Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; L&rsquo;animation commerciale reste tendue avec une offre qui demeure largement suffisante pour les diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s (export ou int&eacute;gration). Les niveaux tarifaires sont sans &eacute;volution dans les Holsteins, Montb&eacute;liards et Normands standards commercialis&eacute;s. Les veaux Montb&eacute;liards et Prim&rsquo;holsteins lourds (n&eacute;gatifs aux PCR FCO) se maintiennent sur l&rsquo;Espagne. Le commerce est normal pour la saison avec une stabilisation des prix dans la grande majorit&eacute; des crois&eacute;s (taupe, blanc bleu, rouge, gris ou jaune) de moyenne conformation. Les bons crois&eacute;s viand&eacute;s U de conformation et les Limousins b&eacute;n&eacute;ficient du recul de l&rsquo;offre grappiller quelques euros.Veaux de boucherie - Le niveau de la demande est plus relev&eacute;e avec des abatteurs qui assure des animations commerciales dans les GMS. L&rsquo;offre est mesur&eacute;e avec les sorties de juin, ce qui permet de tenir les prix &agrave; des niveaux convenables que ce soit dans le conventionnel, les veaux labels ou &eacute;lev&eacute;s sous la m&egrave;re.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les volumes seront plus &eacute;toff&eacute;s mais les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer dans les laitiers, les mixtes ou les crois&eacute;s.Veaux de boucherie &ndash; Le commerce restera r&eacute;gulier avec des tarifs stables. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Veaux : analyse commerciale sem 49-2021]

Veaux : Vente plus régulière dans les bons croisés

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;&nbsp;La qualit&eacute; saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre est souvent plus commune avec des &eacute;leveurs qui se s&eacute;parent du b&eacute;tail qu&rsquo;ils ne veulent pas garder pour l&rsquo;hiver. Le b&eacute;tail pr&eacute;par&eacute; et proche de la finition reste demand&eacute; avec des tarifs stables et proche de celui de la viande aupr&egrave;s des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont des besoins de rotation. Le commerce est plus calme dans le cheptel plus commun &agrave; hiverner, mais les tarifs se maintiennent.Broutards &ndash;&nbsp;Avec les sorties saisonni&egrave;res plus nombreuses, les &eacute;leveurs qui n&rsquo;ont pas ressenti l&rsquo;imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; de vacciner leurs animaux contre la FCO se retrouvent dans une situation tr&egrave;s d&eacute;licate. L&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;exporter ces animaux vers l&rsquo;Espagne engendre un engorgement sur un march&eacute; fran&ccedil;ais insuffisamment arm&eacute; pour absorber ces gammes de marchandise.&nbsp; Avec deux f&eacute;ri&eacute;s sur cette semaine, les exp&eacute;ditions vers l&rsquo;Espagne ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites ce qui a amplifi&eacute; la d&eacute;pression sur les march&eacute;s. Les &eacute;carts de valorisation entre les animaux vaccin&eacute;s et les autres sont importants et peuvent atteindre 100 &agrave; 150&euro; en fonction du poids. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est &eacute;galement assez calme dans les broutards lourds vaccin&eacute;s avec une demande italienne moins soutenue (moins de place dans l&rsquo;attente des abattages de No&euml;l). La tendance est au maintien des prix dans les bonnes femelles vaccin&eacute;es pour l&rsquo;Italie.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le maintien des prix de la viande restera le point d&rsquo;accroche pour le bon maigre. La vente sera plus s&eacute;lective dans le b&eacute;tail plus commun avec une offre saisonni&egrave;re plus charg&eacute;e. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: Les bons broutards U de conformation devraient se maintenir, mais le commerce serra laborieux dans les sujets non-vaccin&eacute;s

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 49-2021]

Bovins maigres : Commerce laborieux pour les non-vaccinés

Bovins races allaitantes&nbsp;: Au niveau commercial, l&rsquo;offre en direction des abattoirs est suffisante pour les besoins exprim&eacute;s en cette p&eacute;riode o&ugrave; la priorit&eacute; est donn&eacute;e aux achats de No&euml;l. La demande est normale sans plus dans les femelles haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re, avec de nombreux animaux pr&eacute;sent&eacute;s sur les diff&eacute;rents concours de cette semaine. Les tarifs se maintiennent dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Parthenaises, Aubracs ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; La tendance est &agrave; la stabilisation dans les g&eacute;nisses et les vaches Charolaises ordinaires ou les r&eacute;formes allaitantes de choix secondaire, avec des &eacute;leveurs qui se s&eacute;parent des animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas hiverner.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les disponibilit&eacute;s sont suffisantes pour les unit&eacute;s de transformation avec une demande qui va se r&eacute;tracter avant les vacances de No&euml;l (fermeture des cantines et de la restauration scolaire). La tendance est &agrave; la stabilisation des prix dans les bonnes vaches et &agrave; une planification des volumes pour cette fin d&rsquo;ann&eacute;e. Le tri est plus sensible dans les vaches plus communes.Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le march&eacute; du jeune bovin a besoin de l&rsquo;export qui repr&eacute;sente 54% de la production des JB de race &agrave; viande. L&rsquo;Italie, l&rsquo;Allemagne et la Gr&egrave;ce restent nos principaux clients chacun pour une gamme de produits cibl&eacute;e. C&rsquo;est souvent l&rsquo;&eacute;quilibre entre ces diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s r&eacute;mun&eacute;rateurs qui assure la progression des prix fran&ccedil;ais sur un march&eacute; toujours tr&egrave;s concurrentiel, mais qui pour le moment met la France en position favorable. Cette semaine est normalement d&eacute;di&eacute;e aux grosses exp&eacute;ditions vers le march&eacute; italien pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Cette animation commerciale est quelque peu amoindrie par les mesures de restriction covid qui freine l&rsquo;ardeur des acheteurs. On observe &eacute;galement que l&rsquo;Italie avait anticip&eacute; des mises en place de JB pour cette p&eacute;riode, ce qui engendre une meilleure couverture de la demande. L&rsquo;Allemagne a annul&eacute; &eacute;galement un grand nombre de festivit&eacute;s de fin d&rsquo;ann&eacute;e, ce qui engendre une demande plus mod&eacute;r&eacute;e que ces derni&egrave;res semaines. Ces &eacute;l&eacute;ments tendent &agrave; stabiliser le prix des jeunes bovins sur notre territoire, dans un commerce qui reste fluide, mais qui n&rsquo;incite plus &agrave; faire de la r&eacute;tention sp&eacute;culative.Avis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: Les abatteurs observent un net recul de la demande, alors que l&rsquo;offre saisonni&egrave;re est plus &eacute;toff&eacute;e. Le commerce sera plus calme, avec des tarifs qui seront reconduits avec un peu plus de difficult&eacute; dans les femelles de race &agrave; viande.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont maintenir leurs prix dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res, mais ils vont pratiquer un tri plus sensible dans les vaches communes. &nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: La demande va se r&eacute;tracter, ce qui devrait conduire &agrave; une stabilisation des prix pour la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 49-2021]

Bovin boucherie : recul de la demande

L&rsquo;&eacute;levage est un m&eacute;tier de passion o&ugrave; les hommes et les femmes ne comptent souvent pas leurs heures. Personne ne reviendra sur l&rsquo;importance du lien social dans les campagnes ni sur les bienfaits au niveau de l&rsquo;am&eacute;nagement et l&rsquo;entretien des territoires. Mais ce beau m&eacute;tier n&rsquo;attire plus les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. Alors que la transmission des exploitations a tr&egrave;s longtemps &eacute;t&eacute; g&eacute;r&eacute;e au sein des familles, le vivier des repreneurs s&rsquo;ouvre aux autres cat&eacute;gories socio-professionnelles. Les enfants d&rsquo;exploitants sont de moins en moins int&eacute;ress&eacute;s, car les niveaux d&rsquo;&eacute;tudes progressent et ouvrent des perspectives &eacute;conomiques qui n&rsquo;ont souvent rien &agrave; voir avec les revenus de leurs parents. Ils entendent les difficult&eacute;s au c&oelig;ur de la cellule familiale et constatent l&rsquo;investissement en temps de travail pour des revenus parfois d&eacute;risoires.L&rsquo;agriculture de demain aura besoin de bras et de chefs d&rsquo;exploitations performants, car aujourd&rsquo;hui une ferme c&rsquo;est une entreprise &agrave; part enti&egrave;re o&ugrave; l&rsquo;&eacute;leveur doit &ecirc;tre technique, respectueux des contraintes environnementales ou soci&eacute;tales de plus en plus nombreuses, mais &eacute;galement un homme d&rsquo;affaires qui doit valoriser ses produits et g&eacute;rer ses achats, sans oublier la gestion des nombreuses t&acirc;ches administratives ou comptables&hellip; C&rsquo;est un tr&egrave;s beau m&eacute;tier qui flatte souvent les papilles de consommateurs exigeants, mais qui doit en retour permettre de pouvoir vivre d&eacute;cemment et durablement. Le chantier du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations est complexe, mais il ne touche pas uniquement la partie production. Les transformateurs observent &eacute;galement un d&eacute;sint&eacute;r&ecirc;t du travail en abattoir ou en unit&eacute; de transformation avec des m&eacute;tiers durs, m&ecirc;me si les conditions de travail ont consid&eacute;rablement &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;es. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations dans la boucherie traditionnelle est inqui&eacute;tant, car sans vrai professionnel pour travailler et vendre notre belle production, &agrave; quoi cela sert de la produire&nbsp;?Les acteurs politiques ou professionnels s&rsquo;engagent dans un &laquo;&nbsp;Green Deal&nbsp;&raquo; &agrave; grande &eacute;chelle pour sauver notre plan&egrave;te. R&eacute;duire les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre est la nouvelle bible du monde &eacute;conomique. Les orientations sont donn&eacute;es avec moins de chimie, plus de contraintes environnementales ou de bien-&ecirc;tre animal. Mais dans ce paysage en mouvement permanent, tout le monde ne va pas &agrave; la m&ecirc;me vitesse et les app&eacute;tits ou visions g&eacute;opolitiques de tel ou tel pays seront toujours l&agrave; pour r&eacute;guler les flux et les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res y compris dans la viande. Les clauses miroirs sont des outils de protection de notre mod&egrave;le, mais elles pourront &ecirc;tre &eacute;galement des armes g&eacute;ostrat&eacute;giques.&nbsp;Dans l&rsquo;imm&eacute;diat, le consommateur est focalis&eacute; sur le nombre de vagues et leur intensit&eacute; que provoque la pand&eacute;mie de Covid 19. Impossible de passer au travers de cette actualit&eacute; anxiog&egrave;ne. Comment va-t-on passer les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e ? En fonction des pays et du gradient de cette vague, les situations sont diff&eacute;rentes. Chaque annonce gouvernementale apporte une nouvelle brique &agrave; l&rsquo;&eacute;difice. Cette situation incite &agrave; une tr&egrave;s grande prudence de la part des op&eacute;rateurs de la viande. Ce repli est observ&eacute; dans un premier temps sur les concours d&rsquo;animaux haut de gamme, avec une demande plus r&eacute;serv&eacute;e de certaines chaines de magasins. Le secteur de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nementiel enregistre de nombreuses annulations pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, notamment dans les entreprises. Aucune restriction n&rsquo;est impos&eacute;e pour les repas de famille, mais la prudence est demand&eacute;e. Pour les industriels ou artisans du secteur, il est bien difficile de se projeter. Les commandes s&rsquo;en ressentent aupr&egrave;s des abattoirs, mais &eacute;galement chez les grossistes comme &agrave; Rungis.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>A lire aussi : analyses commerciales sem 49-2021<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovin-boucherie-recul-de-la-demande2" target="_blank" title="">Bovin boucherie : recul de la demande</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-maigres-commerce-laborieux-pour-les-non-vaccines" target="_blank" title="">Bovins maigres : Commerce laborieux pour les non-vaccin&eacute;s</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-vente-plus-reguliere-dans-les-bons-croises" target="_blank" title="">Veaux : Vente plus r&eacute;guli&egrave;re dans les bons crois&eacute;s</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ovins-la-belle-marchandise-reste-recherchee" target="_blank" title="">Ovins : La belle marchandise reste recherch&eacute;e</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

[Bovin : conjoncture sem 49-2021] Le chantier du renouvellement des générations est complexe. L’élevage est un très beau métier qui flatte souvent les papilles de consommateurs exigeants, mais qui doit en retour permettre de pouvoir vivre décemment et durablement.

L’élevage n’attire plus les jeunes générations

&nbsp;Le&nbsp;march&eacute; allemand s&rsquo;est effondr&eacute;&nbsp;avec tout d&rsquo;abord des fermetures d&rsquo;abattoirs li&eacute;es au COVID puis l&rsquo;apparition de la fi&egrave;vre porcine. Ce dernier facteur a entrain&eacute; la fermeture des fronti&egrave;res pour le porc allemand et une pression suppl&eacute;mentaire du porc allemand sur le march&eacute; Fran&ccedil;ais.La demande chinoise reste forte mais b&eacute;n&eacute;ficie surtout aux producteurs espagnols.Tous les r&eacute;sultats de la fili&egrave;re sont ci-dessous : <a href="https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2021/11/Partie-Porcs-Partie-detaillee-2021.pdf" target="_blank">dossier ici</a>

Alors que les prévisions début 2020 étaient optimistes avec une forte demande de la Chine, la COVID et la peste porcine en Allemagne sont venues perturber fortement les équilibres.

Résultats économiques filière porcine – 2020

Cette augmentation est principalement marqu&eacute;e chez les exploitations du quart sup&eacute;rieur. En revanche, le montant ramen&eacute; au 1000 L ou &agrave; l&rsquo;hectare tend &agrave; diminuer sur un an. Ceci, du fait de la dilution des charges dans le volume suppl&eacute;mentaire.Point de vigilance tout de m&ecirc;me, les &eacute;conomies d&rsquo;&eacute;chelle ne semblent pas &ecirc;tre au rendez-vous concernant les charges de structure en production laiti&egrave;re (peu de variations ramen&eacute;es au 1000 L en comparant les diff&eacute;rents groupes).Retrouvez tous les r&eacute;sultats de la fili&egrave;re ci-dessous : <a href="https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2021/11/Partie-Lait-Partie-detaillee-2021.pdf" target="_blank">dossier ici</a>&nbsp;

Avec l’accroissement de la productivité, les charges de structure par UTHe augmentent globalement de 6 à 10 000 € par rapport à 2019.

Résultats économiques filière laitière – 2020

Dans un rapport sur "L'Etat des ressources en terres et en eau pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde", publi&eacute; le 9 d&eacute;cembre, la FAO estime qu'&agrave; l'horizon 2050, l'agriculture va devoir accro&icirc;tre son niveau de production de pr&egrave;s de 50% par rapport &agrave; 2012 afin de satisfaire la demande mondiale. Et cette augmentation de la production pourrait entra&icirc;ner une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-baisse-des-ressources-en-terres-et-en-eau-menace-pour-la-securite-alimentaire-de-demain" target="_blank" title="">hausse des pr&eacute;l&egrave;vements d'eau destin&eacute;s &agrave; l'agriculture pouvant aller jusqu'&agrave; 35%.</a>Or, dans le m&ecirc;me temps, l&rsquo;agriculture fait face au changement climatique et &agrave; son impact sur la ressource en eau&nbsp;: en France, les sc&eacute;narios &agrave; horizon 2065 montrent une baisse du d&eacute;bit moyen des cours d&rsquo;eau de 10 &agrave; 40% et une baisse de 16 &agrave; 34% des pr&eacute;cipitations printani&egrave;res et estivales. Les techniques permettant d&rsquo;optimiser l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau en agriculture sont d&eacute;j&agrave; mises en &oelig;uvre depuis de nombreuses ann&eacute;es&nbsp;: les m&eacute;thodes d&rsquo;irrigation en goutte-&agrave;-goutte, l&rsquo;usage des sondes capacitives et des stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es ont permis de diminuer la consommation d&rsquo;eau par hectare, de m&ecirc;me que le recours &agrave; la g&eacute;n&eacute;tique avec des vari&eacute;t&eacute;s plus r&eacute;sistantes &agrave; la s&eacute;cheresse, ainsi que la mise en place de couverts v&eacute;g&eacute;taux permettant de prot&eacute;ger les sols et de retenir l&rsquo;eau. Mais malgr&eacute; ces &eacute;conomies, l&rsquo;eau reste une n&eacute;cessit&eacute;, et les s&eacute;cheresses r&eacute;p&eacute;titives coupl&eacute;es aux arr&ecirc;t&eacute;s de restriction d&rsquo;eau que la France conna&icirc;t d&eacute;sormais quasiment chaque ann&eacute;e le rappellent tragiquement aux agriculteurs et aux &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;Les citoyens qui r&eacute;cup&egrave;rent l&rsquo;eau qui tombe de leurs goutti&egrave;res sont r&eacute;compens&eacute;s, mais les agriculteurs qui veulent faire un trou pour stocker l&rsquo;eau sur leurs exploitations sont trait&eacute;s de criminels&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore Andr&eacute; Bernard, pr&eacute;sident de la chambre d&rsquo;agriculture de la r&eacute;gion Paca. Le 9 d&eacute;cembre, il participait &agrave; une conf&eacute;rence conjointe entre les chambres d&rsquo;agriculture et la F&eacute;d&eacute;ration professionnelle des entreprises de l&rsquo;eau (FP2E), toutes deux parties prenantes du &laquo;&nbsp;Varenne agricole de l&rsquo;eau et du changement climatique&nbsp;&raquo;, dont les conclusions sont attendues d&eacute;but 2022.Outre le stockage, il a &eacute;t&eacute; question de r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, que la France peine &agrave; mettre en &oelig;uvre par rapport &agrave; d&rsquo;autres pays. &laquo;&nbsp;Nous r&eacute;utilisons en France 0,8% des eaux, alors que l&rsquo;Espagne est &agrave; 14% et l&rsquo;Italie &agrave; 8%&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Maximilien Pellegrini, pr&eacute;sident de la FP2E. Alors que la l&eacute;gislation europ&eacute;enne promeut la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, la r&eacute;glementation fran&ccedil;aise impose trop de contraintes. &laquo;&nbsp;Est-il normal que la voirie soit nettoy&eacute;e avec de l&rsquo;eau potable&nbsp;?&nbsp;&raquo;, interroge Maximilien Pellegrini. Selon le dernier barom&egrave;tre &laquo;&nbsp;Les Fran&ccedil;ais et l&rsquo;eau&nbsp;&raquo; (Kantar / CIEau 2021), 81% des fran&ccedil;ais accepteraient de consommer des l&eacute;gumes arros&eacute;s avec des eaux us&eacute;es d&eacute;pollu&eacute;es. Cela tombe bien, car ils le font d&eacute;j&agrave; en achetant des tomates espagnoles&nbsp;!

[Edito] Les solutions comme le stockage et la réutilisation des eaux usées font l’objet d’une réglementation complexe et de conflits sociétaux en France, alors même que les usages de l’eau en agriculture sont voués à augmenter, dans un contexte de hausse de la production mondiale et de changement climatique.

Eau : des défis mondiaux… et franco-français

Attention&nbsp;: changement de paradigme. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les pistes de r&eacute;duction d&rsquo;emploi des produits phytosanitaires via la correction des propri&eacute;t&eacute;s physico-chimiques de l&rsquo;eau s&rsquo;op&eacute;raient sans l&rsquo;assentiment des firmes, soucieuses de garantir l&rsquo;efficacit&eacute; des produits et accessoirement leur business. Les temps changent, comme en t&eacute;moigne le profil d&rsquo;un nouvel op&eacute;rateur sur ce march&eacute; peu d&eacute;frich&eacute;.<div class="citation">
 "Notre unit&eacute; a permis de r&eacute;duire de 50% les applications de fongicides et d&rsquo;herbicides sur 1500 ha de production de semences de ma&iuml;s"
</div>
Cr&eacute;&eacute;e en 2020, l&rsquo;entreprise Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;est une initiative d&rsquo;Alain Aur&eacute;jac, responsable du march&eacute; semences hybrides chez InVivo, union de coop&eacute;ratives fran&ccedil;aises. Et du reste, l&rsquo;une des toutes premi&egrave;res installation Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;sera mise en service en 2022 sur la station exp&eacute;rimentale de Bioline &agrave; Milly-la-For&ecirc;t (Essonne), avec pour objectif de jauger la solution Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;en grandes cultures.&nbsp;De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;usine de Bayer Seeds bas&eacute;e &agrave; Peyrehorade (Landes) en a valid&eacute; le concept et l&rsquo;efficacit&eacute;. &laquo;&nbsp;Mise en service au printemps 2021, notre unit&eacute; a permis de r&eacute;duire de 50% les applications de fongicides et d&rsquo;herbicides sur 1.500 ha de production de semences de ma&iuml;s, affirme Alain Aur&eacute;jac, le fondateur et g&eacute;rant d&rsquo;Ag&rsquo;Eau-Vital. En herbicides, la r&eacute;duction a m&ecirc;me atteint 70%&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/4/7/4277452-1-fre-FR/f017bfb210c9-capture-d-e-cran-2021-12-10-a-08-52-56-jpg" alt="En grande culture, le retour sur investissement est estim&eacute; entre 4 et 5 ans pour une exploitation de 200 ha au budget phytosanitaire annuel de 25 000 &agrave; 30 000 euros" height="1508" width="2034" /><figcaption>En grande culture, le retour sur investissement est estim&eacute; entre 4 et 5 ans pour une exploitation de 200 ha au budget phytosanitaire annuel de 25 000 &agrave; 30 000 euros</figcaption></figure>

</div>
Fournisseurs et distributeurs auraient donc pris le chemin de la sobri&eacute;t&eacute; phytosanitaire, cette fameuse troisi&egrave;me voie pr&ocirc;n&eacute;e par InVivo, entre tout phyto et tout bio. Il se trouve aussi que les produits de biocontr&ocirc;le et les biostimulants, dont la majorit&eacute; contient&nbsp;des organismes vivants, ont tout &agrave; gagner du&nbsp;surplus d&rsquo;efficacit&eacute; que sont susceptibles de leur conf&eacute;rer l&rsquo;adaptation de l&rsquo;eau et son chauffage, sur la base des recommandations des fournisseurs concern&eacute;s.La loi Egalim est aussi pass&eacute;e par l&agrave;. Les agriculteurs doivent d&eacute;sormais prendre eux-m&ecirc;mes les d&eacute;cisions de dosage des produits, en vertu de la s&eacute;paration des activit&eacute;s de vente et de conseil. Le tout offre clairement un potentiel&nbsp;de r&eacute;duction des IFT.<h2>Adapter la qualit&eacute; de l&rsquo;eau pour chaque AMM</h2>Le proc&eacute;d&eacute; d&eacute;velopp&eacute; par Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;consiste &agrave; adapter les param&egrave;tres physico-chimiques de l&rsquo;eau aux sp&eacute;cialit&eacute;s commerciales, en jouant notamment sur le pH ou encore l&rsquo;&eacute;lectro-conductivit&eacute;. L&rsquo;entreprise s&rsquo;est attach&eacute;e les services d&rsquo;un expert et a d&eacute;velopp&eacute; une base de donn&eacute;es permettant de d&eacute;livrer une pr&eacute;conisation AMM par AMM (Autorisation de mise sur le march&eacute;), autrement dit de d&eacute;passer la seule composante mati&egrave;re active, mais d&rsquo;int&eacute;grer le pH de la formulation. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/4/7/4277484-1-fre-FR/141b22e5f4f4-capture-d-e-cran-2021-12-10-a-09-21-38-png" alt="Alain Aur&eacute;jac : &laquo; Notre objectif est de rendre accessible notre expertise et notre service au plus grand nombre &raquo;" height="852" width="1648" /><figcaption>Alain Aur&eacute;jac : &laquo; Notre objectif est de rendre accessible notre expertise et notre service au plus grand nombre &raquo;</figcaption></figure>

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Un autre champ d&rsquo;expertise d&eacute;velopp&eacute; par Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;r&eacute;side dans le chauffage de l&rsquo;eau, un &laquo;&nbsp;facteur primordial&nbsp;&raquo; selon Alain Aur&eacute;jac.&nbsp;Concr&egrave;tement, Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;propose des unit&eacute;s de pr&eacute;paration de l&rsquo;eau d&rsquo;une capacit&eacute; adapt&eacute;e au d&eacute;bit de chantier requis par l&rsquo;exploitation, associ&eacute;es dans tous les cas &agrave; une chaudi&egrave;re portant la temp&eacute;rature de l&rsquo;eau entre 20&deg;C et 25&deg;C. C&rsquo;est dans la cuve de stockage de l&rsquo;eau que le pulv&eacute;risateur fait le plein juste avant l&rsquo;incorporation du produit et l&rsquo;application au champ. Les unit&eacute;s sont fabriqu&eacute;es par le groupe Orizon, bas&eacute; &agrave; Gimont (Gers), sp&eacute;cialis&eacute; dans le traitement de l&rsquo;eau dans la sant&eacute; (h&ocirc;pitaux), l&rsquo;industrie, le tertiaire et pr&eacute;sent sur tout le territoire. Orizon aura la charge du SAV en France.<h2>OAD, base Lexagri et m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp</h2>Ag&rsquo;Eau-Vital&nbsp;a concentr&eacute; son expertise dans un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (OAD) permettant d&rsquo;ajuster les param&egrave;tres physico-chimiques au produit phytosanitaire en pr&eacute;sence. L&rsquo;OAD fait le pont avec la base de donn&eacute;es Lexagri, qui fournit en temps r&eacute;el les donn&eacute;es relatives &agrave; l&rsquo;homologation des sp&eacute;cialit&eacute;s. L&rsquo;OAD est &eacute;galement connect&eacute; au service m&eacute;t&eacute;o de Pleinchamp, avec les pr&eacute;visions gratuites &agrave; cinq jours, dans l&rsquo;objectif de positionner au mieux les traitements dans le temps. &laquo;&nbsp;Notre objectif est de rendre accessible notre expertise et notre service au plus grand nombre&nbsp;&raquo;, justifie Alain Aur&eacute;jac.<div class="citation">
 "Des coop&eacute;ratives proposeront notre solution en prestation, ce qui la rendra accessible au plus grand nombre, ind&eacute;pendamment de la SAU de chacun"
</div>
En 2023, l&rsquo;entreprise compl&egrave;tera son offre avec une seconde brique, consistant &agrave; adjoindre &agrave; l&rsquo;unit&eacute; de pr&eacute;paration de l&rsquo;eau une unit&eacute; de pr&eacute;paration des bouillies. &laquo;&nbsp;Des coop&eacute;ratives comme Lur Berri et Euralis ont manifest&eacute; leur int&eacute;r&ecirc;t pour cette solution, qui serait d&eacute;clin&eacute;e sous la forme d&rsquo;une prestation de service, et qui permettrait &agrave; tous leurs adh&eacute;rents, quelle que soit leur SAU, d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; la technologie &agrave; moindre frais, souligne Alain Aur&eacute;jac.&nbsp;En grande culture, le retour sur investissement est estim&eacute; entre 4 et 5 ans pour une exploitation de 200 ha au budget phytosanitaire annuel de 25&nbsp;000 &agrave; 30 000 euros, logiciel inclus&nbsp;&raquo;.Les solutions Ag&rsquo;Eau-Vital peuvent e&#770;tre finance&#769;es par un pre&#770;t Agilor sinon en location avec option d&rsquo;achat via Locam.

La correction de l’eau et son chauffage ouvrent la voie à des réductions significatives de dose de produits phytosanitaires, moyennant un solide outil d’aide à la décision, également fourni par Ag’Eau-Vital. Des coopératives envisagent de proposer la solution en prestation, incluant demain la préparation automatisée de bouillies.

Ag’Eau-Vital : « traiter » l’eau pour traiter mieux (et moins) les cultures

La p&eacute;riode de la rentr&eacute;e en b&acirc;timent se traduit pour la plupart des bovins par un changement radical de l&rsquo;environnement, de l&rsquo;alimentation et du microbisme ; il faut donc porter une attention toute particuli&egrave;re aux animaux pour &eacute;viter l&rsquo;apparition de maladies.Je pr&eacute;pare la transition alimentaireLe printemps et l&rsquo;&eacute;t&eacute; ayant &eacute;t&eacute; relativement humide, les valeurs des fourrages r&eacute;colt&eacute;s sont moyennes et il convient de v&eacute;rifier les apports des fourrages grossiers. Les principaux points &agrave; surveiller sont :- V&eacute;rifier la qualit&eacute; et les quantit&eacute;s disponibles de fourrage et de concentr&eacute; pour l&rsquo;hiver, qui peut &ecirc;tre compar&eacute;e &agrave; la quantit&eacute; consomm&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e.- S&rsquo;assurer de respecter une transition alimentaire, transition d&rsquo;autant plus cruciale que la quantit&eacute; de concentr&eacute;s &agrave; distribuer sera &eacute;lev&eacute;e. En effet, les animaux ayant consomm&eacute; de l&rsquo;herbe tout l&rsquo;&eacute;t&eacute;, la flore de la panse est constitu&eacute;e majoritairement de bact&eacute;ries cellulolytiques au d&eacute;triment des bact&eacute;ries amylolytiques, n&eacute;cessaire &agrave; la bonne digestion des aliments compl&eacute;mentaires ou de l&rsquo;ensilage ma&iuml;s. Une p&eacute;riode d&rsquo;adaptation de 15 jours est n&eacute;cessaire pour un r&eacute;&eacute;quilibrage de la flore ruminale.- Se renseigner pr&eacute;cis&eacute;ment sur les apports de la ration (surtout lors d&rsquo;achats de produits inhabituels sur l&rsquo;exploitation, coproduits, etc&hellip;).- Ne pas oublier la qualit&eacute; de l&rsquo;eau (r&eacute;seau, forage, puits, sources&hellip;) et l&rsquo;&eacute;tat des points d&rsquo;abreuvement (nombre d&rsquo;abreuvoirs, propret&eacute;, d&eacute;bit&hellip;), surtout s&rsquo;il s&rsquo;agit de buses.Je v&eacute;rifie que le b&acirc;timent est pr&ecirc;t &agrave; accueillir les animauxSurfaces, volumes, pr&eacute;sence de cases de v&ecirc;lage, cases &agrave; veaux, local infirmerie ? Se poser ces questions lors de la rentr&eacute;e en stabulation peut sembler tardif. En r&eacute;alit&eacute;, en cas de manque de surface ou de place &agrave; l&rsquo;auge, il n&rsquo;est jamais trop tard pour r&eacute;former les b&ecirc;tes improductives si cela peut am&eacute;liorer le quotidien de leurs cong&eacute;n&egrave;res. Le b&acirc;timent doit &ecirc;tre bien a&eacute;r&eacute; mais sans courant d&rsquo;air au niveau du sol. Cela passe par la v&eacute;rification de l&rsquo;ambiance, de l&rsquo;&eacute;tat des filets ou des bardages ajour&eacute;s et &eacute;ventuellement la mise en place d&rsquo;&eacute;cailles au niveau de la toiture. Des techniciens de la Chambre d&rsquo;Agriculture peuvent vous accompagner dans la d&eacute;marche. La luminosit&eacute; doit &ecirc;tre pr&eacute;serv&eacute;e pour permettre aux animaux une stimulation suffisante pour exprimer les chaleurs. Concernant la temp&eacute;rature, l&rsquo;optimum pour un bovin adulte se situe autour de 8&deg;C notamment en raison de son fonctionnement ruminal qui assure un d&eacute;gagement de chaleur constant et repr&eacute;sente donc en quelque sorte une &laquo;&nbsp;chaudi&egrave;re interne&nbsp;&raquo; pour tout ruminant. Ce n&rsquo;est pas le cas des veaux pr&eacute;-ruminants, plus sensibles au froid, on veillera donc au confort des cases &agrave; veau (paillage, isolation des parois froides, absence totale de courant d&rsquo;air). Enfin, on s&rsquo;assurera de ne pas mettre les animaux dans un environnement trop contamin&eacute;. Il serait illusoire et m&ecirc;me dangereux de tenter de r&eacute;aliser un &eacute;levage en milieu totalement st&eacute;rile des ruminants, la panse n&rsquo;&eacute;tant qu&rsquo;un immense fermenteur rempli de bact&eacute;ries et de protozoaires. Cependant, il est utile de limiter les populations microbiennes. Les b&acirc;timents doivent &ecirc;tre cur&eacute;s, nettoy&eacute;s et s&rsquo;il y a eu un &eacute;pisode clinique, d&eacute;sinfect&eacute;s d&egrave;s la sortie des animaux. Un vide sanitaire total d&rsquo;au moins 15 jours constitue le compl&eacute;ment indispensable &agrave; une bonne gestion du b&acirc;timent. Le curage ne doit pas avoir lieu juste avant les v&ecirc;lages au risque de faire ressurgir d&rsquo;anciens pathog&egrave;nes enfouis dans la liti&egrave;re. Si le b&acirc;timent a &eacute;t&eacute; occup&eacute; pendant la p&eacute;riode estivale et m&ecirc;me si un vide sanitaire reste conseill&eacute;, il existe des d&eacute;sinfectants permettant de remettre les animaux 48h00 plus tard.Je constitue des lots homog&egrave;nesL&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; des lots que vous allez constituer en mati&egrave;re de p&eacute;riode de v&ecirc;lage sera un facteur de bonne sant&eacute; pour les veaux &agrave; na&icirc;tre. En effet, chaque &acirc;ge conna&icirc;t sa part de maladies et a ses d&eacute;fenses pour s&rsquo;en pr&eacute;munir ; le m&eacute;lange des &acirc;ges cr&eacute;e des circulations de pathog&egrave;nes diff&eacute;rents que le syst&egrave;me immunitaire ne peut contrer. L&rsquo;id&eacute;al en troupeau allaitant serait de constituer 3 lots : un lot de primipares qui ne doit pas &ecirc;tre sous-aliment&eacute; et qu&rsquo;il convient de surveiller de pr&egrave;s, un premier lot de multipares &agrave; v&ecirc;lage pr&eacute;coce et un deuxi&egrave;me lot &agrave; v&ecirc;lage tardif. En cas de d&eacute;calage des v&ecirc;lages, les lots peuvent &ecirc;tre modifi&eacute;s afin d&rsquo;&eacute;viter le ph&eacute;nom&egrave;ne de veau voleur. La rentr&eacute;e en b&acirc;timent est d&rsquo;ailleurs le moment id&eacute;al pour v&eacute;rifier l&rsquo;&eacute;tat de gestation de ses vaches (&eacute;chographie, dosage des PAG) et &eacute;viter ainsi de nourrir des vaches vides. En effet, un certain nombre de bovins pr&eacute;sum&eacute;s gravides ont pu avorter ou subir des mortalit&eacute;s embryonnaires.Je pr&eacute;pare les vaches pour le v&ecirc;lage, si ce n&rsquo;est pas d&eacute;j&agrave; faitLa pr&eacute;paration au v&ecirc;lage devant intervenir 2 mois avant, il est souvent n&eacute;cessaire d&rsquo;avoir anticip&eacute; correction alimentaire ou vaccination pour les diarrh&eacute;es n&eacute;onatales. La p&eacute;riode hivernale sera mise &agrave; profit pour &laquo;&nbsp;recharger&nbsp;&raquo; les animaux en macro&eacute;l&eacute;ments, par distribution quotidienne d&rsquo;un Aliment Min&eacute;ral et Vitamin&eacute; (AMV). Les statuts en oligo-&eacute;l&eacute;ments peuvent &ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute;s en faisant pratiquer des profils m&eacute;taboliques sur quelques b&ecirc;tes par votre v&eacute;t&eacute;rinaire ce qui vous permettra d&rsquo;adapter de fa&ccedil;on optimale vos apports sans d&eacute;pense inutile. La quasi-absence de vraie p&eacute;riode de s&eacute;cheresse estivale a favoris&eacute; la charge parasitaire des p&acirc;tures ; il ne faudra donc pas n&eacute;gliger les traitements antiparasitaires, &agrave; d&eacute;finir en fonction du type d&rsquo;infestation. Lors du bilan sanitaire d&rsquo;&eacute;levage, votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra vous orienter sur quelques analyses simples &agrave; effectuer pour d&eacute;terminer le probl&egrave;me dominant dans votre &eacute;levage et pour traiter vos animaux de fa&ccedil;on raisonn&eacute;e. Une fois d&eacute;parasit&eacute;es et au besoin compl&eacute;ment&eacute;es, vos vaches sont dans une p&eacute;riode optimale pour la vaccination et l&rsquo;immunit&eacute; que vous allez conf&eacute;rer aux m&egrave;res va les prot&eacute;ger et pourra se transmettre via le colostrum aux veaux. Le type de vaccination est &agrave; &eacute;tudier au cas par cas avec son v&eacute;t&eacute;rinaire.Je fais le point sur les soins &agrave; apporter aux animauxDu fait d&rsquo;une contention plus compliqu&eacute;e en p&eacute;riode estivale, la rentr&eacute;e en b&acirc;timent est le moment id&eacute;al pour faire un point sur la d&eacute;tection d&rsquo;&eacute;ventuelles boiteries et l&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;&eacute;tat des sabots des animaux, d&rsquo;autant que la p&eacute;riode de stabulation est propice &agrave; la pousse de la corne. Si les animaux n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; &eacute;corn&eacute;s au pr&eacute;alable, l&rsquo;&eacute;cornage est absolument indispensable pour tous les animaux en stabulation libre. Il ne pourra cependant se r&eacute;aliser que si les conditions climatiques sont r&eacute;unies (absence de grand froid). Vous pouvez prendre contact avec notre filiale Farago Creuse pour la r&eacute;alisation de vos parages et &eacute;cornages ou la mise en place d&rsquo;une d&eacute;ratisation efficace.Le Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage (BSE), un moment privil&eacute;gi&eacute; d&rsquo;&eacute;change avec votre v&eacute;t&eacute;rinaireAlimentation, b&acirc;timent, allotement, gestion sanitaire du troupeau sont autant de facteurs de risque identifi&eacute;s. Avec la routine du travail quotidien, on oublie souvent des &eacute;l&eacute;ments essentiels &agrave; la sant&eacute; globale de son &eacute;levage. Profitez du BSE pour faire un point avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, &eacute;voquer les pistes d&rsquo;am&eacute;lioration et d&eacute;finir les priorit&eacute;s sanitaires de votre &eacute;levage. Vous pouvez vous appuyer sur vos donn&eacute;es sanitaires disponibles dans le BSE pr&eacute;rempli, t&eacute;l&eacute;chargeable &agrave; partir de votre application WebGDS. Lors de la r&eacute;daction du protocole de soin, vous pourrez identifier &eacute;galement les m&eacute;dicaments de base de votre pharmacie, comme les produits n&eacute;cessaires &agrave; la r&eacute;animation du veau nouveau-n&eacute;.La rentr&eacute;e en b&acirc;timent, une p&eacute;riode charni&egrave;re dans votre exploitationDans le cadre de notre bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse, nous mettons &agrave; votre disposition l&rsquo;application WebGDS ou nos kits d&rsquo;analyse parasitisme, avortement, diarrh&eacute;e n&eacute;onatale avec un volet dosage des oligo&eacute;l&eacute;ments, avec des prises en charge financi&egrave;res. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou nos services.DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="mailto:gdscreuse@reseaugds.com">gdscreuse@reseaugds.com</a>&nbsp;&nbsp;

La rentrée en bâtiment : avec l’arrivée du mauvais temps et de la période des vêlages, les animaux commencent à rentrer en stabulation. Ce changement d’environnement est l’occasion de faire le point sur l’alimentation, la gestion du bâtiment avec des points de vigilance sur les animaux.

GDS 23 : La rentrée en bâtiment.  Un moment clé dans la gestion de vos animaux

Bl&eacute;, orge, colza, betterave sucri&egrave;re, pois, ma&iuml;s, tournesol, soja, et sur sol pr&eacute;par&eacute; comme en TCS ou en semis direct&nbsp;: telle est la promesse du nouveau semoir Proceed, que V&auml;derstad d&eacute;voilera &agrave; Agritechnica (27 f&eacute;vrier &ndash; 5 mars 2022).S&rsquo;agissant de l&rsquo;&eacute;cartement entre rangs, le constructeur propose au choix un espacement de 225 mm ou 250 mm pour les c&eacute;r&eacute;ales, avec la possibilit&eacute; de passer &agrave; 450 mm et 500 mm pour le colza ou la betterave sucri&egrave;re. et jusqu&rsquo;&agrave; 750 mm pour le ma&iuml;s grain, le tournesol ou encore le coton. Le Proceed est dot&eacute; d&rsquo;une tr&eacute;mie frontale &agrave; engrais, avec incorporation dans la ligne de semis, et d&rsquo;une tr&eacute;mie arri&egrave;re centralis&eacute;e pour la semence. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/0/7/4277079-1-fre-FR/cc9b4a9e98a5-capture-d-e-cran-2021-12-09-a-19-03-45-jpg" alt="Selon V&acirc;derstad, le Proceed peut placer la plus petite des graines &agrave; la profondeur parfaite avec une pr&eacute;cision millim&eacute;trique, permettant des am&eacute;liorations significatives en rendement, en travail du sol, en traitement chimique et en utilisation d&#039;engrais" height="996" width="2196" /><figcaption>Selon V&acirc;derstad, le Proceed peut placer la plus petite des graines &agrave; la profondeur parfaite avec une pr&eacute;cision millim&eacute;trique, permettant des am&eacute;liorations significatives en rendement, en travail du sol, en traitement chimique et en utilisation d&#039;engrais</figcaption></figure>

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<h2>Pr&eacute;cision sur toute la ligne</h2>Le constructeur n&rsquo;a pas totalement lev&eacute; le voile sur les organes de mise en terre, si ce n&rsquo;est la pr&eacute;sence &agrave; l&rsquo;avant des lignes de semis d&rsquo;une rang&eacute;e de roues plombeuses &agrave; r&eacute;glage hydraulique, pr&eacute;sent&eacute;es comme essentielles au bon positionnement des graines. V&auml;derstad cr&eacute;dite sons semoir d&rsquo;une pr&eacute;cision sur toute ligne, en profondeur et sur le rang. Le Proceed emprunte au Tempo, le semoir monograine de la marque, le syst&egrave;me de distribution PowerShoot, qui prend le contr&ocirc;le de chaque graine jusqu&rsquo;au sol.Chaque &eacute;l&eacute;ment semeur est entra&icirc;n&eacute; &eacute;lectriquement et contr&ocirc;l&eacute; via le syst&egrave;me E-Control gr&acirc;ce &agrave; un iPad. Les fonctions comprennent la coupure rang par rang et la variation de densit&eacute;, le jalonnage dynamique, l'&eacute;talonnage individuel, ainsi que la surveillance et le contr&ocirc;le de pr&eacute;cision en temps r&eacute;el. &laquo;&nbsp;Autant d'&eacute;l&eacute;ments qui constituent de v&eacute;ritables innovations techniques dans le secteur du semis des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;, affirme le constructeur. En c&eacute;r&eacute;ales justement, selon des essais r&eacute;alis&eacute;s au champ, le Proceed permet r&eacute;duire de moiti&eacute; la densit&eacute; de semis du bl&eacute;, tout en conservant le m&ecirc;me rendement comparativement aux semoirs pneumatiques.Le constructeur dispose de deux ann&eacute;es de recul dans diff&eacute;rents pays europ&eacute;ens, dont la France, et va poursuivre ses essais en 2022.Le constructeur a fait cette annonce au lendemain de la pr&eacute;sentation du palmar&egrave;s d&rsquo;Agritechnica, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nexat-du-semis-a-la-recolte-en-14-metres" target="_blank">qui a d&eacute;cern&eacute; sa seule m&eacute;daille d&rsquo;or au porte-outils Nexat, dont le module de pr&eacute;paration de sol et de semis est fourni par V&auml;derstad</a>.

Le constructeur annonce la mise au point d’un semoir apte à semer toutes les espèces dans toutes les conditions de préparation ou de non préparation de sol. A découvrir à Agritechnica.

Proceed, le semoir universel de Väderstad

La loi Besson-Moreau va rendre obligatoire la contractualisation &eacute;crite entre l&rsquo;&eacute;leveur et l&rsquo;acheteur pour toute vente de bovins d&egrave;s le 1er janvier. Le processus va d&eacute;marrer avec les jeunes bovins &acirc;g&eacute;s de 12 &agrave; 24 mois, les g&eacute;nisses de plus de 12 mois, les vaches de races &agrave; viande et les bovins sous signes officiels de qualit&eacute; avant de se g&eacute;n&eacute;raliser &agrave; toutes les autres cat&eacute;gories au plus tard le 1er janvier 2023."Nous organisons une tourn&eacute;e de 38 r&eacute;unions dans les d&eacute;partements qui le souhaitent. Autour d&rsquo;&eacute;changes ouverts, nous expliquons les modalit&eacute;s de mise en place de cette contractualisation et pr&eacute;sentons le mod&egrave;le de contrat afin que chacun puisse &eacute;laborer sa m&eacute;canique de prix. L&rsquo;id&eacute;e est aussi d&rsquo;inciter les &eacute;leveurs &agrave; proposer des contrats &agrave; leur(s) acheteur(s), la balle est dans leur camp. Si nous voulons que cette loi porte ses fruits, c&rsquo;est-&agrave;-dire redonner de la valeur &agrave; notre acte de production, nous devons prendre en main notre destin", a expliqu&eacute; le pr&eacute;sident de la FNB.Pour Bruno Dufayet, ce nouveau dispositif impos&eacute; par la loi est une belle opportunit&eacute; pour les &eacute;leveurs de retrouver de la valeur sur leur exploitation : "Je pense que le contexte actuel est porteur pour la contractualisation : la consommation est positive, la production adapt&eacute;e, l&rsquo;offre correspond &agrave; la demande... tout est r&eacute;uni pour que ce nouveau principe fonctionne. Aux &eacute;leveurs de s&rsquo;emparer de cette nouvelle opportunit&eacute; pour faire augmenter les prix.Nous sommes l&agrave; pour vous accompagner dans l&rsquo;&eacute;laboration de votre contrat qui est sign&eacute; pour 3 ans mais qui peut &ecirc;tre revu en fonction de la fluctuation des co&ucirc;ts de production et de l&rsquo;&eacute;volution du march&eacute;&raquo;.Eva DZ

Mardi 7 décembre, la section bovins viande de la FDSEA et les JA de l'Aveyron ont reçu Bruno Dufayet, sur l'exploitation de Jean-Paul Malgouyres à Salles la Source. Le président de la FNB a expliqué aux éleveurs présents comment allait se mettre en place la contractualisation.

La FNB a expliqué la contractualisation aux éleveurs bovins viande de l'Aveyron

Le concours est ouvert &agrave; tous les acteurs professionnels et &agrave; toutes les entreprises des fili&egrave;res biologiques, qu&rsquo;ils soient producteurs, transformateurs, distributeurs ou associations. Pour cette 9e &eacute;dition, <a href="https://www.agencebio.org/2021/11/22/lancement-de-la-9e-edition-des-trophees-de-lexcellence-bio/" target="_blank" title="">les candidats ont jusqu&rsquo;au 17 f&eacute;vrier 2022 pour adresser leur dossier</a>. La remise des Troph&eacute;es nationaux aura lieu dans le cadre du Printemps bio autour de la fin mai 2022.La d&eacute;marche doit pr&eacute;senter &laquo;&nbsp;un ou plusieurs caract&egrave;res innovants, dans au minimum un des&nbsp;&nbsp; domaines technique, social, &eacute;conomique ou commercial&nbsp;&raquo;. Sont consid&eacute;r&eacute;es comme innovantes les activit&eacute;s comme&nbsp;: des nouvelles m&eacute;thodes de production, de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s, l&rsquo;utilisation de nouveaux produits de base, la mise en place d&rsquo;une nouvelle organisation de travail, la mise en place d&rsquo;une nouvelle gouvernance (&eacute;conomie sociale et solidaire par exemple), ou encore la fabrication d&rsquo;un produit dans le cadre d&rsquo;une d&eacute;marche environnementale (r&eacute;duction du gaspillage, &eacute;conomie circulaire) ou de qualit&eacute; nutritionnelle (moins de sel, de sucre&hellip;).<h2>Prime de 6000 euros</h2>Deux cat&eacute;gories seront r&eacute;compens&eacute;es&nbsp;: d&rsquo;une part les producteurs, d&rsquo;autre part les entreprises et associations. Le laur&eacute;at de chaque cat&eacute;gorie remporte une prime de 6000 euros. Un prix &laquo;&nbsp;coup de c&oelig;ur du jury&nbsp;&raquo; est &eacute;galement remis dans chaque cat&eacute;gorie, avec une prime de 1500 euros.Les innovations techniques, en particulier agronomiques, r&eacute;alis&eacute;es par les producteurs, ne seront pas limit&eacute;es en termes d'ant&eacute;riorit&eacute;, en raison de la n&eacute;cessit&eacute; d'une p&eacute;riode de recul pour &eacute;valuer leur efficience. Pour toute autre innovation pr&eacute;sent&eacute;e, la mise en &oelig;uvre &ndash; r&eacute;alisation ou, pour le moins, premi&egrave;re exp&eacute;rimentation significative &ndash; ne devra pas &ecirc;tre ant&eacute;rieure de plus de deux ans au lancement de l&rsquo;&eacute;dition du concours.En 2021, le concours a distingu&eacute; un &eacute;levage laitier du Gers 100% &agrave; l&rsquo;herbe et 100% autonome et une jeune pousse valorisant la f&eacute;verole en alimentation humaine.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trophees-de-l-excellence-bio-le-gaec-de-loran-et-graine-de-choc-laureats-2021" target="_blank">Troph&eacute;es de l&rsquo;Excellence Bio : le Gaec de Loran et Graine de choc laur&eacute;ats 2021</a>
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Organisées par l’Agence Bio et le Crédit Agricole, les Trophées de l’Excellence Bio ont pour objectif de faire émerger et soutenir des initiatives « exemplaires, innovantes et reproductibles de tous les acteurs de l’agriculture biologique ».

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