<p style="text-align:justify;">Le changement climatique met la viticulture face &agrave; deux d&eacute;fis majeurs : adapter les pratiques tout en att&eacute;nuant les effets sur le changement climatique. La prise en compte de ces deux objectifs, visant &agrave; employer des itin&eacute;raires techniques annuels peu &eacute;metteurs en gaz &agrave; effet de serre (GES) et adapt&eacute;s au nouveau contexte climatique, est donc primordiale. Cette probl&eacute;matique a &eacute;t&eacute; mise en avant dans le projet europ&eacute;en LIFE-ADVICLIM (2014-2020).</p><p style="text-align:justify;">En caract&eacute;risant actuellement et dans le futur la variabilit&eacute; climatique et son impact sur le d&eacute;veloppement de la vigne &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de 5 vignobles europ&eacute;ens, ce projet a d&eacute;fini des strat&eacute;gies d&rsquo;adaptation de la viticulture au changement climatique en fonction de diff&eacute;rents sc&eacute;narios climatiques. Les r&eacute;sultats de ce projet permettent de guider les viticulteurs dans le pilotage de leur vignoble, notamment en termes de choix du mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal (porte-greffe, c&eacute;page), de syst&egrave;mes de conduite et de date de r&eacute;colte.</p><p style="text-align:justify;">Pour compl&eacute;ter ces sc&eacute;narios, une analyse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre par pratique viticole a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e afin de d&eacute;finir des leviers d&rsquo;adaptations adapt&eacute;s sur chacun des vignobles europ&eacute;ens. Les objectifs sont les suivants :</p><ul><li>Identifier les itin&eacute;raires viticoles les plus &eacute;metteurs de GES et les interventions produisant fr&eacute;quemment des &eacute;missions de GES &eacute;lev&eacute;es ;</li><li>Identifier la proportion d&rsquo;&eacute;missions &eacute;mises directement &agrave; la parcelle sur lesquelles le vigneron peut agir par rapport aux &eacute;missions indirectes correspondant &agrave; l&rsquo;extraction de la mati&egrave;re premi&egrave;re ou encore &agrave; la fabrication des outils ;</li><li>Identifier et caract&eacute;riser les facteurs explicatifs des &eacute;missions&nbsp;;</li><li>Comparer les &eacute;missions de GES sur un panel de parcelles diff&eacute;rentes ainsi qu&rsquo;entre diff&eacute;rents mill&eacute;simes.</li></ul><p style="text-align:justify;">Cette &eacute;valuation des &eacute;missions de GES a donc pour objectif d&rsquo;informer les viticulteurs sur l&rsquo;impact environnemental de leurs pratiques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la parcelle et de leur apporter des &eacute;l&eacute;ments pour mettre en place des strat&eacute;gies d&rsquo;att&eacute;nuation.&nbsp;<strong>Ce travail vient compl&eacute;ter les r&eacute;sultats des bilans carbone r&eacute;alis&eacute;s par le CIVB</strong>&nbsp;sur l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s de la fili&egrave;re vigne et vin pour les vignobles Bordelais (Cahier technique CIVB, 2018).</p><p style="text-align:justify;"><strong><a href="https://www.vignevin.com/wp-content/uploads/2021/07/Article_Adviclim_final.pdf" target="_blank">Lire l&rsquo;&eacute;tude</a></strong></p>


Une étude, réalisée dans le cadre du projet européen LIFE-ADVICLIM, a permis d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la parcelle et de définir les pratiques les plus émettrices. Ces résultats vont permettre aux viticulteurs de prendre en compte l’impact de leurs pratiques sur les émissions de GES.

Pourquoi évaluer l’empreinte carbone des itinéraires techniques viticoles ?

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<p>A l&rsquo;occasion de sa conf&eacute;rence sur les derni&egrave;res &eacute;tudes sur la substitution d&rsquo;une part de c&eacute;r&eacute;ales par des pellets de luzerne dans l&rsquo;alimentation des chevaux, Eric Masset, pr&eacute;sident de LCA Luzerne de France, a rappel&eacute; que la luzerne fournit le plus de prot&eacute;ines &agrave; l&rsquo;hectare et repr&eacute;sente donc aujourd&rsquo;hui 7,5% de la production fran&ccedil;aise de plantes riches en prot&eacute;ines.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/luzerne-de-france-lance-sa-strategie-horizon-2026" target="_blank" title="Luzerne de France lance sa strat&eacute;gie &agrave; horizon 2026">Lire aussi : Luzerne de France lance sa strat&eacute;gie &agrave; horizon 2026</a></div>

<h3>Deux &eacute;tudes sur l'int&eacute;r&ecirc;t nutritionnel de la luzerne en aliment Cheval</h3>

<p>Samy Julliand (LabOfield) a conduit deux &eacute;tudes sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t nutritionnel de cette mati&egrave;re premi&egrave;re pour les chevaux. Apr&egrave;s plusieurs pr&eacute;sentations en congr&egrave;s et une publication scientifique, ses r&eacute;sultats sont d&eacute;sormais diffus&eacute;s vers les &eacute;leveurs et les entraineurs: en substitution d&rsquo;une part de c&eacute;r&eacute;ales dans la ration de ces sportifs, la luzerne a notamment permis de r&eacute;duire des probl&egrave;mes de sant&eacute; comme les ulc&egrave;res gastriques provoqu&eacute;s par une baisse trop forte du pH digestif, sans d&eacute;grader les performances sportives.</p>

<p>Par ailleurs, le march&eacute; du cheval de course impose l&rsquo;absence de toute substances naturelles alimentaires prohib&eacute;es (SNAP ), ce qui exige un travail en amont dans les cultures depuis un scandale &agrave; la morphine dans les ann&eacute;es 90: les tourteaux d&rsquo;oeillette &eacute;taient en effet &agrave; l&rsquo;&eacute;poque d&eacute;shydrat&eacute;s dans les m&ecirc;me tambours que la luzerne et des contaminations m&ecirc;me minimes en raison de l&rsquo;am&eacute;lioration des m&eacute;thodes d&rsquo;analyse avaient abouti &agrave; la disqualification d&rsquo;un champion.<br />
Les luzernes &agrave; destination de ces march&eacute;s sont donc SNAP &laquo;negative tested&raquo; principalement pour la morphine (pr&eacute;sente dans les cultures pavot/oeillette) mais aussi l&rsquo;atropine et la scopolamine, pr&eacute;sente dans le datura. Cette adventice remonte en effet vers les zones de luzerne avec le changement climatique.Cette conf&eacute;rence fut aussi la premi&egrave;re pour son nouveau directeur, Yann Martinet. Il prend la suite d&rsquo;Eric Guillemot parti en retraite le 1erjuillet dernier</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="luzerne r&eacute;colte" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="64e1498c-8471-483f-9f10-f319bb4114c1" title="luzerne r&eacute;colte" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/thumbnail_DSC_0695.jpg" alt="luzerne r&eacute;colte" typeof="foaf:Image" /></div>
<div class="encadre"><strong>La luzerne fran&ccedil;aise en chiffres</strong><br />
Avec 68 000 hectares cultiv&eacute;s cette ann&eacute;e par 6500 agriculteurs &agrave; destination de la d&eacute;shydratation, la luzerne continue &agrave; grignoter des surfaces, sans oublier les quelques 230 000 hectares en autoconsommation qui contribuent &agrave; l&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages. En France, 11 entreprises d&eacute;shydratent de la luzerne, dans 24 usines qui produisent au total 785 000 t dont 35% en balles et 65% en granul&eacute;s.</div>
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</div>
</div>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/2021-se-presente-bien-mais-il-faut-refaire-des-stocks-partir-de-la-nouvelle-campagne-en-luzerne" target="_blank" title=" &laquo; 2021 se pr&eacute;sente bien mais il faut refaire des stocks &raquo; ">Lire aussi : &laquo; 2021 se pr&eacute;sente bien mais il faut refaire des stocks &raquo; </a></div>



Dévoilant les résultats d’une grosse étude nutritionnelle sur l’intérêt de la luzerne déshydratée pour les chevaux, la Coopération agricole Luzerne de France (LCA Luzerne de France) est revenu sur les particularités de ce fourrage riche en protéines.

Aliment Cheval : la luzerne réaffirme ses vertus

<p>Le volume de lait de vache collect&eacute; en France depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2021 atteint 10,3 milliards de litres, en retrait de 1,9% par rapport &agrave; 2020, indique dans une note de conjoncture la statistique agricole Agreste au 13 juillet. Pour le mois de mai 2021, la collecte est cependant en hausse par rapport &agrave; mai 2020 (+2,6%) dans la majorit&eacute; des bassins laitiers.</p><p>En mai 2021, le prix du lait standard conventionnel 38/32 g/l (hors bio et AOP/IGP) a progress&eacute; de 3,5% sur un an et s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 331&euro;/1000 litres. Tous types de laits confondus, le prix standard s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 351&euro;/1000 litres, en hausse de 3,8% sur un an, et le prix &agrave; teneurs r&eacute;elles progresse de 4,2%.</p><h2>La part des labels en hausse</h2><p>La part de la collecte de lait de vache bio continue de progresser d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e&nbsp;: elle atteint 5,1% en mai 2021 contre 4,6% en 2020. La part de la collecte de lait AOP/IGP progresse &eacute;galement (17,4% contre 16,5% en 2021).</p><p>Le prix du lait de vache bio &agrave; teneurs r&eacute;elles est stable par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re (430&euro;/1000 l). Entre avril 2020 et avril 2021, l&rsquo;indice de prix &agrave; teneurs r&eacute;elles du lait AOP/IGP a progress&eacute; de 5,7 points.</p><h2>Moins de yaourts</h2><p>En cumul depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, les fabrications de lait conditionn&eacute; et de yaourts reculent nettement par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier. En revanche, la fabrication de cr&egrave;me conditionn&eacute;e progresse. Les fabrications de la plupart des fromages sont orient&eacute;es &agrave; la hausse. Enfin, Les fabrications de beurre sont en l&eacute;g&egrave;re baisse ainsi que le s&eacute;chage de poudre de lait.</p><p>Selon Eurostat, la collecte laiti&egrave;re europ&eacute;enne d&rsquo;avril 2021 (UE27) a progress&eacute; sur un an (+0,9%). Elle recule en Allemagne et aux Pays-Bas et se stabilise en Italie. En revanche, la collecte reste dynamique en Pologne, en Espagne et toujours tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e en Irlande (+7,9%).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-rebours-des-usa-la-production-de-lait-recule-en-france" target="_blank" title="">[Le point des march&eacute;s] A rebours des USA, la production de lait recule en France</a>
</aside>



Malgré un rebond au mois de mai, la collecte laitière française est en recul par rapport à l’an dernier. Tous types de lait confondus, le prix standard est hausse de 3,8% sur un an.

Lait de vache : collecte en baisse mais prix en hausse

<div>
<p>En juin dernier, Lidl France a communiqu&eacute; sur deux relations contractuelles pour du lait conditionn&eacute; UHT qui s'inscrivent dans la dur&eacute;e.</p>

<h3>Avec l'APLBC et la LSDH</h3>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA360_TEND_LIDL_CONTRATS_NIV2_02.png" /><figcaption>&copy; Lidl</figcaption></figure><p>La premi&egrave;re est r&eacute;gi par <strong>un contrat tripartite entre Lidl, l'Organisation de producteurs APLBC (Association des Producteurs de Lait du Bassin Centre) et la LSDH </strong>(Laiterie de Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel). Les trois partenaires ont renouvel&eacute; ce contrat pour la 6&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive. Le <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait" target="_blank">prix du lait</a> de base au producteur reste d&eacute;fini 370 &euro;/1000 l, garanti issu de vaches nourries sans OGM ; soit un prix d'environ 390 &euro;/1000 l toutes qualit&eacute;s et primes confondues. Par contre, cette ann&eacute;e, l'accord pr&eacute;voit un engagement en volume plus important, &agrave; hauteur de 36 millions de litres de lait annuellement, contre 28 M de litres auparavant. Sont concern&eacute;s <strong>4 r&eacute;f&eacute;rences</strong> distribu&eacute;es sous la <strong>marque de distributeur (MDD) Envia</strong> : une brique de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, une brique de lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute;, une brique de lait entier et une bouteille de lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute;. Certains des producteurs APLBC sont aussi &agrave; l&rsquo;origine du camembert en fili&egrave;re non-OGM pr&eacute;sent dans tous les supermarch&eacute;s Lidl de France avec Chavegrand.</p>

<h3>Avec la marque Montlait et l'APLM</h3>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA360_TEND_LIDL_CONTRATS_NIV2_03.jpg" /><figcaption>Yannick Fialip, secr&eacute;taire de l&rsquo;Association des Producteurs de Lait de Montagne, Michel Biero, directeur ex&eacute;cutif Achats et Marketing Lidl France, Dominique Barrau, pr&eacute;sident de l&rsquo;APLM. &copy; Lidl</figcaption></figure><p>Le <strong>second partenariat n'est pas un tripartite</strong>, et ce n'est pas pour une MDD Lidl. L'enseigne reconduit son partenariat sur le lait de montagne, pour la 6e ann&eacute;e cons&eacute;cutive, avec <strong>l'APLM (Association des producteurs de lait de Montagne)</strong> et son lait de montagne &agrave; sa marque Montlait. <em>"Avec cet accord, Lidl s'engage sur 6,2 millions de litres de lait par an"</em>, pr&eacute;cise Yannick Fialip, secr&eacute;taire de l'APLM (406 exploitations adh&eacute;rentes). Le lait Montlait passera par 9 plateformes logistiques r&eacute;gionales pour approvisionner 540 supermarch&eacute;s. <em>"Ce nouveau partenariat nous permet d'achalander davantage de supermarch&eacute;s"</em>, indique Lidl France dans un communiqu&eacute;.</p>

<p><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA360_TEND_LIDL_CONTRATS_NIV2_04.png" /> &copy; Lidl</p>

<p>Dans son communiqu&eacute;, Lidl assure que <em>"&agrave; ce jour (juin 2021), pr&egrave;s de 700 millions de litres de lait (lait de consommation, fromages, yaourts, de marque de distributeur et de marques nationales) sont vendus dans les 1 570 supermarch&eacute;s Lidl en France et sont r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s 370 &euro; pour 1000 litres de lait, prix de base hors primes"</em>.</p>
</div>



En lait conventionnel "non-OGM" et en lait de montagne Montlait, le distributeur Lidl France assoit des relations historiques avec des éleveurs laitiers.

Lait : Lidl reconduit des partenariats

<p>En ao&ucirc;t 2018, une d&eacute;l&eacute;gation du CTIFL a rencontr&eacute; au Canada les responsables du programme Oksir, qui travaillent depuis les ann&eacute;es 1990 &agrave; la mise en place de la technique de l'insecte st&eacute;rile (Tis) dans la r&eacute;gion de Okanagan-Kootenay (Colombie-Britannique), afin de diminuer les populations de carpocapse. Ce programme a &eacute;t&eacute; une grande r&eacute;ussite, les d&eacute;g&acirc;ts de carpocapse sur pommier dans cette r&eacute;gion ayant &eacute;t&eacute; grandement r&eacute;duit. <strong><em>&laquo; Les populations de carpocapse ont diminu&eacute; de 94 % dans la r&eacute;gion et l'utilisation de produits phytosanitaires contre ce ravageur a chut&eacute; de 96 % &raquo;</em></strong>, indique Cara Nelson, ancienne directrice du programme Oksir.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-envol-des-insectes-steriles">Biocontr&ocirc;le : la technique de l'insecte st&eacute;rile en test</a></p>

<p>Fort de l'exemple canadien, le CTIFL souhaite devenir le leader europ&eacute;en de la Tis, technique qui vise &agrave; r&eacute;duire la population d'insectes ravageurs&nbsp; par des <strong>l&acirc;chers massifs et r&eacute;p&eacute;t&eacute;s d'individus d'&eacute;levage st&eacute;rilis&eacute;s.</strong> Plusieurs projets d'exp&eacute;rimentation sur cette technique sont en cours : contre le carpocapse de la noix en Is&egrave;re, la mouche m&eacute;diterran&eacute;enne des fruits en Corse, <em>Drosophila suzukii</em> sur cerisier et fruits rouges...</p>

<h3>Une production d'insectes pour les essais</h3>

<p>La structure PiloTis vise dans un premier temps la production d'insectes pour les essais du CTIFL. <em>&laquo; A la base, elle ne devait servir qu'&agrave; la production de Drosophila suzukii</em>, souligne Sarah Moyse, directrice du centre op&eacute;rationnel de Balandran. <em>Mais la crise du Covid a rendu impossible l'importation de carpocapses st&eacute;riles du Canada pour le projet CarpoTis en Is&egrave;re. On a donc ajout&eacute; la production de carpocapses aux objectifs de la structure &raquo;</em>.</p>

<p><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/ctifl-0">Exp&eacute;rimentation : le CTIFL de Balandran fait visiter ses essais l&eacute;gumes</a></p>

<p>A terme, PiloTis pourrait &eacute;voluer vers une solution de Tis commercialisable. Mais avant d'en arriver l&agrave;, une &eacute;volution r&eacute;glementaire est n&eacute;cessaire, ainsi que des &eacute;tudes d'acceptabilit&eacute; et de viabilit&eacute; &eacute;conomique de la m&eacute;thode. Car la Tis n&eacute;cessite un d&eacute;ploiement &agrave; plus ou moins grande &eacute;chelle pour &ecirc;tre efficace.&nbsp;<em>&laquo; Il faut r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; l'&eacute;chelle d'un territoire car les parcelles, les villages, les for&ecirc;ts peuvent &ecirc;tre des r&eacute;servoirs d'insectes&nbsp;&raquo;</em>, explique Clelia Oliva, responsable des programmes Tis au CTIFL et coordinatrice du <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/linsecte-sterile-a-son-collectif">Collectif Tis</a>. La m&eacute;thode implique donc la participation d'une grande diversit&eacute; d'acteurs. Ainsi, au Canada, le programme Oksir est mandat&eacute; par la r&eacute;gion et est <strong>financ&eacute; &agrave; 40 % par les producteurs et 60 % par les habitants</strong>. Une approche de d&eacute;ploiement sous abri, moins complexe, est &eacute;galement envisag&eacute;e.</p>



La structure PiloTis, destinée à l'élevage d'insectes pour les essais de la Technique de l'insecte stérile (Tis), a été inaugurée le 8 juillet 2021 au centre CTIFL de Balandran (Gard). Elle constitue une étape importante dans le déploiement de la technique en France.

Technique de l'insecte stérile : inauguration de la structure de production d'insectes PiloTis au centre CTIFL de Balandran

<p>Mieux conna&icirc;tre la situation &eacute;conomique des &eacute;leveurs : les organisations professionnelles agricoles (OPA) en ont besoin pour r&eacute;pondre au plus pr&egrave;s aux besoins et attentes de leurs adh&eacute;rents. Lundi 5 juillet, lors d&rsquo;un webinaire (r&eacute;union en visio-conf&eacute;rence), le service r&eacute;f&eacute;rences de la chambre d&rsquo;agriculture du Cantal a r&eacute;pondu &agrave; cette demande. Apr&egrave;s une &eacute;claircie, le revenu des &eacute;leveurs bovins, en viande comme en lait, s&rsquo;est assez nettement d&eacute;grad&eacute; entre 2018 et 2019(1). Des observations fiables, rendues possibles gr&acirc;ce au r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;levage Inosys, un collectif qui r&eacute;unit l&rsquo;Institut de<br>l&rsquo;&eacute;levage, des conseillers et des &eacute;leveurs volontaires.&nbsp; &nbsp;<br><strong>Le grand &eacute;cart en bovins viande</strong><br>Pour cet exercice, il est retenu le &ldquo;revenu disponible moyen&rdquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire les recettes d&rsquo;exploitations, compos&eacute;es de la vente des produits et des aides, auxquelles sont retranch&eacute;es les charges et les annuit&eacute;s. En &eacute;levage allaitant (toutes races), Mathilde Bonestebe prend pour point de d&eacute;part ce revenu moyen entre 2014 et 2019 : 21 500 &euro; par an et par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre. Mais dans le d&eacute;tail, c&rsquo;est le grand &eacute;cart avec un pic &agrave; 25 200 &euro; en 2015 et un revenu jamais aussi bas qu&rsquo;en 2019 : 17 900 &euro;.<br>Et m&ecirc;me sur cette derni&egrave;re donn&eacute;e,<br>il faut voir dans cette moyenne des disparit&eacute;s colossales entre des &eacute;leveurs qui ont perdu de l&rsquo;argent (- 2 000 &euro;) et ceux qui s&rsquo;en sont plut&ocirc;t bien tir&eacute;s (+ 38 000 &euro;). Quoi qu&rsquo;il en soit, dans tous les cas et quelle que soit sa production allaitante (maigre, engraissement...), tous voient leur r&eacute;mun&eacute;ration nettement chuter ; seul le syst&egrave;me salers &agrave; l&rsquo;herbe progresse l&eacute;g&egrave;rement, mais ne fait toujours pas partie des plus r&eacute;mun&eacute;rateurs. &ldquo;Pourtant, la somme des produits viande et des aides progresse, mais pas de mani&egrave;re suffisante pour combler l&rsquo;&eacute;volution du co&ucirc;t de production&rdquo;, rel&egrave;ve&nbsp; Mathilde Bonestebe, en pointant des s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition qui n&eacute;cessitent de repenser l&rsquo;am&eacute;nagement des surfaces et d&rsquo;acheter de l&rsquo;aliment. Les premi&egrave;res projections du revenu 2020 ne sont pas optimistes. Une nouvelle baisse moyenne de 20 % est probable (sans les aides conjoncturelles), cette fois-ci en raison de l&rsquo;effondrement des cours des produits viande.&nbsp; &nbsp;<br><strong>Revenu moyen plus &eacute;lev&eacute; en lait</strong><br>Yann Bouchard a appliqu&eacute; le m&ecirc;me principe de calcul et de pr&eacute;sentation des revenus, mais pour les &eacute;leveurs laitiers, sachant que certains sont sur des zones favorables &agrave; la culture de ma&iuml;s, d&rsquo;autres non. Le revenu moyen disponible est globalement plus &eacute;lev&eacute; qu&rsquo;en production viande : 28 500 &euro; par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre. Si la tendance de la derni&egrave;re ann&eacute;e s&rsquo;av&egrave;re identique, accusant l&agrave; aussi une baisse, ce n&rsquo;est pas la plus s&eacute;v&egrave;re de la p&eacute;riode. &ldquo;On part de 2014, sur une belle ann&eacute;e (33 074 &euro;) avant une zone de turbulence, jusqu&rsquo;au plus faible revenu enregistr&eacute; en 2016 (21 924 &euro;)&rdquo;, d&eacute;taille Yann Bouchard, avant de signaler une remont&eacute;e r&eacute;guli&egrave;re (31 100 &euro;), jusqu&rsquo;au nouvel effondrement de 2019 (25 567 &euro;), l&agrave; aussi d&ucirc; &agrave; un co&ucirc;t de production qui limite les revenus.<br>Le technicien r&eacute;v&egrave;le &agrave; son tour un co&ucirc;t de production qui n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi &eacute;lev&eacute; et, &agrave; 623 &euro; pour 1 000 litres produits, tr&egrave;s au-dessus du prix du lait vendu :&nbsp; 397 &euro;... Or, les compensations ne prennent pas en compte la flamb&eacute;e des&nbsp; charges, notamment du co&ucirc;t de l&rsquo;alimentation achet&eacute;e (+16 % en fin de p&eacute;riode). Ce qui laisse augurer une baisse encore sensible pour 2020. La r&eacute;mun&eacute;ration de l&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;pend aussi de la productivit&eacute;. Celle-ci est directement impact&eacute;e par le prix du lait. Favorable en 2019, elle remonte pour atteindre en moyenne 255 355 litres par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre, tandis qu&rsquo;il faut compter pour les annuit&eacute;s autour de 84 &euro; tous les 1 000 l. &ldquo;Au-dessus de 100 &euro;/ 1 000 l, on ne pr&eacute;serve plus le minimum de 1,5 Smic&rdquo;, alerte le sp&eacute;cialiste.<br>&Agrave; noter que sur le r&eacute;seau bio, la baisse de r&eacute;mun&eacute;ration est plus marqu&eacute;e en raison d&rsquo;un co&ucirc;t engendr&eacute; par les al&eacute;as climatiques encore plus &eacute;lev&eacute;. Enfin, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage &eacute;dite &agrave; l&rsquo;attention des OPA des publications avec des<br>donn&eacute;es plus fines : par exemple selon qu&rsquo;on est en AOP ou non, en fonction du syst&egrave;me fourrager ou encore du type de sol.<br><br>(1) De nombreuses fermes n&rsquo;ont cl&ocirc;tur&eacute; leur exercice qu&rsquo;au premier semestre 2020 et les donn&eacute;es n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; trait&eacute;es.</p>


Malgré des aides qui pèsent jusqu’à 40 %, les agriculteurs connaissent depuis 2019 
une baisse de leur revenu. La nouvelle Pac ne devrait pas inverser la tendance...

Les revenus agricoles moyens en baisse

<p><strong>&nbsp;</strong><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/21_06_11_note_ifip_conjoncture83807.pdf"><em>(cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger le pdf)</em></a><br><em>March&eacute;s du porc et des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe :&nbsp;remont&eacute;e des cours dans&nbsp;un contexte o&ugrave; le retour progressif &agrave; la vie 'normale' donnera lieu &agrave; beaucoup d&rsquo;instabilit&eacute; sur&nbsp;l&rsquo;ensemble des march&eacute;s.</em></p><p><strong>Pi&egrave;ces de d&eacute;coupe : des prix en hausse, se rapprochant de 2020</strong></p><p>Sur le march&eacute; du porc, la remont&eacute;e des prix&nbsp;s&rsquo;installe, impuls&eacute;e par l&rsquo;arriv&eacute;e dans le creux&nbsp;saisonnier de l&rsquo;offre et la reprise progressive de la&nbsp;demande.&nbsp;Entre les mois de Mars et d&rsquo;Avril, les indices de&nbsp;prix FranceAgrimer ont affich&eacute; de fortes hausses<br>mensuelles, en particulier pour les gras (+ 6,7%&nbsp;en moyenne), les longes (+ 7,1%), les jambons&nbsp;(+ 6,1%), les maigres (+ 6,4%) et les poitrines&nbsp;(+ 4,8%). Les indices de prix d&rsquo;achat &eacute;taient&nbsp;n&eacute;anmoins inf&eacute;rieurs &agrave; l&rsquo;an dernier pour la quasi totalit&eacute; des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe suivies. Cette revalorisation des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe&nbsp;devrait se poursuivre en Mai. L&rsquo;indice du march&eacute;&nbsp;de Rungis a continu&eacute; de progresser. L&rsquo;IMR affiche&nbsp;une hausse de 4,1 % en un mois et passe au dessus&nbsp;de son niveau atteint en mai 2020 (+2%)&nbsp;et en 2019. L&rsquo;&eacute;paule conna&icirc;t le plus fort regain de&nbsp;prix (+10,3% entre avril et mai), suivie du jambon&nbsp;sans mouille (+5,6%). Pour le moment, seul le&nbsp;cours du jambon est sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;an dernier&nbsp;(+7,5% en Mai 21/20).&nbsp;Les march&eacute;s &eacute;voluent diff&eacute;remment sur les&nbsp;autres places europ&eacute;ennes. Elles connaissent&nbsp;plut&ocirc;t un recul des prix au mois de Mai. Sur le&nbsp;march&eacute; de Barcelone, les niveaux de prix sont&nbsp;nettement plus &eacute;lev&eacute;s que l&rsquo;an dernier mais la&nbsp;forte remont&eacute;e amorc&eacute;e ces derniers mois a subi&nbsp;un coup de frein en Mai et les cours des 4&nbsp;pi&egrave;ces de r&eacute;f&eacute;rence reculent de 1,3 &agrave; 5,6% en 1&nbsp;mois. A l&rsquo;exception du jambon qui continue d&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;revaloris&eacute;, le constat est identique en Italie. En&nbsp;Allemagne, les prix des pi&egrave;ces sont aussi en repli,&nbsp;et restent bien en-de&ccedil;&agrave; des niveaux atteints en&nbsp;2020.</p><p><strong>March&eacute; du porc : reprise des hausses en Europe</strong></p><p>En Mai,&nbsp;<strong>la cotation espagnole</strong>&nbsp;reprend son&nbsp;envol&eacute;e &agrave; la t&ecirc;te des r&eacute;f&eacute;rences europ&eacute;ennes. La&nbsp;hausse des cours reste plus progressive sur les&nbsp;autres march&eacute;s de l&rsquo;UE.&nbsp;En Espagne, la r&eacute;f&eacute;rence de prix &agrave; la production&nbsp;atteint des sommets, avec 1,87 &euro;/kg en moyenne&nbsp;mensuelle, en hausse de 16,6% par rapport &agrave; l&rsquo;an&nbsp;dernier. La r&eacute;f&eacute;rence du sud de l&rsquo;UE fait le grand&nbsp;&eacute;cart avec le prix&nbsp;<strong>en Allemagne</strong>&nbsp;: pr&egrave;s de 37 cts &euro;&nbsp;s&eacute;parent les deux march&eacute;s. Les prix en Allemagne&nbsp;sont quant &agrave; eux rest&eacute;s stables entre Avril et Mai,&nbsp;malgr&eacute; une offre faible.&nbsp;<strong>En France,</strong>&nbsp;la cotation s&rsquo;est stabilis&eacute;e au fil des&nbsp;semaines. Le prix des porcs classes S-E observ&eacute; en&nbsp;France au cours du mois s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve alors &agrave; 1,71 &euro;/kg&nbsp;en moyenne, une r&eacute;f&eacute;rence nettement&nbsp;sup&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;an dernier (+9% en Mai 21/20)&nbsp;mais aussi &agrave; 2019. Avec moins de jours f&eacute;ri&eacute;s que&nbsp;le mois dernier, le march&eacute; est fluide et la&nbsp;demande des abatteurs reste pr&eacute;sente.&nbsp;Sur le march&eacute; europ&eacute;en, la lev&eacute;e des restrictions&nbsp;sanitaires et l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions m&eacute;t&eacute;o&nbsp;devraient soutenir la consommation&nbsp;prochainement, et les cours. Outre Atlantique, les prix&nbsp;<strong>aux Etats-Unis&nbsp;</strong>battent des records avec une moyenne &agrave; 1,92 &euro;/kg en mai (+5% en 1 mois). La r&eacute;f&eacute;rence d&eacute;passe les niveaux atteints en 2014, en pleine crise de la diarrh&eacute;e &eacute;pid&eacute;mique porcine. La consommation int&eacute;rieure stimule les prix. A l&rsquo;inverse, la cotation chinoise poursuit sa baisse (- 17,5 % en un mois) pour afficher un prix moyen de 3,41 &euro;/kg. Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, le prix en Chine a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par deux. Les abattages nationaux se sont acc&eacute;l&eacute;r&eacute;s (+40% en 4 mois 21/20). Selon les autorit&eacute;s<strong>&nbsp;chinoises</strong>, la hausse de l&rsquo;offre est li&eacute;e &agrave; une reprise r&eacute;elle de la production, mais des informateurs t&eacute;moignent plut&ocirc;t d&rsquo;une forte d&eacute;capitalisation dans les &eacute;levages touch&eacute;s par la recrudescence de FPA et par une mauvaise rentabilit&eacute;, ce qui semble plus probable. Les prix en Chine approchent dangereusement des co&ucirc;ts de production moyens, fragilisant encore plus les petites structures. Enfin&nbsp;<strong>au Br&eacute;sil</strong>, le march&eacute; s&rsquo;est stabilis&eacute; mais il reste p&eacute;nalis&eacute; par la crise Covid-19 et les difficult&eacute;s &eacute;conomiques du pays.</p><p><strong>Sortie usine : poursuite de la baisse des prix des charcuteries</strong></p><p>Les prix sortie usine des produits de charcuterie&nbsp;en France poursuivent leur recul en Avril par&nbsp;rapport au mois de Mars (-2,4%). Les prix sont&nbsp;toujours nettement inf&eacute;rieurs aux niveaux de l&rsquo;an&nbsp;dernier (- 8,2%). Pour rappel, le mois d&rsquo;Avril 2020&nbsp;avait connu une baisse massive de la promotion&nbsp;compte tenu de l&rsquo;interruption de l&rsquo;activation par&nbsp;les prospectus en grandes surfaces. Les prix des&nbsp;jambons cuits se replient de -8,2% par rapport &agrave; Avril 2020, les produits emboss&eacute;s et p&acirc;t&eacute;s rillettes&nbsp;respectivement &agrave; 3,5 % et 3,7%. En revanche, les prix sortie usine des c&ocirc;tes et des&nbsp;r&ocirc;tis suivent une tendance haussi&egrave;re avec (resp. +3,7% et + 4,5% en 1&nbsp;mois).</p><p><strong>Export : des r&eacute;sultats tr&egrave;s bons au 1er trimestre mais un ralentissement &agrave; venir</strong></p><p>Le mois de Mars a connu une reprise forte de la&nbsp;<strong>demande asiatique.</strong>&nbsp;L&rsquo;export est un d&eacute;terminant&nbsp;du prix du porc et des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe. Alors&nbsp;que le march&eacute; europ&eacute;en entre dans le creux&nbsp;saisonnier de son offre, la reprise de l&rsquo;export vers&nbsp;les march&eacute;s asiatiques stimule la hausse des&nbsp;cours sur les march&eacute;s europ&eacute;ens. Les&nbsp;importations de la Chine ont en effet rebondi au&nbsp;mois de mars (+12 % entre F&eacute;vrier et Mars), tout&nbsp;comme celles de Hong-Kong (35 %), du Japon (+ 3%), des Philippines (34 %), de la Cor&eacute;e du Sud (+15,2 %) et du Vietnam (+ 16 %). Les Europ&eacute;ens&nbsp;r&eacute;pondent &agrave; cette demande asiatique avec un&nbsp;fort dynamisme. Les envois de l&rsquo;UE ont progress&eacute;&nbsp;de 22%, et ceux du Br&eacute;sil de +40 % par rapport &agrave;&nbsp;2020.&nbsp;<strong>Aux USA et au Canada</strong>, les ventes &agrave; l&rsquo;export se stabilisent tout en restant soutenues.&nbsp;En Europe,&nbsp;<strong>seule l&rsquo;Allemagne&nbsp;</strong>pr&eacute;sente un recul&nbsp;de ses exportations sur les march&eacute;s tiers (- 48%&nbsp;au 1er trim. 21/20), p&eacute;nalis&eacute;e par la FPA.&nbsp;<strong>En&nbsp;Espagne</strong>, le d&eacute;bouch&eacute; des march&eacute;s tiers prend de&nbsp;plus en plus d&rsquo;importance. Avec plus de 590 000&nbsp;tonnes exp&eacute;di&eacute;es &agrave; travers le monde au 1er trim.&nbsp;2021 (+ 70% en 1&nbsp;an), l&rsquo;Espagne s&rsquo;est hiss&eacute;e &agrave; la&nbsp;premi&egrave;re place, devant les autres exportateurs&nbsp;europ&eacute;ens.&nbsp;<strong>La France</strong>&nbsp;se maintient &agrave; la 5e place,&nbsp;avec 104 000 t. vendues sur les march&eacute;s tiers au&nbsp;cours des 3 premiers mois, en hausse de 55 % par&nbsp;rapport au 1er trim. 2020.&nbsp;En revanche depuis quelques semaines d&eacute;j&agrave;, les&nbsp;op&eacute;rateurs t&eacute;moignent d&rsquo;un net ralentissement&nbsp;de la demande asiatique. Mais la p&eacute;riode n&rsquo;est en&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral pas propice &agrave; de fortes importations de&nbsp;ces pays.</p><p><em>Contact :&nbsp;<a href="mailto:elisa.husson@ifip.asso.fr">elisa.husson@ifip.asso.fr</a></em></p><p><a href="https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/21_06_11_note_ifip_conjoncture83807.pdf">t&eacute;l&eacute;chargez le pdf en cliquant</a></p>


La hausse des prix se poursuit en Mai...

Note de conjoncture du Pôle Economie de l'IFIP (juin 2021)

<p>&laquo; Globalis&eacute; &raquo; (un ou deux lots pour l&rsquo;ensemble),<strong> </strong>l&rsquo;allotissement permet une optimisation logistique mais pas le choix d&rsquo;un fournisseur sp&eacute;cialis&eacute; pour certains produits. Au contraire, un allotissement fin (un lot carotte, un lot pomme, etc.) offre une meilleure s&eacute;lection mais entra&icirc;ne des co&ucirc;ts logistiques lourds et complique la gestion administrative. Pour Fabien Giovannini, directeur commercial de Pomona TerreAzur Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es, c&rsquo;est clair&thinsp;: &laquo; <em>L&rsquo;allotissement peut &ecirc;tre affin&eacute; pour s&rsquo;adapter &agrave; la demande, mais <strong>il faut &eacute;viter le surallotissement</strong> qui entra&icirc;ne des difficult&eacute;s d&rsquo;ex&eacute;cution des march&eacute;s, surtout en termes logistiques </em>&raquo;.</p>

<h3>Mulptiplier les lots ou pas ?</h3>

<p>Les acheteurs ne semblent pas privil&eacute;gier la multiplication des lots. Dominique Maupin, directeur de la cuisine centrale des villes de Rouen et Bois-Guillaume, a expliqu&eacute;&thinsp;: &laquo; <em>Nous avons <strong>trois lots en fruits et l&eacute;gumes&thinsp;</strong>: &ldquo;bio et circuit court&rdquo;, &ldquo;agriculture raisonn&eacute;e&rdquo; et &ldquo;grossistes&rdquo; pour certains produits et la IV<sup>e</sup> gamme. Les deux premiers expriment une volont&eacute; de la collectivit&eacute;</em> &raquo;. Le choix peut &ecirc;tre dict&eacute; par des consid&eacute;rations locales comme l&rsquo;a soulign&eacute; Isabelle Lagoutte, responsable Restauration au centre hospitalier du Pays Charolais-Brionnais&thinsp;: &laquo; <em>Nous avons un seul lot pour l&rsquo;ensemble des fruits et l&eacute;gumes car le centre hospitalier appartient &agrave; un groupement regroupant six autres plus petites structures et notre r&eacute;gion n&rsquo;a pas de grande vocation mara&icirc;ch&egrave;re</em> &raquo;.</p>

<figure role="group"><div alt="Dominique Maupin " data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="medium" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c013fb55-6484-4637-b103-0ed4c3374bc7" title="Dominique Maupin " data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/medium/public/maupin.JPG.webp?itok=yIY37BVI" width="738" height="507" alt="Dominique Maupin " typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Dominique Maupin, directeur de la cuisine centrale des villes de Rouen et Bois-Guillaume : &laquo; Nous ne sommes pas &agrave; la recherche d&rsquo;un prix, &agrave; tous crins &raquo; &copy; Capture d&rsquo;&eacute;cran du webinaire Interfel</figcaption></figure><p>L&rsquo;introduction de produits bio (&agrave; hauteur de 20 % minimum du total des achats HT), voulue par la loi Egalim, peut-elle changer la donne&thinsp;? &laquo; <em>Le sujet a fait l&rsquo;objet de discussions et <strong>la recommandation est de grouper bio et conventionnel en un seul lot pour des raisons de contraintes budg&eacute;taires et pour donner de la souplesse dans l&rsquo;approvisionnement</strong></em><strong> </strong>&raquo;, pr&eacute;cise Guy-Bernard Cordier, corapporteur du comit&eacute; RHD d&rsquo;Interfel.</p>

<h3>Calibre et grammage</h3>

<p>La passation de march&eacute;s publics rec&egrave;le d&rsquo;autres &eacute;cueils. En particulier, le fruit ou le l&eacute;gume doit autant que possible &ecirc;tre consommable par le public vis&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous servons 7400 repas par jour et nos achats en fruits et l&eacute;gumes peuvent atteindre 8,2 tonnes</em>, rappelle Dominique Maupin, <em>le calibre d&rsquo;un fruit est tr&egrave;s important pour nous, puisque nous servons les &eacute;coles. Du coup, cela g&eacute;n&egrave;re des tonnages moindres mais mieux valoris&eacute;s. <strong>Nous ne sommes pas &agrave; la recherche d&rsquo;un prix, &agrave; tous crins</strong></em><strong>&nbsp;</strong>&raquo;</p>

<p>Le calibre est important mais aussi le grammage comme l&rsquo;a soulign&eacute; Isabelle Lagoutte&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Notre activit&eacute; concerne les &eacute;coles pour 20%. Nous devons donc adapter le grammage d&rsquo;un fruit &agrave; la population. <strong>Nous nous sommes aper&ccedil;us que le co&ucirc;t portion du produit fran&ccedil;ais n&rsquo;est pas sup&eacute;rieur &agrave; celui d&rsquo;un fruit &eacute;tranger</strong>.&nbsp;</em>&raquo; En revanche, il semble que <strong>l&rsquo;approvisionnement soit plus d&eacute;licat avec les produits sous SIQO</strong>, dont le poids est en moyenne autour de 230g, peu adapt&eacute; aux estomacs des plus jeunes.</p>

<figure role="group"><div alt="Isabelle Lagoutte" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="medium" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cfcde8e0-c911-42f7-be7e-bb2edecf10b9" title="Isabelle Lagoutte" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/medium/public/lagoutte.JPG.webp?itok=BS79e5du" width="738" height="507" alt="Isabelle Lagoutte" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Isabelle Lagoutte, responsable Restauration au centre hospitalier du Pays Charolais-Brionnais : &laquo; Nous nous sommes aper&ccedil;us que le co&ucirc;t portion du produit fran&ccedil;ais n&rsquo;est pas sup&eacute;rieur &agrave; celui d&rsquo;un fruit &eacute;tranger &raquo; &copy; (Capture d&rsquo;&eacute;cran du webinaire Interfel)</figcaption></figure><h3>Une relation de confiance</h3>

<p>En tout &eacute;tat de cause, une relation de confiance avec le fournisseur est indispensable&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous cherchons aupr&egrave;s de lui un <strong>produit qualitatif</strong>, <strong>adapt&eacute;</strong>, <strong>tout en &eacute;tant de saison et de proximit&eacute;</strong>. Et la <strong>maturit&eacute;</strong> est un crit&egrave;re essentiel. En hiver, avec des fruits comme la banane ou l&rsquo;orange, cela n&rsquo;est pas compliqu&eacute;. Mais, en &eacute;t&eacute;, c&rsquo;est plus compliqu&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, note Dominique Maupin.</p>

<p>Pour sa part, Fabien Giovannini reconnait qu&rsquo;en ce qui concerne les fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute;, &laquo;<em>&nbsp;la visibilit&eacute; &eacute;conomique d&rsquo;un prix d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre est de plus en plus difficile. C&rsquo;est pour quoi la r&eacute;vision du prix est importante mais cela doit se faire dans le cadre d&rsquo;<strong>un travail tout au long du contrat, en transparence et avec une communication &eacute;troite</strong> avec le client&nbsp;: <strong>conna&icirc;tre le jour de consommation d&rsquo;un fruit nous permet, en amont, de mieux le s&eacute;lectionner </strong></em>&raquo;.</p>



Interfel a organisé un webinaire sur ses recommandations en matière d’achat de fruits et légumes en restauration collective, le 8 juillet. L’allotissement, au cœur de la relation entre acheteurs et fournisseurs, a été au cœur du débat. 

Restauration collective : les professionnels des fruits et légumes veulent éviter la multiplication des lots

<p>Le projet RecyOuest, d&eacute;di&eacute; au recyclage des ficelles et filets agricoles, s&rsquo;est concr&eacute;tis&eacute; par la pose de la premi&egrave;re pierre de son usine, vendredi 9 juillet 2021, &agrave; Argentan en Normandie. Le choix du site est strat&eacute;gique, <strong>&laquo; 60% du gisement de filets et ficelles sont dans un rayon de 200&nbsp;km&nbsp;&raquo;, </strong>indique Marcella Moisson, la fondatrice. Le d&eacute;marrage de la production de mati&egrave;res plastiques recycl&eacute;es est pr&eacute;vu d&eacute;but 2022, gr&acirc;ce &agrave; un proc&eacute;d&eacute; labellis&eacute; Solar Impulse. Toutefois, A.D.I.VALOR* pr&eacute;voit de l&rsquo;approvisionner en balles de filets &agrave; recycler d&egrave;s le mois de juillet 2021. L&rsquo;unit&eacute; d&rsquo;Argentan pourra produire en 2023 plus de 6 000 tonnes de plastique recycl&eacute;.</p>

<h3>Proc&eacute;d&eacute; innovant</h3>

<p>Gr&acirc;ce &agrave; son proc&eacute;d&eacute; de nettoyage &agrave; sec sans utilisation d&rsquo;eau ni de substances chimiques, RecyOuest peut r&eacute;g&eacute;n&eacute;rer ces d&eacute;chets plastiques et cr&eacute;er une mati&egrave;re plastique recycl&eacute;e de tr&egrave;s haute qualit&eacute; (MPR), comparable &agrave; la qualit&eacute; de la mati&egrave;re vierge de d&eacute;part. Marcela Moisson rappelle que <strong>&laquo; sept ans de travaux de recherche et d&rsquo;exp&eacute;rimentation ont &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaires pour mettre au point, pour la premi&egrave;re fois au monde, un proc&eacute;d&eacute; de recyclage des filets plastiques.&nbsp; &raquo;</strong></p>

<h3>Financements</h3>

<p>L&rsquo;entreprise RecyOuest a lev&eacute; 1,950 millions d&rsquo;euros en capital aupr&egrave;s d&rsquo;investisseurs priv&eacute;s et publics pour donner vie au projet. Elle a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien financier de France Relance (1,727 M&euro;), du programme Territoires d&rsquo;Industrie, de la R&eacute;gion Normandie, d&rsquo;Argentan Intercom et de l&rsquo;Ademe Normandie. Christine Royer, sous-pr&eacute;f&egrave;te &agrave; la relance, se f&eacute;licite&nbsp;:&nbsp;<strong>&laquo; c&rsquo;est une opportunit&eacute; pour les entreprises du d&eacute;partement qui peuvent ainsi maintenir ou cr&eacute;er des emplois et gagner en comp&eacute;titivit&eacute; de surcro&icirc;t dans ce cas par r&eacute;sorption d&rsquo;une friche industrielle. &raquo;</strong></p>

<h3>Plastiques agricoles</h3>

<p>Pierre de L&eacute;pinau, directeur d&rsquo;A.D.I.VALOR, se r&eacute;jouit avec eux <strong>&laquo;&nbsp;de voir aboutir ce projet, qui va permettre de recycler, en France, 100 % des filets de balle ronde agricoles. Notre organisation nationale de collecte assurera plus de 80 % de l&rsquo;approvisionnement de l&rsquo;unit&eacute;. &raquo; </strong>A terme, RecyOuest a l&rsquo;ambition de recycler l&rsquo;ensemble des filets agricoles collect&eacute;s en Europe. La consommation europ&eacute;enne repr&eacute;sente en effet plus de 120 000 tonnes de plastiques mis sur le march&eacute; en 2020.</p>

<h3 class="encadre">*A.D.I.VALOR</h3>

<div class="encadre">A.D.I.VALOR (Agriculteurs, Distributeurs, Industriels pour la VALORisation des d&eacute;chets agricoles) est une initiative volontaire et collective de l&rsquo;ensemble de la profession agricole. Organisme collectif sans but lucratif, A.D.I.VALOR organise la collecte et le recyclage des d&eacute;chets de l&rsquo;agrofourniture sur l&rsquo;ensemble du territoire fran&ccedil;ais&nbsp;: emballages vides, plastiques usag&eacute;s et d&eacute;chets dangereux.<br />
Plus d&rsquo;infos : www.adivalor.fr</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

<div class="encadre">Lire et voir aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/loperation-recyclage-de-pneus-est-sur-les-rails" target="_blank">L'op&eacute;ration recyclage de pneus est sur les rails</a></div>



Après sept ans d’existence, la startup normande a pu poser la première pierre de son usine de recyclage de ficelles et de filets agricoles, à Argentan (61), vendredi 9 juillet 2021. La livraison de balles de filets à recycler est prévue dès maintenant.

RecyOuest monte son usine à Argentan

<p>Nous sommes en Mayenne, dans le village de Le Ham. Sylvain Renaud g&egrave;re une exploitation de 140&nbsp;ha, en polyculture-&eacute;levage, assurant la production de lait et de c&eacute;r&eacute;ales. Depuis 25&nbsp;ans, les parcelles sont en non-labour, un choix important pour l&rsquo;agriculteur. La suppression du travail profond du sol permet de gagner de la main d&rsquo;&oelig;uvre et de r&eacute;duire l&rsquo;usure m&eacute;canique des outils mais aussi de pr&eacute;server la structure de ses sols limoneux, sensibles &agrave; la reprise en masse.<br><br>Depuis quelques ann&eacute;es, plusieurs parcelles sont infest&eacute;es par du ray-grass, devenu r&eacute;sistant &agrave; certains herbicides foliaires. L&rsquo;absence de labour, technique efficace sur la majorit&eacute; des gramin&eacute;es, ne permet pas de limiter les lev&eacute;es par enfouissement des graines. Mais d&rsquo;autres causes du salissement sont en jeu. La rotation est domin&eacute;e par les cultures d&rsquo;automne : deux ann&eacute;es en bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver sont suivies d&rsquo;une ann&eacute;e avec une d&eacute;rob&eacute;e de ray-grass d&rsquo;Italie et un ma&iuml;s ensilage. En outre, le d&eacute;sherbage n&rsquo;est pas totalement efficace et les herbicides utilis&eacute;s poss&egrave;dent un mode d&rsquo;action commun, favorisant l&rsquo;apparition de r&eacute;sistance.</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/bZyaSvjpGQk?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>ARVALIS</figcaption>
</figure>
<p>Un cocktail de leviers explor&eacute;</p><p>Sylvain Renaud et son conseiller ont s&eacute;lectionn&eacute; plusieurs leviers pour ma&icirc;triser les ray-grass. Ces changements de pratiques respectent les contraintes techniques et organisationnelles (1&nbsp;UTH disponible pour les productions v&eacute;g&eacute;tales) et la volont&eacute; de l&rsquo;exploitant d&rsquo;&eacute;viter, si possible, le labour.<br><br>Tout d&rsquo;abord, la rotation a &eacute;t&eacute; revue afin d&rsquo;augmenter la fr&eacute;quence de retour de la culture de printemps sur les parcelles les plus infest&eacute;es&nbsp;: il n&rsquo;y a plus qu&rsquo;une ann&eacute;e de culture de bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver, suivie du ma&iuml;s ensilage.<br><br>Par la m&ecirc;me occasion, la d&eacute;rob&eacute;e, r&eacute;alis&eacute;e avant la culture de ma&iuml;s, est d&eacute;sormais reconduite tous les deux ans. Les ray-grass sauvages, qui germent en m&ecirc;me temps que le ray-grass d&rsquo;Italie, sont eux aussi r&eacute;colt&eacute;s ce qui contribue &agrave; r&eacute;duire le stock semencier du sol dans la mesure o&ugrave; ces ray-grass sauvages sont &eacute;limin&eacute;s avant la production de graines.<br><br>L&rsquo;itin&eacute;raire technique a lui aussi &eacute;t&eacute; modifi&eacute;. Des faux-semis avant implantation des c&eacute;r&eacute;ales permettent de r&eacute;duire le stock de graines de ray-grass dans le sol. Ils doivent &ecirc;tre effectu&eacute;s suffisamment t&ocirc;t pour que les lev&eacute;es d&rsquo;adventices puissent &ecirc;tre d&eacute;truites avant le semis. Si n&eacute;cessaire, le recours au glyphosate permet d&rsquo;avoir une parcelle parfaitement propre le jour du semis.<br><br>Du c&ocirc;t&eacute; des traitements chimiques, le choix des herbicides a &eacute;t&eacute; revu. Les herbicides racinaires sont les seuls efficaces face aux ray-grass r&eacute;sistants. Le d&eacute;sherbage est donc renforc&eacute; &agrave; l&rsquo;automne ainsi que dans la culture du ma&iuml;s.</p><p>La strat&eacute;gie de d&eacute;sherbage mise en place fait ses preuves</p><p>Trois ans apr&egrave;s la mise en place des diff&eacute;rents leviers, Sylvain Renaud constate la diminution du salissement de ses parcelles. Des suivis de flore adventices, r&eacute;alis&eacute;s trois fois par an, confirment ses observations (figure 1). Les semences se conservent plusieurs ann&eacute;es dans le sol (en moyenne deux &agrave; trois ans pour le ray-grass), il y a donc toujours des lev&eacute;es. Mais l&rsquo;infestation est ma&icirc;tris&eacute;e et les ray-grass qui &eacute;mergent sont d&eacute;truits avant toute nouvelle grenaison ! Ainsi, le rendement est pr&eacute;serv&eacute; et le stock semencier n&rsquo;est pas renouvel&eacute;.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/4/0/4060498-1-fre-FR/a79ee1fb9470-arvalisa-png" alt="" height="456" width="805" /><figcaption>Source : projet PEI &laquo; Innover en Sant&eacute; du V&eacute;g&eacute;tal &raquo; (2018-2021) et I.C : interculture ; RGi : ray-grass d&rsquo;Italie ; 3F : 3 feuilles ; der F : derni&egrave;re feuille ; ME : ma&iuml;s ensilage</figcaption></figure>

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<p>Une marge maintenue malgr&eacute; des co&ucirc;ts en hausse</p><p>Pour aller plus loin, ces changements de pratiques ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;une analyse multicrit&egrave;res avec l&rsquo;outil SYSTERRE. Elle se base sur une augmentation du rendement du bl&eacute; de 5&nbsp;q/ha, du fait de la ma&icirc;trise du ray-grass constat&eacute;e lors des observations. Pour l&rsquo;instant, il n&rsquo;y a pas eu besoin de faire un labour. Mais l&rsquo;agriculteur ne s&rsquo;interdit pas cette option en cas de d&eacute;gradation de la situation. De fait, l&rsquo;analyse fait &eacute;galement intervenir un labour occasionnel, tous les quatre ans.<br><br>L&rsquo;analyse confirme l&rsquo;efficacit&eacute; de la strat&eacute;gie de d&eacute;sherbage (tableau 1). Les r&eacute;sultats &eacute;conomiques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la rotation sont &eacute;galement encourageants, avec une augmentation de 5&nbsp;% de la marge nette avec aides, permise par l&rsquo;augmentation du rendement du bl&eacute;, ceci malgr&eacute; un retour moins fr&eacute;quent de la culture.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/5/0/4060501-1-fre-FR/554e1fd205ac-arvalisb-png" alt="" height="592" width="724" /><figcaption>Source : projet PEI Pays de la Loire &laquo; Innover en Sant&eacute; du V&eacute;g&eacute;tal &raquo; (2018-2021)</figcaption></figure>

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<p>L&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires racinaires explique l&rsquo;augmentation de l&rsquo;IFT (+&nbsp;11&nbsp;%) et des charges op&eacute;rationnelles (+&nbsp;67&nbsp;&euro;/ha).<br><br>La mise en place des faux-semis, du labour occasionnel, et le retour plus fr&eacute;quent de la d&eacute;rob&eacute;e et du ma&iuml;s m&egrave;nent &agrave; plus de travail du sol. Cette progression se r&eacute;percute &agrave; la fois sur le temps de travail (+&nbsp;10&nbsp;%), la consommation de carburant (+&nbsp;15&nbsp;%) et les charges de m&eacute;canisation (+&nbsp;98&nbsp;&euro;/ha).<br><br>La hausse des co&ucirc;ts li&eacute;e &agrave; l&rsquo;augmentation du nombre d&rsquo;op&eacute;rations culturales et du poste herbicides caract&eacute;risent un syst&egrave;me transitoire. Les tendances s&rsquo;inverseront lorsque les infestations de ray-grass seront r&eacute;volues.</p><p><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_27" target="_blank">Anne-Monique BODILIS&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal)</a></p>


[ETUDE DE CAS EN PAYS DE LA LOIRE] Pour les parcelles en non-labour, la gestion du ray-grass peut parfois être délicate. Rejoignons Sylvain Renaud, l’un des 15 agriculteurs à avoir participé au projet PEI Pays de la Loire, pour découvrir ce qui a fonctionné sur son exploitation.

[Vidéo] Comment reconquérir des parcelles infestées en ray-grass ?

<p style="text-align: justify;">Depuis d&eacute;but juillet, les deux Labels Rouges Veau &eacute;lev&eacute; sous la m&egrave;re sont r&eacute;unis au sein de Limousin Promotion. Michel Queille, pr&eacute;sident de l'association Veau sous la m&egrave;re et Jean-Pierre Bonnet, pr&eacute;sident de Limousin Promotion ont annonc&eacute; l'accord conclu lors de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de Limousin Promotion. En rassemblant environ 51 % des veaux sous Label rouge, ce partenariat devrait permettre de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s pour cette production. L'objectif est &eacute;galement une meilleure valorisation du produit et donc un meilleur prix pour l'&eacute;leveur. Le label rouge Veau ros&eacute; rejoignant &eacute;galement l'association, ce sont donc deux nouvelles sections qui verront donc le jour au sein de Limousin Promotion. De nombreux autres projets ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s &agrave; bien en 2020. Une ann&eacute;e qui a toutefois &eacute;t&eacute; perturb&eacute;e par la crise sanitaire comme l'a rapport&eacute; son directeur, Jean-Marc Escure. &laquo; L'ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute;e avec l'annulation de la majorit&eacute; des &eacute;v&eacute;nements apr&egrave;s la fermeture anticip&eacute;e du Salon de l'agriculture, souligne-t-il. Limousin Promotion a &eacute;t&eacute; oblig&eacute; de trouver d'autres moyens de communication &raquo;. Des actions de soutien aux soignants&nbsp;(avec Interbev), des actions en direction des bouchers, de nouvelles pages sur les r&eacute;seaux sociaux, des vid&eacute;os&nbsp;(portraits d'&eacute;leveurs, de bouchers, tournage de recettes), de nouvelles publicit&eacute;s sur le lieu de vente ont notamment &eacute;t&eacute; initi&eacute;s. Un site e-commerce viens d'&ecirc;tre mis en ligne pour les boucheries artisanales engag&eacute;s en viande limousine. Les bouchers int&eacute;ress&eacute;s peuvent mettre en vente leurs produits sur le site. Les clients font leur choix, paient en ligne et viennent chercher leur commande &agrave; la boucherie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le point sur les sections</strong><br />En 2020, Limousin promotion note une progression de 13 % du tonnage de boeuf Label rouge. Le Limousin junior a &eacute;galement progress&eacute;, notamment lors du premier confinement. Il demeure cependant difficile de valoriser les m&acirc;les &agrave; l'export et il faut arriver &agrave; conqu&eacute;rir de nouvelles r&eacute;gions. Le veau fermier du Limousin &eacute;lev&eacute; sous la m&egrave;re accuse un l&eacute;ger recul (-4 %). L'augmentation du poids moyen de carcasse observ&eacute;e correspond &agrave; une autorisation exceptionnelle d&eacute;livr&eacute;e par l'INAO &agrave; l'occasion de la crise sanitaire. La question du poids de carcasse est aussi pos&eacute;e pour le boeuf et le junior. Le tonnage de porc du Limousin baisse de 10,31 %, rendant difficile l'approvisionnement de distributeurs pourtant demandeurs. L'agneau a souffert du premier confinement qui a eu lieu &agrave; P&acirc;ques, p&eacute;riode de pics de consommation. Un travail sur l'agneau Label rouge est actuellement men&eacute; avec l'agneau du Limousin suite &agrave; la fusion avec Limousin promotion en 2019. Il devrait aboutir en 2021. Pour toutes les sections sauf l'agneau, on observe un nombre de points de vente en recul qui correspond au retrait de points de vente d&eacute;j&agrave; inactifs. Une progression est d&eacute;j&agrave; en cours pour 2021.</p>



À l'occasion de l'assemblée générale de Limousin Promotion, l'association le veau sous la mère et l'organisme de gestion ont officialisé leur rapprochement. Trois labels rouges sur le veau cohabitent désormais au sein de Limousin Promotion.

Le veau sous la mère rallie Limousin Promotion

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">SAV, garanties, formation, dispositions financi&egrave;res, relation entre constructeurs et distributeurs, relations humaines : depuis 17 ans, le Syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole, d&rsquo;espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;s (Sedima) sonde ses adh&eacute;rents pour jauger la perception et la satisfaction de leur conc&eacute;dant. Cette ann&eacute;e, l&rsquo;enqu&ecirc;te est repr&eacute;sentative, toutes marques confondues, de 60% des adh&eacute;rents tractoristes, &eacute;quivalant &agrave; 70% des tracteurs vendus.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Claas se hisse entre Fendt et John Deere</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;an pass&eacute;, Fendt s&rsquo;&eacute;tait plac&eacute; en t&ecirc;te, devant Kubota et John Deere. En 2021, Claas a pris la place de Kubota, r&eacute;trograd&eacute; &agrave; l&rsquo;ex-place occup&eacute;e par Claas, c&rsquo;est &agrave; dire la quatri&egrave;me.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La moyenne g&eacute;n&eacute;rale s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 11,1, en l&eacute;g&egrave;re progression (10,9 l&rsquo;an pass&eacute;). Kubota, Massey&nbsp;Ferguson et Valtra compl&egrave;tent le trio de t&ecirc;te, avec une note sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne. Suivent New Holland, Deutz-Fahr, Case IH et Same.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le podium de la&nbsp;meilleure&nbsp;progression revient cette ann&eacute;e &agrave; New Holland (+0,9 points), Massey Ferguson (+0,8 points), et Claas (+0,7 points), tandis que le Sedima&nbsp;enregistre une forte baisse pour Kubota (-1,5 points) et Fendt (-1,2 points).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">SAV Garanties</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Si de timides am&eacute;liorations apparaissent sur le traitement des garanties, la moyenne reste basse. Le Sedima constate une nette d&eacute;gradation sur cette question pour Kubota (-1,4 points /2020) Fendt (-1,4 points /2020) et John Deere (-0,7 points /2020), et une am&eacute;lioration significative pour New Holland ( +1,3 points /2020).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Formation</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Concernant la formation, l'ISC&nbsp;mesure un &eacute;cart de 4 points entre la note la plus basse pour Case IH (10,4) et la plus haute pour Massez Ferguson (14,6). Les notes se d&eacute;gradent pour Deutz, Fendt, Case IH et Kubota.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Mais c&rsquo;est sur la question du rapport qualit&eacute; prix des stages que la situation demeure tr&egrave;s tendue avec une moyenne &agrave; 10,3 contre 9,8 en 2020. Case IH, Valtra, et New Holland n&rsquo;obtiennent pas la moyenne de 10. Toutefois, le Sedima constate&nbsp;une progression de plus de 1 point pour New Holland, John Deere, Same, Massey Ferguson et Claas.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Dispositions financi&egrave;res</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Sur l&rsquo;accompagnement financier, la note moyenne sur les d&eacute;lais de paiement reste globalement stable mais avec une &eacute;volution n&eacute;gative plus marqu&eacute;e pour Kubota et Fendt et une progression pour Same dont la note fait un bond de presque deux points passant de 7,9 &agrave; 9,8.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour les offres de financement int&eacute;gr&eacute;, c&rsquo;est toujours une grande insatisfaction avec une moyenne g&eacute;n&eacute;rale de 8,9. Le Sedima&nbsp;d&eacute;plore&nbsp;un plongeon de la note pour Fendt et Kubota et une am&eacute;lioration significative pour New Holland et Massey Ferguson.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Relation constructeurs et distributeurs</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;enqu&ecirc;te ISC constitue une base de dialogue entre les constructeurs et les distributeurs sur les attentes de chaque r&eacute;seau pour am&eacute;liorer la relation au quotidien. Sur cette question, les concessionnaires sont tr&egrave;s sceptiques sur la r&eacute;elle volont&eacute; des constructeurs d&rsquo;&ecirc;tre &agrave; leur &eacute;coute. La note g&eacute;n&eacute;rale sur cette question demeure faible 10,7 mais elle progresse l&eacute;g&egrave;rement. Sur cette question, Fendt perd cependant 3,1 points alors que Massey Ferguson, Claas et New Holland gagnent plus d&rsquo;un point.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Relations humaines</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">A l&rsquo;heure o&ugrave; certains conc&eacute;dants restructurent leurs r&eacute;seaux, il a paru important au Sedima de mettre en avant les notes concernant les relations humaines. Les marques qui enregistrent les plus fortes baisses sur ces questions concernent Kubota (-2,4) , John Deere (-1,8), Same (-1,4). Fendt(-1,2). La plus belle progression concerne Massey Ferguson (+3,1).</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Pour mettre &agrave; l&rsquo;honneur les constructeurs qui ont une d&eacute;marche positive envers leur r&eacute;seau, le Sedima remettra les troph&eacute;es &laquo; Satiscfactions &raquo; &agrave; l&rsquo;occasion de ses Sedima&rsquo;s days 2022.</p>


Fendt, qui conserve sa première place, devant Claas, qui prend la place de Kubota, tandis que John Deere se maintient en troisième position, selon les résultats de l’Indice de satisfaction des concessionnaires, réalisée par le Sedima.

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