2020 restera dans les m&eacute;moires. Confinements, fermetures de restaurants, couvre-feux, &hellip; des contraintes qui n&rsquo;avaient &eacute;t&eacute; connues qu&rsquo;en temps de guerre. L&rsquo;impact sur le march&eacute; int&eacute;rieur de la viande bovine a &eacute;t&eacute; profitable &agrave; l&rsquo;offre nationale, avec l&rsquo;envol&eacute;e de la demande de hach&eacute; et de produits d&rsquo;origine France d&egrave;s le printemps. Les prix des femelles en ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; &agrave; partir de juin, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; +2 &agrave; 3% en moyenne annuelle pour les vaches et les g&eacute;nisses de type viande.&nbsp;En revanche, certains des principaux march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export de viande de m&acirc;les ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s affect&eacute;s par la pand&eacute;mie. La Gr&egrave;ce surtout, avec une forte rar&eacute;faction du tourisme, et l&rsquo;Italie dans une moindre mesure. Le march&eacute; allemand est rest&eacute; tr&egrave;s demandeur, malgr&eacute; la baisse du prix du porc suite aux cas de FPA sur son territoire, et les exportations fran&ccedil;aises se sont diversifi&eacute;es vers les pays tiers (Isra&euml;l, Suisse, Chine&hellip;). Globalement, les exportations fran&ccedil;aises n&rsquo;ont recul&eacute; que de -4% en volume en 2020/2019, mais les prix des jeunes bovins ont perdu 11 &agrave; 12 centimes pour les types viande en moyenne annuelle (-3%) et l&rsquo;&eacute;cart avec 2019 s&rsquo;est accentu&eacute; en fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les cours des broutards m&acirc;les ont &eacute;galement c&eacute;d&eacute; -3 &agrave; -5% selon les cat&eacute;gories et les races. Les exports de bovins maigres se sont bien maintenus en t&ecirc;tes vers l&rsquo;Italie, principal d&eacute;bouch&eacute;, mais ont d&eacute;cru surtout vers l&rsquo;Espagne (-21%) et vers les pays tiers apr&egrave;s une forte ann&eacute;e 2019 (-12%).&nbsp;Les importations ont chut&eacute; beaucoup plus fortement, de -16%, avec les restrictions affectant la restauration. Du coup, malgr&eacute; un approvisionnement national renforc&eacute; en viande rouge (+1,3%), la consommation calcul&eacute;e par bilan a diminu&eacute; de -2,3% alors que la demande fran&ccedil;aise adress&eacute;e &agrave; la VBF progressait de +1,4% !&nbsp;Crises sanitaires, recul de certains march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export et crises climatiques (3&egrave;me voire 4&egrave;me s&eacute;cheresse estivale cons&eacute;cutive dans beaucoup de r&eacute;gions fran&ccedil;aises) ont converg&eacute; pour fragiliser les r&eacute;sultats des exploitations allaitantes fran&ccedil;aises. Les r&eacute;sultats courants estim&eacute;s pour 2020 des &eacute;levages bovins viande des R&eacute;seaux INOSYS chuteraient de -20% &agrave; -32% selon les syst&egrave;mes. La d&eacute;gradation est marqu&eacute;e depuis 2017 et se traduit &eacute;galement dans les tr&eacute;soreries.&nbsp;La fili&egrave;re veau de boucherie a &eacute;t&eacute; encore plus impact&eacute;e, induisant une baisse des mises en place &agrave; partir du printemps et un recul de la production annuelle malgr&eacute; l&rsquo;alourdissement (-3%). Le r&eacute;sultat courant des exploitations chuterait de -18%.&nbsp;En 2021, la d&eacute;capitalisation tant allaitante que laiti&egrave;re devrait se poursuivre, voire s&rsquo;accentuer. Contrainte par des disponibilit&eacute;s plus r&eacute;duites, la production fran&ccedil;aise reculerait de -1%. La demande de broutards italienne parait toujours ferme, et les exports pourraient rester stables. Les grandes questions concernent les dates de r&eacute;ouvertures de la restauration et du tourisme, en France comme dans les pays partenaires, et encore davantage la situation climatique. Les capacit&eacute;s des exploitations d&rsquo;&eacute;levage &agrave; investir, voire &agrave; faire face &agrave; des charges op&eacute;rationnelles accrues (rench&eacute;rissement actuel des mati&egrave;res premi&egrave;res) paraissent tr&egrave;s fragilis&eacute;es en absence d&rsquo;embellie durable sur la valorisation des m&acirc;les. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/4/5/3755432-1-fre-FR/3fb4d6c26be0-idele3-jpg" alt="" height="430" width="743" /><figcaption>idele</figcaption></figure>

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 <a href="http://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace://SpacesStore/6bee83dd-5188-4180-ad8b-0176d448789e" target="_blank">Lire le dossier : "Ann&eacute;e &eacute;conomique viande bovine 2020 Perspectives 2021"</a>
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En 2020, le marché s'est renationalisé. En 2021, les disponibilités françaises sont en retrait, sauf accélération de la décapitalisation.

[Dossier annuel bovins viande] 2020 restera dans les mémoires

Le 3 f&eacute;vrier dernier, les s&eacute;nateurs officialisaient la cr&eacute;ation d'une mission d'information sur l'enseignement agricole. Pourquoi cette d&eacute;marche ? L&rsquo;enseignement agricole est un sujet particuli&egrave;rement important pour nos jeunes, pour nos territoires et pour l'avenir de nos fili&egrave;res agricoles et alimentaires. Il constitue un v&eacute;ritable atout pour notre pays. Au regard des enjeux qui s&rsquo;imposent aux professionnels de l&rsquo;agriculture, aux fili&egrave;res agricoles et alimentaires, il nous est apparu important de voir comment l&rsquo;enseignement agricole pouvait y r&eacute;pondre. Nous avons pour cela besoin de disposer d'un panorama pr&eacute;cis de l'enseignement agricole aujourd'hui et de recueillir des &eacute;l&eacute;ments d'analyse prospectifs. Tous les &eacute;tablissements agricoles (lyc&eacute;es, enseignement sup&eacute;rieur, MFR&hellip;) sont vis&eacute;s par la d&eacute;marche. Cette mission d&rsquo;information est aussi l&rsquo;occasion de (re)situer la place de l'enseignement agricole dans le syst&egrave;me &eacute;ducatif fran&ccedil;ais. Sur le plan p&eacute;dagogique comme en mati&egrave;re d'organisation, l'enseignement agricole a toujours &eacute;t&eacute; pr&eacute;curseur. Son fonctionnement par sp&eacute;cialit&eacute;s, ax&eacute; notamment sur l&rsquo;alternance, les stages et l&rsquo;immersion dans le monde professionnel, est "&nbsp;envi&eacute;&nbsp;" par l&rsquo;Education nationale qui r&eacute;guli&egrave;rement cherche &agrave; copier son fonctionnement. Ainsi par exemple, la r&eacute;forme du Baccalaur&eacute;at ne fait que transposer ce qui existe depuis une vingtaine d'ann&eacute;es dans l'enseignement agricole. Concr&egrave;tement comment va se d&eacute;rouler cette mission d&rsquo;information&nbsp;? L&rsquo;id&eacute;e est de partir des besoins des fili&egrave;res pour d&eacute;finir la nature d&rsquo;un enseignement agricole qui soit adapt&eacute; et capable de relever les d&eacute;fis qui font face &agrave; l'agriculture. Nous allons commencer par auditionner diff&eacute;rents acteurs : l&rsquo;INRAe, la DRAAF, les repr&eacute;sentants des syndicats agricoles, les coop&eacute;ratives, les &eacute;tablissements d&rsquo;enseignement agricole, des anciens &eacute;l&egrave;ves ing&eacute;nieurs&hellip; la liste est longue&nbsp;! Nous avons d&eacute;but&eacute; le 2 mars avec l&rsquo;audition de la D&eacute;l&eacute;gu&eacute;e r&eacute;gionale de l&rsquo;Enseignement et de la Recherche afin de faire un premier tour d&rsquo;horizon et voir ses orientations pour l&rsquo;enseignement agricole.&nbsp; Un questionnaire va &eacute;galement &ecirc;tre envoy&eacute; dans tous les &eacute;tablissements agricoles afin qu&rsquo;ils se prononcent sur leurs fili&egrave;res et sur l&rsquo;avenir qu&rsquo;ils souhaitent donner &agrave; leurs structures pour r&eacute;pondre aux nombreux d&eacute;fis :&nbsp; r&eacute;chauffement climatique, transition &eacute;cologique et &eacute;nerg&eacute;tique, bien-&ecirc;tre animal, demandes soci&eacute;tales, nouvelles consommations, etc... Allez-vous faire des propositions &agrave; l&rsquo;issue de ces auditions&nbsp;? Id&eacute;alement, nos travaux devraient aboutir d'ici la fin du mois de juin. Nous pr&eacute;senterons alors nos pr&eacute;conisations en assembl&eacute;e afin qu'elles puissent &ecirc;tre&nbsp; prises en compte dans la pr&eacute;paration du projet de loi de finances pour 2022. Cela nous laisse environ trois mois pour mener des auditions et effectuer des d&eacute;placements sur le terrain, sous r&eacute;serve de l'&eacute;volution de la situation sanitaire. Dans une vie ant&eacute;rieure vous avez &eacute;t&eacute; enseignant au sein du syst&egrave;me &eacute;ducatif agricole. Vous connaissez donc bien le sujet. Qu&rsquo;attendez-vous de cette mission d&rsquo;information&nbsp;? Je souhaite que ce travail aboutisse &agrave; davantage de coh&eacute;sion entre l&rsquo;enseignement et les attentes de la soci&eacute;t&eacute;. Il existe souvent un d&eacute;calage entre l'orientation donn&eacute;e et les besoins r&eacute;els. De nombreux titulaires de certains cursus de formation ont du mal &agrave; trouver un emploi, faute de d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l'issue de leur formation. Il faut donc travailler sur l'ad&eacute;quation entre les besoins anticip&eacute;s et le contenu des formations. Plus globalement, j'attends de cette mission qu'elle accompagne demain les jeunes dans les diff&eacute;rents m&eacute;tiers issus de l'agriculture et des ses fili&egrave;res en proposant des &eacute;volutions dans l'enseignement agricole.

La mission d’information du sénat sur "l’enseignement agricole, outil indispensable au cœur des enjeux de nos filières agricoles et alimentaires" a démarré le 2 mars. Le point avec son président Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme.

Enseignement agricole : les sénateurs lancent une mission d'information

Au regard des risques pesant sur l'avenir de l'&eacute;levage de montagne et des arbitrages en cours sur la d&eacute;clinaison de la future PAC 2021-2027 en France, les parlementaires ont d&eacute;cid&eacute; &agrave; leur tour&sup1; de monter au cr&eacute;neau en milieu de semaine derni&egrave;re. Dans un appel solennel, 45 parlementaires d&eacute;fendent ainsi&nbsp; une s&eacute;rie de grands principes au diapason des positions port&eacute;es par les organisations professionnelles agricoles de tous les massifs fran&ccedil;ais. &laquo; La future PAC 2021-2027 ne peut &ecirc;tre juste si elle n'est pas d'abord au service des productions les plus durables et les plus fragiles, tel que l'&eacute;levage en zones de massifs et d&eacute;favoris&eacute;es. Si la prochaine PAC doit &eacute;videmment accompagner la &laquo; transition &raquo; des syst&egrave;mes les moins vertueux vers une production plus durable, elle doit prioritairement r&eacute;compenser aussi les exploitations agricoles qui ont su, depuis des d&eacute;cennies, et souvent en l'absence de toute rentabilit&eacute;, pr&eacute;server un mod&egrave;le &agrave; haute valeur environnementale&nbsp;: celui de notre agriculture de montagne. Mais aujourd'hui, nous sommes particuli&egrave;rement inquiets au regard des arbitrages nationaux et europ&eacute;ens qui se dessinent pour sa mise en oeuvre. Le danger est grand de voir sacrifier notre &eacute;levage de montagne. Aussi, nous formulons collectivement trois demandes primordiales dans le cadre des n&eacute;gociations en cours&nbsp;: Nous voulons que nos &eacute;leveurs conservent, au moins &agrave; leur niveau actuel, les aides coupl&eacute;es du premier pilier de la PAC dont d&eacute;pend enti&egrave;rement la survie de leurs exploitations. Selon les derniers chiffres des comptes nationaux de l'agriculture, la seule aide coupl&eacute;e de la PAC repr&eacute;sentait 80 % du revenu des &eacute;leveurs de bovins de race &agrave; viande, en 2019 ! Nous voulons que les surco&ucirc;ts qu'ils subissent, li&eacute;s aux &laquo; handicaps naturels &raquo; de nos territoires, continuent d'&ecirc;tre compens&eacute;s &agrave; leur juste niveau, &agrave; travers une ICHN forte, centr&eacute;e sur l'&eacute;levage. Nous voulons que la PAC r&eacute;mun&egrave;re l'ensemble des services environnementaux rendus par nos exploitations familiales et herbag&egrave;res &raquo;.
La liste des signataires Mme&nbsp;Marie-No&euml;lle Battistel D&eacute;put&eacute;e de l'Is&egrave;re ; Mme&nbsp;Anne Blanc D&eacute;put&eacute;e de l'Aveyron ; M.&nbsp;Jean-Yves Bony D&eacute;put&eacute; du Cantal ; M. Julien Borowczyk D&eacute;put&eacute; de la Loire ; Mme&nbsp;Claire Bouchet D&eacute;put&eacute;e des Hautes-Alpes ; M.&nbsp;Hussein Bourgi S&eacute;nateur de l'H&eacute;rault ; M. Jean-Marc Boyer S&eacute;nateur du Puy-de-D&ocirc;me ; M. Fabrice Brun D&eacute;put&eacute; de l'Ard&egrave;che ; M.&nbsp;Daniel Chasseing S&eacute;nateur de la Corr&egrave;ze ; M.&nbsp;Dino Cinieri D&eacute;put&eacute; de la Loire ; M. Andr&eacute; Chassaigne D&eacute;put&eacute; du Puy-de-D&ocirc;me ; Mme&nbsp;C&eacute;cile Cukierman S&eacute;natrice de la Loire ; M.&nbsp;Bernard Delcros S&eacute;nateur du Cantal ; M.&nbsp;Vincent Descoeur D&eacute;put&eacute; du Cantal ; Mme&nbsp;Jeanine Dubie D&eacute;put&eacute;e des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es ; M.&nbsp;Jean-Paul Dufregne D&eacute;put&eacute; de l'Allier ; M.&nbsp;Philippe Folliot S&eacute;nateur du Tarn ; M.&nbsp;Bernard Fournier S&eacute;nateur de la Loire ; M.&nbsp;Olivier Gaillard D&eacute;put&eacute; du Gard ; M. Thomas Gassilloup D&eacute;put&eacute; du Rh&ocirc;ne ; M.&nbsp;Eric Gold S&eacute;nateur du Puy-de-D&ocirc;me ; M.&nbsp;Guillaume Gontard S&eacute;nateur de l'Is&egrave;re ; Mme&nbsp;Sylvie Guillaume D&eacute;put&eacute;e europ&eacute;enne ; M.&nbsp;Antoine Herth D&eacute;put&eacute; du Bas-Rhin ; M.&nbsp;Eric Jeansannetas S&eacute;nateur de la Creuse ; M.&nbsp;Christophe Jerretie D&eacute;put&eacute; de la Corr&egrave;ze&nbsp;; M.&nbsp;R&eacute;gis Juanico D&eacute;put&eacute; de la Loire ; M.&nbsp;Jean-Jacques Lozach S&eacute;nateur de la Creuse ; M.&nbsp;Jacques-Bernard Magner S&eacute;nateur du Puy-de-D&ocirc;me ; M.&nbsp;St&eacute;phane Mazars D&eacute;put&eacute; de l'Aveyron ; Mme&nbsp;Nora Mebarek D&eacute;put&eacute;e europ&eacute;enne ; M.&nbsp;Jean-Baptiste Moreau D&eacute;put&eacute; de la Creuse ; M.&nbsp;Pierre Morel-Al'huissier D&eacute;put&eacute; de la Loz&egrave;re ; Mme&nbsp;Christine Piresbeaune D&eacute;put&eacute;e du Puy-de-D&ocirc;me ; M.&nbsp;Christian Redonsarrazy S&eacute;nateur de la Haute-Vienne ; M.&nbsp;Martial Saddier D&eacute;put&eacute; de la Haute-Savoie ; M.&nbsp;St&eacute;phane Sautarel S&eacute;nateur du Cantal ; Mme&nbsp;Nadia Sollogoub S&eacute;nateur de la Ni&egrave;vre ; Mme&nbsp;B&eacute;n&eacute;dicte Taurine D&eacute;put&eacute;e de l'Ari&egrave;ge ; M.&nbsp;Jean-Claude Tissot S&eacute;nateur de la Loire ; Mme&nbsp;C&eacute;cile Untermaier D&eacute;put&eacute;e de Sa&ocirc;ne-et-Loire ; Mme&nbsp;Isabelle Valentin D&eacute;put&eacute;e de la Haute-Loire ; M.&nbsp;Pierre Venteau D&eacute;put&eacute; de la Haute-Vienne ; M.&nbsp;Arnaud Viala D&eacute;put&eacute; de l'Aveyron ; Mme&nbsp;Laurence Vichnievsky D&eacute;put&eacute;e du Puy-de-D&ocirc;me ; M.&nbsp;Jean-Pierre Vigier D&eacute;put&eacute; de Haute-Loire.
1. Le mercredi 3 f&eacute;vrier les &eacute;lus de l'ANEM ont plaid&eacute; pour le renforcement des ICHN et le maintien du couplage au niveau actuel, lors d'une conf&eacute;rence de presse, organis&eacute;e &agrave; Paris.

À l'initiative d'André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, 45 parlementaires de toutes sensibilités, ont lancé officiellement, mercredi dernier, un appel « Pour une Politique Agricole Commune juste, au service des productions durables et des territoires de montagne ».

L'appel des 45 parlementaires pour une PAC juste et durable

Deux d&eacute;clinaisons en 1m18 de hauteur de caisse apparaissent au catalogue, &agrave; savoir les Rollfarm 5327 (5,30 m de longueur de caisse) et Rollfarm 5830 (5,80 m). Ces deux mod&egrave;les existaient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent exclusivement en hauteur de caisse 1m50. Les c&ocirc;t&eacute;s de 1m18 autorisent le chargement au moyen d&rsquo;un chargeur compact.Les deux bennes poss&egrave;dent un roulage en balancier Rolland &agrave; axe central d&eacute;port&eacute; pour faciliter la traction et la stabilit&eacute; au bennage. Des essieux suiveurs sont disponibles en option. Des rehausses de 0,32m aluminium ou de 0,70m aluminium sont disponibles, portant le volume de 15 m3 et 16 m3 jusqu&rsquo;&agrave; 27 m3 et 30 m3 pour les Rollfarm 5327 et Rollfarm 5830.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">R-S&eacute;ries tout &eacute;quip&eacute;es</h1>Deux autres bennes, &agrave; savoir Rollfarm 5025 R-Series et 5327 R-Series compl&egrave;tent par ailleurs le catalogue. D&rsquo;une hauteur de caisse de 1,50 m, elles affichent une longueur respective de 5 m et 5,30 m pour une capacit&eacute; de 17 m3 et 18 m3, pouvant &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; 25 m3 et 27 m3 avec rehausses. Les R-Series d&eacute;signent des s&eacute;ries de v&eacute;hicules pr&eacute;d&eacute;finis. Contrairement aux v&eacute;hicules avec options &laquo; &agrave; la carte &raquo;, les v&eacute;hicules R-Series contiennent des options qui deviennent des standards dans le tarif de base. Initi&eacute;s par la gamme Rollspeed, les mod&egrave;les R-Series sont maintenant disponibles sur Rollfarm et sur RollrocLa gamme Rollfarm totalise d&eacute;sormais 12 mod&egrave;les de 9m3 &agrave; 30 m3 sans rehausses.

Le constructeur ajoute deux modèles d’une hauteur de caisse de 1,18 m et deux modèles R-Series tout équipées. La gamme Rollfarm totalise 12 modèles de 9m3 à 30 m3 sans rehausses.

Rolland complète sa gamme de bennes Rollfarm

La premi&egrave;re offre de rachat de Couche-Tard des actions de Carrefour, de l&rsquo;ordre de 20 euros par action alors que le prix moyen de l&rsquo;action se situe entre 14 et 15 euros, traduit les ambitions offensives du groupe canadien pour p&eacute;n&eacute;trer le march&eacute; de la grande distribution sur le continent europ&eacute;en. En &eacute;tant pr&ecirc;t &agrave; survaloriser la capitalisation boursi&egrave;re de l&rsquo;entreprise fran&ccedil;aise &agrave; hauteur de +38 %, Couche-Tard a avant tout cherch&eacute; &agrave; faire passer un message ambitieux quant &agrave; son d&eacute;sir d&rsquo;expansion.Avec un chiffre d&rsquo;affaires de 54 milliards de dollars en 2020, certes en baisse de -8 % par rapport &agrave; 2019 mais avec une progression de pr&egrave;s de 30 % du b&eacute;n&eacute;fice net sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, le groupe canadien montre une vitalit&eacute; et une robustesse &eacute;conomique certaine. Sa croissance externe extr&ecirc;mement dynamique depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, notamment avec le regroupement de ses enseignes &eacute;trang&egrave;res (comme Statoil et Topaz en Europe) sous la marque Circle K, ou l&rsquo;acquisition de soci&eacute;t&eacute;s de d&eacute;pannage importantes dans le nord de l&rsquo;Europe (Norv&egrave;ge, Irlande), fait du groupe un acteur important du commerce de d&eacute;tail routier avec une tr&egrave;s forte compl&eacute;mentarit&eacute; dans ses activit&eacute;s de superette-distribution d&rsquo;essence-d&eacute;pannage.<h1 style="text-align:left;">R&eacute;veil et r&eacute;alit&eacute;s</h1>A l&rsquo;annonce de ce rapprochement avec Carrefour, le cours de l&rsquo;action de ce dernier a momentan&eacute;ment connu une tr&egrave;s forte hausse boursi&egrave;re (avec un pic de 17,54 euros par action) avant de revenir &agrave; un niveau plus proche de la r&eacute;alit&eacute;. Le cours de l&rsquo;action de Couche-Tard faisant pour sa part le trajet adverse, les actionnaires de la soci&eacute;t&eacute; canadienne &eacute;tant certainement frileux &agrave; l&rsquo;id&eacute;e que le groupe puisse d&eacute;bourser l&rsquo;&eacute;quivalent de sa capitalisation boursi&egrave;re pour acqu&eacute;rir la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise (graphique 1). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/4/5/3755456-1-fre-FR/8f9a6db6f47e-apca-jpg" alt="" height="497" width="764" /><figcaption>apca</figcaption></figure>

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Apr&egrave;s le refus de l&rsquo;&Eacute;tat de c&eacute;der le premier employeur de France &ndash; plus de 360&nbsp;000 emplois &ndash; &agrave; un investisseur &eacute;tranger (et ceci avant m&ecirc;me l&rsquo;ouverture des n&eacute;gociations), cet &eacute;piph&eacute;nom&egrave;ne vient rappeler &agrave; la fois le potentiel d&rsquo;attractivit&eacute; du territoire fran&ccedil;ais et le risque de perte de contr&ocirc;le nationale d&rsquo;entreprises fran&ccedil;aises d&rsquo;envergure. Les pouvoirs publics ont rappel&eacute; &agrave; de nombreuses occasions l&rsquo;importance des capitaux &eacute;trangers dans la vitalit&eacute; de l&rsquo;&eacute;conomie fran&ccedil;aise et de ses territoires, mais la mise sous pavillon &eacute;tranger d&rsquo;industries strat&eacute;giques s&rsquo;est r&eacute;guli&egrave;rement r&eacute;v&eacute;l&eacute;e d&eacute;sastreuse avec la fermeture ou la d&eacute;localisation de sites de production qui &eacute;taient essentielles &agrave; la survie de certains bassins d&rsquo;emplois (notamment dans le secteur de l&rsquo;&eacute;nergie ou de la sid&eacute;rurgie). La volont&eacute; de souverainet&eacute; &eacute;conomique impuls&eacute;e par la crise sanitaire et &eacute;conomique se doit d&rsquo;&ecirc;tre mat&eacute;rialis&eacute;e par un d&eacute;licat &eacute;quilibre de politiques publiques, c&rsquo;est-&agrave;-dire de maintenir le pouvoir d&rsquo;attraction des capitaux &eacute;trangers dans le pays sans perdre le contr&ocirc;le et le pilotage des secteurs r&eacute;cipiendaires de ces flux d&rsquo;investissement.&nbsp;Rappelons que la signature de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change de l&rsquo;Union europ&eacute;enne avec le Canada en 2016 (CETA), qui est un accord de seconde g&eacute;n&eacute;ration, a ouvert la voie &agrave; plus de facilit&eacute;s pour les investisseurs canadiens d&rsquo;investir dans les pays de l&rsquo;UE qui ont ratifi&eacute; l&rsquo;accord. Il n&rsquo;est donc gu&egrave;re &eacute;tonnant de voir des premi&egrave;res manifestations d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la part des entreprises canadiennes pour p&eacute;n&eacute;trer l&rsquo;un des plus grands march&eacute;s de consommation mondiale. Cependant, l&rsquo;&eacute;volution des flux d&rsquo;investissements directs &eacute;trangers (IDE) ne semblent pas indiquer pour le moment une r&eacute;elle inflexion des capitaux canadiens vers les territoires europ&eacute;ens, notamment en France o&ugrave; ces derniers restent modestes, et m&ecirc;me avec un niveau de flux net d&rsquo;IDE n&eacute;gatif en 2019 &agrave; -470 millions d&rsquo;euros (source&nbsp;: Banque de France). La vigilance est toutefois de mise, puisque les importations de produits agroalimentaires en provenance du Canada sur le sol fran&ccedil;ais ont fortement augment&eacute; depuis 2018. L&rsquo;ann&eacute;e 2020 serait un record, puisque ces importations (majoritairement des graines ol&eacute;agineuses) atteignent d&eacute;j&agrave; 544 millions d&rsquo;euros sur les 11 premiers mois, soit une hausse de +43 % par rapport &agrave; 2019 et de +120 % par rapport &agrave; 2018. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/4/5/3755459-1-fre-FR/5991cca1f60d-apca2-png" alt="" height="487" width="821" /><figcaption>apca3</figcaption></figure>

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<h1 style="text-align:left;">La souverainet&eacute; alimentaire menac&eacute;e&nbsp;ou renforc&eacute;e ?</h1>Il faut noter, dans le cas de Carrefour, que si le rachat de Couche-Tard eut &eacute;t&eacute; effectif, peu de changements auraient &eacute;t&eacute; perceptibles dans le fonctionnement du groupe. Entre le plan strat&eacute;gique de Carrefour &laquo;&nbsp;Act for food&nbsp;&raquo; pour s&rsquo;assurer d&rsquo;un approvisionnement majoritairement national en produits alimentaires et la volont&eacute; manifeste des consommateurs de r&eacute;pondre favorablement &agrave; ce type d&rsquo;initiative, il aurait &eacute;t&eacute; peu probable de voir un revirement vers des approvisionnements massifs en produits alimentaires canadiens dans les lin&eacute;aires de l&rsquo;enseigne. Cette volont&eacute; de rapprochement entre les deux parties tient avant tout d&rsquo;une volont&eacute; strat&eacute;gique d&rsquo;&eacute;tendre le p&eacute;rim&egrave;tre g&eacute;ographique d&rsquo;activit&eacute; pour ces entit&eacute;s (Couche-Tard est notamment pr&eacute;sent sur le continent nord-am&eacute;ricain, en Europe de l&rsquo;Est et en Scandinavie&nbsp;; Carrefour en Europe de l&rsquo;Ouest et en Asie), et pour Carrefour de trouver des sources de financement dans sa nouvelle strat&eacute;gie de d&eacute;ploiement&nbsp;: rachat de l&rsquo;enseigne Bio c&rsquo; bon, recentrage sur des magasins de proximit&eacute; dans les zones urbaines, int&eacute;r&ecirc;t (r&eacute;cemment d&eacute;menti) pour le rachat de Prosol/Grand Frais.Les diff&eacute;rentes orientations prises par les acteurs de la grande distribution, en particulier pour les enseignes les plus en difficult&eacute;s compte-tenu de l&rsquo;&eacute;rosion de leurs parts de march&eacute; &ndash; soit Carrefour, Auchan et Casino, tous des groupes int&eacute;gr&eacute;s &ndash; confirment cette volont&eacute; de l&rsquo;ensemble de la grande distribution de s&rsquo;ins&eacute;rer dans cette ambition de la souverainet&eacute; alimentaire nationale en se rapprochant aussi bien des consommateurs que des producteurs. Cela n&rsquo;emp&ecirc;che pas des acteurs &eacute;trangers de lorgner sur ces acteurs en pleine restructuration qui d&eacute;veloppent une image de marque plus &laquo;&nbsp;locale&nbsp;&raquo; aupr&egrave;s des consommateurs fran&ccedil;ais, d&eacute;veloppement favorable &agrave; une meilleure valorisation des actifs. Couche-Tard a certainement fait preuve d&rsquo;une approche trop directe aux yeux des pouvoirs publics, mais rappelons que l&rsquo;incursion d&rsquo;Amazon dans le retail fran&ccedil;ais, issue de son partenariat avec Casino et ses magasins Monoprix, n&rsquo;avait suscit&eacute; aucune lev&eacute;e de bouclier souverainiste. Ou que des enseignes allemandes comme Lidl et Aldi progressent fortement en termes de part de march&eacute; et d&rsquo;image de marque aupr&egrave;s des fran&ccedil;ais, avec une strat&eacute;gie centr&eacute;e sur la localit&eacute; des produits. Finalement, souverainet&eacute; et mondialisation ne sont peut-&ecirc;tre pas deux conceptions si oppos&eacute;es, et de leur friction peut na&icirc;tre des strat&eacute;gies et des concepts particuli&egrave;rement innovants.Quentin Mathieu - APCA

La tentative de rachat du groupe Carrefour par la société d’épicerie canadienne Couche-Tard a soulevé un véto catégorique de la part des pouvoirs publics. Elle traduit aussi un certain paradoxe entre l’acceptation d’un accord de libre-échange de seconde génération comme le CETA, et la priorité donnée à la souveraineté économique dans les déclarations politiques.

Couche-tard et Carrefour : un rapprochement rêvé ou cauchemardé ?

Cette fili&egrave;re longue est bas&eacute;e sur la contractualisation et sur un cahier des charges pour l'engraissement, qui permet de &laquo;valoriser jusqu'&agrave; 50 &agrave; 60 centimes de plus au kilo&raquo;, d'apr&egrave;s cet agriculteur de Seine-Maritime, qui participait &agrave; la visite.Ce d&eacute;placement a &eacute;t&eacute; l'occasion pour les professionnels de regretter la d&eacute;finition trop restrictive des produits concern&eacute;s par la disposition de la loi Egalim qui pr&eacute;voit, d'ici d&eacute;but 2022, 50% de produits locaux, bio, sous Siqo ou durables en restauration collective.&laquo;Actuellement, des labels comme Bleu-Blanc-Coeur ou Saveurs de Normandie ne rentrent pas dans ce cadre&raquo;, d&eacute;plore S&eacute;bastien Windsor dans un entretien &agrave; Agra Presse.Le ministre de l'Agriculture s'est montr&eacute; &laquo;ouvert&raquo; &agrave; ce que ce type de produits soit favoris&eacute; dans le cadre des PAT (projets alimentaires territoriaux), d'apr&egrave;s le pr&eacute;sident de l'APCA. Cette voie permettrait de &laquo;s&eacute;curiser l'approvisionnement en produits locaux&raquo;, esp&egrave;re la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert, &eacute;galement pr&eacute;sente &agrave; la visite minist&eacute;rielle.

Lors d'un déplacement en Seine-Maritime le 1er mars, Julien Denormandie a mis en avant l'approvisionnement local en restauration collective, s'appuyant sur un «bel exemple de valorisation» en race normande, rapporte le président de l'APCA (chambres d'agriculture) Sébastien Windsor.

Julien de Denormandie met l'accent sur les produits locaux

Ces trois plaintes adress&eacute;es au procureur de la R&eacute;publique de Nantes, &agrave; vocation symbolique en cette p&eacute;riode de cl&ocirc;ture des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-vers-une-contractualisation-pluriannuelle" target="_blank" title="">n&eacute;gociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs,</a> visent &agrave; d&eacute;noncer l'insuffisante prise en compte des co&ucirc;ts de production des mati&egrave;res premi&egrave;res dans la d&eacute;termination des prix des produits agricoles. "Les textes pr&eacute;voient que les contrats conclus entre un producteur et son acheteur doivent prendre en compte les co&ucirc;ts de production. Mais ce n'est pas ce qui est constat&eacute;", d&eacute;nonce Alexis Roptin, pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs des Pays de la Loire.Le syndicat regrette &eacute;galement que l'ordonnance du 12 d&eacute;cembre 2018 relevant de 10% le seuil de revente &agrave; perte pour les produits alimentaires n'ait pas profit&eacute; aux agriculteurs. Ce texte, qui devait redonner de la valeur aux produits agricoles, n'aurait pas atteint ses objectifs. "Les b&eacute;n&eacute;fices suppl&eacute;mentaires de la grande distribution g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par ce rel&egrave;vement auraient d&ucirc; ruisseler jusqu'aux producteurs mais cela n'a pas &eacute;t&eacute; le cas", a encore regrett&eacute; M. Roptin, soulignant que les fili&egrave;res viande bovine, volaille, porc, lait et oeufs "souffrent tr&egrave;s fortement de l'augmentation des prix des c&eacute;r&eacute;ales sur les march&eacute;s internationaux".<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pays-de-la-loire-les-producteurs-d-aeufs-mettent-la-pression" target="_blank" title="">Pays de la Loire - Les producteurs d&rsquo;&oelig;ufs mettent la pression</a>
</aside>
Ces plaintes visent l'&Eacute;tat, dix enseignes de la grande et moyenne distribution et trois groupements de transformateurs (Association nationale des industriels alimentaires, Coop de France et Culture Viande). Les JA de la r&eacute;gion Aquitaine ont d&eacute;j&agrave; effectu&eacute; cette d&eacute;marche et d'autres r&eacute;gions devraient suivre, selon la m&ecirc;me source.D'apr&egrave;s Ga&eacute;tan Bodin, pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs de Nouvelle-Aquitaine, cette plainte "symbolique" visait &agrave; "d&eacute;noncer le non-respect de la loi Egalim" par les grandes enseignes de distribution, accus&eacute;es de ne pas "respecter la loi". "Nous souhaitons que les indicateurs de co&ucirc;t de production soient respect&eacute;s. C'est un enjeu primordial pour la survie de toutes les fili&egrave;res agricoles qui vendent &agrave; perte", a dit M. Bodin.

Les Jeunes agriculteurs (JA) des Pays de la Loire ont annoncé le dépôt de trois plaintes symboliques contre l'État, les grandes et moyennes surfaces (GMS) et les transformateurs pour manquements à la loi Alimentation (EGAlim).

Les JA des Pays de la Loire déposent trois plaintes pour manquements à la loi Egalim

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 <figcaption>Conjoncture laiti&egrave;re, f&eacute;vrier 2021 : r&eacute;silience du march&eacute; des produits laitiers</figcaption>
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Malgr&eacute; un contexte perturb&eacute; par la pand&eacute;mie, la production laiti&egrave;re reste globalement dynamique dans les principaux bassins exportateurs mondiaux. En France, la production laiti&egrave;re est en tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'ann&eacute;e 2020 mais est en baisse en fin d'ann&eacute;e et sur le d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2021. C'est la r&eacute;sultante d'une contraction du cheptel : d&eacute;but 2021, il y avait 80 000 vaches laiti&egrave;res de moins en France comparativement &agrave; d&eacute;but 2020 (-2,2%).Selon l'enqu&ecirc;te mensuelle de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel &eacute;tait de 329&euro;/1000l sur l'ensemble de l'ann&eacute;e 2020, soit 6 euros en dessous du niveau moyen de 2019.&nbsp;Les cours du beurre sont plut&ocirc;t stables depuis plusieurs mois et ceux de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; progressent faiblement. Les niveaux de prix actuels restent en-de&ccedil;&agrave;&nbsp;des niveaux atteints d&eacute;but 2020.

Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde, ainsi que sur l'impact de la crise COVID-19 au mois de février 2021.

Conjoncture laitière, février 2021 : résilience du marché des produits laitiers

Salmonelle, listeria, streptocoque, Escherichia coli, ou staphylocoque : le cahier des charges de l&rsquo;AOP brie de Meaux est strict. Mais, la qualit&eacute; paye. Le non-respect des crit&egrave;res de l&rsquo;appellation provoque une p&eacute;nalit&eacute; de 50 euros pour 1 000 litres. Jusqu&rsquo;&agrave; quatre &eacute;chantillons sont pr&eacute;lev&eacute;s chaque mois. "Je suis donc tr&egrave;s attentif &agrave; la qualit&eacute; de conservation de mes fourrages. Je dois proposer, &agrave; mes vaches, des ensilages les plus stables possibles", explique Ga&euml;tan Dheu.

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<h3>Silo : 28 m&egrave;tres de front d&rsquo;attaque &agrave; maintenir frais</h3>

Le cahier des charges impose &eacute;galement une alimentation diversifi&eacute;e. Quatre silos, pour le ma&iuml;s, l&rsquo;herbe, la pulpe de betterave et la luzerne, sont donc ouverts en permanence. Soit 28 m&egrave;tres de front d&rsquo;attaque. "J&rsquo;ai g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; l&rsquo;incorporation de valorisateurs <a href="https://www.sanders.fr/fr" target="_blank" title="sanders">Sanders</a>. Je n&rsquo;en mettais pas sur les silos&nbsp;destin&eacute;s aux g&eacute;nisses, et j&rsquo;observais plus de perte", indique l&rsquo;&eacute;leveur. Autre motivation, les s&eacute;cheresses se multiplient et les ensilages sont d&eacute;sormais programm&eacute;s en septembre. Ga&euml;tan Dheu d&eacute;taille&thinsp;: "On ensile parfois en pleine canicule et le ma&iuml;s monte &agrave; 45 &deg;C. Nous pouvons privil&eacute;gier l&rsquo;amidon lors de&nbsp;l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, car les valorisateurs de fourrages compensent le manque de sucre n&eacute;cessaire &agrave; une bonne conservation. Les bact&eacute;ries favorisent la chute du pH de l&rsquo;ensilage".

<h3>Une distribution &nbsp;toutes les 36 heures</h3>

L&rsquo;utilisation des valorisateurs de fourrages Sanders s&rsquo;inscrit &eacute;galement dans une logique d&rsquo;optimisation du temps de travail. La distribution est effectu&eacute;e toutes les 36 heures pour le lot des vaches moins productives. &laquo; Pour gagner du temps le dimanche matin, je pr&eacute;pare le bol la veille au soir, m&ecirc;me sur les b&ecirc;tes les plus productives. Les valorisateurs me permettent donc de limiter la reprise de fermentation &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur.

<h3>Des valorisateurs et de la rigueur pour r&eacute;aliser les silos</h3>

"Je consid&egrave;re que vu l&rsquo;investissement que je mets dans mes champs (en intrants, en semences, etc. &hellip;) ce serait dommage de ne pas aller au bout des choses pour m&rsquo;assurer de valoriser mes fourrages au mieux."&nbsp;Ga&euml;tan Dheu ne doute pas des conservateurs Sanders mais rappelle que "leur&#8239;efficacit&eacute;&#8239;d&eacute;pend&#8239;aussi&#8239;du&#8239;soin&#8239;&nbsp;apport&eacute; &agrave; la r&eacute;alisation du silo, avec un bon tassage et l&rsquo;utilisation de b&acirc;ches neuves".

<hr /><h2>AVIS D'EXPERT</h2>

<h2>&laquo; Une &eacute;conomie de 22 &euro;/T de MS &raquo;</h2>

<figure role="group" class="align-center"><div alt="Arnaud Morillon" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="d75a246c-6260-456a-a8e4-46c6dd95dfd8" title="Arnaud Morillon" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/P1133173%20%281%29.JPG" alt="Arnaud Morillon" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Arnaud Morillon, responsable commercial Sanders</figcaption></figure>Quels gains peut-on esp&eacute;rer avec un valorisateur de fourrages ?

Avec un valorisateur, les pertes visibles passent 5% &agrave; 0% et &nbsp;les pertes invisibles (gaz, valeurs alimentaires) de 15% &agrave; 5%. Ces gains permettent une &eacute;conomie de 22 &euro;/T de MS de ma&iuml;s. Pour un euro investi, l&rsquo;&eacute;leveur gagne donc deux &agrave; trois euros.

Comment fonctionnent ces valorisateurs ?

Les valorisateurs de fourrage sont des solutions naturelles &agrave; base de bact&eacute;ries ou d&rsquo;associations de bact&eacute;ries. Elles permettent de ma&icirc;triser les diff&eacute;rentes phases d&rsquo;ensilages :&nbsp; 
a&eacute;robie, transition, fermentation acide, phase de stabilisation. Nous avons plusieurs produits adapt&eacute;s aux diff&eacute;rents fourrages et objectifs de l&rsquo;&eacute;leveur. Un des valorisateurs est agr&eacute;&eacute;&nbsp;en agriculture biologique.

Au moment du choix du valorisateur, quelles questions doit se poser l&rsquo;&eacute;leveur ?

C&rsquo;est un choix qui ne s&rsquo;improvise pas. Les techniciens Sanders accompagnent la r&eacute;flexion. Nous posons plusieurs questions &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur. Pour quel type &nbsp;de fourrage ? &Agrave; quelle date est programm&eacute;e l&rsquo;ouverture du silo ? Quel est le stade de r&eacute;colte ou le degr&eacute; de maturit&eacute; souhait&eacute; pour l&rsquo;ensilage ?

Comment se d&eacute;roule l&rsquo;accompagnement &nbsp;des &eacute;quipes Sanders ?

Dans un premier temps,&nbsp;nous r&eacute;alisons un diagnostic des pratiques des &eacute;leveurs et une analyse de la conservation de leur silo actuel avec la m&eacute;thode Valorscreen. Ensuite, nous proposons des conseils pour la r&eacute;alisation du chantier. Enfin, nous analysons la conservation et valeurs alimentaires du nouveau silo. 
&nbsp;

Gaëtan Dheu, installé en Haute-Marne, produit du lait en AOC brie de Meaux. Son tank est régulièrement contrôlé. Afin de répondre aux exigences de l’appellation, l’éleveur insiste sur la qualité de la ration des vaches et s’appuie sur les valorisateurs de fourrages proposés par Sanders.

[Contenu partenaire] Valorisateurs de fourrages : « une  assurance pour la production laitière »  

Les <a href="https://www.biondays.com/">B.I.O.N&rsquo;Days</a>, initi&eacute;s par le <a href="https://www.cluster-bio.com/fr/">Cluster Bio Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes</a> et coorganis&eacute;s par le D&eacute;partement de la Dr&ocirc;me, sont devenus un rendez-vous d&rsquo;affaires international important pour &eacute;changer sur les tendances bio. La 6&egrave;me &eacute;dition, qui aura lieu du 9 au 11 juin prochain &agrave; Valence, va se concentrer sur<a href="https://www.biondays.com/programme/les-conferences/"> la croissance et la confiance dans le bio</a>, sujets sur lesquels des experts nationaux et internationaux &eacute;changeront dans un contexte de crise sanitaire et de d&eacute;veloppement de l&rsquo;offre et la demande.

Un acc&egrave;s en digital est possible, et des rendez-vous d&rsquo;affaires digitalis&eacute;s seront organis&eacute;s le 11 juin.

Inscriptions sur le site Internet&nbsp;: <a href="https://server.matchmaking-studio.com/fr/BioNDays2021/apps/registration/user-account.html?cid=1">www.biondays.com</a>

La sixième édition des B.I.O. N’Days aura lieu du 9 au 11 Juin 2021 à Valence, avec pour thème central la question suivante « Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ? ».

Les B.I.O. N’Days reviennent en juin prochain

Install&eacute;e &agrave; B&eacute;nifontaine, au coeur de l&rsquo;Artois, dans les Hauts-de-France, la Brasserie Castelain a &agrave; coeur de d&eacute;velopper la production bio locale. Connue pour sa bi&egrave;re Ch&rsquo;ti, la brasserie familiale et ind&eacute;pendante a d&egrave;s 1986 d&eacute;velopp&eacute; une bi&egrave;re biologique, baptis&eacute;e la Jade. Elle ne cesse depuis de vouloir valoriser un approvisionnement local. Majoritairement import&eacute;, le houblon bio peine &agrave; trouver racines sur le territoire fran&ccedil;ais, particuli&egrave;rement en r&eacute;gion Hauts-de-France.

Aujourd&rsquo;hui, nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; soutenir le d&eacute;veloppement de la production locale d&rsquo;orge, de c&eacute;r&eacute;ales, de houblon et de malt bio

Avec des approvisionnements en malts et houblons bio d&rsquo;origine France ou Europe, la brasserie, avec &agrave; sa t&ecirc;te Nicolas Castelain, se mobilise pour participer au d&eacute;veloppement de cette fili&egrave;re bio, tant en houblon, qu&rsquo;en malt ou en orge. &laquo;&nbsp;Je r&ecirc;ve d&rsquo;avoir un bio local et &eacute;co-responsable, de cr&eacute;er du lien entre ces deux notions. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; soutenir le d&eacute;veloppement de la production locale d&rsquo;orge, de c&eacute;r&eacute;ales, de houblon et de malt bio car notre territoire manque d&rsquo;acteurs. Nous voulons participer activement &agrave; la transformation et au d&eacute;veloppement de la production de mati&egrave;res premi&egrave;res biologiques des Hauts-de-France&nbsp;&raquo;, explique, Nicolas Castelain, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Brasserie Castelain.

<h2>En qu&ecirc;te de partenaires locaux</h2>

Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est seulement 5&nbsp;% de ses approvisionnements en houblon bio qui proviennent des Hauts-de-France. Ils sont r&eacute;alis&eacute;s aupr&egrave;s de la Houblonni&egrave;re de la Noye, situ&eacute;e &agrave; Chaussoy-Epagny, dans la Somme. Une des seules houblonni&egrave;res bio de la r&eacute;gion, elle cultive trois vari&eacute;t&eacute;s de houblon&nbsp;: la challenger (amertume), la cascade (ar&ocirc;me) et la golding (ar&ocirc;me). En orge bio, si son approvisionnement est &agrave; 50&nbsp;% fran&ccedil;ais, ce pourcentage est nul en ce qui concerne la r&eacute;gion. &laquo;&nbsp;On veut avancer sur ce sujet, notamment avec les groupes de malterie. Mais pas que. On est capable aujourd&rsquo;hui de valoriser 100 hectares d&rsquo;orge bio en additionnel en nouant des partenariats avec des producteurs et des malteries&nbsp;&raquo;, explique le dirigeant. Parmi ses fournisseurs de longue date en malt bio, la malterie d&rsquo;Aire-sur-la-Lys appartient d&eacute;sormais au groupe Malteurop, qui a d&rsquo;ailleurs choisi de d&eacute;dier cette unit&eacute; &agrave; sa production biologique, permettant ainsi &agrave; la brasserie de s&rsquo;approvisionner en malt bio sur son territoire.

&nbsp;

La Brasserie Castelain en bref

<div class="encadre">CA : 20 millions d&rsquo;euros en 2020 (+5&nbsp;% vs 2019)</div>

<div class="encadre">118 000 hectolitres de bi&egrave;re produits (25&nbsp;% en bio)</div>

<div class="encadre">48 salari&eacute;s</div>

<div class="encadre">4 marques&nbsp;: Castelain, Ch&rsquo;ti, Jade et Cadette</div>

La Brasserie Castelain est prête à valoriser la production de houblon et d'orge bio local, en Hauts-de-France, pour sa bière biologique Jade. Elle cherche des partenaires prêts à s'engager.

La Brasserie Castelain cherche du houblon et de l'orge bio en Hauts-de-France

De l&rsquo;ext&eacute;rieur, cela ressemble &agrave; une saucisse ; &ccedil;a tombe bien, c&rsquo;en est une&nbsp;! Mais le produit que pr&eacute;sente Serge Tardif affiche une double singularit&eacute;&nbsp;: compos&eacute; &agrave; 70 % de viande de b&oelig;uf, 30 % de porc, il conjugue &agrave; la fois de la viande sous Label rouge salers et du porc local Capelin. Un double &eacute;tendard de fili&egrave;res de qualit&eacute; du terroir cantalien. Le jeune artisan - qui a repris il y a huit ans les r&ecirc;nes de la boucherie Carteau &agrave; Arpajon-sur-C&egrave;re apr&egrave;s avoir fait ses gammes dans une autre institution locale, la maison Caranove -, a d&eacute;cid&eacute; en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2021 de s&rsquo;engager dans la fili&egrave;re Label rouge salers, devenant le 25e point(1) de vente officiel en France, mais surtout la deuxi&egrave;me boucherie artisanale(2) &agrave; proposer ce produit apr&egrave;s son confr&egrave;re de Saint-Illide, la boucherie Lajarrige. Viande salers : une exigence de savoir-faire&nbsp; &nbsp; L&rsquo;artisan boucher, qui arbore depuis peu &eacute;galement l&rsquo;&eacute;cusson des Compagnons du go&ucirc;t, travaillait jusqu&rsquo;alors avec des g&eacute;nisses crois&eacute;es s&eacute;lectionn&eacute;es par les &eacute;tablissements Sabut. &ldquo;Le Label rouge salers, on en avait parl&eacute; avec Pierre (Sabut), mais je n&rsquo;avais pas franchi le pas car la salers, &ccedil;a ne se travaille pas comme une crois&eacute;e&rdquo;, explique Serge Tardif. &ldquo;La proportion de muscles &agrave; valoriser n&rsquo;est effectivement pas la m&ecirc;me que pour des races sp&eacute;cialis&eacute;es viande, reconna&icirc;t Jean-Marie Fabre, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association salers label rouge (ASLR) mais &eacute;galement &eacute;leveur de la premi&egrave;re b&ecirc;te sous label &agrave; avoir rejoint l&rsquo;&eacute;tal du boucher arpajonnais. Cela suppose d&rsquo;&ecirc;tre plus vigilant sur le travail de d&eacute;coupe pour tirer le meilleur parti de la carcasse. Il faut &ecirc;tre un tr&egrave;s bon professionnel et innovant&rdquo;, comme Serge Tardif, qui, avec sa saucisse, valorise les avants.&nbsp; Apr&egrave;s un &eacute;change avec l&rsquo;un des 16 ambassadeurs mobilis&eacute;s par l&rsquo;interprofession Interbev pour&nbsp; promouvoir la viande sous label aupr&egrave;s des bouchers et distributeurs, puis une rencontre avec Denis Bonneau, animateur de l&rsquo;ASLR, l&rsquo;artisan boucher s&rsquo;est laiss&eacute; convaincre&nbsp;: &ldquo;&Ccedil;a m&rsquo;a paru coh&eacute;rent de passer en salers label, c&rsquo;est un plus en termes de qualit&eacute; pour les clients, mais surtout, c&rsquo;est un produit local&rdquo;, avance celui qui a fait le choix de fili&egrave;res de qualit&eacute; avec des Agneaux laiton de l&rsquo;Aveyron (IGP), du porc Capelin donc... &nbsp; Local et qualit&eacute; : des attendus des clients Et s&rsquo;il est trop t&ocirc;t pour dresser un bilan des ressentis de sa client&egrave;le, lui ne doute pas que ce positionnement soit en phase avec un retour en force vers le local constat&eacute; bien avant m&ecirc;me la crise Covid, m&ecirc;me si les confinements - comme les &eacute;missions culinaires d&rsquo;ailleurs - ont accentu&eacute; cette tendance. &ldquo;Cet &eacute;t&eacute;, j&rsquo;ai eu par exemple des touristes qui me demandaient si j&rsquo;avais de la salers, en voyant que ce n&rsquo;&eacute;tait pas le cas, ils faisaient demi-tour&rdquo;, t&eacute;moigne Serge Tardif(3), qui a pr&eacute;vu d&rsquo;&eacute;couler une demi-carcasse par semaine. &ldquo;Les gens veulent manger mieux, du local, davantage cuisiner, y compris les jeunes&rdquo;, poursuit-il. Pour preuve : les morceaux pour pot-au-feu, il y a peu encore d&eacute;laiss&eacute;s, reviennent sur le devant de la sc&egrave;ne bouch&egrave;re. Avec cette nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de bouchers qu&rsquo;incarne Serge Tardif, la fili&egrave;re veut croire dans le potentiel de la viande salers LR &agrave; devenir enfin proph&egrave;te dans son berceau mais aussi au-del&agrave; comme le montre la dynamique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans le Grand-Est. Du concret attendu derri&egrave;re la carte postale &ldquo;On &eacute;met tr&egrave;s fortement le souhait que localement, on s&rsquo;empare du Label rouge salers pour valoriser et le produit et l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re, formule Jean-Marie Fabre. Notre ambition, c&rsquo;est d&rsquo;&ecirc;tre acteurs du d&eacute;veloppement local, de la promotion de notre territoire &agrave; travers notre sp&eacute;cialit&eacute;, l&rsquo;&eacute;levage salers et les savoir-faire associ&eacute;s de l&rsquo;abattage, la transformation et distribution.&rdquo; Pour ce faire, il appelle bouchers, restaurateurs, distributeurs mais aussi &eacute;lus cantaliens &agrave; rallier la cause de la salers sous label : &ldquo;L&rsquo;&eacute;levage et donc l&rsquo;alimentation font partie de l&rsquo;identit&eacute;, de la culture d&rsquo;un territoire. Aujourd&rsquo;hui, il y a une incoh&eacute;rence dans le Cantal, on semble avoir oubli&eacute; ou reni&eacute; cette identit&eacute; en ne promouvant pas concr&egrave;tement la viande salers de qualit&eacute; dans les assiettes des cantines scolaires, &Eacute;hpad, brasseries...&rdquo;, regrette-t-il. S&rsquo;il entend faire bouger les choses, l&rsquo;&eacute;leveur de Saint-Chamant reste cependant optimiste : la maison Laborie &agrave; Aurillac vient &agrave; son tour de rejoindre la cause de la viande salers et les discussions sont en cours avec deux autres artisans. Patricia Olivieri (1) En mars, Cora Mundolsheim &agrave; Strasbourg devrait &eacute;galement proposer de la salers LR dans ses rayons. (2) Une troisi&egrave;me boucherie en propose, &agrave; Castres, adoss&eacute;e &agrave; l&rsquo;abattoir Bigard. (3) Dont la boucherie devrait rejoindre l&rsquo;enclos Milhaud.

La boucherie Serge Tardif d’Arpajon-sur-Cère devient le 25e point de vente de la viande salers LR mais seulement la 2e boucherie artisanale à en proposer. D’autres devraient suivre.

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