<p>A quelques jours de la fin des n&eacute;gociations commerciales entre les transformateurs agroalimentaires et les distributeurs,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/negociations-commerciales-le-gouvernement-met-la-pression-dans-la-derniere-ligne-droite" target="_blank" title=""> le ministre de l&rsquo;Agriculture a siffl&eacute; la fin de la r&eacute;cr&eacute;ation pour la re-cr&eacute;ation de valeur.</a> Julien Denormandie voit dans les avanc&eacute;es des n&eacute;gociations les fruits de sa <em>&laquo;&nbsp;totale fermet&eacute;, avec une d&eacute;multiplication tous azimuts&nbsp;&raquo;</em> des services de la r&eacute;pression des fraudes en direction des industriels et de la grande distribution, en attendant les conclusions de la mission confi&eacute;e &agrave; Serge Papin, cens&eacute;es en finir avec la guerre des prix. Dans un style sans esbroufe qui le caract&eacute;rise, tout en z&eacute;nitude, le ministre de l&rsquo;Agriculture a eu &agrave; c&oelig;ur de montrer ses faits d&rsquo;armes, r&eacute;cents et &agrave; venir.</p><h1>Courage politique</h1><p>Au plan franco-fran&ccedil;ais, Julien Denormandie souhaite en finir avec cette <em>&laquo;&nbsp;manie&nbsp;&raquo;</em> de la surtransposition des normes. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai montr&eacute; dans le cas de la betterave que je savais affronter ce sujet avec force et volont&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;est-il f&eacute;licit&eacute;. Le ministre ne s&rsquo;interdit pas d&rsquo;autres actes de bravoure, sur le sujet des calamit&eacute;s agricoles par exemple, un <em>&laquo;&nbsp;syst&egrave;me ubuesque, qui ne correspond plus aux r&eacute;alit&eacute;s du terrain&nbsp;&raquo;</em> ou encore dans le domaine de l&rsquo;eau, avec la signature prochaine du d&eacute;cret relatif &agrave; la gestion de la ressource et des situations de crise, pr&eacute;alable &agrave; une <em>&laquo;&nbsp;refondation des syst&egrave;mes hydrauliques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Dans le secteur des semences, Julien Denormandie a redit son inclination pour les nouvelles techniques d&rsquo;&eacute;dition g&eacute;nomique (NBT). <em>&laquo;&nbsp;Il faut avoir le courage de cette innovation, porteuse de solutions vis-&agrave;-vis du stress hydrique, en ces temps d&rsquo;adaptation au changement climatique. A nous de montrer qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une science avec conscience et d&rsquo;une innovation au service de l&rsquo;Homme&nbsp;&raquo;</em>. Dans un autre domaine et &agrave; plus court terme, le plan pollinisateurs aura valeur de test. En mati&egrave;re d&rsquo;assurances climatiques, le ministre avoue chercher la <em>&laquo;&nbsp;martingale&nbsp;&raquo;</em>, qui pourrait passer par la Pac.</p><h1>Les Eco-r&eacute;gimes, passeport environnemental</h1><p>Au plan europ&eacute;en justement, Julien Denormandie voit dans les Eco-r&eacute;gimes et leur caract&egrave;re obligatoire, d&eacute;fendu mordicus par la France, le moyen d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;ter les diff&eacute;rences de mod&egrave;le entre les &Eacute;tats-membres et avec elles les distorsions de concurrence intra-europ&eacute;ennes. Une incantation qui reste encore &agrave; formaliser dans les textes, jusque dans les petites lignes.</p><p>Le troisi&egrave;me &eacute;tage de la fus&eacute;e Denormandie concerne les distorsions de concurrence avec les pays tiers, s&rsquo;agissant notamment des normes environnementales. Aujourd&rsquo;hui, les r&egrave;gles de l&rsquo;Organisation mondiale du commerce (OMC) emp&ecirc;chent de se pr&eacute;munir contre les produits import&eacute;s d&egrave;s lors qu&rsquo;ils n&rsquo;impactent ni les consommateurs ni les territoires dans lesquels ils d&eacute;barquent, une disposition que le ministre qualifie<em> &laquo;&nbsp;d&rsquo;hypocrisie, l&rsquo;environnement n&rsquo;ayant pas de fronti&egrave;res&nbsp;&raquo;.</em> Pour Julien Denormandie, les pratiques agricoles en vigueur sur d&rsquo;autres continents nous regardent, faisant allusion &agrave; la d&eacute;forestation. Et si l&rsquo;Union europ&eacute;enne r&eacute;ussit, via les Eco-r&eacute;gimes, &agrave; faire converger ses standards en mati&egrave;re environnementale, l&rsquo;UE devra alors porter le fer sur le plan commercial, au niveau de l&rsquo;OMC.</p><p>Julien Denormandie &eacute;l&egrave;ve ce dossier au plan des priorit&eacute;s de la pr&eacute;sidence de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, que la France exercera pour six mois &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2022. <em>&laquo;&nbsp;Une croisade de longue haleine&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il reconnu. De quoi laisser le temps &agrave; la Coop&eacute;ration d&rsquo;avancer sur le chantier de la d&eacute;carbonation et de faire valoir, sur les march&eacute;s internationaux, les co-b&eacute;n&eacute;fices de nos c&eacute;r&eacute;ales, de la poudre de lait ou encore du sucre.</p><p>&nbsp;</p>


[Edito] A l’occasion d’une conférence-débat au cours de laquelle La Coopération Agricole a annoncé se fixer un horizon Zéro émission nette (Zen) en 2035, le ministre de l’Agriculture a énuméré ses actes de bravoure, récents et à venir, aux plans national, européen et international.

Des coops Zen, un ministre bravache

<p>Malgr&eacute; des carnets de commandes peu garnis, les abatteurs doivent faire face &agrave; une bonne valorisation des agneaux laitons, faute d&rsquo;offre suffisante. A six semaines de P&acirc;ques, les abatteurs sont pr&eacute;occup&eacute;s de la faiblesse des disponibilit&eacute;s que ce soit sur le march&eacute; int&eacute;rieur ou &agrave; l&rsquo;import. L&rsquo;offre en Lacaunes progresse, mais les tarifs se maintiennent face &agrave; des actions promotionnelles en pr&eacute;paration. En brebis, le march&eacute; retrouve un &eacute;quilibre ce qui permet un commerce plus r&eacute;gulier avec une meilleure tenue des cours dans les bonnes brebis.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Les tarifs vont rester attractifs dans les bons laitons. </p>


Le manque de marchandise se fait sentir

Ovin : analyse commerciale sem 07-2021

<p><strong>Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash;</strong> Les mises en place pour le c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute; sont contenues pour &eacute;viter toute surcharge des ateliers &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; les ventes de viande de veau sont atones (15 juillet/15 ao&ucirc;t). Le nombre de v&ecirc;lages se r&eacute;tracte tr&egrave;s sensiblement. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste sous le contr&ocirc;le des gros op&eacute;rateurs. Les tarifs se maintiennent dans les veaux prim&rsquo;Holsteins ou Normands, m&ecirc;me si le tri est un peu moins s&eacute;v&egrave;re dans les lots.&nbsp; La tendance est positive dans les Abondances ou Montb&eacute;liards dans le Sud-Est. La vaccination FCO des cheptels reste un sujet important qui doit &ecirc;tre pris en compte pour assurer les mouvements &agrave; l&rsquo;export dans les mois &agrave; venir. &nbsp;La tendance est au maintien des prix dans les crois&eacute;s de moyenne conformation. Dans les bons veaux crois&eacute;s U ou pour les Limousins, la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet des tarifs tr&egrave;s attractifs.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong>&nbsp;La demande saisonni&egrave;re est moins soutenue, mais la campagne de promotion permet de tenir les ventes. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est assez convenable dans le secteur aval malgr&eacute; les vacances d&rsquo;hiver. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet aux tarifs de se maintenir &agrave; des niveaux convenables pour les engraisseurs avec une pression &agrave; l&rsquo;import nettement moins prononc&eacute;e que l&rsquo;an pass&eacute;.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement</strong>&nbsp;: Les tarifs vont se maintenir sous le contr&ocirc;le des int&eacute;grateurs. &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de race &agrave; viande</strong>&nbsp;: La demande va se tasser dans les veaux de qualit&eacute; engraisser au lait avec moins de besoins pour les sorties estivales. &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande devrait permettre de maintenir les prix malgr&eacute; le recul des commandes. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


Marché à l’équilibre

Veaux: analyse commerciale sem 07-2021

<p><strong>En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;:</strong> Les arrivages sur les cadrans sont moins importants, mais les volumes exp&eacute;di&eacute;s vers l&rsquo;Italie restent importants avec encore 20500 animaux exp&eacute;di&eacute;s en semaine 6. La demande n&rsquo;est pas tr&egrave;s active, mais les acheteurs doivent composer avec les volumes offerts et des tarifs qui se redressent l&eacute;g&egrave;rement tout en restant tr&egrave;s bas et peu r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les &eacute;leveurs. La pr&eacute;paration de quelques bateaux exports participe &agrave; ce l&eacute;ger rebond. Les exp&eacute;ditions vers l&rsquo;Espagne restent limit&eacute;es face &agrave; une consommation peu active et un impact important du prix des aliments sur cette production majoritairement hors sol. En femelles, la demande italienne est constante et les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux convenables pour les bonnes Charolaises ou Limousines notamment si elles sont vaccin&eacute;es. Les tarifs sont stables dans les ordinaires sur l&rsquo;Espagne.</p><p><strong>En bovins maigres + 18 mois&nbsp;:</strong> Les disponibilit&eacute;s sur les march&eacute;s sont peu abondantes &agrave; l&rsquo;approche de la saison d&rsquo;herbage. Les acheteurs sont nombreux sur les march&eacute;s et dans les campagnes ce qui renforce la demande. Les gros op&eacute;rateurs cherchent &agrave; faire le plein afin de pouvoir servir les abattoirs dans les mois &agrave; venir. La valorisation des animaux est tr&egrave;s convenable avec des tarifs parfois au-dessus de ceux pratiqu&eacute;s pour la boucherie. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s restent demandeurs dans les g&eacute;nisses et les jeunes vaches proches de la finition. La vente est plus active dans le b&eacute;tail convenable &agrave; herbager dans quelques semaines. Les Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes sont demand&eacute;es </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre devrait permettre une meilleure tenue des prix dans les bons m&acirc;les de 300/400kg &nbsp;Les femelles vont se maintenir.</p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: La demande restera soutenue dans le secteur maigre &nbsp;&nbsp;</p>


La demande est soutenue pour le bétail maigre

Bovins maigres : analyse commerciale sem 07-2021

<p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Dans ce paysage, tr&egrave;s complexe, certains magasins ont pris conscience du d&eacute;sastre qui s&rsquo;amplifie dans les campagnes et font des contrats d&rsquo;engagements tarifaires plus responsables avec les &eacute;leveurs locaux. Ces actions commencent &agrave; se ressentir dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, avec une demande qui se renforce sur le Label Rouge. Sur les marches, l&rsquo;offre tend &agrave; s&rsquo;amoindrir ce qui est le signe &agrave; la fois de disponibilit&eacute; en baisse dans les campagnes, mais &eacute;galement d&rsquo;une demande qui se renforce dans le direct abattoir. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est correcte et permet une bonne tenue des prix dans les femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine ou les g&eacute;nisses Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re dans le centre du pays. Les Limousines ou Charolaises bien conform&eacute;es se maintiennent. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet &eacute;galement un maintien des prix dans les Charolaises et allaitantes R de conformation. Le recul de l&rsquo;offre est plus favorable dans les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme.&nbsp; </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong>&nbsp;La demande reste mesur&eacute;e du c&ocirc;t&eacute; des industriels avec les vacances scolaires, mais ils ont n&eacute;anmoins un besoin constant de minerai pour faire tourner leurs ateliers de transformation en pr&eacute;vision de la rentr&eacute;e. L&rsquo;offre tend &agrave; s&rsquo;amoindrir et les premiers signes d&rsquo;&eacute;volution positive des prix se font sentir dans les vaches Holsteins, Montb&eacute;liardes et Normandes. La demande est suivie pour les taureaux de r&eacute;forme. </p><p>&nbsp;</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le mod&egrave;le italien change avec un recul de la demande de jeune bovin au profit de femelles moins lourdes.&nbsp; La demande italienne reste peu soutenue dans les arri&egrave;res, avec toujours une forte concurrence de l&rsquo;Espagne. L&rsquo;&eacute;quilibre commercial est plus favorable avec une offre qui devient d&eacute;ficitaire, mais les tarifs se redressent tr&egrave;s lentement. Les JB mixtes se maintiennent, alors que les laitiers sont un peu mieux valoris&eacute;s.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins races allaitantes</strong>&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier avec des tarifs stables dans les Charolaises ou les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Bovins races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait permettre de confirmer la tendance positive qui se dessine</p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: La progression des prix restera lente &nbsp;</p>


Recul de l’offre

Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 07-2021

<p>Comme tous les ans, la derni&egrave;re ligne droite des n&eacute;gociations commerciales entre les &eacute;leveurs, les industriels et les distributeurs est extr&ecirc;mement tendue.<strong> </strong>Elle r&eacute;v&egrave;le des &eacute;carts de comportement importants entre les enseignes qui semblent avoir pris la mesure de ce qui est en train de se passer sur le terrain et celles qui maintenant la pression sur les prix en se consid&eacute;rant comme d&eacute;fenseur du pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages. Ces derni&egrave;res ne voient pas la destruction importante du tissu de production. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, elles n&rsquo;ont jamais manqu&eacute; de viande. La destruction de l&rsquo;&eacute;levage prend de l&rsquo;ampleur, avec un taux de reprise des fermes tr&egrave;s bas. Les cessations continuent de cro&icirc;tre au regard de la crise qui secoue la fili&egrave;re m&acirc;le, qui est prise en ciseau entre des prix bas dans les broutards et une forte croissance des aliments. </p><p>Il y a une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es, la fili&egrave;re ovine a subi la m&ecirc;me h&eacute;catombe, ce qui a conduit &agrave; une disparition d&rsquo;une grande partie des &eacute;leveurs de moutons et conduits aujourd&rsquo;hui &agrave; une insuffisante de production fran&ccedil;aise pour la couverture des besoins. L&rsquo;import est maintenant obligatoire pour couvrir les besoins du march&eacute;, mais quand la marchandise se fait plus rare chez nos partenaires traditionnels, les prix s&rsquo;envolent. Le prix de ces agneaux import&eacute;s a longtemps pes&eacute; sur le dos des moutonniers, avant de b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;effet covid, du recentrage de la demande sur de l&rsquo;agneau fran&ccedil;ais et du Brexit qui prive le march&eacute; europ&eacute;en de l&rsquo;entr&eacute;e des agneaux en provenance du Commonwealth.</p><p>Faudra-t-il en passer par l&agrave; pour retrouver des tarifs r&eacute;mun&eacute;rateurs dans la viande bovine ou fera-t-on le choix d&rsquo;ouvrir les portes de l&rsquo;Europe aux viandes d&rsquo;outre-Atlantique&nbsp;?</p><h1>Malgr&eacute; l&rsquo;absence de la vitrine m&eacute;diatique du salon de l&rsquo;agriculture, les &eacute;leveurs de la FNB renforcent la pression envers les GMS, pour qu&rsquo;elles respectent leurs engagements envers la loi Egalim pour une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration de la viande et une plus juste r&eacute;partition des marges. Le focus est mis sur le Label Rouge, avec une volont&eacute; de redonner le go&ucirc;t de la viande &agrave; des consommateurs chahut&eacute;s par des images et des messages qui ne donnent pas la r&eacute;alit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage allaitant fran&ccedil;ais. </h1><h1>Les &eacute;quilibres mati&egrave;res restent soumis a un march&eacute; en pleine &eacute;volution. La commercialisation des aloyaux demeure compliqu&eacute;e sans le secteur de la restauration.&nbsp; L&rsquo;activit&eacute; des industriels avec la p&eacute;riode des vacances d&rsquo;hiver, mais ces derniers commencent &agrave; ressentir doucement le recul des disponibilit&eacute;s. La r&eacute;duction du cheptel laitier n&rsquo;est pas seulement observ&eacute;e en France, car l&rsquo;Allemagne et les Pays-Bas ont&nbsp; &eacute;galement perdu de nombreuses vaches en 2020. Les tarifs tendent &agrave; progresser dans les autres pays de l&rsquo;UE. </h1>


Dernière ligne droite

Bovin : conjoncture sem 07-2021

<p class="x">Entre transformation des attentes soci&eacute;tales et des consommateurs, crise sanitaire et toujours un grand nombre de personnes qui ne mangent pas correctement tous les jours dans le monde, l&rsquo;angle choisi par le Club D&eacute;m&eacute;ter pour sa 27<sup>e</sup>&nbsp;&eacute;dition du D&eacute;m&eacute;ter (en collaboration avec l&rsquo;Institut de relations internationales et strat&eacute;giques), ouvrage proposant des analyses prospectives sur l&rsquo;agriculture, l&rsquo;alimentation et le d&eacute;veloppement en France, en Europe et dans le monde, fait sens&thinsp;: produire et se nourrir, le d&eacute;fi quotidien d&rsquo;un monde d&eacute;boussol&eacute;.</p>

<p class="x">Pour r&eacute;sumer les 370&nbsp;pages r&eacute;parties en 18&nbsp;articles et 10&nbsp;rep&egrave;res th&eacute;matiques, il est question d&rsquo;analyser &agrave; quel point l&rsquo;agriculture prend tout son sens pour aider &agrave; la s&eacute;curit&eacute;, &agrave; la sant&eacute; et &agrave; la soutenabilit&eacute; des citoyens et du monde (les 3S) pour lutter contre les risques grandissants de la d&eacute;croissance, de la d&eacute;mondialisation et de la d&eacute;sunion (les 3D) que sugg&egrave;rent notamment les difficult&eacute;s issues de la pand&eacute;mie de Covid-19, incitant au repli sur soi et au chacun pour soi.</p>

<h3 class="x">La Sib&eacute;rie, grenier du monde&thinsp;?</h3>

<p class="normal">Parmi les th&egrave;mes abord&eacute;s dans la nouvelle &eacute;dition, on trouve un long article intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Sib&eacute;rie, futur grenier &agrave; grains du monde&thinsp;?&nbsp;&raquo; sous les plumes de Jean-Jacques Herv&eacute; (ing&eacute;nieur g&eacute;n&eacute;ral honoraire des Ponts, des Eaux et des For&ecirc;ts, membre des Acad&eacute;mies d&rsquo;agriculture de France, de Russie et d&rsquo;Ukraine, conseiller au Commerce ext&eacute;rieur de la France) et d&rsquo;Herv&eacute; Le Stum (ancien directeur de l&rsquo;AGPB et d&rsquo;Interc&eacute;r&eacute;ales). Il y est question d&rsquo;une vaste zone au sud du croissant que dessine la Sib&eacute;rie pour cultiver tout type de c&eacute;r&eacute;ales et d&rsquo;ol&eacute;agineux, &laquo;&nbsp;gr&acirc;ce&nbsp;&raquo; au changement climatique. Nonobstant des grandes variations interannuelles de production, ce potentiel pourrait participer &agrave; une agriculture russe qui pourrait disposer de 400&nbsp;Mha de surface agricole utile d&rsquo;ici quelques ann&eacute;es et d&rsquo;un objectif de production d&rsquo;un milliard de tonnes de grains d&rsquo;ici &agrave; 2080.</p>

<p class="x">En fin d&rsquo;ouvrage, deux rep&egrave;res sont consacr&eacute;s, l&rsquo;un aux c&eacute;r&eacute;ales, l&rsquo;autre aux ol&eacute;agineux.</p>



Sébastien Abis et Matthieu Brun, du Club Déméter, ont présenté à la presse, le 10 février, la nouvelle édition de leur ouvrage, Le Déméter 2021.

Travailler les 3S pour lutter contre les 3D

<p>Les agriculteurs se sont r&eacute;unis sur l&rsquo;aire du viaduc de Millau en fin de matin&eacute;e. Un impressionnant cort&egrave;ge de 33 tracteurs a travers&eacute; le Viaduc sur les coups de midi, portant le message &laquo;Soutenons l&rsquo;&eacute;levage de montagne&raquo; !</p><p>"L&rsquo;objectif &eacute;tait clair, les n&eacute;gociations sur la prochaine Politique Agricole Commune(PAC) ayant commenc&eacute;, JA et FDSEA voulaient rappeler que l&rsquo;&eacute;levage doit &ecirc;tre soutenu par cette politique. D&rsquo;une part, car c&rsquo;est l&rsquo;une des seules activit&eacute;s agricoles praticables sur les territoires difficiles comme l&rsquo;Aveyron et, d&rsquo;autre part, parce qu&rsquo;au-del&agrave; de la production de denr&eacute;es alimentaires, il constitue tout un pan de l&rsquo;&eacute;conomie locale, fa&ccedil;onne nos paysages et participe &agrave; l&rsquo;attractivit&eacute; de notre territoire.</p><p>Cette action sur le Viaduc de Millau n&rsquo;est peut-&ecirc;tre qu&rsquo;une premi&egrave;re &eacute;tape de la mobilisation. Dans le m&ecirc;me temps, sur d&rsquo;autres terrains se joue l&rsquo;enjeu de la juste valorisation de nos productions. Au cours des n&eacute;gociations, de nouveaux enjeux vont appara&icirc;tre.</p><p>&laquo;Les agriculteurs aveyronnais ne manqueront jamais de d&eacute;fendre haut et fort notre vision de l'agriculture &agrave; taille humaine telle que nous la connaissons en Aveyron&raquo;.</p><p style="text-align:right;"><em>Communiqu&eacute; FDSEA-JA Aveyron</em></p>


Trois cents agriculteurs aveyronnais ont manifesté ce mercredi 17 février sur le viaduc de Millau pour faire entendre au ministre de l’Agriculture leurs attentes pour la prochaine PAC 2023 et son impact pour notre territoire.

Réforme de la PAC : 300 agriculteurs défendent leur territoire sur le viaduc de Millau

<div class="rendezvous">
<p><strong>Ingr&eacute;dients </strong>(pour 4 personnes)</p>

<div class="relance">8 fines tranches de gigot d&rsquo;agneau d&eacute;soss&eacute;</div>

<div class="relance">8 tranches de pain de campagne &eacute;paisses</div>

<div class="relance">200&nbsp;g de cheddar r&acirc;p&eacute;</div>

<div class="relance">1 litre de lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute;</div>

<div class="relance">70&nbsp;g de beurre</div>

<div class="relance">70&nbsp;g de farine</div>

<div class="relance">1 pinc&eacute;e de noix de muscade</div>

<div class="relance">1 c. &agrave; soupe de moutarde &agrave; l&rsquo;ancienne</div>

<div class="relance">4 &oelig;ufs</div>

<div class="relance">1 petit bouquet de cerfeuil</div>

<div class="relance">1 c. &agrave; soupe d&rsquo;huile d&rsquo;olive</div>

<div class="relance">Sel et poivre du moulin</div>

<p><strong>Pr&eacute;paration </strong>(25&nbsp;minutes +&nbsp;20&nbsp;minutes de cuisson)</p>

<p>Faire fondre le beurre &agrave; feu tr&egrave;s doux dans une casserole puis ajouter la farine. M&eacute;langer avec un fouet et faire cuire environ 5 minutes. Ajouter ensuite le lait, la muscade, le sel, le poivre et la moutarde &agrave; l&rsquo;ancienne puis m&eacute;langer au fouet jusqu&rsquo;&agrave; &eacute;bullition. Lorsque la sauce a &eacute;paissi, couper le feu et continuer de fouetter pendant 1 minute.</p>

<p>Pr&eacute;chauffer le four &agrave; 200&nbsp;&deg;C. Dans une po&ecirc;le, faire revenir les tranches de gigot d&rsquo;agneau pendant 6 minutes et r&eacute;server.</p>

<p>D&eacute;poser une belle quantit&eacute; de b&eacute;chamel &agrave; la moutarde sur 4 tranches de pain de campagne. Ajouter du cheddar r&acirc;p&eacute; et les tranches de gigot d&rsquo;agneau. Refermer avec les morceaux de pain de campagne restants, tartiner g&eacute;n&eacute;reusement de b&eacute;chamel et parsemer de nouveau de cheddar r&acirc;p&eacute;. D&eacute;poser tous les croques sur une plaque de four recouverte de papier sulfuris&eacute;. Enfourner pour 10 minutes de cuisson.</p>

<p>Faire cuire les &oelig;ufs au plat pendant 5 minutes dans une po&ecirc;le l&eacute;g&egrave;rement huil&eacute;e. &Agrave; la sortie du four, d&eacute;poser les &oelig;ufs sur les croques et poivrer. Parsemer de quelques feuilles de cerfeuil.</p>

<div class="note"><a href="https://www.jadorelagneau.fr/" target="_blank">Plus d&rsquo;id&eacute;es sur jadorelagneau.fr</a></div>
</div>



On revisite les classiques avec le gigot d’agneau qui apporte sa chair tendre et parfumée au croque-madame.

Croque-madame au gigot d’agneau et béchamel à la moutarde

<p>Le d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en version port&eacute;e, sous la d&eacute;nomination Occitan T50, dans des largeurs comprises entre 2,5 et 4 m. Il est d&eacute;sormais disponible en version semi-port&eacute;e, portant jusqu&rsquo;&agrave; 6,20 ma la largeur de travail, moyennant une &eacute;chelle de puissance comprise entre 125 ch et 310 ch, selon la profondeur de travail, qui peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 18 cm. Le nouveau mod&egrave;le arbore les m&ecirc;mes disques &agrave; grands cr&eacute;neaux d&rsquo;un diam&egrave;tre de 620 mm et auto-aff&ucirc;tant, dispos&eacute;s sur deux rang&eacute;es distantes de 1100 mm. Les disques &eacute;cart&eacute;s de 230 mm sont mont&eacute;s par paires sur des s&eacute;curit&eacute;s &agrave; ressort, &agrave; la technologie emprunt&eacute;e &agrave; la dent Eurochisel (gamme Crossland). La s&eacute;curit&eacute; commence son d&eacute;clenchement &agrave; 350 kg, pour atteindre une r&eacute;sistance maximale &agrave; 420 kg &agrave; 10 cm, avant de diminuer jusqu&rsquo;au seuil de 18 cm, m&eacute;nageant les contraintes et les chocs exerc&eacute;s sur le ch&acirc;ssis.</p><h1>Herses peignes et rouleaux</h1><p>Derri&egrave;re la double rang&eacute;e de disques, l&rsquo;Occitan T60 peut recevoir une herse peigne intercal&eacute;e entre les deux rang&eacute;es de disques et/ou positionn&eacute;e &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de la seconde rang&eacute;e. Le constructeur propose six variantes de rouleaux (simple et double rouleau &agrave; barres carr&eacute;es, Impak V &agrave; roues empil&eacute;es de 540 mm de diam&egrave;tre, simple et double Impak U traceur de sillons, Emopak V). Le r&eacute;glage de la profondeur de travail, hydraulique et pilotable depuis la cabine du tracteur, agit sur la hauteur du double rouleau arri&egrave;re et la fl&egrave;che d&rsquo;attelage. L&rsquo;Occitan T60 peut se combiner avec une tr&eacute;mie de 300 ou 500 litres et des tubes de descentes pour assurer le semis de couverts v&eacute;g&eacute;taux.</p>


L’appareil semi-porté arbore des disques indépendants à grands créneaux d’un diamètre de 620 mm de diamètre réservant un dégagement sous poutre de 725 mm. Il est proposé en 4,20 m, 5,20 m et 6,20 m.

Gregoire Besson complète sa gamme de déchaumeurs à disques avec l’Occitan T60

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<p>Publi&eacute;e le 26&nbsp;novembre dans la revue <em>Nature,</em> une<strong>&nbsp;<a href="https://www.nature.com/articles/s41598-020-77732-5" target="_blank"> &eacute;tude </a></strong>d&rsquo;une &eacute;quipe de l&rsquo;Inrae de Tours confirme que les poussins consomment spontan&eacute;ment des huiles essentielles. La nouveaut&eacute; par rapport &agrave; la <strong><a href="https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fvets.2019.00072/full" target="_blank">pr&eacute;c&eacute;dente &eacute;tude</a>,</strong> est que celles-ci ont des effets positifs sur le long terme.</p>

<h3>Trois r&eacute;sultats ressortent de cet essai</h3>

<p>- Les poussins boivent <strong>pr&eacute;f&eacute;rentiellement de l&rsquo;eau compl&eacute;ment&eacute;e en huiles essentielles</strong> (verveine, cardamone ou marjolaine) et les poussins stress&eacute;s en consomment plus que les non stress&eacute;s.</p>

<p>- <strong>Le stress postnatal a des effets durables</strong>, observables au moins jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 34 jours. Les m&acirc;les sont plus affect&eacute;s que les femelles, avec une modification de l&rsquo;expression de g&egrave;nes li&eacute;e &agrave; la r&eacute;ponse au stress oxydant, au m&eacute;tabolisme &eacute;nerg&eacute;tiques ainsi que celui des os.</p>

<p>- Les<strong> poulets stress&eacute;s ayant consomm&eacute; des huiles essentielles ont connu moins de perturbations</strong> de l&rsquo;expression de leurs g&egrave;nes.</p>

<p>Outre l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;utilisation de ces mol&eacute;cules pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des antibiotiques en &eacute;levage, les auteurs soulignent que cette &eacute;tude <em>&laquo;&nbsp;ouvre de nouvelles perspectives pour des pratiques d&rsquo;&eacute;levages plus durables offrant aux animaux la possibilit&eacute; de se soigner eux-m&ecirc;mes&nbsp;&raquo;.</em></p>
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Une étude de l’Inrae montre que des poussins ayant subi un stress à l’éclosion sont durablement affectés, mais que des huiles essentielles peuvent atténuer les effets.

Les huiles essentielles sont bénéfiques aux poussins stressés

<p class="MsoPlainText"><em>"J'en appelle aux &eacute;lus locaux pour faire le pari de cette viande de qualit&eacute; et avoir le r&eacute;flexe jeune bovin au moment o&ugrave; les menus des cantines sont &eacute;tablis",</em> a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie dans un entretien avec l'AFP.&nbsp; En France, on mange plus volontiers du veau et des pi&egrave;ces de viande provenant de femelles, r&eacute;put&eacute;es plus tendres, que celle des jeunes bovins - des m&acirc;les &acirc;g&eacute;s de 12 &agrave; 24 mois.</p><p class="MsoPlainText">Cette viande de jeunes bovins, un peu plus claire que le boeuf, est toutefois <em>"consomm&eacute;e dans certaines r&eacute;gions fran&ccedil;aises comme dans la r&eacute;gion lyonnaise, l'est de la France, un peu dans le nord",</em> rel&egrave;ve Caroline Monniot, cheffe de projet conjoncture viande bovine &agrave; l'Institut de l'&eacute;levage (Idele). Mais la moiti&eacute; de la viande de jeunes bovins fran&ccedil;ais est export&eacute;e, en premier lieu vers l'Italie mais aussi vers la Belgique, l'Allemagne et la Gr&egrave;ce. Les particularit&eacute;s r&eacute;gionales de consommation en France s'expliquent par la tradition, mais aussi par la pr&eacute;sence d'immigrants italiens (Lyon, Grenoble), allemands (Alsace, Lorraine) et belges (nord), explique Mme Monniot.</p><p class="MsoPlainText">La France vend aussi massivement &agrave; l'Italie (81% des exportations) des animaux plus jeunes (6 &agrave; 12 mois), les broutards, qui sont engraiss&eacute;s sur place puis g&eacute;n&eacute;ralement servis dans les restaurants transalpins, un march&eacute; boulevers&eacute; par la crise du Covid-19. Le ministre de l'Agriculture est press&eacute; de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s, en France, pour les producteurs bovins qui d&eacute;noncent des prix d'achat de leurs animaux inf&eacute;rieurs aux co&ucirc;ts de production. La F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB) a r&eacute;cemment calcul&eacute; &agrave; partir de projections qu'un &eacute;leveur avait gagn&eacute; en moyenne 8000 euros en 2020, soit moins de 700 euros par mois.</p><h1 class="MsoPlainText">"Lancer une dynamique"</h1><p class="MsoPlainText">Dans son appel, le ministre s'adresse tout particuli&egrave;rement aux &eacute;lus des r&eacute;gions ayant une tradition d'&eacute;levage de races &agrave; viande (Charolaise, Limousine...) dans un vaste p&eacute;rim&egrave;tre <em>"autour du Massif central".</em> Car, dit-il, s'approvisionner en jeune bovin produit localement, <em>"c'est le moyen de faire vivre nos territoires avec une fili&egrave;re de la viande allaitante qui est en souffrance et pour laquelle on se bat tous les jours pour recr&eacute;er de la valeur".</em></p><p class="MsoPlainText">Peu grasse,<em> "c'est une viande particuli&egrave;rement adapt&eacute;e &agrave; nos enfants, &agrave; nos adolescents"</em>, plaide Julien Denormandie, qui note qu'on la trouve<em> "dans beaucoup de cantines en Europe, mais pas chez nous".</em> Et il est<em> "beaucoup plus rapide de changer nos habitudes dans les plats que nous servons dans les cantines que de changer l'habitude de 66 millions de consommateurs"</em>, fait-il valoir.</p><p class="MsoPlainText">La restauration scolaire, ce sont 1,2 milliard de repas par an, souligne le ministre, de quoi <em>"lancer une grande dynamique". "C'est une fili&egrave;re qui pourrait &ecirc;tre beaucoup plus d&eacute;velopp&eacute;e avec de l'engraissement qui se ferait sur notre territoire plut&ocirc;t que d'envoyer des broutards &ecirc;tre engraiss&eacute;s dans d'autres pays comme en Italie"</em>, plaide le ministre.</p><div class="citation">
    <span>"Il faut des contrats qui garantissent la prise en compte du prix de production."</span>
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<p class="MsoPlainText">Le pr&eacute;sident de la FNB, Bruno Dufayet, dit<em> "oui"</em> au<em> "fait de consommer du jeune bovin dans les cantines &agrave; la place des viandes d'import". "Mais il faut des contrats qui garantissent la prise en compte du prix de production"</em>, pr&eacute;vient l'&eacute;leveur du Cantal. Dans son bilan de l'&eacute;levage 2020, FranceAgriMer rapporte que la crise sanitaire a rar&eacute;fi&eacute; les d&eacute;bouch&eacute;s, qu'elle a<em> "conduit &agrave; une baisse importante des prix" </em>et<em> "r&eacute;v&eacute;l&eacute; un certain nombre de risques qui p&egrave;sent sur la fili&egrave;re bovine fran&ccedil;aise, notamment en ce qui concerne la valorisation des bovins m&acirc;les fran&ccedil;ais".</em></p><p class="MsoPlainText">Pour Bruno Dufayet, le Covid-19<em> "a bon dos". "Ce n'est pas la crise sanitaire qui a expliqu&eacute; la baisse des prix, c'est la volont&eacute; des acteurs"</em> en aval, industriels de l'abattage et de la transformation en t&ecirc;te, de payer moins cher. L'organisation d'&eacute;leveurs plaide pour<em> "interdire la possibilit&eacute; d'acheter &agrave; un prix en dessous du co&ucirc;t de production du vendeur". </em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnb-enjoint-le-gouvernement-a-prendre-en-compte-les-couts-de-production" target="_blank" title="">La FNB enjoint le gouvernement &agrave; prendre en compte les co&ucirc;ts de production</a>
</aside>



La viande de jeune bovin est trop peu consommée en France, regrette le ministre de l'Agriculture. Il appelle les gestionnaires de cantines scolaires à en commander pour soutenir les éleveurs bovins "en souffrance" et réduire leur dépendance à l'export.

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