L&rsquo;exercice 2019 (ann&eacute;e civile) de la coop&eacute;rative caennaise Agrial (12 500 agriculteurs-adh&eacute;rents et 22 000 salari&eacute;s) s&rsquo;est sold&eacute;e par un chiffre d&rsquo;affaires de 6,09 Md&euro;, en hausse de 4,3 % par rapport &agrave; 2018. L&rsquo;exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 225,5 M&euro; (+ 6,1 %) et le r&eacute;sultat net &agrave; 52,1 M&euro;, en recul de 9,7 %. L&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du groupe a vot&eacute; un &laquo; retour aux adh&eacute;rents de 12 millions d&rsquo;euros &raquo;. Les dirigeants de la coop&eacute;rative ont annonc&eacute; r&eacute;duire de 25 &agrave; 30 % les investissements pr&eacute;vus en 2020, avec report en 2021, pour ne pas impacter les r&eacute;sultats &eacute;conomiques de l&rsquo;ann&eacute;e en cours. Par ailleurs, Agrial a r&eacute;alis&eacute; 74 % de son chiffre d&rsquo;affaires en France et 26 % &agrave; l&rsquo;international (en grande majorit&eacute; en Europe : Espagne, Royaume-Uni, Allemagne Pays-Bas pour 59 %).Alors que la coop&eacute;rative avait men&eacute; une politique intense de croissance externe (+ 1,9 % en 2019) ces derni&egrave;res ann&eacute;es, c&rsquo;est la croissance interne qui a tir&eacute; le volume d&rsquo;affaires en 2019 (+ 2,4 %), avec une progression significative des ventes des marques (Florette, Soignon, Prim&eacute;ale&hellip;). Ces derni&egrave;res repr&eacute;sentent d&eacute;sormais un tiers du chiffre d&rsquo;affaires agroalimentaire. La branche lait (2,5 Md&euro; de chiffre d&rsquo;affaires) &laquo; progresse &raquo; gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;ultra-frais et au march&eacute; des commodit&eacute;s laiti&egrave;res (mozzarella, cas&eacute;ine, poudre) et la branche l&eacute;gumes et fruits frais (1,4 Md&euro;) &laquo; revient &agrave; un niveau de contribution satisfaisant &raquo;. La branche viandes 487 M&euro;) r&eacute;alise &agrave; nouveau une &laquo; bonne &raquo; ann&eacute;e mais celle consacr&eacute;e &agrave; la boisson (365 M&euro;) &laquo; voit sa rentabilit&eacute; se r&eacute;tracter sur les march&eacute;s fran&ccedil;ais et am&eacute;ricains &raquo;.<h3>Branche agricole</h3>Selon Agrial, la branche agricole (1,3 Md&euro; de chiffre d&rsquo;affaires) &laquo; r&eacute;alise une ann&eacute;e satisfaisante, proche de l&rsquo;ann&eacute;e 2018, gr&acirc;ce &agrave; une bonne moisson d&rsquo;&eacute;t&eacute; et au lancement r&eacute;ussi de la nouvelle enseigne de magasins LaMaison.fr &raquo;. Si l&rsquo;&eacute;t&eacute; a &eacute;t&eacute; effectivement source de satisfaction, l&rsquo;automne a &eacute;t&eacute; beaucoup plus compliqu&eacute; &agrave; g&eacute;rer. Les responsables d&rsquo;Agrial rel&egrave;vent qu&rsquo;&agrave; nouveau les &laquo; d&eacute;r&egrave;glements climatiques et les contraintes r&eacute;glementaires &raquo; ont impact&eacute; la performance des exploitations agricoles en 2019. Pour passer ces temps difficiles, l&rsquo;accent est plut&ocirc;t mis sur la professionnalisation des &eacute;quipes, la comp&eacute;titivit&eacute; des offres et la proximit&eacute; des magasins.LaMaison.fr est la marque d&rsquo;Agrial de distribution rurale, lanc&eacute;e fin 2018 et rempla&ccedil;ant depuis mars 2019 les magasins Point Vert, La Maison Point Vert, Magasin Vert et Gamm Vert du r&eacute;seau. Ce p&ocirc;le distribution rurale r&eacute;alisait un chiffre d&rsquo;affaires de 308 M&euro; en 2017 (dernier chiffre disponible) et Agrial ambitionnait de le doubler &agrave; horizon 2025.La branche agricole repr&eacute;sente au total 9 380 agriculteurs-adh&eacute;rents producteurs de c&eacute;r&eacute;ales, 2 820 agriculteurs-adh&eacute;rents &eacute;leveurs de bovins, 700 agriculteurs-adh&eacute;rents multiplicateurs de semences et 3 000 salari&eacute;s.<h3>Perspectives 2020 et Covid-19</h3>Los de la visioconf&eacute;rence de presse, les dirigeants d&rsquo;Agrial se sont dit &laquo; tr&egrave;s inquiets &raquo; quant &agrave; &laquo; l&rsquo;absence de visibilit&eacute; sur le monde agricole et le monde des affaires dans les dix-huit prochains mois &raquo;. Durant le confinement, le chiffre d&rsquo;affaires d&rsquo;Agrial a baiss&eacute; de 7 % pour les activit&eacute;s agroalimentaires : + 7 % et + 5 % respectivement pour la grande et moyenne distribution (GMS) France et la GMS hors France mais - 35 % et &ndash; 10 % respectivement pour la restauration hors foyer et l&rsquo;industrie/export. La coop&eacute;rative &eacute;voque aussi des &laquo; surco&ucirc;ts industriels et logistiques li&eacute;s &agrave; la r&eacute;organisation des usines &raquo;. Malgr&eacute; tout, les bons r&eacute;sultats des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes et la stabilit&eacute; que procure le mod&egrave;le coop&eacute;ratif permettent de limiter les cons&eacute;quences de la crise sur les &eacute;quilibres &eacute;conomiques.

L’année écoulée a généré un exercice solide et permet d’envisager 2020 sereinement mais prudence...

Une année 2019 solide pour la coopérative agricole Agrial, des incertitudes pour 2020

Les assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales du <a href="https://www.genesdiffusion.com/" target="_blank">groupe G&egrave;nes Diffusion </a>ont officialis&eacute; en juin 2020 le passage de t&eacute;moin &agrave; la t&ecirc;te de l'entreprise. Claude Grenier prend la direction de l'ensemble des structures du groupe G&egrave;nes Diffusion &agrave; partir du 1er juillet 2020.Claude Grenier est pr&eacute;sent dans l'entreprise depuis plus de dix ans, o&ugrave; il a d&rsquo;abord &eacute;t&eacute; en charge de la recherche et d&eacute;veloppement multi-esp&egrave;ces et de la plateforme g&eacute;nomique GD Scan. Puis, il a pris la responsabilit&eacute; du d&eacute;partement porcs-lapins sur le territoire national, et enfin de l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s &agrave; l&rsquo;international. Claude Grenier &eacute;tait directeur du CIA G&egrave;nes Diffusion et de G&egrave;nes Diffusion SAS depuis novembre 2019.Fran&ccedil;ois Desmons a travaill&eacute; quarante-trois ans dans l'entreprise, dont quarante &agrave; la direction. &ldquo;Fran&ccedil;ois Desmons a fortement contribu&eacute; &agrave; l&rsquo;essor du groupe, par le d&eacute;veloppement des activit&eacute;s dans les diff&eacute;rentes esp&egrave;ces et &agrave; l&rsquo;international, mais &eacute;galement par l&rsquo;esprit d&rsquo;innovation qu&rsquo;il a insuffl&eacute; tout au long de sa carri&egrave;re" ont salu&eacute; Alain Guillaume et Gilles Lavisse, respectivement pr&eacute;sidents du CIA G&egrave;nes Diffusion et de G&egrave;nes Diffusion immobili&egrave;re et financi&egrave;re.Le communiqu&eacute; de presse informe &eacute;galement que "les assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales de 2020 ont &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion pour les &eacute;leveurs de constater avec plaisir un retour &agrave; des r&eacute;sultats &eacute;quilibr&eacute;s en 2019. Le CIA G&egrave;nes Diffusion affiche un r&eacute;sultat net de 63 000 &euro; et un r&eacute;sultat consolid&eacute; au niveau du groupe G&egrave;nes Diffusion de 626 000 &euro;. Les activit&eacute;s de diversification ont nettement mieux perform&eacute; qu&rsquo;en 2018, que ce soient l&rsquo;activit&eacute; cunicole, l&rsquo;activit&eacute; &eacute;quine, l&rsquo;activit&eacute; porcine, ou encore l&rsquo;activit&eacute; internationale dont les performances. L&rsquo;Entreprise de S&eacute;lection Union G&egrave;nes Diffusion termine 2019 avec un r&eacute;sultat net de +127 000 &euro;". Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/charolais-veut-offrir-de-nouvelles-perspectives" target="_blank">G&egrave;nes Diffusion : Charolais+ veut offrir de nouvelles perspectives</a><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-plein-de-nouveaux-taureaux-chez-genes-diffusion" target="_blank">Le plein de nouveaux taureaux chez G&egrave;nes Diffusion</a>

Claude Grenier succède à François Desmons, et prend la direction de l'ensemble des structures du groupe Gènes Diffusion à partir du 1er juillet 2020.

Claude Grenier prend la tête du groupe Gènes Diffusion

&laquo;&nbsp;La Fnab et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne s'allient aujourd'hui pour d&eacute;fendre les producteurs bio faisant l'objet de demandes infond&eacute;es de remboursement d'aides&nbsp;&raquo;, font savoir les organisations dans un communiqu&eacute; le 1er juillet. Elles indiquent engager contre l'Etat une&nbsp;&laquo;&nbsp;action en reconnaissance de droit&nbsp;&raquo;.La demande concerne plus d'une centaine d'agriculteurs, pass&eacute;s en bio entre 2011 et 2014 et dont l'administration demande le remboursement des aides, voire l'application de p&eacute;nalit&eacute;s&nbsp;&laquo;&nbsp;jusqu'&agrave; 10&nbsp;000 euros&nbsp;&raquo;. La cause&nbsp;? Les cinq ans d'aide &agrave; la conversion se sont retrouv&eacute;s &agrave; cheval entre deux programmations PAC et l'administration fran&ccedil;aise n'a parfois pas pris en compte les cultures sem&eacute;es lors de la premi&egrave;re programmation. Elle a ainsi estim&eacute; que les producteurs n'avaient pas respect&eacute; leur engagement de rotation des cultures. Depuis 2017, la Fnab a alert&eacute; plusieurs fois le minist&egrave;re de l'Agriculture.&gt;&gt; A lire aussi&nbsp;: Aides supprim&eacute;es et p&eacute;nalit&eacute;s : nouvel imbroglio administratif autour des aides bio (06/01/2020)Le gouvernement s'est empar&eacute; du sujet en publiant un d&eacute;cret, le 26 mai 2020, qui assouplit le r&eacute;gime de sanction applicable, en cas d'anomalies, aux agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficiaires d'aides agroenvironnementales et climatiques (MAEC), d'aides &agrave; l'agriculture biologique (CAB et MAB), et de paiements au titre de Natura 2000 et de la directrice-cadre sur l'eau (DCE).Le d&eacute;cret pr&eacute;cise &laquo;&nbsp;qu'il n'est impos&eacute; aucune sanction lorsque le non-respect constat&eacute; r&eacute;sulte d'une erreur de l'autorit&eacute; comp&eacute;tente&nbsp;&raquo;, qu'il s'agisse des DDT, des r&eacute;gions ou de l'ASP.<h2></h2>Un assouplissement salutaire, mais qui ne satisfait pas la Fnab&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;Si l'Etat reconna&icirc;t par &eacute;crit sa responsabilit&eacute; dans certaines anomalies administratives, il refuse toujours de proc&eacute;der au paiement de l'aide concern&eacute;e&nbsp;!&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;On savait que la gestion des derniers dossiers PAC serait complexe, mais cet arbitrage politique est une honte. Il faudrait les remercier parce qu'ils ne sanctionnent pas une faute qu'ils ont eux-m&ecirc;mes commise&nbsp;? &raquo; indique Guillaume Riou, pr&eacute;sident de la Fnab.&laquo;&nbsp;Un recours gracieux vient d'&ecirc;tre adress&eacute; au Ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, pour demander la reconnaissance officielle du droit des producteurs et productrices biologiques &agrave; percevoir leurs aides quand une seule rotation de culture a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;e, m&ecirc;me si une anomalie administrative perdure&nbsp;&raquo;, font savoir la Fnab et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.&laquo;&nbsp;Le minist&egrave;re a quatre mois pour r&eacute;pondre&nbsp;&raquo;, explique Nicolas Girod, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Faute de quoi, les deux organisations poursuivront leur action devant le Conseil d'Etat.


Afin de défendre les producteurs faisant l’objet de demandes infondées de remboursement d’aides, la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) et la Confédération paysanne annoncent engager conjointement contre l’Etat une « action en reconnaissance de droit ».


Aides bio : face aux erreurs de l’administration, la Fnab et la Conf’ engagent une action en justice

Dans un courrier adress&eacute; aux &eacute;leveurs le 23 juin dernier, <a href="https://www.reussir.fr/porc/dix-groupements-de-louest-sengagent-pour-larret-de-la-castration-des-porcelets" target="_blank">dix groupements de producteurs du Grand Ouest </a>se sont prononc&eacute;s clairement en faveur de l&rsquo;arr&ecirc;t de la castration, et pour un prix de base appliqu&eacute; &agrave; une population de porcs femelles et de m&acirc;les entiers. Elle fait suite &agrave; l&rsquo;annonce de Didier Guillaume d&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/porc/la-castration-vif-des-porcelets-sera-interdite-fin-2021" target="_blank">interdire la castration &agrave; vif </a>des porcelets &agrave; compter du 1er janvier 2022.Lors de la conf&eacute;rence de presse qui a suivi l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale d&rsquo;Inaporc qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e &agrave; huis-clos &agrave; Paris le 30 juin dernier, Thierry Meyer, le repr&eacute;sentant des abatteurs et &eacute;galement directeur de l&rsquo;activit&eacute; porc de Bigard, a condamn&eacute; cette d&eacute;claration. &laquo; La r&eacute;solution du probl&egrave;me doit passer par des discussions entre les diff&eacute;rents maillons de la fili&egrave;re, pas par des injonctions. Le m&acirc;le entier est une r&eacute;ponse &agrave; la directive du ministre, mais il y a d&rsquo;autres voies &agrave; explorer, comme la <a href="https://www.reussir.fr/porc/vers-un-protocole-analgesie-anesthesie-la-castration" target="_blank">castration sous anesth&eacute;sie</a> &raquo;. En clair, l&rsquo;aval de la fili&egrave;re ne parait pas du tout dispos&eacute; &agrave; g&eacute;n&eacute;raliser l'arr&ecirc;t de la castration des m&acirc;les dans les &eacute;levages. M&ecirc;me si paradoxalement, <a href="https://www.reussir.fr/porc/des-males-entiers-eleves-sans-stress" target="_blank">la Cooperl, qui abat 2.5 millions de porcs m&acirc;les entiers par an</a>, a largement valid&eacute; cette production depuis huit ans, et que l'&eacute;levage de m&acirc;le entier semble aujourd'hui se d&eacute;velopper progressivement dans plusieurs fili&egrave;res.La troisi&egrave;me solution mise &agrave; disposition des &eacute;leveurs, l&rsquo;immunocastration, n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;e. &laquo; Il y a un consensus mou contre cette solution, notamment dans l&rsquo;aval de la fili&egrave;re, qui consid&egrave;re que c&rsquo;est une solution &agrave; risque vis-&agrave;-vis des consommateurs &raquo;, constate un dirigeant d&rsquo;Inaporc.&laquo; Inaporc doit prendre en compte les probl&eacute;matiques de tous ses membres &raquo; souligne Guillaume Rou&eacute;, le pr&eacute;sident de l&rsquo;interprofession. &laquo; Je crois en l&rsquo;intelligence collective, mais il faudra du temps pour trouver la bonne solution &raquo;, conclut Philippe Bizien, le pr&eacute;sident du groupement Evel&rsquo;up.

Castration sous anesthésie, immunocastration ou élevage de mâles entiers ? Suite à l’annonce de Didier Guillaume d’interdire la castration à vif des porcelets à compter du 1er janvier 2022, la filière porcine paraît divisée sur les mesures à mettre en place pour répondre à cette injonction.

L’arrêt de la castration à vif, prochain défi de l’interprofession Inaporc.

&Eacute;leveur &agrave; Sizun dans le Finist&egrave;re, Thierry Marchal a mis deux ans pour mettre en place toute la bios&eacute;curit&eacute; n&eacute;cessaire &agrave; la protection de son &eacute;levage. Il se dit aujourd&rsquo;hui satisfait du r&eacute;sultat. &laquo; Poser une cl&ocirc;ture autour des b&acirc;timents n&rsquo;est pas compliqu&eacute;. Mais c&rsquo;est en abordant les moindres d&eacute;tails qu&rsquo;on peut mettre en place une bios&eacute;curit&eacute; v&eacute;ritablement efficace &raquo;, souligne-t-il. Protection des entr&eacute;es dans l&rsquo;&eacute;levage, mouvement des animaux et des personnes, gestion du mat&eacute;riel&hellip; &laquo; Il faut surtout trouver des solutions simples dans leur application, afin qu&rsquo;elles soient p&eacute;rennes dans le temps. &raquo; Les salari&eacute;s ont activement particip&eacute; &agrave; la r&eacute;flexion du projet. &laquo; Ils sont les premiers concern&eacute;s. C&rsquo;est normal de tenir compte de leurs avis. &raquo; Comme pour l&rsquo;environnement, Thierry Marchal a transform&eacute; la contrainte de la bios&eacute;curit&eacute; en une opportunit&eacute;. &laquo; J&rsquo;investis pour gagner. Gr&acirc;ce &agrave; la bios&eacute;curit&eacute;, le sanitaire s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute; et l&rsquo;&eacute;levage est plus performant. Les conditions de travail sont am&eacute;lior&eacute;es, et le turnover des salari&eacute;s est limit&eacute;. On donne aussi une meilleure image de notre production &raquo;, conclut-il.

Thierry Marchal a mis en place des mesures de bon sens pour gérer correctement les points de passage entre la zone d’élevage et l’extérieur.

Les entrées des élevages de porcs doivent être protégées pour assurer une biosécurité efficace

"Nous avons d&eacute;cid&eacute; de r&eacute;duire le plan d'investissement de 25, 30% avec du report sur 2021 pour ne pas handicaper les r&eacute;sultats &eacute;conomiques de 2020", a d&eacute;clar&eacute; lors d'une visioconf&eacute;rence de presse le 1er juillet Ludovic Spiers, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de la coop&eacute;rative du Grand Ouest, qui r&eacute;alise 26% de ses ventes hors de France. Pendant le confinement, la coop&eacute;rative a accus&eacute; un repli moyen de 7% de son chiffre d'affaires agroalimentaire, "une baisse supportable pour un groupe comme Agrial", a-t-il estim&eacute;.Entre mars et juin, la coop&eacute;rative - &agrave; l'origine notamment des salades Florette, du cidre Lo&iuml;c Raison ou du fromage Pav&eacute; d'Affinois - a vu ses ventes progresser dans la grande distribution, mais reculer pour les produits destin&eacute;s &agrave; l'industrie agroalimentaire ou &agrave; la restauration.Agrial estime &agrave; -20% sa&nbsp;"baisse de performance li&eacute;e &agrave; la baisse d'activit&eacute; et aux surco&ucirc;ts industriels et logistiques" et annonce chercher &agrave; r&eacute;duire ses frais fixes, limiter les embauches et les investissements, apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es marqu&eacute;es par des acquisitions.&nbsp;"On a mis la p&eacute;dale douce sur les investissements", a r&eacute;sum&eacute; son pr&eacute;sident, Arnaud Degoulet."On ne va pas trop appuyer sur l'acc&eacute;l&eacute;rateur", a compl&eacute;t&eacute; Ludovic Spiers, soulignant qu'ils &eacute;taient "tr&egrave;s inquiets" quant &agrave; l'"absence de visibilit&eacute; sur le monde agricole et le monde des affaires dans les 18 prochains mois".En 2019, la coop&eacute;rative a enregistr&eacute; des ventes en hausse de 4,3%, &agrave; 6,09 milliards d'euros, r&eacute;coltant le plein effet des acquisitions en 2018 d'un cidrier (Aston Manor) au Royaume-Uni et d'un fromager en Allemagne (Rotk&auml;ppchen). Son r&eacute;sultat net &eacute;tait en revanche en repli de 9,7%, &agrave; 52,1 millions d'euros. "Principalement deux effets exceptionnels" sont en cause, a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Sarah Deysine, directrice du projet d'entreprise et de la communication d'Agrial : une moins-value sur la cession de Florette Suisse et Italie ainsi que la perturbation de la collecte laiti&egrave;re caus&eacute;e par l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen, class&eacute;e Seveso, en septembre 2019.La coop&eacute;rative regroupe environ 12 500 agriculteurs-adh&eacute;rents et 22.000 salari&eacute;s dans 11 pays.


La plus grosse coopérative agricole française, Agrial, qui a grossi jusqu'à réaliser plus de 6 milliards de chiffre d'affaires en 2019, va réduire ses investissements du fait de la crise sanitaire.


Après avoir beaucoup grossi, Agrial met la "pédale douce" sur ses investissements

&laquo; La strat&eacute;gie des transformateurs laitiers europ&eacute;ens a &eacute;t&eacute; guid&eacute;e par des imp&eacute;ratifs &agrave; tr&egrave;s court terme, face &agrave; un choc d&rsquo;amplitude g&eacute;ographique in&eacute;dite sur l&rsquo;activit&eacute; et la mobilit&eacute; des personnes &raquo;, a analys&eacute; Beno&icirc;t Rouyer, &eacute;conomiste au Cniel, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence sur les march&eacute;s mondiaux organis&eacute;e par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Dans un contexte tr&egrave;s d&eacute;grad&eacute;, le secteur laitier est &laquo; relativement pr&eacute;serv&eacute; &raquo;, m&ecirc;me si des entreprises connaissent de graves difficult&eacute;s. La situation n&rsquo;est pas comparable au marasme subi par le secteur de l&rsquo;automobile, ou &agrave; ceux du sucre ou des huiles v&eacute;g&eacute;tales qui ont vu leurs cours s&rsquo;effondrer.<h3>1 - Assurer la collecte et r&eacute;orienter l'activit&eacute;</h3>Les transformateurs laitiers ont eu deux grands d&eacute;fis &agrave; relever. Un premier d&eacute;fi op&eacute;rationnel pour assurer la continuit&eacute; de la <a href="https://www.reussir.fr/lait/covid-19-48-millions-de-litres-de-lait-non-produits-en-avril-seront-indemnises">collecte</a>, de la transformation et de la distribution des produits laitiers et r&eacute;orienter l&rsquo;activit&eacute; de la RHF vers la GMS. &laquo; Les t&eacute;moignages des entreprises se sont multipli&eacute;s pour rassurer sur la poursuite de leur activit&eacute;, voire d&eacute;mentir des rumeurs de non collecte &raquo;, souligne l&rsquo;&eacute;conomiste en citant Alsace Lait, Agrial, Emmi en Suisse, Glanbia en Irlande ou DMK en Allemagne. Quelques entreprises ayant d&ucirc; r&eacute;duire leur fabrication ont aussi pris la parole.<h3>2 - S&eacute;curit&eacute; des salari&eacute;s et solidarit&eacute;</h3>Le second d&eacute;fi qu&rsquo;ont eu &agrave; relever les transformateurs europ&eacute;ens est un d&eacute;fi de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale : il s&rsquo;agissait de garantir la s&eacute;curit&eacute; des salari&eacute;s et de faire preuve de solidarit&eacute; vis-&agrave;-vis de la communaut&eacute; en g&eacute;n&eacute;ral. &laquo; Un d&eacute;fi d&rsquo;autant plus grand que la d&eacute;fiance vis-&agrave;-vis de la communication des entreprises s&rsquo;accro&icirc;t &raquo;, souligne Beno&icirc;t Rouyer. Les entreprises ont toutes insist&eacute; sur les mesures prises pour prot&eacute;ger leur personnel : mise &agrave; disposition de mat&eacute;riel de protection, t&eacute;l&eacute;travail, restriction des d&eacute;placements et r&eacute;unions, limitation de l&rsquo;acc&egrave;s aux sites de production&hellip; Il n&rsquo;y a pas eu de foyers importants de contamination dans les laiteries europ&eacute;ennes comme dans les abattoirs.Certaines entreprises ont communiqu&eacute; sur le soutien apport&eacute; &agrave; leurs salari&eacute;s ou &agrave; leurs partenaires. Danone par exemple a annonc&eacute; un plan de 250 millions d'euros &agrave; ses clients et fournisseurs. Savencia ne versera pas de dividendes aux actionnaires au titre de l&rsquo;exercice 2019 et attribuera aux salari&eacute;s une prime pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 1 000 euros. Les exemples de solidarit&eacute; ont &eacute;galement fleuri. Comme celui de Bel qui a donn&eacute; la fabrication de douze usines de Vache qui rit sur une journ&eacute;e &agrave; des hopitaux et associations de vingt pays diff&eacute;rents. L&rsquo;enjeu pour les entreprises, derri&egrave;re ces actes, est qu&rsquo; &laquo; elles seront jug&eacute;es sur la fa&ccedil;on dont elles se sont comport&eacute;es pendant la crise &raquo;.&laquo; Les op&eacute;rations de fusion-acquisition et d&rsquo;investissements ont &eacute;t&eacute; relativement peu nombreuses au cours du printemps &raquo;, conclut Beno&icirc;t Rouyer. Mais si l&rsquo;on en croit l&rsquo;exemple chinois, elles ne devraient pas tarder &agrave; repartir avec le d&eacute;confinement. <h2>Une exception &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne</h2>Alors que la pand&eacute;mie s&rsquo;est d&eacute;ploy&eacute;e au moment du pic de collecte, les appels &agrave; la mod&eacute;ration ont &eacute;t&eacute; peu nombreux : &laquo; quelques laiteries au Royaume-Uni ou en Autriche ont pris des mesures temporaires, mais dans beaucoup de pays les entreprises n&rsquo;ont pas cherch&eacute; &agrave; r&eacute;duire le volume de lait collect&eacute;, constate Beno&icirc;t Rouyer. L&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/lait/covid-19-details-du-dispositif-de-regulation-demande-par-linterprofession-laitierel">initiative fran&ccedil;aise interprofessionnelle</a> de r&eacute;duire la production en avril reste une exception &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne &raquo;.

Les transformateurs européens ont eu deux grands défis à relever, un défi opérationnel et un défi sociétal, résume Benoît Rouyer, du Cniel.

Face au Covid-19, le secteur laitier européen est relativement préservé

Une baisse de 44 % des ventes des phytos en 2019 compar&eacute;e &agrave; 2018, en quantit&eacute; de substances actives. L&rsquo;annonce du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute; le 30 juin a de quoi surprendre. Cette &eacute;volution fait suite &agrave; une forte hausse de 18 % enregistr&eacute;e entre 2017 et 2018, qui avait fait pol&eacute;mique en son temps.Le minist&egrave;re pr&eacute;cise toutefois qu'il s'agit de chiffres provisoires, qui devront &ecirc;tre consolid&eacute;s &laquo; d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, notamment pour affiner la d&eacute;composition de ces &eacute;volutions &agrave; la baisse entre les diff&eacute;rents usages (herbicide, fongicide, insecticide), les types de produits (CMR, biocontr&ocirc;le), et compl&eacute;t&eacute;s par d&rsquo;autres indicateurs &raquo;.<a href="https://twitter.com/Agri_Gouv/statuses/1277991500035633152"></a>Outre qu'elles sont provisoires, ces donn&eacute;es ne portent que sur les volumes, sans faire &eacute;tat du Nodu (nombre de doses unit&eacute;s). Or ce dernier &laquo; constitue l&rsquo;indicateur de r&eacute;f&eacute;rence de suivi du plan Ecophyto et permet une approche nationale et inter-annuelle, toutes cultures confondues &raquo;, rappelle <a href="///D:/Users/Gab/Downloads/200107_methodonodu_2019_vdef.pdf" target="_blank">un document m&eacute;thodologique Ecophyto</a> publi&eacute; par le minist&egrave;re de l'Agriculture et celui de la Transition &eacute;cologique. En effet, &laquo; le NODU permet d&rsquo;appr&eacute;cier l&rsquo;intensit&eacute; d&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques, en rapportant la quantit&eacute; vendue de chaque substance active &agrave; une "dose unit&eacute;" &raquo;, c'est-&agrave;-dire la dose d'homologation, pr&eacute;cise le document.<h3>Forte baisse mise en avant pour le glyphosate</h3>&laquo; Ces &eacute;volutions &agrave; la baisse compensent totalement l&rsquo;augmentation des ventes en 2018. On constate &eacute;galement une diminution de la moyenne triennale &raquo;, communique le minist&egrave;re qui veut y voir &laquo; les premiers effets <a href="https://agriculture.gouv.fr/plan-dactions-sur-les-produits-phytopharmaceutiques-et-une-agriculture-moins-dependante-aux" target="_blank">des mesures engag&eacute;es par le Gouvernement depuis 2018 afin de r&eacute;duire l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires</a> &raquo;. Dans sa communication, le minist&egrave;re fait &eacute;galement &eacute;tat d&rsquo;une baisse cons&eacute;quente des quantit&eacute;s de glyphosate&thinsp;: - 35 % en un an.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-retrait-du-glyphosate-genererait-un-surcout-proche-de-80-euha-en-semis-direct-inrae">Fin du glyphosate : un surco&ucirc;t proche de 80 &euro;/ha en semis direct (Inrae)</a>L&rsquo;augmentation de 2018 avait &eacute;t&eacute; justifi&eacute;e par l&rsquo;anticipation de la hausse de la redevance pour pollution diffuse (taxe sur les produits phyto) intervenue au 1er janvier 2019. En plus, l&rsquo;ann&eacute;e avait &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement importante en termes de parasitisme. Au contraire, 2019 s&rsquo;est traduit par des conditions s&egrave;ches en cultures avec tr&egrave;s peu d&rsquo;attaques de maladies au printemps, limitant le recours aux fongicides. D&rsquo;autre part, les stocks de produits r&eacute;alis&eacute;s en 2018 ont eu comme cons&eacute;quence moins de ventes en 2019.<h3>Les produits &agrave; base de soufre p&egrave;sent sur les &eacute;volutions de tonnage</h3>L&rsquo;UIPP (Union des industries de la protection des plantes) a ses propres chiffres sur les &eacute;volutions des phytos. &laquo; Nous enregistrons une baisse de 24 % des ventes en quantit&eacute; de substances actives. Notre organisation repr&eacute;sente 96 % des ventes de produits phytosanitaires en valeur mais moins en quantit&eacute;s de substances actives &raquo;, pr&eacute;cise Eug&eacute;nia Pommaret, directrice de l&rsquo;UIPP, pour expliquer ces diff&eacute;rences.&laquo; Le principal groupe vendant du glyphosate n&rsquo;est pas adh&eacute;rent de l&rsquo;UIPP (NDLR: Barclay) et il en est de m&ecirc;me de plusieurs entreprises commercialisant des produits g&eacute;n&eacute;riques comme des sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de soufre ou de cuivre, tr&egrave;s pond&eacute;reuses, ajoute Eug&eacute;nia Pommaret. D&rsquo;autre part, nos donn&eacute;es repr&eacute;sentent les ventes aux distributeurs alors que celles du gouvernement se r&eacute;f&egrave;rent aux ventes des distributeurs aux agriculteurs. &raquo;Toutes cultures comprises, le glyphosate repr&eacute;sentait la premi&egrave;re mati&egrave;re active phyto en tonnes de substance vendues en 2018 devant le soufre et le prosulfocarbe (herbicide), ce dernier ayant montr&eacute; une tr&egrave;s forte augmentation entre 2013 et 2018.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/lutilisation-des-herbicides-base-de-prosulfocarbe-en-jeu-sur-les-cereales">L'utilisation des herbicides &agrave; base de prosulfocarbe en jeu sur c&eacute;r&eacute;ales</a>

Une diminution de 44 % en volume annoncée par le gouvernement, de 24 % par les industriels de l’UIPP : la tendance est la même. Les ventes de produits phytopharmaceutiques auraient chuté en 2019 par rapport à 2018. Les chiffres provisoires du ministère de l'Agriculture doivent cependant être "consolidés" d'ici la fin de l'année, et complétés par d'autres indicateurs, dont le Nodu.

Pesticides : forte baisse annoncée des ventes de produits phytosanitaires en 2019

Cheval de sang, cheval de trait, poney, &acirc;ne, les &eacute;quid&eacute;s sont nombreux en Creuse, que ce soit chez des professionnels ou des particuliers. La section &eacute;quine de GDS Creuse s'adapte en fonction des besoins sanitaires.<h2>Une population vari&eacute;e</h2>La France compte plus d'un million d'&eacute;quid&eacute;s, avec une grande majorit&eacute; de chevaux de selle et de course. Les chevaux de trait sont environ 60.000, d&eacute;tenus majoritairement par des &eacute;leveurs mixtes bovins-&eacute;quins. Les effectifs sont en baisse constante, le nombre de naissances ayant &eacute;t&eacute; divis&eacute; par 2 en 10 ans. On observe la m&ecirc;me tendance en Creuse avec un peu plus de 20 &eacute;talons et 300 poulini&egrave;res de trait sur le d&eacute;partement. En parall&egrave;le, le nombre d'&eacute;quid&eacute;s &laquo;&nbsp;d'agr&eacute;ment&nbsp;&raquo; a tendance &agrave; augmenter.<h2>Pas de prophylaxie mais un d&eacute;pistage possible pour plusieurs maladies</h2>Il n'existe pas de prophylaxie collective pour les &eacute;quid&eacute;s. Cependant, le d&eacute;pistage de certaines maladies peut &ecirc;tre demand&eacute; &agrave; l'occasion d'une saillie, d'une vente ou d'un transport. Parmi les plus courantes, on peut citer l'An&eacute;mie Infectieuse des Equid&eacute;s (AIE), l'Art&eacute;rite Virale Equine (AVE) ou la M&eacute;trite Contagieuse Equine (MCE). Ces noms sont familiers pour les d&eacute;tenteurs d'&eacute;quid&eacute;s mais on oublie parfois &agrave; quoi ils correspondent.<h2>L'An&eacute;mie Infectieuse des Equid&eacute;s...</h2>C'est une maladie provoqu&eacute;e par un r&eacute;trovirus qui touche toutes les esp&egrave;ces d'&eacute;quid&eacute;s (cheval, &acirc;ne, mule...) mais non-transmissible &agrave; l'Homme. La contamination se fait par du sang contamin&eacute; par l'interm&eacute;diaire de&nbsp;piq&ucirc;res d'insectes&nbsp;(en particulier les taons) ou par du&nbsp;mat&eacute;riel&nbsp;(utilisation d'une m&ecirc;me aiguille contamin&eacute;e pour pr&eacute;lever plusieurs chevaux par exemple).Un cheval contamin&eacute; reste porteur du virus toute sa vie mais sa circulation dans le sang est intermittente.&nbsp;La transmission naturelle entre &eacute;quid&eacute;s est assez faible, les injections jouant un r&ocirc;le majeur dans la dynamique de contamination.<h2>... une symptomatologie tr&egrave;s vari&eacute;e...</h2>Apr&egrave;s 10 &agrave; 15 jours d'incubation, les animaux pr&eacute;sentent les premiers signes cliniques&nbsp;: fi&egrave;vre, anorexie, suivi par une phase d'&oelig;d&egrave;me des parties d&eacute;clives et d'an&eacute;mie. La mort survient en une dizaine de jours, voire moins pour la forme suraig&uuml;e. Certains animaux pr&eacute;sentent une forme tr&egrave;s att&eacute;nu&eacute;e, voire asymptomatique, mais constituent les r&eacute;servoirs de virus. Ils peuvent pr&eacute;senter par intermittence des &eacute;pisodes cliniques peu sp&eacute;cifiques, avec amaigrissement, baisse de forme, an&eacute;mie plus ou moins marqu&eacute;e. Le diagnostic passe par un examen sanguin s&eacute;rologique connu sous le nom de test de Coggins. Il n'existe aucun traitement ni vaccin.<h2>... un danger sanitaire de premi&egrave;re cat&eacute;gorie</h2>Vue sa gravit&eacute;, l'AIE a &eacute;t&eacute; class&eacute;e danger sanitaire de 1&egrave;re cat&eacute;gorie. Un cas confirm&eacute; dans le Gard le 15/05/2020 fait suite aux foyers du Gers, des Landes et de Dordogne d&eacute;tect&eacute;s en 2019. La diffusion de la maladie est sous-&eacute;valu&eacute;e du fait des porteurs asymptomatiques. Le d&eacute;pistage syst&eacute;matique &agrave; l'achat est donc fortement recommand&eacute;. En cas de d&eacute;pistage positif confirm&eacute; d'un &eacute;quid&eacute;, une&nbsp;d&eacute;claration&nbsp;est r&eacute;alis&eacute;e aupr&egrave;s de la&nbsp;DDCSPP et l'Etat informe l'Office International des Epizooties (OIE). Des&nbsp;mesures de police sanitaire&nbsp;sont mises en place (recensement et d&eacute;pistage des &eacute;quid&eacute;s pr&eacute;sents, limitation des mouvements,&nbsp;etc.), ainsi qu'une&nbsp;enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique&nbsp;autour du foyer afin de rechercher si des &eacute;quid&eacute;s ont pu &ecirc;tre en contact avec le positif. Dans le cadre de la r&eacute;glementation, les &eacute;quid&eacute;s porteurs sont abattus ou euthanasi&eacute;s.<h2>L'Art&eacute;rite Virale Equine...</h2>C'est une maladie respiratoire provoqu&eacute;e par un virus de la famille des arterividae et ce n'est pas non plus une zoonose. La transmission se fait par voie respiratoire lorsque les animaux sont cliniques, par contact avec un avorton mais surtout par les &eacute;talons lors de la saillie. Suite &agrave; une contamination, de 10 &agrave; 40 % des &eacute;talons restent porteurs de quelques semaines &agrave; quelques ann&eacute;es.<h2>... un &eacute;pisode clinique en France en 2007...</h2>Apr&egrave;s une p&eacute;riode d'incubation d'une &agrave; deux semaines, le virus va d&eacute;clencher un syndrome de type &laquo;&nbsp;grippal&nbsp;&raquo;. Historiquement en France, les souches circulantes ne provoquaient que des infections mod&eacute;r&eacute;es voire subcliniques. Mais entre 2007 et 2011, une souche plus virulente a circul&eacute; en Normandie provoquant avortements et mortalit&eacute;s sur les poulains, baisse de la spermatog&eacute;n&egrave;se sur les &eacute;talons. Le diagnostic se fait par recherche directe du virus (PCR) ou par analyse s&eacute;rologique. Dans ce cas, tout r&eacute;sultat positif doit &ecirc;tre interpr&eacute;t&eacute;, la persistance des anticorps pouvant atteindre 8 ans. Il n'y a pas de traitement sp&eacute;cifique mais un vaccin existe, recommand&eacute; sur les &eacute;talons.<h2>... une gestion locale des cas</h2>En cas de r&eacute;sultat positif, la DDCSPP est &agrave; informer. Cette maladie &eacute;tant class&eacute;e en danger sanitaire de deuxi&egrave;me cat&eacute;gorie, les mesures sanitaires prises seront locales&nbsp;: isolement des animaux positifs, v&eacute;rification de la circulation virale, vaccination des &eacute;talons.<h2>La M&eacute;trite Contagieuse Equine...</h2>C'est une maladie bact&eacute;rienne provoqu&eacute;e par Taylorella equigenitalis. Cette bact&eacute;rie peut survivre plusieurs mois dans l'appareil g&eacute;nital des chevaux&nbsp;:&nbsp;r&eacute;gion clitoridienne chez la&nbsp;jument,&nbsp;organes g&eacute;nitaux externes&nbsp;chez l'&eacute;talon, en particulier la fosse ur&eacute;trale. La transmission se fait essentiellement lors de la saillie, mais peut intervenir lors d'ins&eacute;mination artificielle via du mat&eacute;riel contamin&eacute;, ou de la m&egrave;re au poulain si la jument est porteuse au moment du poulinage.<h2>... un impact sur la reproduction...</h2>La maladie est asymptomatique chez les &eacute;talons et les juments peuvent pr&eacute;senter des &eacute;coulements vulvaires. Mais, elle entraine une baisse de la spermatogen&egrave;se et des difficult&eacute;s de f&eacute;condation, d'o&ugrave; un nombre important de juments vides. Le diagnostic se fait par PCR sur &eacute;couvillon vaginal ou de la fosse ur&eacute;trale. Sur les animaux infect&eacute;s, le traitement fait appel &agrave; des antibiotiques locaux et des antiseptiques.<h2>... une vigilance &agrave; maintenir</h2>La maladie ne circule plus en Creuse depuis les &eacute;pisodes de 1996 et 1998 mais la pr&eacute;sence de cas sporadiques en France doit inciter &agrave; la vigilance lors des saillies. Tout cas positif est &agrave; d&eacute;clarer &agrave; la DDCSPP et la maladie &eacute;tant class&eacute;e danger sanitaire de deuxi&egrave;me cat&eacute;gorie, la gestion est confi&eacute;e aux professionnels. Elle passe par un diagnostic g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; des animaux potentiellement porteurs, le traitement de tous les infect&eacute;s et la limitation des saillies.<h2>Une section &eacute;quine GDS Creuse pour une aide aux analyses et &agrave; la vaccination, et une mutuelle &eacute;quarrissage</h2>Dans le cadre de la section &eacute;quine de GDS Creuse, tous les &eacute;quid&eacute;s peuvent b&eacute;n&eacute;ficier d'une prise en charge sur plusieurs postes&nbsp;: aide aux analyses, aide &agrave; la vaccination grippe, mutuelle &eacute;quarrissage. Une plaquette d&eacute;taillant les services est &agrave; votre disposition, retrouvez-la sur notre site dans l'onglet &laquo;&nbsp;Actions &ndash; EQUINS&nbsp;&raquo;. De plus, Farago Creuse vous propose un large choix de mat&eacute;riel (&eacute;quipement, cl&ocirc;tures, &eacute;curie, mar&eacute;chalerie, pansage...). Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Cr&eacute;&eacute;e en 1996 face aux &eacute;pisodes de MCE survenus en Creuse de 1996 &agrave; 1998, la section &eacute;quine de GDS Creuse a &eacute;t&eacute; historiquement consacr&eacute;e &agrave; la lutte contre la MCE et l&#039;AVE chez les chevaux de trait.Une aide aux analyses et &agrave; la vaccination grippeD&eacute;sormais, elle concerne tous les &eacute;quid&eacute;s et propose une prise en charge de 50 % des frais d&#039;analyses (AIE, AVE et MCE, en cas d&#039;avortements, analyses parasitaires) et une aide &agrave; la vaccination grippe. L&#039;adh&eacute;sion est individuelle avec une cotisation forfaitaire par &eacute;leveur (15,00 &euro;) et une cotisation par &eacute;quid&eacute; de plus d&#039;un an (7,00 &euro;).Une mutuelle &eacute;quarrissageCette offre est compl&eacute;t&eacute;e par la mutuelle &eacute;quarrissage, ouverte &agrave; tous les d&eacute;tenteurs avec un tarif pr&eacute;f&eacute;rentiel pour les &eacute;leveurs adh&eacute;rents &agrave; la section &eacute;quine GDS Creuse (par an et par &eacute;quid&eacute; de plus d&#039;un an, 10,00 &euro; pour les adh&eacute;rents et 15,00 &euro; pour les non-adh&eacute;rents &agrave; la section &eacute;quine GDS Creuse). Apr&egrave;s une p&eacute;riode de carence d&#039;un mois, tous les &eacute;quid&eacute;s cotisants b&eacute;n&eacute;ficient du remboursement &agrave; 100 % des frais d&#039;&eacute;quarrissage.
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Section équine =&gt; La section équine de GDS Creuse se développe et propose aides aux analyses, à la vaccination grippe ou mutuelle équarrissage. AIE, AVE, MCE, cet article se propose de faire le point sur ces maladies parfois méconnues des détenteurs d’équidés.


« Le sanitaire… j’adhère ! ». Pour les équidés aussi… un dépistage de maladies !

CargoXBib Heavy Duty, CargoXBib High Flotation et d&eacute;sormais TrailXBib&nbsp;: le manufacturier &eacute;toffe sa gamme de pneumatiques pour remorques, &eacute;pandeurs et tonnes &agrave; lisier. La nouvelle gamme a un point commun avec les CargoXBib High Flotation&nbsp;: elle est estampill&eacute;e VF (Very high flexion). Ce sigle d&eacute;finit la capacit&eacute; des flancs d'un pneumatique &agrave; supporter une plus grande flexion, qui a pour effet d'accroitre la largeur d'emprunte et de r&eacute;duire ainsi la pression exerc&eacute;e au sol, dilu&eacute;e sur une plus grande surface. Cette facult&eacute; peut &ecirc;tre mis &agrave; profit pour r&eacute;duire la pression de gonflage (et donc le tassement) sinon pour accroitre la charge et/ou la vitesse selon les cas de figure, comparativement &agrave; des pneus radiaux conventionnels sinon a des pneus IF (Improved flexion), qui constituent l'interm&eacute;diaire.<h2>Deux r&eacute;f&eacute;rences</h2>Comparativement aux gammes CargoXBib Heavy Duty, CargoXBib High Flotation, Michelin cr&eacute;dite les TrailXBib d'une long&eacute;vit&eacute; &nbsp;accrue, &nbsp;sous l'effet d'une nouvelle sculpture, dont le rib central garantit la re&#769;gularite&#769; de l'usure et le comportement routier. L'auto-nettoyage assure&#769; par la sculpture directionnelle ouverte. La nouvelle gamme, co-d&eacute;velopp&eacute;e avec le concours d'agriculteurs, est compatible avec le t&eacute;l&eacute;gonflage. Deux premi&egrave;res r&eacute;f&eacute;rences sont d'ores et d&eacute;j&agrave; disponibles&nbsp;: 560/60 R22.5 et 650/55 R26.5.


La nouvelle gamme, estampillée VF, voit sa longévité renforcée par rapport aux autres références de la marque. Elle est proposée au départ en 560/60 R22.5 et 650/55 R26.5.


TrailXBib, une nouvelle gamme Michelin pour matériels tractés

Des gains de d&eacute;bit de 15 &agrave; 25 % sont g&eacute;n&eacute;ralement annonc&eacute;s par les constructeurs lors de la sortie de nouvelles moissonneuses-batteuses. L&rsquo;utilisateur d&rsquo;une six secoueurs d&rsquo;ancienne conception peut alors se poser la question, lors du renouvellement, d&rsquo;investir &agrave; la place dans une cinq secoueurs de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration aux performances d&eacute;sormais comparables. &laquo; Au sein d&rsquo;une marque, la diff&eacute;rence de d&eacute;bit entre une cinq et une six secoueurs de la m&ecirc;me gamme oscille g&eacute;n&eacute;ralement entre 15 et 17 %. Si les &eacute;volutions apport&eacute;es sur les nouvelles machines permettent de d&eacute;passer ces valeurs, les nouvelles cinq secoueurs feront aussi bien, voire mieux que les anciennes six &raquo;, remarque K&eacute;vin &Eacute;tienne, responsable r&eacute;colte secteur Centre Est chez John Deere. Le raisonnement n&rsquo;est pas nouveau et pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique en raison du co&ucirc;t d&rsquo;acquisition inf&eacute;rieur, voire &eacute;quivalent en cas de grosses &eacute;volutions. Il permet notamment de garder le m&ecirc;me co&ucirc;t d&rsquo;utilisation par hectare. De surcro&icirc;t, une cinq secoueurs affiche 15 &agrave; 20 cm de moins en largeur, ce qui facilite les d&eacute;placements routiers. Le plus faible gabarit autorise aussi, sur certaines machines, la monte de pneumatiques mesurant jusqu&rsquo;&agrave; 800 mm de large ou de trains de chenilles plus larges, tout en restant en dessous des 3,50 m&egrave;tres de largeur hors tout. Ainsi, le respect du sol est am&eacute;lior&eacute; et la circulation sur route s&rsquo;effectue sans voiture pilote. &laquo; Claas annon&ccedil;ait d&eacute;j&agrave;, au milieu des ann&eacute;es 90, qu&rsquo;avec l&rsquo;adoption de l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur de pr&eacute;s&eacute;paration APS devant le batteur, les Dominator 108 et 118 &agrave; six secoueurs pouvaient &ecirc;tre chang&eacute;es par les Mega 203 et 204 &agrave; cinq secoueurs. Cette r&eacute;flexion revient au go&ucirc;t du jour avec le lancement des Lexion 5000. Le mod&egrave;le 5300 est, en effet, capable de remplacer une Lexion 650 &raquo;, souligne Thibaud Lefebvre, chef produit moissonneuses-batteuses Claas. &laquo; Chez New Holland, l&rsquo;argument a &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 avec l&rsquo;arriv&eacute;e des CX, dont la plus performante des cinq secoueurs &eacute;tait annonc&eacute;e &eacute;quivalente aux pr&eacute;c&eacute;dentes TX &agrave; six secoueurs. Il est r&eacute;apparu lors de la sortie des cinq secoueurs CX 7 &agrave; plus gros batteur et s&eacute;parateur rotatif que les six secoueurs CX 6 &raquo;, pr&eacute;cise Aur&eacute;lien Pichard, responsable produit moissonneuses-batteuses New Holland.<h3>Des surfaces de s&eacute;paration active en nette hausse</h3>John Deere s&rsquo;attache, depuis la sortie en 2007 des s&eacute;ries T, &agrave; prouver que ces mod&egrave;les cinq secoueurs font aussi bien, voire mieux, que des six secoueurs d&rsquo;ancienne g&eacute;n&eacute;ration et parfois m&ecirc;me que des hybrides ou des machines &agrave; rotor. Confiante de sa solution, la marque am&eacute;ricaine met d&rsquo;ailleurs ses s&eacute;ries T au d&eacute;fi dans les champs et annonce verser la somme de 10&thinsp;000 &euro; aux clients participants qui, en r&eacute;colte de bl&eacute;, font mieux avec une machine comparable de marque concurrente. La mont&eacute;e en performances des moissonneuses-batteuses conventionnelles est principalement &agrave; mettre au cr&eacute;dit de l&rsquo;&eacute;volution de la surface de s&eacute;paration active. Par exemple, sur les cinq secoueurs Claas, cette valeur est pass&eacute;e de 1,44 m&egrave;tre carr&eacute; sur les Lexion 620 et 630, &agrave; 2,61 m&egrave;tres carr&eacute;s sur les Lexion 5000, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;adoption d&rsquo;un batteur de 755 mm de diam&egrave;tre (600 mm auparavant) d&eacute;sormais suivi d&rsquo;un s&eacute;parateur rotatif de 600 mm. La firme allemande s&rsquo;appuie sur cette grosse &eacute;volution technique pour avancer 25 % de d&eacute;bit suppl&eacute;mentaire. Dans la gamme New Holland, les CX5 et CX6 logent un batteur de 606 mm et un s&eacute;parateur rotatif de 590 mm de diam&egrave;tre, tandis que, sur les CX7 et CX8, ces organes mesurent respectivement 750 et 720 mm. Cette diff&eacute;rence de dimension se traduit par un faible &eacute;cart de surface de s&eacute;paration active entre les six secoueurs CX6.80 et 6.90 (2,38 m2) et les cinq secoueurs CX7.80 et CX7.90 (2,11 m2).<h3>Des caissons de nettoyage performants</h3>De son c&ocirc;t&eacute;, John Deere a, en 2015, port&eacute; &agrave; 3,3 m&egrave;tres carr&eacute;s la surface de s&eacute;paration active des cinq secoueurs T550 et T560, avec l&rsquo;objectif de gagner 20 % de capacit&eacute;, par rapport aux pr&eacute;c&eacute;dents mod&egrave;les de la s&eacute;rie T. Pas moins de 6&thinsp;000 nouvelles pi&egrave;ces ont &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;es et l&rsquo;&eacute;volution la plus importante concerne le cheminement de la r&eacute;colte au niveau du s&eacute;parateur rotatif&thinsp;: le flux passe au-dessus et non plus en dessous, afin d&rsquo;&eacute;viter de briser la paille, source d&rsquo;encombrement des grilles, donc de pertes. Toutes ces &eacute;volutions permettent aux cinq secoueurs de travailler avec des coupes de largeurs comparables &agrave; celle des anciennes six secoueurs. &laquo; Le syst&egrave;me de nettoyage n&rsquo;est pas limitant sur une cinq secoueurs, car, comme la paille est davantage pr&eacute;serv&eacute;e, les grilles ne sont pas surcharg&eacute;es en menues-pailles &raquo;, indique K&eacute;vin &Eacute;tienne. Leur caisson de nettoyage est souvent h&eacute;rit&eacute; des machines des gammes sup&eacute;rieures con&ccedil;ues pour travailler avec des coupes de grande largeur. Ainsi, chez New Holland, les CX7.80 et CX 7.90 partagent leur syst&egrave;me de nettoyage avec la CR, &agrave; la seule diff&eacute;rence qu&rsquo;elles ne poss&egrave;dent qu&rsquo;un seul retour &agrave; &ocirc;tons. Les moissonneuses-batteuses T550 et T560 de John Deere disposent, elles, du caisson de la machine &agrave; rotor S790 attelant une coupe de 10 &agrave; 12 m&egrave;tres d&rsquo;envergure. Chez Claas, les Lexion 5000 adoptent le syst&egrave;me de nettoyage des hybrides de la s&eacute;rie 7000.<h3>La puissance moteur non limitante</h3>La puissance n&rsquo;est g&eacute;n&eacute;ralement pas limitante sur les conventionnelles, car ces machines trouvent d&rsquo;abord leurs limites aux secoueurs. &laquo; Les non conventionnelles, hybrides ou &agrave; rotor, se conduisent g&eacute;n&eacute;ralement en fonction de la charge moteur. Avec les mod&egrave;les &agrave; secoueurs, il faut en revanche travailler en fonction des donn&eacute;es de l&rsquo;indicateur de performances (pertes). De plus, ces moissonneuses-batteuses r&eacute;coltent souvent sans broyeur de paille, ce qui limite la consommation de puissance &raquo;, note K&eacute;vin &Eacute;tienne. &laquo; En 2019, grosse ann&eacute;e &agrave; paille, les dispositifs de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie embarqu&eacute;s sur nos moissonneuses-batteuses nous ont permis de constater que la charge moyenne du moteur se situe entre 60 et 70 %. C&rsquo;est-&agrave;-dire que pour un mod&egrave;le de 400 chevaux, seuls 240 &agrave; 280 chevaux sont exploit&eacute;s en permanence &raquo;, remarque Thibaud Lefebvre. La nouvelle cinq secoueurs peut toutefois embarquer un moteur &eacute;quivalent &agrave; celui de l&rsquo;ancienne six secoueurs, lorsqu&rsquo;elle re&ccedil;oit une coupe et une tr&eacute;mie de tailles comparables. La puissance est, par ailleurs, &agrave; raisonner en fonction des r&eacute;gions, des r&eacute;coltes battues et des sp&eacute;cificit&eacute;s d&rsquo;utilisation. Elle doit par exemple &ecirc;tre sup&eacute;rieure dans les zones &agrave; coteaux, en pr&eacute;sence d&rsquo;un pont arri&egrave;re moteur et en cas de broyage de pailles vertes et d&rsquo;animation d&rsquo;un large cueilleur &agrave; ma&iuml;s. Il faut aussi de la r&eacute;serve si l&rsquo;utilisateur vidange en roulant, car cette op&eacute;ration consomme 40 &agrave; 50 chevaux &agrave; l&rsquo;engagement de la vis.<h3>Cl&eacute;ment Batigne, agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles &agrave; Castelnaudary (Aude)</h3><h2>&laquo; La cinq secoueurs a remplac&eacute; une hybride et une six secoueurs &raquo;</h2>&laquo; La d&eacute;cision d&rsquo;investir dans une seule moissonneuse-batteuse John Deere T560i pour remplacer deux machines, une hybride de 2008 et une six secoueurs de plus de 25 ans, a &eacute;t&eacute; motiv&eacute;e par le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre disponible dans le Gaec. Avec mon p&egrave;re Bernard et mon fr&egrave;re Benjamin, nous devions auparavant assurer la conduite des deux batteuses et la livraison de la r&eacute;colte avec nos deux camions porte-caissons. Le rythme &eacute;tait difficile &agrave; tenir, car, en plus de nos 200 hectares de cultures (bl&eacute;, tournesol, soja et sorgho), nous produisons des melons, des asperges et des oignons, disposons de 15 hectares de vigne et d&rsquo;un atelier d&rsquo;engraissement de 4&thinsp;000 agneaux par an. En r&eacute;duisant de 100 hectares la surface r&eacute;colt&eacute;e en ETA, soit approximativement l&rsquo;activit&eacute; de la six secoueurs, nous sommes descendus &agrave; 600 hectares par an, de quoi occuper une seule moissonneuse-batteuse, donc un seul chauffeur. Lors du renouvellement, le choix s&rsquo;est port&eacute; sur une machine &agrave; secoueurs, afin de pr&eacute;server la paille pour les &eacute;levages, car l&rsquo;hybride la brisait trop dans notre r&eacute;gion o&ugrave; la temp&eacute;rature fr&ocirc;le les 40 degr&eacute;s l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Entre la six secoueurs de marque concurrente et la cinq secoueurs John Deere aux performances annonc&eacute;es &eacute;quivalentes par la concession Agrivision, la seconde l&rsquo;a emport&eacute; par le tarif. Notre T560i a r&eacute;alis&eacute; sa premi&egrave;re r&eacute;colte en 2019. Les conditions exceptionnellement s&egrave;ches et l&rsquo;absence de pr&eacute;cipitation durant la r&eacute;colte ont facilit&eacute; le travail. Cette machine de 380 chevaux s&rsquo;est aussi bien d&eacute;fendu que l&rsquo;hybride de puissance &eacute;quivalente. Avec la coupe de 6,70 m&egrave;tres (6,60 m sur l&rsquo;hybride), nous roulions &agrave; la m&ecirc;me allure de 5,5 &agrave; 6 km/h dans des bl&eacute;s &agrave; 50-55 quintaux, la moyenne dans la r&eacute;gion de Castelnaudary. Nous pensons que, par exp&eacute;rience, les ann&eacute;es avec davantage d&rsquo;humidit&eacute;, nous pourrions &ecirc;tre contraints d&rsquo;attaquer plus tard le matin et de terminer plus t&ocirc;t le soir avec cette machine &agrave; secoueurs, contrairement &agrave; la double rotor. &raquo;<h3>Franck et Alexandre Chicot, agriculteurs &agrave; Saint-R&eacute;my-sur-Creuse (Vienne)</h3><h2>&laquo; Une cinq secoueurs pour pr&eacute;server le co&ucirc;t de revient &raquo;</h2>&laquo; Nous renouvelons notre moissonneuse-batteuse tous les huit ans et, cette campagne, pour remplacer notre Lexion 670 Terra Trac (TT), nous avons opt&eacute; pour une Lexion 5500 TT. Nous passons ainsi d&rsquo;une six secoueurs &agrave; une cinq pour r&eacute;colter nos 600 hectares de c&eacute;r&eacute;ales. Les &eacute;volutions techniques apport&eacute;es, notamment l&rsquo;ajout d&rsquo;un s&eacute;parateur rotatif derri&egrave;re le batteur, permettent d&rsquo;obtenir le m&ecirc;me d&eacute;bit de chantier qu&rsquo;avec la six secoueurs d&rsquo;ancienne g&eacute;n&eacute;ration. La puissance moteur est certes l&eacute;g&egrave;rement plus faible avec 408 chevaux contre 435 chevaux sur la pr&eacute;c&eacute;dente, mais elle est largement suffisante pour entra&icirc;ner le cueilleur &agrave; ma&iuml;s de six rangs. La tr&eacute;mie affiche la m&ecirc;me capacit&eacute; de 11&thinsp;000 litres, ce qui est important au battage du ma&iuml;s grain dans nos parcelles mesurant jusqu&rsquo;&agrave; un kilom&egrave;tre de long. Le gabarit routier demeure inf&eacute;rieur &agrave; 3,50 m&egrave;tres, mais nous profitons de chenilles plus larges&thinsp;: 735 mm sur la Lexion 5500 TT, contre 635 mm sur la Lexion 670 TT. Notre nouvelle machine affiche donc des performances identiques, voire sup&eacute;rieures sur certains points comme le respect des sols. Elle pr&eacute;sente le grand int&eacute;r&ecirc;t, sur le plan &eacute;conomique, de garder les m&ecirc;mes &eacute;ch&eacute;ances annuelles de remboursement, afin de maintenir le m&ecirc;me co&ucirc;t de revient par hectare. &raquo;

À chaque renouvellement de gamme de moissonneuses-batteuses, les constructeurs annoncent des améliorations de performances. Ces évolutions permettent notamment à certaines cinq secoueurs de débiter autant que des six secoueurs d’ancienne génération.

Moissonneuses-batteuses : les cinq secoueurs surclassent les six

Bernard Guignard a plant&eacute; des arbres fruitiers presque aussit&ocirc;t apr&egrave;s s&rsquo;&ecirc;tre install&eacute; &agrave; Meymans, dans la Drome, pour prendre la suite de son p&egrave;re sur une exploitation de 30 ha de c&eacute;r&eacute;ales compl&eacute;t&eacute;s par un &eacute;levage de poulet label et de lapin. &laquo; Arriv&eacute; en 1988, j&rsquo;ai construit deux b&acirc;timents suppl&eacute;mentaires en 1990 pour avoir six ateliers de volailles uniquement (dont un 200 m2) avec 6 ha de parcours install&eacute;s sur des surfaces en pente. La rivi&egrave;re Is&egrave;re coule &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres de l&agrave;. Et j&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; planter des fruitiers en m&ecirc;me temps. &raquo; L&rsquo;&eacute;leveur ne s&rsquo;est pas content&eacute; du minimum r&eacute;glementaire. Entre 1990 et 2000, sur les zones enherb&eacute;es plus ou moins pentues il a plant&eacute; successivement des vergers d&rsquo;une seule esp&egrave;ce par parcours&thinsp;: environ 200 cerisiers, une bonne vingtaine de noyers, 250 abricotiers et une cinquantaine de pruniers. Ils sont venus compl&eacute;ter l&rsquo;espace libre devant les b&acirc;timents, en contrebas du haut des parcours d&eacute;j&agrave; bois&eacute; naturellement.<h3>Une int&eacute;gration paysag&egrave;re r&eacute;ussie&hellip;</h3>Son intention &eacute;tait de cr&eacute;er des vergers qui apporteraient un revenu suppl&eacute;mentaire et auraient un impact positif sur les volailles. Il consid&egrave;re qu&rsquo;il a atteint son objectif. &laquo; Dans notre secteur, les &eacute;t&eacute;s sont tr&egrave;s chauds. Cr&eacute;er de larges zones ombrag&eacute;es, c&rsquo;est un plus pour les poulets qui en dehors de ces p&eacute;riodes chaudes sont plus incit&eacute;s &agrave; sortir. &raquo; Ils peuvent aussi manger les fruits tomb&eacute;s, mais montent peu dans les arbres. Un de ses parcours plant&eacute; d&rsquo;une quarantaine de cerisiers a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute; par l&rsquo;antenne Sud-est de l&rsquo;Itavi dans le cadre de l&rsquo;&eacute;tude Casdar Bouquet &eacute;valuant les services rendus. Le site a &eacute;t&eacute; bien not&eacute; en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal et de qualit&eacute; environnementale, du fait de sa forte densit&eacute; en arbres (ombrage et 90 % du sol non nu) emp&ecirc;chant le ruissellement et le lessivage sur ces terrains pentus. Le stockage de carbone sous forme ligneuse est &eacute;lev&eacute;, vu la quantit&eacute; d&rsquo;arbres et leur &acirc;ge. Ces arbres absorbent les d&eacute;jections &ndash; &laquo; Je n&rsquo;ai jamais fertilis&eacute; &raquo; note Bernard &ndash; et b&eacute;n&eacute;ficient peut-&ecirc;tre de la pr&eacute;dation des insectes ind&eacute;sirables. Bernard n&rsquo;en est pas s&ucirc;r et l&rsquo;Itavi s&rsquo;est plut&ocirc;t int&eacute;ress&eacute; aux insectes volants pour &eacute;valuer la diversit&eacute; faunistique. Celle-ci a &eacute;t&eacute; jug&eacute;e faible avec une pr&eacute;dominance des papillons par rapport aux autres esp&egrave;ces d&rsquo;insectes. En revanche, il a &eacute;t&eacute; observ&eacute; une grande vari&eacute;t&eacute; de plantes mellif&egrave;res &agrave; longue dur&eacute;e de floraison qui compensent la faible diversit&eacute; arboricole. L&rsquo;Itavi souligne qu&rsquo;en assurant une continuit&eacute; des habitats avec les parties naturellement bois&eacute;es, ces parcours contribuent &agrave; la biodiversit&eacute;.<h3>&hellip; Mais une satisfaction &agrave; am&eacute;liorer</h3>Bernard aimerait bien que ses poulets r&eacute;duisent l&rsquo;impact n&eacute;gatif de la drosophile qui pond dans ses cerises, d&rsquo;autant que depuis quelque temps, les arboriculteurs sont ennuy&eacute;s par l&rsquo;interdiction du dim&eacute;thoate. &laquo; Je ne traite que si n&eacute;cessaire &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur. Il estime r&eacute;colter en moyenne une dizaine de tonnes d&rsquo;abricots (environ 40 kg par arbre) et 5 t de cerises (25 kg par pied) pour un chiffre d&rsquo;affaires de l&rsquo;ordre de 10&thinsp;000 &euro;. Le temps de travail annuel sur le parcours a &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute; par l&rsquo;enqu&ecirc;te Casdar &agrave; 80 heures, hors r&eacute;colte, ce qui est jug&eacute; &eacute;lev&eacute;. C&rsquo;est surtout la p&eacute;riode de r&eacute;colte qui pose souci. Pour r&eacute;aliser cette t&acirc;che (cueillette et tri), l&rsquo;agriculteur travaille en famille car &laquo; trouver de la main-d&rsquo;&oelig;uvre devient de plus en plus difficile. &raquo; Il estime &agrave; environ 600 heures le temps n&eacute;cessaire. &laquo; Avec le recul, je me dis parfois que j&rsquo;aurais pu planter du peuplier ou de l&rsquo;acacia pour r&eacute;duire les interventions et pour produire uniquement du bois. Mais tout de m&ecirc;me, je n&rsquo;ai pas de regret. &raquo;<h2>Les principaux services rendus</h2>. confort animal. esth&eacute;tique. recyclage des nutriments&thinsp;: valorisation des d&eacute;jections, ruissellement &eacute;vit&eacute;, stockage du CO2 atmosph&eacute;rique. pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;&thinsp;: continuit&eacute; des milieux &eacute;cologiques, diversit&eacute; de la prairie mellif&egrave;re<h2>Des poules pour compl&eacute;ter les noix</h2>Entre Valence et Grenoble, la vall&eacute;e de l&rsquo;Is&egrave;re est une zone traditionnelle de production de noix. Ses producteurs la consid&egrave;rent comme un m&eacute;tier &agrave; part enti&egrave;re, car elle n&eacute;cessite de la technicit&eacute; et d&rsquo;investir dans du mat&eacute;riel de r&eacute;colte et de tri relativement co&ucirc;teux. Dans une d&eacute;marche de diversification, des nuciculteurs ont mis en place des ateliers de poules pondeuses alternatives. Ces deux productions s&rsquo;associent assez bien, avec des traitements limit&eacute;s (4 au maximum par an) et des temps d&rsquo;intervention r&eacute;duits gr&acirc;ce &agrave; la m&eacute;canisation pouss&eacute;e. Ils sont r&eacute;alis&eacute;s avec les oiseaux dans le poulailler. De plus, les noyers apportent beaucoup d&rsquo;ombre. Plant&eacute;s en rang&eacute;es (environ 200 pieds par hectare, souvent des vari&eacute;t&eacute;s Franquette ou Fernor), ils entrent en production vers 5-6 ans pour un cycle de 30 &agrave; 40 ans. L&rsquo;id&eacute;al serait de les planter avant de construire.

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