<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;2020 s&rsquo;annonce comme<strong> l&rsquo;une des ann&eacute;es les plus chaudes jamais enregistr&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la plan&egrave;te</strong>, avec 2016 et 2019, terminant une d&eacute;cennie qui sera de tr&egrave;s loin la plus chaude jamais observ&eacute;e&nbsp;!&nbsp;&raquo;</em>, note Pierre Huat, m&eacute;t&eacute;orologiste pour DTN. L&rsquo;exc&eacute;dent se place aux alentours de 1,2&deg;C &agrave; 1,4&deg;C au-dessus des normes, chiffres &agrave; confirmer d&eacute;but 2021 avec les derniers chiffres de d&eacute;cembre.<strong> </strong>C&rsquo;est dans l&rsquo;extr&ecirc;me nord de la plan&egrave;te, dans l&rsquo;Arctique notamment, que les temp&eacute;ratures ont &eacute;t&eacute; les plus chaudes en comparaison avec les moyennes, avec environ 5&deg;C d&rsquo;exc&eacute;dent, indique le m&eacute;t&eacute;orologiste.</p><p>Parmi les &eacute;v&egrave;nements climatiques les plus marquants, on retiendra les incendies qui ont ravag&eacute; &agrave; la fois l&rsquo;Australie, la Sib&eacute;rie, le centre de l&rsquo;Am&eacute;rique du sud et la partie ouest du continent nord-am&eacute;ricain.<em> &laquo;&nbsp;La cause est souvent la m&ecirc;me&nbsp;: forte s&eacute;cheresse, temp&eacute;ratures trop chaudes et vents faisant office de d&eacute;clencheur, quand ce n&rsquo;est pas l&rsquo;homme lui-m&ecirc;me&hellip;&nbsp;&raquo;</em>, explique Pierre Huat.</p><h1>5 ouragans majeurs en 2020</h1><p>Dans le m&ecirc;me temps, les r&eacute;gions tropicales d&rsquo;Asie du Sud-Est (Vietnam notamment) et d&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest (notamment les pays sah&eacute;liens) ont connu de graves inondations, poursuit l&rsquo;expert. Au Vietnam, ces inondations sont les plus graves depuis des ann&eacute;es et ont provoqu&eacute;s de nombreux d&eacute;g&acirc;ts, autant humains que mat&eacute;riels.</p><p>L&rsquo;ann&eacute;e 2020 est aussi une ann&eacute;e record concernant les ph&eacute;nom&egrave;nes cycloniques, particuli&egrave;rement dans l&rsquo;Atlantique.<em> &laquo;&nbsp;Avec 30 syst&egrave;mes nomm&eacute;s entre juin et novembre inclus, <strong>2020 est l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e le plus de ph&eacute;nom&egrave;nes cycloniques,</strong> juste devant 2005 et ses 28 syst&egrave;mes, </em>note Pierre Huat. <em>Parmi ces 30 ph&eacute;nom&egrave;nes, 13 se sont d&eacute;velopp&eacute;s en ouragans, et 5 en ouragans majeurs (de cat&eacute;gorie 4 ou 5 sur 5). Nous retiendrons notamment les ouragans Laura et Eta, responsables respectivement de fortes intemp&eacute;ries aux Etats-Unis et en Am&eacute;rique Centrale&nbsp;&raquo;. </em></p>


L’année 2020 s’achève, et avec elle la décennie la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle de la planète. 2020 aura aussi été une année record concernant les phénomènes cycloniques.

Météo 2010 - 2020 : la décennie la plus chaude jamais enregistrée

<p>D&egrave;s la semaine de son arriv&eacute;e dans la Manche, la nouvelle directrice de la DDTM, Martine Cavallera-Levi a pu rencontrer les &eacute;lus et responsables du syndicat lors du dernier conseil d&rsquo;administration de l&rsquo;ann&eacute;e.<br />
Directrice adjointe de la DDT de la Dr&ocirc;me jusqu&rsquo;alors, elle d&eacute;couvre un d&eacute;partement tr&egrave;s diff&eacute;rent, tant en termes de productions que de poids de l&rsquo;activit&eacute; agricole dans l&rsquo;&eacute;conomie locale.</p>

<h3>Des sujets environnementaux</h3>

<p>De nombreux sujets ont &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;s, beaucoup en lien avec l&rsquo;environnement. C&rsquo;est le cas du projet de r&eacute;vision des zones vuln&eacute;rables dans la Manche. L&rsquo;administration, sur des crit&egrave;res parfois contestables, propose de classer 51 nouvelles communes. Pourtant, sur un bassin tout entier, les mesures de nitrates dans l&rsquo;eau sont inf&eacute;rieures &agrave; la limite fix&eacute;e de 18mg/l. Inadmissible pour la FDSEA : <em>&laquo; on ne peut pas classer des communes, avec toutes les cons&eacute;quences n&eacute;fastes pour les &eacute;levages, juste par souci de continuit&eacute; territoriale &raquo;</em>, a bien rappel&eacute; S&eacute;bastien Amand, pr&eacute;sident de la FDSEA de la Manche en s&rsquo;opposant ouvertement au projet.<br />
La directrice, d&eacute;couvrant &eacute;videment le dossier, s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; une transparence totale sur les &eacute;l&eacute;ments qui ont conduit &agrave; cette proposition et ouverte aux discussions avec la profession agricole.</p>

<h3>M&eacute;thanisation</h3>

<p>La FDSEA lui a aussi fait part de ses travaux sur la m&eacute;thanisation. Depuis le dernier conseil d&rsquo;administration, en pr&eacute;sence des parlementaires et d&rsquo;&eacute;lus de communaut&eacute;s de communes, quatre axes ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s comme essentiels pour que les projets restent une v&eacute;ritable opportunit&eacute; pour l&rsquo;agriculture du d&eacute;partement : la part de capitaux agricoles, l&rsquo;approvisionnement en mati&egrave;re premi&egrave;re, la salubrit&eacute; des digestats ainsi que le contr&ocirc;le des structures.<br />
Les &eacute;changes avec le conseil d&rsquo;administration ont &eacute;galement permis d&rsquo;aborder diff&eacute;rents sujets d&rsquo;actualit&eacute; et de conjoncture, comme les difficult&eacute;s de valorisation en viande bovine et la probl&eacute;matique d&rsquo;&eacute;coulement des petits veaux laitiers.</p>

<p>Nicolas Duret</p>



Martine Cavallera-Levi, nouvelle directrice de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), a été invitée au conseil d’administration de la FDSEA, vendredi 11 décembre.

La nouvelle directrice de la DDTM au conseil d’administration de la FDSEA

<p>Thomas Graindorge utilisait d&eacute;j&agrave; un v&eacute;hicule r&eacute;frig&eacute;r&eacute; pour ses livraisons de la fameuse cr&egrave;me Sineux, quand il a achet&eacute; un v&eacute;hicule neuf. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;ancien &eacute;tait adapt&eacute; pour la cr&egrave;me, seule r&eacute;f&eacute;rence que nous avions, on pouvait y mettre pas mal de volume &raquo;,</em> retrace l&rsquo;&eacute;leveur. Avec ses nouveaux produits, des yaourts essentiellement, il commence &agrave; &laquo;&nbsp;&ecirc;tre juste en place &raquo;.<br />
Il livre &agrave; une douzaine de clients par tourn&eacute;e, jusque dix, douze km de la ferme. Tout v&eacute;hicule frigo doit obtenir l&rsquo;agr&eacute;ment Cemafroid, renouvelable. <em>&laquo; On aurait pu demander un agr&eacute;ment exceptionnel, mais on avait besoin de changer de format. &raquo;</em> Il troque son ancien Renault Kangoo allong&eacute; de 2 m, avec un Traffic de 3,5 m3, &laquo; on a doubl&eacute; de volume. &raquo;</p>

<h3><br />
Chez le concessionnaire</h3>

<p>Thomas Graindorge s&rsquo;est adress&eacute; &agrave; son concessionnaire auto, <em>&laquo; le m&ecirc;me qui m&rsquo;avait vendu le Kangoo&nbsp;&raquo;.</em> Ce dernier, bas&eacute; &agrave; Argentan, est en relation avec un carrossier avoisinant qui r&eacute;alise l&rsquo;am&eacute;nagement. <em>&laquo; Pour la partie isotherme, il y a des normes &agrave; respecter, on n&rsquo;a pas trop de choix &raquo;</em>. Il peut tout de m&ecirc;me faire ajouter des supports et des &eacute;tag&egrave;res. <em>&laquo; On a trouv&eacute; &ccedil;a super, la concession est &agrave; Argentan, le montage se fait &agrave; 300 m&egrave;tres. &raquo; </em>Pour la d&eacute;coration, il s&rsquo;adresse &agrave; une entreprise proche de la ferme, <em>&laquo; tout en circuits courts ! &raquo;</em></p>

<h3>Etre visible</h3>

<p>L&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;cide de faire customiser son v&eacute;hicule aux couleurs de sa ferme, &agrave; partir du visuel qu&rsquo;il a lui-m&ecirc;me cr&eacute;&eacute; et de ses propres photos. <em>&laquo; &Ccedil;a permet d&rsquo;&ecirc;tre visible, de communiquer &raquo;</em>. Ancien informaticien, Thomas Graindorge s&rsquo;occupe de la partie graphique et fournit les fichiers &agrave; l&rsquo;entreprise, <em>&laquo; c&rsquo;est plaisant de trouver des id&eacute;es &raquo;,</em> s&rsquo;amuse-t-il. Il &eacute;value le co&ucirc;t total de son nouveau Traffic &agrave; 30 000 euros, 20 000 euros pour la partie v&eacute;hicule et 10&nbsp;000&nbsp;euros pour la partie frigorifique. Il a conserv&eacute; l&rsquo;ancien pour des besoins ponctuels et des animations en magasin.</p>

<div class="encadre">En France, les v&eacute;hicules r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s sont r&eacute;gis par l&rsquo;Accord sur le transport des denr&eacute;es p&eacute;rissables (ATP), except&eacute; pour les transports de moins de 80 km sans ouverture des portes. Les attestations sont d&eacute;livr&eacute;es par l&rsquo;autorit&eacute; comp&eacute;tente, le Cemafroid, par d&eacute;l&eacute;gation du Minist&egrave;re en charge de l&rsquo;Agriculture.<br />
Les &eacute;tapes d&rsquo;obtention du certificat<br />
Pour les engins neufs, chaque prototype de caisse, de dispositif de production de froid ou d&rsquo;engin doit passer un essai en station d&rsquo;essais officielle ATP. Pour les engins en service &agrave; 6 ans puis &agrave; 9 ans, un v&eacute;hicule frigorifique doit passer un test de descente ou de maintien en temp&eacute;rature dans un centre de tests habilit&eacute; par le Cemafroid. Au-del&agrave; de 12 ans, l&rsquo;engin doit passer en station officielle ATP pour un renouvellement de 6 ans. L&rsquo;attestation peut ensuite &ecirc;tre renouvel&eacute;e tous les 6 ans.<br />
Toute modification majeure de l&rsquo;engin de transport frigorifique implique une mise &agrave; jour de l&rsquo;attestation ATP avec ou sans test. Elle doit faire l&rsquo;objet d&rsquo;une demande, soit au fabricant, soit &agrave; un centre de test par le propri&eacute;taire de l&rsquo;engin.<br />
Source : http://www.autorite competenteatp.cemafroid.fr/</div>

<p>&nbsp;</p>



Parmi les équipements indispensables de l’éleveur transformateur, le véhicule réfrigéré. A Tanques, dans l’Orne, Thomas Graindorge a pu renouveler le sien en travaillant avec des entreprises proches de sa ferme.

Un véhicule frigo monté en circuits courts

<p><strong>&gt;&gt; Quelle est la d&eacute;finition d&rsquo;un march&eacute; public ?</strong><br />
C&rsquo;est un contrat &agrave; titre on&eacute;reux entre un acheteur et un op&eacute;rateur &eacute;conomique. L&rsquo;acheteur peut, par exemple, &ecirc;tre un coll&egrave;ge, un lyc&eacute;e, un &eacute;tablissement p&eacute;nitentiaire, un Ehpad. Il exprime ses besoins. L&rsquo;op&eacute;rateur &eacute;conomique doit prouver qu&rsquo;il est en capacit&eacute; d&rsquo;y r&eacute;pondre et faire une offre. Le contrat &eacute;tabli est valable un an, reconductible trois fois. Comme pour tout contrat, le producteur s&rsquo;engage &agrave; en respecter les termes (d&eacute;lais de livraison, tarifs, etc). Le but de la formation est de guider, pas &agrave; pas, les agriculteurs pour r&eacute;pondre &agrave; un appel d&rsquo;offres de la restauration collective : o&ugrave; trouver les march&eacute;s, comment les d&eacute;crypter et comment y r&eacute;pondre.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Par quoi avez-vous commenc&eacute;&nbsp;?</strong><br />
Nous avons eu une heure de formation &agrave; distance, le 3 novembre pour pr&eacute;parer les participants. Ils ont pu prendre connaissance, en autonomie, de diff&eacute;rentes notions comme celle des statuts sanitaires. Par exemple, une cuisine centrale, qui &eacute;labore des repas en partie distribu&eacute;s en dehors de l&rsquo;&eacute;tablissement, est agr&eacute;&eacute;e CE. La condition sine qua non pour l&rsquo;approvisionner est que les fournisseurs le soient aussi. Nous avons aussi &eacute;voqu&eacute; la loi Egalim. Elle pr&eacute;voit, &agrave; partir de 2022, que sur 100 &euro; HT d&eacute;pens&eacute;s en restauration collective, 20 &euro; au moins seront pour des produits issus de l&rsquo;AB, 30&nbsp;&euro; pour des produits sous signes officiels de qualit&eacute; et d&rsquo;origine (AOP/AOC, IGP, STG, Label Rouge&hellip;) ou encore pour des produits issus d&rsquo;une exploitation labellis&eacute;e HVE. Les 50&nbsp;&euro; restants ne sont pas fl&eacute;ch&eacute;s. Ils peuvent servir &agrave; l&rsquo;achat de produits locaux. Les politiques territoriales, comme celle de la R&eacute;gion &laquo; Je mange normand dans mon lyc&eacute;e &raquo;, incitent &agrave; mettre des produits locaux dans les assiettes.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Les acheteurs ne peuvent pas, dans la r&eacute;daction de leurs appels d&rsquo;offres, indiquer une origine g&eacute;ographique. Comment peuvent-ils privil&eacute;gier les produits locaux ?</strong><br />
Il leur faut d&rsquo;abord identifier leurs besoins. Ensuite, la Chambre peut leur proposer un sourcing pr&eacute;cis de ce qui existe sur le territoire pour y r&eacute;pondre. C&rsquo;est un gros travail d&rsquo;information que nous menons depuis 2017, pour recenser les produits laitiers, carn&eacute;s, l&eacute;gumiers dans un catalogue et le mettre &agrave; jour r&eacute;guli&egrave;rement. L&rsquo;acheteur &eacute;tudie les offres avant de r&eacute;diger son march&eacute; public. Une solution pour privil&eacute;gier le local est de classer les produits par lots, en regroupant par exemple la cr&egrave;me et le beurre, ou bien en s&eacute;parant les yaourts des &oelig;ufs car, &agrave; date, aucun producteur local ne propose ces deux produits. Enfin, l&rsquo;acheteur d&eacute;finit, dans la note globale, la part qu&rsquo;il attribue au prix, &agrave; la qualit&eacute; des produits, etc. Dans la r&eacute;daction de son appel d&rsquo;offres, il peut choisir d&rsquo;accorder 30 % d&rsquo;importance &agrave; la qualit&eacute;, tant de pour cent &agrave; des crit&egrave;res de d&eacute;veloppement durable et ainsi faire remonter les produits locaux dans la note globale.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Quand l&rsquo;appel d&rsquo;offres est r&eacute;dig&eacute;, comment &ccedil;a se passe pour les producteurs ?</strong><br />
Nous assurons, &agrave; la Chambre, une veille active sur les march&eacute;s publics. Si nous identifions un producteur capable de r&eacute;pondre &agrave; un lot, nous lui transf&eacute;rons les informations. Le producteur peut aussi &ecirc;tre directement contact&eacute; par l&rsquo;&eacute;tablissement. On encourage les exploitants &agrave; &ecirc;tre en veille. Les appels d&rsquo;offres sont publi&eacute;s sur diff&eacute;rents sites internet, dans les journaux locaux, par les &eacute;tablissements eux-m&ecirc;mes. Suivant le montant total du march&eacute;, ils ont des obligations de publicit&eacute;.</p>

<p><strong>&gt;&gt; &Ccedil;a para&icirc;t simple expliqu&eacute; comme &ccedil;a, mais la lourdeur administrative est souvent &eacute;voqu&eacute;e&hellip;</strong><br />
Quand un acheteur publie son march&eacute;, il existe un certain nombre de pi&egrave;ces et d&rsquo;annexes &agrave; fournir. Concr&egrave;tement, le producteur pr&eacute;sente, d&rsquo;une part, sa candidature par des donn&eacute;es techniques et financi&egrave;res, pour rassurer l&rsquo;acheteur. D&rsquo;autre part, il pr&eacute;sente son offre pour r&eacute;pondre aux besoins de l&rsquo;acheteur par des fiches techniques sur les produits, des analyses, ses tarifs, etc. Le but est de d&eacute;montrer comment il travaille. Un m&eacute;moire technique peut &ecirc;tre demand&eacute;. Nous sommes l&agrave; pour donner un coup de pouce et relire les r&eacute;ponses aux appels d&rsquo;offres.</p>

<p><strong>&gt;&gt; Quel(s) conseil(s) donnez-vous aux producteurs ?</strong><br />
D&rsquo;abord, de ne pas mettre tous leurs &oelig;ufs dans le m&ecirc;me panier. La crise sanitaire que nous traversons montre bien qu&rsquo;il est important de diversifier ses d&eacute;bouch&eacute;s. Cela vaut aussi pour les p&eacute;riodes de vacances, m&ecirc;me si la restauration hors domicile ne concerne pas que les &eacute;tablissements scolaires. Il faut raisonner les r&eacute;ponses aux march&eacute;s publics, ne pas y aller &agrave; tout prix, mais r&eacute;fl&eacute;chir au b&eacute;n&eacute;fice de chiffre d&rsquo;affaires g&eacute;n&eacute;r&eacute;. R&eacute;pondre &agrave; un march&eacute; public permet de contractualiser pour quatre ans, maximum, et ainsi s&eacute;curiser une partie de ses d&eacute;bouch&eacute;s. Deuxi&egrave;me message : il faut anticiper. Les appels d&rsquo;offres sont r&eacute;dig&eacute;s avec une deadline de r&eacute;ponse. Le temps de consultation est souvent de trois semaines. On encourage les acheteurs &agrave; le rallonger &agrave; un mois. L&rsquo;engagement est mutuel et, souvent, l&rsquo;exp&eacute;rience en amont du march&eacute; vaut mieux qu&rsquo;un dossier administratif.</p>

<div class="encadre"><strong>Pratique</strong><br />
Informations et renseignements aupr&egrave;s de St&eacute;phanie Barbier :<br />
t&eacute;l. 06 33 22 28 60 ; mail : stephanie.barbier@normandie.chambagri.fr<br />
Prochaines sessions de formation : mardi 19 janvier &agrave; S&eacute;es (61) ; mardi 26 janvier &agrave; H&eacute;rouville-Saint-Clair (14) ; au printemps &agrave; Saint-L&ocirc; (50).</div>

<blockquote>
<p class="normal"><strong>B&eacute;atrice Baldani</strong><br /><strong>productrice de pommes de terre &agrave; Montfarville (50)</strong><br />
&laquo; Je suis install&eacute;e depuis le 1er septembre. Je pr&eacute;vois de produire 80 t de pommes de terre par an, que je transforme en frites, cubes ou lamelles. Normalement, je les commercialise aupr&egrave;s des restaurants, mais avec la crise sanitaire, je cherche des nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s. C&rsquo;est pourquoi j&rsquo;ai particip&eacute; &agrave; la formation r&eacute;pondre &agrave; un march&eacute; public. C&rsquo;est quelque chose de tr&egrave;s complexe, qui ne s&rsquo;improvise pas. La formation a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s utile. Le plus difficile en mati&egrave;re d&rsquo;appels d&rsquo;offres est de bien cibler la demande, ce que l&rsquo;on recherche. Il ne faut pas vouloir r&eacute;pondre &agrave; tout prix. On a vu lors de la formation qu&rsquo;il faut compter son temps de production, celui de livraison et voir si cela correspond &agrave; nos attentes. Nous avons aussi compl&eacute;t&eacute; des documents officiels, que St&eacute;phanie Barbier nous a corrig&eacute;s : c&rsquo;est concret, nous pouvons les utiliser et r&eacute;pondre &agrave; des appels d&rsquo;offres.<br />
La Chambre surveille les march&eacute;s publics et nous informe de ceux auxquels nous pouvons r&eacute;pondre. Soit elle nous accompagne dans la r&eacute;daction soit elle nous corrige. C&rsquo;est une grande aide. Gr&acirc;ce &agrave; la journ&eacute;e, j&rsquo;ai d&eacute;couvert d&rsquo;autres formations, comme celle sur la labellisation HVE. Je vais la suivre pour &ecirc;tre labellis&eacute;e, et entrer dans le cadre de la loi Egalim. &raquo;</p>
</blockquote>



En novembre dernier, la Chambre d’agriculture organisait une formation intitulée « Restauration collective : répondre à un marché public ». Les participants ont défriché les contours des appels d’offres. D’autres sessions dans les départements normands sont programmées.

Engagement entre l’acheteur et le fournisseur

<p>FrieslandCampina a annonc&eacute; une hausse du prix du lait conventionnel de 0,94 &euro;/100 kg en d&eacute;cembre (35,19 &euro;/100 kg) par rapport &agrave; novembre (34,25 &euro;/100 kg). Ce prix est calcul&eacute; pour un lait &agrave; 3,57 % de prot&eacute;ines, 4,42 % de mati&egrave;re grasse,&nbsp; 4,53 % de lactose et hors TVA. Malgr&eacute; cette hausse, le prix du lait pay&eacute; en 2020 sera inf&eacute;rieur de 1,20 &euro;/100 kg (34,45 &euro;/100 kg de lait) par rapport &agrave; 2019 (35,65 &euro;/100 kg).</p>

<h3>Le prix du lait bio s'effrite</h3>

<p>Le lait est bio suite cette m&ecirc;me tendance. Ainsi, malgr&eacute; une augmentation de 0,67 &euro;/100 kg en d&eacute;cembre par rapport &agrave; novembre, le prix va p&eacute;niblement franchir la barre des 45 &euro;/100 kg de lait (45,17 &euro;/100 kg). C&rsquo;est le plus bas enregistr&eacute; en d&eacute;cembre depuis 2015 (52 &euro;/100 kg). En moyenne, les 100 kilos de lait bio seront pay&eacute;s 46,70 &euro; en 2020 contre 47,42 &euro; en 2019.</p>



En conventionnel (34,45 €/100 kg) comme en bio (46,70 €/100 kg), le prix du lait payé par la coopérative néerlandaise a baissé en 2020 par rapport à 2019.

Prix du lait aux Pays-Bas : 34,45 €/100 kg de lait chez FrieslandCampina en 2020

<p>La Commission de r&eacute;gulation de l&rsquo;&eacute;nergie (CRE) est une autorit&eacute; administrative ind&eacute;pendante charg&eacute;e de veiller au bon fonctionnement des march&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie, au b&eacute;n&eacute;fice des consommateurs et en coh&eacute;rence avec les objectifs de la politique &eacute;nerg&eacute;tique. Parmi ses attributions figure notamment le soutien aux &eacute;nergies renouvelables via des appels d&rsquo;offre. En avril dernier, la CRE avait d&eacute;j&agrave; soutenu une vingtaine de projets conciliant production d&rsquo;&eacute;nergie photovolta&iuml;que et agriculture, ce qu&rsquo;elle vient de r&eacute;it&eacute;rer en publiant les r&eacute;sultats de son troisi&egrave;me appel d&rsquo;offres, r&eacute;compensant des projets port&eacute;s par Sun&rsquo;Agri et par Total Quadran, associ&eacute; &agrave; Ombrea.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/8/8/3598822-1-fre-FR/04fa80f9c6f1-de-monstrateur-piolenc-jpg" alt="Le d&eacute;monstrateur de Sun&rsquo;Agri &agrave; Piolenc dans le Vaucluse (Cr&eacute;dit photo : Sun&rsquo;Agri)" height="1492" width="2248" /><figcaption>Le d&eacute;monstrateur de Sun&rsquo;Agri &agrave; Piolenc dans le Vaucluse (Cr&eacute;dit photo : Sun&rsquo;Agri)</figcaption></figure>

</div>
<p>Sun&rsquo;Agri se voit attribuer 22 projets pour une puissance totale de 58 me&#769;gawatts MW, qui profiteront principalement &agrave; des exploitations viticoles et arboricoles situ&eacute;es dans le sud de la France. Sun&rsquo;Agri d&eacute;veloppe depuis dix ans un concept de panneaux orientables et suspendus au-dessus des cultures, donc sans artificialiser le sol et donnant la primaut&eacute; &agrave; la production agricole sur la production &eacute;lectrique gr&acirc;ce &agrave; des algorithmes prenant en compte la physiologie des cultures. En 2018, l&rsquo;entreprise fran&ccedil;aise a mis en service une premi&egrave;re centrale de 4,5 ha au surplombant une parcelle de vigne situ&eacute;e dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales. D&rsquo;ici &agrave; 2025, dans le&nbsp;cadre d&rsquo;une initiative baptis&eacute;e &laquo; Cultivons demain! &raquo;, Sun&rsquo;Agri projette d&rsquo;&eacute;quiper ainsi entre 1.200 ha et 1.500 ha, &eacute;quivalent &agrave; 1 milliards d&rsquo;euros d&rsquo;investissement, via la plateforme de financement R&acirc;cines.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sun-agri-entame-l-industrialisation-de-l-agrivoltaisme-dynamique" target="_blank" title="">Sun&rsquo;Agri entame l&rsquo;industrialisation de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique</a>
</aside>
        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/8/8/3598825-1-fre-FR/76bf65350cc4-capture-d-e-cran-2020-07-07-a-07-55-37-jpg" alt="Les panneaux verticaux et bifaciaux de Total Quadran (Cr&eacute;dit photo : Total Quadran)" height="1498" width="2716" /><figcaption>Les panneaux verticaux et bifaciaux de Total Quadran (Cr&eacute;dit photo : Total Quadran)</figcaption></figure>

</div>
<h1>Ombrea associ&eacute;e &agrave; Total Quadran</h1><p>Ombrea et Total Quadran ont de leur c&ocirc;t&eacute; remport&eacute; 6 appels d&rsquo;offres cumulant une puissance de 16 me&#769;gawatts (MW), &eacute;quivalant &agrave; une production de 18 GWh, soit la consommation &eacute;lectrique de 16.000 habitants. Total Quadran, la branche &eacute;nergies renouvelables du groupe p&eacute;trolier, &eacute;tait d&eacute;j&agrave; investie dans l&rsquo;agrivoltaisme, via un partenariat avec le fabricant de panneaux solaires verticaux et bifaciaux Next2Sun, limitant l&rsquo;emprise au sol &agrave; la portion congrue. Total Quadran s&rsquo;est fix&eacute; pour objectif de de&#769;ployer 500 MW d&rsquo;installations agrivoltai&#776;ques a&#768; l&rsquo;horizon 2025.</p><p>Les projets d&eacute;velopp&eacute;s avec Ombrea seront situe&#769;s en Occitanie, en Provence-Alpes Co&#770;te d&rsquo;Azur et en Auvergne-Rho&#770;ne-Alpes, sur des cultures telles que la vigne, l&rsquo;arboriculture, les plantes aromatiques et l&rsquo;horticulture. Leur mise en service est programm&eacute;e pour 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-legumes~mache-a-l-ombre-avec-ombrea" target="_blank" title="">M&acirc;che &agrave; l&rsquo;ombre avec Ombrea</a>
</aside>
<p>Bas&eacute;e &agrave; Aix-en-Provence, Ombrea d&eacute;veloppe depuis 2016 des ombri&egrave;res intelligentes r&eacute;tractables, destin&eacute;es &agrave; tamponner les exc&egrave;s climatiques, avec &agrave; la cl&eacute; des b&eacute;n&eacute;fices en rendement&nbsp;et en qualit&eacute; assortis d&rsquo;&eacute;conomies d&rsquo;eau et autres intrants. Le couplage des ombri&egrave;res &agrave; des panneaux solaires permet en prime de produire de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et d&rsquo;am&eacute;liorer le retour sur investissement.</p>


Le troisième appel d’offres « solaire photovoltaïque innovant » a retenu 22 projets proposés par Sun’Agri et 6 projets de Total Quadran, associé à la start-up Ombrea. Une décision qui conforte l’agrivoltaïsme comme voie d’adaptation de l’agriculture au changement climatique.

L’agrivoltaïsme plébiscité par la Commission de régulation de l’énergie

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cet accord va s&eacute;curiser nos &eacute;changes &agrave; moyen terme</em>, d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; C&eacute;sar Giron, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS). <em>Me&#770;me si les e&#769;changes avec le Royaume-Uni pays tiers seront moins fluides qu&rsquo;au sein du marche&#769; inte&#769;rieur, cet accord va apporter plus de se&#769;curite&#769; et de simplicite&#769; pour les exportateurs franc&#807;ais&nbsp;</em>&raquo;. La FEVS appelle ainsi les parlementaires europ&eacute;ens &agrave; valider l&rsquo;accord provisoire, qui &eacute;loigne le risque d&rsquo;une rupture brutale des &eacute;changes.</p><p>Pour les op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais, l&rsquo;enjeu est crucial car le Royaume-Uni est la deuxi&egrave;me place forte des exportations fran&ccedil;aises de vin, apr&egrave;s les Etats-Unis. En 2019, elles se sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 1,19 milliard d&rsquo;euros, concentrant 12,8% des exportations contre 19,8% pour les Etats-Unis. Il faut y ajouter 186 millions d&rsquo;euros de spiritueux, le Royaume-Uni se situant au 4<sup>&egrave;me</sup> rang de nos importateurs (4%), derri&egrave;re les Etats-Unis (40,4%), Singapour (12,4%) et la Chine (10%).</p><h1>La protection des IG en suspens</h1><p>Outre la validation d&eacute;finitive de l&rsquo;accord par les deux parties, la FEVS pointe cependant plusieurs points de vigilance, &agrave; commencer par le peu de temps imparti aux entreprises pour mettre en application les nouvelles r&egrave;gles &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2021. Autre questionnement plus fondamental&nbsp;: celui du sort r&eacute;serv&eacute; &agrave; la protection des Indications g&eacute;ographiques (IG), dont l&rsquo;accord provisoire ne fait pas mention. La FEVS s&rsquo;interroge &laquo;&nbsp;<em>sur la fa&ccedil;on dont la protection de ces droits sera assur&eacute;e et appelle a&#768; une rapide clarification de ce volet&nbsp;</em>&raquo;.</p>


La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) se réjouit de l’accord conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, même si le projet ne dit rien de la protection des indications géographiques.

Les exportateurs de vins satisfaits de l’accord sur le Brexit

<h2>1 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/dossier/comment-les-marches-de-gros-et-la-grande-distribution-jouent-le-jeu">Comment les march&eacute;s de gros et la grande distribution jouent le jeu</a></h2>

<div alt="distribution" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="0d40e78b-8165-4b2b-ab7e-f4d01bcd2de2" title="distribution" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/%28c%29%C2%A9%20Marta%20NascimentoCarrefour-Grandedistrib_0.jpg?itok=Le4v-io9" width="229" height="157" alt="distribution" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>Les march&eacute;s de gros peuvent &ecirc;tre des acteurs majeurs du regroupement de l&rsquo;offre biologique en un m&ecirc;me lieu et facilitateur de la mise en relation entre l&rsquo;offre et la demande. Quant &agrave; la grande distribution, elle tire toujours la croissance du march&eacute; et ambitionne de garder la main dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Et pour cela, le mod&egrave;le n&rsquo;est pas toujours simple &agrave; trouver.</p>

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<h2>2 - <a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/etre-ou-ne-pas-etre-en-bio">Vin&nbsp;: Etre ou ne pas &ecirc;tre en bio</a></h2>

<div alt="_RVI280_PROD_OENO_VINITECH_BIO_NIV2.jpg" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="df4c55d9-6033-4e25-93f8-2321c34efb17" title="_RVI280_PROD_OENO_VINITECH_BIO_NIV2.jpg" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/vigne-_RVI280_PROD_OENO_VINITECH_BIO_NIV2.jpg?itok=6s3TuwxB" width="229" height="157" alt="_RVI280_PROD_OENO_VINITECH_BIO_NIV2.jpg" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>Le dynamisme du march&eacute; du vin biologique est ind&eacute;niable. L'essor de la demande soutient un rythme &eacute;lev&eacute; de conversions. Si la tendance semble durable, elle repose sur des piliers &eacute;conomiques et commerciaux qui restent &agrave; consolider.</p>

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<h2>3 - <a href="https://www.reussir.fr/porc/ce-qui-change-pour-le-porc-bio-avec-le-futur-reglement-europeen">Ce qui change pour le porc biologique avec le futur r&egrave;glement bio europ&eacute;en</a></h2>

<div alt="porc bio" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c34922b7-b7a2-423c-b32f-7854fb2eb1ce" title="porc bio" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/Porc%28c%29D.Poilvet.JPG?itok=9P_YpI3s" width="229" height="157" alt="porc bio" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p class="western">Le projet de nouveau r&egrave;glement europ&eacute;en pour l&rsquo;agriculture biologique tend &agrave; durcir les conditions d&rsquo;&eacute;levage du porc bio. Mais il pr&eacute;voit aussi des assouplissements pour faciliter les installations et le renouvellement des certifications.</p>

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<h2>4 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/nous-sommes-en-lien-avec-plus-de-1-500-producteurs-bio">Carrefour est en relation avec plus de 1 500 producteurs bio</a></h2>

<div alt="_LMH452_RBIO_DISTRIB_CARREFOUR.jpg" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="7424f7b2-8926-45a3-a00f-5056caca6569" title="_LMH452_RBIO_DISTRIB_CARREFOUR.jpg" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/_LMH452_RBIO_DISTRIB_CARREFOUR-recadre.jpg?itok=f7BRls7A" width="229" height="157" alt="_LMH452_RBIO_DISTRIB_CARREFOUR.jpg" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p class="western">Beno&icirc;t Soury, directeur march&eacute; bio du groupe Carrefour, revendique un engagement fort de l&rsquo;enseigne dans la construction de fili&egrave;res biologiques fran&ccedil;aises. Moyen efficace de conserver sa place de leader de la distribution de produits bio, estime l&rsquo;enseigne</p>

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<h2>5 - <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-viande-bovine-bio-doit-franchir-un-nouveau-palier">La viande bovine bio doit franchir un nouveau palier</a></h2>

<div alt="_RBV276_viandebio.JPG" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="47c212c0-1fc2-46be-a366-247aefabad61" title="_RBV276_viandebio.JPG" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/bovins-viande-_RBV276_viandebio.JPG?itok=8CdFqIw8" width="229" height="157" alt="_RBV276_viandebio.JPG" typeof="foaf:Image" /></div>
<p class="western">&nbsp;</p>

<p class="western">Le fort d&eacute;veloppement de la production de ces derni&egrave;res ann&eacute;es bouscule la fili&egrave;re qui a quelques difficult&eacute;s &agrave; absorber cet afflux. Mais, elle parvient &agrave; maintenir les prix.</p>

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<h2>6 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/le-bio-passe-la-vitesse-superieure-en-grandes-cultures">Le bio passe &agrave; la vitesse sup&eacute;rieure en grandes cultures</a></h2>

<div alt="Champs de c&eacute;r&eacute;ales bios" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4bf6aa9d-77e9-4e0a-968e-9e039a77794a" title="Champs de c&eacute;r&eacute;ales bios" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/lesmarches-Capture1-52.jpg?itok=kSPaME9E" width="229" height="157" alt="Champs de c&eacute;r&eacute;ales bios" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>Apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; &agrave; la tra&icirc;ne, les grandes cultures s&rsquo;engagent de plus en plus massivement sur ce march&eacute;. L&rsquo;&eacute;cart entre la demande et la collecte est d&eacute;sormais r&eacute;sorb&eacute; en bl&eacute;. Des structures de plusieurs centaines d&rsquo;hectares franchissent le pas, parfois en convertissant toute la surface d&rsquo;un seul coup. Longtemps confin&eacute;es aux zones de moindre potentiel, ces conversions concernent maintenant les grands bassins c&eacute;r&eacute;aliers &agrave; haut rendement. Cette nouvelle donne soul&egrave;ve des questions, auxquelles ce dossier apporte un &eacute;clairage.</p>

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<h2>7 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/journee-inter-filieres-la-proteine-vegetale-bio-dans-lalimentation-des-monogastriques-objectif-100">Comment atteindre une alimentation 100&nbsp;% bio pour les monogastriques</a></h2>

<div alt="AliPorcs" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="e7e46ffa-f2c1-4eee-b199-04700c4428f8" title="AliPorcs" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/_RPO273_DOSS_TECHPORC_MULTIPHASE_NIV1.jpg?itok=-fqIwqWE" width="229" height="157" alt="AliPorcs" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p class="western">La prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale bio dans l&rsquo;alimentation des monogastriques&nbsp;&eacute;tait un des sujets de la journ&eacute;e inter-fili&egrave;res, qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e en num&eacute;rique le 9 d&eacute;cembre 2020. Il y a &eacute;t&eacute; notamment question de l&rsquo;objectif du 100 % bio &agrave; atteindre dans l&rsquo;alimentation des &eacute;levages au 1<sup>er</sup> janvier 2022 et des approvisionnements origine France.</p>

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<h2>8 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/une-liste-dindicateurs-de-progres-pour-aider-les-entreprises-du-bio-aller-plus-loin-que-le">Le Synabio publie des indicateurs de progr&egrave;s en faveur de la biodiversit&eacute;</a></h2>

<div alt="Biodiversit&eacute;" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="c89a323c-6da1-45e7-adf9-6c0f3e8fce20" title="Biodiversit&eacute;" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/biodiversit%C3%A9.jpg?itok=QXUV_i8A" width="229" height="157" alt="Biodiversit&eacute;" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>Pour pr&eacute;server la biodiversit&eacute;, &laquo;&nbsp;les entreprises doivent aller plus loin que le r&egrave;glement europ&eacute;en&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;estime le Synabio, le Syndicat national des entreprises bio agroalimentaires. A l&rsquo;issue d&rsquo;un travail collaboratif effectu&eacute; avec ses adh&eacute;rents, le syndicat publie des indicateurs de progr&egrave;s qu&rsquo;il encourage &agrave; d&eacute;ployer dans les entreprises bio &agrave; l&rsquo;horizon 2022 et 2030.</p>

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<h2>9 - <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/lait-bio-la-frsea-pays-de-la-loire-sinquiete">Lait bio&nbsp;: la FRSEA Pays de la Loire s&rsquo;inqui&egrave;te</a></h2>

<div alt="RLA353_TEND_BIOLAIT_LPO_PRE" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="e9e54120-a135-4d79-bd49-4f3daabcf894" title="RLA353_TEND_BIOLAIT_LPO_PRE" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/lait-CreditPhoto_Daniel_Beldent_Caractere_Studio.jpg?itok=txujCqUR" width="229" height="157" alt="RLA353_TEND_BIOLAIT_LPO_PRE" typeof="foaf:Image" /></div>
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<p>&laquo;<em>&nbsp;Il est hors de question que les producteurs de <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/lait-bio-une-collecte-tres-trop-dynamique" target="_blank" title="Lait bio&thinsp;: une collecte tr&egrave;s (trop&thinsp;?) dynamique">lait bio</a> soient la variable d&rsquo;ajustement&nbsp;</em>&raquo; avertit la FRSEA des Pays de la Loire dans un communiqu&eacute;, alors que les perspectives sur le<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/produits-laitiers-le-bio-ne-progresse-pas-autant" target="_blank"> march&eacute; du lait bio </a>&laquo;&nbsp;<em>sont particuli&egrave;rement incertaines</em>&nbsp;&raquo;.</p>

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<h2>10 - <a href="https://www.reussir.fr/bio/quel-avenir-pour-loeuf-bio">Quel avenir pour l&rsquo;oeuf bio</a></h2>

<div alt="oeuf " data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-embed-display-settings="minuscule_227x156_" data-entity-type="media" data-entity-uuid="eb1ed2f1-5554-497d-ad04-82292471ea7f" title="oeuf " class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/minuscule_227x156_/public/Oeuf%20%28c%29%20P.%20Le%20Douarin.JPG?itok=r2B_Qo5V" width="229" height="157" alt="oeuf " typeof="foaf:Image" /></div>
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<p class="western">Avec des mises en place de pondeuses en croissance de 60&nbsp;% de d&eacute;but 2017 &agrave; fin 2019, le march&eacute; de l&rsquo;&oelig;uf bio s&rsquo;envole. Cette ann&eacute;e, il est dop&eacute; par la crise sanitaire du SARS-CoV-2, arriv&eacute;e au moment d&rsquo;un risque r&eacute;el de surproduction. L&rsquo;oeuf bio doit beaucoup son succ&egrave;s &agrave; son prix mod&eacute;r&eacute;. Pour ma&icirc;triser les co&ucirc;ts et fournir suffisamment, la tentation d&rsquo;&eacute;levages de grande taille est forte, d&rsquo;autant que le futur r&egrave;glement europ&eacute;en le permet.</p>

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Que vous les ayez déjà lu ou que vous les découvriez maintenant, voici les 10 sujets sur les filières agricoles et agroalimentaires biologiques qu’il ne fallait pas manquer cette année. Bonne (re)découverte !

Rétrospective 2020 : Les 10 articles bio qu’il ne fallait pas manquer

<p>C&rsquo;est en 1987 que Jean-Michel Corson d&eacute;couvre le panneau sandwich. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque g&eacute;rant de la soci&eacute;t&eacute; familiale de tri d&rsquo;&oelig;ufs, il <em>&laquo;&nbsp;trouve que c&rsquo;est fabuleux &raquo;</em>. Apr&egrave;s la cession de son entreprise, il r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; un nouveau business et se lance dans leur commercialisation. Pour le mat&eacute;riau de base, il s&rsquo;adresse &agrave; la soci&eacute;t&eacute; italienne Isolpack qu&rsquo;il visite &agrave; plusieurs reprises, <em>&laquo; des bobines d&eacute;roulent de la t&ocirc;le sur un tapis qui est ensuite recouverte d&rsquo;un film plastique &raquo;</em>. Entre les deux t&ocirc;les, de la mousse polyur&eacute;thane est introduite pour cr&eacute;er l&rsquo;isolant et la rigidit&eacute;. L&rsquo;entreprise bas&eacute;e &agrave; Turin en fabrique pour isoler des grands b&acirc;timents industriels. Les panneaux sont con&ccedil;us en &eacute;paisseurs allant de 30&nbsp;&agrave; 120 mm pour les b&acirc;timents r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s, <em>&laquo; on peut m&ecirc;me aller jusqu&rsquo;&agrave; 200 mm pour stocker &agrave; moins de 80&deg;C&nbsp;&raquo;. </em>La bobine livr&eacute;e par Isolpack fait 1 m de large et entre 2,20 m et 6 m de long. <em>&laquo; &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, c&rsquo;&eacute;tait surtout utilis&eacute; par les frigoristes, moi j&rsquo;ai &eacute;largi l&rsquo;usage. &raquo;</em> Issu du monde agricole, Jean-Michel Corson r&ecirc;ve d&rsquo;adapter la technique pour des b&acirc;timents plus petits, modulables, destin&eacute;s aux fermes.</p>

<h3>B&acirc;timent cl&eacute; en main</h3>

<p>Il lui faut trouver un fabricant d&rsquo;accessoires pour proposer un b&acirc;timent cl&eacute; en main &agrave; ses clients : le profil&eacute; tout d&rsquo;abord, <em>&laquo; pour encastrer les panneaux au sol, dans les descentes d&rsquo;angles pour faire une bo&icirc;te en panneaux rigide autoporteurs &raquo;</em>. Puis les huisseries, <em>&laquo; il a fallu concevoir des portes et des fen&ecirc;tres qui s&rsquo;encastrent dans les panneaux &raquo;,</em> et trouver les portes ad&eacute;quates pour les chambres froides. Il invente le concept de la bo&icirc;te &agrave; monter soi-m&ecirc;me qui lui permet de proposer des prix bas. Il cr&eacute;e une premi&egrave;re chambre froide &agrave; Armanti&egrave;re-sur-Avre, <em>&laquo; 25 ans apr&egrave;s, les panneaux sont toujours l&agrave; ! &raquo;</em></p>

<h3>Aspect de propret&eacute;</h3>

<p>Maine Agrotec &eacute;quipe aujourd&rsquo;hui des laiteries, des laboratoires de transformation, notamment les fromageries, mais aussi des traiteurs et des petits abattoirs. Les panneaux sandwich assurent l&rsquo;isolation de la pi&egrave;ce autour du robot, du bureau pr&egrave;s de la stabulation, <em>&laquo; pour certains clients qui &eacute;taient en plein couloir de vent, &ccedil;a leur a chang&eacute; la vie&nbsp;&raquo;,</em> rel&egrave;ve l&rsquo;entrepreneur. Ils ont remplac&eacute; les carrelages, les peintures sur parpaing ; lisses, ils donnent rapidement un aspect de propret&eacute; aux murs d&eacute;fra&icirc;chis. 90% des clients de Maine Agrotec montent eux-m&ecirc;mes les panneaux, <em>&laquo; on pr&eacute;voit un rythme de 2 m2/heure &raquo;.</em> Pour l&rsquo;ext&eacute;rieur, il conseille de prot&eacute;ger le caisson par une charpente, voire un b&acirc;timent et de <em>&laquo; bien poser les panneaux &raquo;</em>. Modulaire, le local peut aussi &ecirc;tre d&eacute;plac&eacute; et agrandi dans le temps.</p>



Depuis 25 ans, l’entreprise Maine Agrotec, basée à Pré-en-Pail (53), commercialise des panneaux sandwich dans toute la France. Importée d’Italie, cette solution simple et bon marché a conquis les laboratoires de transformation en ferme.

Panneaux sandwich pour yaourts et autres viandes

<p>D&eacute;but d&eacute;cembre a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert, sur le territoire de la commune de Meuvaines, le cadavre d&rsquo;un canard de l&rsquo;esp&egrave;ce &laquo;&nbsp;Tadorne de Belon&nbsp;&raquo;.</p> <p>Apr&egrave;s des analyses effectu&eacute;es par le laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence, il s&rsquo;av&egrave;re que ce canard &eacute;tait porteur d&rsquo;une souche d&rsquo;influenza aviaire qui est une maladie touchant exclusivement les volatiles.</p> <p>La souche d&rsquo;influenza aviaire de type H5 est pr&eacute;sente en Europe depuis environ deux mois avec 477 cas signal&eacute;s. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une maladie tr&egrave;s contagieuse parmi les volatiles et contre laquelle toutes les mesures doivent &ecirc;tre prises afin de prot&eacute;ger la fili&egrave;re avicole (&eacute;levages de poules, de coqs, de canards, d&rsquo;oies,&hellip;).</p> <p>C&rsquo;est pourquoi, un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral a &eacute;t&eacute; pris ce jour afin d&rsquo;instaurer une zone de contr&ocirc;le temporaire sur la commune de Meuvaines ainsi que sur 14 communes situ&eacute;es dans un rayon de 5 kilom&egrave;tres du lieu o&ugrave; a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert le cadavre du canard contamin&eacute;. Ces 15 communes sont&nbsp;: <strong>Arromanches-les-Bains, Asnelles, Bazenville, Colombiers-sur-Seulles, Crepon, Creully-sur-Seulles, Graye-sur-Mer, Ponts-sur-Seulles, Le Manoir, Meuvaines, Ryes, Saint-Come-de-Fresne, Sainte-Croix-sur-Mer, Tracy-sur-Mer et Ver-sur-Mer.</strong></p> <p>Au sein de cette zone, tous les propri&eacute;taires de volaille d&rsquo;&eacute;levage (qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de professionnels ou de particuliers) sont tenus de respecter scrupuleusement les mesures suivantes&nbsp;:<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />&nbsp;les volailles et oiseaux captifs doivent &ecirc;tre confin&eacute;s ou prot&eacute;g&eacute;s par des filets de protection afin de leur &eacute;viter tout contact avec les oiseaux sauvages&nbsp;;<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />les d&eacute;placements de volailles et d&rsquo;oiseaux captifs sont r&eacute;glement&eacute;s et limit&eacute;s au strict n&eacute;cessaire&nbsp;;<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />la vente d&rsquo;oeufs est soumise &agrave; d&eacute;claration aupr&egrave;s de la <a class="affgloss" href="http://www.calvados.gouv.fr/spip.php?rubrique546#mot574" title="Glossaire">DDPP</a>&nbsp;;<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />la pr&eacute;sentation de volailles et d&rsquo;oiseaux sur les foires et march&eacute;s est interdite&nbsp;;<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />l&rsquo;introduction de gibier &agrave; plumes est interdite, y compris les faisans&nbsp;;<br /><img alt="-" height="11" src="http://www.calvados.gouv.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-bf5d9.gif?1604680346" width="8" />la chasse au gibier d&rsquo;eau est strictement interdite sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du territoire de chacune des communes situ&eacute;es au sein de la zone de contr&ocirc;le temporaire.</p> <p>Toutes les mesures applicables sont disponibles sur le site du Minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation via le lien suivant&nbsp;: <a class="spip_url spip_out auto external" href="https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-debiosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers" rel="external" target="_blank" title="(nouvelle fenetre)">https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-debiosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers</a></p> <p>Les services de l&rsquo;&Eacute;tat ont mis en place, en coop&eacute;ration avec les maires des communes, un dispositif de contr&ocirc;le accru au sein de la zone concern&eacute;e. Ainsi, tous les &eacute;levages professionnels feront l&rsquo;objet d&rsquo;une visite par des v&eacute;t&eacute;rinaires afin de s&rsquo;assurer de la bonne sant&eacute; des animaux. Les d&eacute;tenteurs de basses-cours<br /> doivent &eacute;galement se faire recenser aupr&egrave;s de leur mairie.</p> <p>Enfin, un syst&egrave;me de remont&eacute;e en temps r&eacute;el des cas suspects a &eacute;t&eacute; mis en place afin de proc&eacute;der &agrave; des analyses dans les d&eacute;lais les plus brefs.</p> <p>Cet arr&ecirc;t&eacute; s&rsquo;applique jusqu&rsquo;au 23 d&eacute;cembre 2020 a minima. Si &agrave; cette date, aucun autre cas en milieu sauvage ou dans un &eacute;levage n&rsquo;a &eacute;t&eacute; recens&eacute; et si les conditions sanitaires sont r&eacute;unies, les mesures pr&eacute;vues par cet arr&ecirc;t&eacute; seront lev&eacute;es.</p> <p><a class="LienTelecharg" href="http://www.calvados.gouv.fr/IMG/pdf/l_arrete_prefectoral_du_9_decembre_2020.pdf" title="L'arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral du 9 d&eacute;cembre 2020 - pdf - 241.2 ko (ouverture nouvelle fen&ecirc;tre)">L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral du 9 d&eacute;cembre 2020</a> (format pdf - 241.2 ko - 10/12/2020)</p>



A la suite de la découverte  d'un cadavre de canard contaminé, une zone de contrôle temporaire sur la commune de Meuvaines ainsi que sur 14 communes situées dans un rayon de 5 kilomètres a été décrétée.

Influenza aviaire : zone de contrôle temporaire dans 14 communes du Calvados

<p class="MsoPlainText">A part quelques beuglements, le silence r&egrave;gne sur l'exploitation de David Exwood, &eacute;leveur dans le sud-est de l'Angleterre. Ce calme apparent masque les vives tensions qui traversent le secteur agricole, de tr&egrave;s pr&egrave;s concern&eacute; par le grand chamboulement du Brexit. "L'important avec le Brexit, c'est vraiment de limiter les d&eacute;g&acirc;ts", explique David Exwood, propri&eacute;taire d'un millier d'hectares vallonn&eacute;s et de vaches sussex, &agrave; la robe brune caract&eacute;ristique. "Il porte atteinte &agrave; notre r&eacute;putation comme pays, &agrave; notre &eacute;conomie. Maintenant, je dois juste essayer d'emp&ecirc;cher qu'il nuise &agrave; mon activit&eacute;."</p><p class="MsoPlainText">Depuis que les Britanniques ont vot&eacute; &agrave; 52% pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union europ&eacute;enne lors du r&eacute;f&eacute;rendum de juin 2016, les agriculteurs britanniques s'interrogent sur leur avenir. Mais jusqu'&agrave; ces tous derniers jours, ils &eacute;taient laiss&eacute;s dans le flou sur l'instauration &eacute;ventuelle d&egrave;s le 1er janvier de droits de douane &agrave; l'exportation ou sur les changements en mati&egrave;re de subventions agricoles, qui relevaient jusqu'ici de la Politique agricole commune (PAC) europ&eacute;enne.</p><p class="MsoPlainText">Une partie de la r&eacute;ponse leur a &eacute;t&eacute; fournie le 24 d&eacute;cembre avec<strong> la signature d'un accord de libre-&eacute;change sans quota ni droits de douanes </strong>entre Londres et Bruxelles, qui jusqu'&agrave; la fin ont brandi la menace d'un &eacute;chec. Parall&egrave;lement, les Europ&eacute;ens ont donn&eacute; le feu vert sanitaire aux importations des produits d'origine animale du Royaume-Uni (plus de 5 milliards d'euros annuels), d&eacute;sormais soumises &agrave; un certificat v&eacute;t&eacute;rinaire.</p><p class="MsoPlainText">Avec ses 600 t&ecirc;tes de b&eacute;tail et 800 hectares de cultures arables, David Exwood &eacute;tait relativement moins expos&eacute; au risque d'un &eacute;chec des n&eacute;gociations avec Bruxelles. Son b&oelig;uf est vendu au Royaume-Uni. Les &eacute;leveurs de moutons, par exemple, sont moins bien lotis, exportant presque un tiers de leur viande vers l'Union europ&eacute;enne. Jusqu'au bout, ils ont craint que leur march&eacute; ne se volatilise du jour au lendemain &agrave; la fin de l'ann&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText">Mais l'accord conclu le 24 d&eacute;cembre ne r&eacute;sout pas toutes les questions, selon David Exwood. "Nous nous sommes pr&eacute;par&eacute;s autant que possible", explique-t-il. "Nous sommes au courant pour la paperasse, les co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires, les retards dans les ports. Mais ce sont les choses que nous ignorons qui nous feront probablement le plus de mal."</p><h1 class="MsoPlainText">Plus d'environnement</h1><p class="MsoPlainText">Au-del&agrave; des nouvelles formalit&eacute;s commerciales, les agriculteurs doivent aussi se familiariser avec la nouvelle politique de subventions d&eacute;finie par le gouvernement britannique et qui constitue, selon Londres, le changement le plus profond pour le secteur en 50 ans. Finies, les subventions attribu&eacute;es de mani&egrave;re proportionnelle &agrave; la taille de l'exploitation ou du cheptel : elles seront r&eacute;duites de moiti&eacute; d'ici &agrave; 2024 puis supprim&eacute;es en 2028. Les versements iront aux agriculteurs respectueux de l'environnement en pr&eacute;servant l'habitat naturel, en veillant au bien-&ecirc;tre de leurs animaux ou en r&eacute;duisant leur usage de pesticides.</p><p class="MsoPlainText">C'&eacute;tait "vraiment la bonne" d&eacute;cision &agrave; prendre, estime Richard Benwell, un ancien conseiller du gouvernement en mati&egrave;re d'environnement et directeur g&eacute;n&eacute;ral de la coalition d'associations environnementales Wildlife and Countryside Link. Elle devrait entra&icirc;ner, selon lui, une r&eacute;duction de la taille des cheptels de b&eacute;tail en Angleterre, ainsi que la plantation de plus d'arbres et de haies sur les terres cultiv&eacute;es apr&egrave;s le Brexit. "Au lieu d'intensifier la production dans les zones agricoles, nous int&eacute;grons mieux la nature dans l'environnement agricole", r&eacute;sume-t-il.</p><p class="MsoPlainText">Mais dans le secteur, certains ont du mal &agrave; y voir clair, au-del&agrave; de ces d&eacute;clarations d'intention. "Nous ignorons en quoi consistent ces projets. En gros, on dit aux exploitations de changer et se pr&eacute;parer &agrave; un nouveau r&eacute;gime, mais nous ignorons en quoi ce nouveau r&eacute;gime consiste", souligne Claire Robinson, de l'Union nationale des agriculteurs (NFU). "Ce sont des intentions bienveillantes, quand ils disent qu'ils vous soutiendront pour faire du bien &agrave; l'environnement, mais en fait, on ne sait toujours pas si c'est viable", ajoute-t-elle.&nbsp;</p><p class="MsoPlainText">Dans sa ferme, David Exwood abonde. "On ne sait toujours pas vraiment ce qu'est la politique du gouvernement. Ils nous ont donn&eacute; une indication, mais pas de feuille de route", d&eacute;plore-t-il.</p>


Après quatre ans et demi de négociations, l'Union européenne et le Royaume-Uni ont finalement conclu un accord sur leur politique commerciale post-Brexit. L'accord prévoit un traité de libre-échange sans quota ni droits de douane, un soulagement face aux craintes que suscitait un "no deal" pour les filières import-export. Mais pour les agriculteurs britanniques, c'est aussi la fin de la PAC.

Brexit : un chamboulement encore plein d'inconnues pour les agriculteurs britanniques

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<p>En Corr&egrave;ze, ni la quantit&eacute; ni la qualit&eacute; ne semblent &ecirc;tre au rendez-vous de la campagne nucicole. En cause, une succession d&rsquo;al&eacute;as climatiques qui, dans bien des cas, pourraient provoquer des pertes de chiffre d&rsquo;affaires sup&eacute;rieures &agrave; 3&thinsp;000&nbsp;&euro; par ha. Cette situation difficile plaide en faveur du d&eacute;veloppement de la r&eacute;serve en eau pour sauvegarder la fili&egrave;re. Pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; de la production, Alain Souli&eacute;, producteur de noix &agrave; Altillac et pr&eacute;sident du Syndicat de la noix fra&icirc;che, place ses espoirs dans le d&eacute;veloppement de l&rsquo;irrigation via l&rsquo;am&eacute;nagement d&rsquo;un maximum de retenues collinaires.</p>

<h3>D&eacute;sormais impact&eacute;s par le changement climatique</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Cela devient incontournable mais ce sont des investissements lourds, et le retour sur investissement est tr&egrave;s long. Les vari&eacute;t&eacute;s traditionnelles par exemple produisent &agrave; partir de huit&nbsp;ans et les arbres doivent &ecirc;tre renouvel&eacute;s au bout de 25 ans. Cela n&eacute;cessite donc un accompagnement financier de la part des pouvoirs publics&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le responsable. Mais devant la pression exerc&eacute;e par les mouvements oppos&eacute;s par nature &agrave; tout projet d&rsquo;irrigation, les d&eacute;cideurs ont parfois tendance &agrave; reculer. A cela s&rsquo;ajoute la lourdeur administrative des proc&eacute;dures, &agrave; m&ecirc;me de d&eacute;courager les personnes les plus entreprenantes et d&rsquo;entretenir les d&eacute;fiances d&rsquo;un public mal inform&eacute;. La crise nucicole qui s&rsquo;annonce renforce l&rsquo;urgence de l&rsquo;appel lanc&eacute; par la FDSEA et les JA aupr&egrave;s de la nouvelle Pr&eacute;f&egrave;te de Corr&egrave;ze. Toutes les fili&egrave;res et tous les modes de production sont d&eacute;sormais impact&eacute;s par le changement climatique. Il devient donc urgent que l&rsquo;Etat s&rsquo;engage aux c&ocirc;t&eacute;s du monde agricole en faveur d&rsquo;une politique audacieuse du stockage de l&rsquo;eau, sans craindre de se confronter aux contestations parfois violentes des mouvements &eacute;cologistes. L&rsquo;organisation d&rsquo;Assises de l&rsquo;eau en Corr&egrave;ze, pr&eacute;vue en novembre et report&eacute;e, sera peut-&ecirc;tre l&rsquo;occasion pour les uns et les autres d&rsquo;afficher leurs ambitions.</p>

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<p><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/noix-aop-de-grenoble-de-bons-volumes-mais-presence-du-carpocapse">Noix AOP de Grenoble&thinsp;: de bons volumes mais pr&eacute;sence du carpocapse</a></p>
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La crise nucicole qui s’annonce renforce l’urgence à assurer la pérennité de la production en développement de l’irrigation via l’aménagement de retenues collinaires.

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