<p style="text-align:justify;">En ce d&eacute;but de campagne, vous retrouvez votre BSE pr&eacute;rempli actualis&eacute; sur votre espace personnel et priv&eacute; WebGDS. Il vous apporte des informations sur le descriptif de votre &eacute;levage, vos &eacute;l&eacute;ments de reproduction et vos donn&eacute;es sanitaires. </p><p style="text-align:justify;"><strong>Une valorisation de vos donn&eacute;es pour optimiser votre analyse</strong></p><p style="text-align:justify;">Votre BSE pr&eacute;rempli vous fournit une synth&egrave;se des donn&eacute;es que vous enregistrez dans le cadre de vos obligations r&eacute;glementaires. Il int&egrave;gre&nbsp;:</p><ul><li>Vos donn&eacute;es d&rsquo;identification (source&nbsp;: Service Elevage de la Chambre d&rsquo;Agriculture) qui permettent d&rsquo;illustrer les mouvements, mortalit&eacute;s, r&eacute;sultats de reproduction...</li><li>Vos donn&eacute;es que nous enregistrons en mati&egrave;re de suivi des maladies soumises &agrave; prophylaxies de cheptel ou d&rsquo;introduction et/ou des d&eacute;pistages ponctuels.</li><li>Vos bilans des pathologies &agrave; renseigner &agrave; partir de votre carnet sanitaire.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>La productivit&eacute; num&eacute;rique de votre troupeau et votre situation par rapport aux crit&egrave;res d&rsquo;alerte</strong></p><p style="text-align:justify;">Une reproduction efficace, c&rsquo;est un meilleur revenu et une illustration de l&rsquo;&eacute;quilibre sanitaire de son cheptel. La 1<sup>&egrave;re</sup> &eacute;tape de notre concept &laquo; Le&nbsp;sanitaire &hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; passe par un bilan reproduction (productivit&eacute; num&eacute;rique) et sanitaire de votre troupeau. La connaissance de la productivit&eacute; num&eacute;rique est primordiale. D&rsquo;une part, elle impacte l&rsquo;EBE&nbsp;: plus ou moins 5 % de productivit&eacute; num&eacute;rique influencent davantage l&rsquo;EBE qu&rsquo;une augmentation de 20 % du co&ucirc;t du carburant ou du prix des aliments et des engrais. D&rsquo;autre part, elle illustre l&rsquo;&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage. Un bilan reproduction favorable signe une zone d&rsquo;&eacute;quilibre sanitaire. A l&rsquo;inverse, une d&eacute;gradation constitue un crit&egrave;re d&rsquo;alerte &agrave; investiguer.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Le niveau d&rsquo;&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre et la priorit&eacute; sanitaire de votre &eacute;levage</strong></p><p style="text-align:justify;">Votre BSE pr&eacute;rempli vous permet d&rsquo;identifier les points forts et les points &agrave; am&eacute;liorer en mati&egrave;re de r&eacute;sultats de reproduction. A partir des donn&eacute;es issues de votre carnet sanitaire, vous pouvez situer votre &eacute;levage (situation favorable, d&eacute;grad&eacute;e ou tr&egrave;s d&eacute;grad&eacute;e) pour les diff&eacute;rentes pathologies rencontr&eacute;es par cat&eacute;gorie d&rsquo;animaux. Vous pouvez ainsi situer le niveau d&rsquo;&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage et d&eacute;terminer la priorit&eacute; sanitaire de votre cheptel.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une base pour la r&eacute;alisation du BSE annuel avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">La prescription des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires est possible, d&rsquo;une part, apr&egrave;s r&eacute;alisation d&rsquo;un examen clinique syst&eacute;matique des animaux par le v&eacute;t&eacute;rinaire avant chaque prescription et, d&rsquo;autre part, sans examen clinique syst&eacute;matique, dans le cadre du suivi sanitaire permanent qui est &agrave; votre charge. Lorsqu&rsquo;une attention suffisante est port&eacute;e par le couple v&eacute;t&eacute;rinaire/&eacute;leveur, le BSE contribue &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;vention dans l&rsquo;&eacute;levage. Tout envoi de votre BSE &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire est possible avec votre autorisation &eacute;crite et nous vous invitons &agrave; &eacute;changer avec lui pour optimiser l&rsquo;utilisation de votre BSE pr&eacute;rempli.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; accompagn&eacute; du protocole de soins pour b&eacute;n&eacute;ficier de la prescription hors examen clinique</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans la continuit&eacute; du BSE, votre v&eacute;t&eacute;rinaire r&eacute;dige un protocole de soins. Ce plan de pr&eacute;vention et de lutte concert&eacute; avec vous int&egrave;gre, d&rsquo;abord, les mesures sanitaires en relation avec la priorit&eacute; sanitaire identifi&eacute;e dans votre cheptel puis les mesures m&eacute;dicales (antiparasitaires, vaccination, traitements curatifs&hellip;) pour les pathologies rencontr&eacute;es dans votre &eacute;levage. Au cours de l&rsquo;ann&eacute;e, en fonction des besoins, il prescrit des m&eacute;dicaments et r&eacute;dige une ordonnance. Pour chaque pathologie, il fixe des crit&egrave;res d&rsquo;alerte au-del&agrave; desquels sa visite sera n&eacute;cessaire pour vous sensibiliser sur les risques de voir une situation sanitaire d&eacute;g&eacute;n&eacute;rer et adapter le protocole de soins. Il s&rsquo;assurera de la mise en &oelig;uvre en r&eacute;alisant au moins une visite de suivi par an.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Votre espace WebGDS pour vous accompagner &hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Vous &ecirc;tes nombreux &agrave; nous avoir demand&eacute; et &agrave; nous demander encore aujourd&rsquo;hui un acc&egrave;s &agrave; vos donn&eacute;es sanitaires en temps r&eacute;el avec une &eacute;dition papier limit&eacute;e de vos documents. Pour r&eacute;pondre &agrave; ce besoin, nous avons opt&eacute; depuis 1 an pour WebGDS, <a id="_Hlk20819458"></a></p><ul><li>Les r&eacute;sultats d&rsquo;analyses et les alertes sanitaires de votre exploitation.</li><li>Les statuts sanitaires de votre troupeau et de vos animaux. Vous pouvez imprimer vos attestations BVD &laquo;&nbsp;Bovin Non IPI&nbsp;&raquo; dont vous avez besoin.</li><li>Votre Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage pr&eacute;rempli actualis&eacute; sur la p&eacute;riode de votre choix et quand vous le souhaitez.</li></ul><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et comment l&rsquo;obtenir si ce n&rsquo;est pas encore fait</strong></p><p style="text-align:justify;">Si ce n&rsquo;est pas encore fait, il est encore temps de demander votre acc&egrave;s en nous contactant et en nous renvoyant simplement votre fiche &laquo;&nbsp;coordonn&eacute;es&nbsp;&raquo; (t&eacute;l&eacute;chargeable sur notre site internet ou transmise sur simple demande) compl&eacute;t&eacute;e et sign&eacute;e. Si vous &ecirc;tes d&eacute;j&agrave; utilisateur de certains services (BOVICLIC, Coline, Mil&rsquo;klic, Class&rsquo;doc&hellip;), vous verrez cette nouvelle application sur votre portail de connexion. Nous comptons &agrave; ce jour 682 exploitations qui utilisent WebGDS au quotidien.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><strong>Sans oublier notre site internet <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a></strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><a id="_Hlk20212046"></a><a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>. Deux clics suffisent pour acc&eacute;der &agrave; l&rsquo;information souhait&eacute;e et un moteur de recherche permet un acc&egrave;s rapide aux domaines d&eacute;sir&eacute;s. Le site est actualis&eacute; en continu (appellations IBR, liste des cheptels sous apport de garantie paratuberculose, actualit&eacute;s sp&eacute;cifiques&hellip;) avec un article chaque semaine. Parall&egrave;lement, l&rsquo;abonnement &agrave; notre bulletin d&rsquo;information hebdomadaire connait un r&eacute;el succ&egrave;s avec 1.600 abonn&eacute;s. Pour ceux qui ne sont pas encore abonn&eacute;s, rendez-vous directement sur le site ou contactez-nous.</p><p style="text-align:justify;"><strong>La &laquo;&nbsp;boite &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo; pour vous accompagner dans notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire &hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></p><p style="text-align:justify;">Afin de faciliter la gestion sanitaire de votre troupeau et de renforcer notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable, en collaboration avec les v&eacute;t&eacute;rinaires, nous avons d&eacute;velopp&eacute; un panel de dispositifs. Nous adaptons notre action et continuerons &agrave; la faire progresser en fonction des &eacute;volutions des cheptels, de leur environnement et de vos besoins, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte sanitaire collective, indispensables pour sa r&eacute;ussite. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.</p>


BSE et WebGDS => La maîtrise préventive des risques sanitaires reste chaque jour plus essentielle. Au-delà des obligations réglementaires, votre BSE vous permet une analyse sanitaire annuelle et ainsi une adaptation de votre plan d’intervention. Retrouvez-le gratuitement sur votre espace personnel WebGDS, outil de consultation et téléchargement que nous avons mis en place depuis 1 an pour vous accompagner.

Votre bilan sanitaire d’élevage prérempli. Disponible gratuitement sur votre espace WebGDS

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    <figcaption>Du bl&eacute; dur aux p&acirc;tes : la vraie histoire fran&ccedil;aise - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/" title=" "><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Les pâtes, c’est simplement du blé dur et de l’eau. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire de cette culture en France ?

[Vidéo] Du blé dur aux pâtes : une histoire très récente en France

<p style="text-align:left;">Alors qu&rsquo;elle est l'un des tout premiers producteurs de b&eacute;tail en Europe, la France n&rsquo;a pas &agrave; rougir de son bilan prot&eacute;inique, tout du moins au regard de celui de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. A l&rsquo;&eacute;chelle du continent, le d&eacute;ficit de production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 65 %, contre 40 % pour la France. Une relative prouesse que notre pays doit notamment &agrave; sa production de colza et de tournesol, dont les tourteaux renferment 30% &agrave; 35% de prot&eacute;ines.</p><p style="text-align:left;">On est loin du soja, par&eacute; de la plus haute teneur prot&eacute;ique (48 %) et qui plus est, d&rsquo;une qualit&eacute; in&eacute;gal&eacute;e, due &agrave; sa richesse en lysine, acide amin&eacute; indispensable. En prime, la l&eacute;gumineuse est cr&eacute;dit&eacute;e d&rsquo;une tr&egrave;s bonne digestibilit&eacute;. Probl&egrave;me&nbsp;: le soja n&rsquo;est pas dans son assiette sous nos latitudes et la sole reste cantonn&eacute;e sous les 200.000 ha, mais en progression constante depuis bient&ocirc;t dix ans. La France n&rsquo;a pas renonc&eacute; &agrave; produire davantage de soja. Terres Univia, l&rsquo;interprofession des huiles et prot&eacute;ines fran&ccedil;aises, s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif d&rsquo;atteindre les 250.000 ha en 2025, &eacute;quivalant &agrave; une production de 650.000 t de graines. Cette surface permettrait &agrave; la France d&rsquo;assurer son autonomie en tourteaux de soja non OGM.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-soja-a-la-conquete-de-l-ouest" target="_blank" title="">Le soja &agrave; la conqu&ecirc;te de l&rsquo;Ouest</a>
</aside>
<h1 style="text-align:left;">Un plan doublement transverse</h1><p style="text-align:left;">Nul doute que le Plan de relance et ses 100 millions d&rsquo;euros d&eacute;di&eacute;s aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, auxquels s&rsquo;ajoutent des fonds du Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir (PIA), va encourager la fili&egrave;re dans cette voie. Mais le Plan prot&eacute;ines, baptis&eacute; en r&eacute;alit&eacute; Strate&#769;gie nationale sur les prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales, comme pour mieux conjurer les ex-plans plan-plan, ne se cantonne pas au soja. Mieux&nbsp;: il est totalement et doublement transverse.</p><p style="text-align:left;">D&rsquo;une part parce qu&rsquo;il d&eacute;marre avec des actions de recherche fondamentale et applique&#769;e pour combler le de&#769;ficit historique de recherche sur les espe&#768;ces le&#769;gumineuses, notamment en matie&#768;re de cre&#769;ation varie&#769;tale et qu&rsquo;il s&rsquo;ach&egrave;ve avec la recherche de proc&eacute;d&eacute;s innovants de transformation des prote&#769;ines pour les valoriser en alimentation humaine, en passant par le soutien aux producteurs et aux organismes stockeurs.</p><p style="text-align:left;">D&rsquo;autre part parce qu&rsquo;il cible toute la panoplie d&rsquo;esp&egrave;ces riches en prot&eacute;ines, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res (luzerne, sainfoin, lotier, tr&egrave;fles blanc et violet), des l&eacute;gumineuses &agrave; graines destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;alimentation animale (soja, pois prot&eacute;agineux, f&eacute;verole, lupin) et enfin des l&eacute;gumineuses destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;alimentation humaine (haricots, pois chiches, lentilles).</p><h1>Vertus alimentaires et environnementales</h1><p style="text-align:left;">Si le Plan a pour trajectoire l&rsquo;ind&eacute;pendance et l&rsquo;autonomie prot&eacute;inique des &eacute;levages (sans se fixer d&rsquo;objectifs ni chiffr&eacute;s ni dat&eacute;s), il n&rsquo;&eacute;lude pas la question de l&rsquo;&eacute;volution des comportements alimentaires, sous l&rsquo;impulsion des autorit&eacute;s de sant&eacute; et notamment du Programme national de nutrition sant&eacute; (PNNS), sinon des consommateurs en qu&ecirc;tes d&rsquo;alternatives aux prot&eacute;ines animales, qu&rsquo;ils soient v&eacute;g&eacute;tariens ou flexitariens.</p><p style="text-align:left;">Dans ce domaine, outre la recherche de nouveaux process &eacute;voqu&eacute;s plus haut, le Plan r&eacute;servera des actions de promotion des produits transforme&#769;s a&#768; base de le&#769;gumineuses, de formation des cuisiniers et des gestionnaires de restauration collective et comportera un volet e&#769;ducation a&#768; l&rsquo;alimentation. Exemptes de gluten, les l&eacute;gumes secs renferment entre 22 % et 44 % de prot&eacute;ines selon les esp&egrave;ces, contre 10 &agrave; 15 % pour les c&eacute;r&eacute;ales.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/4/0/2810482-1-fre-FR/3efc15c98d79-img-1810-jpg" alt="R. Lecocq" height="3024" width="4032" /><figcaption>Micro-parcelle de pois chiche</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:justify;">Au plan agronomique, toutes esp&egrave;ces confondues, les l&eacute;gumineuses, gr&acirc;ce aux nodosit&eacute;s qu&rsquo;elles forment avec des bact&eacute;ries au niveau des racines, sont capables de fixer l&rsquo;azote de l&rsquo;air. Elles sont ainsi dispens&eacute;es de fertilisation min&eacute;rale azot&eacute;e et lib&egrave;rent, en prime, de l&rsquo;azote aux cultures suivantes ou associ&eacute;es. Elles participent ainsi &agrave; l&rsquo;att&eacute;nuation des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Elles permettent &eacute;galement de diversifier les assolements et contribuent &agrave; une gestion plus durable des diff&eacute;rents parasites des cultures.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le d&eacute;ficit en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales de la France et de l&rsquo;Union europ&eacute;enne est &agrave; la fois structurel et historique. Sa gen&egrave;se remonte aux ann&eacute;es 1960, plus pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; 1962 avec la signature des accords du Gatt, qui voit l&rsquo;Europe accepter l&rsquo;absence de droits de douanes sur les graines et tourteaux de soja, en &eacute;change d&rsquo;avantages accord&eacute;s aux productions c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res et animales europ&eacute;ennes. Les Etats-Unis, rejoints par le Br&eacute;sil et l&rsquo;Argentine, inonderont le march&eacute; mondial, &eacute;touffant toutes vell&eacute;it&eacute;s alternatives. A ceci pr&egrave;s que l&rsquo;herbe constitue, en &eacute;levage bovin et de loin, la premi&egrave;re source de prot&eacute;ines...</p>
</aside>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-1-4-agroecologie-et-localisme-plebiscites">Plan de relance agricole (1/4) : agro&eacute;cologie et localisme pl&eacute;biscit&eacute;s</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-2-4-moderniser-les-elevages-et-les-abattoirs">Plan de relance agricole (2/4) : moderniser les &eacute;levages et les abattoirs</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-3-4-des-legumineuses-pour-tous">Plan de relance agricole (3/4) : des l&eacute;gumineuses pour tous</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques">Plan de relance agricole (4/4) : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a></p></td></tr></tbody></table>


Le nouveau Plan protéines vise à endiguer notre déficit structurel en protéines végétales alimentant le bétail. Il soutient dans le même temps la production et la consommation de protéines végétales contribuant à l’adoption de régimes alimentaires équilibrés. Le tout avec un minimum d’impact environnemental. 100 millions d’euros sont sur la table (et à l’auge).

Plan de relance agricole (3/4) : des légumineuses pour tous

<p>Le physalis, cette petite baie dor&eacute;e aussi appel&eacute;e &laquo;&nbsp;amour en cage&nbsp;&raquo;, est une niche dans le march&eacute; des fruits exotiques en France. L&rsquo;Equateur a su se faire une place de choix depuis quelque temps.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis deux ans, la France est devenue la deuxi&egrave;me destination europ&eacute;enne des physalis &eacute;quatoriens. Avec 35 % des volumes export&eacute;s, elle se place juste derri&egrave;re le Canada </em>&raquo;, se f&eacute;licite Juan Patricio Navarro, directeur g&eacute;n&eacute;ral de ProEcuador France.</p>

<p>Selon la Banque centrale de L'&Eacute;quateur et les douanes &eacute;quatoriennes, les exportations de physalis vers la France ont repr&eacute;sent&eacute; en 2019, un total de 6,73 t pour une valeur de 36,6,M&euro;. Le fruit en frais repr&eacute;sente la majorit&eacute; de ce chiffre d&rsquo;affaires avec 5,53 t pour 23,18 M&euro;. Le produit existe aussi en sec : 1,2 t pour 13,41 M&euro;.</p>

<p><strong>Importations directes sur la France </strong></p>

<p>Le petit fruit originaire des Andes est cultiv&eacute; par un millier de producteurs en Equateur organis&eacute;s en coop&eacute;ratives et en associations. Les exportations sont assur&eacute;es majoritairement par cinq entreprises &eacute;quatoriennes (Produtankay CIA. LTDA, Golden Sweet Spirit,&nbsp; Terrafertil (Nestle) , Austrofood, F.L.P. Latinoamerican Perishables del Ecuador S.A., et PEBSA). A l&rsquo;importation, on retrouve Barnier, Exo-Ser, PSL France S.A., Prosol Achats et Agrosourcing.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous avons travaill&eacute; &agrave; nous d&eacute;faire de l&rsquo;interm&eacute;diation logistique n&eacute;erlandaise</em>, explique Juan Patricio Navarro , a<em>ujourd&rsquo;hui, nos physalis frais passent par l&rsquo;a&eacute;roport Charles-de-Gaulle et le produit s&eacute;ch&eacute; par Port Coussol/Fos-sur-Mer. Nous gagnions sur le transit time et sur les co&ucirc;ts</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;</p>

<p>Bien que le physalis reste assez m&eacute;connu en France, &laquo;<em>&nbsp;ce fruit a un grand potentiel car il est riche en vitamines et min&eacute;raux et les Fran&ccedil;ais sont de plus en plus sensibles &agrave; la consommation de produits naturels et de haute qualit&eacute;. Et les modes de consommation sont divers&nbsp;: frais, confiture, ingr&eacute;dient dans un plat, snack&hellip; </em>&raquo;, explique Juan Patricio Navarro.</p>

<h3>R&eacute;flexion sur le bio et travail avec les importateurs</h3>

<p>La pand&eacute;mie de Covid-19 a eu des impacts importants dans tous les registres de l&rsquo;&eacute;conomie, et sur les capacit&eacute;s de promotion aussi&nbsp;: &laquo; <em>Nous ne pr&eacute;voyons pas de campagne sp&eacute;cifique cette ann&eacute;e, </em>affirme Juan Patricio Navarro<em>, en revanche, nous allons approfondir notre collaboration avec les importateurs fran&ccedil;ais et aussi avec les acteurs de l&rsquo;aval </em>&raquo;.</p>

<p>N&eacute;anmoins, L'&Eacute;quateur a de fortes volont&eacute;s&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous devons intensifier notre action afin de positionner L'&Eacute;quateur comme un acteur r&eacute;f&eacute;rent des produits exotiques. Sp&eacute;cifiquement sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, nous suivons de pr&egrave;s le d&eacute;veloppement du bio&nbsp;; c&rsquo;est un d&eacute;fi important qui demandera l&rsquo;&eacute;volution de notre portefeuille produits</em> &raquo;.&nbsp;</p>



L'Équateur veut se positionner comme un acteur référent des fruits exotiques. Juan Patricio Navarro, directeur général de ProEcuador France explique le succès du physalis sur le marché français.  

Physalis : le produit équatorien marche bien en France 

<div>
<p>Des haies, des bosquets et des champs de ma&iuml;s qui tapissent un paysage vallonn&eacute;&thinsp;: le bocage dans lequel se niche la commune de Merl&eacute;ac, au sud de Saint-Brieuc dans les&nbsp;C&ocirc;tes-d&rsquo;Armor&nbsp;appara&icirc;t comme un &icirc;lot de tranquillit&eacute;. Le paysage n&rsquo;a rien en commun avec les zones rurales p&eacute;riurbaines ou mit&eacute;es par un habitat dense, souvent associ&eacute;es aux conflits entre agriculteurs et riverains. Et pourtant. C&rsquo;est au c&oelig;ur de ce th&eacute;&acirc;tre de verdure que Beno&icirc;t Le Helloco a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;emblaver du miscanthus sur l&rsquo;une de ses bonnes parcelles pour faire office de &laquo;&nbsp;zone tampon&nbsp;&raquo;. <strong>Objectif&thinsp;: ne plus subir les foudres de l&rsquo;occupant du terrain qui borde sur 60 m&egrave;tres l&rsquo;un de ses champs</strong>, et qui ne tol&egrave;re pas la vue d&rsquo;un pulv&eacute;risateur.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-miscanthus-un-combustible-local-de-chauffage-qui-seduit" title="Le miscanthus, un combustible local de chauffage qui s&eacute;duit">le miscanthus, un combustible local de chauffage qui s&eacute;duit</a></div>

<p>Les mains sur les hanches, le jeune agriculteur observe la parcelle o&ugrave; &eacute;mergent de jeunes plants vert tendre. Le miscanthus couvre 80 ares. <em>&laquo;&nbsp;Si j&rsquo;avais eu le choix, je n&rsquo;en aurais pas implant&eacute; ici, </em>explique le producteur. <em>Je r&eacute;serve le miscanthus aux parcelles avec un potentiel moindre pour les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille, ou aux bonnes parcelles &agrave; ma&iuml;s.&nbsp;&raquo;</em> Si Beno&icirc;t Le Helloco a &laquo;&nbsp;sacrifi&eacute;&nbsp;&raquo; pr&egrave;s d&rsquo;un hectare, c&rsquo;est sous la pression des voisins. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Ils m&rsquo;ont demand&eacute; de ne pas traiter &agrave; moins de 50 m&egrave;tres de leur terrain</strong>, et d&egrave;s que je sors avec le pulv&eacute;, je sais que je risque de me faire interpeller&nbsp;&raquo;</em>, soupire l&rsquo;agriculteur.</p>

<h3>Des r&eacute;criminations par courrier et SMS</h3>

<p>En mai dernier, &agrave; peine avait-il d&eacute;but&eacute; les traitements qu&rsquo;il recevait un SMS lui rappelant la r&eacute;glementation, notamment l&rsquo;interdiction de traiter en cas de vent sup&eacute;rieur &agrave; 19&nbsp;km/h. Le SMS accusateur affirmait que les conditions n&rsquo;&eacute;taient pas remplies, le mettant hors la loi. Vu le contexte, Beno&icirc;t Le Helloco est pourtant tr&egrave;s rigoureux sur les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques. <em>&laquo;&nbsp;Au cas o&ugrave;, j&rsquo;ai film&eacute; une longue s&eacute;quence avec mon portable pour montrer que les feuilles des arbres ne bougeaient pas&nbsp;&raquo;</em>, raconte-t-il.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/agribashing-le-malaise-du-monde-agricole-face-aux-critiques-de-la-societe" title="Agribashing&thinsp;: le malaise du monde agricole face aux critiques de la soci&eacute;t&eacute;">agribashing, le malaise du monde agricole face aux critiques de la soci&eacute;t&eacute;</a></div>

<p><strong>Au fil du temps, le dialogue est devenu impossible</strong>. &laquo;<em>&nbsp;Il m&rsquo;a expliqu&eacute; que ce n&rsquo;est pas &agrave; moi qu&rsquo;il en veut, mais au syst&egrave;me agricole et aux politiques qui nous auraient mal aiguill&eacute;s. Son argument est que la libert&eacute; des uns s&rsquo;arr&ecirc;te l&agrave; o&ugrave; commence celle des autres, et que j&rsquo;empi&egrave;te sur la sienne quand je traite car son jardin est bio.&nbsp;&raquo;</em> Les relations se sont tendues et, pour Beno&icirc;t Le Helloco, <em>&laquo;&nbsp;le miscanthus &eacute;tait la seule solution&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Cette culture n&rsquo;est pas une d&eacute;couverte sur sa ferme. Son p&egrave;re avait commenc&eacute; &agrave; en implanter &agrave; la fin des ann&eacute;es 2000. Le miscanthus apparaissait comme une solution int&eacute;ressante pour le paillage des poulaillers de l&rsquo;exploitation, en remplacement des copeaux. Et il &eacute;tait d&eacute;j&agrave; question de phytosanitaires&thinsp;: cette culture avait &eacute;t&eacute; mise en place dans des parcelles travers&eacute;es par un cours d&rsquo;eau, autour duquel il &eacute;tait interdit de traiter.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reglementationznt-les-8-questions-que-tout-agriculteur-doit-se-poser-pour-eviter-les-pieges" title="R&eacute;glementation/ZNT&thinsp;: les 8 questions que tout agriculteur doit se poser pour &eacute;viter les pi&egrave;ges">ZNT riverains, les 8 questions que tout agriculteur doit se poser pour &eacute;viter les pi&egrave;ges</a></div>

<h3>Une bande de 6 m&egrave;tres &laquo;&nbsp;par s&eacute;curit&eacute;&nbsp;&raquo;</h3>

<p><strong>Le miscanthus a depuis fait son trou sur l&rsquo;exploitation, couvrant d&eacute;sormais 10 hectares sur la SAU</strong> de 88 hectares de la ferme de polyculture avec un atelier volailles. Le long du terrain source de litige, Beno&icirc;t Le Helloco a implant&eacute; une bande de 6 m&egrave;tres. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai pris une marge de s&eacute;curit&eacute; par rapport &agrave; la r&eacute;glementation sur les ZNT pour ne prendre aucun risque.&nbsp;La question, c&rsquo;est jusqu&rsquo;o&ugrave; faut-il c&eacute;der pour avoir la paix,</em> s&rsquo;interroge l&rsquo;exploitant. <em>J&rsquo;ai l&rsquo;impression que l&rsquo;effort est toujours fourni par les agriculteurs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le Breton esp&egrave;re maintenant que cette solution mettra fin aux r&eacute;criminations. Il a m&ecirc;me pris toutes les pr&eacute;cautions. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai pr&eacute;cis&eacute; &agrave; mon voisin que le miscanthus allait atteindre une haute taille, et je l&rsquo;ai m&ecirc;me pr&eacute;venu que le bruit peut &ecirc;tre impressionnant lorsqu&rsquo;il y a du vent, en raison du frottement des feuilles.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>D&eacute;sherbage manuel les trois premi&egrave;res ann&eacute;es</h2>

<p>Les trois premi&egrave;res ann&eacute;es, Beno&icirc;t Le Helloco va devoir user de l&rsquo;huile de coude. Il faut en effet contr&ocirc;ler l&rsquo;enherbement le temps que le miscanthus devienne suffisamment vigoureux pour supporter la concurrence des adventices. Faute de pouvoir traiter, Beno&icirc;t Le Helloco s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une bineuse &agrave; roues pour d&eacute;truire les adventices sur la ZNT. L&rsquo;effort est &eacute;galement financier&thinsp;: le co&ucirc;t d&rsquo;implantation du miscanthus tourne autour de 3&thinsp;000&nbsp;euros &agrave; l&rsquo;hectare.</p>
</div>



Benoît Le Helloco a décidé d’implanter une bande de miscanthus pour ne plus subir la pression exercée par un riverain qui borde un de ses champs. La culture, une fois bien développée, ne nécessite aucun traitement.

Pesticides/riverains : « le miscanthus était la seule solution »

<div>
<p class="normal">&laquo;&nbsp;<em>Avec des rendements en berne et des aides en diminution, <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-des-recoltes-dans-le-rouge-pour-une-annee-noire-en-grandes-cultures" title="Moisson 2020 : des rendements dans le rouge pour une ann&eacute;e noire en grandes cultures">2020 est une ann&eacute;e particuli&egrave;rement catastrophique pour les c&eacute;r&eacute;ales</a>&nbsp;</em>&raquo;, a indiqu&eacute; Philippe Heus&egrave;le, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;AGPB, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 8&nbsp;septembre. Selon les estimations de l&rsquo;AGPB, et en prenant en compte un prix des c&eacute;r&eacute;ales proche des cours actuels, &laquo;&nbsp;<em>plus de la moiti&eacute; des c&eacute;r&eacute;aliers ne d&eacute;gageront aucun revenu en 2020&nbsp;</em>&raquo;. Une vision sombre confirm&eacute; par &Eacute;ric Thirouin, pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes dans un secteur qui depuis huit ans est en dessous de la ligne de flottaison, il est indispensable que l&rsquo;&Eacute;tat intervienne.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/15-des-agriculteurs-pourraient-ne-pas-passer-lannee-dans-les-zones-faible-poteniel-sebastien" title="&laquo; 15 % des agriculteurs pourraient ne pas passer l&rsquo;ann&eacute;e &raquo; dans les zones interm&eacute;diaires (Chambres d&amp;#039;agriculture)">&laquo; 15 % des agriculteurs pourraient ne pas passer l&rsquo;ann&eacute;e &raquo; dans les zones interm&eacute;diaires</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="86563487-2560-4937-8f82-686f5c278f30" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><blockquote class="twitter-tweet element-hidden" lang="en" data-conversation="none" xml:lang="en" xml:lang="en">
  <a href="https://twitter.com/EricTHIROUIN/statuses/1299369529722757120"></a>
</blockquote>
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<p class="normal">Le syndicat c&eacute;r&eacute;alier r&eacute;clame en urgence des aides pour faire face &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e calamiteuse qui survient apr&egrave;s plusieurs campagnes difficiles, et notamment :</p>

<ul><li><strong>Avance des aides PAC &agrave; 80&nbsp;%</strong> au 15 octobre (contre 70&nbsp;% accord&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)&thinsp;;</li>
	<li>Possibilit&eacute; pour le secteur des grandes cultures de <strong>prendre en compte l&rsquo;ann&eacute;e N pour la MSA&thinsp;</strong>;</li>
	<li><strong>D&eacute;gr&egrave;vement d&rsquo;au moins 50&nbsp;% sur la taxe sur le foncier non b&acirc;ti</strong> (TFNB) afin que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;agriculture soit trait&eacute;e comme les autres activit&eacute;s &eacute;conomiques en France, qui b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un abaissement de la taxe professionnel de 50&nbsp;%</em>&nbsp;&raquo; ;</li>
	<li><strong>Absence de sanction en cas de non lev&eacute;e de cultures interm&eacute;diaires</strong> (SIE) sem&eacute;es dans le sec.</li>
</ul><div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/moisson-2020-peut-etre-lune-des-pires-campagnes-depuis-30-ans-selon-lagpb" title="Moisson 2020&nbsp;: &laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre l&rsquo;une des pires campagnes depuis 30 ans&nbsp;&raquo; pour les c&eacute;r&eacute;aliers selon l&rsquo;AGPB">&laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre l&rsquo;une des pires campagnes depuis 30 ans&nbsp;&raquo; pour les c&eacute;r&eacute;aliers</a></div>

<h3>Des grandes cultures d&eacute;favoris&eacute;es par la PAC</h3>

<p>Le syndicat demande aussi des <strong>mesures individuelles pour les agriculteurs les plus p&eacute;nalis&eacute;s</strong>, et r&eacute;clame pour cela que<strong> des cellules de crise soient mises en place dans tous les d&eacute;partements</strong> concern&eacute;s afin de juger des fonds d&rsquo;all&eacute;gement de charges &agrave; d&eacute;bloquer.</p>

<p>Au-del&agrave; de ce plan d&rsquo;urgence, l&rsquo;AGPB demande un &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;&eacute;quilibrage de la PAC en faveur des grandes cultures</em>&nbsp;&raquo;, jugeant ces derni&egrave;res d&eacute;laiss&eacute;es malgr&eacute; des revenus en berne. &Eacute;ric Thirouin d&eacute;nonce notamment &laquo;&nbsp;<em>le transfert qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; par l&rsquo;&Eacute;tat du premier pilier (aides directes) vers le second pilier, ce qui a aid&eacute; des secteurs ne concernant pas les c&eacute;r&eacute;ales, au lieu d&rsquo;abonder le second pilier avec des aides d&rsquo;&Eacute;tat&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-covid-19-bouscule-la-rentabilite-des-cultures-specialisees" hreflang="fr">le Covid-19 met &agrave; mal la rentabilit&eacute; des cultures sp&eacute;cialis&eacute;es</a></div>

<figure role="group"><div alt="aides pac par secteur" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4492c9c4-c7ba-40c8-8ec8-806fdcbf13bb" title="aides pac par secteur" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/aides_pac_grandes_cultures_agpb.jpg" alt="aides pac par secteur" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>L'AGPB d&eacute;plore des aides PAC qui "d&eacute;crochent" en grandes cultures par rapport &agrave; de nombreux autres secteurs.</figcaption></figure><h3>&laquo; Nous voulons un premier pilier fort&nbsp;&raquo;</h3>

<p><strong>Le pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB attaque &eacute;galement les mesures agroenvironnementales</strong> (MAE), &laquo;&nbsp;<em>une vraie jungle dans laquelle les c&eacute;r&eacute;ales ne sont pas mises en avant, ou avec des contraintes plus ch&egrave;res que ce que cela rapporte&nbsp;</em>&raquo;. Et il s&rsquo;interroge sur la l&eacute;gitimit&eacute; des ICHN (indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels) tr&egrave;s majoritairement orient&eacute;es vers l'&eacute;levage&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Pourquoi consid&egrave;re-t-on que le handicap existe en &eacute;levage, mais pas en c&eacute;r&eacute;ales comme c&rsquo;est pourtant le cas en bl&eacute; dur dans le Sud&thinsp;?</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/verdissement-de-la-pac-des-objectifs-difficiles-atteindre-dans-le-calendrier-prevu-mai-qui">Alors que se discute l&rsquo;avenir de la nouvelle PAC</a>, l&rsquo;AGPB demande donc <strong>que la nouvelle PAC limite la marge de manoeuvre de chaque &Eacute;tat membre</strong> (aussi appel&eacute;e subsidiarit&eacute;).et milite pour un &laquo;&nbsp;<em>premier pilier fort</em>&nbsp;&raquo;, avec des aides planchers qui ne devraient pas &ecirc;tre inf&eacute;rieures &agrave; la moyenne europ&eacute;enne (250&nbsp;&euro;/ha).</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/un-budget-pac-preserve" hreflang="fr">le budget de la PAC finalement pr&eacute;serv&eacute;</a></div>

<p>Le syndicat plaide &eacute;galement pour un abaissement &agrave; 5&nbsp;% du paiement redistributif (consistant &agrave; valoriser plus fortement les aides sur les 50 premiers hectares et d&eacute;favorise les grandes cultures du fait de la taille des exploitations). &laquo;&nbsp;<em>Si l&rsquo;&Eacute;tat continue d&rsquo;ignorer les c&eacute;r&eacute;ales, le secteur va d&eacute;visser s&eacute;v&egrave;re</em>, a mis en garde &Eacute;ric Thirouin. <em>Et c&rsquo;est maintenant qu&rsquo;il faut se r&eacute;veiller, pas dans dix ans car il sera trop tard</em>.&nbsp;&raquo;</p>
</div>

<div class="encadre">
<figure role="group"><div alt="sol sec dans une parcelle de bl&eacute;" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="ce18e3bf-248e-4b2c-87ef-68ae547d39e9" title="sol sec dans une parcelle de bl&eacute;" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/reussir_secheresse_ble.jpg" alt="sol sec dans une parcelle de bl&eacute;" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>L'AGPB propose de financer le surco&ucirc;t de l'assurance r&eacute;colte par des &eacute;conomies sur les MAE et l'ICHN ou par un cofinancement par l'Etat.</figcaption></figure><h2>Assurance r&eacute;colte&thinsp;: l&rsquo;AGPB s&rsquo;oppose &agrave; tout transfert du premier vers le second pilier</h2>

<p>L&rsquo;AGPB demande que soit mise en oeuvre la possibilit&eacute; offerte par l&rsquo;Europe <strong>d&rsquo;appliquer une franchise minimale de 20&nbsp;% pour la formule &laquo;&nbsp;de base&nbsp;&raquo; de l&rsquo;assurance r&eacute;colte, financ&eacute;e &agrave; 70&nbsp;% par les pouvoirs publics</strong> (alors que la France applique une franchise de 30&nbsp;% pour un financement public de 60&nbsp;%). Selon le syndicat, cela permettrait de faire progresser le taux de couverture des cultures &agrave; 40 ou 50&nbsp;% des surfaces (contre 30&nbsp;% actuellement), pour un co&ucirc;t suppl&eacute;mentaire de 250&nbsp;millions d&rsquo;euros.</p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/lassurance-recolte-en-quete-dun-nouveau-souffle" title="L&rsquo;assurance r&eacute;colte en qu&ecirc;te d&rsquo;un nouveau souffle">L&rsquo;un des sc&eacute;narios pr&eacute;conis&eacute;s par certains est de transf&eacute;rer cette somme du premier vers le second pilier</a> (qui permet de financer l&rsquo;assurance r&eacute;colte). Une hypoth&egrave;se vivement rejet&eacute;e par &Eacute;ric Thirouin, pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB. &laquo;<em>&nbsp;Il est hors de question de creuser le trou quand on voit d&eacute;j&agrave; l&rsquo;&eacute;cart qui existe entre la France et certains pays comme l&rsquo;Allemagne</em>&nbsp;&raquo; sur le montant des aides directes, a balay&eacute; le responsable, <strong>qui plaide pour un cofinancement national du 2nd pilier par l&rsquo;&Eacute;tat</strong>.</p>

<p>Selon le syndicat, cela pourrait se faire, pour les deux ans qui viennent, au travers<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/plan-de-relanceagriculture-12-milliard-deuros-pour-la-souverainete-agroalimentaire-francaise" title="Plan de relance/agriculture : 1,2 milliard d&amp;#039;euros pour la souverainet&eacute; agroalimentaire fran&ccedil;aise"> du volet agricole du plan de relance</a>. &Agrave; plus long terme, &Eacute;ric Thirouin estime &laquo;&nbsp;<em>qu&rsquo;il y a des &eacute;conomies &agrave; faire</em>&nbsp;&raquo; sur les mesures agroenvironnementales et sur l&rsquo;ICHN (indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels) &laquo;&nbsp;<em>qui pourraient financer l&rsquo;assurance r&eacute;colte</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/lassurance-recolte-un-outil-encore-mal-connu-en-grandes-cultures" title="L&rsquo;assurance r&eacute;colte est-elle un outil pour vous ?">l&rsquo;assurance r&eacute;colte est-elle un outil pour vous ?</a></div>
</div>



Le syndicat céréalier pointe du doigt la situation très difficile des grandes cultures depuis plusieurs années et qui culmine en 2020. L'AGPB réclame des aides d’urgence et, à plus long terme, le « rééquilibrage de la PAC en faveur des grandes cultures ».

« Plus de la moitié des céréaliers ne dégageront aucun revenu en 2020 » (AGPB)

<p style="text-align:left;">&laquo;&nbsp;<em>Le 8280 TTV n&rsquo;est ni une s&eacute;rie 7 sur-vitamin&eacute;, ni un s&eacute;rie 9 sous-gonfl&eacute;, c&rsquo;est un tout tracteur dont le concept est n&eacute; dans nos bureaux d&rsquo;&eacute;tudes il y a environ quatre ans&nbsp;</em>&raquo;, affirme Nicolas Bedrune, chef de produits chez Deutz-Fahr. Sa puissance maxi de 287 ch le positionne cependant entre le 7250 TTV (246 ch max) et le 9290 TTV (295 ch max). &laquo;&nbsp;<em>Une des diff&eacute;rences r&eacute;side dans le ch&acirc;ssis et plus pr&eacute;cis&eacute;ment son empattement</em>&nbsp;&raquo;, poursuit le chef de produit. &laquo;&nbsp;<em>Le 8280 TTV est caract&eacute;ris&eacute; par un empattement de 2,92 m contre 2,87 m pour la s&eacute;rie 7 et 3,13 m pour la s&eacute;rie 9. Il peut ainsi supporter un moteur plus puissant que le 7250 TTV sans alt&eacute;rer sa maniabilit&eacute;. Son Ptac s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 16 t pour une charge utile de 5,9 t.</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;&raquo;. Le tracteur n&rsquo;arbore pas seulement un nouveau ch&acirc;ssis. Il est aussi dot&eacute; d&rsquo;une nouvelle transmission &agrave; variation continue (SDF T7780), d&rsquo;un nouveau syst&egrave;me de refroidissement, d&rsquo;un nouveau pont arri&egrave;re et &eacute;galement d&rsquo;un nouveau moteur, en l&rsquo;occurrence un 6 cylindres 6,1 l bi-turbo affichant un couple de 1226 Nm (intervalle de vidange de 1000 heures).</p><h1 style="text-align:left;">Confort en cabine</h1>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/5/0/2810595-1-fre-FR/0b49b96a02e8-capture-d-e-cran-2020-09-08-a-18-36-42-jpg" alt="Deutz-Fahr" height="1500" width="2268" /><figcaption>Le 8280 TTV embarque les derni&egrave;res technologies en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision et connectivit&eacute;, sous l&rsquo;entit&eacute; Connected Farming System (CFS)</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:left;">Parmi ses autres attributs figurent des freins &agrave; disques secs &agrave; l&rsquo;avant, une prise de force avant &agrave; deux r&eacute;gimes, trois r&eacute;gimes de prise de force arri&egrave;re, un syst&egrave;me hydraulique "CleanOil" de 160 l/min LS (vidange toutes les 1500 heures), avec une quantit&eacute; d'huile exportable de 90 l, un relevage arri&egrave;re d'une capacit&eacute; de 11000 kg. Il peut recevoir des montes de pneus allant jusqu'&agrave; 2,05 m de diam&egrave;tre. Le 8280 TTV est dot&eacute; de la cabine MaxiVision2 &agrave; suspension pneumatique. Elle est s&eacute;par&eacute;e du capot moteur pour &eacute;viter la transmission de chaleur, de vibrations et de bruit. Le confort est aussi m&eacute;nag&eacute; au niveau du pont avant, dont la suspension intelligente peut &ecirc;tre personnalis&eacute;e selon trois r&eacute;glages (Auto, Normal et Soft). Les phares de travail &agrave; LED cumulent 50000 lumens.</p><h1 style="text-align:left;">Connected Farming System</h1><p style="text-align:left;">Le 8280 TTV embarque les derni&egrave;res technologies en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision et connectivit&eacute;, sous l&rsquo;entit&eacute; Connected Farming System (CFS). Elles int&egrave;grent l&rsquo;autoguidage (SDF Guidance), la coupure de section, la modulation de dose, la gestion de flotte (FleetManagement) inclue pendant 1 an, la fonction XTen offrant extension d'&eacute;cran iMonitor3 sur tablette ou smartphone. Le 8280 TTV est aussi cr&eacute;dit&eacute; de la certification TIM (Tractor Implement Management), assurant une communication bidirectionnelle. Un outil attel&eacute; peut ainsi commander automatiquement certaines fonctions du tracteur, comme par exemple la vitesse de travail ou encore les distributeurs hydrauliques. L&rsquo;inversion de l&rsquo;asservissement permise par TIM permet d&rsquo;optimiser la performance des chantiers et de m&eacute;nager l&rsquo;assiduit&eacute; et la fatigue du chauffeur. En ce qui concerne la gestion automatis&eacute;e des orders et enregistrements de travaux, Deutz-fahr s&rsquo;appuie sur la plateforme ind&eacute;pendante Agrirouter.</p><p style="text-align:left;">Le 8280 TTV est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; disponible &agrave; la vente.</p>


Le 6 cylindres bi-turbo à variation continue développe une puissance maxi de 287 ch pour une charge utile de 5,9 t. Il embarque les technologies de précision et de connectivité propres à la marque.

Deutz-Fahr insère le 8280 TTV entre ses séries 7 et 9

<p class="Standard"><em>&laquo;&nbsp;Le soja chez nous, techniquement c&rsquo;est faisable, mais &eacute;conomiquement c&rsquo;est encore compliqu&eacute; &raquo;,</em> annonce d&rsquo;embl&eacute;e Dominique Defay, agriculteur &agrave; Tennie, dans le Nord de la Sarthe. Comme plusieurs agriculteurs du secteur, il a implant&eacute; cette culture pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive dans le cadre du Groupement op&eacute;rationnel Soja de la Sarthe. <em>&laquo;&nbsp;Nous ferons un bilan l&rsquo;an prochain afin d&rsquo;analyser s&rsquo;il est possible d&rsquo;introduire cette production dans les rotations du secteur&nbsp;&raquo;</em>, explique S&eacute;gol&egrave;ne Plessix, ing&eacute;nieure d&eacute;veloppement r&eacute;gionale chez Terre Inovia.</p><p class="Standard">Le 4 septembre, elle intervenait chez l&rsquo;agriculteur Sarthois &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une visite de la plateforme d&rsquo;essai, implant&eacute;e en partenariat avec la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire. <em>&laquo;&nbsp;Les m&ecirc;mes exp&eacute;rimentations sont men&eacute;es dans le Maine-et-Loire, le Finist&egrave;re et jusqu&rsquo;en Normandie&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise-t-elle.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/2/0/2810260-1-fre-FR/e4bc95b684d6-img-7150-jpg" alt="" height="1728" width="2592" /><figcaption>S&eacute;gol&egrave;ne Plessix (&agrave; gauche) et Meggie Belte (&agrave; droite) pr&eacute;sentent l&rsquo;itin&eacute;raire cultural des bandes d&rsquo;essais (photo Cl&eacute;ment Henri).</figcaption></figure>

</div>
<h1 class="Standard">Semer et r&eacute;colter au bon moment</h1><p class="Standard">Dans la Sarthe, la r&eacute;ussite d&rsquo;une culture de soja est fortement li&eacute;e aux conditions m&eacute;t&eacute;orologiques. &Agrave; titre d&rsquo;exemple, l&rsquo;ann&eacute;e 2019 a &eacute;t&eacute; catastrophique. Le printemps froid a compliqu&eacute; les semis alors que la fin d&rsquo;&eacute;t&eacute; pluvieuse a &eacute;t&eacute; un casse-t&ecirc;te pour les r&eacute;coltes. <em>&laquo;&nbsp;Il faut attendre que la temp&eacute;rature du sol atteigne 10 &deg;C pour implanter cette culture. Ici cela repr&eacute;sente des semis fin avril/d&eacute;but mai&nbsp;&raquo;</em>, souligne Meggie Belte, de la Chambre d&rsquo;agriculture. Pour autant, le semis ne doit pas &ecirc;tre trop tardif, sous peine de r&eacute;colter le soja dans des conditions trop humides qui compromettraient la qualit&eacute; et la conservation des graines.</p><p class="Standard">Un probl&egrave;me que contourne Dominique Defay gr&acirc;ce au s&eacute;choir dont est &eacute;quip&eacute;e son exploitation. Mais tous les agriculteurs n&rsquo;ont pas la chance de profiter d&rsquo;un tel outil. Pour les &eacute;leveurs en autoconsommation, le toastage peut &eacute;galement permettre de r&eacute;colter le grain plus humide. Encore faut-il que l&rsquo;entreprise de toastage puisse passer dans les semaines suivant la r&eacute;colte&hellip; <em>&laquo;&nbsp;Ce qui n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; le cas l&rsquo;an pass&eacute;&nbsp;&raquo;,</em> t&eacute;moigne un agriculteur pr&eacute;sent lors de cette journ&eacute;e de visite.</p><p class="Standard">C&ocirc;t&eacute; conduite culturale, Dominique Defay rel&egrave;ve des probl&egrave;mes de pigeons lors de la germination mais surtout de d&eacute;sherbage tout au long de la culture.<em> &laquo;&nbsp;Il y a eu des d&eacute;veloppements d&rsquo;adventices que je n&rsquo;avais jamais vu sur cette parcelle. Pourtant j&rsquo;avais bien appliqu&eacute; le programme en pr&eacute;-lev&eacute;e et post-lev&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>, constate-t-il. Pour les aspects positifs, il pr&eacute;cise avoir eu un tr&egrave;s bon bl&eacute; apr&egrave;s le pr&eacute;c&eacute;dent soja de l&rsquo;an dernier. L&rsquo;absence d&rsquo;utilisation d&rsquo;insecticide et de fongicide est &eacute;galement &agrave; relever.</p><h1 class="Standard">Une fili&egrave;re &agrave; construire</h1><p class="Standard">Si le soja a encore du mal &agrave; s&rsquo;implanter entre Loire et Seine, c&rsquo;est que les rendements ne sont pas &eacute;quivalents &agrave; ceux des r&eacute;gions plus m&eacute;ridionales. <em>&laquo;&nbsp;Il faudra voir le r&eacute;sultat cette ann&eacute;e, mais l&rsquo;an dernier nous avons r&eacute;colt&eacute; 2 t/ha. Avec un prix de vente &agrave; 350&euro;/t, on d&eacute;gage moins de 1000&euro; de produit &agrave; l&rsquo;hectare. Ce n&rsquo;est pas suffisant&nbsp;&raquo;,</em> analyse le c&eacute;r&eacute;alier Sarthois. D&rsquo;autant plus que les semences sont co&ucirc;teuses du fait de la n&eacute;cessit&eacute; de les inoculer et le poste d&eacute;sherbage est &eacute;galement important.</p><p class="Standard">Sur des parcelles irrigu&eacute;es, la Chambre d&rsquo;agriculture rel&egrave;ve des rendements un peu meilleurs, de 3 &agrave; 4 t/ha. Mais les charges op&eacute;rationnelles sont &eacute;galement plus &eacute;lev&eacute;es.</p><p class="Standard">Le d&eacute;veloppement du soja dans cette zone d&eacute;pend donc maintenant d&rsquo;une meilleure valorisation de la r&eacute;colte via la construction d&rsquo;une fili&egrave;re locale. <em>&laquo;&nbsp;Actuellement, le soja part en alimentation animale car les graines produites localement ont un taux de prot&eacute;ine moins &eacute;lev&eacute; que dans le Sud et une humidit&eacute; plus importante. Des tests effectu&eacute;s avec Sojasun ont montr&eacute; que cela posait probl&egrave;me au moment de retirer la peau des graines dans les outils industriels&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;taille S&eacute;gol&egrave;ne Plessix.</p><div class="citation">
    <span>"Nous devons d&#039;abord &ecirc;tre au point techniquement avant d&rsquo;aller voir l&rsquo;aval de la fili&egrave;re"</span>
</div>
<p class="Standard">Les fili&egrave;res locales pourraient donc se construire autour de l&rsquo;alimentation animale. L&rsquo;entreprise Bel propose notamment 150 &euro;/ha et une aide de 30&euro;/t pour le toastage des graines. Ce coup de pouce financier est destin&eacute; aux &eacute;leveurs qui livrent leur lait &agrave; l&rsquo;entreprise et qui voudraient cultiver du soja pour une autoconsommation. Le groupe Lou&eacute; s&rsquo;est &eacute;galement engag&eacute; comme partenaire du groupement op&eacute;rationnel soja de la Sarthe. <em>&laquo;&nbsp;Mais nous devons d&rsquo;abord &ecirc;tre au point techniquement avant d&rsquo;aller voir l&rsquo;aval de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, nuance l&rsquo;ing&eacute;nieure d&eacute;veloppement chez Terre Inovia.</p><p class="Standard">Autre levier &eacute;conomique possible&nbsp;: le plan prot&eacute;ine, dont on attend encore le d&eacute;tail, pourrait octroyer des aides suppl&eacute;mentaires pour cette culture. Elles sont aujourd&rsquo;hui limit&eacute;es &agrave; 33,7 &euro;/ha via les aides coupl&eacute;es de la PAC.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-3-4-des-legumineuses-pour-tous" target="_blank" title="">Plan de relance agricole (3/4) : des l&eacute;gumineuses pour tous</a>
</aside>



Si le soja a trouvé ses marques dans les quarts Sud et Est de l’Hexagone, il ne s’est pas encore imposé dans l’Ouest. La faute à des conditions météorologiques qui ne sont pas toujours en adéquation avec cette culture. Des groupes d’agriculteurs volontaires tentent actuellement de mettre au point un itinéraire technique viable pour monter des filières locales.

Le soja à la conquête de l’Ouest

<p>Les derni&egrave;res ann&eacute;es ont &eacute;t&eacute; difficiles pour le Chasselas de Moissac, avec&nbsp;une probl&eacute;matique r&eacute;currente de prix bas.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Chaque ann&eacute;e, il manque 20, 30, 50 cts au kilo, prix producteur, pour que cette production soit rentable</em>, pointe Fran&ccedil;oise Roch, pr&eacute;sidente de la FNPF et productrice de Chasselas.&nbsp;<em>Il est primordial de donner envie aux producteurs de continuer le Chasselas&nbsp;&raquo;</em>. Le syndicat de d&eacute;fense du Chasselas de moissac AOP a entam&eacute; fin 2018 un travail visant &agrave; revaloriser la production, avec l&rsquo;intervention de m&eacute;diateurs aupr&egrave;s des relations commerciales. Plusieurs axes de travail ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s&nbsp;: faire reconna&icirc;tre la qualit&eacute; et la diff&eacute;renciation du produit, travailler en partenariat avec la grande distribution (qui &eacute;coule 80 % de la production), d&eacute;velopper la HVE, travailler sur une meilleure organisation professionnelle&hellip;</p>

<h3>Une cinquantaine d'exploitations certifi&eacute;es HVE</h3>

<p>Cette mission a abouti &agrave; la signature d&rsquo;une charte interprofessionnelle entre producteurs et metteurs en march&eacute;, qui fixe une date de commercialisation commune pour le Chasselas de Moissac AOP et le Chasselas cat&eacute;gorie 1. &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;assurer aux consommateurs la d&eacute;gustation d&rsquo;un produit de qualit&eacute; d&egrave;s le d&eacute;but de saison et ainsi de dynamiser et p&eacute;renniser la consommation&nbsp;&raquo;</em>, indique le syndicat. Cette ann&eacute;e, le d&eacute;but de campagne a &eacute;t&eacute; fix&eacute;&nbsp;au 20 ao&ucirc;t, en avance d&rsquo;une dizaine de jours par rapport &agrave; la moyenne.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une belle r&eacute;colte, de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, assure le pr&eacute;sident du syndicat Claude Gauthier. En termes de volumes, l&rsquo;ann&eacute;e devrait &ecirc;tre normale, autour de 3500 tonnes (3330 en 2019). Une cinquantaine d&rsquo;exploitations ont &eacute;t&eacute; certifi&eacute;es HVE, ce qui repr&eacute;sente 25 &agrave; 30 % de la production AOP. Autre sujet abord&eacute;, l&rsquo;exp&eacute;rimentation de la g&eacute;nodique par six producteurs de l&rsquo;AOP, depuis l&rsquo;an dernier et pendant trois ans, en tant que traitement contre les maladies du bois en recrudescence.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;On diffuse de la musique deux fois par an dans les vignes</em>, t&eacute;moigne Julien Custody (lire aussi : <strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/video-occitanie-le-chant-des-vignes">de la musique pour soigner les vignes</a></strong>).&nbsp;<em>Les r&eacute;sultats sont pour le moment mitig&eacute;s, difficile de tirer des conclusions aujourd&rsquo;hui&nbsp;&raquo;</em>.</p>



Le syndicat de défense du Chasselas de Moissac AOP a tenu sa réunion de lancement de campagne le 3 septembre à Moissac (Tarn-et-Garonne).

Raisin de table : le Chasselas de Moissac en quête de valorisation

<div class="field_LQ5569901C"><em>&laquo; Les perspectives de hausse des prix des c&eacute;r&eacute;ales sur les march&eacute;s mondiaux sont quasi nulles compte tenu des pr&eacute;visions de production dans le monde&nbsp;&raquo;</em>, selon Philippe Heusele le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, interrog&eacute; le 8 septembre &agrave; Paris. Il affine :<em> &laquo;&nbsp;en ann&eacute;e normale, on exporte environ 50 % de la production nationale et cette ann&eacute;e on r&eacute;colte 25 % de moins qu&rsquo;une ann&eacute;e normale. La collecte devrait atteindre 26 &agrave; 27 Mt&nbsp;&raquo;</em>. Compte-tenu des diff&eacute;rentes utilisations int&eacute;rieures et autres, la France devrait donc pouvoir exporter un petit 10 Mt en bl&eacute; tendre, peut-&ecirc;tre 11 Mt au maximum.
<h3 class="field_LQ5569795C">Une qualit&eacute; rassurante</h3>

<p class="normal"><em>&laquo; Dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne, les exportations d&eacute;pendront de l&rsquo;&eacute;cart de prix entre bl&eacute; et ma&iuml;s, notamment en bl&eacute; &agrave; destination des Fab. Certes, la quantit&eacute; r&eacute;colt&eacute;e est d&eacute;cevante. Mais il est important de souligner que la quasi-totalit&eacute; de la r&eacute;colte (97 %) est &eacute;ligible aux crit&egrave;res du bl&eacute; meunier (sup&eacute;rieur et premium) et aux cahiers des charges des clients achetant du bl&eacute; fran&ccedil;ais, en particulier historiques, avec des PS dans les clous et un taux de prot&eacute;ine au moins &eacute;gal &agrave; 11,5 %&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;taille Philippe Heusele.</p>

<p class="normal">Ainsi, le d&eacute;veloppement du cycle des exportations devrait &ecirc;tre conforme aux habitudes : plut&ocirc;t absentes en d&eacute;but de campagne (comp&eacute;titivit&eacute; prix mer Noire et Pays Baltes/Pologne difficile &agrave; concurrencer) et une entr&eacute;e sur le march&eacute; export plus tard en fonction aussi du comportement d&rsquo;autres grands exportateurs. C&ocirc;t&eacute; acheteurs, le travail de fond avec la Chine, qui a d&eacute;but&eacute; il y a quelque temps et qui a produit de bons r&eacute;sultats sur la campagne qui vient de s&rsquo;achever, va se poursuivre. <em>&laquo;&nbsp;Les meuniers chinois appr&eacute;cient particuli&egrave;rement le bl&eacute; meunier fran&ccedil;ais en boulangerie et en viennoiserie&nbsp;&raquo;</em> souligne Philippe Heusele. Une attention toute particuli&egrave;re est &eacute;galement accord&eacute;e au comportement de l&rsquo;Egypte dans ses derniers appels d&rsquo;offre.</p>

<p class="normal">Enfin, si les exportations en orge de brasserie repartent bien, vers la Chine en particulier et que ce dernier pays est strat&eacute;gique pour l&rsquo;export fran&ccedil;ais de cette mati&egrave;re premi&egrave;re agricole, la campagne pourra s&rsquo;av&eacute;rer peut-&ecirc;tre un peu plus d&eacute;licate. La production d&rsquo;orge en France pourrait atteindre entre 12 et 13 Mt, gr&acirc;ce &agrave; une augmentation des surfaces sem&eacute;es mais la qualit&eacute; n&rsquo;est pas forc&eacute;ment au rendez-vous, moins qu&rsquo;en bl&eacute; en tout cas.</p>
</div>

<p class="field_LQ5569774C">&nbsp;</p>

<div class="field_LQ5569989C">
<h3 class="encadre">Pas de revenu pour la moiti&eacute; des c&eacute;r&eacute;aliers selon l'AGPB</h3>

<div class="encadre">La r&eacute;colte de bl&eacute; tendre 2020 devrait atteindre 29,7 Mt en France a confirm&eacute; l&rsquo;Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB), ce mardi 8 septembre &agrave; Paris. La deuxi&egrave;me plus basse r&eacute;colte depuis 20 ans apr&egrave;s celle de 2016 (27,6Mt). C&rsquo;est 25 % de moins que la normale, ont expliqu&eacute; Eric Thirouin, pr&eacute;sident et Philippe Heusele, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, de l&rsquo;AGPB.&nbsp;</div>

<div class="encadre">&laquo;&nbsp;Plus de 50 % des c&eacute;r&eacute;aliers ne d&eacute;gageront aucun revenu cette ann&eacute;e. Et ceci intervient dans un contexte tendu depuis huit ans. Il faudra aussi prendre en compte une tr&egrave;s grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de rendement dans les zones de production, parfois m&ecirc;me au sein m&ecirc;me d&rsquo;une m&ecirc;me exploitation. Les rendements pourraient varier de l&rsquo;ordre de 1 &agrave; 6 en fonction de ces zones et exploitations&nbsp;&raquo;, rench&eacute;rit Philippe Heuzele.</div>

<p class="field_LQ5569777C">&nbsp;</p>
</div>

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Si les quantités sont très décevantes cette année, la qualité du blé français pourrait toutefois créer quelques bonnes surprises sur le marché mondial. L’Association nationale des producteurs de blé a tenu sa conférence de rentrée ce mardi 8 septembre.

AGPB : quelques espoirs pour l'exportation de blé malgré une récolte particulièrement faible

<p style="text-align:left;">Investissement, modernisation, comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;: ces trois mots r&eacute;sument le volet du Plan de relance d&eacute;di&eacute; aux productions animales. Deux cat&eacute;gories de b&eacute;n&eacute;ficiaires sont cibl&eacute;es, &agrave; savoir les &eacute;levages et les abattoirs, sans que l&rsquo;on ait id&eacute;e, &agrave; ce stade, de la primaut&eacute; de l&rsquo;une sur l&rsquo;autre. S&rsquo;agissant des &eacute;levages, le gouvernement &eacute;voque un &laquo;&nbsp;pacte bios&eacute;curit&eacute; &ndash; bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;, visant &agrave; renforcer la pr&eacute;vention des maladies animales et la formation en bios&eacute;curit&eacute;, ainsi qu'&agrave; am&eacute;liorer les conditions d&rsquo;&eacute;levage au regard des conditions animales.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-1-2-milliard-pour-l-agriculture" target="_blank" title="">Plan de relance : 1,2 milliard pour l&rsquo;agriculture</a>
</aside>
<p style="text-align:left;">Concr&egrave;tement, les &eacute;leveurs pourraient se voir attribuer des aides pour construire des cl&ocirc;tures et isoler les animaux d&rsquo;&eacute;levage de la faune sauvage, potentiellement vectrice de maladies animales &eacute;ventuellement transmissibles &agrave; l&rsquo;humain. Le Plan pourrait &eacute;galement financer des audits destin&eacute;s &agrave; identifier les facteurs de risques d&rsquo;introduction de maladies et &agrave; dicter les mesures pour les pr&eacute;venir. Autant d&rsquo;actions qui, indirectement, flattent le bien-&ecirc;tre animal, dont la sant&eacute; est l&rsquo;une des composantes.</p><h1 style="text-align:left;">Investissements tous azimuts dans les abattoirs</h1><p style="text-align:left;">La protection animale est &eacute;galement dans la ligne de mire des pouvoirs publics, s&rsquo;agissant des abattoirs. Ce maillon, aussi vuln&eacute;rable que vital pour les &eacute;leveurs, les fili&egrave;res et les territoires, est &agrave; la crois&eacute;e d&rsquo;une multitude d&rsquo;enjeux. Il s&rsquo;agit de re&#769;pondre aux exigences d&rsquo;hygie&#768;ne alimentaire et de protection animale, de renforcer la confiance des consommateurs, d&rsquo;ame&#769;liorer les conditions de travail des ope&#769;rateurs tout en assurant une manipulation respectueuse du bien-e&#770;tre animal, de moderniser les outils d&rsquo;abattage et de premie&#768;re transformation et d&rsquo;am&eacute;liorer leur comp&eacute;titivit&eacute;.</p><p style="text-align:left;">Il est aussi question de pre&#769;parer les entreprises au respect des exigences des pays tiers en vue de faciliter le commerce international dont les de&#769;bouche&#769;s sont essentiels a&#768; l&rsquo;e&#769;quilibre des fili&egrave;res. Or, les exigences de nos clients ne cessent de se renforcer, en mati&egrave;re de conditionnement et d&rsquo;emballage, d&rsquo;e&#769;tiquetage, de tra&ccedil;abilit&eacute;, de qualit&eacute; de conge&#769;lation, de segmentation et de diffe&#769;renciation par la qualite&#769;. &nbsp;La demande de produits &agrave; &laquo; poids constant &raquo; est une autre attente.</p><p style="text-align:left;">Pour relever le d&eacute;fi, le Plan de relance actionne quatre leviers que sont le soutien aux investissements, le renforcement de la gouvernance, le renforcement du dialogue territorial et l&rsquo;ame&#769;lioration de la connaissance du secteur.</p><p style="text-align:left;">La Plan de relance accorde par ailleurs une attention aux animaux de compagnie, victimes d&rsquo;abandon, de maltraitance ou de d&eacute;fauts de soins. Les structures d&rsquo;accompagnement b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;aides &agrave; la prise en charge tandis que les d&eacute;tenteurs d&rsquo;animaux seront sensibilis&eacute;s &agrave; la condition animale.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-1-4-agroecologie-et-localisme-plebiscites">Plan de relance agricole (1/4) : agro&eacute;cologie et localisme pl&eacute;biscit&eacute;s</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-2-4-moderniser-les-elevages-et-les-abattoirs">Plan de relance agricole (2/4) : moderniser les &eacute;levages et les abattoirs</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-3-4-des-legumineuses-pour-tous">Plan de relance agricole (3/4) : des l&eacute;gumineuses pour tous</a></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques">Plan de relance agricole (4/4) : changer de mat&eacute;riel pour changer de pratiques</a></p></td></tr></tbody></table>


Le Plan de relance mobilise 250 millions d’euros pour améliorer la biosécurité au sein des élevages et moderniser les abattoirs. Le bien-être animal s’invite en filigrane, même s’il ne fait pas l’objet de mesures spécifiques.

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