Entre avril 2018 et mars 2019, un peu plus d'un million de personnes ont eu au moins un contrat saisonnier en France, indique l'&eacute;tude. Plus d'un quart des saisonniers a travaill&eacute; dans l'agriculture, o&ugrave; ils repr&eacute;sentent un tiers de l'emploi, en particulier pour la r&eacute;colte des fruits, notamment lors des vendanges. Ainsi, mi-ao&ucirc;t 2018, pr&egrave;s de 45% des salari&eacute;s dans la culture de l&eacute;gumes, melons, racines et tubercules &eacute;taient saisonniers. &Agrave; la mi-septembre, c'est pr&egrave;s de 70% des salari&eacute;s de la culture de fruits, notamment la vigne.En termes de r&eacute;partition g&eacute;ographique, le travail saisonnier agricole concerne pratiquement tout le territoire, mais il est particuli&egrave;rement pr&eacute;sent dans le sud de la France&nbsp;: les r&eacute;gions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et PACA concentrent &agrave; elles seules plus de 50% du volume de travail saisonnier annuel de la fili&egrave;re agricole.Les travailleurs saisonniers agricoles sont tr&egrave;s souvent des ouvriers non qualifi&eacute;s (90%), plus fr&eacute;quemment des hommes (62%) et sont &acirc;g&eacute;s en moyenne de 36 ans. Dans les fili&egrave;res non agricoles (restauration, h&eacute;bergement, loisirs...), les saisonniers sont plus jeunes (31 ans), appartiennent &agrave; des cat&eacute;gories plus diversifi&eacute;es (53% employ&eacute;s, 14% ouvriers non qualifi&eacute;s). La parit&eacute; y est quasiment respect&eacute;e.&nbsp;&nbsp;En moyenne, les contrats de saisonniers durent 73 jours pour le travail agricole hors vendanges et 44 jours pour les vendanges. Selon les vignobles, cette dur&eacute;e varie&nbsp;: elle atteint 18 jours dans le Jura, contre 77 jours en Charente. Lors des vendanges 2018, 100&nbsp;000 personnes ont travaill&eacute; comme saisonniers, ce qui repr&eacute;sentait 36% des travailleurs saisonnier agricoles.


Plus d'un quart des 1 050 000 saisonniers en France travaillent dans l'agriculture, où ils représentent un tiers de l'emploi, selon une étude du service statistique du ministère du Travail publiée le 5 décembre.


Un tiers des salariés agricoles sont des saisonniers 

<h2>Du c&ocirc;t&eacute; de la production</h2>Avec la s&eacute;cheresse et les moindres stocks fourragers dans plusieurs zones de production europ&eacute;ennes et fran&ccedil;aises, la production pourrait conna&icirc;tre un repli jusqu'au printemps 2020. Le cheptel laitier tend &agrave; r&eacute;gresser dans diverses r&eacute;gions europ&eacute;ennes.En France, la courbe d&eacute;mographique est &agrave; l'&oelig;uvre avec, par exemple, une r&eacute;duction des points de collecte graduelle :&bull; - 4,4 % en France en 2019-2018 (- 4,72 % dans le bassin des Pays de la Loire et Bretagne).La hausse des volumes par point de collecte actif pourrait s'essouffler quand on sait que 50 % des producteurs de lait ont plus de 50 ans.<h2>Du c&ocirc;t&eacute; du march&eacute;</h2>Des stocks europ&eacute;ens de beurre se sont reconstitu&eacute;s &agrave; la mi-septembre 2019 et la consommation europ&eacute;enne se r&eacute;duit, ainsi que les exports, au profit de la mati&egrave;re grasse v&eacute;g&eacute;tale, cons&eacute;quence des prix &eacute;lev&eacute;s 2017- 2018 du beurre. La mati&egrave;re grasse pourrait donc conna&icirc;tre une tendance baissi&egrave;re. Le lactos&eacute;rum plafonne &agrave; 750 &euro;/t suite aux moindres importations chinoises. La Chine sur 2020 sera dans l'incapacit&eacute; de reconstituer son cheptel porc. Par cons&eacute;quent, peu d'espoir d'embellie sur le lactos&eacute;rum &agrave; court terme.La poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; peut &ecirc;tre la locomotive pour tirer les produits industriels : pas de stock, une demande pr&eacute;sente et une Europe comp&eacute;titive par rapport &agrave; une Nouvelle Z&eacute;lande &agrave; la peine avec son op&eacute;rateur Fonterra qui totalise deux exercices cons&eacute;cutifs d&eacute;ficitaires.Peut-&ecirc;tre des perspectives pour un couple beurre-poudre de 295-300 &euro; &agrave; comparer aux 280 &euro; constat&eacute;s en septembre 2019. Quant aux produits de grande consommation, peu d'esp&eacute;rance pour plus de volume. Pour le prix, l'effet EGALIM pourrait s'essouffler suite &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute; grandissante des marques distributeurs compar&eacute;es aux marques des fabricants.<h2>Du c&ocirc;t&eacute; g&eacute;opolitique </h2>Le BrexitIl g&eacute;n&egrave;re un attentisme des op&eacute;rateurs. Le tiers du lait britannique consomm&eacute; est import&eacute; de l'UE. M&ecirc;me si l'export fran&ccedil;ais au Royaume-Uni ne repr&eacute;sente que 3 % de la ferme fran&ccedil;aise, l'impact d'un &laquo; hard Brexit &raquo; par ricochet peut &ecirc;tre de nature &agrave; d&eacute;stabiliser le march&eacute; UE.&nbsp;La d&eacute;structuration des relations commerciales internationalesOutre la gu&eacute;rilla Chine/Usa, le protectionnisme am&eacute;ricain s'affirme et la promesse de Donald Trump de taxer les fromages europ&eacute;ens en r&eacute;ponse aux aides &agrave; Airbus en est l'expression. Les exportations peuvent donc conna&icirc;tre des vicissitudes diverses dans un contexte de croissance &eacute;conomique mondiale qui s'essouffle.<h2>Du c&ocirc;t&eacute; des producteurs</h2>2019 donne un mieux de 8 &euro;/1 000 l par rapport &agrave; 2018 pour le producteur soit 340 &euro;/1 000 l pour les 12 derniers mois glissants &agrave; compter de 07/2019 en prix de base. Avec la plus-value li&eacute;e &agrave; la qualit&eacute;, c'est 350 &agrave; 365 &euro; pay&eacute; au producteur en moyenne. Pour rappel, le prix de revient selon les zones s'&eacute;chelonne entre 370 &euro; et 400 &euro;/1 000 l. Il est donc encore difficile de r&eacute;mun&eacute;rer pleinement les facteurs de production pour la majorit&eacute; des &eacute;leveurs.<h2>2020 peut-elle booster le prix du lait ?</h2>Le couple beurre-poudre peut-&ecirc;tre le vecteur d'espoir si les importations chinoises restent dynamiques mais il faudra savoir rester prudent sur les espoirs d'embellie consid&eacute;rant que 2020 pourrait &ecirc;tre au mieux porteur d'une m&ecirc;me &eacute;volution que 2019, soit 8 &agrave; 12 &euro;. Dans ce contexte, la meilleure assurance demeure la gestion de son co&ucirc;t de production mais aussi la recherche de valorisation par la segmentation qui se d&eacute;veloppe en lait conventionnel et peut constituer des pistes de valeur ajout&eacute;e pour les producteurs.Article extrait de la Veille &eacute;conomique de nov. 2019 - Jean-Yves MORICE - cerfrance

Lait : quelles perspectives de marché en 2020 ?

Ce samedi 30 novembre, le Hall de l'Agriculture de Pommeil &agrave; Gu&eacute;ret accueillait le tout nouveau salon de l'agriculture creusois, Label Creuse. Cet &eacute;v&eacute;nement, initi&eacute; par les Jeunes Agriculteurs Creusois, permettait de faire la pr&eacute;sentation des diff&eacute;rentes fili&egrave;res agricoles en Creuse, avec pour objectif clair de montrer au grand public la r&eacute;alit&eacute; du monde agricole et de ses pratiques, sans tabou. Les visiteurs ont pu d&eacute;couvrir, ou red&eacute;couvrir, la fa&ccedil;on dont fonctionnent les fili&egrave;res bovine, ovine, caprine, &eacute;quine, apicole ou mara&icirc;ch&egrave;re, et obtenir des r&eacute;ponses &agrave; leurs questionnements, que l'on sait nombreux. En effet, Jeunes Agriculteurs a souhait&eacute; reprendre la main sur la communication autour de ces m&eacute;tiers, en r&eacute;action aux nombreuses &laquo; fake news &raquo; que l'on voit circuler sur diff&eacute;rents m&eacute;dias et les r&eacute;seaux sociaux et qui sont souvent la premi&egrave;re &eacute;tape de &laquo; l'agribashing &raquo;. Au fil de temps, le grand public s'est souvent d&eacute;connect&eacute; du monde agricole par manque de relationnel avec le secteur, m&ecirc;me en Creuse. Ainsi Micha&euml;l Magnier, pr&eacute;sident de JA23, raconte qu'il s'est trouv&eacute; face au probl&egrave;me lors de Made in Viande, lorsqu'il s'est retrouv&eacute; &agrave; face &agrave; des enfants de communes rurales qui n'avait jamais vu une vache. &Agrave; la m&eacute;connaissance s'ajoute l'image d'&Eacute;pinal d'une agriculture &laquo; &agrave; l'ancienne &raquo;, st&eacute;r&eacute;otyp&eacute;e et id&eacute;alis&eacute;e. L'agriculture a pourtant fortement &eacute;volu&eacute; dans toutes ses facettes ces derni&egrave;res ann&eacute;es, gagnant en pr&eacute;cision et en modernit&eacute;. Le public a ainsi pu d&eacute;couvrir les nombreuses contraintes auxquelles les agriculteurs doivent se plier. Tra&ccedil;abilit&eacute;, normes et contr&ocirc;les font partie de leur quotidien, d'une fa&ccedil;on invisible aux yeux des consommateurs. Pour exemple, les partenaires faisaient des d&eacute;monstrations de leur technique, montrant la pr&eacute;paration des rations ou les efforts faits en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal. Deux conf&eacute;rences organis&eacute;es avec la Chambre d'agriculture ont &eacute;galement permis d'approfondir les sujets des circuits courts et de l'environnement Outre la mise &agrave; jour de ses connaissances agricoles, le visiteur pouvait &eacute;galement voir de pr&egrave;s les diff&eacute;rents animaux amen&eacute;s par les &eacute;leveurs du secteur et faire un tour de march&eacute; pour faire le plein de produits locaux. En s'arr&ecirc;tant &agrave; la buvette, qui elle aussi ne proposait que des produits locaux, il &eacute;tait possible de prendre son temps pour choisir sa photo pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e parmi les photos concurrentes du concours organis&eacute; cet automne par le syndicat jeune. &Agrave; midi, le temps et l'ambiance se pr&ecirc;taient &agrave; la d&eacute;gustation d'un bon pot-au-feu, pr&eacute;par&eacute; par les &eacute;l&egrave;ves de la formation restauration collective du lyc&eacute;e agricole d'Ahun. Pour cet &eacute;v&eacute;nement, Jeunes Agriculteurs &eacute;tait accompagn&eacute; par de nombreux partenaires dont les stands et d&eacute;monstrations ont anim&eacute; toute la journ&eacute;e.

Le rendez-vous de la Ferme Creuse

<h2>Une r&eacute;colte r&eacute;duite apr&egrave;s une vendange 2018 exceptionnelle</h2>En France, la vendange 2019 est estim&eacute;e &agrave; 42,2 millions d'hl, en retrait de 14 % par rapport &agrave; 2018 et moins 7 % sur les cinq derni&egrave;res ann&eacute;es. Le gel suivi d'une p&eacute;riode intense de s&eacute;cheresse a entra&icirc;n&eacute; des situations locales contrast&eacute;es et une production globalement en baisse dans tous les bassins de production. N&eacute;anmoins, la r&eacute;colte sera plus proche de la moyenne apr&egrave;s deux ann&eacute;es extr&ecirc;mes, tr&egrave;s faible en 2017 avec 37 MHL et maximale depuis cinq ans en 2018 avec 49 MHL. L'Italie devrait produire 46 millions d'hectolitres de vin d'apr&egrave;s les premi&egrave;res estimations et restera donc le premier pays producteur. Ce pronostic annonce cependant une baisse de 16 % de la vendange italienne par rapport &agrave; production historique de 2018 (ayant atteint 54,8 millions hl).<h2>Apr&egrave;s quelques ann&eacute;es fastes, une fili&egrave;re sous haute tension</h2>L'abondance de l'offre, suite &agrave; une r&eacute;colte mondiale exceptionnelle en 2018, se traduit par une concurrence accrue entre les acteurs. L'Espagne, par exemple, premier vignoble exportateur au monde en volume (et 3e en valeur), a majoritairement mis&eacute; sur une strat&eacute;gie de volumes, bousculant le march&eacute; fran&ccedil;ais en prenant des parts de march&eacute;s dans les lin&eacute;aires sur les produits d'entr&eacute;e de gamme. Ce qui a oblig&eacute; nos acteurs locaux &agrave; s'orienter vers le moyen/haut de gamme et l'export. En France, la demande des m&eacute;nages est de moins en moins dynamique depuis trois ans, ce qui limite les d&eacute;bouch&eacute;s locaux pour les producteurs.&nbsp;La consommation baisse de 4 % par an, selon France Agrimer. L'essor du drive r&eacute;duit les achats d'impulsion dans les supermarch&eacute;s. Par ailleurs, les consommateurs sont davantage attir&eacute;s par les blancs secs, les ros&eacute;s et cr&eacute;mants. En cons&eacute;quence, dans le bordelais, les prix qui avaient augment&eacute; apr&egrave;s la faible r&eacute;colte de 2017 ont baiss&eacute; en 2018 et les stocks ont de plus en plus de mal &agrave; s'&eacute;couler.Sur le plan des march&eacute;s internationaux, en Chine, on observe un recul de la consommation locale l'an pass&eacute;. La lev&eacute;e des barri&egrave;res douani&egrave;res des vins australiens et chiliens rend notre situation plus difficile : les vins de bordeaux ont recul&eacute; de 31 % en volume en 2018 (22 % en valeur) mais beaucoup moins &agrave; Hong Kong qui reste la t&ecirc;te de pont asiatique majeure. Sur ce march&eacute;, on note une baisse de volume de 4 %, mais une progression en valeur. Toutefois, le chiffre d'affaires global des vins et spiritueux sur l'ensemble de l'Asie progresse au premier semestre 2019 gr&acirc;ce au dynamisme du Japon et de la Cor&eacute;e du Sud.Sur les autres principaux march&eacute;s exports, notamment aux &Eacute;tats-Unis et au Royaume-Uni, la menace de taxes promises par Donald Trump d'une part, et le Brexit d'autre part, rendent les march&eacute;s difficiles &agrave; appr&eacute;hender. Ces incertitudes et les d&eacute;cisions finales qui vont aboutir peuvent entra&icirc;ner une r&eacute;duction des volumes vendus et des marges pour la fili&egrave;re viticole. Nul doute que les op&eacute;rateurs sont en demande d'accords commerciaux &eacute;quitables pour poursuivre des ventes sur ces march&eacute;s &agrave; potentiel de d&eacute;veloppement et r&eacute;mun&eacute;rateurs. Dans cette p&eacute;riode d'incertitude, les march&eacute;s sont plut&ocirc;t dynamiques. Aux USA, la croissance des exportations fran&ccedil;aises s'est &eacute;lev&eacute;e au premier semestre &agrave; 16,5 % en valeur et &agrave; 5,2 % en volume. Au Royaume-Uni, les exportations ont progress&eacute; au premier semestre de 12 %. Cette situation est sans nul doute cons&eacute;cutive &agrave; des anticipations d'op&eacute;rateurs qui ont constitu&eacute; des stocks. La reconqu&ecirc;te d'une partie du march&eacute; int&eacute;rieur perdu apr&egrave;s la r&eacute;colte 2017 et le d&eacute;veloppement de l'export sur les pays europ&eacute;ens restent cependant des voies plus s&eacute;curisantes pour une partie du volume.<h2>La consommation de vin biologique en constante progression</h2>Si la consommation de vin d&eacute;cro&icirc;t en France, les vins biologiques voient au contraire la demande progresser. Le vignoble biologique repr&eacute;sente 94 000 ha en France en 2018, soit une hausse de 12 % des surfaces. Le chiffre d'affaires fran&ccedil;ais de la fili&egrave;re vins &laquo; bio &raquo; p&egrave;se 1 milliard d'euros. Les vins biologiques progressent notamment dans les vignobles d'Occitanie, puis dans le bordelais mais selon un sondage OpinionWay pour le compte de l'Agence bio, 48 % des Fran&ccedil;ais attendent un plus large choix de vins bios dans leurs lieux d'achats habituels. La croissance de la consommation va se poursuivre puisque le fait qu'un vin soit bio est un crit&egrave;re d'achat &agrave; part enti&egrave;re pour 41 % des Fran&ccedil;ais et plus encore pour la jeune g&eacute;n&eacute;ration<h2>La fili&egrave;re viticole face au d&eacute;fi de la baisse des pesticides</h2>Si la viticulture repr&eacute;sente &agrave; peine 3 % des surfaces agricoles en France, elle concentre 20 % des fongicides r&eacute;pandus dans la nature. La fragilit&eacute; de la vigne, sensible au d&eacute;veloppement de champignons, de pucerons ou de bact&eacute;ries n&eacute;cessite l'emploi de fongicides et insecticides. Souvent &eacute;tal&eacute;es autour de villages et proches d'habitations, les zones de vignes sont aussi particuli&egrave;rement concern&eacute;es par les distances de non-&eacute;pandage. Face &agrave; la pression soci&eacute;tale, l'une des mesures phares du plan de fili&egrave;re pr&eacute;sent&eacute; par les viticulteurs &agrave; l'issue des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation conclus en d&eacute;cembre est l'engagement de diminuer de 50 % l'usage des produits phytosanitaires d'ici 2025, gr&acirc;ce &agrave; l'usage accru de produits alternatifs, au remplacement des deux tiers du parc des pulv&eacute;risateurs d'ici cinq ans par des outils modernis&eacute;s qui permettent des pulv&eacute;risations intelligentes et confin&eacute;es, et en limitant le nombre de traitement par an. Cet engagement s'accompagne de la promesse de d&eacute;velopper l'agriculture biologique et de certifier 50 % des exploitations sous le label &laquo; Haute valeur &laquo; Haute valeur environnementale &raquo; (HVE) d'ici &agrave; 2025.Article extrait de la Veille &eacute;conomique - Nov.2019 - Pierre-G&eacute;rard POUTEAU - Cerfrance


Abondance d’offre, recul du marché chinois, incertitude sur le Brexit, nouvelles taxes américaines, émeute à Hongkong, l’exportation dans les quatre plus grands marchés internationaux, moteur de la filière viticole française, est sous haute tension.


Viticulture : Après la conjoncture favorable, viennent les défis ?

&#65279;Avec le Koralin, Lemken se projette dans l'apr&egrave;s-glyphosate avec un outil apte &agrave; d&eacute;truire les couverts v&eacute;g&eacute;taux, y compris les cultures hautes et/ou en pr&eacute;sence de paille. L'outil aligne deux rang&eacute;es de disques ind&eacute;pendants de 510 mm de diam&egrave;tre. Ils sont dispos&eacute;s sym&eacute;triquement et mont&eacute;s sur des ressorts &agrave; lames stables ont pour mission de fendre le sol et de d&eacute;couper les r&eacute;sidus organiques. Les sillons cr&eacute;ent un profil a&eacute;r&eacute; emp&ecirc;chant les socs de former une semelle. Les disques peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s aussi sp&eacute;cifiquement pour casser la semelle de labour et favoriser le drainage des eaux superficielles. En conditions de sol moyennes &agrave; difficiles, ils am&eacute;liorent la structure grumeleuse du sol lors de la pr&eacute;paration du lit de semence.Scalpage int&eacute;gralLes sillons r&eacute;alis&eacute;s par les disques si situent juste devant la pointe et les flancs des socs patte d'oie, lesquels peuvent p&eacute;n&eacute;trer plus facilement dans le sol tout en m&eacute;nageant leur usure (socs &agrave; pointes de carbure en option). Les dents &agrave; socs patte d'oie d'une largeur de 35 cm, sont dispos&eacute;es sym&eacute;triquement sur trois rang&eacute;es avec une distance entre les dents de 30 cm, avec un chevauchement de 2,5 cm. Elles sont fix&eacute;es au ch&acirc;ssis principal &agrave; l'aide d'un syst&egrave;me de s&eacute;curit&eacute; non-stop. Sur un horizon compris entre 2 cm et 10 cm, les socs &agrave; patte d'oie coupent les racines des mauvaises herbes ou des cultures d&eacute;rob&eacute;es tel un couteau, sur l'int&eacute;gralit&eacute; de la largeur. Le contr&ocirc;le de profondeur s'op&egrave;re &agrave; l'aide de roues d'appui sur l'outil. Pour un d&eacute;sherbage plus efficace, le rouleau peut aussi &ecirc;tre remplac&eacute; par une herse &agrave; plusieurs rang&eacute;es. Le Koralin est propos&eacute; en en 6,6 m et 8,4 m.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Lemken propose avec le SeedHub un semoir apte &agrave; semer les couverts simultan&eacute;ment au passage d&#039;un d&eacute;chaumeur &agrave; disques ou &agrave; dents. Les semences sont achemin&eacute;es par le ventilateur jusqu&#039;aux d&eacute;flecteurs des diff&eacute;rents tron&ccedil;ons et, selon les recommandations, r&eacute;parties uniform&eacute;ment devant le rouleau ou dans le courant de terre &agrave; la surface du sol. Le semoir est disponible en 200 l pour les d&eacute;chaumeurs &agrave; dents et les d&eacute;chaumeurs &agrave; disques compacts et en 500 l pour les d&eacute;chaumeurs &agrave; disques compacts Rubin 10 semi-port&eacute;s et les cultivateurs Kristall avec ch&acirc;ssis de transport.
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La double rangée de disques indépendants facilite la pénétration des socs à patte d’oie disposés sur trois rangées. Le Koralin est proposé en 6,6 m et 8,4 m.


Lemken combine disques et dents avec le Koralin

Le fonctionnement de Terre de Liens repose sur l'acquisition de terres agricoles via l'&eacute;pargne citoyenne, puis sur leur location &agrave; des agriculteurs s'engageant &agrave; des pratiques respectueuses de l'environnement. Depuis 2003, cette entreprise solidaire a acquis plus de 5000 hectares de terres agricoles et 200 fermes en France. La principale source de financement pour l'achat des terres est la souscription d'actions par les particuliers, qui b&eacute;n&eacute;ficient jusqu'&agrave; pr&eacute;sent d'une r&eacute;duction d'imp&ocirc;ts sur le revenu.&nbsp;Or, le projet de loi de finances pour 2020 exclut les fonci&egrave;res solidaires agricoles de ce dispositif de r&eacute;duction d'imp&ocirc;ts. Seules les fonci&egrave;res agissant dans le domaine du logement social sont concern&eacute;es. Le taux de r&eacute;duction d'imp&ocirc;t sur le revenu, qui &eacute;tait de 18% jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, risque de passer &agrave; z&eacute;ro. Un v&eacute;ritable "coup de frein" pour l'activit&eacute; de la fonci&egrave;re Terre de Liens, alerte sa directrice Emilie Wietzke.&nbsp;"Notre collecte annuelle pour l'achat des fermes atteint 9 &agrave; 10 millions d'euros", pr&eacute;cise-t-elle. L'absence de r&eacute;duction d'imp&ocirc;ts sur le revenu pour les souscripteurs d'actions pourrait entra&icirc;ner selon elle une baisse de plus de la moiti&eacute; de la collecte. En d'autres termes, "une diminution drastique de notre capacit&eacute; d'achat des fermes, &agrave; l'heure o&ugrave; les besoins sont importants car un tiers des agriculteurs va bient&ocirc;t partir &agrave; la retraite", regrette-t-elle.&nbsp;Les espoirs se portent sur un amendement adopt&eacute; le 3 d&eacute;cembre au S&eacute;nat, incluant les fonci&egrave;res solidaires agricoles dans le dispositif. D'ici au 19 d&eacute;cembre (date de la lecture d&eacute;finitive du projet de loi) "nous serons vigilants &agrave; ce qu'il n'y ait pas d'ajustements dans le texte pouvant nous faire ressortir du dispositif. Apr&egrave;s, nous pourrons souffler", confie Emilie Wietzke.


Le projet de loi de finances 2020 exclut les foncières solidaires agricoles comme Terre de Liens d’un dispositif visant à créer une réduction d’impôt pour les particuliers investissant dans ces structures. Sans ce dispositif, l’activité de Terre de Liens pourrait diminuer de moitié, alerte sa directrice. 


Foncier agricole : Terre de Liens craint pour son avenir

Organis&eacute; tous les deux ans, le salon Paysalia, &agrave; Lyon, est le salon professionnel de r&eacute;f&eacute;rence rassemblant l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re paysage, jardin &amp; sport. La manifestation, co-organis&eacute;e par l&rsquo;Unep, f&ecirc;tait cette ann&eacute;e son 10 e anniversaire &agrave; Lyon-Eurexpo. 
C&rsquo;est dans le cadre de ce salon qu&rsquo;est remise la reconnaissance supr&ecirc;me du m&eacute;tier : le titre de Ma&icirc;tre jardinier. Il est d&eacute;cern&eacute; &agrave; la suite d&rsquo;une pr&eacute;s&eacute;lection nationale, ouverte &agrave; tous les professionnels, concepteurs ou entrepreneurs du paysage, puis d&rsquo;une &eacute;preuve de cr&eacute;ation pratique, le Carr&eacute; des jardiniers, r&eacute;alis&eacute;e par les cinq finalistes dans l&rsquo;enceinte du salon. 
Le jury de l&rsquo;&eacute;dition 2019 du Carr&eacute; des Jardiniers, pr&eacute;sid&eacute; par Jean Mus, vient de rendre son verdict et de d&eacute;signer, le mercredi 4 d&eacute;cembre, Laurent Gras, laur&eacute;at de cette comp&eacute;tition. Laurent Gras est le g&eacute;rant de l&rsquo;entreprise Jardins &agrave; th&egrave;me de La Chapelle sur Erdre. Il est r&eacute;compens&eacute;, avec son &eacute;quipe de 4 personnes, pour&nbsp; son projet d&rsquo;exception intitul&eacute;&nbsp; &laquo; Le renouvellement urbain devient durable &raquo;. 
 
Pour le retrouver en vid&eacute;o sur son jardin : 
 
 
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Le titre suprême de la profession de paysagiste a été remis le 4 décembre à un professionnel de la région nantaise. 

Loire-Atlantique - Le Maître jardinier français 2019 est Laurent Gras, de La Chapelle sur Erdre

Alors que le projet de loi de financement de la s&eacute;curit&eacute; sociale (PLFSS) pour 2020 vient d'&ecirc;tre adopt&eacute; le 3 d&eacute;cembre, la FNSEA s'interroge sur les sources de financement du fonds d'indemnisation des victimes de pesticides. Act&eacute;e le 25 octobre dernier par l'Assembl&eacute;e, la cr&eacute;ation de ce fonds doit garantir la r&eacute;paration des dommages subis lors d'une exposition professionnelle aux produits phytosanitaires. Pourtant, alors que les autorisations de mise sur le march&eacute; de ces produits sont du ressort de l'Etat, celui-ci "reste d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment absent du financement de ce fonds", regrette la FNSEA dans un communiqu&eacute; du 4 d&eacute;cembre.&nbsp;A ce stade, la loi pr&eacute;voit que le fonds soit financ&eacute; par les cotisations accidents du travail et maladie professionnelles et par la revalorisation du taux de la taxe sur les produits phytosanitaires. La FNSEA consid&egrave;re comme "inconcevable" que "le gouvernement se d&eacute;fausse de toute responsabilit&eacute; face &agrave; cet enjeu qui appelle solidarit&eacute; et reconnaissance pour les malades".&nbsp;Le S&eacute;nat s'est empar&eacute; du sujet en cr&eacute;ant, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2020,&nbsp;"un nouveau programme budg&eacute;taire &agrave; la charge de l'Etat de 5 millions d'euros" afin d'abonder le fonds, fait savoir la FNSEA. Le syndicat "salue cette avanc&eacute;e" et esp&egrave;re que l'Assembl&eacute;e nationale "la sanctuarise dans le cadre de la poursuite de l'examen du PLF 2020".&nbsp;


La FNSEA estime que le gouvernement “se défausse de toute responsabilité” en ne finançant pas une partie de ce fonds destiné aux victimes des pesticides. 


Phytos : questions sur le financement du fonds d’indemnisation des victimes 

<h2>Une production fran&ccedil;aise en hausse</h2>Au 1er septembre 2019, la production fran&ccedil;aise de pommes est estim&eacute;e en augmentation sur un an (+ 7 %) pour un volume de 1 ,54 million de tonnes. Ce niveau de production est proche de la moyenne quinquennale sachant que les deux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes (2017 et 2018) ont connu une baisse des rendements. Sur les cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, les surfaces sont globalement stables avec 37 000 ha, voire m&ecirc;me en l&eacute;g&egrave;re augmentation sur des r&eacute;gions comme les Pays de la Loire et Provence Alpes C&ocirc;te d'Azur. Les rendements des derni&egrave;res ann&eacute;es ont &eacute;t&eacute; affect&eacute;s par les &eacute;pisodes m&eacute;t&eacute;o : gel, gr&ecirc;le. Mais on observe &eacute;galement une conversion du verger en bio qui peut impacter le rendement global. En 2019, les facteurs m&eacute;t&eacute;o pr&eacute;pond&eacute;rants ont &eacute;t&eacute; la canicule et la s&eacute;cheresse, qui ont p&eacute;nalis&eacute; le calibre des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces.WAPA (World Apple and Pear Association) pr&eacute;voit en 2019 une production europ&eacute;enne de pommes en nette baisse compar&eacute;e &agrave; la forte r&eacute;colte de 2018 (- 20 %) et &agrave; la moyenne 2013-2017 (- 11 %). La production de la Pologne, premier pays producteur de pommes, chuterait de 44 %, apr&egrave;s l'importante r&eacute;colte de 2018.<h2>Des cours de d&eacute;but de campagne en repli mais des opportunit&eacute;s &agrave; l'export</h2>En raison de temp&eacute;ratures relativement &eacute;lev&eacute;es lors de cette rentr&eacute;e 2019, la consommation fran&ccedil;aise est en berne au profit des fruits d'&eacute;t&eacute; encore tr&egrave;s pr&eacute;sents, ce qui est venu peser sur les cours. Pour autant la demande est particuli&egrave;rement bien orient&eacute;e vers le Moyen-Orient ou l'Asie, o&ugrave; les stocks chinois de l'ancienne campagne sont au plus bas.Bien que la campagne d&eacute;marre plus timidement que l'ann&eacute;e pass&eacute;e ; il n'y a pas lieu pour l'heure d'&ecirc;tre alarmiste. La r&eacute;colte 2019 est de bonne qualit&eacute; et les volumes fran&ccedil;ais devraient pouvoir regagner leur place sur les march&eacute;s &agrave; l'export. En effet, les volumes de l'exportation vers l'Europe ont chut&eacute; de 33 % sur un an, d'ao&ucirc;t 2018 &agrave; mars 2019, dans un contexte de fortes r&eacute;coltes en Europe de l'Est sur la campagne pr&eacute;c&eacute;dente.&nbsp;Extrait de la Veille &eacute;conomique &ndash; Nov. 2019 - &nbsp;Fabien BARRAB&Eacute; - Cerfrance


Dans un contexte européen de faible rendement, la pomme française, avec une offre plus abondante sur la dernière récolte, devra retrouver sa place à l’export cet hiver pour doper ses ventes.


Pomme : une récolte en hausse en 2019

<h2>Dynamique de production des 5 Principaux bassins mondiaux inf&eacute;rieure</h2>Les premiers mois 2019 v&eacute;rifient une stagnation voire un recul des volumes produits par les principaux pays laitiers exportateurs. Ainsi, les USA rompent avec la croissance r&eacute;guli&egrave;rement constat&eacute;e de leur production. L'Australie totalise un recul de 10 % et l'Argentine de 5 %. L'Europe et la Nouvelle-Z&eacute;lande stagnent avec respectivement + 0,2 % et &ndash; 0,7 % de production par rapport &agrave; 2018. La France n'est pas en reste avec un repli de 1,1 %.(voir les cours)Globalement, la production mondiale 2019 ne montre plus d'augmentation par rapport &agrave; 2018. La moindre production et la disparition des stocks d'intervention europ&eacute;ens soutiennent le prix des produits industriels. Le cours mondial de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; est stable sur septembre 2019 et l'Europe profite d'une offre moindre pour doper ses exportations. Les cours mondiaux se maintiennent et permettent &agrave; l'Europe de conserver la valorisation de la mati&egrave;re grasse.Malgr&eacute; la baisse du cours du lactos&eacute;rum, cons&eacute;cutive &agrave; une moindre demande de la Chine pour cause de peste porcine, le prix du couple beurre/poudre (280 &euro;/1 000 litres en 08/2019) est pr&eacute;serv&eacute; au mieux en limitant la perte des op&eacute;rateurs eu &eacute;gard au prix pay&eacute; producteurs estim&eacute;e &agrave; 60 &euro;/1 000 litres. Avec la baisse saisonni&egrave;re de la production europ&eacute;enne il est permis d'esp&eacute;rer, en l'absence de stock, un redressement de ce couple beurre/poudre sur la fin de l'ann&eacute;e, port&eacute; par la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; (+ 10 &agrave; 15 &euro; possible).Les premiers mois 2019 v&eacute;rifient une stagnation voire un recul des volumes produits par les principaux pays laitiers exportateurs. Ainsi, les USA rompent avec la croissance r&eacute;guli&egrave;rement constat&eacute;e de leur production. L'Australie totalise un recul de 10 % et l'Argentine de 5 %. L'Europe et la Nouvelle-Z&eacute;lande stagnent avec respectivement + 0,2 % et &ndash; 0,7 % de production par rapport &agrave; 2018. La France n'est pas en reste avec un repli de 1,1 %. Globalement, la production mondiale 2019 ne montre plus d'augmentation par rapport &agrave; 2018. La moindre production et la disparition des stocks d'intervention europ&eacute;ens soutiennent le prix des produits industriels. Le cours mondial de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; est stable sur septembre 2019 et l'Europe profite d'une offre moindre pour doper ses exportations. Les cours mondiaux se maintiennent et permettent &agrave; l'Europe de conserver la valorisation de la mati&egrave;re grasse. Malgr&eacute; la baisse du cours du lactos&eacute;rum, cons&eacute;cutive &agrave; une moindre demande de la Chine pour cause de peste porcine, le prix du couple beurre/poudre (280 &euro;/1 000 litres en 08/2019) est pr&eacute;serv&eacute; au mieux en limitant la perte des op&eacute;rateurs eu &eacute;gard au prix pay&eacute; producteurs estim&eacute;e &agrave; 60 &euro;/1 000 litres. Avec la baisse saisonni&egrave;re de la production europ&eacute;enne il est permis d'esp&eacute;rer, en l'absence de stock, un redressement de ce couple beurre/poudre sur la fin de l'ann&eacute;e, port&eacute; par la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; (+ 10 &agrave; 15 &euro; possible).<h2>Un march&eacute; int&eacute;rieur fran&ccedil;ais atone voire r&eacute;gressif</h2>(voir le tableau). Sachant que pr&egrave;s de 60 % de la production fran&ccedil;aise est valoris&eacute;e sur le march&eacute; int&eacute;rieur, son impact sur la formation du prix reste d&eacute;terminant. La demande en produits de grande consommation r&eacute;gresse de mani&egrave;re structurelle et 2019 ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle. Cr&egrave;me et lait infantile restent des segments porteurs mais ne suffisent pas &agrave; compenser la r&eacute;gression globale de la consommation fran&ccedil;aise.<h2>EGALIM : quel impact sur le march&eacute; int&eacute;rieur ?</h2>Malgr&eacute; des espoirs d&eacute;&ccedil;us, le lait ainsi que les l&eacute;gumes sont peut-&ecirc;tre les deux fili&egrave;res qui b&eacute;n&eacute;ficient d'un impact positif des EGALIM dans la construction du prix avec la grande distribution. Les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation ont incit&eacute; les centrales d'achats &agrave; des accords avec les grands groupes de transformation. Le prix aurait &eacute;t&eacute; probablement plus bas sans cette impulsion dans un contexte de march&eacute; r&eacute;cessif. Toutefois, le ruissellement sur le prix producteur se trouve lamin&eacute; par l'effet dilution entre volumes concern&eacute;s (produits de grande consommation int&eacute;rieurs et marques transformateurs seulement) par rapport aux volumes produits. C'est, au final, quelques centimes d'euros qui profitent aux producteurs. Les EGALIM seraient donc une composante de l'&eacute;cart de prix entre le lait fran&ccedil;ais (+ 20 &euro; sur 08/2019) et le lait allemand.Les prix sortie usine attestent une &eacute;volution entre 07/2019 et 07/2018 de + 2,7 % en moyenne pour un impact consommateur de 2,6 %. Par comparaison, le prix du lait d&eacute;part ferme a progress&eacute; de 4,3 % et atteint 340 &euro; en prix de base en 07/2019, port&eacute; surtout par le redressement de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;.Article extrait de la Veille &eacute;conomique - nov.2019 - Jean Morice - Cerfrance


Un marché mondial et européen soutenu par une dynamique de l’offre inférieure mais en proie aux incertitudes géopolitiques.


Lait : la production mondiale 2019 ne montre plus d'augmentation par rapport à 2018

Les d&eacute;put&eacute;s ont valid&eacute; en ce sens l'amendement de leur coll&egrave;gue LREM Jean-Baptiste Moreau, avant d'adopter &agrave; l'unanimit&eacute; une proposition de loi technique de la majorit&eacute; sur "l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire". La rapporteure Barbara Bessot Ballot (LREM) a fait &eacute;tat de la crainte des producteurs fermiers que l'on autorise de fait un affinage industriel de produits fermiers, dans "des conditions &eacute;loign&eacute;es du fromage fermier".&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a lui fortement d&eacute;fendu la&nbsp;mesure :&nbsp;"On peut &ecirc;tre &eacute;leveur, faire du fromage fermier, et ne pas pouvoir affiner sur son exploitation".&nbsp;Il rejoignait les positions de plusieurs d&eacute;put&eacute;s, dont le communiste Andr&eacute; Chassaigne, qui a donn&eacute; l'exemple du Saint-Nectaire, dont 80% de la production est affin&eacute;e en dehors de l'exploitation, conform&eacute;ment au cahier des charges du produit.&nbsp;Jean Lassalle (non-inscrit), lui-m&ecirc;me ancien berger b&eacute;arnais, s'est aussi fait l'&eacute;cho de "bergers sans terres" qui mettent leurs produits dans des "saloirs collectifs". Le d&eacute;put&eacute; corse Jean-F&eacute;lix Acquaviva (Libert&eacute;s et Territoires) a lui regrett&eacute; l'adoption de la mesure, qui va cr&eacute;er&nbsp;"une distorsion" dans son&nbsp;territoire : "chez nous, les producteurs sont des affineurs".&nbsp;"Il y a autant de fromages que d'arguments", a r&eacute;sum&eacute; Richard Ramos (MoDem).&nbsp;<h2></h2>Sur un autre sujet - les sels nitrit&eacute;s dans la charcuterie -, cet &eacute;lu du Loiret, qui souhaitait un avertissement sur les emballages, n'a pas obtenu gain de cause. Mais LREM lui a propos&eacute; une "mission flash" sur ce sujet de sant&eacute; publique.&nbsp;A l'issue d'un autre vif d&eacute;bat, l'Assembl&eacute;e a rejet&eacute; un amendement de quelques marcheurs visant &agrave; exp&eacute;rimenter une indication obligatoire du mode d'&eacute;levage pour tous les produits &agrave; base d'&oelig;ufs. L'ONG CIWF France, qui milite pour le bien-&ecirc;tre des animaux d'&eacute;levage, a d&eacute;plor&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP l'absence de "volont&eacute; politique de faire &eacute;voluer la fili&egrave;re", alors que 71% des oeufs utilis&eacute;s comme ingr&eacute;dients sont issus d'&eacute;levage en cage en France.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Le ministre a indiqu&eacute; ne pas vouloir "stigmatiser la fili&egrave;re", alors que les agriculteurs sont fragiles, dans l'attente d'annonces prochaines du gouvernement sur le bien-&ecirc;tre animal.&nbsp;L'ensemble de la proposition de loi, approuv&eacute;e en premi&egrave;re lecture, a pour objet de reprendre des mesures d&eacute;j&agrave; vot&eacute;es en octobre 2018 dans la loi alimentation (Egalim) mais censur&eacute;es par le Conseil Constitutionnel comme des "cavaliers" l&eacute;gislatifs.&nbsp;Ainsi doivent &ecirc;tre r&eacute;tablies les possibilit&eacute;s de cession &agrave; titre on&eacute;reux des vari&eacute;t&eacute;s de semences relevant du domaine public et destin&eacute;es aux jardiniers amateurs, une mesure attendue. Dans les derniers ajouts valid&eacute;s, un amendement UDI-Agir pr&eacute;voit un meilleur &eacute;tiquetage de l'origine de la bi&egrave;re.&nbsp;


L'Assemblée nationale a voté le 4 décembre des dispositions encadrant la dénomination de "fromage fermier", en permettant aux fromages affinés en dehors des exploitations de bénéficier de celle-ci. 


Fromages fermiers : l'Assemblée nationale valide l'affinage hors exploitation        

La nouvelle s&eacute;rie MF 5700 M se substitue aux MF 5700 et MF 6700 tandis que son niveau de sp&eacute;cifications (M pour milieu de gamme) la positionne un cran au-dessous de la s&eacute;rie MF 5700 S (S pour sp&eacute;cifications &eacute;lev&eacute;es). Les 5 mod&egrave;les sont propuls&eacute;s par un quatre cylindres 4,4 l Agco Power conforme &agrave; la norme Stage V, gr&acirc;ce au syst&egrave;me &agrave; r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration automatique et passive &laquo; All-in-One SCR &raquo;, mettant en &oelig;uvre un catalyseur de suie (SC) entre le catalyseur &agrave; oxydation diesel (DOC) et la r&eacute;duction catalytique s&eacute;lective (SCR).<h2>Transmission Dyna-4</h2>La transmission Dyna-4 est propos&eacute;e en standard sur le mod&egrave;le MF 5709 M et en option sur les mod&egrave;les MF 5710 M et MF 5711 M. Les 5712 M et 5713 M re&ccedil;oivent quant &agrave; eux la transmission synchrone &agrave; assistance hydraulique &agrave; 12 rapports avant et 12 rapports (fonction neutre &agrave; la p&eacute;dale en option). La transmission Dyna-4 propose 16 vitesses avant et 16 vitesses arri&egrave;re, avec quatre rapports sous charge dans chacune des quatre gammes, au moyen du levier Power&nbsp;Control &agrave; main gauche ou du levier&nbsp;T de la console situ&eacute;e &agrave; droite.&nbsp;En option, la fonction neutre &agrave; la p&eacute;dale de frein permet &agrave; l'op&eacute;rateur de d&eacute;brayer la transmission par simple pression sur les freins tandis que l'AutoDrive offre un changement de vitesses automatique dans les deux modes Puissance et Economique. Les versions Dyna-4 voient leur cabine dot&eacute;e d'une suspension m&eacute;canique. Les MF 5700 M b&eacute;n&eacute;ficient de l'activation &eacute;lectrohydraulique du diff&eacute;rentiel et des 4 roues motrices.


La série à quatre cylindres Stage V compte 5 modèles d’une puissance maxi comprise entre 95 ch et 135 ch. La transmission Dyna 4 à 16 vitesses AV/AR sans débrayer est proposée sur certains modèles, aux côtés de la 12/12.


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