Un week-end consacr&eacute; &agrave; l'&eacute;levage salers, sa production, sa g&eacute;n&eacute;tique... Un week-end pour se retrouver, &eacute;changer, pour donner une autre image de l'agriculture et des agriculteurs qui se battent tous les jours, dans leur grande majorit&eacute;, pour s'en sortir. Pr&eacute;sident du Herd- book et du Groupe salers &eacute;volution (GSE), Lionel Duffayet &eacute;tait plut&ocirc;t satisfait du rendu. "Tout s'est relativement bien pass&eacute;. Samedi, nous avons une bonne affluence du public. Nous avons &eacute;galement la chance d'avoir quelques &eacute;trangers venus assister au concours. Aujourd'hui (lire dimanche), nous sommes sur les m&ecirc;mes bases", notait le pr&eacute;sident. <h2>Une belle vitrine sur le Salon</h2>La race salers compte 220 000 t&ecirc;tes &agrave; travers la France et la plan&egrave;te (lire ci-dessous avec le t&eacute;moignage du nouveau pr&eacute;sident du herd-book belge). "Ce week-end, c'est la f&ecirc;te de la salers, mais une f&ecirc;te en demi-teinte puisque le climat n'est pas de notre c&ocirc;t&eacute;, la politique internationale ne nous favorise pas non plus, estimait Lionel Duffayet. Les &eacute;leveurs ont de gros soucis alors ils profitent de ce genre de moments pour &eacute;changer entre eux, mais pas que." En effet, le terrain de jeu &eacute;tait propice &agrave; faire le point "avec celles et ceux qui ne sont pas de la profession.&#8200;Ils ne sont pas sp&eacute;cialement connaisseurs, ne connaissent pas notre m&eacute;tier, notre mode de vie. Cela permet de leur expliquer quel est notre travail". Pour le pr&eacute;sident du Herd-book, la vitrine offerte par le Salon de l'habitat est une superbe opportunit&eacute;. "C'est bien de pouvoir parler en direct avec le consommateur, de le rassurer aussi sur ce qu'il se fait, mais de l'interpeller &eacute;galement sur ce qui peut arriver", notait Lionel Duffayet. &Agrave; l'heure du Ceta et du Mercosur, les produits &eacute;trangers sont en effet dans la ligne de mire. Le National est donc l'occasion id&eacute;ale pour d&eacute;fendre son bifteck. Petit b&eacute;mol cependant pour ce concours, le prix d'entr&eacute;e. Les amateurs de concours ont &eacute;t&eacute; surpris, pour certains, de devoir payer une entr&eacute;e. Lionel Duffayet&nbsp; a pris acte, tout en insistant sur un point. "Ce n'est pas facile, en ce moment, pour un &eacute;leveur de participer &agrave; un concours. Mais ils aiment leur m&eacute;tier. Cela demande des efforts bien s&ucirc;r, mais cela vaut la peine", concluait le pr&eacute;sident.


La race emblématique du Cantal, qui a essaimé bien au-delà du berceau, était à l’honneur lors de son 145e National du Salon de l’habitat, de l’automobile et des loisirs d’Aurillac.


La race salers a fait son show malgré une conjoncture plutôt froide

30 ans et plus que jamais dans le vent. En 1989, Hardi lan&ccedil;ait sa technologie Twin, constitu&eacute;e de deux turbines et deux manches &agrave; air longeant les deux demi-rampes. L'air puls&eacute; &agrave; l'entr&eacute;e des manches ressort par les multiples orifices dispos&eacute;s sur toute la longueur, en position inf&eacute;rieure. Sour l'effet du d&eacute;bit (2000 m3/h maximum par m&egrave;tre de rampe) et de la vitesse de l'air (35 m/s maximum), le flux d'air rencontre le flux de pulv&eacute;risation &agrave; 30 cm sous les buses de mani&egrave;re &agrave; donner le maximum d'&eacute;nergie aux gouttelettes et &agrave; les entrainer dans un courant d'air descendant, contribuant &agrave; augmenter la part des gouttes d&eacute;pos&eacute;es sur la culture cible. L'orientation simultan&eacute;e de la sortie d'air et des buses permet de r&eacute;gler la p&eacute;n&eacute;tration de + 40&deg; vers l'avant et - 30&deg; vers l'arri&egrave;re et de r&eacute;duire la d&eacute;rive en compensant le vent suivant sa direction, assurant ainsi une bonne couverture m&ecirc;me &agrave; grande vitesse.<h2>Jusqu'&agrave; 90% de d&eacute;rive en moins</h2>Le syst&egrave;me permet ainsi de conserver les avantages des fines gouttelettes produites par des buses &agrave; jet plat, produisant un taux de d&eacute;p&ocirc;t plus &eacute;lev&eacute;, une meilleure couverture et &eacute;viter ainsi le ruissellement. Dans ses essais, Hardi a d&eacute;montr&eacute; que le pourcentage de d&eacute;rive avec une rampe Twin par vent de 30 km/h est inf&eacute;rieur au pourcentage de d&eacute;rive occasionn&eacute; par un pulv&eacute;risateur conventionnel par vent de 5 km/h. &laquo; La limitation de d&eacute;rive peut atteindre plus de 90 % en v&eacute;g&eacute;tation d&eacute;velopp&eacute;e&nbsp;&raquo;, souligne Pierre-Marie Verbeke, directeur commercial&nbsp;de Hardi. &laquo;&nbsp;Cette situation est la plus propice &agrave; la r&eacute;duction de la d&eacute;rive car l'air contenu dans la v&eacute;g&eacute;tation sert d'amortisseur et renforce la lutte contre la d&eacute;rive en limitant le ph&eacute;nom&egrave;ne de rebond.&nbsp;Twin permet de r&eacute;duire la d&eacute;rive dans des proportions comparables &agrave; celles de buses &agrave; injection d'air, mais sans les r&egrave;gles d'usage de celles-ci, et avec les b&eacute;n&eacute;fices de fines gouttelettes en termes d'impacts. Des buses &agrave; injection d'air peuvent bien &eacute;videmment &ecirc;tre associ&eacute;es &agrave; Twin&nbsp;&raquo;.Sur une v&eacute;g&eacute;tation peu d&eacute;velopp&eacute;e ou pour des applications au sol, le constructeur annonce une r&eacute;duction de 70 &agrave; 80% par rapport &agrave; une application conventionnelle &agrave; jet plat. A noter qu'il est plus difficile de r&eacute;duire la d&eacute;rive sur des cultures &agrave; larges feuilles rigides que sur des cultures plus flexibles telles les c&eacute;r&eacute;ales. Hardi annonce n&eacute;anmoins des r&eacute;ductions de d&eacute;rive de 84% en haricot, 83% en pois, 76% en chou de Bruxelles, 68% en laitue.<h2>R&eacute;duction de doses ?</h2>En plus de porter les gouttelettes vers leur cible et des les soustraire &agrave; la d&eacute;rive, l'assistance d'air a des arguments &agrave; faire valoir en efficacit&eacute;. Selon Hardi, les mouvements des feuilles en v&eacute;g&eacute;tation dense, provoqu&eacute;s par le flux d'air, ainsi que la projection de gouttes fines induisent une meilleure p&eacute;n&eacute;tration et une meilleure couverture du traitement. &laquo; L'assistance d'air am&eacute;liore ainsi l'efficacit&eacute; biologique des mati&egrave;res actives et et permet d'envisager, au cas par cas, une r&eacute;duction des doses de mati&egrave;res actives &raquo;, &eacute;nonce Pierre-Marie Verbeke.&nbsp;Et de citer une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e en 2017 et 2018 par le d&eacute;partement agro&eacute;cologie de l'universit&eacute; d'Aarhus (Danemark) d&eacute;montrant que Twin permet d'augmenter les quantit&eacute;s de d&eacute;p&ocirc;ts sur les plantes en comparaison d'une pulv&eacute;risation conventionnelle sans assistance d'air, autorisant ainsi &laquo;&nbsp;une r&eacute;duction de mati&egrave;re active entre 17% et 30% dans des conditions de sol nu ou de plantes basses et ouverte, voire davantage pour des conditions de plantes denses du fait de la meilleure p&eacute;n&eacute;tration et couverture avec l'assistance d'air du Twin&nbsp;&raquo;.&laquo; A ma connaissance, aucun organisme officiel, en France ou &agrave; l'&eacute;tranger, ne documente cette facult&eacute; de r&eacute;duction des doses &raquo;, estime de son c&ocirc;t&eacute; Benjamin Perriot, ing&eacute;nieur R&amp;D en pulv&eacute;risation chez Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. &laquo;&nbsp;On ne l'a pas d&eacute;montr&eacute; sur un autre dispositif anti-d&eacute;rive que sont les buses &agrave; injection d'air. Il y a une explication &agrave; cela&nbsp;: la d&eacute;rive ne repr&eacute;sente que quelques pour cents du volume appliqu&eacute;. M&ecirc;me si le taux de r&eacute;duction de la d&eacute;rive est important, il s'applique de fait &agrave; un volume r&eacute;duit&nbsp;&raquo;. Arvalis pointe par ailleurs l'exigence du syst&egrave;me en termes de r&eacute;glages (volume d'air, orientation, volume de la canop&eacute;e...) et accessoirement en puissance, n&eacute;cessaire &agrave; l'entrainement des turbines.<h2>Une offre qui s'&eacute;toffe</h2>En France, la technologie a trouv&eacute; un certain &eacute;cho sur les fa&ccedil;ades maritimes, notamment chez les producteurs de l&eacute;gumes. Mais elle est beaucoup repr&eacute;sent&eacute;e dans des pays comme les Pays-Bas ou le Danemark, o&ugrave; la r&eacute;glementation est plus stricte qu'en France.Preuve que les rampes &agrave; assistance d'air sont une source de progr&egrave;s, d'autres constructeurs ont emboit&eacute; le pas &agrave; Hardi, tels que Chabas, S21 ou encore Vermande, dont les solutions figure &nbsp;sur la liste officielle des &eacute;quipements d'application des produits phytopharmaceutiques pr&eacute;sentant une efficacit&eacute; minimale de 66 % pour r&eacute;duire la d&eacute;rive.D'autres constructeurs disposent &eacute;galement d'une offre similaire, tels que Arland Pulv&eacute;risation, Unigreen (groupe Maschio) avec son option Vento ou encore Beyne avec le Wingssprayer une aile (Wing) exploitant le courant d'air descendant cr&eacute;&eacute; par le d&eacute;placement du pulv&eacute;risateur. Rappelons que l'interdiction de traiter lorsque la vitesse du vent atteint une intensit&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; 3 sur l'&eacute;chelle de Beaufort, soit environ 19 km/h, pr&eacute;vaut dans tous les cas.<h2>Autres technologies</h2>Chez Agrifac, le syst&egrave;me d'assistance pneumatique AirFlowPlus met en &oelig;uvre des ventilateurs hydrauliques dispos&eacute;s tous les 3 m&egrave;tres sur la rampe. Cette conception &eacute;vite les pertes de charge et garantit l'efficacit&eacute; du dispositif sur toute la largeur de rampe. Le syst&egrave;me cr&eacute;e un flux d'air vertical qui a pour effet d'accompagner les gouttelettes sur le v&eacute;g&eacute;tal et de cr&eacute;er une turbulence favorisant leur d&eacute;p&ocirc;t sur les deux faces des feuilles. L'AirFlowPlus se d&eacute;veloppe sur des productions &agrave; haute valeur ajout&eacute;e telles que la production de semences et en cultures l&eacute;gumi&egrave;res. Cultures &agrave; haute valeur ajout&eacute;e sous-entend une technologie &agrave; prix &eacute;lev&eacute;&nbsp;: le surco&ucirc;t est d'environ 1000 &euro; le m&egrave;tre.Le constructeur propose un autre syst&egrave;me plus abordable (surco&ucirc;t de 9 000 &euro;) avec l'HighTechAirPlus, une combinaison de pulv&eacute;risation conventionnelle, d'alimentation d'air et de m&eacute;lange dans les porte-buses. Un compresseur embarqu&eacute; force l'injection d'air au niveau des quadrijets, avec un effet plus marqu&eacute; que des buses &agrave; injection d'air passives.Pour aller plus loin :retrouvez&nbsp;le dossier de Pleinchamp sur les ZNT et les dispositifs anti-d&eacute;rive.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&#039;est le prix de l&#039;option Twin sur les pulv&eacute;risateurs Hardi, que le constructeur Hardi propose sur ses appareils port&eacute;s Master en 12 m et 15 m, ainsi que sur ses pulv&eacute;risateurs train&eacute;s Commander et automoteurs Alpha dans des largeurs comprises entre 24 m &agrave; 36 m. Le prix de l&#039;option se situe dans les ordres de grandeurs des syst&egrave;mes avanc&eacute;s de stabilisation de rampes ou encore des s&eacute;lecteurs automatiques de buses.
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Les dispositifs d’assistance d’air attenant aux rampes de pulvérisateurs s’avèrent efficaces pour lutter contre la dérive et éventuellement réduire les doses. Moyennant un coût supérieur à celui des buses à injection d’air mais avec à la clé, une hypothétique réduction des doses.


Les manches à air, du vent contre la dérive

Les &eacute;tudiants peuvent b&eacute;n&eacute;ficier d'une exon&eacute;ration sur leurs revenus per&ccedil;us au titre des r&eacute;mun&eacute;rations salari&eacute;es. Pour profiter de cet avantage fiscal, l'&eacute;tudiant doit &ecirc;tre &acirc;g&eacute; de 25 ans, maximum, au 1er janvier de l'ann&eacute;e d'imposition, soit au 1er janvier 2019 pour la d&eacute;claration d'imp&ocirc;t 2020. Il doit &eacute;galement poursuivre des &eacute;tudes secondaires ou sup&eacute;rieures.<h2>Limite d'exon&eacute;ration &agrave; 4 495 &euro;</h2>L'exon&eacute;ration d'imp&ocirc;t sur le revenu est limit&eacute;e &agrave; 3 fois le montant mensuel du Smic. Ce plafond annuel s'applique &agrave; l'ensemble des r&eacute;mun&eacute;rations per&ccedil;ues par le jeune au titre des emplois occup&eacute;s pendant l'ann&eacute;e scolaire ou universitaire et, durant les cong&eacute;s scolaires ou universitaires (jobs d'&eacute;t&eacute;, par exemple).Pour l'imposition des revenus de 2019 (d&eacute;claration effectu&eacute;e en 2020), la limite d'exon&eacute;ration s'&eacute;tablit ainsi &agrave; 4 495 &euro;. Au-del&agrave; de ce seuil, les salaires du jeune sont imposables dans les conditions de droit commun.L'exon&eacute;ration s'applique sur option du b&eacute;n&eacute;ficiaire, laquelle r&eacute;sulte de la non-d&eacute;claration par ce dernier (ou par ses parents en cas de rattachement &agrave; leur foyer fiscal) des salaires concern&eacute;s jusqu'&agrave; hauteur du plafond d'exon&eacute;ration. Le jeune qui opte pour l'exon&eacute;ration d&eacute;clare seulement, le cas &eacute;ch&eacute;ant, la fraction des salaires qui exc&egrave;de le plafond.<h2>PAS et retenues &agrave; la source</h2>Bien que les salaires per&ccedil;us par les &eacute;tudiants peuvent &ecirc;tre exon&eacute;r&eacute;s d'imp&ocirc;t, ils sont quand m&ecirc;me soumis &agrave; retenue &agrave; la source dans le cadre du PAS (le pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source). Si l'&eacute;tudiant ne dispose pas de son propre taux de PAS personnalis&eacute;, c'est le taux neutre qui lui est appliqu&eacute; par d&eacute;faut.C'est le cas notamment lorsqu'il &eacute;tait rattach&eacute; au foyer fiscal de ses parents au titre de la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence (N-1 ou N-2) : c'est le taux neutre qui est retenu et non le taux de PAS personnalis&eacute; de ses parents. Pour rappel, le taux neutre est d&eacute;termin&eacute; &agrave; partir du montant mensuel de revenu selon une grille pr&eacute;&eacute;tablie par l'Administration Fiscale.L'&eacute;tudiant salari&eacute; peut toutefois b&eacute;n&eacute;ficier des dispositions sp&eacute;cifiques du PAS applicables aux contrats courts : si son contrat est d'une dur&eacute;e maximale de 2 mois, la base de la retenue &agrave; la source est diminu&eacute;e d'&frac12; SMIC net (soit 624 &euro; pour 2019). Cet abattement s'applique &eacute;galement sur les 2 premiers mois en cas de prolongation d'un contrat dont la dur&eacute;e initiale n'exc&egrave;de pas 2 mois.<h2>PAS et imposition finale</h2>Qu'en est-il de son imposition finale ? Cela va d&eacute;pendre si l'&eacute;tudiant salari&eacute; &eacute;tablit sa propre d&eacute;claration de revenus ou s'il est rattach&eacute; au foyer fiscal de ses parents. S'il d&eacute;clare ses revenus seuls, les retenues &agrave; la source qu'il aura support&eacute;es sur ses salaires seront d&eacute;duites de son imposition finale.Et si ces retenues de PAS sont sup&eacute;rieures &agrave; son imp&ocirc;t calcul&eacute;, l'Administration fiscale lui restituera le trop pr&eacute;lev&eacute;. En revanche, dans le cas o&ugrave; il est rattach&eacute; au foyer fiscal de ses parents, les retenues de PAS sur ses salaires seront d&eacute;duites de l'imposition globale de ses parents, qui b&eacute;n&eacute;ficieront, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de la restitution du trop pr&eacute;lev&eacute;. En cas de rattachement, il revient donc &agrave; l'&eacute;tudiant et &agrave; ses parents de s'accorder financi&egrave;rement sur qui doit supporter au final les retenues de PAS sur les salaires de l'&eacute;tudiant.


Les rémunérations des étudiants sont imposables sur le revenu. Des exonérations existent.


Les revenus des étudiants sont imposables

Les agriculteurs ont arr&ecirc;t&eacute; leurs tracteurs sur les boulevards entourant le&nbsp;centre-ville pour un barbecue dans le jardin face &agrave; la pr&eacute;fecture devant&nbsp;laquelle ils avaient pr&eacute;vu de d&eacute;filer dans l'apr&egrave;s-midi. Une d&eacute;l&eacute;gation de la FDSEA de Vend&eacute;e et des Jeunes agriculteurs (JA) a&nbsp;rencontr&eacute; le pr&eacute;fet Beno&icirc;t Brocart et lui a offert un coq pour d&eacute;noncer&nbsp;l'intol&eacute;rance des citadins face aux suppos&eacute;es "nuisances du monde agricole". La manifestation se d&eacute;roulait dans le calme, les agriculteurs n'ont rien&nbsp;d&eacute;vers&eacute; sur la chauss&eacute;e.<blockquote class="twitter-tweet"><a href="https://twitter.com/hashtag/PlusDeRespectPlusDeRevenu?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#PlusDeRespectPlusDeRevenu</a> Des messages forts pour d&eacute;fendre le m&eacute;tier d'agriculteur <a href="https://twitter.com/JAVendee?ref_src=twsrc%5Etfw">@JAVendee</a> <a href="https://twitter.com/FDSEAVendee?ref_src=twsrc%5Etfw">@FDSEAVendee</a> <a href="https://t.co/A3afck63lf">pic.twitter.com/A3afck63lf</a>&mdash; JA de Vend&eacute;e (@JAVendee) <a href="https://twitter.com/JAVendee/status/1176431956206260224?ref_src=twsrc%5Etfw">September 24, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
"Cela fait 5 ans qu'on n'a pas vu autant&nbsp;d'agriculteurs manifester en Vend&eacute;e" a affirm&eacute; un responsable syndical,&nbsp;soulignant que "ce sont les agriculteurs eux-m&ecirc;mes qui ont demand&eacute; cette&nbsp;mobilisation, pas le syndicat. C'est venu de la base". Un agriculteur de 31 ans, Beno&icirc;t, install&eacute; &agrave; Mouchamp, a voulu "montrer aux&nbsp;gens qui passent en voiture le malaise de la profession" et a accroch&eacute; sur le&nbsp;capot de son tracteur un pantin en salopette repr&eacute;sentant un agriculteur pendu&nbsp;&agrave; une potence. En dessous, une pancarte sur laquelle on peut lire : "Au nom de la terre,&nbsp;sauvez-nous", du nom du film sur le suicide des agriculteurs d'Edouard Bergeon&nbsp;qui sort en salles mercredi 25 septembre. Selon Thibault, 23 ans, les "&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, on n'en voit&nbsp;pas le r&eacute;sultat. Moi je fais de la viande bovine et les prix n'ont pas&nbsp;augment&eacute;, au contraire ils ont m&ecirc;me baiss&eacute;".&nbsp;&nbsp;


Plus de 240 tracteurs selon la préfecture, 350 selon la FDSEA, ont convergé mardi 24 septembre vers le centre de La Roche-sur-Yon (Vendée) et la préfecture pour dénoncer le malaise des agriculteurs.


Plus de 240 tracteurs en Vendée pour dénoncer le malaise agricole 

"C'est un beau g&acirc;chis", se&nbsp;d&eacute;sole G&eacute;rard Chanquoi devant les immenses machines qui avalent les derniers&nbsp;cartons de feuilles de tabac. La derni&egrave;re usine en France de transformation de&nbsp;tabac, France Tabac, n&eacute;e il y a 34 ans &agrave; Sarlat (Dordogne), vit ses derniers&nbsp;jours, un &eacute;ni&egrave;me coup dur pour toute une fili&egrave;re agricole. "L&agrave;, &ccedil;a serre un peu les tripes, c'est dur. Je suis en fin de carri&egrave;re,&nbsp;mais pour les copains" qui ont "encore une dizaine d'ann&eacute;es &agrave; faire (...)&nbsp;c'est douloureux", confie, la gorge nou&eacute;e, le salari&eacute; en poste &agrave; la gestion&nbsp;des stocks, 61 ans dont plus de 30 pass&eacute;s sur le site.N&eacute; en 1985 dans un fief de la production tabacole fran&ccedil;aise, cet ex-fleuron&nbsp;de l'&eacute;conomie locale qui s'&eacute;tire sur 10 hectares, assurait la premi&egrave;re&nbsp;transformation de feuilles de tabac venues de toute la France et notamment du&nbsp;P&eacute;rigord. Apr&egrave;s plusieurs &eacute;tapes d'intense battage, de s&eacute;chage et de m&eacute;lange de&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s, le tabac brut ressortait en mati&egrave;re compress&eacute;e, les "strips", pr&ecirc;ts&nbsp;&agrave; partir pour les march&eacute;s mondiaux des cigarettiers. "Notre savoir-faire est reconnu dans l'Europe enti&egrave;re", clame fi&egrave;rement M.&nbsp;Chanquoi en contemplant, &eacute;mu, un immense entrep&ocirc;t d&eacute;sormais quasi vide.&nbsp;"Avant, &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, &ccedil;a grouillait de partout", les cartons de tabac&nbsp;touchaient presque le plafond...Mais en ao&ucirc;t dernier, le couperet est tomb&eacute;. Le directeur g&eacute;n&eacute;ral de France&nbsp;Tabac, Eric Tabanou, a annonc&eacute; la nouvelle aux 33 salari&eacute;s et &agrave; la quinzaine&nbsp;de saisonniers. Dans quelques jours, "tout s'arr&ecirc;te". "On est mont&eacute;s &agrave; plus de 200 employ&eacute;s (...) C'est dramatique", d&eacute;plore le&nbsp;dirigeant. Comment en est-on arriv&eacute; l&agrave; ? "L'usine &eacute;tait en sursis, la fin &eacute;tait&nbsp;in&eacute;luctable", assure le directeur du site - une union de coop&eacute;ratives - qui&nbsp;licenciera de nouveau apr&egrave;s avoir d&eacute;j&agrave; subi trois plans sociaux en dix ans&nbsp;(2011, 2014 et 2016).<h2>Une production en forte baisse</h2>Les ennuis ont commenc&eacute; en 2010 avec l'arr&ecirc;t des aides europ&eacute;ennes aux&nbsp;planteurs. "De fait, la production tabacole a diminu&eacute; d'ann&eacute;e en ann&eacute;e, et&nbsp;certains produits n'&eacute;taient plus en ad&eacute;quation avec les attentes du march&eacute;.&nbsp;Parall&egrave;lement, nous subissons la concurrence exacerb&eacute;e des cigarettiers qui se&nbsp;livrent &agrave; une qu&ecirc;te du moindre centime", r&eacute;sume Eric Tabanou, critique au&nbsp;passage des "politiques de sant&eacute; publique". En 2016, l'usine ne traitait plus&nbsp;que 5.300 tonnes par an, bien loin des 20.000 t/an de la d&eacute;cennie 2000.L'an dernier, France Tabac esp&eacute;rait une bouff&eacute;e d'air gr&acirc;ce &agrave; la signature&nbsp;d'un accord avec le groupe allemand Alliance One International pour&nbsp;transformer du tabac &eacute;tranger. En vain : le partenariat qui garantissait 9.000&nbsp;tonnes a &eacute;t&eacute; interrompu apr&egrave;s un diff&eacute;rend commercial, laissant les&nbsp;producteurs p&eacute;rigourdins dans le doute avec leur tabac fra&icirc;chement r&eacute;colt&eacute;. "La production fran&ccedil;aise repr&eacute;sente moins d'1% en Europe, elle est&nbsp;condamn&eacute;e", pr&eacute;dit le directeur. Mais dans les plantations, d'autres veulent y croirent encore. "C'est un&nbsp;coup dur, mais on va essayer de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s. Avec mon fils,&nbsp;on a besoin de cette culture pour vivre : c'est 40% de nos revenus", assure&nbsp;Patrick Maury, &eacute;leveur bovin et planteur de tabac, &agrave; Mazeyrolles, &agrave; 35 km de&nbsp;Sarlat. Cet agriculteur qui cultive deux hectares de tabac sur sa propri&eacute;t&eacute; qui en fait 80,&nbsp;devrait ainsi pouvoir &eacute;couler les feuilles qui pendent la t&ecirc;te en bas dans les&nbsp;s&eacute;choirs.A l'annonce de la fermeture, la coop&eacute;rative P&eacute;rigord tabac, qui regroupe&nbsp;une centaine de planteurs - ils &eacute;taient 12.000 en 1960 - s'est lanc&eacute;e dans&nbsp;une course contre la montre pour &eacute;couler ses tabacs. "On a fait marcher nos&nbsp;r&eacute;seaux", glisse son pr&eacute;sident Laurent Testut. Selon plusieurs acteurs de la&nbsp;fili&egrave;re, les tabacs iront dans le sud de l'Europe, notamment en Italie. "D&eacute;j&agrave; dans les ann&eacute;es 70, on &eacute;tait pass&eacute; du tabac brun au tabac blonc (...)&nbsp;demain on s'adaptera encore", relativise M. Testut, "on risque de devoir&nbsp;s'aligner sur les cours mondiaux mais &agrave; nous de s'orienter vers des niches de&nbsp;production. On a quelques pistes". La planche de salut viendra peut-&ecirc;tre des&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s &agrave; fort taux de nicotine, tr&egrave;s pris&eacute;es des fabricants de liquides de&nbsp;cigarettes &eacute;lectroniques.&nbsp;


En sursis, la dernière usine de tabac française, France Tabac, ferme ses portes. Pour les producteurs, l'enjeu est désormais de trouver de nouveaux débouchés pour écouler leur production. 


Dans le Périgord, l'unique usine de tabac en France vit ses derniers jours 


C’est au cœur du Béarn, dans le cadre du projet Syppre, que plusieurs instituts techniques testent des systèmes de culture innovants à base de maïs. Un des leviers étudiés ici pour réduire la dépendance aux engrais azotés est l’introduction de couverts à base de légumineuses avant le maïs grain. Quelles espèces choisir ? Comment les détruire ? Eléments de réponses en vidéo avec Clémence Aliaga et Sylvie Nicolier d’ARVALIS et Julien Noguiez de la FDCuma 640.


Quel couvert de légumineuses semer avant un maïs ?

En partenariat avec les Minist&egrave;res de l'agriculture chinois et fran&ccedil;ais, l'IFIP-Institut du porc a d&eacute;velopp&eacute; un ensemble de modules innovants de formations en e-learning. Ils ont &eacute;t&eacute; con&ccedil;us, test&eacute;s et &eacute;prouv&eacute;s pour et par des Chinois, en conditions de terrain &agrave; partir de leurs&nbsp;besoins, du niveau de leurs connaissances et de leurs savoir-faire actuels. En naviguant &agrave; travers ces modules, l'"apprenant" est immerg&eacute; dans le quotidien d'un &eacute;levage :&nbsp;il d&eacute;couvre de mani&egrave;re ludique des savoir-faire pratiques associ&eacute;s &agrave; des apports th&eacute;oriques qui lui permettent de monter en comp&eacute;tences.C'est aussi une vitrine pour les entreprises fran&ccedil;aises partenaires du projet, pr&eacute;sentes en Chine.Teach in Pig est nomm&eacute;&nbsp;de la 3&nbsp;e &eacute;dition du concours ITA'Innov dans la cat&eacute;gorie "Projet international" qui r&eacute;compense&nbsp;un projet partenarial collaboratif multi-pays innovant port&eacute; par un Institut&nbsp;Technique&nbsp;Agricole&nbsp;du r&eacute;seau ACTA : r&eacute;sultat du concours lors d'un colloque programm&eacute;&nbsp;le 15/10/2019 !Un projet port&eacute; par Martial Sardin &amp; St&eacute;phane Gouault, IFIP-Institut du porc.

Teach in Pig est une plateforme numérique d'apprentissage à la conduite moderne d’élevages porcins

La bios&eacute;curit&eacute; est essentielle dans un contexte de vigilance vis &agrave; vis de la Peste porcine africaine et pour r&eacute;duire l'usage des antibiotiques. Dans le cadre du plan Ecoantibio, l'Ifip a d&eacute;velopp&eacute; un outil d'audit de la bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage porcin afin d'aider les &eacute;leveurs &agrave; am&eacute;liorer leurs pratiques.PorcProtect permet une auto-&eacute;valuation rapide des principaux points de bios&eacute;curit&eacute; via un questionnaire de 30 questions. Des audits d&eacute;taill&eacute;s et pr&eacute;cis permettent &eacute;galement une &eacute;valuation approfondie de la bios&eacute;curit&eacute; externe et interne. Les r&eacute;sultats de l'audit sont pr&eacute;sent&eacute;s sous forme de scores et la pr&eacute;sentation graphique permet de&nbsp;souligner les points forts et les axes de progr&egrave;s de l'&eacute;levage. L'&eacute;leveur et son v&eacute;t&eacute;rinaire peuvent &eacute;galement&nbsp;comparer le niveau de bios&eacute;curit&eacute; de l'exploitation avec les r&eacute;sultats des autres &eacute;levages de la base de donn&eacute;es coupl&eacute;e &agrave; l'outil. L'utilisateur a &eacute;galement acc&egrave;s &agrave; des fiches techniques d&eacute;taillant l'ensemble des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, obligatoires ou recommand&eacute;es.&nbsp;PorcProtect est utilisable sur ordinateur et tablette, en libre acc&egrave;s.Pour en savoir + sur l'outil web PorcProtectContact :&nbsp;isabelle.correge@ifip.asso.fr


PorcProtect est une application web de l'IFIP qui sert à l'évaluation de la biosécurité d’un élevage de porcs


Un Innov’Space 2 étoiles pour PorcProtect de l'IFIP 

L'arr&ecirc;t&eacute; du 4 mai 2017 relatif &agrave; la mise sur le march&eacute; et &agrave; l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants pr&eacute;voit que la largeur de la zone non trait&eacute;e (ZNT) &agrave; respecter &agrave; proximit&eacute; d'un point d'eau peut &ecirc;tre r&eacute;duite de 20 m &agrave; 5 m ou de 50 m &agrave; 5 m, sous r&eacute;serve du respect simultan&eacute; de deux conditions.La premi&egrave;re concerne la mise en place d'un dispositif v&eacute;g&eacute;talis&eacute; permanent (DVP) d'au moins 5 m de large en bordure des points d'eau, de type herbac&eacute; ou arbustif pour les cultures basses et arbustif pour les cultures hautes, avec une hauteur de haie au moins &eacute;quivalente &agrave; celle de la culture.La seconde condition r&eacute;side ans la mise en &oelig;uvre de moyens permettant de diviser au moins par trois le risque pour les milieux aquatiques. Ces moyens sont r&eacute;pertori&eacute;s sur une liste officielle, mise &agrave; jour r&eacute;guli&egrave;rement au gr&eacute; des demandes d'inscription formul&eacute;es par les fabricants de buses et de tout autre dispositif anti-d&eacute;rive. Les buses &agrave; injection d'air y figurent en force. Il faut dire qu'elles constituent le moyen le plus &eacute;conomique pour r&eacute;duire au minimum les ZNT, sur les appareils &agrave; rampes comme sur les pulv&eacute;risateurs pour vigne-arbo.<h2>Aussi efficaces que les buses &agrave; fente</h2>Les buses &agrave; injection d'air g&eacute;n&egrave;rent des gouttelettes d'environ 600 &micro; de diam&egrave;tre contre 200 &micro; pour les buses &agrave; fente. Elles sont donc moins sensibles au vent mais elles ne changent rien &agrave; l'interdiction de traiter au-del&agrave; d'un&nbsp;degr&eacute; d'intensit&eacute; sup&eacute;rieur &agrave; 3 sur l'&eacute;chelle de Beaufort, soit 19 km/h.Selon Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal, qui les teste depuis une quinzaine ann&eacute;es, les buses &agrave; injection d'air sont aussi efficaces que les buses &agrave; fente classique. &laquo;&nbsp;Malheureusement, l'id&eacute;e selon laquelle elles seraient moins efficaces reste ancr&eacute;e dans l'esprit de nombreux agriculteurs&nbsp;&raquo;, souligne Benjamin Perriot, ing&eacute;nieur R&amp;D en pulv&eacute;risation chez Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. &laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, les organismes de d&eacute;veloppement ont mis en avant le nombre d'impacts au cm2 comme &eacute;tant le facteur cl&eacute; d'efficacit&eacute;. Au fil des essais, on s'est aper&ccedil;u que c'&eacute;tait le taux de couverture qui primait, autrement dit le produit du nombre d'impacts et du volume de bouillie &agrave; l'ha&nbsp;&raquo;.<h2>Deux jeux couvrant tous les usages</h2>S'agissant des herbicides, Arvalis a &eacute;labor&eacute; un sch&eacute;ma d&eacute;cryptant les volumes comparatifs requis entre buses &agrave; fentes et buses &agrave; injection d'air selon le mode d'action des produit (contact / syst&eacute;mique) et le volume de v&eacute;g&eacute;tation en pr&eacute;sence. Avec un herbicide syst&eacute;mique, le volume/ha passera de 50 l/ha &agrave; 80 l/ha entre la buse &agrave; fente et l'injection d'air sur une cible &eacute;troite (jeunes adventices) mais restera inchang&eacute; &agrave; 50 l/ha sur une cible large. Avec un herbicide de contact, le volume/ha passera de 50 l/ha &agrave; 80 l/ha sur des adventices d&eacute;velopp&eacute;es (sans d&eacute;passement du stade optimal de traitement) et de 80 l/ha &agrave; 150 l/ha entre la buse &agrave; fente et l'injection d'air sur une cible de jeunes adventices.Le m&ecirc;me raisonnement vaut pour les fongicides. &laquo;&nbsp;Concr&egrave;tement, avec deux jeux de buses &agrave; injection d'air, l'un autour de 80-100 l/ha et l'autre &agrave; 150 l/ha, vous couvrez la qualit&eacute; de tous les usages en grandes cultures&nbsp;&raquo;, indique Benjamin Perriot. &laquo;&nbsp;Le jeu d&eacute;livrant 150 l/ha sera mis &agrave; profit pour les traitements dirig&eacute;s contre la fusariose des &eacute;pis des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;. Arvalis a en effet d&eacute;montr&eacute; que le volume/ha primait sur le type de buse en mati&egrave;re de lutte contre la fusariose des &eacute;pis de bl&eacute;. Les volumes sup&eacute;rieurs ou &eacute;gaux &agrave; 150&nbsp;l/ha donnent de meilleurs r&eacute;sultats que des volumes plus r&eacute;duits (80&nbsp;l/ha), quelles que soient les buses utilis&eacute;es. En outre, l'utilisation des buses injection d'air n'alt&egrave;re pas l'efficacit&eacute; de l'application par rapport &agrave; des buses classiques.<h2>Un surco&ucirc;t relatif</h2>Malheureusement, dans les campagnes, la pr&eacute;sence d'un seul jeu de buses &agrave; injection d'air n'est pas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e. La faute &agrave; cet a priori tenace &eacute;voqu&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment. Question de co&ucirc;t peut-&ecirc;tre aussi&nbsp;? &nbsp;&laquo;&nbsp;On trouve aujourd'hui sur le march&eacute; des buses &agrave; injection d'air en plastique &agrave; 3 euros, soit au m&ecirc;me prix qu'une buse &agrave; fente&nbsp;&raquo;, souligne Benjamin Perriot. &laquo;&nbsp;Mais il en existe aussi &agrave; 12 euros l'unit&eacute;, en c&eacute;ramique, &agrave; la dur&eacute;e de vie sans commune mesure avec celles des buses en plastique. Quand on sait les sommes qui transitent chaque ann&eacute;e dans un pulv&eacute;risateur, le surco&ucirc;t est tr&egrave;s relatif&nbsp;&raquo;. Les buses en c&eacute;ramique ont l'inconv&eacute;nient de fixer le calcaire, corrigible moyennant un nettoyage occasionnel &agrave; l'acide l&eacute;ger ou au vinaigre.<h2>PWM ou la r&eacute;gulation au niveau de la buse</h2>Une autre famille de buses a fait son apparition sur le march&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Il s'agit des buses &agrave; sol&eacute;no&iuml;des &eacute;lectriques propos&eacute;es par plusieurs constructeurs (John Deere, Raven, Teejet...) et pr&eacute;sentant &eacute;galement des vertus anti-d&eacute;rive. D&eacute;nomm&eacute; PWM (Pulse Width Modulation), la technologie permet en effet de s'affranchir de la relation entre vitesse, d&eacute;bit et pression. En bordure de parcelle, il est ainsi possible de baisser la pression de pulv&eacute;risation pour limiter les risques de d&eacute;rive, sans faire de compromis sur la qualit&eacute; d'application.Mais ce n'est pas l&agrave; l'argument majeur de ces buses &agrave; pulsation &eacute;lectrique, qui ne figurent pas sur la liste officielle des syst&egrave;mes anti-d&eacute;rive. En milieu de champ, la technologie est mise &agrave; profit dans les phases d'acc&eacute;l&eacute;ration et de d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration&nbsp;au cours desquelles la pression est susceptible de varier, notamment sur les pulv&eacute;risateurs dont la r&eacute;gulation est bas&eacute;e sur le d&eacute;bit. Il est enfin possible de moduler la dose en conservant une vitesse constante. Les buses &agrave; sol&eacute;no&iuml;des &eacute;lectriques constituent une offre compl&eacute;mentaire aux s&eacute;lecteurs automatiques de buse en cours de traitement, lesquels permettant de changer le profil des buses afin de s'adapter &agrave; des conditions changeantes de vitesse d'avancement, de dose, de vent.Pour aller plus loin :retrouvez&nbsp;le dossier de Pleinchamp sur les ZNT et les dispositifs anti-d&eacute;rive.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Depuis septembre 2017, la r&eacute;glementation impose d&#039;appliquer les herbicides &agrave; base de prosulfocarbe&nbsp;avec l&#039;aide de mat&eacute;riel homologu&eacute; pour r&eacute;duire la d&eacute;rive, rappelle Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, des d&eacute;passements de LMR de prosulfocarbe ont en effet &eacute;t&eacute; signal&eacute;s sur des cultures pour lesquelles cette substance active n&#039;est pas autoris&eacute;e. Ces contaminations sont apparues sur des cultures voisines de parcelles d&eacute;sherb&eacute;es &agrave; l&#039;aide du prosulfocarbe. Depuis le 4 octobre 2018, la r&eacute;glementation impose d&#039;attendre la fin des r&eacute;coltes des cultures non cibles pr&eacute;sentes dans un rayon de 1&nbsp;km des parcelles de c&eacute;r&eacute;ales lors des applications d&#039;automne. Une d&eacute;rogation est toutefois autoris&eacute;e dans le cas de cultures non cibles situ&eacute;es &agrave; plus de 500&nbsp;m et moins de 1&nbsp;km&nbsp;: en cas d&#039;impossibilit&eacute; de report du traitement, il faut appliquer le produit uniquement le matin avant 9&nbsp;heures ou le soir apr&egrave;s 18&nbsp;heures, en conditions de temp&eacute;rature faible (entre 5 et 20&deg;C), et d&#039;hygrom&eacute;trie &eacute;lev&eacute;e (&gt;&nbsp;70&nbsp;%).
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Les buses à injection d’air constituent le moyen le plus accessible et le plus polyvalent pour lutter contre la dérive, en grandes cultures comme en vigne-arbo. Les nouvelles buses à pulsation électrique peuvent aussi y contribuer, tout en présentant d’autres gages du point de vue de la précision.


Les buses à injection d’air, des buses dans (et contre) le vent

En Ile-de-France, des feux &eacute;taient allum&eacute;s dans une demi-douzaine de lieux,&nbsp;dont deux dans le Val d'Oise, trois dans les Yvelines, et un dans l'Essonne,&nbsp;selon Amandine Muret-Beguin, c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale des JA&nbsp;d'IDF-Ouest, jointe au t&eacute;l&eacute;phone par l'AFP.&nbsp;"On a appel&eacute; &ccedil;a les feux de la col&egrave;re, mais aussi les feux du d&eacute;sespoir,&nbsp;pour faire ressentir le malaise ambiant qu'il y a dans la campagne, et cet&nbsp;acharnement qu'on peut subir au quotidien", a-t-elle d&eacute;clar&eacute;. Selon elle, sur&nbsp;chaque site, une bonne vingtaine d'adh&eacute;rents devaient entretenir les feux une&nbsp;bonne partie de la nuit. En Essonne, Damien Greffin, pr&eacute;sident de la FDSEA Ile-de-France&nbsp;revendiquait une quarantaine de manifestants &agrave; Etampes, avec une dizaine de&nbsp;tracteurs et des feux de palettes allum&eacute;s.&nbsp;"Le monde agricole est stigmatis&eacute; au quotidien" et derni&egrave;rement, le projet&nbsp;de mise en place de zones de non-traitement (ZNT) "a mis le feu aux&nbsp;poudres", a expliqu&eacute; Damien Greffin par t&eacute;l&eacute;phone.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet">Les Feux de la col&egrave;re prennent sur tout le territoire ! Les agriculteurs disent non aux ZNT ! <a href="https://twitter.com/FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@Fnsea</a> <a href="https://t.co/zoAaiPtzWY">pic.twitter.com/zoAaiPtzWY</a>&mdash; FDSEA du Pas-de-Calais (@FDSEA62) <a href="https://twitter.com/FDSEA62/status/1176214436400574464?ref_src=twsrc%5Etfw">September 23, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Les agriculteurs entendaient protester contre les ZNT, mais pas seulement. "Ca a &eacute;t&eacute; la goutte d'eau. On se fait d&eacute;j&agrave; pas mal attaquer quotidiennement&nbsp;sur nos pratiques, alors que le gouvernement admet qu'on a l'agriculture la&nbsp;plus durable au monde, donc c'est un non-sens", a indiqu&eacute; Mme Muret-Beguin,&nbsp;aux abords de l'A13, dans le secteur de Mantes. "Je pense qu'il y a une m&eacute;connaissance du milieu agricole", a-t-elle&nbsp;d&eacute;plor&eacute;, invitant les gens &agrave; "venir discuter dans les fermes, avec les&nbsp;agriculteurs". "On ne compte pas bloquer, ce n'est pas l'objectif", a indiqu&eacute; cette&nbsp;agricultrice des Yvelines, qui compte poursuivre ces feux "toute la semaine" :&nbsp;"apr&egrave;s, s'il faut continuer, le d&eacute;sespoir est tellement pr&eacute;sent qu'on&nbsp;continuera".


Quelques centaines d'agriculteurs ont procédé à des actions "feux de la colère" le 23 septembre au soir, incendiant palettes, bottes de paille et souches, afin d'exprimer le "malaise" du monde agricole, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs. 


ZNT, agribashing : FNSEA et JA allument des "feux de la colère"


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 37 (du 09 septembre au 15 septembre 2019)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 37

Parmi ces entreprises figurent Danone, le g&eacute;ant du chocolat Barry&nbsp;Callebaut, le fabricant de c&eacute;r&eacute;ales pour le petit-d&eacute;jeuner Kellog, Mars,&nbsp;McCain Foods, Nestl&eacute;, Unilever, mais &eacute;galement des entreprises comme Google, L'Or&eacute;al, Symrise et Yara, selon un communiqu&eacute; publi&eacute; par Danone. Ensemble, elles forment une coalition baptis&eacute;e "One Planet Business for&nbsp;Biodiversity " (OP2B), qui va collaborer avec World Business Council for&nbsp;Sustainable Development (WBCSD), qui regroupe plus de 200 entreprises dont BP,&nbsp;ExxonMobil ou Shell. Ces multinationales repr&eacute;sentent un chiffre d'affaires cumul&eacute;&nbsp;de pr&egrave;s de 500 milliards de dollars, rappelle le communiqu&eacute;. &nbsp;Les entreprises qui composent cette nouvelle coalition pr&eacute;sent&eacute;e aux&nbsp;Nations unies par Emmanuel Faber, PDG de Danone, s'engagent &agrave; "prot&eacute;ger et&nbsp;restaurer la biodiversit&eacute; au sein de leurs cha&icirc;nes d'approvisionnement et de&nbsp;leurs portefeuilles de produits". "Face aux impasses alimentaires et agricoles vers lesquelles nous allons,&nbsp;il est urgent de travailler avec la nature et non plus contre elle. C'est&nbsp;l'objectif de la coalition que nous avons lanc&eacute;e aux Nations unies&nbsp;aujourd'hui : restaurer la vie dans les sols agricoles, r&eacute;introduire la&nbsp;biodiversit&eacute; cultiv&eacute;e dans nos champs, et changer radicalement la donne sur la&nbsp;d&eacute;forestation", a d&eacute;clar&eacute; M. Faber, cit&eacute; dans le communiqu&eacute;.&nbsp;La coalition s'est engag&eacute;e &agrave; &eacute;laborer d'ici juin 2020 "un recueil de&nbsp;solutions pertinentes et dont l'impact est mesurable, qui peuvent &ecirc;tre&nbsp;adopt&eacute;es par les membres de OP2B dans leurs cha&icirc;nes de valeur". Elle promet &eacute;galement la pr&eacute;sentation d'ici octobre 2020 "d'engagements&nbsp;ambitieux - mesurables et avec des horizons de temps d&eacute;finis - lors de la&nbsp;COP15 de la Convention sur la Diversit&eacute; Biologique (CDB), assortis de&nbsp;propositions de politiques publiques qui favoriseront le succ&egrave;s des&nbsp;initiatives mises en oeuvre".&nbsp;


A l’occasion du sommet de l’ONU sur le climat qui se tenait à New York le 23 septembre, dix-neuf multinationales regroupées autour de Danone ont lancé une initiative visant à « protéger la biodiversité » et à « promouvoir des pratiques agricoles alternatives ». 


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