Cette boutique est tr&egrave;s cibl&eacute;e pour l'instant sur des produits&nbsp;traditionnellement vendus lors des f&ecirc;tes (hu&icirc;tre, foie gras, chocolat,&nbsp;alcools, etc.)&nbsp;Amazon fait valoir dans un communiqu&eacute; qu'elle permettra &agrave; des dizaines de&nbsp;producteurs locaux de "d&eacute;velopper (leur) activit&eacute;".&nbsp;Les produits seront vendus en France et en Europe, sachant que chaque&nbsp;producteur conservera "la ma&icirc;trise de (son) catalogue, de (son) stock et de&nbsp;(sa) politique de prix", pr&eacute;cise le g&eacute;ant am&eacute;ricain.&nbsp;"Nombre d'entreprises du monde agricole ont encore du mal &agrave; s'inscrire dans&nbsp;l'&eacute;conomie num&eacute;rique", d'o&ugrave; l'id&eacute;e de cette boutique, souligne Patrick&nbsp;Labarre, directeur de la "place de march&eacute;" (marketplace) Amazon.fr, cit&eacute; dans&nbsp;le communiqu&eacute;.Concr&egrave;tement, les producteurs auront le choix entre g&eacute;rer eux-m&ecirc;mes&nbsp;l'exp&eacute;dition de leurs produits ou choisir l'option "exp&eacute;di&eacute; par Amazon".&nbsp;Pour &ecirc;tre r&eacute;f&eacute;renc&eacute; dans cette "Boutique des producteurs", le g&eacute;ant&nbsp;am&eacute;ricain demande &agrave; chacun un abonnement mensuel de 39 euros, les trois&nbsp;premiers mois &eacute;tant gratuits. Amazon percevra ensuite une commission allant de&nbsp;8% &agrave; 15% par produit exp&eacute;di&eacute;, calcul&eacute; selon le poids du colis.&nbsp;Parmi les producteurs pr&eacute;sents sur cette nouvelle plateforme, la&nbsp;chocolaterie Bellanger, une PME de 39 salari&eacute;s bas&eacute;e au Mans et qui poss&egrave;de&nbsp;d&eacute;j&agrave; sa propre boutique en ligne depuis douze ans.<h2>Galop d'essai</h2>Pourquoi alors aller en plus sur Amazon? "Pour nous, c'est clairement un&nbsp;galop d'essai, a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Vianney Bellanger, le g&eacute;rant de la soci&eacute;t&eacute;.&nbsp;Mais on ne fermera pas pour autant notre site", qui propose du "click and&nbsp;collect" local et r&eacute;gional, ce que ne fait pas Amazon.&nbsp;M. Bellanger a soulign&eacute; qu'il entendait profiter avant tout de l'audience&nbsp;d'un site "qui phagocyte plus de 50% du trafic sur internet".&nbsp;Pour lui, ce type de d&eacute;marche sonne peut-&ecirc;tre "le d&eacute;but de la fin des&nbsp;petits sites de e-commerce dans les deux-trois ans &agrave; venir", les ventes sur&nbsp;internet risquant de se concentrer &agrave; terme sur les "plus gros".&nbsp;Dans son communiqu&eacute;, Amazon cite d'autres producteurs locaux ayant adh&eacute;r&eacute; &agrave;&nbsp;sa d&eacute;marche, tels Victor Mazoyer, directeur de Toutengros, boucherie de p&egrave;re&nbsp;en fils situ&eacute;e &agrave; Mont&eacute;limar, qui conc&egrave;de que "vendre sur Internet, ce n'est&nbsp;pas notre m&eacute;tier".&nbsp;"Aujourd'hui, plus de 10.000 entreprises fran&ccedil;aises vendent sur Amazon,&nbsp;emploient plus de 10.000 personnes pour supporter leurs activit&eacute;s de vente sur&nbsp;le site et ont r&eacute;alis&eacute; un chiffre d'affaires &agrave; l'export d&eacute;passant les 250&nbsp;millions d'euros en 2017", pr&eacute;cise le g&eacute;ant am&eacute;ricain.


Amazon lancera jeudi une "Boutique des producteurs", où des producteurs régionaux français proposeront près de 2.000 références aux millions de clients du géant du commerce en ligne en Europe.


Amazon lance une "Boutique des producteurs" locaux français

Les U-Drill sont des semoirs rapides (10 &agrave; 18 km/h) &agrave; disques alliant pr&eacute;paration du lit de semence (tasse-avant de 800 mm de diam&egrave;tre), d&eacute;chaumage (deux rang&eacute;es de disque de 460 mm jusqu'&agrave; 13 cm), reconsolidation (pneus de 900 mm d&eacute;cal&eacute;s de 250 mm) , semis (doubles disques CD, roues plombeuses, &nbsp;&agrave; 100 kg de pression et angle d'attaque de 8&deg;) et rappuyage en un seul passage (herse de recouvrement en S de 10 mm). Il est apte &agrave; semer sur labour, sur sol d&eacute;chaum&eacute; ou encore en direct. L'U-Drill &eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en trois largeurs (3 m, 4 m fixe et repliable, 6 m repliable). D&eacute;nomm&eacute;e U-Drill Plus, la version en 6 m &eacute;tait propos&eacute;e avec une double tr&eacute;mie de 4.200 l contre 4.350 l pour la version &agrave; simple tr&eacute;mie. Cette configuration U-Drill Plus est d&eacute;sormais propos&eacute;e sur la version en 4 m repliable, offrant une compartimentation 60/40 (3.000 l) assortie de deux dosseurs &eacute;lectriques Eldos (1 &agrave; 400 kg/ha).<h2>Deux tr&eacute;mies, quatre placements</h2>L'U-Drill Plus propose diff&eacute;rentes m&eacute;thodes de placement des semences et des engrais. La premi&egrave;re version propose un placement de l'engrais dans la deuxi&egrave;me rang&eacute;e de disques pour positionner la fertilisation ou le 2&egrave;me produit tous les 25 cm entre deux lignes de semis. Il est &eacute;galement possible de placer l'engrais ou le 2&egrave;me produit dans chaque ligne de semis gr&acirc;ce &agrave; l'&eacute;l&eacute;ment semeur double entr&eacute;e CD. En option, l'utilisateur aura &eacute;galement le choix entre placer l'engrais entre deux lignes de semis tous les 25 cm ou alors placer l'engrais dans chaque ligne de semis. Compatible Isobus, l'U-Drill Plus est apte &agrave; la coupure de section et &agrave; la modulation de dose vie l'entremise des moniteurs Tellus et Tellus Go de la marque ou de tout autre terminal Isobus.


Une double trémie 60 / 40 de 3.000 l est désormais disponible sur le modèle U-Drill Plus en 4 m repliable, offrant un placement différencié de deux intrants en largeur et/ou en profondeur.


Kverneland étoffe sa gamme de semoirs U-Drill

En Italie, premier producteur mondial de vin, la production est remont&eacute;e&nbsp;"aux niveaux moyens de ces derni&egrave;res ann&eacute;es", tandis que dans les autres pays&nbsp;europ&eacute;ens "les r&eacute;coltes devraient &ecirc;tre bien au-dessus de la moyenne", affirme&nbsp;le Copa-Cogeca.&nbsp;Les r&eacute;coltes en 2017 avaient &eacute;t&eacute; affect&eacute;es par des al&eacute;as climatiques chez&nbsp;les trois premiers producteurs europ&eacute;ens (Italie, Espagne et France).&nbsp;L'Italie a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement touch&eacute;e cette ann&eacute;e par des conditions&nbsp;m&eacute;t&eacute;orologiques "inhabituelles", ressenties sur l'ensemble du territoire&nbsp;europ&eacute;en.La saison "tr&egrave;s boulevers&eacute;e" a notamment pouss&eacute; &agrave; revoir les pr&eacute;visions de&nbsp;production &agrave; la baisse dans le sud de la p&eacute;ninsule, tandis que le nord-est a&nbsp;b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de "bonnes conditions phytosanitaires".&nbsp;"Le secteur vitivinicole devra s'adapter plus rapidement et utiliser des&nbsp;technologies innovantes pour pouvoir faire face &agrave; cette m&eacute;t&eacute;o inhabituelle et&nbsp;continuer &agrave; se d&eacute;velopper", pr&eacute;conise le Copa-Cogeca.&nbsp;Avec 49,5 millions d'hectolitres, les vendanges ont progress&eacute; de 16% en&nbsp;Italie en 2018, selon les pr&eacute;visions du syndicat.<h2>Bon prix</h2>L'Espagne se place derri&egrave;re avec 47 millions d'hectolitres "et des raisins&nbsp;de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;", soit une hausse de 33% sur un an.&nbsp;"Il se pourrait qu'il soit difficile de maintenir les prix de l'ann&eacute;e&nbsp;derni&egrave;re, mais la diminution des stocks devrait permettre de garantir un bon&nbsp;prix aux producteurs", avance le Copa-Cogeca.&nbsp;En France, les vendanges devraient enregistrer une augmentation de 28% par&nbsp;rapport &agrave; 2017 et de 6% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, pr&eacute;voit le&nbsp;syndicat qui table sur une production "de bonne qualit&eacute; et de bonne&nbsp;consistance".L'Allemagne a connu une ann&eacute;e particuli&egrave;rement bonne (10,7 M hl, +44%) avec&nbsp;ses meilleures vendanges depuis 1999. Le Portugal en revanche a souffert du&nbsp;mildiou et du soleil, et est l'un des rares pays a conna&icirc;tre une baisse cette&nbsp;saison (-20%, 5,3 M hl).


Le secteur européen vitivinicole a enregistré en 2018 un "retour à la normale" après une baisse historique l'année précédente, selon les estimations du Copa-Cogeca, principal syndicat agricole dans l'UE.


Vin: la production dans l'UE se redresse en 2018 après un recul historique (syndicat)

Selon l'&eacute;leveur contact&eacute; par l'AFP, sur de 700 b&ecirc;tes, 6 brebis ont &eacute;t&eacute;&nbsp;tu&eacute;es, 3 bless&eacute;es et 40 agneaux ont &eacute;t&eacute; en partie d&eacute;vor&eacute;s.&nbsp;"Il n'y a pas de doute selon les constatations de l'Office national de la&nbsp;chasse et de la faune sauvage(ONCFS)" qu'il s'agit d'attaques de loup, a&nbsp;assur&eacute; Julien Polo-Riva, 32 ans, &eacute;leveur ovin install&eacute; sur la commune de&nbsp;Mallefougasse-Aug&egrave;s (Alpes-de-Haute-Provence) depuis quatre ans.&nbsp;L'ONCFS n'&eacute;tait pas joignable pour l'instant.La premi&egrave;re attaque s'est produite dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3&nbsp;novembre et la seconde, la nuit suivante, au lieu-dit "la Colle des M&eacute;es", au&nbsp;niveau d'un des parcs photovolta&iuml;ques qui est grillag&eacute;, rapporte l'&eacute;leveur.&nbsp;"J'ai redescendu mon troupeau lundi en catastrophe. J'ai d&eacute;j&agrave; eu des&nbsp;attaques en montagne, mais c'est la premi&egrave;re fois dans ces parcs&nbsp;photovolta&iuml;ques o&ugrave; je fais p&acirc;turer mon troupeau depuis trois ans",&nbsp;poursuit-il.&nbsp;<h2>"C'est une catastrophe"</h2>"Lors de la premi&egrave;re attaque, j'avais un chien patou et deux la seconde&nbsp;nuit. La prochaine &eacute;tape c'est l'&eacute;levage en bergerie car il n'y a plus de&nbsp;solutions avec le loup, ce qui n'est pas souhaitable ni pour les &eacute;leveurs, ni&nbsp;pour les consommateurs", s'indigne l'&eacute;leveur.&nbsp;"C'est une catastrophe, car depuis trois ans nous constatons 20%&nbsp;d'augmentation d'attaques de loup par an dans les Alpes-de-Haute-Provence avec&nbsp;plus de 1.000 brebis tu&eacute;es depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e", a r&eacute;agi Jean-Paul&nbsp;Comte, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des syndicats des exploitants&nbsp;agricoles (Frsea) Provence-Alpes-C&ocirc;te-d'Azur.Selon les chiffres de la Direction r&eacute;gionale de l'environnement, de&nbsp;l'am&eacute;nagement et du logement (Dreal) Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes qui coordonne le&nbsp;plan d'action national loup, 46 canid&eacute;s -dont 4 potentiellement braconn&eacute;s- ont&nbsp;&eacute;t&eacute; abattus en 2018 et 5 loups peuvent encore &ecirc;tre pr&eacute;lev&eacute;s d'ici le 31&nbsp;d&eacute;cembre.&nbsp;Ainsi, 42 loups ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;lev&eacute;s depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e, dont 14 dans&nbsp;les Alpes-Maritimes, 8 en Savoie, 7 dans les Hautes Alpes, 6 dans les&nbsp;Alpes-de-Haute-Provence, 5 dans le Var et 2 en Is&egrave;re.


Un éleveur ovin a été victime en moins de 48 heures de deux attaques qu'il impute au loup, alors que son troupeau se trouvait dans un parc de centrales photovoltaïques de la commune des Mées (Alpes-de-Haute-Provence). 


Alpes-de-Haute-Provence: un éleveur dénonce des attaques de loup dans un parc photovoltaïque

C'est la maison m&egrave;re de Cr&eacute;dit Agricole qui a annonc&eacute; avoir recommand&eacute; aux Caisses r&eacute;gionales de proposer des pr&ecirc;ts &agrave; un taux maximum de 1%. Cette op&eacute;ration doit permettre d'accompagner les agriculteurs en difficult&eacute;s apr&egrave;s la s&eacute;cheresse. Les frais de dossier seront &eacute;galement r&eacute;duits. Chaque Caisse r&eacute;gionale d&eacute;finira les modalit&eacute;s d'acc&egrave;s.&nbsp;


Le Crédit agricole a annoncé à la fin du mois d’octobre mettre en place des prêts de trésorerie à 1% pour les agriculteurs touchés par la sécheresse. 


Sécheresse : le Crédit Agricole annonce des prêts de trésorerie à 1%

C'est un dr&ocirc;le de ballet qui a eu lieu &agrave; Gerzat la semaine pass&eacute;e o&ugrave; les agriculteurs ont pu observer et faire la connaissance avec leurs outils de demain. Le robot de d&eacute;sherbage et le tracteur &eacute;lectrique &eacute;taient les invit&eacute;s d'honneur de cette journ&eacute;e technique, organis&eacute;e par la Chambre d'agriculture.&nbsp; La robotisation &eacute;lectrique se d&eacute;veloppeLe petit robot de d&eacute;sherbage de chez Na&iuml;o, par exemple, promet&nbsp; aux mara&icirc;chers d'en finir avec l'utilisation des herbicides. Ce petit caisson roulant, 100% &eacute;lectrique, d&eacute;sherbe des parcelles de 1 &agrave; 10 ha gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me de socs de binages et/ou de herses &eacute;trilles. &laquo;&nbsp;Plus on passe fr&eacute;quemment, plus on d&eacute;truit des adventices tr&egrave;s jeunes, faciles &agrave; arracher&nbsp;&raquo; explique Paul Pampuri, commercial. Le robot travaille entre les rangs et sur les c&ocirc;t&eacute;s de la culture, guid&eacute; par une cam&eacute;ra. Pas encore pr&eacute;sent dans le d&eacute;partement, le commercial l'assure &laquo;&nbsp;dans les r&eacute;gions du nord-ouest de la France, les utilisateurs sont de plus en plus nombreux&nbsp;&raquo;.&nbsp; C&ocirc;t&eacute; tracteur, l&agrave; aussi il y a des avanc&eacute;es. Sabi Agri, jeune entreprise puyd&ocirc;moise, construit des tracteurs &eacute;lectriques. Physiquement, ils n'ont plus rien &agrave; voir avec les engins classiques. &laquo;&nbsp;Ils ont &eacute;t&eacute; repens&eacute;s et consid&eacute;rablement all&eacute;g&eacute;s (max 800 Kg)&nbsp;&raquo; explique Alexandre Pr&eacute;vault-Osmani, le concepteur. Le tracteur est &eacute;quip&eacute; d'un relevage avant de 250 kg et d'un relevage arri&egrave;re de 450 kg. Classique ou 4x4, il travaille pendant 8 heures apr&egrave;s 1h30 de recharge. Sa puissance est de 25 &agrave; 50 chx &eacute;lectriques. &laquo;&nbsp;Les mara&icirc;chers et les viticulteurs sont nos principaux acheteurs. Notre tracteur n'a pas vocation, dans sa forme actuelle, &agrave; remplacer le tracteur classique. Nous r&eacute;fl&eacute;chissons &agrave; d&eacute;velopper la robotisation pour ouvrir l'utilisation sur les grandes surfaces avec la synchronisation de plusieurs engins.&nbsp;&raquo;&nbsp; Le classique se moderniseLes outils classiques ne cessent &eacute;galement de se renouveler pour gagner en confort et optimiser le travail. Le distributeur d'engrais de chez Amazone, par exemple, se dote d&eacute;sormais de plusieurs capteurs radars &laquo; Argus Twin &raquo;. Ce nouvel &eacute;quipement optionnel permet la surveillance de la projection des nappes d'engrais et r&eacute;ajuste le r&eacute;glage du syst&egrave;me d'alimentation, suivant les conditions changeantes durant l'&eacute;pandage. Compl&eacute;t&eacute; par l'option &laquo; Wind Control &raquo;, comprenant une girouette et un an&eacute;mom&egrave;tre, le risque d'envoyer des granul&eacute;s chez le voisin ou dans le foss&eacute; est consid&eacute;rablement r&eacute;duit. Toujours chez ce constructeur, la rampe des pulv&eacute;risateurs a encore &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;e. Il est aujourd'hui possible de r&eacute;aliser des coupures de buse &agrave; buse et de s&eacute;lectionner la buse adapt&eacute;e aux conditions climatiques et autres, depuis l'int&eacute;rieur du tracteur. De plus, sur le pulv&eacute;risateur de 2 000 litres, adieu au triangle d'attelage. Amazone a d&eacute;velopp&eacute; un attelage dont les r&eacute;glages jouent sur le 3&egrave;me point am&eacute;liorant ainsi le confort de travail. L'ensemble de ces innovations ouvre ainsi vers une agriculture encore plus technique, orient&eacute;e vers la pr&eacute;servation des sols.M&eacute;lodie Comte


Robots désherbeurs et tracteur électrique investissent les champs français avec la promesse d'offrir efficience énergétique, préservation de l'environnement et confort de l'agriculteur.


L'outil agricole de demain tourne à l'électrique

Pour &ecirc;tre efficace vis &agrave; vis du risque parasites&nbsp;internes de p&acirc;turage chez les bovins (surtout strongles, grande douve et paramphistome), avec les outils agronomiques et m&eacute;dicaux, deux rendez-vous sont incontournables&nbsp;: le printemps, pour d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour le p&acirc;turage et l'automne, pour tirer le bilan de la saison pass&eacute;e et mettre en place, si n&eacute;cessaire, un traitement antiparasitaire. C'est d'autant plus vrai cette ann&eacute;e avec les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques particuli&egrave;res rencontr&eacute;es.<h2>Les jeunes, cible principale des strongles gastro-intestinaux</h2>Une gestion adapt&eacute;e des strongles dans les deux premi&egrave;res ann&eacute;es de vie des bovins est primordiale. D'une part, les jeunes sont tr&egrave;s sensibles &agrave; ces parasites en raison d'une immunit&eacute; absente ou insuffisante et de la capacit&eacute; de multiplication de ces strongles. Ils repr&eacute;sentent une parasitose majeure pour les jeunes ruminants &eacute;lev&eacute;s sur prairie. D'autre part, tout retard de croissance enregistr&eacute; pendant cette p&eacute;riode ne sera jamais totalement compens&eacute;. Les s&eacute;quelles seront d'autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Cela se traduira par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique.<h2>Kit diagnostic GDS Creuse &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo;</h2>Le diagnostic repose d'abord sur l'observation des animaux qui permet de relever des atteintes cliniques (&laquo;&nbsp;poil piqu&eacute;&nbsp;&raquo;, diarrh&eacute;e) ou subclinique (amaigrissement). Si elle est indispensable, elle n'est cependant pas suffisante&nbsp;; des animaux paraissant sains peuvent h&eacute;berger de nombreux strongles enkyst&eacute;s. Ensuite, le bilan &eacute;pid&eacute;miologique va permettre d'avoir une approche du niveau d'immunit&eacute; des diff&eacute;rents lots de l'&eacute;levage et du niveau de pression d'infestation actuellement subi par les animaux. L'acquisition de l'immunit&eacute; est estim&eacute;e avec le Temps de Contact effectif (TCE) (cf. article du 24/11/2017).<h2>Des analyses de sang et de f&egrave;ces</h2>La coproscopie ne donne une id&eacute;e que du nombre de strongles adultes et en capacit&eacute; de pondre. Elle n'est fiable que sur des bovins de moins de 6 mois. L'excr&eacute;tion f&eacute;cale (ponte des strongles) se r&eacute;duisant tr&egrave;s fortement apr&egrave;s quelques semaines d'infestation, un examen s&eacute;rologique pour estimer le niveau d'infestation est &agrave; associer. Le dosage du pepsinog&egrave;ne plasmatique est un excellent outil de mesure de la charge parasitaire en Ostertagia sur les animaux en premi&egrave;re ou deuxi&egrave;me saison de p&acirc;ture (cf. illustration). A l'automne, faites le bilan antiparasitaire de vos jeunes animaux &agrave; l'aide du kit GDS Creuse strongles. Pr&eacute;levez 5 animaux sur sang pour un dosage du pepsinog&egrave;ne et 5 f&egrave;ces pour une coproscopie quantitative de m&eacute;lange. GDS Creuse prend en charge 50 % des frais d'analyse, le co&ucirc;t pour l'&eacute;leveur est de 31,01 &euro; HT. Le traitement sera &agrave; adapter en fonction des r&eacute;sultats et de leur interpr&eacute;tation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant.<h2>Une infestation grande douve toute l'ann&eacute;e avec un pic en automne</h2>L'infestation peut se faire toute l'ann&eacute;e avec 3 cycles parasitaires&nbsp;: un cycle transhivernant avec contamination de printemps, un cycle d'&eacute;t&eacute; pr&eacute;coce et un cycle d'&eacute;t&eacute; tardif responsable des contaminations les plus massives. La larve traverse l'intestin, passe par le p&eacute;ritoine et s'installe dans le foie o&ugrave; elle devient adulte. L'objectif est le z&eacute;ro douve car quelques parasites dans les canaux biliaires suffisent &agrave; entra&icirc;ner des pertes. Les formes historiques avec de la clinique (&oelig;d&egrave;me de l'auge, amaigrissement, diarrh&eacute;e), ont laiss&eacute; place &agrave; une infestation subclinique avec des impacts sur la production laiti&egrave;re, la croissance, la reproduction et l'immunit&eacute; avec des colostrums de mauvaise qualit&eacute;.<h2>Le paramphistome, l'envahisseur du rumen</h2>Anecdotique en 1990, il est aujourd'hui tr&egrave;s largement r&eacute;pandu. Cette &eacute;mergence est li&eacute;e &agrave; 3 facteurs&nbsp;: une baisse globale de la grande douve qui a ouvert un espace &eacute;cologique, une utilisation de douvicides sp&eacute;cifiques non-actifs sur le paramphistome dans les ann&eacute;es 80 et le d&eacute;veloppement du plein-air. Sur de jeunes animaux, des diarrh&eacute;es noir&acirc;tres parfois mortelles peuvent &ecirc;tre observ&eacute;es. La clinique classique (amaigrissement, diarrh&eacute;e chronique) est due &agrave; l'accumulation des parasites adultes dans le rumen, un paramphistome pouvant vivre plus de 5 ans en absence de traitement.<h2>Une composante importante du concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, une utilisation des kits diagnostics parasitisme &agrave; renforcer</h2>Composante du concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, votre plan antiparasitaire est &agrave; d&eacute;finir chaque ann&eacute;e avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire. GDS Creuse propose des kits analytiques parasitisme (cf. illustration). Disponible depuis plusieurs ann&eacute;es, le kit &laquo;&nbsp;grande douve-paramphistome&nbsp;&raquo; conna&icirc;t une progression d'utilisation avec 270 &eacute;leveurs concern&eacute;s en 2017/2018. Le kit &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; en est &agrave; son d&eacute;marrage. L'utilisation de ces kits est &agrave; renforcer pour un plan antiparasitaire mieux adapt&eacute; permettant une meilleure gestion du parasitisme, une utilisation optimale des antiparasitaires, une pr&eacute;vention des r&eacute;sistances des parasites vis-&agrave;-vis des antiparasitaires... Votre v&eacute;t&eacute;rinaire et GDS Creuse sont &agrave; votre disposition pour tout renseignement. Pour plus d'information, consultez le chapitre &laquo;&nbsp;Parasitisme&nbsp;&raquo; dans l'onglet &laquo;&nbsp;La bo&icirc;te &agrave; outils bovins&nbsp;&raquo; sur notre site.<h2>Kit diagnostic GDS Creuse &laquo;&nbsp;grande douve/paramphistome&nbsp;&raquo;</h2>Le diagnostic repose d'abord sur les observations &eacute;pid&eacute;miologiques et cliniques&nbsp;: pr&eacute;sence de pr&eacute;s propices aux limn&eacute;es, insuffisances de performances... L'appr&eacute;ciation s'effectue lot par lot (suivi du circuit des animaux pendant le p&acirc;turage). Pour les examens compl&eacute;mentaires, le sch&eacute;ma conseill&eacute; est le suivant, par lot de p&acirc;ture&nbsp;:<ul><li>Une s&eacute;rologie grande douve de m&eacute;lange de 10 (14,22 &euro; HT l'analyse). La s&eacute;rologie Elisa est le seul diagnostic suffisamment sensible pour la grande douve. Elle se positive en 2 &agrave; 4 semaines et reste positive jusqu'&agrave; 20 semaines apr&egrave;s la contamination. Les tests utilis&eacute;s en Creuse permettent d'estimer le niveau d'infestation (cf. tableau). Les sangs de prophylaxies peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s.</li><li>Une coproscopie parasitaire de m&eacute;lange de 5 pr&eacute;l&egrave;vements individuels pour les paramphistomes (10,93 &euro; HT l'analyse) (les pr&eacute;l&egrave;vements sont individuels, le laboratoire effectue le m&eacute;lange apr&egrave;s pes&eacute;e).</li></ul>GDS Creuse prend en charge 50 % des frais d'analyses si les 2 recherches &laquo;&nbsp;s&eacute;rologie grande douve&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;coproscopie parasitaire quantitative de m&eacute;lange&nbsp;&raquo; sont effectu&eacute;es. Le co&ucirc;t pour vous est donc de 12,58 &euro; HT par lot de p&acirc;ture.


Parasitisme de pâture =&gt; La saison hivernale représente une période stratégique de gestion de parasites tels que les strongles ou les trématodes comme la grande douve ou le paramphistome. 


Plan antiparasitaire, le rendez-vous d’automne… L’analyse est automatique !

Les produits r&eacute;siduaires organiques (PRO) apportent de l'azote sous forme min&eacute;rale et/ou organique. La r&eacute;partition de ces deux formes dans les diff&eacute;rents PRO conduisent &agrave; distinguer deux types d'effets pour l'alimentation azot&eacute;e des cultures&nbsp;: un effet &agrave; court terme et un autre &agrave; long terme.&nbsp; L'effet &agrave; court terme est li&eacute; &agrave; la fraction azot&eacute;e min&eacute;rale et &agrave; la fraction organique rapidement d&eacute;composable (qui est en partie comptabilis&eacute; dans le&nbsp;reliquat d'azote&nbsp;min&eacute;ral du sol si l'apport d'un PRO se fait avant l'hiver par exemple). Ces fractions peuvent &ecirc;tre absorb&eacute;es par la culture r&eacute;ceptrice et &eacute;ventuellement par la suivante selon le climat et le syst&egrave;me de culture.&nbsp; L'effet &agrave; long terme est li&eacute; &agrave; la modification du stock d'azote organique du sol et &agrave; sa vitesse de min&eacute;ralisation. Celle-ci ne se &laquo;&nbsp;verra&nbsp;&raquo; sur les cultures qu'&agrave; travers le cumul d'apports r&eacute;guliers pendant au moins une dizaine d'ann&eacute;es. A noter que cet effet sera moins rapidement visible pour les PRO tels que les lisiers, les fumiers de volailles avec des doses d'apport de C organique plus faibles, que pour des fumiers de bovins ou de porcs.<h2>Trois sources de pertes possibles</h2>Une part de l'azote min&eacute;ral et de l'azote organique qui min&eacute;ralise peut &ecirc;tre perdue par volatilisation, lixiviation ou d&eacute;nitrification. Pendant les p&eacute;riodes de drainage, l'azote nitrique - issu de la nitrification de l'azote ammoniacal apport&eacute; par les PRO ou de la min&eacute;ralisation de l'azote organique - peut &ecirc;tre lessiv&eacute;. Ces pertes peuvent mettre en jeu des quantit&eacute;s importantes d'azote notamment dans le cas d'apports de PRO riches en azote ammoniacal avant la p&eacute;riode de drainage sur sol nu ou culture &agrave; faible croissance. Une part importante de l'azote ammoniacal peut &eacute;galement &ecirc;tre perdue par volatilisation si les produits ne sont pas imm&eacute;diatement et correctement incorpor&eacute;s dans le sol. Les pertes d'azote par d&eacute;nitrification (pertes par voie gazeuse) repr&eacute;sentent des quantit&eacute;s beaucoup plus faibles que&nbsp;celles mises en jeu par la volatilisation ammoniacale.<h2>Adapter la fertilisation organique selon les besoins de la culture</h2>La connaissance des formes d'azote des PRO renseigne sur leur disponibilit&eacute; dans le temps pour les cultures et permet d'adapter les apports&nbsp;selon les besoins des plantes. Par exemple, les lisiers contiennent au moins 50&nbsp;% d'azote sous forme ammoniacale et contribuent &agrave; l'alimentation azot&eacute;e quasi imm&eacute;diate des plantes. D'autres comme les composts apportent surtout de l'azote sous forme organique, la contribution imm&eacute;diate &agrave; la culture r&eacute;ceptrice est plus limit&eacute;e.Article de Arvalis &ndash; Institut du v&eacute;g&eacute;tal &ndash; A. BOUTHIER et R.TROCHARD


Après l’épandage d’un Produit Résiduaire Organique, une partie de l’azote qu’il contient est directement assimilable par la culture réceptrice : c’est la fraction minérale de l’azote. Le reste minéralise au cours de l’année voire des 2 années suivant l’apport ou est stocké dans la matière organique du sol.


Que devient l’azote des produits résiduaires organiques ?

La loi issue des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA) a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e.&#8200;Faut-il vraiment s'attendre &agrave; ce qu'elle change la donne pour les producteurs, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent variable d'ajustement syst&eacute;matique des fili&egrave;res ?&#8200;Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA&#8200;: "De nouveaux outils ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s : la contractualisation sur des bases nouvelles, la prise en compte d'une r&eacute;f&eacute;rence aux co&ucirc;ts de production dans une construction du prix en marche avant, le r&ocirc;le du m&eacute;diateur commercial quand il y a blocage, l'encadrement des promotions, l'application du seuil de revente &agrave; perte pour que les distributeurs ne vendent pas avec z&eacute;ro marge sur certains produits de grande marque et se rattrapent sur ceux de PME fran&ccedil;aises, sur les fruits, la viande..., les sanctions pour prix abusivement bas. Nous voulons maintenant que les ordonnances sortent tr&egrave;s vite pour &ecirc;tre op&eacute;rationnelles d&egrave;s le 1er d&eacute;cembre, nous savons que des distributeurs font pression pour profiter encore des f&ecirc;tes et bien se servir. Ce sont de nouveaux outils &agrave; la disposition soit des acteurs &eacute;conomiques soit de la DGCCRF. On a fait un travail consid&eacute;rable. La loi est vot&eacute;e, il faut s'en servir. On sait bien que &ccedil;a ne va pas rendre tous les acteurs beaucoup plus vertueux du jour au lendemain mais on a plus de leviers aujourd'hui pour am&eacute;liorer les choses. &Ccedil;a suppose que nous aussi, producteurs, soyons capables de plus et mieux nous organiser pour peser. Il est &eacute;galement n&eacute;cessaire que les interprofessions jouent davantage ce r&ocirc;le et soient plus actives &agrave; travers des plans de fili&egrave;re efficaces. Ce qu'attendent les producteurs, c'est un retour de valeur."Les sections laiti&egrave;res des FDSEA ont men&eacute; la semaine derni&egrave;re des actions en GMS pour d&eacute;noncer du lait bio vendu &agrave; 82 ou 85 cts&euro; le litre. On a l'impression que le chemin sera encore long... C.&#8200;L.&#8200;: "Les &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux ont aussi &eacute;t&eacute; l'occasion de faire le constat que les consommateurs expriment de nouvelles demandes alimentaires&nbsp;: de bio, de produits locaux, plus naturels, de produits fran&ccedil;ais dont ils connaissent l'origine et l'histoire. Ils sont aussi demandeurs de plus de produits "sans"&nbsp;: sans antibiotiques, sans OGM... Ces tendances lourdes, il faut &ecirc;tre capable de les entendre pour y r&eacute;pondre avec nos industries agroalimentaires. Mais il ne faut pas que nos industriels y voient juste l'occasion de surfer sur la vague, il faut un engagement contractuel avec les producteurs. Nous, on est capable de tout produire mais "plus vert c'est plus cher". Si on nous demande plus de qualit&eacute;, d'engagement, il faut des centimes derri&egrave;re."L'agriculture - et l'&eacute;levage - peinent &agrave; sortir du statut de responsable et coupable o&ugrave; certains mouvements les ont plong&eacute;s. Comment (r&eacute;)agir ? C.&#8200;L&#8200;. : "Les d&eacute;bats ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s vifs dans le cadre des EGA&#8200;sur le bien-&ecirc;tre animal, les menus v&eacute;g&eacute;tariens, les phytos... des sujets tr&egrave;s compliqu&eacute;s sur lesquels la profession a &eacute;vit&eacute; le pire. Notamment sur le bien-&ecirc;tre animal o&ugrave; il n'y a pas eu le durcissement ni les exc&egrave;s voulus par certains. Le glyphosate n'a pas &eacute;t&eacute; interdit mais nous avons fait la proposition d'un contrat de solutions pour montrer qu'on est au travail sur ce d&eacute;licat sujet des produits phytosanitaires. Les sujets soci&eacute;taux vont crescendo et &ccedil;a nous concerne tous. Il faut que nous soyons plus "bavards" sur nos bonnes pratiques. C'est &agrave; nous aussi d'exiger des pouvoirs publics le respect des biens et des personnes&nbsp;: suite aux intrusions dans les abattoirs, dans les &eacute;levages et l'incendie (NDLR : d'un abattoir dans l'Ain), j'ai adress&eacute;, avec le pr&eacute;sident des JA, une lettre ouverte au Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique qui n'a pas r&eacute;pondu. Nous avons demand&eacute; une mission parlementaire qui est en train de se mettre en place pour &eacute;tudier ces r&eacute;seaux, leur financement, ces agissements. Une trentaine de parlementaires nous soutient d&eacute;j&agrave;.&#8200; Aujourd'hui, ce sont davantage les bouchers qui sont vis&eacute;s mais c'est insupportable qu'une infime partie de la population veuille imposer et dicter sa loi, dans une esp&egrave;ce de dictature alimentaire. On voit bien que c'est un sujet qui s'installe, on ne peut pas passer &agrave; c&ocirc;t&eacute; mais nous y avons d&eacute;j&agrave; travaill&eacute;, la FNSEA, Interbev, il y a d&eacute;j&agrave; eu de nombreuses initiatives."Premi&egrave;res impressions favorables sur le nouveau ministre de l'Agriculture ?C.&#8200;L.&#8200;: "C'est un ministre qui conna&icirc;t les sujets agricoles, c'est un battant, il a dit qu'il serait le ministre des agriculteurs et des agricultrices, qu'il en avait assez de voir ce secteur stigmatis&eacute; et critiqu&eacute; : rien que &ccedil;a, c'est important. Il est d'un d&eacute;partement, la Dr&ocirc;me, o&ugrave; le poids de l'agriculture est une vraie r&eacute;alit&eacute;. Il a dit qu'il serait tr&egrave;s "punchy". On verra les d&eacute;cisions qui suivent. Il est tr&egrave;s au fait sur la question de la main d'&oelig;uvre occasionnelle, tr&egrave;s conscient qu'il y a un probl&egrave;me sur ce sujet. Nous nous battons pour qu'il y ait une compensation int&eacute;grale de l'exon&eacute;ration du Tode (all&egrave;gement de charges, NDLR). Ce n'est pas gagn&eacute; mais on est d&eacute;j&agrave; remont&eacute; de 0 &agrave; 105 M&euro;, il manque encore 39 M&euro; pour compenser int&eacute;gralement. Nous nous battrons jusqu'au bout, au S&eacute;nat et &agrave; l'Assembl&eacute;e. Sinon, les employeurs de travailleurs occasionnels seraient les seuls &agrave; ne pas voir leurs charges baisser."(1) Taxe int&eacute;rieure de consommation.


La présidente de la FNSEA, dont l’engagement syndical a puisé ses racines dans le Cantal, sera l’invitée vendredi de l’assemblée générale de la FDSEA. Entretien.


Christiane Lambert : “On est capable de tout produire, mais “plus vert, c’est plus cher”

Cette non-collecte des animaux fait suite &agrave; l'appel lanc&eacute; le 29 octobre la F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des commer&ccedil;ants en bestiaux (FFCB) de ne plus collecter les petits veaux puis, depuis le 5 novembre, de ne plus collecter non plus les broutards non vaccin&eacute;s contre la FCO. Seuls seront commercialis&eacute;s les broutards vaccin&eacute;s contre s&eacute;rotypes 4 et 8. La FFCB d&eacute;nonce &laquo;&nbsp;seule depuis maintenant trois ann&eacute;es, au sein du CNOPSAV (Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et v&eacute;g&eacute;tale, ndlr) l'immobilisme de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo; d'apr&egrave;s leur communiqu&eacute;.<h2>Assumer</h2>Cette action a pour but de protester contre les co&ucirc;ts croissants induits par la Fi&egrave;vre catarrhale ovine. La FFCB estime qu'il &laquo;&nbsp;n'est pas concevable que les commer&ccedil;ants aient &agrave; assumer la mise en conformit&eacute; des bovins pour les rendre commercialisables vers l'Espagne et d'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale vers tous les pays exigeants des animaux vaccin&eacute;s.&nbsp;&raquo; Pour cela elle demande &laquo;&nbsp;&agrave; court terme, la r&eacute;alisation des tests PCR chez les &eacute;leveurs avant la sortie des animaux, si ces derniers ne r&eacute;pondent pas &agrave; la clause de vaccination et &agrave; moyen terme, la mise en place d'une vaccination g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e progressivement &agrave; l'ensemble du cheptel Fran&ccedil;ais.&nbsp;&raquo; La r&eacute;union aura lieu cet apr&egrave;s-midi en pr&eacute;sence de la FNPL, Coop de France b&eacute;tail et viande, la FFCB et la DGAL.


Depuis le lundi 29 octobre, les opérateurs commerciaux ne collectent plus les veaux et depuis le 5 novembre les broutards non vaccinés contre la Fièvre Catarrhale ovine. Une réunion est prévue cet après-midi pour tenter un apaisement. 


FFCB : la non collecte des veaux se poursuit et s'étend aux broutards


Gros plan sur le test-bêche et le miniprofil 3D. Ces deux méthodes permettent un diagnostic de la structure du sol plus rapide que le profil cultural.


Evaluer la structure de son sol grâce à deux méthodes simples

La roue et les pneumatiques n'ont pas fini de se r&eacute;inventer. Dans le cadre du salon Eima qui se tient &agrave; Bologne du 7 au 11 novembre, Trelleborg en donne un petit aper&ccedil;u avec trois innovations aussi diff&eacute;rentes que porteuses de progr&egrave;s (et de charge).<h2>ConnecTire, le pneu connect&eacute;</h2>Le pneu connect&eacute; ConnecTire int&egrave;gre des capteurs int&eacute;gr&eacute;s &agrave; la jante et &agrave; l'enveloppe du pneumatique. Ils mesurent en continu deux variables que sont la pression et la temp&eacute;rature du pneu, visualisables &agrave; tout moment au moyen d'une application mobile d&eacute;di&eacute;e et alertant le chauffeur en cas d'&eacute;cart avec la pression cible ou de glissement du pneu sur la jante. La technologie permet d'identifier les passages de roue sur chaque cm2, ouvrant la voie &agrave; une identification des zones les plus impact&eacute;es. ConnecTire fait enfin office d'alerte antivol.<h2>PneuTrac, le pneu chenille</h2>C'est en quelque sorte l'antith&egrave;se des pneumatiques &agrave; flancs souples, lesquels permettent d'&eacute;largir l'empreinte au sol et par la m&ecirc;me occasion de r&eacute;duire la pression exerc&eacute;e sur chaque cm2 &agrave; charge constante sinon de supporter une charge sup&eacute;rieure &agrave; pression constante. La structure des flancs du PneuTrac est au contraire rigide. La d&eacute;formation du pneu sous l'effet de la charge s'op&egrave;re dans le sens longitudinal gr&acirc;ce &agrave; une g&eacute;om&eacute;trie en forme d'accord&eacute;on, laquelle peut &ecirc;tre assimil&eacute;e &agrave; une mini-chenille tout en &eacute;tant adapt&eacute;e &agrave; des jantes conventionnelles. La bande de roulement emprunte la technologie ProgressiveTraction &agrave; crampons doubles.<h2>VIP, le t&eacute;l&eacute;gonflage automatique</h2>D&eacute;velopp&eacute; en partenariat avec Fendt, le syst&egrave;me VIP (Variable Inflation Pressure) permet d'ajuster automatiquement la pression des pneumatiques d'une moissonneuse-batteuse, dont la charge peut s'alourdir de plus de 10 t en l'espace de quelques tours de champ. L'objectif est double&nbsp;: s&eacute;curiser le chantier et r&eacute;duire le tassement, de l'ordre de 10 % selon Trelleborg, induisant un gain de rendement de 10 % par rapport &agrave; une roue standard. Les composants du VIP, &agrave; savoir &nbsp;le compresseur, la valve et les capteurs sont log&eacute;s dans chaque jante. Lors de la vidange de la tr&eacute;mie, la valve est en ouverture libre, la pression chute jusqu'&agrave; atteindre la nouvelle consigne charge-pression. En cours de r&eacute;colte, avec le remplissage progressif de la tr&eacute;mie, le compresseur remonte cette valeur &agrave; la consigne d'origine.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&#039;est le diam&egrave;tre du 1250/50R32 194A8 (191B) SFT TL, que Mitas (groupe Trelleborg) pr&eacute;sente comme l&#039;un des plus grands pneus agricoles au monde. Capable de supporter des charges jusqu&#039;&agrave; 1 880 kg (10 km/h cycliques), gr&acirc;ce &agrave; ses flancs flexibles et ultra r&eacute;sistants li&eacute;s &agrave; la technologie SFT (Super Flexion Tyres), il est adapt&eacute; aux moissonneuses-batteuses et aux transbordeurs.
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Dans le cadre de l’Eima, le manufacturier présente un pneu connecté, une pneu chenille et un système permettant d’adapter en temps réel la pression à la charge variable d’une moissonneuse-batteuse.


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