
Ils témoignent : « j'ai introduit une lentille dans la rotation », « je me suis converti en bio », « je privilégie l’agronomie comme stratégie de désherbage », ou encore « je pratique le semis direct sous couvert ». Retrouvez dans cette vidéo les témoignages de quatre céréaliers installés dans la région Grand-Est.


Pratiques culturales : quatre exemples de changements gagnants


La moisson française de blé tendre 2019 s'achève sur une production record et de très bonne qualité. La France doit désormais relever le défi de l'exportation : comment écouler 20 millions de tonnes à l'étranger tout en restant compétitif face à nos concurrents que sont les pays de la Mer Noire ou l'Argentine ? Eléments de réponse avec Michel Portier, directeur général d'Agritel.


Blé : la bataille pour l’exportation démarre

La F&ecirc;te de l&rsquo;agriculture de Missillac a attir&eacute; cette ann&eacute;e quelque 20 000 personnes, autour de ses traditionnels concours de labour, moiss-batt&rsquo; cross, courses de tracteurs tondeuses, mais aussi ses pr&eacute;sentations d&rsquo;animaux, de mat&eacute;riels, de fili&egrave;res&hellip; sans oublier son ap&eacute;ro dating pour l'installation. 
Tr&egrave;s fr&eacute;quent&eacute; aussi, le stand de la MSA 44-85, avec son espace pour les enfants et ses activit&eacute;s, plus ou moins physiques : r&eacute;alit&eacute; virtuelle, v&eacute;lo &agrave; smoothie ou encore sauts&nbsp; en chute libre (en toute s&eacute;curit&eacute; sur un matelas de r&eacute;ception). 
Mais cette &eacute;dition 2019 de la F&ecirc;te a eu aussi, des allures de lancement de campagne &eacute;lectorale d&eacute;partementale pour les nouvelles &eacute;lections du coll&egrave;ge 1 de la chambre d&rsquo;agriculture. Le revers &eacute;lectoral du 6 f&eacute;vrier dernier a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; dans son discours inaugural par Micka&euml;l Trichet, le pr&eacute;sident de la FNSEA 44. Il a reconnu &laquo; la gifle re&ccedil;ue &raquo;, mais aussi la volont&eacute; de repartir en campagne, sur le terrain, pour retrouver &laquo; une l&eacute;gitimit&eacute; &raquo; et dessiner &laquo; notre agriculture &raquo;. &nbsp; 
Une agriculture fi&egrave;re, constructive et un duo FNSEA 44/JA 44 d&eacute;termin&eacute; &agrave; combattre l&rsquo;agri-bashing, dont le dernier avatar est l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; &laquo; anti-pesticides &raquo; pris sans concertation par le maire de Langou&euml;t. Pr&eacute;sente sp&eacute;cialement pour apporter son soutien aux &eacute;quipes de Loire-Atlantique, la pr&eacute;sidente de la FNSEA, Christiane Lambert,&nbsp; a &eacute;galement &eacute;voqu&eacute; les menaces que font peser le Ceta et le Mercosur sur l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. 
 
Plus d&rsquo;informations dans votre &eacute;dition du 30 ao&ucirc;t de Loire-Atlantique agricole. 
Retrouvez notre album photo sur <a href="https://www.facebook.com/pg/agri44/photos/?tab=album&amp;album_id=2937258939680612&amp;__xts__%5B0%5D=68.ARADcRlslP4Px6ZDPe5sWyviwQW4ajalcmeVA6GJNF48sKc9_klNaxOP_0dpPkFJ1hwB9Xpa520fv8jKVGYZrixusvcYn0BdBYVllW7zfjG32cGpqOBj9z7WFksotuhTBSbzIevez4zXFOrd-lx-3-Buld2JCxNJhKcF2M_JCcTH1kPJ9-diKj3ttYL92VqSUbxg9I5EU3Wa1MGvjvuR9WCZ4sw2RMTKKxeL-b8xHPNn53kiQMDhng2RxW4T1V2AJUtXcuPGr4ab0eubzZPfLVe8uT98CDbqST8wFiJW75VHBx-BRKDf98imww0HuwkDPfa2SQxdmB4Zg_i1VJmK0-eAhLFY6Q9rTOLSdE43ohmrFdA9kpxGk8fkU5HQdp0TrMLgxzSL1mWg5gPPhcWIQ4TZOnC-JzG4toCHS_0x0ivokCZ3_rtaWVy9UdhJyNNT5pi_TM_TYls6RgTwCjUym2vL56ltmeZIFZ-YLadF__WVLjoTovPxTV2bMp9j4rqfbMB6RM8y4xDB_21auqh3Lc_aKRy6g-3G6_bLnpaqJwvADLmOTD9EDaUp4i1-2_bhBnaMvc7N8pUhs6uLTq0unynujiFJlhkZQFdDtOaBopmdEDSm-raIHELNS8msVd0f&amp;__tn__=-UC-R">facebook.</a> 
 
La F&ecirc;te en vid&eacute;o ci-dessous. 
 
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Organisée par les Jeunes Agriculteurs de Loire-Atlantique, la Fête de l’agriculture s’est tenue les 24 et 25 août derniers à Missillac. Au-delà de la mise en valeur de l’agriculture locale, la Fête s’est transformée cette année en lieu de lancement de la nouvelle campagne pour les élections chambre.

[VIDEO] Loire-Atlantique - Plus de 20 000 visiteurs à la Fête de l'agriculture

La paratuberculose bovine reste une maladie insidieuse avec des cons&eacute;quences &eacute;conomiques importantes. Les pertes sont directes (mortalit&eacute;, euthanasie des malades, baisses de production) et indirectes (non-acc&egrave;s &agrave; certains d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux) p&eacute;nalisant aussi bien tout &eacute;leveur acqu&eacute;reur que certains secteurs tels que la vente de g&eacute;n&eacute;tique ou la fili&egrave;re de reproduction assist&eacute;e (ins&eacute;mination, transfert embryonnaire).<h2>Un impact &eacute;conomique accru</h2>Du fait de l'interdiction d'animal malade en abattoir, d&egrave;s l'apparition de signes cliniques, un bovin paratuberculeux ne pr&eacute;sente plus de valeur. Sa destination sera l'&eacute;quarrissage. Ainsi, aux pertes de production, s'ajoute, d&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques, la perte totale de l'animal. Ceci explique l'augmentation de la vigilance en mati&egrave;re de paratuberculose et la progression des plans d'assainissement et des exigences en mati&egrave;re de garanties sanitaires vis &agrave; vis de cette maladie.<h2>Des caract&eacute;ristiques de cette maladie qui rendent sa ma&icirc;trise difficile...</h2>Trois caract&eacute;ristiques de cette maladie conditionnent les plans de lutte et de pr&eacute;vention :<ul><li>Un germe tr&egrave;s r&eacute;sistant dans le milieu ext&eacute;rieur, tout particuli&egrave;rement en milieu acide.</li><li>Un long d&eacute;veloppement au niveau de l'animal. Le germe se d&eacute;veloppe tr&egrave;s lentement chez le bovin, la contamination a lieu souvent dans les premiers mois de vie et les premiers sympt&ocirc;mes apparaissent, en cheptel allaitant, entre 2 &agrave; 4 ans dans 50 % des cas, beaucoup plus tard (jusqu'&agrave; l'&acirc;ge de 10 ans et plus) pour les 50 autres %. La p&eacute;riode d'excr&eacute;tion et donc de contamination du milieu sera plus ou moins longue en fonction de l'animal et de son maintien dans l'exploitation.</li><li>Des analyses disponibles pour d&eacute;tecter les bovins atteints imparfaites puisque la d&eacute;tection des bovins infect&eacute;s ne peut intervenir que 2 ans minimum apr&egrave;s l'infection, lorsqu'ils sont en phase d'excr&eacute;tion (PCR) ou &agrave; un stade d'infection avanc&eacute; (ELISA). Leur r&eacute;p&eacute;tition au niveau d'un troupeau permet d'apporter des garanties de cheptel. Le b&eacute;n&eacute;fice imm&eacute;diat de ces analyses est la d&eacute;tection d'animaux infect&eacute;s avant qu'ils ne pr&eacute;sentent des sympt&ocirc;mes et donc permet de les r&eacute;former dans de bonnes conditions pour une bonne valorisation &eacute;conomique.</li></ul><h2>... d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'associer pr&eacute;cocit&eacute; d'intervention, vigilance et constance dans l'action</h2>Du fait des caract&eacute;ristiques de cette maladie, plus l'intervention sera pr&eacute;coce (intervenir d&egrave;s la mise en &eacute;vidence de la maladie dans l'&eacute;levage), moins le plan d'assainissement sera long et donc couteux. Le plan de lutte s'appuie sur deux cat&eacute;gories de mesures : la d&eacute;tection et la r&eacute;forme pr&eacute;coce des animaux excr&eacute;teurs et de leur dernier descendant, et la ma&icirc;trise sanitaire des risques de contamination. Toute omission d'une mesure, expose au mieux &agrave; une augmentation de la dur&eacute;e du plan, au pire &agrave; un &eacute;chec.<h2>Un d&eacute;pistage syst&eacute;matique pour aller vers l'assainissement...</h2>Le bilan de la campagne 2018-2019 fait appara&icirc;tre une situation qui &eacute;volue favorablement. 352 cheptels sont en plan pour 27.000 animaux d&eacute;pist&eacute;s. 16 &eacute;levages sont entr&eacute;s en plan sur la campagne suite &agrave; identification d'un cas clinique ou pour obtenir l'apport de garantie. 18 &eacute;levages sont sortis de plan, pour cause de cessation ou parce que l'objectif d'assainissement &eacute;tait atteint. 25 cheptels sont en cours d'acquisition de l'apport de garantie et sur les 143 cheptels en assainissement, 40 ont obtenu une premi&egrave;re s&eacute;rie de r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. L'historique de d&eacute;pistage accumul&eacute; dans ces &eacute;levages permet de renforcer les garanties apport&eacute;es par rapport aux cheptels tout venant, m&ecirc;me si l'assainissement n'est pas termin&eacute;. Autre point positif, nous constatons une augmentation r&eacute;guli&egrave;re du nombre de cheptels sous apport de garantie montrant que le d&eacute;pistage s&eacute;rologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent de maitriser la maladie dans un &eacute;levage.<h2>... et poursuivre sur l'apport de garantie...</h2>Au niveau national, un r&eacute;f&eacute;rentiel technique national d'apport de garantie de cheptel a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; avec des &eacute;volutions importantes en 2018. Il repose sur les donn&eacute;es scientifiques actualis&eacute;es et les &eacute;l&eacute;ments de terrain recueillis au sein des diff&eacute;rentes r&eacute;gions et en particulier sur le travail r&eacute;alis&eacute; dans le Limousin. Ce dispositif est &agrave; disposition de tous les GDS depuis mai 2004. La connaissance du statut du cheptel d'origine apporte la meilleure garantie lors de mouvements d'animaux. 184 &eacute;levages sont sous apport de garantie (au moins deux s&eacute;ries n&eacute;gatives sur tous les bovins de plus de 24 mois). La moiti&eacute; sont des cheptels reproducteurs limousins, le d&eacute;pistage de la paratuberculose &eacute;tant une obligation pour l'adh&eacute;sion au Herd-Book Limousin (HBL). En Creuse, 90 % des &eacute;levages adh&eacute;rents au HBL sont sous apport de garantie. Ce taux est sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne nationale, preuve de la qualit&eacute; du travail entrepris par les &eacute;leveurs creusois. Outre ces &eacute;levages HBL, 88 &eacute;levages sont aussi sous apport de garantie, essentiellement des &eacute;leveurs limousins qui commercialisent des animaux reproducteurs ou qui souhaitent pr&eacute;parer leur cessation et transmettre un cheptel sain. Ceci fait suite &agrave; la sensibilisation mise en place par GDS Creuse depuis plusieurs ann&eacute;es.<h2>... en restant vigilant pour ne pas se contaminer</h2>Tous les ans, quelques &eacute;leveurs perdent leur apport de garantie du fait de la d&eacute;couverte d'animaux positifs ou de cas cliniques. Les causes de cette recontamination sont multiples&nbsp;: achat de terrain contamin&eacute;, abreuvement &agrave; une eau contamin&eacute;e, introduction d'un animal porteur. Les &eacute;leveurs sous apport de garantie sont fortement encourag&eacute;s &agrave; acheter des animaux dans des cheptels de m&ecirc;me statut. Si un bovin de plus de 18 mois provenant d'un cheptel non garanti est introduit, il devra faire l'objet d'un contr&ocirc;le &agrave; l'introduction en ayant conscience des limites de cet examen. GDS Creuse, avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental, prend en charge 50 % des frais d'analyses lors d'utilisation du billet de garantie conventionnelle. Sur les bovins de moins de 18 mois, tout d&eacute;pistage est inutile du fait du manque de sensibilit&eacute; de l'analyse &agrave; cet &acirc;ge. Le d&eacute;pistage doit alors se faire dans le mois suivant son passage &agrave; 18 mois. Tout bovin introduit restera exclu de la garantie jusqu'&agrave; l'obtention de deux r&eacute;sultats n&eacute;gatifs &agrave; un an d'intervalle.<h2>Le respect strict des mesures sanitaires, une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; avec un accompagnement de GDS Creuse</h2>La r&eacute;ussite de la pr&eacute;vention et de la lutte contre la paratuberculose passe par un strict respect des mesures sanitaires&nbsp;: pr&eacute;cautions &agrave; l'introduction pour &eacute;viter son entr&eacute;e, mise en place rapide et respect des mesures pr&eacute;conis&eacute;es en cas de pr&eacute;sence dans l'&eacute;levage. Notre investissement dans cette action est technique (outils collectifs pour la pr&eacute;vention et la lutte et le suivi individuel, en relation avec le v&eacute;t&eacute;rinaire de l'&eacute;levage) et financier (aides aux analyses et visites, mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin). C'est une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.


Paratuberculose bovine =&gt; La campagne 2018-2019 confirme votre mobilisation contre cette maladie avec une augmentation du nombre de cheptels sous apport de garantie. 


Bilan de la campagne paratuberculose 2018-2019. Se protéger et intervenir rapidement lors d’alerte 

Et si l'eau, principal constituant des applications herbicides, pouvait se suffire &agrave; elle-m&ecirc;me pour &eacute;liminer, sinon pour contenir les mauvaises herbes&nbsp;en-dessous d'un seuil de nuisibilit&eacute; ? La question peut para&icirc;tre saugrenue mais plusieurs exp&eacute;rimentations et r&eacute;alisations entretiennent l'espoir. C&ocirc;t&eacute; recherche, le projet de recherche europ&eacute;en Dockweeder, auquel contribue la coop&eacute;rative Terrena, s'att&egrave;le au rumex, lequel entame la productivit&eacute; des prairies au-del&agrave; d'un sp&eacute;cimen tous les 5 m2. Le projet consiste &agrave; mettre au point un robot capable de d&eacute;tecter la vivace, de jour comme de nuit, avec une fiabilit&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; 90 %, avec l'aide de l'intelligence artificielle. Une fois d&eacute;tect&eacute;, le rumex est cibl&eacute; par une double roto-buse pulv&eacute;risant de l'eau chaude (90&deg;C) &agrave; forte pression. Efficace.<h2>Eau chaude &agrave; 120&deg;C</h2>L'entreprise bretonne Oeliatec joue &eacute;galement sur la temp&eacute;rature et la pression pour venir &agrave; bout des adventices. Apr&egrave;s les machines d&eacute;di&eacute;es aux collectivit&eacute;s et paysagistes et apr&egrave;s trois ann&eacute;es d'essais, elle d&eacute;cline son concept pour la vigne et les vergers. L'eau, &eacute;ventuellement de r&eacute;cup&eacute;ration, est chauff&eacute;e &agrave; 120&deg;C puis propuls&eacute;e &agrave; basse pression sous forme de micro gouttelettes sur les zones &agrave; d&eacute;sherber. La d&eacute;sherbeuse progresse &agrave; la vitesse de 2,5 km/h et consomme l'&eacute;quivalent de 1500 l/ha d'eau pour un traitement en plein et entre 20 &agrave; 25 l/ha de carburant. Elle peut &ecirc;tre adapt&eacute;e &agrave; diff&eacute;rents porteurs (attelage trois points, remorque, tracteurs inter-ligne, enjambeurs) et recevoir diff&eacute;rents gabarits de diffuseurs.<h2>Mousse &agrave; 95&deg;C</h2>L'entreprise anglaise Weedingtech a de son c&ocirc;t&eacute; recours &agrave; un additif, en l'occurrence Foamstream, fabriqu&eacute; &agrave; partir d'huiles et de sucres v&eacute;g&eacute;taux issus&nbsp;de colza, de ma&iuml;s, de bl&eacute;, de pommes de terre ou encore de noix de coco. Les sucres et les huiles ont la propri&eacute;t&eacute; de cr&eacute;er un effet choc thermique, plus important que celui g&eacute;n&eacute;r&eacute; par de l'eau seule. La temp&eacute;rature de l'eau en sortie de lance est volontairement maintenue sous 100&deg;C, ce qui permet de g&eacute;n&eacute;rer une mousse &eacute;paisse ayant pour effet de ralentir la baisse de temp&eacute;rature. On consid&egrave;re en effet que l'effet herbicide de l'eau chaude s'estompe en dessous de 57&deg;C. Gr&acirc;ce &agrave; la mousse, l'exposition des mauvaises herbes &agrave; la chaleur comprise entre 10 et 20 secondes. Pens&eacute;e pour les collectivit&eacute;s, la solution a donn&eacute; des r&eacute;sultats tr&egrave;s probants l'an pass&eacute; dans le vignoble de Cognac. L'entreprise travaille &agrave; la mise au point d'un prototype sp&eacute;cifique pour des applications au vignoble.


Plus ou moins bouillante, sous pression ou pas, additivée ou pas, l’eau possède des propriétés herbicides, dont certaines laissent envisager une alternative aux matières actives chimiques.


L’eau, des propriétés herbicides

Pr&egrave;s de 1 400 exposants d&eacute;ployant leurs derni&egrave;res innovations seront&nbsp;pr&eacute;sents, dont pr&egrave;s du tiers venus de l'&eacute;tranger, avec en t&ecirc;te les Pays-Bas,&nbsp;l'Allemagne et l'Italie, mais aussi la Chine, en qu&ecirc;te de s&eacute;curit&eacute; sanitaire,&nbsp;dont la d&eacute;l&eacute;gation progresse significativement cette ann&eacute;e avec 26 exposants.&nbsp;"L'impact de l'&eacute;levage sur le climat est encore assez &eacute;loign&eacute; des&nbsp;pr&eacute;occupations des agriculteurs, c'est pourquoi nous voulons le vulgariser&nbsp;afin de r&eacute;pondre aux objectifs de r&eacute;duction des gaz &agrave; effet de serre car nous&nbsp;en sommes capables", a d&eacute;clar&eacute; Andr&eacute; Sergent, pr&eacute;sident de la chambre&nbsp;d'agriculture de Bretagne, lors d'une conf&eacute;rence de presse le 27 ao&ucirc;t.&nbsp;"La grande id&eacute;e est de voir comment on peut faire pour produire avec moins&nbsp;d'&eacute;nergie et il y a une multitude de solutions", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;"La canicule, la s&eacute;cheresse, cela parle &agrave; tous les &eacute;leveurs. Aujourd'hui,&nbsp;il faut arriver &agrave; lier efficacit&eacute; climatique et efficacit&eacute; &eacute;conomique en&nbsp;utilisant moins d'intrants, moins de carburant, et on s'aper&ccedil;oit que les&nbsp;syst&egrave;mes autonomes, circulaires, peuvent amener &agrave; cette coh&eacute;rence", a rench&eacute;ri&nbsp;Marcel Denieul, pr&eacute;sident du Space.R&eacute;agissant &agrave;&nbsp;la suspension par la justice de l'arr&ecirc;t&eacute; du maire de&nbsp;Langou&euml;t&nbsp;(Ille-et-Vilaine) interdisant l'usage des pesticides pr&egrave;s des&nbsp;habitations, Andr&eacute; Sergent a &eacute;tabli une comparaison avec l'usage des&nbsp;antibiotiques dans l'&eacute;levage. "On a cherch&eacute; il y a plus de 10 ans des&nbsp;solutions de d&eacute;m&eacute;dication et aujourd'hui, le rapport 2018 de l'Anses dit que&nbsp;les antibiotiques ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duits de 43% pour les porcs, ce qui veut dire&nbsp;qu'on a des solutions de r&eacute;duction", a-t-il estim&eacute;, ajoutant que "pour les&nbsp;pesticides, il faut trouver le plus possible de solutions alternatives".&nbsp;Marcel Denieul a lui d&eacute;nonc&eacute; des "oukases contreproductifs de la part de&nbsp;certains &eacute;lus". "Il existe des techniques de r&eacute;duction des risques, avec des&nbsp;haies, des pulv&eacute;risateurs sans d&eacute;rive, mais il ne faudrait pas qu'en r&eacute;duisant&nbsp;les pesticides, on se mette &agrave; importer des produits qui ne sont pas soumis aux&nbsp;m&ecirc;mes r&eacute;glementations", a-t-il ajout&eacute;.La pr&eacute;sentation de l'&eacute;v&eacute;nement a d&eacute;but&eacute; dans un &eacute;levage de 150 vaches&nbsp;laiti&egrave;res &agrave; Liffr&eacute; (Ille-et-Vilaine), dont les trois exploitants ont investi&nbsp;2,5 millions d'euros en 2015 dans une unit&eacute; de m&eacute;thanisation, alimentant&nbsp;directement 700 foyers en gaz. Une nouvelle activit&eacute; qui repr&eacute;sente&nbsp;aujourd'hui un tiers de leur chiffre d'affaires. "La m&eacute;thanisation est tr&egrave;s compl&eacute;mentaire de l'&eacute;levage, on valorise nos&nbsp;effluents, des d&eacute;chets industriels comme ici le marc de pomme, et on r&eacute;duit&nbsp;notre consommation d'engrais chimiques qui acidifient les sols, ce qui compte&nbsp;dans le bilan carbone", r&eacute;sume Jean-Christophe Gilbert, pour qui "cela redonne&nbsp;du sens au m&eacute;tier".&nbsp;Parmi les d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res, la commissaire g&eacute;n&eacute;rale Anne-Marie&nbsp;Qu&eacute;m&eacute;ner a mis l'accent sur la visite d'une d&eacute;l&eacute;gation russe sp&eacute;cialis&eacute;e dans&nbsp;l'agriculture biologique "qui vient s'inspirer de nos m&eacute;thodes et pr&eacute;senter&nbsp;ses ambitions".&nbsp;L'Afrique sera &eacute;galement &agrave; l'honneur, avec huit d&eacute;l&eacute;gations. Des innovations, telles que la logette rafra&icirc;chissante, un brumisateur pour&nbsp;bovins, ou encore un b&acirc;timent &eacute;quip&eacute; de panneaux photovolta&iuml;ques et de&nbsp;syst&egrave;mes de ventilation, seront pr&eacute;sent&eacute;es. Une centaine de conf&eacute;rences sont&nbsp;pr&eacute;vues.&nbsp;Plus de 14 000 visiteurs &eacute;trangers venus de 120 pays sont attendus &agrave; ce&nbsp;salon dont la fr&eacute;quentation d&eacute;passe chaque ann&eacute;e les 100 000 entr&eacute;es.&nbsp;


L'impact de l'élevage sur le climat et l'adaptation des pratiques au réchauffement climatique seront au coeur de la 33ème édition du Salon international de l'élevage (Space) de Rennes, vitrine de l'élevage français, qui se tient du 10 au 13 septembre, ont annoncé les organisateurs. 


Vitrine de l'élevage, le Space aspire à plus d'efficacité climatique

A Parempuyre, commune p&eacute;ri-urbaine de quelque 8 200 habitants, la maire&nbsp;socialiste B&eacute;atrice de Fran&ccedil;ois vient de prendre un arr&ecirc;t&eacute; interdisant&nbsp;"formellement" les produits phyto-pharmaceutiques "&agrave; moins de 100 m&egrave;tres de&nbsp;toute habitation ou espace public", selon le texte dat&eacute; du 21 ao&ucirc;t et consult&eacute;&nbsp;par l'AFP. La pr&eacute;fecture a la possibilit&eacute; de contester l'arr&ecirc;t&eacute;.&nbsp;Le texte vise aussi bien les bailleurs qui utilisent des pesticides pour&nbsp;l'entretien des espaces verts communs que les agriculteurs et viticulteurs.&nbsp;"Cela s'inscrit dans une d&eacute;marche globale plus vaste qui touche &agrave; la sant&eacute;&nbsp;publique, la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et la conversion &agrave; l'agriculture&nbsp;biologique", a r&eacute;sum&eacute; la maire B&eacute;atrice de Fran&ccedil;ois. Dans cette commune du M&eacute;doc occup&eacute;e pour moiti&eacute; par des terres agricoles&nbsp;(c&eacute;r&eacute;ales, vignes), la d&eacute;marche fait &eacute;cho &agrave; celle du maire d'une petite ville&nbsp;bretonne, Langou&euml;t, Daniel Cueff, dont l'arr&ecirc;t&eacute; anti-pesticides a &eacute;t&eacute; suspendu&nbsp;le m&ecirc;me jour en r&eacute;f&eacute;r&eacute; par le tribunal administratif de Rennes, apr&egrave;s un&nbsp;recours du pr&eacute;fet.Comme Daniel Cueff et B&eacute;atrice de Fran&ccedil;ois, une vingtaine d'autres &eacute;lus&nbsp;locaux ont interdit l'usage de pesticides sur une partie de leur commune.&nbsp;L'arr&ecirc;t&eacute; de Parempuyre &eacute;voque notamment "la carence" du minist&egrave;re de la&nbsp;Transition &eacute;cologique "dans l'obligation" qui lui est faite de "prot&eacute;ger les&nbsp;riverains des zones trait&eacute;es par des produits phytopharmaceutiques".&nbsp;La municipalit&eacute; fait valoir qu'il existe sur la commune de "nombreuses&nbsp;habitations et d'espaces publics &agrave; moins de 20 m&egrave;tres d'exploitations&nbsp;agricoles" utilisant des produits phyto-pharmaceutiques. "Nous esp&eacute;rons que le gouvernement ira plus loin en interdisant les&nbsp;pesticides sur le territoire national et en mettant des financements pour&nbsp;aider les agriculteurs &agrave; se convertir au bio", a ajout&eacute; la&nbsp;maire B&eacute;atrice de Fran&ccedil;ois. "Nous souhaitons accompagner les agriculteurs, a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;, "il n'est&nbsp;pas question de les montrer du doigt". Contact&eacute; par l'AFP, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB)&nbsp;a dit attendre que "l'arr&ecirc;t&eacute; soit valid&eacute;". "Les viticulteurs ne comprennent&nbsp;pas cette d&eacute;cision", d'autant plus que "la p&eacute;riode des traitements est&nbsp;termin&eacute;e et ne recommencera qu'apr&egrave;s les prochaines &eacute;lections" municipales,&nbsp;a-t-il comment&eacute;.


La maire d'une commune de la métropole bordelaise a pris un arrêté pour interdire les pesticides à proximité des habitations et des espaces publics, grossissant la liste des élus qui mènent la fronde contre les phytosanitaires.


Près de Bordeaux, une maire prend aussi un arrêté anti-pesticides

Dans son bulletin mensuel paru le 26 ao&ucirc;t 2019, le service d'observation des cultures de la Commission europ&eacute;enne a r&eacute;vis&eacute; &agrave; la baisse son estimation de rendement du ma&iuml;s grain en Union europ&eacute;enne, &agrave; 7,93 t/ha contre 8,08 t/ha le mois dernier. Mais cette moyenne europ&eacute;enne masque de grandes disparit&eacute;s entre les pays de l'Ouest, touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse et la canicule, et les pays de l'Est ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de meilleures conditions m&eacute;t&eacute;o.&nbsp;Ainsi, &laquo;&nbsp;les estimations de rendement pour le ma&iuml;s grain sont en-dessous de la moyenne quinquennale dans la plupart des pays de l'ouest et du centre-nord de l'Europe&nbsp;&raquo;,&nbsp;indique la Commission europ&eacute;enne. Les rendements fran&ccedil;ais et italiens sont pr&eacute;vus en baisse de 13% par rapport &agrave; la moyenne, respectivement &agrave; 8 t/ha et &agrave; 8,93 t/ha. Ceux de la Pologne sont pr&eacute;vus en baisse de 18% &agrave; 5,18 t/ha, ceux de l'Espagne de 5% (10,7 t/ha) et ceux de l'Allemagne de 7,8% (8,87 t/ha).En revanche, &laquo;&nbsp;des rendements bien au dessus des moyennes sont attendus dans la partie sud-est et centre-sud de l'Europe&nbsp;&raquo;, poursuit le bulletin. En particulier en Bulgarie (+17% &agrave; 7,65 t/ha), en Hongrie (+10% &agrave; 8,37 t/ha) et surtout en Roumanie&nbsp;(+43% &agrave; 7,79 t/ha). Dans ce pays, &laquo;&nbsp;le ma&iuml;s grain a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de temp&eacute;ratures cl&eacute;mentes pendant la p&eacute;riode de floraison lors de la deuxi&egrave;me d&eacute;cade de juillet&nbsp;&raquo;, est-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;Les rendements de pommes de terre et de betterave sont &eacute;galement r&eacute;vis&eacute;s &agrave; la baisse au niveau europ&eacute;en, &agrave; 32,7 t/ha pour les pommes de terre et 71,5 t/ha pour les betteraves.&nbsp;


Entre l’est et l’ouest de l’Europe, les cultures de printemps ont bénéficié de conditions de culture totalement différentes. Les fortes disparités dans les estimations de rendement du maïs entre les différents pays en sont l’illustration. 


Le grand écart des rendements européens de maïs

Prendre le meilleur de l'agriculture conventionnelle et de l'agriculture bio&nbsp;: tel est l'esprit du concept d'&nbsp;&laquo;&nbsp;agriculture hybride&nbsp;&raquo;, d&eacute;sormais pr&ocirc;n&eacute; par l'agriculteur-constructeur Micka&euml;l Horsch, pour qui la sant&eacute; des hommes rejoint aujourd'hui la pr&eacute;occupation originelle de la famille et de la marque autour de la sant&eacute; des sols. &laquo;&nbsp;Horsch constate depuis plusieurs ann&eacute;es de nombreuses impasses, technologiques, agronomiques et soci&eacute;tales&nbsp;&raquo;, indique la marque dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Le &laquo;&nbsp;tout-chimique&nbsp;&raquo; a provoqu&eacute; certaines r&eacute;sistances, les rotations courtes ont aggrav&eacute; ce ph&eacute;nom&egrave;ne et la soci&eacute;t&eacute; se pr&eacute;occupe de plus en plus de la qualit&eacute; de son alimentation&nbsp;&raquo;. Cette inflexion se mat&eacute;rialise par la mise au point de trois nouvelles gammes d'outils d&eacute;di&eacute;es &agrave; l'entretien m&eacute;canique des sols.<h2>Transformer VF, des bineuses de 6 &agrave; 12 m</h2>Les bineuses Transformer VF (pour VariableFrame &ndash; ch&acirc;ssis adaptatif) sont dot&eacute;es d'un syst&egrave;me de guidage automatique int&eacute;gr&eacute; au ch&acirc;ssis. Elles sont par ailleurs compatibles avec diff&eacute;rents syst&egrave;mes de cam&eacute;ra, ce qui autorise le montage de diff&eacute;rents outils guid&eacute;s par des parall&eacute;logrammes stables et de grandes largeurs. Les unit&eacute;s disposent d'un syst&egrave;me hydraulique permettant d'ajuster la pression au type de sol en pr&eacute;sence. L'hydraulique sert aussi l'escamotage rang par rang, autrement dit la coupure de section. Des disques lat&eacute;raux pour les outils de binage sont disponibles en option pour prot&eacute;ger, par exemple, les cultures dans un stade pr&eacute;coce de leur croissance. Il est aussi possible de travailler sur le rang avec des roulettes &agrave; doigts flexibles ou avec d'autre types d'outils. Les Transformer VF sont propos&eacute;es en 6 &agrave; 12 m, avec une hauteur sous ch&acirc;ssis de 660 mm et des inter-rangs variant entre 25 cm et 90 cm.<h2>Cura ST, des herses &eacute;trilles de 6 &agrave; 15 m</h2>La Cura ST aligne six rang&eacute;es de dents r&eacute;servant un inter-rang de 2,8 cm. Chaque dent est fix&eacute;e individuellement par un syst&egrave;me &eacute;vitant tout d&eacute;placement lat&eacute;ral et garantissant ainsi un travail de pr&eacute;cision. La pression exerc&eacute;e sur le sol est r&eacute;glable hydrauliquement, dans une plage comprise entre 0,5 kg et 5 kg, permettant d'ajuster le niveau d'agressivit&eacute; du travail en fonction de l'&eacute;tat du sol et de la culture en pr&eacute;sence. La Cura peut ainsi intervenir sur des buttes de pomme de terre. La herse &eacute;trille est propos&eacute;e en version port&eacute;e dans des largeurs comprises entre 6 m et 15 m.<h2>Finer LT, un d&eacute;chaumeur superficiel int&eacute;gral de 6 &agrave; 12 m</h2>Nouveau venu lui aussi, le Finer LT est un appareil de d&eacute;chaumage destin&eacute; &agrave; scalper superficiellement les mauvaises herbes, les chaumes ou les couverts sur l'int&eacute;gralit&eacute; de la surface. Dans sa version port&eacute;e, il aligne quatre rang&eacute;es de dents ressort r&eacute;servant un inter-rang de 15 cm et une hauteur sous ch&acirc;ssis de 550 mm. L'agressivit&eacute; peut &ecirc;tre ajust&eacute;e en jouant sur l'angle d'attaque des dents, sans contrarier l'action de scalpage. Les roues de support frontales maintiennent en continu la profondeur de travail. Les dents sont suivies d'une herse &agrave; deux rang&eacute;es, pour conserver un maximum de mati&egrave;re organique en surface. Le Finer LT est disponible en 6 m &agrave; 12 m.


A l’Agritechnica, Horsch lèvera le voile sur sa gamme de bineuses Transformer VF et sur ses herses étrilles Cura ST. Autre nouveauté : le Finer LT, un appareil destiné à scalper mauvaises herbes, chaumes et couverts, avec la possibilité de régler l’angle d’attaque des dents.


Horsch, un nouvel acteur dans le désherbage mécanique

Le juge Pierre Venn&eacute;gu&egrave;s invoque dans son ordonnance "le moyen tir&eacute; de&nbsp;l'incomp&eacute;tence du maire de Langou&euml;t pour r&eacute;glementer l'utilisation des&nbsp;produits phytopharmaceutiques sur le territoire de sa commune" qui est "propre&nbsp;&agrave; cr&eacute;er un doute s&eacute;rieux quant &agrave; la l&eacute;galit&eacute; de l'arr&ecirc;t&eacute; contest&eacute;".Le maire &eacute;cologiste Daniel Cueff avait pris le 18 mai un arr&ecirc;t&eacute; interdisant&nbsp;l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "&agrave; une distance inf&eacute;rieure &agrave;&nbsp;150 m&egrave;tres de toute parcelle cadastrale comprenant un b&acirc;timent &agrave; usage&nbsp;d'habitation ou professionnel".Mais la pr&eacute;fecture avait demand&eacute; la suspension de cet arr&ecirc;t&eacute; en r&eacute;f&eacute;r&eacute;, au&nbsp;motif qu'un maire n'est pas comp&eacute;tent pour prendre des d&eacute;cisions sur&nbsp;l'utilisation de produits phytosanitaires, y compris au nom du principe de&nbsp;pr&eacute;caution, un pouvoir r&eacute;serv&eacute; &agrave; l'&Eacute;tat.&nbsp;&nbsp;Le maire de Langou&euml;t a annonc&eacute; &agrave; l'AFP son intention de faire appel de&nbsp;cette d&eacute;cision du juge des r&eacute;f&eacute;r&eacute;s et a appel&eacute; les autres maires ruraux &agrave;&nbsp;prendre un arr&ecirc;t&eacute; similaire au sien. "Pour faire bouger les lignes, pour prot&eacute;ger les habitants, il faut&nbsp;peut-&ecirc;tre d&eacute;sob&eacute;ir un peu", a estim&eacute; M. Cueff, affirmant avoir re&ccedil;u des&nbsp;"milliers de messages de soutien". "Beaucoup de maires sont interpell&eacute;s par&nbsp;leurs habitants. Il va falloir trouver une solution", a-t-il ajout&eacute;.Lors de l'audience du 22 ao&ucirc;t, le maire avait plaid&eacute; en faveur d'"une&nbsp;distance d'&eacute;loignement des pesticides sur une parcelle qui reste cultivable&nbsp;avec des produits moins dangereux".<h2>Signaux contradictoires</h2>Emmanuel Macron a affirm&eacute; soutenir "dans ses intentions" le maire&nbsp;breton. "Il y a des lois, elle (la pr&eacute;f&egrave;te) doit les faire respecter, donc je&nbsp;serai toujours derri&egrave;re les pr&eacute;fets qui font respecter les lois", a d'abord&nbsp;plaid&eacute; M. Macron, en estimant que "la solution n'est pas de prendre un arr&ecirc;t&eacute;&nbsp;qui n'est pas conforme &agrave; la loi" mais plut&ocirc;t "de mobiliser pour changer la&nbsp;loi".&nbsp;En ce sens, le chef de l'&Eacute;tat a souhait&eacute; "aller vers un encadrement des&nbsp;zones d'&eacute;pandage de pesticides", en pointant "les cons&eacute;quences sur la sant&eacute;&nbsp;publique".La ministre de la Transition &eacute;cologique &Eacute;lisabeth Borne a elle affirm&eacute; le 27 ao&ucirc;t sur France inter partager "totalement la pr&eacute;occupation du maire de&nbsp;Langou&euml;t" et annonc&eacute; qu'un projet de r&eacute;glementation &eacute;tait &agrave; l'&eacute;tude pour&nbsp;instaurer une "zone minimale entre les &eacute;pandages et les habitations"."On a des signaux contradictoires", a comment&eacute; M. Cueff. "A moins que &ccedil;a ne&nbsp;soit une nouvelle illustration de la politique du "en m&ecirc;me temps": en m&ecirc;me&nbsp;temps, le maire de Langou&euml;t a raison et, en m&ecirc;me temps, il a tort", a-t-il&nbsp;ajout&eacute;.


L'arrêté anti-pesticides du maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) Daniel Cueff a été suspendu mardi 27 août par le juge des référés du tribunal administratif de Rennes, selon une copie de cette décision consultée par l'AFP.


L'arrêté anti-pesticides du maire de Langouët suspendu par la justice

Apr&egrave;s la r&eacute;union du G7 &agrave; Biarritz, Emmanuel Macron &eacute;tait interview&eacute; lundi 26 ao&ucirc;t par Anne-Sophie Lapix dans le &laquo;&nbsp;20 heures&nbsp;&raquo; de France 2. Le sujet des incendies en Amazonie a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; et a rapidement men&eacute; &agrave; celui de la production sud-am&eacute;ricaine de soja et &agrave; la d&eacute;pendance de l'Europe en prot&eacute;ines.Sur ce point, le chef de l'Etat a souhait&eacute; rappeler aux t&eacute;l&eacute;spectateurs une partie de l'histoire&nbsp;: &laquo;&nbsp;[Cette d&eacute;pendance]&nbsp;est le fruit d'un vieil &eacute;quilibre qui a &eacute;t&eacute; conclu dans les ann&eacute;es soixante entre l'Europe et les Etats-Unis d'Am&eacute;rique. A ce moment-l&agrave;, nous avons accept&eacute; une d&eacute;pendance en termes de prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;, a-t-il rappel&eacute;. &laquo;&nbsp;Je consid&egrave;re que c'est un tr&egrave;s mauvais choix&nbsp;&raquo;, a-t-il ensuite&nbsp;d&eacute;clar&eacute;.Emmanuel Macron a r&eacute;affirm&eacute; son ambition d'une &laquo;&nbsp;souverainet&eacute; prot&eacute;inique &raquo; de l'Europe. &laquo;&nbsp;L'Europe doit &ecirc;tre capable de re-produire ses propres prot&eacute;ines&nbsp;&raquo;, a-t-il d&eacute;clar&eacute;. &laquo;&nbsp;C'est au c&oelig;ur du projet europ&eacute;en auquel je crois&nbsp;&raquo;, a-t-il poursuivi.<h2>Le Mercosur &agrave; retravailler</h2>Concernant l'accord entre l'Europe et le Mercosur, Emmanuel Macron a souhait&eacute; clarifier sa position et celle de la France : &laquo;&nbsp;Je n'ai jamais donn&eacute; mon accord d&eacute;finitif&nbsp;&raquo;, a-t-il fait savoir, en pr&eacute;cisant que le texte du trait&eacute; n'&eacute;tait pas d&eacute;finitif. &laquo;&nbsp;Le texte doit &ecirc;tre retravaill&eacute; car il n'apporte pas toutes les garanties voulues par la France&nbsp;&raquo;, notamment en mati&egrave;re d'engagements climatiques. Le pr&eacute;sident br&eacute;silien Jair Bolsonaro &laquo;&nbsp;n'a pas respect&eacute; sa parole&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; Emmanuel Macron. &laquo;&nbsp;En l'&eacute;tat, je ne signerai pas le Mercosur&nbsp;&raquo;, a-t-il r&eacute;p&eacute;t&eacute;.&nbsp;Rien &agrave; voir avec le Ceta, a expliqu&eacute; le chef de l'Etat&nbsp;: ce trait&eacute; de libre-&eacute;change avec le Canada a &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;beaucoup am&eacute;lior&eacute;&nbsp;&raquo; avant d'&ecirc;tre ratifi&eacute;. En revanche, l'accord avec le Mercosur n'est &laquo;&nbsp;pas encore sign&eacute; officiellement&nbsp;&raquo;. Apr&egrave;s vingt ans de discussions, les d&eacute;bats entre l'Union europ&eacute;enne et le Mercosur sont donc loin d'&ecirc;tre termin&eacute;es.&nbsp;

Interviewé le 26 août sur France 2, Emmanuel Macron s’est voulu clair : non, l’accord avec le Mercosur n’est pas encore signé officiellement et ne le sera pas "en l'état". Le président français a également réaffirmé sa volonté d'une "souveraineté protéique" de l'Europe.

"En l’état, je ne signerai pas le Mercosur"

La ville de Porto Velho, dans l'Etat de Rond&ocirc;nia (nord-ouest), d'o&ugrave; deux&nbsp;avions Hercules C130 d&eacute;versent depuis dimanche 25 ao&ucirc;t des dizaines de milliers de&nbsp;litres d'eau pour lutter contre les flammes, restait couverte de larges nu&eacute;es&nbsp;de fum&eacute;es.&nbsp;Outre ces deux appareils des forces a&eacute;riennes, des dizaines de pompiers y&nbsp;ont &eacute;t&eacute; d&eacute;p&ecirc;ch&eacute;s dimanche pour lutter contre la progression des feux. Le&nbsp;Br&eacute;sil a &eacute;galement accept&eacute; l'aide d'Isra&euml;l, qui a propos&eacute; d'envoyer un avion.&nbsp;Le ministre de la Justice et de la S&eacute;curit&eacute; publique, Sergio Moro, a aussi&nbsp;donn&eacute; son feu vert au d&eacute;ploiement de policiers pour faire face &agrave; la&nbsp;destruction ill&eacute;gale de for&ecirc;ts en Amazonie. Entre samedi 24 et dimanche 25 ao&ucirc;t, 1 113 nouveaux incendies ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s par&nbsp;l'Institut national de recherche spatiale (INPE).Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, sept Etats, dont celui de Rond&ocirc;nia, ont fait appel &agrave;&nbsp;l'arm&eacute;e. Quelque 43 000 soldats bas&eacute;s en Amazonie sont disponibles pour&nbsp;combattre les incendies, a annonc&eacute; le ministre de la D&eacute;fense Fernando Azevedo&nbsp;e Silva. Mais le nombre des soldats envoy&eacute;s sur le front des incendies et leur modes&nbsp;d'action restaient pour l'heure peu clairs. De vastes surfaces de la r&eacute;gion amazonienne ont &eacute;t&eacute; d&eacute;vast&eacute;es par les pires&nbsp;incendies recens&eacute;s depuis des ann&eacute;es.&nbsp;Selon les derniers chiffres officiels, 80 626 incendies ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s&nbsp;au Br&eacute;sil cette ann&eacute;e, un plus haut depuis 2013, dont plus de la moiti&eacute; en&nbsp;Amazonie.&nbsp;La d&eacute;forestation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e sous le gouvernement de Jair Bolsonaro qui&nbsp;encourage les cultures et l'&eacute;levage de bovins en Amazonie, corr&eacute;l&eacute;e &agrave; la&nbsp;saison s&egrave;che, explique l'ampleur des feux.L'Amazonie, dont 60% de la surface se trouve au Br&eacute;sil, s'&eacute;tend aussi en&nbsp;Bolivie, Colombie, Equateur, Guyane fran&ccedil;aise, Guyana, au P&eacute;rou, au Suriname&nbsp;et au Venezuela.&nbsp;


Les incendies continuent de faire rage dans l'Amazonie brésilienne, malgré le déploiement d'avions bombardiers d'eau, de pompiers et de soldats pour lutter contre les gigantesques feux. 


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