
Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce rendez-vous mensuel, les experts CACEIS analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux).


Marché las et attentiste des négociations entre la Chine et les Etats-Unis (Météo des marchés)

Initialement pr&eacute;vu pour le 29 mars, le Brexit aurait pu &ecirc;tre report&eacute; de 3 mois, comme demand&eacute; par Theresa May en d&eacute;but de semaine. Mais c'&eacute;tait sans compter sur le Conseil europ&eacute;en r&eacute;uni &agrave; Bruxelles qui a donn&eacute; son feu vert &agrave; un report, mais sous conditions. Deux sc&eacute;narios ont &eacute;t&eacute; propos&eacute;s par le Conseil europ&eacute;en quelque peu agac&eacute; par ce feuilleton qui tra&icirc;ne en longueur.&nbsp;L'Europe a souhait&eacute; appliquer des conditions au report du Brexit.Donald Tusk, pr&eacute;sident du Conseil europ&eacute;en pr&eacute;cise&nbsp;: &laquo;&nbsp;dans le premier sc&eacute;nario, si l'accord de retrait est approuv&eacute; par la Chambre des communes la semaine prochaine, le Conseil europ&eacute;en approuve un report au 22 mai&nbsp;&raquo; &agrave; la veille donc des &eacute;lections europ&eacute;ennes.&nbsp;Dans le second sc&eacute;nario, &laquo;&nbsp;si la Chambre des communes n'approuve pas l'accord de retrait (...) le Conseil europ&eacute;en permet un report jusqu'au 12 avril, et attend du Royaume-Uni qu'il indique la marche &agrave; suivre&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute;&nbsp;Donald Tusk lors d'une conf&eacute;rence de presse jeudi soir.La Premi&egrave;re ministre britannique a accept&eacute; jeudi soir ce nouveau calendrier propos&eacute; par le Conseil europ&eacute;en. L'Europe sera vite fix&eacute;e puisque Theresa May souhaite &agrave; nouveau proposer au vote l'accord de divorce conclu avec Bruxelles en 2018 la semaine prochaine. Aucune autre piste n'a &eacute;t&eacute; pour l'instant &eacute;voqu&eacute;e par Theresa May en cas de nouveau rejet.A lire aussi :&nbsp;Brexit : Theresa May demande un report de trois mois


Suite à la demande de Theresa May en début de semaine de reporter le Brexit de 3 mois, le Conseil européen réuni à Bruxelles a formulé une réponse positive mais sous conditions. L’Union Européenne a proposé deux scénarios aux britanniques. 


Brexit : report accepté sous conditions

Des eaux de r&eacute;cup&eacute;ration chauff&eacute;es &agrave; 120&deg;C et propuls&eacute;es &agrave; basse pression sous forme de micro gouttelettes sur les zones &agrave; d&eacute;sherber&nbsp;: tel le principe du d&eacute;sherbage &agrave; l'eau chaude promu par Oeliatec. Un concept multi-brevet&eacute; et aur&eacute;ol&eacute; de plusieurs distinctions&nbsp;depuis sa cr&eacute;ation en 2010&nbsp;: prix du salon Vert 2014, troph&eacute;e Crisalide 2014, troph&eacute;e de l'Innovation Aquiflor 2015, troph&eacute;e de l'innovation GTH Hollande 2017, troph&eacute;e de l'innovation du Carrefour national des gestions locales de l'eau 2018. Apr&egrave;s les machines d&eacute;di&eacute;es aux collectivit&eacute;s et paysagistes et apr&egrave;s trois campagnes d'essais, dans diff&eacute;rents vignobles et vergers, le concept est d&eacute;sormais d&eacute;clin&eacute; en agriculture, sous la marque Oeliagri, avec la Fr&eacute;hel pour premi&egrave;re repr&eacute;sentante.<h2>Trois passages pour les vivaces</h2>La Frehel embarque une r&eacute;serve d'eau de 700 l, une chaudi&egrave;re et un syst&egrave;me de gestion de la temp&eacute;rature et de la pression. &laquo;&nbsp;L'eau bouillante d&eacute;truit les parties a&eacute;riennes, le collet et les radicelles&nbsp;&raquo;, indique Jean-Pierre Barre, fondateur et g&eacute;rant de l'entreprise. &laquo;&nbsp;Chacun peut faire l'exp&eacute;rience de l'efficacit&eacute; de l'eau chaude en d&eacute;versant l'eau de cuisson des p&acirc;tes sur son gazon. Pour venir &agrave; bout des vivaces, il faut r&eacute;aliser en moyenne trois passages&nbsp;&raquo;. La d&eacute;sherbeuse progresse &agrave; la vitesse de 2,5 km/h et consomme l'&eacute;quivalent de 1500 l/ha d'eau,&nbsp;de r&eacute;cup&eacute;ration &eacute;ventuellement, pour un d&eacute;sherbage qui serait r&eacute;alis&eacute; en plein, ce qui n'est jamais le cas en vigne et en arboriculture. Oeliagri ne se destine pas aux grandes cultures et se positionne, pour les cultures sp&eacute;ciales, en technique compl&eacute;mentaire aux solutions m&eacute;caniques ou relevant du biocontr&ocirc;le. La Fr&eacute;hel peut &ecirc;tre adapt&eacute;e &agrave; diff&eacute;rents porteurs (attelage trois points, remorque, tracteurs inter-ligne, enjambeurs) et recevoir diff&eacute;rents gabarits de diffuseurs. L'investissement est compris entre 25.000 &euro; et 30.000 &euro; selon les &eacute;quipements.


Après les machines dédiées aux collectivités et paysagistes, l’entreprise bretonne Oeliatec lance la gamme Oeliagri destiné à la viticulture, à l’arboriculture, au maraichage et aux pépinières. Compter 3 passages par an à 2,5 km/h, 1500 l/ha d’eau en plein et 20 à 25 l/ha de carburant pour venir à bout des adventices.


Oeliagri, des désherbeuses à eau chaude pour vigne-arbo

Agressivit&eacute;, picage, dermatites et m&ecirc;me tumeurs : la vid&eacute;o de&nbsp;l'association, tourn&eacute;e en d&eacute;cembre &agrave; l'&eacute;tablissement Dr&ocirc;me Cailles situ&eacute; &agrave;&nbsp;Montoison, montre des cailles d&eacute;plum&eacute;es, entass&eacute;es les unes sur les autres&nbsp;dans de petites cages aux grillages tr&egrave;s sales. "Chaque caille ne dispose que de la surface d'une carte postale pour&nbsp;vivre", commente l'association qui milite pour la protection des animaux,&nbsp;l'abolition de la consommation de viande et tout usage de substance animale. Or les cailles ont besoin d'espace et de gratter le sol. Cette promiscuit&eacute;&nbsp;entra&icirc;ne des comportements agressifs et provoque blessures, d&eacute;formations des&nbsp;pattes, maladies de peau et m&ecirc;me mort, explique l'association, qui avait d&eacute;j&agrave;&nbsp;diffus&eacute; en 2017 des images sur l'&eacute;levage de cailles en batterie.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ces gallinac&eacute;s sont &eacute;galement soumis pendant de longues heures &agrave; un&nbsp;&eacute;clairage artificiel pour am&eacute;liorer la production. Chaque caille peut ainsi&nbsp;pondre jusqu'&agrave; 300 oeufs par an, selon l'association. A la suite de la diffusion de cette vid&eacute;o, le pr&eacute;fet de la Dr&ocirc;me a saisi la&nbsp;Direction d&eacute;partementale de la protection des populations (DDPP) et une&nbsp;enqu&ecirc;te administrative est en cours. Ses r&eacute;sultats, assure la pr&eacute;fecture,&nbsp;seront imm&eacute;diatement rendus publics.&nbsp;&nbsp;&nbsp; En France, affirme L214, toutes les cailles pondeuses sont &eacute;lev&eacute;es en cage&nbsp;et il n'existe aucune l&eacute;gislation sp&eacute;cifique pour encadrer leurs conditions&nbsp;d'&eacute;levage. Sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'&eacute;levage, l'abattage, la transformation de cailles ainsi&nbsp;que les oeufs de caille, l'entreprise dr&ocirc;moise affirme notamment &eacute;lever ses&nbsp;animaux avec une alimentation 100% v&eacute;g&eacute;tale et min&eacute;rale, sans OGM. Sollicit&eacute;e jeudi par l'AFP, la soci&eacute;t&eacute; n'a pas donn&eacute; suite.&nbsp;L'Hexagone est avec la Chine et le Br&eacute;sil le principal producteur d'oeufs&nbsp;de caille. Les &eacute;levages fran&ccedil;ais se situent surtout en Nouvelle Aquitaine et&nbsp;en Pays de la Loire.&nbsp;Parlant des oeufs de poules, l'interprofession a annonc&eacute; en janvier que,&nbsp;pour la premi&egrave;re fois, moins de la moiti&eacute; des oeufs vendus dans les grandes&nbsp;surfaces en 2018 &eacute;taient issus d'&eacute;levages en cage.&nbsp;&nbsp; La fili&egrave;re, qui produit 15 milliards d'oeufs chaque ann&eacute;e en France, s'est&nbsp;engag&eacute;e &agrave; ce qu'une poule sur deux soit &eacute;lev&eacute;e autrement que dans des cages&nbsp;d'ici &agrave; 2022. En avril 2016, &agrave; l'occasion du lancement du Plan d'action national pour le&nbsp;bien-&ecirc;tre des animaux, le minist&egrave;re de l'Agriculture avait assur&eacute; n'avoir eu&nbsp;aucune remont&eacute;e de cas de maltraitance dans des &eacute;levages de cailles, lors des&nbsp;contr&ocirc;les effectu&eacute;s chaque ann&eacute;e. Ce que r&eacute;fute l'association.


Le préfecture de la Drôme a annoncé jeudi ouvrir une enquête administrative à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo de l'association L214 dénonçant les conditions de production d'oeufs de cailles dans un élevage du département.


Drôme : enquête dans un élevage de cailles après une vidéo de L214

S'approvisionner dans une &eacute;picerie vrac est "une de mes r&eacute;solutions de la nouvelle ann&eacute;e": "je suis devenue v&eacute;g&eacute;talienne l'ann&eacute;e derni&egrave;re et je me suis rendue compte que c'&eacute;tait dans la logique des choses de faire du z&eacute;ro d&eacute;chet", confie &agrave; l'AFP Nolween Delage, graphiste de 25 ans et cliente de La Recharge &agrave; Bordeaux.&nbsp;Cette &eacute;picerie a r&eacute;introduit le syst&egrave;me de consigne avec l'objectif de travailler en circuit court avec des producteurs locaux, explique &agrave; l'AFP son cog&eacute;rant, Jules Rivet, dont la client&egrave;le a quadrupl&eacute; en quatre ans.Un chiffre qui n'&eacute;tonne pas C&eacute;lia Rennesson, directrice g&eacute;n&eacute;rale de R&eacute;seau Vrac, l'organisation qui f&eacute;d&egrave;re 600 acteurs de la fili&egrave;re: "dans les faits et dans les chiffres, la France est en avance sur ses homologues europ&eacute;ens", souligne-t-elle &agrave; l'AFP.&nbsp;De 15 &eacute;piceries sp&eacute;cialis&eacute;es dans le vrac il y a quelques ann&eacute;es, la France en compte d&eacute;sormais 200, loin devant la Belgique, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.&nbsp;Et selon le Credoc (Centre de recherche pour l'&eacute;tude et l'observation des conditions de vie), 47% des Fran&ccedil;ais ont achet&eacute; au moins une fois en 2018 des produits alimentaires en vrac, contre 32% en 1998.<h2>Transparence et tra&ccedil;abilit&eacute; &nbsp;&nbsp;</h2>Pour Mme Rennesson, plusieurs raisons expliquent ce succ&egrave;s: "le commerce de bouche, de proximit&eacute;, est clairement inscrit dans l'ADN fran&ccedil;ais; on a pris depuis tr&egrave;s longtemps des habitudes de vrac dans les magasins bio comme Biocoop; et enfin le mouvement +z&eacute;ro d&eacute;chet+ est tr&egrave;s ancr&eacute; en France".&nbsp;Litt&eacute;ralement, "le vrac est la vente de produits &agrave; la pes&eacute;e, donc au poids, et non pr&eacute;-emball&eacute;s", sachant que l'alimentaire compte pour 80% de l'offre, le reste &eacute;tant de l'hygi&egrave;ne/beaut&eacute;, souligne Mme Rennesson.Si le vrac conna&icirc;t un tel d&eacute;veloppement, c'est que les clients "sont pr&eacute;cautionneux sur ce qu'ils consomment, qu'ils veulent plus de transparence, de sain et de bio, et qu'ils sont attach&eacute;s &agrave; l'origine et la tra&ccedil;abilit&eacute; des produits qu'ils ach&egrave;tent", selon elle.&nbsp;Le succ&egrave;s est tel que la grande distribution s'y est mise: Franprix (groupe&nbsp;Casino) a ainsi &eacute;quip&eacute;, en seulement six mois, au moins 150 de ses magasins de rayons vrac. Et dans l'id&eacute;e de r&eacute;duire les emballages, Carrefour vient de lancer son op&eacute;ration "apporte ton contenant", autorisant ses clients &agrave; emmener leurs bo&icirc;tes ou bocaux pour qu'y soient servis "les produits des stands en vente assist&eacute;e": poissonnerie, boucherie, charcuterie, fromagerie et p&acirc;tisserie.<h2>Engag&eacute;s, curieux et press&eacute;s&nbsp;</h2>Pour Didier Onraita, pr&eacute;sident de "Day by day", le premier r&eacute;seau du secteur avec ses cinquante points de vente, "il n'y pas vraiment de portrait-type du consommateur de vrac". &nbsp;"Il y a les +engag&eacute;s-pragmatiques+, tr&egrave;s concern&eacute;s par les impacts environnementaux et qui cherchent &agrave; ma&icirc;triser quantit&eacute;s et tarifs, puis les curieux, &agrave; la recherche d'un b&eacute;n&eacute;fice personnel, et enfin les press&eacute;s, qui viennent chercher des produits de grignotage", d&eacute;taille-t-il &agrave; l'AFP."Quand on a commenc&eacute; en 2013, c'&eacute;tait une habitude de consommation en voie de disparition et qui n'avait pas trouv&eacute; son mod&egrave;le &eacute;conomique", rel&egrave;ve ce connaisseur du secteur.&nbsp;Aujourd'hui, "en apportant une r&eacute;ponse compl&egrave;te, on a recr&eacute;&eacute; une dynamique de march&eacute;, pr&eacute;sente sur tous les circuits de distribution", se r&eacute;jouit-il.Pourtant, malgr&eacute; le d&eacute;veloppement du r&eacute;seau des &eacute;piceries, seule une minorit&eacute; (moins de 1% de la population), s'est pour l'instant engag&eacute;e de mani&egrave;re r&eacute;guli&egrave;re dans ce mouvement.&nbsp;Pour Mme Rennesson, "si on veut changer les choses, si on veut que &ccedil;a ait un impact en termes de r&eacute;duction du gaspillage alimentaire et des emballages, il faut augmenter le nombre de produits vendus en vrac et proposer une offre &agrave; moins de 10 minutes de chez soi".&nbsp; Mais attention, pr&eacute;vient Jules Rivet, "il faut que ce soit coh&eacute;rent: faire du vrac industriel ou qui vienne du bout du monde, &agrave; quoi &ccedil;a rime?".


Maîtriser ses quantités et donc son budget, réduire les emballages et consommer des produits locaux et de saison: la vente en vrac a capté l'air du temps et conquiert les consommateurs en France, même s'il s'agit encore d'un marché de niche. 


Maîtrise des quantités et réduction des emballages : le vrac a le vent en poupe

Depuis novembre 2018, plusieurs porteurs de projets candidatent pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;accompagnement sur mesure du projet &laquo;&nbsp;Entreprendre dans les territoires&nbsp;&raquo;, propos&eacute; par la Chambre de m&eacute;tiers et de l&rsquo;artisanat des Pays de la Loire (CMAR), la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire (CAPdL), la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie de r&eacute;gion (CCIR), la Chambre r&eacute;gionale de l&rsquo;&eacute;conomie sociale et solidaire (CRESS). 
 
Ce projet, s&rsquo;inscrit dans la continuit&eacute; de la d&eacute;marche &laquo;&nbsp;&Eacute;conomie de proximit&eacute;&nbsp;&raquo;. Cr&eacute;er, sauvegarder et d&eacute;velopper l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique de proximit&eacute;, en s&rsquo;appuyant sur des projets qui int&egrave;grent les nouvelles pratiques de consommation, favorisent l&rsquo;&eacute;conomie locale et am&eacute;liorent la r&eacute;ponse aux besoins des habitants. C&rsquo;est tout l&rsquo;enjeu de cet appel &agrave; projet. Ce dispositif vise &agrave; accompagner 60 porteurs de projets d&rsquo;ici &agrave; fin 2020 pour faire &eacute;merger des projets territoriaux entrepreneuriaux &agrave; partir des besoins du territoire. 
 
 
De parfaits exemples 
Fabien et Samuel sont un bel exemple d&rsquo;accompagnement. Les deux fr&egrave;res qui se sont reconvertis dans leur passion, ont pu b&eacute;n&eacute;ficier en 2018 de l&rsquo;accompagnement collaboratif port&eacute;s par les 3 chambres consulaires, la CRESS, la R&eacute;gion des Pays de la Loire et BPI France. Ainsi ils ont pu ouvrir la premi&egrave;re brasserie artisanale solidaire de France, &laquo;&nbsp;T&ecirc;te Haute&nbsp;&raquo;. Implant&eacute;e dans la zone d&rsquo;activit&eacute; commerciale de Charbonneau, entre Ancenis et Nantes, dans un b&acirc;timent d&rsquo;environ 300m2, cette brasserie houblonni&egrave;re solidaire a ouvert en novembre 2018. &laquo;&nbsp;Nous avions la volont&eacute; de cr&eacute;er des bi&egrave;res de qualit&eacute; avec des produits locaux (c&eacute;r&eacute;ales, orge&hellip;). Nous poss&eacute;dons un hectare, sur la commune du Cellier, pour cultiver notre propre Oublon&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Fabien, l&rsquo;un des fondateurs. La volont&eacute; de Samuel et Fabien est aussi de proposer un accompagnement social et professionnel en permettant l&rsquo;insertion de personnes &eacute;loign&eacute;es de l&rsquo;emploi dans leur entreprise. Depuis la fin de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, une salari&eacute;e est en poste pour la mise en bouteille, l&rsquo;&eacute;tiquetage, conditionnement. Il est pr&eacute;vu que deux autres personnes rejoignent l&rsquo;aventure de &laquo;&nbsp;T&ecirc;te&nbsp;Haute&nbsp;&raquo; en 2019. 
Aujourd&rsquo;hui, les deux fr&egrave;res vendent en direct aux particuliers et entreprises et esp&egrave;rent bien r&eacute;ussir &agrave; conqu&eacute;rir davantage le march&eacute; des bars et restaurants. 
 
Redynamiser les centres bourgs&nbsp;! 
Le projet Epi Marsi, a lui aussi b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;accompagnement pour ouvrir une &eacute;picerie associative avec uniquement des produits locaux &agrave; Saint Mars la R&eacute;orthe, un village Vend&eacute;en de 97 habitants. Une belle initiative pour dynamiser le bourg. Quant &agrave; Peggy, elle souhaite s&rsquo;installer pr&egrave;s de Saumur et lutte contre le gaspillage alimentaire avec sa conserverie Valorise en valorisant des fruits et l&eacute;gumes inesth&eacute;tiques pour les transformer en soupes, compotes, pur&eacute;es&hellip; 
 
&laquo;&nbsp;Nous esp&eacute;rons bien pouvoir aider d&rsquo;autres projets de ce type dans les ann&eacute;es &agrave; venir pour ainsi cr&eacute;er de nouvelles entreprises en milieu rural et r&eacute;ussir &agrave; redynamiser les centre bourgs. Tous les profils de cr&eacute;ateurs sont &agrave; &eacute;tudier, m&ecirc;me les plus farfelus ou en cours de concr&eacute;tisation &raquo; souligne Jo&euml;l Fourny, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale des m&eacute;tiers et de l&rsquo;artisanat. La R&eacute;gion des Pays de la Loire et BPI France soutiennent ce dispositif &laquo;&nbsp;Entreprendre dans les territoires&nbsp;&raquo; en apportant une aide de 1,5 millions d&rsquo;euros. La r&eacute;gion des Pays de la Loire est la seule dans laquelle ce programme est d&eacute;ploy&eacute; en synergie avec les 3 chambres consulaires, la CRESS, BPI France et la r&eacute;gion. La transmission est une pr&eacute;occupation majeure de ces territoires ruraux&nbsp;quel que soit le secteur d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance de la partie collective&nbsp;! &laquo;&nbsp;Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin&nbsp;&raquo; souligne Eric Groud, pr&eacute;sident de la CCI Maine et Loire. 
 
Plus d&rsquo;infos et candidature pour les porteurs de projets aupr&egrave;s de&nbsp;: 
No&euml;lla THIBEAUD, charg&eacute;e de projet &laquo;&nbsp;Entreprendre sur les Territoires en Pays de la Loire&nbsp;&raquo; au 06 47 08 02 80, ou &agrave; <a href="javascript:linkTo_UnCryptMailto(">nthibeaud@artisanatpaysdelaloire.fr</a>. 
 
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« Entreprendre dans les territoires », un dispositif innovant et collaboratif qui accompagne les porteurs de projets


Loire-Atlantique - Coup d’envoi pour le projet « Entreprendre dans les territoires »

Sp&eacute;cialiste du pulv&eacute;risateur automoteur, Artec disposait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent de trois appareils &agrave; son catalogue, &agrave; commencer par le F40 &agrave; rampe frontale et le R40 &agrave; rampe arri&egrave;re, propos&eacute;s en 4.000 l et 5.000 l avec rampe alu de 28 m &agrave; 50 m et moteur Deutz 6 cylindres en 217 ch ou 250 ch. Ciblant les applications &agrave; volume r&eacute;duit et grande vitesse, le RS20 &agrave; voie variable (1,80 m &agrave; 2,70 m) est quant &agrave; lui propos&eacute; en deux capacit&eacute;s de cuve (2.000 l ou 2.800 l), pour des largeurs de rampes comprises entre 24 et 36 m et un moteur 4 cylindres de &nbsp;155 ch. A l'occasion, du Sima, Artec a pr&eacute;sent&eacute; une variante du RS avec le RSC, caract&eacute;ris&eacute; par la pr&eacute;sence d'un relevage avant, rel&eacute;guant le moteur (180 ch) entre la cabine et la cuve &agrave; l'arri&egrave;re (3.000 l, rampes jusqu'&agrave; 36 m).<h2>Polyvalence</h2>De cat&eacute;gorie II et III N, le relevage est dot&eacute; d'une capacit&eacute; de 3 t. Il peut servir l'attelage d'une &eacute;cimeuse ou d'une castreuse pour intervenir dans les ma&iuml;s, ou encore un &eacute;pandeur, un broyeur ou une faucheuse-andaineuse &agrave; tapis. Dot&eacute; de quatre roues ind&eacute;pendantes, le RSC est propos&eacute; en deux configurations de ch&acirc;ssis&nbsp;: hauteur fixe (1,30 m) ou variable (1,30 m &agrave; 1,90 m). La largeur de voie peut varier hydrauliquement entre 2,20 m &agrave; 2,70 m ou 2,40 m &agrave; 3,20 m.


Cette variante du pulvérisateur RS fait du RSC un porte-outil susceptible d’intervenir dans les maïs notamment. Il est décliné en deux versions à hauteur de châssis fixe ou variable.


Un relevage avant sur l’automoteur RSC d’Artec

La procureure Sandrine Ballanger a conclu son r&eacute;quisitoire en soulignant&nbsp; "qu'il n'y a aucune certitude sur le lien de causalit&eacute; entre les &eacute;pandages et les malaises". "Le doute doit donc profiter aux pr&eacute;venus", a-t-elle estim&eacute; avant de demander &agrave; demi-mots "plut&ocirc;t une relaxe" pour les ch&acirc;teaux Escalette de Barbe et Castel la Rose.Le tribunal correctionnel rendra sa d&eacute;cision le 30 avril &agrave; 13h30. Les deux domaines d'appellation c&ocirc;tes-de-Bourg comparaissaient en tant que personnes morales pour "utilisation inappropri&eacute;e de produits phytopharmaceutiques".Le 5 mai 2014 &agrave; l'&eacute;cole primaire de Villeneuve-de-Blaye (Gironde), "beaucoup de gens se sont sentis mal, la ma&icirc;tresse a eu un malaise, on avait mal &agrave; la t&ecirc;te, &agrave; la gorge, on avait les yeux qui piquaient", a racont&eacute; la jeune &nbsp;Ma&eacute;lia. Le tribunal a visionn&eacute; le t&eacute;moignage de cette &eacute;l&egrave;ve diffus&eacute; &agrave; l'&eacute;poque sur France 3 &agrave; la demande de Me Fran&ccedil;ois Ruffi&eacute;, avocat de la Sepanso (association de protection de la nature), partie civile au c&ocirc;t&eacute; d'une autre association &eacute;cologiste, G&eacute;n&eacute;rations Futures.&nbsp;L'&eacute;cole de Villeneuve est situ&eacute;e tout pr&egrave;s des parcelles des deux ch&acirc;teaux qui avaient &eacute;t&eacute; trait&eacute;es ce 5 mai 2014, avec des produits certes autoris&eacute;s, mais potentiellement toxiques.Castel La Rose, en agriculture conventionnelle, avait utilis&eacute; les fongicides Eperon et Pepper. Quant &agrave; Escalette, en "bio", il avait &eacute;pandu de la bouillie bordelaise, de l'H&eacute;liocuivre et de l'H&eacute;liosoufre S."Une forme d'omerta"Me Ruffi&eacute; a admis "que l'on ne peut &eacute;videmment pas faire de vin sans traiter la vigne". Dans cette affaire, a-t-il dit, "la Sepanso ne poursuit pas la viticulture, mais ses exc&egrave;s". Puis l'avocat de s'&eacute;tonner de "l'absence des parents" &agrave; l'audience, en expliquant que Catherine Verges, exploitant de Castel la Rose, absente elle aussi, "est la maire" de Villeneuve. Me Michel Gradat vient au secours de sa cliente: "si les &eacute;lecteurs ont reconduit Mme Verges &agrave; la mairie (de Villeneuve) c'est donc qu'ils ne la consid&egrave;rent pas comme une empoisonneuse locale". Mais Me Ruffi&eacute; ne d&eacute;sarme pas : "Parmi les parents, souligne-t-il, il y a des ouvriers et des techniciens agricoles. Il y a donc dans cette affaire une forme de chappe, d'omerta, qui fait que les gens ont peur". "Toute l'&eacute;conomie de Villeneuve d&eacute;pend tr&egrave;s fortement de l'&eacute;conomie vinicole",insiste-t-il. Pour lui, "c'est une affaire importante qui concerne la sant&eacute; de nos enfants, qui vaut bien un proc&egrave;s". Puis de rappeler l'hospitalisation de l'institutrice ce 5 mai 2014, et la "longue liste" des "c&eacute;phal&eacute;es" et autres "irritations de la gorge et des yeux ressenties par la tr&egrave;s grande majorit&eacute; de ses &eacute;l&egrave;ves". "Et quand on lit les fiches-produits des fongicides utilis&eacute;s ce jour l&agrave;, on a peur", ass&egrave;ne-t-il encore. Pour la partie adverse, Me Sophie Clavel assure que son client, le ch&acirc;teau Escalette, "s'est strictement conform&eacute; &agrave; la r&egrave;glementation". "Toute cette affaire n'est qu'un pr&eacute;texte pour la Sepanso et G&eacute;n&eacute;rations Futures pour sensibiliser l'opinion sur la question des pesticides". Dans ce dossier, elle ne rel&egrave;ve que "des incertitudes, uniquement des incertitudes". Comme le minist&egrave;re public, l'avocate de la viticulture note l'absence d'&eacute;l&eacute;ments de preuve et regrette qu'il n'ait &eacute;t&eacute; proc&eacute;d&eacute; &agrave; aucun pr&eacute;l&egrave;vement sur les parcelles ou dans l'&eacute;cole, le 5 mai 2014. Elle rappelle au passage que les &eacute;coles sont r&eacute;guli&egrave;rement javellis&eacute;es, et que les enfants avaient subi des traitements anti-poux le jour des &eacute;pandages et la veille. "Alors pourquoi ces produits-l&agrave; ne sont-ils pas incrimin&eacute;s?"


Le parquet a requis la relaxe mercredi à Libourne (Gironde) au procès inédit de deux châteaux bordelais qui avaient procédé en 2014 à l'épandage de fongicides près d'une école où 28 élèves et une enseignante avaient été pris de malaises.


La relaxe requise pour deux châteaux bordelais en procès pour épandages  près d'une école

Avec plus de 560 tonnes de produits fermiers commercialis&eacute;s depuis son lancement, la plateforme Agrilocal n'a de cesse de poursuivre son d&eacute;veloppement. Elle rassemble d&eacute;sormais sur le territoire puyd&ocirc;mois plus de 280 producteurs et 210 acheteurs. Dans le cadre de l'op&eacute;ration &laquo; Au pr&eacute; de l'assiette &raquo;, le Conseil d&eacute;partemental a invit&eacute; les acteurs de la restauration collective publique &agrave; visiter plusieurs exploitations agricoles aupr&egrave;s desquels ils se fournissent. Christine Bernard, &eacute;leveuse de poules pondeuses a ainsi ouvert les portes de son &eacute;levage et expliqu&eacute; &agrave; ses clients pourquoi, &agrave; certaines p&eacute;riodes de l'ann&eacute;e, elle est en rupture de stock.40 % de la production &eacute;coul&eacute;s par Agrilocal Install&eacute;e en 2013 apr&egrave;s une reconversion professionnelle, Christine Bernard est l'une des rares productrices d'&oelig;ufs en plein air et en vente directe du d&eacute;partement. Les quelque 200 000 &oelig;ufs produits chaque ann&eacute;e sur l'exploitation sont vendus majoritairement via Agrilocal. L'acc&egrave;s &agrave; ce march&eacute; ne s'est pas r&eacute;alis&eacute; sans investissements. L'&eacute;leveuse a &eacute;t&eacute; dans l'obligation de cr&eacute;er une plateforme d'emballage. Dans le petit local, une machine, munie d'un laser, trie les &oelig;ufs suivant leur taille et appose la date &laquo; mais ce sont mes yeux qui d&eacute;tectent les f&ecirc;lures &raquo;. Tout comme les &oelig;ufs sales retir&eacute;s de la vente. &laquo; Je recherche depuis plusieurs ann&eacute;es une valorisation &agrave; ces produits souill&eacute;s qui ne peuvent &ecirc;tre vendus. Les jeter, comme c'est le cas aujourd'hui, est un manque &agrave; gagner consid&eacute;rable. Je peux en avoir jusqu'&agrave; 40 par jour. Le chiffre grimpe vite sur une ann&eacute;e &raquo; pr&eacute;cise l'&eacute;leveuse &agrave; ses visiteurs. Elle les conduit ensuite vers son atelier o&ugrave; elle fabrique l'aliment. Ses poules sont nourries avec une ration de bl&eacute; et d'avoine, produits sur la ferme, et de ma&iuml;s et tournesol achet&eacute;s dans les environs. &laquo; Leur ration est 100% locale. Ce choix est un investissement car j'ai d&ucirc; acheter du mat&eacute;riel sp&eacute;cifique et r&eacute;nover une ancienne grange pour l'installer. &raquo;&laquo; Les poules ont un cycle &raquo; Christine Bernard explique ainsi &agrave; ses acheteurs comment sont produits les &oelig;ufs qu'ils emploient dans leur cantine et l'int&eacute;r&ecirc;t de se tourner vers le local. Les 1 450 poules de la ferme d'Ozelle gambadent dans les pr&eacute;s o&ugrave; 5 b&acirc;timents d&eacute;pla&ccedil;ables les abritent. &laquo; Je change r&eacute;guli&egrave;rement d'emplacement mes poulaillers afin qu'elles aient toujours de l'herbe fra&icirc;che. C'est bon pour elles, mais aussi pour le terrain. &raquo; L&agrave; encore, ce syst&egrave;me comprend des contraintes et pas des moindres puisqu'ils ne sont ni raccord&eacute;s &agrave; l'&eacute;lectricit&eacute;, ni &agrave; l'eau courante. &laquo; C'est la raison pour laquelle en d&eacute;cembre, janvier et f&eacute;vrier, je ne peux pas livrer d'&oelig;ufs. Les b&acirc;timents ne sont pas chauff&eacute;s et je m'y refuse. Les poules ont un cycle, c'est dans leur nature de r&eacute;duire leur ponte en hiver&nbsp;&raquo; explique-t-elle. Un mode de production extensif engendrant des manques &agrave; gagner mais l'&eacute;leveuse avance un argument de taille &laquo; mes poules je les garde deux ans contre un an dans un &eacute;levage plus conventionnel &raquo;.M&eacute;lodie Comte


« Au pré de l’assiette » invite les acheteurs de la restauration collective publique à découvrir les producteurs d’Agrilocal et à comprendre leurs impératifs.


« En hiver les poules pondent moins, c’est comme ça ! »

Initialement programm&eacute; pour avoir lieu le vendredi 29 mars 2019, le Brexit pourrait avoir lieu trois mois plus tard. La Premi&egrave;re ministre britannique a justifi&eacute; sa demande par le retard &agrave; faire approuver par son Parlement l'accord conclu &agrave; Bruxelles fin 2018. La demande a &eacute;t&eacute; formul&eacute;e ce mercredi matin par &eacute;crit au pr&eacute;sident du Conseil europ&eacute;en Donald Tusk. Theresa May esp&egrave;re mettre cette p&eacute;riode de 3 mois suppl&eacute;mentaires &agrave; profit pour forcer la main des d&eacute;put&eacute;s britanniques afin qu'ils signent l'accord de divorce n&eacute;goci&eacute; avec l'Union Europ&eacute;enne. Elle souhaite le soumettre &agrave; nouveau au vote des Parlementaires britanniques la semaine prochaine.<h2>Elections europ&eacute;ennes</h2>Probl&egrave;me&nbsp;: durant la p&eacute;riode de prolongation demand&eacute;e par Theresa May auront lieu les &eacute;lections europ&eacute;ennes, du 23 au 26 mai, ce qui pourrait entra&icirc;ner des complications juridiques et politiques.&nbsp;Pour &ecirc;tre valid&eacute;e, la proposition de la Premi&egrave;re ministre britannique de reporter le Brexit d'un mois doit &ecirc;tre approuv&eacute;e unanimement par les 27 r&eacute;unis les 21 et 22 mars prochain &agrave; l'occasion du Conseil europ&eacute;en &agrave; Bruxelles.&nbsp;Ce sont les d&eacute;put&eacute;s britanniques qui ont massivement vot&eacute; en faveur d'une demande de report de la date de divorce du Royaume-Uni et de l'Europe, le 14 mars dernier. Mais les 27 pourraient bien, eux aussi, diff&eacute;rer leur r&eacute;ponse et pourquoi pas m&ecirc;me &agrave; quelques jours de l'expiration du d&eacute;lai pr&eacute;vu, le 29 mars.&nbsp;La date du 29 mars 2019 avait &eacute;t&eacute; retenue par l'UE car comme pr&eacute;vu par l'article 50 du Trait&eacute; de Lisbonne, elle correspond au terme des deux ann&eacute;es de n&eacute;gociations.


Prévu officiellement pour le 29 mars, Theresa May a demandé à l’UE un report du Brexit au 30 juin. Pour être accepté, les 27 doivent approuver à l’unanimité cette décision à l’occasion du Conseil européen des 21 et 22 mars. 


Brexit : Theresa May demande un report de trois mois

Cet article fait un point sur 2 maladies &agrave; impact sanguin transmises par les tiques&nbsp;: la bab&eacute;siose ou piroplasmose bovine (pissement de sang) et l'anaplasmose (piro blanche).<h2>La bab&eacute;siose ou piroplasmose bovine</h2>C'est une maladie parasitaire grave des bovins adultes due &agrave; un protozoaire, principalement Babesia divergens, petit parasite microscopique qui vit dans le sang des animaux atteints. La piroplasmose est une maladie sp&eacute;cifique (un piroplasme de bovin ne peut &ecirc;tre transmis qu'&agrave; un bovin). La source essentielle de contamination est un bovin porteur, souvent asymptomatique. En France, Ixodes ricinus transmet la maladie mais toutes les tiques ne sont pas porteuses de piroplasmes. Par contre, lorsqu'une tique porteuse pique un bovin, elle le contamine tr&egrave;s souvent. Historiquement, il existe des &laquo;&nbsp;pr&eacute;s &agrave; piroplasmose&nbsp;&raquo; que l'&eacute;leveur conna&icirc;t bien dans son exploitation. Cependant, les modifications climatiques, les circulations de bovins, l'agrandissement des structures entra&icirc;nent des extensions des zones pr&eacute;sentant des tiques porteuses de piroplasmes.<h2>Une maladie saisonni&egrave;re mais qui peut appara&icirc;tre &agrave; tout moment</h2>La maladie est saisonni&egrave;re : printemps et automne, saisons favorables au d&eacute;veloppement des tiques, mais une piroplasmose clinique peut appara&icirc;tre &agrave; tout moment. Les dates d'apparition de la maladie d&eacute;pendant des al&eacute;as climatiques : d&egrave;s le mois de mars, lors d'hivers doux et de printemps pr&eacute;coces, la vigilance doit redoubler de mai &agrave; juin.<h2>Un diagnostic essentiellement clinique</h2>Le parasite provoque une destruction des globules rouges. Le signe caract&eacute;ristique chez les bovins est le &laquo;&nbsp;pissement de sang&nbsp;&raquo;&nbsp;: &eacute;mission d'urines fonc&eacute;es (rouges &agrave; noires) et mousseuses. D'autres sympt&ocirc;mes peuvent faire suspecter la piroplasmose mais ils sont moins constants ou caract&eacute;ristiques. Au d&eacute;but de la maladie, le r&eacute;tr&eacute;cissement de l'anus entra&icirc;ne l'&eacute;mission de mati&egrave;res f&eacute;cales par jets fins de la grosseur d'un doigt, projet&eacute;s loin derri&egrave;re l'animal. Il s'agit d'un signe caract&eacute;ristique, mais inconstant. La temp&eacute;rature d&eacute;passe souvent 40&deg;C. Chez les laiti&egrave;res, la diminution brutale de la production est un signe d'alerte. Lorsque la maladie a &eacute;volu&eacute; quelques jours, on note une baisse ou un arr&ecirc;t de l'app&eacute;tit, parfois de la prostration et de la constipation, un changement de couleur des muqueuses qui blanchissent d'abord pour virer au jaune ensuite.<h2>Un traitement pr&eacute;coce n&eacute;cessaire</h2>L'imidocarbe (Carb&eacute;sia&reg;) est utilis&eacute; pour d&eacute;truire les piroplasmes. Le traitement doit &ecirc;tre pr&eacute;coce pour &ecirc;tre efficace et &eacute;viter des s&eacute;quelles. Lors de d&eacute;tection tardive, un traitement compl&eacute;mentaire sera mis en &oelig;uvre selon l'&eacute;tat de l'animal pour compenser l'an&eacute;mie (transfusion sanguine) et soutenir les fonctions h&eacute;patiques et r&eacute;nales. Les r&eacute;sultats sont alors tr&egrave;s inconstants quelle que soit la th&eacute;rapie mise en place.<h2>Une maladie avec une &eacute;pid&eacute;miologie parfois difficile &agrave; suivre</h2>Deux situations &eacute;pid&eacute;miologiques peuvent s'observer&nbsp;: un risque clinique faible (stabilit&eacute; enzootique) lorsque le parasite circule peu ou au contraire beaucoup avec des bovins immunis&eacute;s et un risque &eacute;lev&eacute; de maladie (instabilit&eacute; enzootique) lorsque la circulation relativement importante du piroplasme ne permet cependant pas l'installation de l'immunit&eacute; chez assez d'animaux. En milieu sain, les animaux venant d'un milieu contamin&eacute; seront trait&eacute;s lors de leur introduction. Le cas le plus difficile est celui du milieu moyennement infect&eacute; de tiques porteuses de piroplasmes avec des cas sporadiques r&eacute;guliers de piroplasmose. Le traitement des tiques sur l'animal ou une chimiopr&eacute;vention &agrave; l'imidocarbe peuvent alors &ecirc;tre recommand&eacute;s. Cette situation peut s'observer lors d'extension de zones pr&eacute;sentant des tiques contamin&eacute;es o&ugrave; l'on voit appara&icirc;tre des cas cliniques.<h2>L'anaplasmose, la &laquo;&nbsp;piro blanche&nbsp;&raquo; ...</h2>C'est une maladie provoqu&eacute;e par la bact&eacute;rie Anaplasma marginale. Pathologie end&eacute;mique de certaines r&eacute;gions d'Europe, notamment dans le sud, avec un foyer connu de longue date en Sicile, le probl&egrave;me se d&eacute;place vers le nord, touchant l'Italie, la Suisse, l'Autriche. En France, des cas sporadiques sont d&eacute;crits depuis les ann&eacute;es 80 sur les bovins, les moutons, les ch&egrave;vres et certains ruminants sauvages. Ce n'est pas une zoonose (maladie transmissible &agrave; l'homme). L'anaplasmose est transmise par plusieurs esp&egrave;ces de tiques&nbsp;: Rhipic&eacute;phale, Dermacentor, Ixodes... Une fois la maladie transmise par morsure, les sympt&ocirc;mes apparaissent apr&egrave;s 15 &agrave; 30 jours, selon la charge infectieuse initiale.<h2>... induisant une an&eacute;mie avec un diagnostic analytique pour confirmer</h2>La bact&eacute;rie attaque les globules rouges provoquant leur lyse. La clinique est domin&eacute;e par une hyperthermie, une constipation et une an&eacute;mie. L'urine peut &ecirc;tre brune, mais sans h&eacute;moglobinurie &agrave; la diff&eacute;rence de la piroplasmose, d'o&ugrave; son surnom de &laquo;&nbsp;piro blanche&nbsp;&raquo;. Sur les laiti&egrave;res, une baisse de la production soudaine pendant l'&eacute;t&eacute; est un signe d'alerte. La maladie est d'autant plus grave que les animaux sont &acirc;g&eacute;s. On observe alors des atteintes r&eacute;nales, voire des troubles neurologiques conduisant &agrave; la mort. La maladie peut passer inaper&ccedil;ue, les vaches s'immunisant apr&egrave;s quelques jours, mais le passage transplacentaire de la bact&eacute;rie peut d&eacute;clencher un avortement. Le diagnostic repose sur les comm&eacute;moratifs (bovin au p&acirc;turage en p&eacute;riode d'activit&eacute; des tiques), la clinique&nbsp;(an&eacute;mie, hyperthermie, pas d'h&eacute;moglobinurie) et peut &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par une analyse de laboratoire. L'examen direct de la bact&eacute;rie dans les globules rouges est al&eacute;atoire. La s&eacute;rologie ne sera int&eacute;ressante qu'a posteriori, la s&eacute;roconversion ne survenant que trois &agrave; quatre semaines apr&egrave;s l'&eacute;pisode clinique. La PCR est donc d&eacute;sormais l'examen &agrave; privil&eacute;gier.<h2>Un traitement bas&eacute; sur l'oxyt&eacute;tracycline</h2>Du fait de la sensibilit&eacute; d'anaplasma aux antibiotiques de base comme l'oxyt&eacute;tracycline, ou &agrave; l'imidocarbe (Carbesia ND) de nombreux animaux sont trait&eacute;s sans que l'on ait identifi&eacute; pr&eacute;cis&eacute;ment l'agent pathog&egrave;ne. Dans tous les cas, une intervention rapide permet une gu&eacute;rison sans dommage majeur. Le traitement de r&eacute;f&eacute;rence reste l'administration d'oxyt&eacute;tracycline pendant 5 jours (prescription par votre v&eacute;t&eacute;rinaire). Pour la pr&eacute;vention, aucun vaccin n'est disponible en Europe.<h2>Deux maladies, une m&ecirc;me gestion</h2>Dans un milieu contamin&eacute;, les bovins qui sont toujours en contact avec des tiques porteuses de maladies d&eacute;veloppent une immunit&eacute; transmise aux descendants. Cette pr&eacute;munition est entretenue au cours des ann&eacute;es par les contaminations successives. Le maintien d'un niveau de pression infectieuse ma&icirc;trisable par les d&eacute;fenses immunitaires demande une limitation des contacts h&ocirc;te-vecteurs gr&acirc;ce &agrave; des mesures agro-environnementales&nbsp;: d&eacute;broussaillage raisonn&eacute;, recul des cl&ocirc;tures &eacute;lectriques avec nettoyage des zones entre la cl&ocirc;ture et la haie ou le bois... Il est cependant illusoire, et m&ecirc;me peu souhaitable, d'&eacute;viter toute contamination. En effet, les jeunes sont beaucoup plus r&eacute;sistants &agrave; la maladie et s'ils se contaminent, ils s'immunisent durablement. En revanche, en cas d'apparition de la maladie, la pr&eacute;vention en urgence passera par le traitement de tout le lot avec un produit efficace sur les tiques.<h2>En conclusion, une action &agrave; adapter en fonction du contexte</h2>Dans les &eacute;levages en &laquo;&nbsp;stabilit&eacute; enzootique&nbsp;&raquo;, l'accent est &agrave; mettre sur le maintien de l'&eacute;quilibre et la protection des animaux nouvellement introduits. Dans les &eacute;levages en &laquo;&nbsp;instabilit&eacute; enzootique&nbsp;&raquo;, la priorit&eacute; est l'immunisation du pr&eacute;-troupeau (p&acirc;tures &agrave; risques). Le prochain article abordera les maladies abortives li&eacute;es aux tiques. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.


Maladies sanguines transmises par les tiques : Après l’article consacré aux tiques et à leur biologie, nous allons nous intéresser aux maladies sanguines qu’elles transmettent.


Maladies sanguines liées aux tiques. Piroplasmose, anaplasmose

La d&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution est un dispositif fiscal&nbsp;r&eacute;cent qui permet de r&eacute;duire le b&eacute;n&eacute;fice agricole. Le montant de la DEP d&eacute;pend de ce b&eacute;n&eacute;fice. Il se calcule comme suit :<table><tbody><tr><td>B&eacute;n&eacute;fice agricole</td><td>Montant maximal de d&eacute;duction</td></tr><tr><td>De 0 &agrave; 27 000 &euro;</td><td>100% du b&eacute;n&eacute;fice</td></tr><tr><td>De 27 000 &agrave; 50 000 &euro;</td><td>27 000 &euro; + 30% du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant 27 000 &euro;</td></tr><tr><td>De 50 000 &agrave; 75 000 &euro;</td><td>33 900 &euro; + 20% du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant 50 000 &euro;</td></tr><tr><td>De 75 000 &agrave; 100 000 &euro;</td><td>38 900 &euro; + 10% du b&eacute;n&eacute;fice exc&eacute;dant 75 000 &euro;</td></tr><tr><td>Plus de 100 000 &euro;</td><td>41 400 &euro;</td></tr></tbody></table>Pour le chef d'exploitation, quel est l'int&eacute;r&ecirc;t de cette DEP ? Prenons l'exemple d'un exploitant agricole dont le revenu fiscal s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 40 000 &euro;. Il devra payer l'imp&ocirc;t selon une tranche &agrave; 30 % et des cotisations MSA selon un taux de 35 %. Pour un b&eacute;n&eacute;fice avant DEP de 40 000 &euro;, le montant maximum de la DEP s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 27 000 &euro; + 30 % de la diff&eacute;rence entre 40 000 &euro; et 27 000 &euro;, soit 30% de 13 000 &euro; (3 900 &euro;). &nbsp;La DEP maximale sera donc de 30 900 &euro;. Ainsi, le b&eacute;n&eacute;fice final peut varier entre 9 100 &euro; (si DEP maximum) et 40 000 &euro; (si DEP nulle) .En fonction des autres revenus, de la tr&eacute;sorerie et des souhaits en mati&egrave;re de pr&eacute;l&egrave;vements et de protection sociale, l'exploitant arbitre le montant optimal de la DEP. Par exemple, en pratiquant une d&eacute;duction de 15 000 &euro;, le revenu agricole s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 25 000 &euro;. En cons&eacute;quence, les pr&eacute;l&egrave;vements sociaux et fiscaux sont consid&eacute;rablement r&eacute;duits. Par ailleurs, en EARL et en GAEC, ces plafonds sont multipli&eacute;s par le nombre d'associ&eacute;s exploitants (dans la limite de 4).<h2>Quelles sont les conditions pour op&eacute;rer cette d&eacute;duction ?</h2>Imaginons que l'exploitant souhaite d&eacute;duire un montant de DEP &agrave; hauteur de 15 000 &euro;. Cette d&eacute;duction ne sera possible que s'il &eacute;pargne un montant compris entre 7 500 &euro; et 15 000 &euro;. Autrement dit, il doit &eacute;pargner entre 50 et 100 % du montant d&eacute;duit.L'&eacute;pargne peut prendre plusieurs formes : de l'&eacute;pargne bancaire ou bien de l'&eacute;pargne sous forme de stock &agrave; rotation lente ou de fourrages. Cette derni&egrave;re forme d'&eacute;pargne est particuli&egrave;rement pertinente pour les viticulteurs. Les exploitants laitiers et viande sont &eacute;galement concern&eacute;s dans la mesure o&ugrave; ils &eacute;pargnent &agrave; hauteur des co&ucirc;ts qu'ils engagent pour les animaux dont le cycle de rotation est sup&eacute;rieur &agrave; un an. Par exemple, les frais engag&eacute;s pour nourrir, pour soigner les vaches sont une forme d'&eacute;pargne.<h2>Comment g&eacute;rer la somme d&eacute;duite ?</h2>L'exploitant a l'obligation de r&eacute;int&eacute;grer la somme dans les 10 ann&eacute;es qui suivent la d&eacute;duction. Lorsqu'une ann&eacute;e difficile survient, il peut r&eacute;int&eacute;grer tout ou partie de la DEP et pr&eacute;lever une part de l'&eacute;pargne bancaire en vue d'am&eacute;liorer la tr&eacute;sorerie de l'exploitation. Concr&egrave;tement, si l'exploitant constate un r&eacute;sultat d&eacute;ficitaire de 5 000 &euro;, il peut alors r&eacute;int&egrave;grer un montant de DEP &agrave; hauteur de 9 000 &euro; pour que le r&eacute;sultat agricole atteigne 4 000 &euro;. Ainsi, l'op&eacute;ration lui permet de limiter au minimum les pr&eacute;l&egrave;vements. L'exploitant pourra donc r&eacute;duire son &eacute;pargne &agrave; hauteur de 4 500 &euro; (soit 9000/2). L'objectif de ce nouveau levier est bien de d&eacute;duire et d'&eacute;pargner les bonnes ann&eacute;es. Inversement lors des mauvaises ann&eacute;es, la DEP permet de r&eacute;int&eacute;grer et de pr&eacute;lever une partie de l'&eacute;pargne.<h2>Quid des anciens dispositifs ?</h2>Les anciennes d&eacute;ductions telles que la d&eacute;duction pour investissement (DPI) et la d&eacute;duction pour al&eacute;a (DPA) sont supprim&eacute;es &agrave; compter des cl&ocirc;tures 2019. Les sommes pr&eacute;c&eacute;demment d&eacute;duites seront r&eacute;int&eacute;gr&eacute;es selon les anciennes r&egrave;gles.

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