La peste porcine africaine menace les &eacute;levages et l'exportation de porcs. Des "mesures drastiques" de "d&eacute;peuplement des sangliers", qui sont vecteurs&nbsp;de la maladie, doivent &ecirc;tre men&eacute;es dans une nouvelle zone le long de la&nbsp;fronti&egrave;re franco-belge, estime le ministre dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; Et il appelle &agrave; une "mobilisation particuli&egrave;re" les chasseurs de&nbsp;Meurthe-et-Moselle. "La zone blanche se traduit aussi par des restrictions compl&eacute;mentaires sur&nbsp;les activit&eacute;s foresti&egrave;res de loisir ou professionnelles, telles qu'elles ont&nbsp;d'ores et d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;es dans les Ardennes et la Meuse" a expliqu&eacute; le&nbsp;ministre. Selon lui, la semaine prochaine, "ce seront plus de 100 kilom&egrave;tres de&nbsp;cl&ocirc;tures fixes qui auront &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute;es dans les trois d&eacute;partements des&nbsp;Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe et Moselle" pour tenter d'interdire&nbsp;l'arriv&eacute;e de sangliers malades venus de Belgique o&ugrave; la maladie a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e.&nbsp;&nbsp; <h2>Vigilant</h2>Cette maladie h&eacute;morragique virale n'est pas transmissible &agrave; l'homme, mais&nbsp;elle prive le pays de son "statut indemne" et emp&ecirc;che ainsi&nbsp;quasi-automatiquement l'exportation de viande de porc, pr&eacute;sentant ainsi un&nbsp;risque &eacute;conomique lourd pour les &eacute;levages porcins fran&ccedil;ais. "La France est indemne de peste porcine africaine", a dit le ministre "mais&nbsp;il ne faut pas baisser la garde. Nous sommes engag&eacute;s dans une lutte au long&nbsp;court qui n&eacute;cessite pour tous de rester mobilis&eacute;s et vigilants". L'Etat a d&eacute;j&agrave; investi "plus de six millions d'euros" dans ce programme de&nbsp;pr&eacute;vention. Le ministre a regrett&eacute; que "des actes isol&eacute;s de vandalisme sur la cl&ocirc;ture"&nbsp;aient &eacute;t&eacute; relev&eacute;s en Meurthe-et-Moselle et a demand&eacute; au pr&eacute;fet "la plus grande&nbsp;fermet&eacute; pour &eacute;viter que de tels comportements ne se reproduisent et ne&nbsp;viennent compromettre l'int&eacute;r&ecirc;t commun de la France".


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a appelé jeudi les chasseurs à étendre en Meurthe-et-Moselle la "zone blanche"vidée de tout sanglier le long de la frontière franco-belge, pour éviter l'arrivée sur le territoire français de la peste porcine africaine.


Peste porcine: Guillaume demande l'aide des chasseurs pour étendre la "zone blanche" en Meurthe-et-Moselle

Lundi 25 mars dernier a eu lieu l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du Service de Remplacement Creuse, sous la pr&eacute;sidence de Jeanette Meerman. C'est devant un public nombreux et attentif que l'activit&eacute; et les comptes de l'ann&eacute;e 2018 ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s. Une fois n'est pas coutume, c'est &agrave; nouveau une croissance &agrave; deux chiffres qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e. Passant de 6&thinsp;621 journ&eacute;es &agrave; 8&thinsp;364 en 2018, c'est donc une progression de plus de 26&thinsp;% qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e. Les motifs de remplacement ont tous augment&eacute; dans les m&ecirc;mes proportions&thinsp;; l'accident et la maladie repr&eacute;sentant &agrave; eux seuls 63&thinsp;% de l'activit&eacute;. Sur les 540 adh&eacute;rents que compte l'association&nbsp;(soci&eacute;t&eacute;s et individuels), 492 ont utilis&eacute; le service dans l'ann&eacute;e, toute production confondue, avec majoritairement des remplacements effectu&eacute;s chez des &eacute;leveurs de bovins ou chez des laitiers. Les nouveaux motifs qui avaient vu le jour en 2017&nbsp;(Pass D&eacute;couverte et mesure de r&eacute;pit) ont &eacute;t&eacute; maintenus en 2018, cr&eacute;ant ainsi une activit&eacute; suppl&eacute;mentaire. L'ann&eacute;e 2018 a &eacute;galement vu l'aboutissement d'un projet qui avait germ&eacute; il y a quelques temps d&eacute;j&agrave;&nbsp;: la cr&eacute;ation d'une convention entre les SDIS&nbsp;23 et le SR&nbsp;23. Cette derni&egrave;re permet aux agriculteurs sapeurs-pompiers volontaires&nbsp;(SPV) de partir en formation de perfectionnement et de se faire remplacer sur leur exploitation. Le co&ucirc;t des ces journ&eacute;es de formation pour nos agriculteurs sapeurs pompiers volontaires sera int&eacute;gralement pris en charge gr&acirc;ce &agrave; la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des partenaires sollicit&eacute;s. Le CER France centre Limousin, Groupama, GDS Creuse, la FDSEA&nbsp;23, la DDCSPP, la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine, les Ets Laville-Agri, la Chambre d'Agriculture de la Creuse se sont joints au SDIS&thinsp;23 et au SR&thinsp;23 afin de permettre &agrave; nos 37 agriculteurs SPV creusois de quitter sereinement leur exploitation. Les chiffres pr&eacute;sent&eacute;s par Christophe Bourgeois, comptable au CER France centre Limousin ont montr&eacute; une activit&eacute; b&eacute;n&eacute;ficiaire. Il faut cependant rester vigilant&nbsp;: les aides financi&egrave;res des partenaires restent indispensables et permettent de diminuer le co&ucirc;t de journ&eacute;e de l'agriculteur remplac&eacute; notamment sur les motifs maladie et accident. L'annonce du chiffre d'affaire avoisinant les 1&thinsp;200&thinsp;000&thinsp;&euro; fait de cette association une v&eacute;ritable entreprise aupr&egrave;s de laquelle 160 salari&eacute;s ont travaill&eacute; l'ann&eacute;e pass&eacute;e &agrave; temps plein ou &agrave; temps partiel. Notons &eacute;galement que deux membres utilisateurs ne se repr&eacute;sentaient pas cette ann&eacute;e. Il s'agit de M.&nbsp;Beno&icirc;t Rogier, jeune retrait&eacute;, et de M.&thinsp;Francis Legros qui a souhait&eacute; laisser sa place. Qu'ils soient chaleureusement remerci&eacute;s pour ces ann&eacute;es pass&eacute;es &agrave; &oelig;uvrer pour l'association. Mme&nbsp;Fabienne Chanudet, &eacute;leveuse de bovins charolais et d'&eacute;quins en Gaec &agrave; Le Compas et M.&nbsp;Herv&eacute; Gorse, &eacute;leveur de limousines et arboriculteur &agrave; B&eacute;n&eacute;vent-l'Abbaye vont leur succ&eacute;der. En seconde partie de matin&eacute;e, l'adjudant Jean-Fran&ccedil;ois Lach&eacute;rade, r&eacute;f&eacute;rent s&eacute;curit&eacute; &agrave; la gendarmerie de la Creuse, a fait une intervention sur les vols et l'ins&eacute;curit&eacute; dans les exploitations agricoles. Les &eacute;changes ont &eacute;t&eacute; riches et nombreux&thinsp;; les adh&eacute;rents pr&eacute;sents ayant &eacute;t&eacute; quasiment tous touch&eacute;s par ce fl&eacute;au qui n'&eacute;pargne pas les campagnes. Il s'agit principalement de vols de carburant sur les engins, de v&eacute;hicules dans des exploitations souvent isol&eacute;es avec des portes rarement verrouill&eacute;es et des cl&eacute;s pas toujours enlev&eacute;es. L'adjudant Lach&eacute;rade a longuement expliqu&eacute; qu'il existe des solutions, qu'il faut parfois modifier ses habitudes en ayant de bons r&eacute;flexes, notamment sur la protection des locaux ou encore du carburant. Il a par exemple pr&eacute;cis&eacute; qu'il fallait privil&eacute;gier l'&eacute;clairage sous d&eacute;tection dans les zones sensibles mais aussi la vid&eacute;o protection ou encore les alarmes. Il faut faire preuve de vigilance permanente et ne retenir que les bons r&eacute;flexes&nbsp;: -&#8239;Pr&eacute;venir&thinsp;; -&#8239;Observer&thinsp;; -&#8239;Donner les renseignements&thinsp;; -&#8239;Ne pas aller au contact. C'est autour d'un repas convivial que l'intervenant a continu&eacute; les &eacute;changes aupr&egrave;s des adh&eacute;rents, des membres du Conseil d'administration de l'association et des partenaires financiers.Contacts&nbsp;: -&#8239;Service de Remplacement Creuse&nbsp;: 05&nbsp;55&nbsp;41&nbsp;71&nbsp;33. -&#8239;Gendarmerie de la Creuse - Caserne Bongeot&nbsp;: Adjudant Jean-Fran&ccedil;ois Lacherade&nbsp;: 06&nbsp;71&nbsp;54&nbsp;82&nbsp;11&thinsp;; Mar&eacute;chal des Logis Chef S&eacute;bastien Le Roux&nbsp;: 05&nbsp;55&nbsp;51&nbsp;50&nbsp;59.

Une entreprise associative qui répond aux attentes de ses adhérents

Avec l'agro&eacute;cologie, le num&eacute;rique constitue l'autre r&eacute;volution agricole &agrave; l'aube du 21&egrave;me si&egrave;cle. Le num&eacute;rique traverse toutes les fili&egrave;res, qu'elles soient v&eacute;g&eacute;tales et animales et toutes les composantes d'une d'exploitation, de la production &agrave; la commercialisation en passant par la gestion quotidienne. L'appropriation de cette agriculture num&eacute;rique est in&eacute;luctable compte tenu des enjeux dont elle est porteuse, aux plans technico-&eacute;conomiques et soci&eacute;taux. Les solutions num&eacute;riques viennent en effet en appui aux prises de d&eacute;cision et participent toujours plus activement au pilotage des exploitations. Elles sont &eacute;galement de nature &agrave; rendre plus visible la qualit&eacute; des pratiques et des produits, vis &agrave; vis d'op&eacute;rateurs et de consommateurs toujours plus exigeants. L'objectif du premier Forum de l'agriculture digitale et durable (FA2D) est de favoriser l'appropriation de ces nouvelles technologies par le plus grand nombre, en toute conscience et en toute s&eacute;curit&eacute;. Il est organis&eacute; par GascoFarming, une association fonde&#769;e par des agriculteurs soucieux de fe&#769;de&#769;rer, coordonner et promouvoir les nouvelles technologies et par la Me&#770;le&#769;e, une association faisant office de hub en mati&egrave;re d'e&#769;conomie nume&#769;rique en Occitanie, avec le soutien de plusieurs partenaires, dont la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture.<h2>Caf&eacute; de la transition num&eacute;rique</h2>Le FA2D d&eacute;butera par un Caf&eacute; num&eacute;rique, organis&eacute; par le Cr&eacute;dit Agricole Pyr&eacute;n&eacute;es Gascogne, partenaire de l'&eacute;v&egrave;nement. Depuis 2017, la caisse r&eacute;gionale organise r&eacute;guli&egrave;rement sur son territoire (Gers, Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques) des rencontres entre les acteurs du num&eacute;rique et les utilisateurs. Objectif&nbsp;: sensibiliser les agriculteurs aux enjeux de l'agriculture num&eacute;rique et faciliter leur appropriation de ces nouveaux outils. Ces derniers s'immiscent en effet toujours davantage dans le quotidien des exploitations, quelle que soit leur orientation (v&eacute;g&eacute;tale et/ou animale), via les objets connect&eacute;s (machines, stations m&eacute;t&eacute;o, sondes &agrave; fourrages et &agrave; grain, pi&egrave;ges &agrave; ravageurs, ruches...), les logiciels de gestion d'exploitation, l'agriculture de pr&eacute;cision, les plateformes de e-commerce (achat d'intrants, vente des produits de l'exploitation...) et les applications mobiles diverses et vari&eacute;es (information, m&eacute;t&eacute;o, banque, achat et &eacute;change de mat&eacute;riel, gestion fourrag&egrave;re, gestion de troupeau). A l'occasion du FA2D, le Caf&eacute; de la transition num&eacute;rique offrira la possibilit&eacute; d'&eacute;changer avec les fournisseurs suivants&nbsp;: AgriFind (partage d'observations au champ), Aqua Phyto (filtration des eaux), AM Trust (bureautique), Archiv Tech (gestion informatique), Corhize (OAD en agronomie et irrigation), eqo (traitement de l'eau de pulv&eacute;risation), Perfarmer (plateforme de vente des c&eacute;r&eacute;ales), SiConsult (objets connect&eacute;s), Softivert (agriculture de pr&eacute;cision), votremachine.com (location), sans oublier les acteurs de la cybers&eacute;curit&eacute; (Digital Security, ITrust, Hack Academy).<h2>Le programme du FA2D</h2>8h30 &ndash; 9h15&nbsp;: ouverture du Forum par Jean-Ren&eacute; Cazeneuve, d&eacute;put&eacute; du Gers et les associations GascoFarming et La M&eacute;l&eacute;e9h15&nbsp;&ndash; 9h45&nbsp;: Caf&eacute; de la transition num&eacute;rique9h45 &ndash; 10h&nbsp;: les usages du num&eacute;rique en agriculture (keynote) par Nina Lachia, ing&eacute;nieur de recherche &agrave; Montpellier SupAgro (chaire Agri TIC)10 h &ndash; 11 h&nbsp;: les objets connect&eacute;s au service d'une agriculture performante et durable (table ronde)11 h &ndash; 11h30&nbsp;: d&eacute;monstrations11h30 &ndash; 11h45&nbsp;: les mutations du monde agricole (keynote) par Jean-Pierre Chanet, ing&eacute;nieur de recherche &agrave; IRSTEA11h45 &ndash; 12h30&nbsp;: des agriculteurs connect&eacute;s : un nouvel &eacute;cosyst&egrave;me (table ronde)12h30 &ndash; 13h30&nbsp;: d&eacute;jeuner13h15 -13h45&nbsp;: Caf&eacute; de la transition num&eacute;rique et de la cybers&eacute;curit&eacute;13h45 &ndash; 14h00 : r&eacute;coltez et exploitez ... vos donn&eacute;es : comment faire, pour quoi faire ? (keynote) par St&eacute;phane Allaire, pr&eacute;sident d'Objenious (Bouygues Telecom)14 h &ndash; 15 h&nbsp;: l'objet, la donn&eacute;e, l'usager (table ronde)15h30 &ndash; 15h45&nbsp;: laboratoire d'innovation num&eacute;rique pour la fili&egrave;re Vitivinicole (keynote) par J&eacute;r&ocirc;me Steffe, responsable de Digilab15h45 - 16h45&nbsp;: innocation, objets connect&eacute;s, Smart Farming... Et demain ? (table ronde)16h45 &ndash; 17 hLe financement de l'innovation (Keynote), par S&eacute;bastien Couderc, directeur intervention &agrave; FranceAgriMer17 h &ndash; 17h30&nbsp;: grand T&eacute;moin : tous acteurs de la transition num&eacute;rique agricole, par Marie-C&eacute;cile Damave, responsable Innovation et March&eacute;s &agrave; AgrId&eacute;es17h30 &ndash; 19 h&nbsp;: &eacute;changes et cocktail de cl&ocirc;ture


Organisé par deux associations de la région Occitanie, avec le soutien de la Chambre régionale d’agriculture, le Forum de l’agriculture digitale et durable (FA2D) propose une immersion dans l’agriculture numérique, ses composantes, ses acteurs, ses enjeux. Rendez-vous à Auch (Gers) le 1er avril.


FA2D, un forum dédié à l’agriculture numérique

Le texte, qui a pour effet de classer l'huile de palme dans les&nbsp;biocarburants non durables &agrave; cause de son effet sur la d&eacute;forestation, a fait&nbsp;monter la tension d'un cran. Ces deux grands pays exportateurs craignent de&nbsp;voir leurs d&eacute;bouch&eacute;s se restreindre apr&egrave;s une chute de 15% du cours de cette&nbsp;mati&egrave;re premi&egrave;re l'an dernier. L'Indon&eacute;sie veut porter l'affaire devant l'Organisation mondiale du&nbsp;commerce si le texte entre en vigueur. La Malaisie brandit elle la menace de&nbsp;r&eacute;torsions commerciales et se dit pr&ecirc;te &agrave; acheter des armements ailleurs qu'en&nbsp;Europe. "C'est un traitement in&eacute;quitable (...) qui pourrait affecter les bonnes&nbsp;relations entre l'Union europ&eacute;enne et l'Indon&eacute;sie", s'est insurg&eacute; Darmin&nbsp;Nasution, ministre indon&eacute;sien charg&eacute; de coordonner les affaires &eacute;conomiques au&nbsp;cours d'une conf&eacute;rence de presse la semaine derni&egrave;re. "L'Indon&eacute;sie est pr&ecirc;te &agrave; porter cela devant l'OMC (...) nous ne voulons pas&nbsp;&ecirc;tre trait&eacute;s comme &ccedil;a", a-t-il averti.<h2>Un contrat d'armement en jeu</h2>Le Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, a pr&eacute;venu dimanche: si les&nbsp;Europ&eacute;ens "continuent &agrave; agir contre nous, nous allons r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; acheter des&nbsp;chasseurs en Chine ou dans un autre pays". La Malaisie est courtis&eacute;e pour un contrat visant &agrave; remplacer sa flotte&nbsp;russe vieillissante de Mig-29 par des Rafale fran&ccedil;ais ou des Typhoon du&nbsp;consortium europ&eacute;en Eurofighter. Jakarta et Kuala Lumpur consid&egrave;rent l'huile de palme comme strat&eacute;gique car&nbsp;elle apporte beaucoup de devises et est domin&eacute;e de puissants conglom&eacute;rats. Les&nbsp;deux pays soulignent aussi que le secteur a permis de sortir de la pauvret&eacute;&nbsp;des millions d'agriculteurs. Mais l'huile de palme est montr&eacute;e du doigt par les d&eacute;fenseurs de&nbsp;l'environnement pour la d&eacute;forestation qu'elle entra&icirc;ne, vue comme l'une des&nbsp;plus grandes menaces pour la biodiversit&eacute; tropicale, et notamment les&nbsp;orangs-outans.L'Union europ&eacute;enne souligne de son c&ocirc;t&eacute; que l'huile de palme contribue&nbsp;fortement au changement climatique par les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre&nbsp;induites.&nbsp;Par cons&eacute;quent elle juge que le biocarburant &agrave; base d'huile de palme ne&nbsp;peut pas &ecirc;tre pris en compte pour les objectifs que s'est fix&eacute;e l'Europe en&nbsp;terme d'utilisation des &eacute;nergies renouvelables. "L'id&eacute;e est d'&eacute;viter que l'UE consomme des biocarburants dont la production&nbsp;aura g&eacute;n&eacute;r&eacute; plus de gaz &agrave; effet de serre que l'utilisation d'&eacute;nergie fossile",&nbsp;souligne Vincent Gu&eacute;rend, ambassadeur de l'Union europ&eacute;enne en Indon&eacute;sie dans&nbsp;un entretien &agrave; l'AFP. L'Indon&eacute;sie "s'est efforc&eacute;e de r&eacute;duire les &eacute;missions de dioxyde de carbone,&nbsp;de prot&eacute;ger les orangs-outans, mais les Indon&eacute;siens sont importants aussi",&nbsp;objecte Luhut Panjaitan, ministre charg&eacute; de coordonner les affaires maritimes. Signe de bonne volont&eacute;, l'Indon&eacute;sie a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; en 2018 un moratoire de trois&nbsp;ans sur le d&eacute;veloppement de toute nouvelle plantation de palmiers &agrave; huile.<h2>Intense lobbying</h2>Les deux pays avaient d&eacute;j&agrave; enclench&eacute; un intense lobbying l'an dernier&nbsp;contre une directive europ&eacute;enne qui recommande, dans le cadre des objectifs de&nbsp;l'UE en mati&egrave;re d'&eacute;nergie renouvelable, de r&eacute;duire l'utilisation de l'huile de&nbsp;palme dans les biocarburants europ&eacute;ens pour atteindre z&eacute;ro d'ici 2030. Le nouveau texte r&eacute;glementaire, un acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; adopt&eacute; par le coll&egrave;ge des&nbsp;commissaires le 13 mars, est encore soumis &agrave; l'examen du Parlement europ&eacute;en et&nbsp;des pays. Si apr&egrave;s deux mois ils ne formulent aucune objection, le texte&nbsp;entrera en vigueur. L'Indon&eacute;sie et la Malaisie crient &agrave; la discrimination et d&eacute;noncent une&nbsp;&nbsp;nouvelle "barri&egrave;re protectionniste" destin&eacute;e &agrave; avantager les producteurs&nbsp;europ&eacute;ens de biocarburants. "S'il y a un diff&eacute;rent commercial, il doit effectivement &ecirc;tre port&eacute; devant&nbsp;l'OMC", note Vincent Gu&eacute;rend.&nbsp;&nbsp;Jakarta a laiss&eacute; entendre qu'elle pourrait suspendre les n&eacute;gociations en&nbsp;cours sur un accord de libre &eacute;change avec l'Union europ&eacute;enne. Interrog&eacute; sur une potentielle guerre commerciale, l'ambassadeur europ&eacute;en&nbsp;minimise ce risque :&nbsp;"pas du point de vue de l'Union europ&eacute;enne, ce n'est pas&nbsp;l'UE qui la d&eacute;clenchera". L'UE rappelle que sa politique ne vise pas &agrave; interdire les importations&nbsp;d'huile de palme, qui reste largement utilis&eacute;e dans l'alimentation et les&nbsp;cosm&eacute;tiques. L'Union europ&eacute;enne est le deuxi&egrave;me plus important importateur d'huile de&nbsp;palme brute. Et la moiti&eacute; de ses importations, quelque 4 millions de tonnes,&nbsp;sont utilis&eacute;es pour les biocarburants.


L'huile de palme, un dossier chaud entre l'Indonésie, la Malaisie et l'Union européenne, est devenu brûlant après la publication en mars d'un texte réglementaire européen qui a poussé les deux principaux pays producteurs à menacer l'UE d'une guerre commerciale.


Bras de fer sur l'huile de palme entre l'UE et l'Asie du Sud-Est

Avec 18.986 tonnes de foie gras mis sur le march&eacute;, la production fran&ccedil;aise&nbsp;est largement sup&eacute;rieure aux 13.514 tonnes produites en 2017, selon le Comit&eacute;&nbsp;interprofessionnel des palmip&egrave;des &agrave; foie gras (Cifog). Ses ventes en grande distribution sont elles aussi reparties &agrave; la hausse,&nbsp;tant en volume (+2,8%) qu'en valeur (+3,4%), par rapport &agrave; 2017.&nbsp;"Les r&eacute;sultats sont bons, voire tr&egrave;s bons. On a r&eacute;ussi &agrave; amorcer notre&nbsp;retour sur le march&eacute; fran&ccedil;ais!", s'est r&eacute;joui Michel Fruchet, le pr&eacute;sident du&nbsp;Cifog lors d'un point presse, jeudi.&nbsp;&nbsp;Sur la saison des f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e, un moment-cl&eacute; pour la consommation&nbsp;de foie gras, les ventes progressent de 7,6% en volume dans la grande&nbsp;distribution et ce malgr&eacute; un climat peu propice aux achats en raison des&nbsp;manifestations des&nbsp;"gilets jaunes". "La fin d'ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; un peu compliqu&eacute;e. La saison s'est pass&eacute;e en quatre&nbsp;jours, le 23, 24, 30 et 31 d&eacute;cembre", regrette le patron du Cifog. "Nous retrouvons le chemin de la croissance mais nous n'atteignons pas le&nbsp;niveau d'avant crise. Le vide de deux ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; pr&eacute;judiciable", conc&egrave;de&nbsp;Marie-Pierre P&eacute;, la directrice g&eacute;n&eacute;rale du Cifog. En 2015, plus de 20.000 tonnes avaient &eacute;t&eacute; produites en France, dont 4.044&nbsp;vendues pendant la p&eacute;riode des f&ecirc;tes, soit 600 de plus qu'en 2018. Le virus H5N1 en 2015-2016 et le H5N8 lors de l'hiver 2016-2017 ont d&eacute;cim&eacute;&nbsp;des millions de canards, abattus pour freiner la propagation du virus dans&nbsp;plusieurs d&eacute;partements du Sud-Ouest.&nbsp;&nbsp;&nbsp;La fili&egrave;re a depuis mis en place une batterie de mesures de s&eacute;curit&eacute;&nbsp;sanitaire pour &eacute;viter de nouvelles &eacute;pid&eacute;mies. Les exportations qui avaient &eacute;galement &eacute;t&eacute; touch&eacute;es, remontent aussi (2.032&nbsp;tonnes contre 1.817 tonnes en 2017) gr&acirc;ce notamment aux autorisations de&nbsp;certains pays comme le Japon qui avait banni le produit pendant l'&eacute;pid&eacute;mie de&nbsp;grippe aviaire. La balance commerciale reste exc&eacute;dentaire pour 2018, &agrave; 18,4 millions&nbsp;d'euros mais se contracte l&eacute;g&egrave;rement par rapport aux 22,9 millions d'euros de&nbsp;2017. Les importations de foie gras, principalement de Hongrie ou de Bulgarie,&nbsp;ont en effet bondi de 12% en valeur alors que les exportations n'ont progress&eacute;&nbsp;que de 6%.&nbsp;&nbsp;Selon une enqu&ecirc;te men&eacute;e en d&eacute;cembre 2018 par le CSA en partenariat avec le&nbsp;Cifog, 90% des Fran&ccedil;ais consomment encore du foie gras et plus de deux tiers&nbsp;d'entre eux en mangent au moins deux fois dans l'ann&eacute;e. Et l'&eacute;mergence de produits 100% v&eacute;g&eacute;tal comme le "faux gras", &agrave; l'heure o&ugrave;&nbsp;le bien-&ecirc;tre animal est de plus en plus pris en compte par les consommateurs,&nbsp;n'inqui&egrave;te pas encore le Cifog. Les signaux restent donc bons pour la fili&egrave;re foie gras malgr&eacute; "un&nbsp;environnement o&ugrave; l'on entend parler de flexitarisme partout, assure&nbsp;Marie-Pierre P&eacute;.&nbsp;&nbsp;


Après deux années de crise dues à des épidémies de grippe aviaire, les ventes et la production de foie gras français ont rebondi en 2018 malgré la crise des "gilets jaunes" pendant les fêtes, sans pour autant retrouver les chiffres record de 2015.


Le foie gras français rebondit en 2018 après deux ans de crise

La section 44 de l&rsquo;Union r&eacute;gionale des Cuma vient de proposer une op&eacute;ration &laquo; portes ouvertes &raquo; &agrave; des groupes d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves en formation agricole. C&rsquo;&eacute;tait une premi&egrave;re en Loire-Atlantique et c&rsquo;est une r&eacute;ussite : le 21 mars dernier, quelque 150 jeunes, issus de 8 classes d&rsquo;&eacute;tablissements de formation agricole, du BP au BTS,&nbsp; ont &eacute;t&eacute; re&ccedil;us &agrave; la Cuma du Sillon, &agrave; Campbon. 
Cette initiative est n&eacute;e de la volont&eacute; du groupe &laquo; jeunes &raquo; de la section de Loire-Atlantique de l&rsquo;Union des Cuma. &laquo; A travers notre exp&eacute;rience, nous nous sommes aper&ccedil;us que dans les cursus de formation, les Cuma &eacute;taient peu pr&eacute;sentes &raquo;, commente Fabrice Gouin, l&rsquo;un des membres de ce groupe jeunes. 
C&rsquo;est donc pour mieux faire conna&icirc;tre les Cuma, et surtout les r&ocirc;les qu&rsquo;elles peuvent avoir dans les installations &ndash; diminuer les co&ucirc;ts de reprise, int&eacute;grer les jeunes install&eacute;s dans la vie locale, am&eacute;liorer leurs conditions de travail &ndash;, que la section jeunes a initi&eacute; cette op&eacute;ration. 
L&rsquo;accueil de ces &eacute;l&egrave;ves avait &eacute;t&eacute; bien pr&eacute;par&eacute; par les jeunes cumistes &agrave; l&rsquo;initiative du projet, en lien avec les animateurs de la section d&eacute;partementale, mais surtout avec les enseignants : &laquo; On a ajust&eacute; le projet avec eux &raquo;. 
 
Lien avec les cursus de formation 
 
Dans le cadre de leur visite, les &eacute;l&egrave;ves ont eu l&rsquo;occasion de suivre trois ateliers, coanim&eacute;s par les jeunes responsables et par les conseillers de l&rsquo;Union des Cuma. Le premier traitait des Cuma, de la coop&eacute;ration et des valeurs port&eacute;es par le r&eacute;seau. 
Le deuxi&egrave;me &eacute;voquait les charges de m&eacute;canisation, sujet sur lequel les Cuma ont d&eacute;velopp&eacute; une expertise. Le troisi&egrave;me traitait des notions de travail dans les exploitations et de l&rsquo;emploi dans les Cuma. Enfin, les &eacute;l&egrave;ves &eacute;taient &eacute;galement invit&eacute;s &agrave; d&eacute;couvrir librement les mat&eacute;riels et &agrave; &eacute;changer avec les responsables. 
Pour Clotilde Clouet, enseignante au lyc&eacute;e Nantes Terres Atlantique (Jules Rieffel), ce programme convient parfaitement aux &eacute;l&egrave;ves qu&rsquo;elle accompagne. Pour les BTS ACSE, par exemple, cela r&eacute;sonne bien avec leur module &laquo; territoire &raquo; : &laquo; L&rsquo;agriculture n&rsquo;est plus une activit&eacute; professionnelle fr&eacute;quente. Les Cuma peuvent accueillir les jeunes agriculteurs sur le territoire, les ins&eacute;rer dans un r&eacute;seau. &raquo; 
L&rsquo;atelier &laquo; charges de m&eacute;canisation &raquo; leur est tr&egrave;s utile aussi pour leur &laquo; donner des rep&egrave;res technico-&eacute;conomiques &raquo; et pour leur apprendre &laquo; &agrave; savoir chercher l&rsquo;information &raquo;. 
Les organisateurs de cette premi&egrave;re journ&eacute;e se disent &laquo; tr&egrave;s agr&eacute;ablement surpris &raquo; par le succ&egrave;s rencontr&eacute; et s&rsquo;appr&ecirc;tent donc &agrave; en faire un &eacute;v&eacute;nement r&eacute;current. Car comme le souligne Maxime Bignon, membre du groupe jeunes, et administrateur &agrave; l&rsquo;Union r&eacute;gionale des Cuma : &laquo;&nbsp; Les jeunes sont l&rsquo;avenir du monde agricole et des Cuma, mais les Cuma sont aussi l&rsquo;avenir des jeunes &raquo;. 
 
Plus d'information dans l'&eacute;dition du 29 mars de Loire-Atlantique agricole 
 
 
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Le 21 mars dernier, 8 classes d’élèves en formation agricole se sont rendues à la Cuma du Sillon à Campbon pour la première édition de l’opération « Les jeunes poussent en Cuma ».

Loire-Atlantique - Cuma et futurs installés : un avenir en commun


Les inondations aux Etats Unis vont-elles retarder les semis de maïs ? Y a-t-il eu d'autres incidents climatiques ailleurs sur le globe ? Qu'est-ce qui peut faire bouger les marchés ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, Expert chez Agritel.


Géopolitique et climat : comment réagissent les marchés ?

Si ces maladies ont &eacute;t&eacute; class&eacute;es dans les maladies abortives, c'est qu'il en constitue un des sympt&ocirc;mes principaux, mais l'impact pathologique est plus large.<h2>L'ehrlichiose granulocytaire bovine, la &laquo;&nbsp;fi&egrave;vre estivale&nbsp;&raquo; ...</h2>C'est une maladie bact&eacute;rienne provoqu&eacute;e par la bact&eacute;rie Anaplasma phagocytophilum. La diffusion g&eacute;ographique de la pathologie a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;e au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000. On a pu mettre en &eacute;vidence une distribution quasi nationale ainsi qu'une liste d'esp&egrave;ces sensibles tr&egrave;s importante&nbsp;: ruminants domestiques, chiens, renards, chevaux, petits rongeurs, faune sauvage, mais aussi l'homme. En 2011 en Creuse, 100 % des chevreuils d'un &eacute;chantillonnage s&eacute;rologique se sont av&eacute;r&eacute;s positifs. La bact&eacute;rie est transmise lors de la morsure par une tique du genre Ixodes ricinus. L'inoculation de la bact&eacute;rie se fait plus de 24 heures apr&egrave;s la morsure et la dur&eacute;e d'incubation est de l'ordre de 48 &agrave; 72 heures. La maladie &eacute;volue alors en cinq &agrave; dix jours.<h2>... avec des troubles respiratoires, de gros paturons...</h2>L'agent de l'ehrlichiose s'attaque aux globules blancs. La maladie se manifeste souvent initialement par une forte baisse de la production laiti&egrave;re, voire une agalaxie compl&egrave;te, d'o&ugrave; son identification plus facile en &eacute;levage laitier qu'en &eacute;levage allaitant. La clinique est domin&eacute;e par de la fi&egrave;vre g&eacute;n&eacute;ralement sup&eacute;rieure &agrave; 40&deg;C et des troubles respiratoires, d'o&ugrave; son appellation de &laquo;&nbsp;fi&egrave;vre estivale&nbsp;&raquo;. Vue la saison, les sympt&ocirc;mes peuvent &eacute;voquer un &eacute;pisode de strongylose respiratoire, les deux pouvant &ecirc;tre simultan&eacute;s. Il peut aussi &ecirc;tre observ&eacute; de gros paturons entra&icirc;nant une d&eacute;marche &eacute;brieuse, mais ce signe distinctif de la maladie ne se manifeste que sur 10 % des animaux. C'est aujourd'hui la principale cause d'avortements en Creuse. L'ehrlichiose peut &eacute;voluer de fa&ccedil;on plus insidieuse, moins visible ou de mani&egrave;re asymptomatique dans les &eacute;levages avec une immunit&eacute; bien install&eacute;e et entretenue par des contacts r&eacute;guliers. La maladie peut, par contre, appara&icirc;tre sur de nouveaux animaux non-immunis&eacute;s introduits ou &agrave; la suite d'un stress physiologique sur les animaux du troupeau (v&ecirc;lage, maladie intercurrente, parasitisme, alimentation insuffisante ou d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;e...).<h2>... d'o&ugrave; une maladie &agrave; suspecter lors de contexte &eacute;pid&eacute;miologique particulier&nbsp;</h2>La suspicion repose sur un contexte &eacute;pid&eacute;miologique particulier&nbsp;: saison, changement de p&acirc;turage, introduction d'animaux ou regroupement de troupeaux sur une parcelle infest&eacute;e sur laquelle le troupeau &laquo;&nbsp;autochtone&nbsp;&raquo; ne pr&eacute;sente pas de signes d'ehrlichiose. Les signes d'appel sont la fi&egrave;vre, la chute de production laiti&egrave;re, les signes respiratoires et, parfois, les avortements. Le recours au laboratoire s'av&egrave;re donc indispensable pour &eacute;tablir un diagnostic de certitude. Dans la phase initiale de la maladie (les trois premiers jours), la d&eacute;tection de la bact&eacute;rie peut se r&eacute;aliser par PCR sur le sang, sur l'avorton ou par &eacute;couvillon endocervical sur la vache avort&eacute;e. Dans la 2&egrave;me phase de la maladie (soit apr&egrave;s une semaine d'&eacute;volution minimum), chez des animaux convalescents ou chez les vaches d'un lot ayant avort&eacute;, la s&eacute;rologie permet de mettre en &eacute;vidence le &laquo;&nbsp;passage&nbsp;&raquo; de la bact&eacute;rie et est donc &agrave; interpr&eacute;ter avec pr&eacute;caution en int&eacute;grant le contexte clinique et &eacute;pid&eacute;miologique. En effet, de nombreux bovins sont s&eacute;rologiquement positifs et on ne peut pas raccorder syst&eacute;matiquement l'avortement &agrave; cette maladie.<h2>Fi&egrave;vre Q, une zoonose m&eacute;connue...</h2>Cette maladie est provoqu&eacute;e par une tr&egrave;s petite bact&eacute;rie, Coxiella burnetii et peut contaminer de tr&egrave;s nombreuses esp&egrave;ces (mammif&egrave;res, oiseaux...). Elle a la particularit&eacute; d'&ecirc;tre tr&egrave;s r&eacute;sistante dans le milieu ext&eacute;rieur, sous forme de spore, mais ce sont les animaux malades qui sont le plus excr&eacute;teurs. Si la transmission par les tiques est importante, la contamination se fait principalement par voie a&eacute;rienne, lors de la manipulation des liti&egrave;res ou l'&eacute;pandage du fumier.... des avortements &agrave; investiguer...Chez les bovins, les sympt&ocirc;mes majeurs sont des troubles de la reproduction et des m&eacute;trites, les avortements &eacute;tant sporadiques. Chez les petits ruminants en revanche, la fi&egrave;vre Q entraine essentiellement des avortements. Lors de suspicion, des pr&eacute;l&egrave;vements sont &agrave; r&eacute;aliser imm&eacute;diatement pour analyse. L'examen de choix est la PCR sur &eacute;couvillon endocervical ou sur l'avorton. Le pr&eacute;l&egrave;vement est &agrave; acheminer sous couvert du froid, &agrave; moins de 4&deg;C, et &agrave; traiter rapidement. Au-del&agrave; de 7 jours, la PCR est moins int&eacute;ressante. Si le diagnostic de fi&egrave;vre Q est confirm&eacute;, des mesures sanitaires s'imposent&nbsp;: isolement des avort&eacute;es, destruction des placentas, port d'un masque lors de la manipulation des fumiers, d&eacute;sinfection des locaux. Sur l'homme, la maladie peut &ecirc;tre asymptomatique. Lorsqu'elle s'exprime, les sympt&ocirc;mes vont d'une forme grippale b&eacute;nigne &agrave; une fatigue g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e, avec fi&egrave;vre, douleurs musculaires, voire toux, avec une attention particuli&egrave;re sur les femmes enceintes ou les personnes ayant des ant&eacute;c&eacute;dents cardiaques.... et une gestion &agrave; adapterLa fi&egrave;vre Q est la deuxi&egrave;me cause d'avortements en Creuse et sa gestion passe par une &eacute;valuation de sa diffusion dans l'&eacute;levage, au moyen de s&eacute;rologie, en ayant conscience des limites de l'outil&nbsp;: la moiti&eacute; des animaux s&eacute;ropositifs demeurent excr&eacute;teurs, et des animaux s&eacute;ron&eacute;gatifs peuvent l'&ecirc;tre &eacute;galement... La vaccination du pr&eacute;-troupeau avant la mise &agrave; la reproduction pendant 3 &agrave; 5 ans reste la meilleure solution, voire la vaccination de tout le troupeau en cas de tr&egrave;s forte pr&eacute;valence.Un diagnostic direct facilit&eacute; &agrave; l'aide du kit bovinPour faciliter l'utilisation des nouvelles techniques de diagnostic direct (PCR), le GRASL a consacr&eacute; la CRSSA au diagnostic direct des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins. Un kit PCR, adapt&eacute; &agrave; chaque esp&egrave;ce, avec une prise en charge de 75 % est &agrave; disposition. Gr&acirc;ce aux nouveaux outils analytiques disponibles, depuis le 01/10/2017, le kit avortement bovin est pass&eacute; de 5 &agrave; 11 valences recherch&eacute;es, incluant ehrlichiose, anaplasmose et fi&egrave;vre Q. Lors de recherches s&eacute;rologiques compl&eacute;mentaires, notre plan &laquo;&nbsp;maladies &eacute;mergentes&nbsp;&raquo; permet la prise en charge de 50 % des frais d'analyses et de la visite v&eacute;t&eacute;rinaire de mise en place du plan de lutte et de pr&eacute;vention.En conclusion, &ecirc;tre attentif et investiguerCet article vient cl&ocirc;turer notre trilogie consacr&eacute;e aux maladies transmises par les tiques. La maladie de Lyme, pathologie majeure en humaine, n'a &eacute;t&eacute; qu'&eacute;voqu&eacute;e car son impact en pathologie bovine reste encore mal connu. Elle peut &ecirc;tre soup&ccedil;onn&eacute;e lors d'arthrite faisant suite &agrave; des morsures de tiques. Une pr&eacute;vention efficace contre les maladies &agrave; tiques passe par une connaissance pr&eacute;cise de l'&eacute;pid&eacute;miologie locale et le maintien d'un &eacute;quilibre entre un n&eacute;cessaire contact avec les tiques pour installer l'immunit&eacute; sans infestation massive susceptible d'entrainer de la clinique. Pour plus d'informations, sur notre site, consultez le paragraphe &laquo;&nbsp;TIQUES&nbsp;&raquo; du chapitre &laquo;&nbsp;PARASITISME&nbsp;&raquo; de l'onglet &laquo;&nbsp;BOITE A OUTILS &ndash; BOVINS&nbsp;&raquo;. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.


Maladies abortives transmises par les tiques : Après les tiques, leur biologie et les maladies sanguines transmises, cet article aborde les maladies abortives liées aux tiques.


Maladies abortives liées aux tiques. Ehrlichiose, Fièvre Q

Pour les rouges, "la qualit&eacute; g&eacute;n&eacute;rale est remarquable. Dans un style&nbsp;diff&eacute;rent, il rejoint les grands mill&eacute;simes de l'histoire r&eacute;cente de Bordeaux:&nbsp;2005, 2010, 2015 et 2016", estime Axel Marchal, professeur &agrave; la facult&eacute;&nbsp;d'oenologie de Bordeaux, notamment gr&acirc;ce &agrave; une m&eacute;t&eacute;o cl&eacute;mente de mi-juillet &agrave;&nbsp;fin octobre qui a permis de vendanger les raisins &agrave; maturit&eacute;.&nbsp;"Sans atteindre le m&ecirc;me niveau, les blancs secs et liquoreux sont &eacute;galement&nbsp;de bonne qualit&eacute;", dit-il. Reste &agrave; valider &agrave; l'&eacute;chelle internationale ces premi&egrave;res d&eacute;gustations lors&nbsp;de la semaine officielle des primeurs, organis&eacute;e &agrave; partir de lundi par l'Union&nbsp;des grands crus de Bordeaux (UGCB).&nbsp;&nbsp; Environ 6.000 importateurs, distributeurs, cavistes ou encore restaurateurs&nbsp;du monde entier vont venir d&eacute;couvrir ce mill&eacute;sime dans le but de l'acheter via&nbsp;les n&eacute;gociants de la place de Bordeaux, et pour les journalistes de le noter. Gr&acirc;ce &agrave; ce syst&egrave;me, ils sont ainsi assur&eacute;s d'obtenir des caisses de grands&nbsp;crus, parfois introuvables une fois en vente au grand public, et de les&nbsp;acheter, en principe, &agrave; un prix inf&eacute;rieur &agrave; celui de leur mise sur le march&eacute;&nbsp;pr&egrave;s de deux ans plus tard.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les quelque 200 crus class&eacute;s, qui repr&eacute;sentent seulement 3% des volumes&nbsp;bordelais, vendent ainsi d'ici juin une grande partie de leur derni&egrave;re r&eacute;colte. "Nous vendons 70 &agrave; 75% de notre production en primeurs. Pour les propri&eacute;t&eacute;s&nbsp;qui travaillent en primeurs, cela reste essentiel pour la tr&eacute;sorerie et&nbsp;apporte un coup de projecteur sur Bordeaux. C'est le seul endroit au monde o&ugrave;&nbsp;&ccedil;a se passe comme &ccedil;a", souligne la madril&egrave;ne Paz Espejo, directrice g&eacute;n&eacute;rale&nbsp;du ch&acirc;teau Lanessan &agrave; Cussac-Fort-M&eacute;doc.<h2>Chine, Etats-Unis et Brexit: des incertitudes</h2>Son mill&eacute;sime 2018 "est tr&egrave;s &eacute;l&eacute;gant, floral, rose poudr&eacute; avec une belle&nbsp;trame, tout en finesse. C'est un des plus jolis mill&eacute;simes de ces derni&egrave;res&nbsp;ann&eacute;es", reconna&icirc;t cette oenologue, pr&eacute;cisant que les vignes de Lanessan ont&nbsp;davantage souffert de la s&eacute;cheresse que du mildiou, faisant baisser les&nbsp;rendements de 55 &agrave; 42 hectolitres par hectare.D'autres propri&eacute;t&eacute;s ont perdu la moiti&eacute; de leur r&eacute;colte et bien davantage&nbsp;avec le mildiou, champignon favoris&eacute; par l'humidit&eacute;, d'une extr&ecirc;me virulence&nbsp;l'ann&eacute;e derni&egrave;re, accumulant parfois la gr&ecirc;le qui a touch&eacute; plus de 10.000&nbsp;hectares dans le Bordelais.&nbsp;&nbsp; Avec ces al&eacute;as climatiques, la r&eacute;colte 2018 qui s'annon&ccedil;ait excellente au&nbsp;d&eacute;part se situe dans la moyenne d&eacute;cennale mais devrait permettre de regagner&nbsp;des parts de march&eacute;, perdues apr&egrave;s une faible r&eacute;colte en 2017 en raison du&nbsp;gel. Une situation qui avait &eacute;t&eacute; att&eacute;nu&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; une bonne tenue des prix. Cette ann&eacute;e, les prix pourraient ainsi se maintenir ou encore augmenter en&nbsp;raison d'une qualit&eacute; sup&eacute;rieure, selon des experts. "En toute logique, ils&nbsp;devraient &ecirc;tre un peu plus chers que 2017 et tarif&eacute;s comme un 2015 ou 2016",&nbsp;qui ont &eacute;t&eacute; de tr&egrave;s bonnes ann&eacute;es, pr&eacute;dit Ronan Laborde, pr&eacute;sident de l'UGCB.&nbsp;&nbsp;&nbsp; A l'incertitude des prix s'ajoutent des inqui&eacute;tudes sur l'&eacute;volution de&nbsp;certains march&eacute;s cl&eacute;s pour Bordeaux : la Chine, o&ugrave; le ralentissement de&nbsp;l'&eacute;conomie a affect&eacute; l'importation mondiale de vin, les Etats-Unis avec&nbsp;l'impr&eacute;visibilit&eacute; du pr&eacute;sident Donald Trump et la Grande-Bretagne qui&nbsp;tergiverse sur le Brexit. L'interprofession se veut confiante, d'autant plus que ces trois pays&nbsp;viennent en nombre aux primeurs. Allan Sichel, pr&eacute;sident du Conseil&nbsp;interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), estime par exemple qu'en&nbsp;Angleterre d'autres exigences administratives pourraient na&icirc;tre avec le Brexit&nbsp;mais pas de nouvelles taxes, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s fortes aujourd'hui. "On voit l'avenir tr&egrave;s sereinement m&ecirc;me s'il y a beaucoup d'incertitudes",&nbsp;affirme ce n&eacute;gociant pour qui "Bordeaux est capable de s'adapter car il&nbsp;exporte dans de nombreux pays".


"Excellent", "très bon", "exceptionnel" :les premières dégustations du millésime 2018, malgré des aléas climatiques qui ont donné une récolte moins bonne que prévu, s'annoncent très prometteuses à la veille de la semaine des primeurs des grands crus de Bordeaux, rendez-vous unique dans le monde viticole.


Aux primeurs de Bordeaux, le millésime 2018 s'annonce très prometteur

Cette nouvelle &eacute;dition du guide des prix de revient des cuma de l'Ouest est issu du travail des 14 d&eacute;partements de l'Ouest (Bretagne, Normandie et Pays de la Loire). C'est un document indispensable aux responsables de cuma qui se posent de nombreuses questions avant d'investir. De nouvelles fiches font leur apparition dans cette version 2019 : combin&eacute; presse-enrubanneuse, striptill, remorque auto-chargeuse...<h3>Un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision</h3>Dans un contexte durable de forte variabilit&eacute; des prix, la ma&icirc;trise des charges, et des charges de structures en particulier, est primordiale. Sur une exploitation agricole, la m&eacute;canisation repr&eacute;sente 25 &agrave; 40 % de ces charges et trop souvent, la remont&eacute;e des prix est all&eacute;e de pair avec une relance disproportionn&eacute;e des investissements en mat&eacute;riels.Face &agrave; cela, les cuma, via l'investissement en commun, rendent possible l'acc&egrave;s &agrave; des mat&eacute;riels et gr&acirc;ce &agrave; une main d'&oelig;uvre partag&eacute;e offrent le service complet fait pour le seul prix d'amortissement d'un mat&eacute;riel achet&eacute; individuellement.Ce guide est aussi indispensable pour conna&icirc;tre le co&ucirc;t r&eacute;el des mat&eacute;riels agricoles et raisonner des strat&eacute;gies de m&eacute;canisation. C'est aussi une r&eacute;f&eacute;rence pour d&eacute;terminer &agrave; quel moment doivent se faire les renouvellements, au regard des frais d'entretien qui augmentent d'ann&eacute;e en ann&eacute;e : par exemple, au-del&agrave; de 5 ans, l'entretien d'un round-baller co&ucirc;te 0,70 &euro;/balle alors que pour les mat&eacute;riels de moins de 3 ans, il est seulement de 0,40 &euro;.De plus, pour certains mat&eacute;riels, &agrave; condition de disposer d'effectifs suffisants, des comparatifs par marque sont propos&eacute;s.Rendez-vous sur cette page pour pouvoir vous procurer ce guide (35&euro;) http://www.ouest.cuma.fr/actualites/guide-des-prix-de-revient-des-cuma-de-louest-la-nouvelle-edition-2019-est-disponible


Les cuma de l’Ouest publient l'édition 2019 de leur guide prix de revient. Etabli à partir des données comptables des cuma, ce guide fournit des références essentielles et fiables pour plus de 60 matériels.


Cuma de l’Ouest : la nouvelle édition du guide prix de revient est disponible

Toujours plus lourde et toujours plus haut perch&eacute;e, la manipulation de la barre de pouss&eacute;e hydraulique du troisi&egrave;me point s'av&egrave;re astreignante et non d&eacute;nu&eacute;e de risques&nbsp;: &eacute;crasement, blessures, contorsions, troubles musculo-squelettiques. Pour les d&eacute;jouer, Hydrokit a con&ccedil;u une solution sous la forme d'un treuil &eacute;lectrique. Au bout de la corde, un mousqueton que l'op&eacute;rateur &eacute;pingle au 3&egrave;me point au moyen d'une fixation fournie dans le kit. Il suffit ensuite d'agir sur les boutons poussoirs pour ajuster la position de la barre de pouss&eacute;e. Le kit sert aussi l'attelage et le d&eacute;telage de la prise de force. L'op&eacute;rateur vient enrouler la corde avec le mousqueton autour de la protection du cardan, avant d'activer la monte&#769;e et descente jusqu'a&#768; l'alignement souhaite&#769;. Le kit &laquo;&nbsp;3&egrave;me main pour 3&egrave;me point&nbsp;&raquo; peut prendre place sur tout type de tracteur. Cette innovation a valu &agrave; Hydrokit une m&eacute;daille de bronze au dernier Sima.


Hydrokit a conçu a treuil électrique destiné à faciliter l’attelage de la barre de poussée et du cardan, adaptable à tout tracteur.


Une 3ème main pour le 3ème point

Les signes officiels de la qualit&eacute; et de l'origine - les SIQO - sont au nombre de 5. Il s'agit de l'Appellation d'origine prot&eacute;g&eacute;e (AOP), l'Indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e (IGP), la Sp&eacute;cialit&eacute; traditionnelle garantie (STG), le Label rouge et l'Agriculture biologique (AB). En 2017, de nombreux produits ont rejoint ces labels et ils sont plus d'un millier aujourd'hui (363 vins et 4 cidres en AOC/AOP, 74 vins IGP, 100 AOP agroalimentaires, 140 IGP agroalimentaires, 427 produits Label Rouge et 1 produit STG (les moules de bouchot). En parall&egrave;le, le chiffre d'affaires des fili&egrave;res sous SIQO progresse et atteint 32 milliards d'euros HT pour l'ann&eacute;e 2017.<h2>Des r&eacute;percussions positives pour l'exploitation</h2>Si plusieurs raisons permettent d'expliquer la demande croissante des consommateurs pour les produits vendus sous SIQO, la premi&egrave;re d'entre elle est certainement la pr&eacute;occupation &nbsp;grandissante de la soci&eacute;t&eacute; envers les probl&eacute;matiques environnementales. Les consommateurs se mettent &agrave; la recherche de produits qualitatifs, issus d'une agriculture qui respecte davantage l'environnement.Garantie officielle de la qualit&eacute; et de l'origine, les SIQO mettent en lumi&egrave;re le travail du producteur. Pour les exploitations, les b&eacute;n&eacute;fices sont multiples. Les SIQO dynamisent en effet les fili&egrave;res et engagent davantage les jeunes agriculteurs dans une d&eacute;marche de qualit&eacute;. En outre, le SIQO offre de nouvelles opportunit&eacute;s de march&eacute;s. Cela est particuli&egrave;rement vrai pour les produits transform&eacute;s qui ont une meilleure visibilit&eacute; en circuit court et qui sont mieux r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s en grande et moyenne surface. Enfin, en raison de la petite taille des fili&egrave;res en AOP et IGP, les relations entre l'exploitant et les consommateurs sont plus dynamiques. Il est donc plus facile de s'adapter, de mieux r&eacute;pondre &agrave; la demande ou de n&eacute;gocier sur le prix du produit avec le distributeur.<h2>Vers quel SIQO se tourner ?</h2>Lorsque la qualit&eacute; du produit est d&eacute;finie par l'origine g&eacute;ographique - et c'est le cas pour l'AOP, l'IGP et la STG - l'&eacute;quation est tr&egrave;s simple pour l'exploitant : soit il est dans le p&eacute;rim&egrave;tre du SIQO, soit il ne l'est pas. Lorsque la contrainte g&eacute;ographique l'emp&ecirc;che de pr&eacute;tendre au SIQO, l'exploitant peut alors concentrer ses efforts vers les signes officiels qui attestent de la qualit&eacute; de la m&eacute;thode de production, plut&ocirc;t que de la localisation. C'est notamment le cas pour le Label Rouge ou l'Agriculture biologique.<h2>Mesurer la viabilit&eacute; du projet</h2>Le passage en SIQO fait in&eacute;vitablement augmenter le co&ucirc;t de production de l'exploitation. En effet, les contraintes impos&eacute;es par le cahier des charges sont nombreuses et elles vont avoir des r&eacute;percussions importantes sur les charges de structure (infrastructure, b&acirc;timent...) ainsi que sur les charges proportionnelles (frais d'&eacute;levage, alimentation...) D'autres frais, directement li&eacute;s &agrave; l'obtention du SIQO, tels que le co&ucirc;t de l'organisme certificateur, sont &agrave; pr&eacute;voir. Au final, l'exploitant sera incit&eacute; &agrave; repenser l'ensemble de son travail et de sa production. Avant de se lancer, il est pr&eacute;f&eacute;rable de bien m&ucirc;rir le projet en r&eacute;alisant une &eacute;tude de march&eacute; exhaustive et en &eacute;valuant la solidit&eacute; de sa tr&eacute;sorerie.


Ils sont de plus en plus prisés par les consommateurs. Pour autant, les signes officiels de la qualité et de l’origine peuvent-ils améliorer la rentabilité de l’exploitation ? Cogedis vous livre son expertise.


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