A l’installation de Julien Thomas, le Gaec du Roudon, dans l’Allier, a pris la décision de récolter une partie de leurs fourrages plus tôt sous forme d’ensilage ou d’enrubannage. Julien a également été séduit par les prairies multi-espèces où six hectares sont implantés.

[Témoignage] Au GAEC du Roudon, des fauches précoces et un mélange multi-espèce pour remplacer le tourteau

Afin de satisfaire les commandes des produits de f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, les abattoirs europ&eacute;ens augmentent leur activit&eacute; dans la limite des offres et du personnel disponibles. Depuis quelques semaines d&eacute;j&agrave;, le commerce europ&eacute;en se dynamise notamment &agrave; destination des pays de l&rsquo;Europe de l&rsquo;Est dont le d&eacute;ficit en viande est particuli&egrave;rement &eacute;lev&eacute; cette ann&eacute;e, r&eacute;tablissant ainsi un &eacute;quilibre de march&eacute; se traduisant par une globale stabilit&eacute; des cours.En Allemagne, les abattages actuels sont parmi les plus &eacute;lev&eacute;s de cette ann&eacute;e, sans comparaison toutefois avec les ann&eacute;es ant&eacute;rieures tant la baisse de production est importante. Le march&eacute; de l&rsquo;offre est fluide avec des enl&egrave;vements rapides. Le seul probl&egrave;me rencontr&eacute; actuellement est le manque de personnel pour abattre plus de porcs. Le commerce enregistre quelques impulsions avec les prochaines f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e et les ventes de la plupart des pi&egrave;ces sont en hausse sans trop de discussion sur les prix.De m&ecirc;me en Belgique, le march&eacute; profite de la bonne demande des pays de l'Est, en hausse traditionnelle en cette p&eacute;riode de fin d'ann&eacute;e. Sur le march&eacute; de l&rsquo;offre, les quantit&eacute;s sont sup&eacute;rieures de 10% &agrave; celles de l&rsquo;an dernier et les poids augmentent en raison de temp&eacute;ratures cl&eacute;mentes. Sur le march&eacute; de la viande, il est constat&eacute; des hausses de tarifs pour les longes et le jambon.En Espagne, le prix du porc &agrave; Mercolleida est &agrave; pr&eacute;sent proche de la stabilit&eacute; apr&egrave;s 4 mois de baisse ininterrompue qui a permis toutefois aux entreprises espagnoles de retrouver un peu de comp&eacute;titivit&eacute; sur les march&eacute;s ext&eacute;rieurs. Toutefois, si les ventes intra-europ&eacute;ennes sont bonnes, en particulier vers l&rsquo;Est, en revanche, le commerce &agrave; destination des pays tiers reste d&eacute;cevant. En Italie, le march&eacute; &eacute;volue &agrave; contre-courant des tendances europ&eacute;ennes puisqu&rsquo;apr&egrave;s une longue p&eacute;riode de hausse, le prix se replie l&eacute;g&egrave;rement pour la deuxi&egrave;me semaine cons&eacute;cutive. Si les offres sont en augmentation, la demande est d&eacute;crite comme normale pour la saison et la rentabilit&eacute; des abattoirs est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre.Aux Etats-Unis, le prix du porc reste sur une tendance l&eacute;g&egrave;rement baissi&egrave;re. La semaine pass&eacute;e, l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage a &eacute;t&eacute; ralentie avec le f&eacute;ri&eacute; de Thanksgiving, le jeudi 23 novembre. En 2022, l&rsquo;inflation et les cons&eacute;quences de la grippe aviaire s&rsquo;&eacute;taient traduits par une flamb&eacute;e des prix de la dinde, ce qui avait largement profit&eacute; aux ventes de jambons. Cette ann&eacute;e, la situation est toute autre avec des tarifs plus abordables tant pour la dinde que pour le jambon en baisse de 20% par rapport &agrave; novembre 2022.En Chine, le prix du porc &eacute;volue dans une fourchette restreinte pour un &eacute;quivalent toujours l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; 2 euros. Selon un article paru dans le National Hog Farmer, &laquo; une offre abondante de porcs et une consommation atone en raison d'un ralentissement de l'&eacute;conomie semblent devoir maintenir le march&eacute; sous pression, malgr&eacute; l'arriv&eacute;e d'une saison de pointe de la demande au cours de l'hiver. Les prix pourraient ne pas se redresser avant le second semestre de l&rsquo;ann&eacute;e prochaine. &raquo; &hellip; &laquo; En g&eacute;n&eacute;ral, la demande reprend avant le Nouvel An lunaire, qui tombe &agrave; la mi-f&eacute;vrier. Mais il y a de fortes chances que 4 la consommation ne soit pas &agrave; la hauteur des attentes et que l'offre exc&eacute;dentaire persiste, ce qui a &eacute;galement &eacute;t&eacute; le cas lors de la F&ecirc;te de la Mi-Automne d&eacute;but octobre. &raquo;MPB : Prix stable &agrave; 1,763 euroApr&egrave;s une l&eacute;g&egrave;re baisse de 0,2 cent le lundi 20 novembre, le prix du porc s&rsquo;est stabilis&eacute; &agrave; 1,763 euro au March&eacute; du Porc Breton apr&egrave;s 7 semaines de baisse ininterrompue et 24 centimes perdus par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence du 5 octobre. La demande des abattoirs se renforce et se traduit au march&eacute; au cadran par une amplitude de prix r&eacute;duite &agrave; 0,3 cent avec des positions &agrave; l&rsquo;achat des entreprises finalement tr&egrave;s homog&egrave;nes. D&rsquo;autre part, quelques 1 100 porcs ont pu &ecirc;tre refus&eacute;s &agrave; la vente pour ench&egrave;res insuffisantes. Les abattages de la semaine derni&egrave;re se sont &eacute;lev&eacute;s &agrave; 362 870 porcs, les poids &eacute;voluent assez peu &agrave; 96,41 kg (-36 g). Les reports d&rsquo;abattage issus du f&eacute;ri&eacute;s du 1er novembre et des perturbations li&eacute;es &agrave; la temp&ecirc;te Ciaran semblent en voie de r&eacute;sorption. Le march&eacute; fran&ccedil;ais s&rsquo;anime &eacute;galement pour satisfaire les commandes li&eacute;es aux festivit&eacute;s de la fin d&rsquo;ann&eacute;e avant le traditionnel ralentissement aux environs de la semaine 50.<a href="https://www.marche-porc-breton.com/extranet/extranetMPB/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth4723.pdf" target="_blank" title="">LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE ICI</a>

Note hebdomadaire : information de Marché- SEMAINE N° 47 / 2023

[Porcs] Des marchés à l’équilibre

<h2>Intemp&eacute;ries : un impact sur les aides PAC</h2>Les fortes pr&eacute;cipitations durant les mois d&rsquo;octobre et novembre 2023 ont un impact non n&eacute;gligeable sur les exploitations agricoles. Notamment, sur le respect des r&egrave;glementations et l&rsquo;optimisation des aides PAC :<ul><li>Couverture minimale des sols (Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales 6)&nbsp;: La Vend&eacute;e &eacute;tant en 100% zone vuln&eacute;rable, tous les sols doivent &ecirc;tre couverts en hiver. Impossibilit&eacute; d&rsquo;implantation des CIPAN / d&eacute;rob&eacute;es.</li><li>Respect de la rotation des cultures (BCAE 7)&nbsp;: Impossibilit&eacute; d&rsquo;implanter la culture secondaire qui doit &ecirc;tre pr&eacute;sente entre le 15/11/2023 et le 15/02/2023 si l&rsquo;option a &eacute;t&eacute; choisie &agrave; la PAC 2023.</li><li>Impossibilit&eacute; d&rsquo;implantation des &laquo;&nbsp;couverts SIE&nbsp;&raquo; (BCAE 8)</li><li>Impact sur les obligations MAEC et AB</li><li>Epandage&nbsp;: fosses en limite de capacit&eacute; mais &eacute;pandage en hiver tr&egrave;s r&eacute;glement&eacute;</li><li>Ecor&eacute;gime&nbsp;des pratiques&nbsp;: Impossibilit&eacute; d&rsquo;implanter une c&eacute;r&eacute;ale d&rsquo;hiver, ce qui va impacter le nombre de points. Une culture est d&rsquo;hiver si elle est sem&eacute;e avant le 31/12, de printemps si sem&eacute; apr&egrave;s le 31/12.</li></ul><h2>Des d&eacute;rogations pour un cas de force majeur</h2>Tous les d&eacute;partements ayant un indice d&rsquo;humidit&eacute; sup&eacute;rieur &agrave; 0.85 n&rsquo;auront pas &agrave; d&eacute;montrer le caract&egrave;re exceptionnel de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement pour son impact sur la campagne 2023* (toute la Vend&eacute;e d&eacute;passe le seuil).*La reconnaissance de la force majeure suppose que les intemp&eacute;ries ont emp&ecirc;ch&eacute; l&rsquo;agriculteur de respecter ses obligations/engagements. Pour le moment, seules les demandes de d&eacute;rogations qui concernent la campagne 2023 seront &eacute;tudi&eacute;es. L&rsquo;impact des intemp&eacute;ries sur la r&eacute;glementation/les engagements 2024 seront &eacute;tudi&eacute;s au printemps 2024 (&eacute;cor&eacute;gime des pratiques, rotation des cultures, etc.).<h2>Comment demander les d&eacute;rogations li&eacute;es aux intemp&eacute;ries ?</h2><ul><li>Pour les BCAE et la Directive nitrate pour la campagne 2023&nbsp;:</li></ul>Un&nbsp;<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2023/11/2023_formulaire_demande_derogation_individuelle_couverture_sol-SA1-1.pdf" target="_blank">formulaire&nbsp;</a>de demande de d&eacute;rogation est &agrave; retourner &agrave; la DDTM de Vend&eacute;e (<a href="mailto:ddtm-sa@vendee.gouv.fr" target="_blank">ddtm-sa@vendee.gouv.fr</a>)&nbsp;avant le 15 d&eacute;cembre 2023.&nbsp;La demande doit contenir&nbsp;:<ol><li>Les&nbsp;cons&eacute;quences d&eacute;taill&eacute;es&nbsp;des intemp&eacute;ries sur l&rsquo;exploitation</li><li>Une explication de&nbsp;l&rsquo;impossibilit&eacute;&nbsp;technique ou agronomique</li><li>Photos&nbsp;g&eacute;olocalis&eacute;es et dat&eacute;es (sols gorg&eacute;s d&rsquo;eau, inond&eacute;s, couvert d&eacute;truit, etc.)</li></ol><ul><li>Pour les d&eacute;rogations d&rsquo;&eacute;pandage&nbsp;</li></ul>Un&nbsp;<a href="https://www.agriculteurs-85.fr/wp-content/uploads/2023/11/2023_formulaire_demande_derogation_epandage.pdf" target="_blank">formulaire&nbsp;</a>de demande de d&eacute;rogation individuelle doit &ecirc;tre demand&eacute;e (<a href="mailto:ddtm-sen-spen-pe@vendee.gouv.fr" target="_blank">ddtm-sen-spen-pe@vendee.gouv.fr</a>&nbsp;service eau et nature de la DDTM). Cette d&eacute;rogation concerne l&rsquo;&eacute;pandage d&rsquo;effluent agricole de type II (lisier, digestat liquide, etc.) sur prairie de plus de 6 mois en p&eacute;riode hivernale.L&rsquo;exploitant devra fournir&nbsp;:<ol><li>Le type d&rsquo;effluent concern&eacute; avec r&eacute;f&eacute;rence NPK</li><li>Les parcelles et les dates pr&eacute;vues pour l&rsquo;&eacute;pandage</li><li>Les donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o</li><li>Son num&eacute;ro PACAGE</li></ol><ul><li>Pour l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime des pratiques et la BCAE 7 li&eacute; &agrave; la PAC 2024&nbsp;:</li></ul>L&rsquo;impact de ces intemp&eacute;ries ne pourront &ecirc;tre &eacute;tudi&eacute;es qu&rsquo;au printemps 2024. L&rsquo;exploitant devra fournir la preuve qu&rsquo;il n&rsquo;avait pas la possibilit&eacute; de respecter ses obligations d&rsquo;une autre mani&egrave;re.Nous vous recommandons de pr&eacute;parer votre demande de d&eacute;rogation en suivant la m&ecirc;me proc&eacute;dure que pour la campagne 2023. La demande doit contenir&nbsp;:<ol><li>Les cons&eacute;quences d&eacute;taill&eacute;es des intemp&eacute;ries sur l&rsquo;exploitation</li><li>Une explication de l&rsquo;impossibilit&eacute; technique ou agronomique</li><li>Photos g&eacute;olocalis&eacute;es et dat&eacute;es (sols gorg&eacute;s d&rsquo;eau, inond&eacute;s, couvert d&eacute;truit, etc.)</li></ol>Elle devra &ecirc;tre envoy&eacute;e &agrave; la DDTM&nbsp;(<a href="mailto:ddtm-sa@vendee.gouv.fr" target="_blank">ddtm-sa@vendee.gouv.fr</a>).

Les intempéries intenses qui ont touché la France en octobre 2023 ont impacté directement le monde agricole. La réalisation des travaux dans les champs a été impossible pour certains. Dans ce contexte, un système de dérogation est en place.

Intempéries : des dérogations possibles

Dans le cas o&ugrave; les c&eacute;r&eacute;ales n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; sem&eacute;es, la panoplie de solutions est encore correcte pour des interventions entre la pr&eacute;lev&eacute;e et le stade 1-2 feuilles de la culture. Ce stade ne sera pas atteint vraisemblablement avant d&eacute;cembre. Compte tenu du d&eacute;calage de ces semis, il y aura &eacute;galement moins de gramin&eacute;es&nbsp;: il sera n&eacute;cessaire d&rsquo;adapter le programme avec un m&eacute;lange moins percutant (D&eacute;fi 2,5 + DFF 0,15 ou D&eacute;fi 2 + Codix 2 par exemple). Pour les semis d&eacute;j&agrave; effectu&eacute;s et non d&eacute;sherb&eacute;s, les sp&eacute;cialit&eacute;s pr&eacute;vues en pr&eacute;lev&eacute;e pourront passer en postlev&eacute;e, lorsque les conditions climatiques et de portance seront convenables. Mais il sera n&eacute;cessaire d&rsquo;&ecirc;tre vigilant sur le stade de la culture&nbsp;: la palette de solutions au-del&agrave; du stade 3&nbsp;feuilles est plus restreinte. En premier lieu, les produits contenant du prosulfocarbe ne sont plus utilisables au-del&agrave; de ce stade depuis le 1er&nbsp;novembre. Lire aussi : &laquo;&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/desherbage-avec-du-prosulfocarbe-trois-nouvelles-regles-appliquer-imperativement" target="_blank">D&eacute;sherbage avec du prosulfocarbe&nbsp;: trois nouvelles r&egrave;gles &agrave; appliquer imp&eacute;rativement</a>&nbsp;&raquo; Il sera alors n&eacute;cessaire de se tourner vers des m&eacute;langes &agrave; base de chlortoluron (CTU), Pontos, etc. tout en tenant compte de l&rsquo;&eacute;ventuelle pr&eacute;lev&eacute;e effectu&eacute;e. Si les populations de gramin&eacute;es sont encore sensibles, il est possible d&rsquo;utiliser Othello ou Kalenkoa sur fin novembre/d&eacute;but d&eacute;cembre.<h2>Des alternatives possibles avant 3&nbsp;feuilles du bl&eacute;</h2>Sur une culture au stade 1&nbsp;feuille, il est possible de r&eacute;aliser une application classique de postlev&eacute;e pr&eacute;coce et, en situations infest&eacute;es, de revenir &agrave; 3&nbsp;feuilles. Dans les essais pr&eacute;sent&eacute;s en&nbsp;figure 1, Fosburi 0,6&nbsp;l &agrave; 1 F est relay&eacute; avec D&eacute;fi 3&nbsp;l + Beflex 0,25&nbsp;l &agrave; 3 F. Dans ce programme d&eacute;cal&eacute; par rapport &agrave; une pr&eacute;lev&eacute;e suivie d&rsquo;une postlev&eacute;e pr&eacute;coce, il peut y avoir une l&eacute;g&egrave;re perte d&rsquo;efficacit&eacute;, les solutions positionn&eacute;es &agrave; 3 F &eacute;tant moins bien valoris&eacute;es.Figure 1&nbsp;: Efficacit&eacute; d&rsquo;un programme &laquo;&nbsp;tardif&nbsp;&raquo; (Fosburi &agrave; 1-2&nbsp;feuilles du bl&eacute; puis D&eacute;fi + Beflex &agrave; 3 feuilles) compar&eacute; &agrave; diverses solutions de postlev&eacute;e ou un programme classique sur vulpin (5 essais 2020)<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/automne-2023-comment-adapter-sa-strategie-de-desherbage" target="_blank" title="">Lire la suite de l'article</a>

Les conditions pluvieuses persistantes depuis un mois changent la donne en matière de désherbage des céréales.

Céréales d'hiver : comment adapter le désherbage aux conditions humides de l'automne 2023 ?

&laquo;&nbsp;Si la loi d&rsquo;orientation ne voit pas le jour &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale avant le Salon de l&rsquo;agriculture, &ccedil;a va &ecirc;tre compliqu&eacute; pour le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique de venir d&eacute;ambuler au salon&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la mise en garde adress&eacute;e par Arnaud Gaillot lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse au Sitevi &agrave; Montpellier&nbsp;(H&eacute;rault). Le pr&eacute;sident des JA perd patience. Depuis l&rsquo;annonce originelle par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique aux Terres de Jim en septembre 2022</a> et le rendu des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau">rapport de synth&egrave;se en juin dernier</a>, les organisations syndicales ne voient toujours rien venir.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-un-projet-en-manque-d-allant" target="_blank" title="">PLOA : un projet en manque d'allant</a>
</aside>
Arnaud Gaillot n&rsquo;a pas m&acirc;ch&eacute; ses mots, &eacute;voquant, de la part &laquo;&nbsp;des deux plus grandes institutions de notre pays&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;Elys&eacute;e et Matignon, un &laquo;&nbsp;manque de respect&nbsp;pour tous les gens qui ont particip&eacute; &agrave; ce moment d&eacute;mocratique&nbsp;&raquo; et des gens dans les Administrations, &laquo;&nbsp;qui ne veulent pas travailler et prendre le temps de r&eacute;fl&eacute;chir&nbsp;&raquo;.Le Pacte pour la vision et la visibilit&eacute; &agrave; 10 ou 20 ans, la loi d&rsquo;orientation pour&nbsp;le traduire en actes&nbsp;: &nbsp;tel est l&rsquo;objet du PLOAA que les JA d&eacute;sesp&egrave;rent. &laquo;&nbsp;Cela cr&eacute;e de la frustration et un manque de projection sur l&rsquo;avenir. On veut bien dire &agrave; des jeunes &laquo;&nbsp;venez faire ce m&eacute;tier&nbsp;&raquo; mais les jeunes vous disent&nbsp;: ok mais pour faire quoi et comment&nbsp;&raquo;, fustige le pr&eacute;sident des JA.<div class="citation">
 "Il n&rsquo;y a pas de confiance et quand il n&rsquo;y a pas de confiance, c&rsquo;est compliqu&eacute; d&rsquo;avancer"
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&laquo;&nbsp;Est-ce qu&rsquo;il y a une volont&eacute; politique ?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interroge de son c&ocirc;t&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA, qui d&eacute;nonce &laquo;&nbsp;les pressions normatives&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action">Ecophyto 2030</a> et &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-strategie-nationale-biodiversite-2030-adossee-a-la-pac-et-autres-plans-nationaux">Strat&eacute;gie nationale biodiversit&eacute; 2030</a> ou encore les augmentations et taxes&nbsp;et redevances sur l&rsquo;eau et les phytos pr&eacute;vues dans le projet de loi de finances 2024, &laquo; &agrave; des niveaux qui ne sont pas supportables&nbsp;&raquo;. Le tout g&eacute;n&egrave;re un &laquo; ras-le-bol&nbsp;&raquo; qui s&rsquo;est manifest&eacute; ces derniers jours dans toute la France, notamment avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e des villes. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas de confiance et quand il n&rsquo;y a pas de confiance, c&rsquo;est compliqu&eacute; d&rsquo;avancer&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Arnaud Rousseau. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/7/9/5859780-1-fre-FR/Panneau.jpg" alt="Le &laquo; raz-le-bol &raquo; des agriculteurs s&rsquo;est manifest&eacute; ces derniers jours dans toute la France, notamment avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e des villes" height="1112" width="2004" /><figcaption>Le &laquo; raz-le-bol &raquo; des agriculteurs s&rsquo;est manifest&eacute; ces derniers jours dans toute la France, notamment avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e des villes</figcaption></figure>

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Selon Arnaud Gaillot, la future loi d&rsquo;orientation devrait se focaliser sur l&rsquo;installation et la transmission, cette derni&egrave;re constituant une &laquo;&nbsp;v&eacute;ritable angle mort&nbsp;&raquo; en mati&egrave;re de politique publiquesDans une interview accord&eacute;e au quotidien r&eacute;gional Midi libre le 29 novembre, le ministre de l&rsquo;Agriculture a en partie r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;impatience des JA, en indiquant que la &laquo;&nbsp;la loi d&rsquo;orientation sera pr&eacute;sent&eacute;e autour au 15 d&eacute;cembre, avec un texte qui pourrait d&eacute;marrer au premier trimestre 2024&nbsp;&raquo;. Marc Fesneau &eacute;voque un&nbsp;sujet &laquo;&nbsp;d&eacute;couverte des m&eacute;tiers&nbsp;&raquo;, la cr&eacute;ation d&rsquo;un guichet unique &agrave; l&rsquo;installation, baptis&eacute; France Service Installation&nbsp;mais &laquo;&nbsp;conservant la pluralit&eacute;&#769; des accompagnements pour que chacun y trouve son compte &eacute;conomiquement, philosophiquement&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installations-et-transitions-un-fonds-de-garantie-de-2-milliards-d-euros" target="_blank" title="">Installations et transitions&nbsp;: un fonds de garantie de 2 milliards d&rsquo;euros</a>
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Le PLOAA aura aussi un volet r&eacute;silience &laquo;&nbsp;pens&eacute; plut&ocirc;t syst&egrave;me agricole&nbsp;que fili&egrave;re&nbsp;&raquo; et enfin un volet foncier avec notamment la cr&eacute;ation d&rsquo;un fonds de portage et un fonds de garantie &laquo;&nbsp;entrepreneurs du vivant&nbsp;&raquo;, dot&eacute; de 2 milliards d&rsquo;euros destin&eacute; &agrave; s&eacute;curiser les reprises d&rsquo;exploitation et les investissements innovants porteurs de transition &eacute;cologique et climatique.&nbsp;Marc Fesneau &eacute;voque le chiffre de 150.000 installations en dix ans. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;objectif me&#770;me si je me me&#769;fie du de&#769;claratif&nbsp;&raquo;.

Arnaud Gaillot dénonce la léthargie politique et administrative sur le Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOAA) tandis qu’Arnaud Rousseau déplore un manque de « confiance », critiquant les augmentations des taxes et redevances sur l’eau et les pesticides.

Pacte et loi d’orientation et d’avenir agricoles : l’ultimatum des JA et de la FNSEA

Le 16 ao&ucirc;t dernier, FranceAgriMer avait ouvert un guichet destin&eacute; &agrave; compenser <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aide-exceptionnelle-a-l-ab-le-guichet-ouvert-jusqu-au-29-septembre" target="_blank">jusqu&rsquo;&agrave; 50% la perte d&rsquo;EBE des exploitations certifi&eacute;es en agriculture biologique et en conversion</a>. Dot&eacute; de 60 millions d&rsquo;euros, le dispositif visait &agrave; r&eacute;soudre les difficult&eacute;s les plus urgentes des producteurs bio, aux prises au d&eacute;classement et/ou &agrave; la chute des prix en raison du d&eacute;s&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2023-risque-d-etre-l-annee-du-recul-de-l-agriculture-bio-en-france" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;2023 risque d&rsquo;&ecirc;tre l&rsquo;ann&eacute;e du recul de l&rsquo;agriculture bio en France&nbsp;&raquo;</a>
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Le total des demandes s&rsquo;est &eacute;lev&eacute; &agrave; 94 millions d&rsquo;euros. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;accorder une rallonge de 34 millions d&rsquo;euros, permettant ainsi de soutenir l&rsquo;ensemble des producteurs concern&eacute;s. Un acompte sera vers&eacute; d&egrave;s le d&eacute;but du mois de d&eacute;cembre &agrave; l&rsquo;ensemble des exploitations &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;aide apr&egrave;s instruction du dossier, repr&eacute;sentant 76% du montant total de l&rsquo;aide. Le solde de l&rsquo;aide sera ensuite vers&eacute; d&egrave;s validation de l&rsquo;augmentation de l&rsquo;enveloppe par la Commission europ&eacute;enne.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce soutien suppl&eacute;mentaire cons&eacute;quent accord&eacute; &agrave; la fili&egrave;re biologique t&eacute;moigne, de l&rsquo;engagement continu du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire &agrave; maintenir le potentiel de production biologique fran&ccedil;ais au-del&agrave; des difficult&eacute;s conjoncturelles actuelles, li&eacute;es &agrave; un fl&eacute;chissement de la demande&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le&nbsp;communiqu&eacute;&nbsp;du minist&egrave;re.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;?</a>
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Le gouvernement s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute; &agrave; renforcer, de fa&ccedil;on &laquo;&nbsp;substantielle&nbsp;&raquo;, les moyens de communication de l&rsquo;Agence bio et des interprofessions et atteindre &laquo;&nbsp;le plus t&ocirc;t possible&nbsp;&raquo; les objectifs d&rsquo;Egalim concernant l&rsquo;approvisionnement de la restauration collective publique, fixant &agrave; 50% dont 20% de bio les achat en produit durables et de qualit&eacute;, contre 14% aujourd'hui.D&eacute;voil&eacute;e le 27 novembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-strategie-nationale-biodiversite-2030-adossee-a-la-pac-et-autres-plans-nationaux" target="_blank">la Strat&eacute;gie nationale biodiversit&eacute; 2030</a> a repris &agrave; son compte l&rsquo;objectif d&rsquo;un&nbsp;taux de SAU bio de 21% en 2030. Le taux &eacute;tait de 10,7% fin 2022.

Elle s’ajoute aux 60 millions d’euros alloués cet été par le ministère de l’Agriculture et permet ainsi de satisfaire l’intégralité des demandes formulées par les producteurs bio ayant subi des pertes économiques importantes. Un acompte de 76% sera versé début décembre, en attendant que la Commission européenne valide le dispositif.

Crise de la bio : une rallonge de 34 millions d’euros

&laquo;&nbsp;Le glyphosate a fait l&rsquo;objet de deux &eacute;valuations compl&egrave;tes depuis 2012. Aucune des deux n&rsquo;a mis en &eacute;vidence de pr&eacute;occupations indiquant que les crit&egrave;res d&rsquo;approbation figurant le r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009 n&rsquo;&eacute;taient pas remplis. Il ne faut donc pas s&rsquo;attendre &agrave; ce que suffisamment d&rsquo;informations nouvelles soient compil&eacute;es &agrave; court terme pour donner lieu &agrave; des r&eacute;sultats diff&eacute;rents&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le bien-fond&eacute; sur lequel la Commission europ&eacute;enne a forg&eacute; sa d&eacute;cision de renouveler l&rsquo;approbation du glyphosate jusqu&rsquo;en 2033. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ue-va-reautoriser-le-glyphosate-jusqu-en-2033" target="_blank">Elle en avait fait l&rsquo;annonce le 16 novembre dernier</a> &agrave; l&rsquo;issue du vote en appel des Etats membres qui n&rsquo;avait pas d&eacute;gag&eacute; de majorit&eacute; qualifi&eacute;e au Comit&eacute; permanent des v&eacute;g&eacute;taux, des animaux, des denr&eacute;es alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-histoire-sans-fin" target="_blank" title="">Glyphosate : l&rsquo;histoire sans fin</a>
</aside>
La France s&rsquo;&eacute;tait abstenue, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisant valoir que la France n&rsquo;&eacute;tait pas &laquo;&nbsp;contre le principe du renouvellement de la mol&eacute;cule&nbsp;&raquo;, mais qu&rsquo;elle souhaitait en r&eacute;duire &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; son usage et encadrer son utilisation, pour en limiter les impacts et la remplacer par d&rsquo;autres solutions &laquo;&nbsp;chaque fois que c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;, d&eacute;plorant que la Commission ne l&rsquo;ait pas entendue.<h2>De nouvelles restrictions d&rsquo;usage</h2>Charge d&eacute;sormais aux Etats membres de r&eacute;examiner les autorisations nationales, en tenant compte des restrictions notifi&eacute;es par la Commission dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution. L&rsquo;usage &agrave; des fins de dessiccation est d&eacute;sormais bannie tandis qu&rsquo;une attention particuli&egrave;re doit &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; la protection des petits mammif&egrave;res et &agrave; toute incidence indirecte &eacute;ventuelle sur la biodiversit&eacute; via des interactions trophiques. Des mesures d&rsquo;att&eacute;nuation des risques de d&eacute;rive de pulv&eacute;risation sur les v&eacute;g&eacute;taux terrestres et aquatiques non cibl&eacute;s doivent &eacute;galement &ecirc;tre mises en &oelig;uvre.<div class="citation">
 "L&rsquo;approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment"
</div>
Dans son r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution, la Commission europ&eacute;enne pr&eacute;cise que &laquo; l'approbation de la substance active peut &ecirc;tre r&eacute;examin&eacute;e &agrave; tout moment&nbsp;&raquo;, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;article 21 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009. &laquo;&nbsp;Il convient de pr&eacute;ciser que les recherches sur le glyphosate se sont intensifi&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es et que de nouveaux &eacute;l&eacute;ments pertinents pour la protection de la sant&eacute; humaine et de l&rsquo;environnement pourraient appara&icirc;tre au sujet des propri&eacute;t&eacute;s du glyphosate &raquo;.&nbsp;<h2>Des recours aupr&egrave;s de la CJUE</h2>Plusieurs ONG environnementales europ&eacute;ennes, dont G&eacute;n&eacute;rations futures en France, ont fait part de leur intention de d&eacute;poser un recours devant la Cour de justice de l&rsquo;UE. Elles contestent notamment l&rsquo;&eacute;valuation par l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) du potentiel canc&eacute;rig&egrave;ne du glyphosate et le d&eacute;faut de prise en compte, par l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA), des effets sur le microbiome, sans compter &laquo;&nbsp;de nombreuses &eacute;tudes &eacute;pid&eacute;miologiques indiquant un lien potentiel entre le glyphosate et divers probl&egrave;mes de sant&eacute;, notamment le cancer, la mortinatalit&eacute;, les malformations, les troubles du spectre autistique et la maladie de Parkinson&nbsp;&raquo; ou encore &laquo;&nbsp;les effets d&eacute;vastateurs sur l&rsquo;environnement&nbsp;&raquo;, le glyphosate pouvant &laquo;&nbsp;nuire aux esp&egrave;ces aquatiques et terrestres, menacer les &eacute;cosyst&egrave;mes et la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.

La Commission européenne a publié le 28 novembre le règlement d’exécution renouvelant l’approbation du glyphosate pour 10 ans. Des ONG environnementales vont déposer un recours devant la Cour de justice de l’UE.

Le glyphosate officiellement réapprouvé jusqu’au 15 décembre 2033

L&rsquo;Accord robotique&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Sabi Agri d&eacute;nomme la combinaison de deux de ses enjambeurs viticoles, &agrave; savoir l&rsquo;Alpo et le Zilus. L&rsquo;Alpo (1400 kg / 50 ch) est un en enjambeur dou&eacute; pour travailler le sol entre les rangs et sur le rang, tondre, broyer, rogner, &eacute;cimer, rogner, effeuiller, avec une autonomie comprise entre 5 et 10 heures selon les t&acirc;ches.<h2>Quatre modes de conduite</h2>D&eacute;riv&eacute; de l&rsquo;Alpo, le Zilus peut &eacute;voluer dans les vignes &eacute;troites et larges (hors-tout de 150 cm), en supportant des pentes jusqu&rsquo;&agrave; 55% gr&acirc;ce &agrave; ses chenilles. Il est compatible avec tous les outils standards, qu&rsquo;ils soient m&eacute;caniques, hydrauliques ou &eacute;lectriques, offrant trois points d&rsquo;attelage&nbsp;: porte-outils avant, perches centrales et porte-outils arri&egrave;re. Son autonomie est comprise entre 8 et 10 heures pour un temps de recharge de 2 heures. Mais on originalit&eacute; est ailleurs&nbsp;: le Zilus dispose de quatre modes de conduite : en autonomie, avec une t&eacute;l&eacute;commande, gr&acirc;ce &agrave; un si&egrave;ge amovible ou en Accord robotique avec l&rsquo;Alpo.

[Sitevi 2023] Le constructeur propose la première flotte collaborative au vignoble, avec deux tracteurs électriques, dont le Zilus, offrant quatre modes de conduite. Médaille d’argent aux Sitevi Innovation Awards 2023.

Alpo et Zilus, le tandem collaboratif et robotique de Sabi Agri

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 <figcaption>St&eacute;phane, investir pour son confort de travail de tous les jours</figcaption>
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L'agriculture est un m&eacute;tier exigeant qui n&eacute;cessite souvent un investissement important en &eacute;quipement et en infrastructures. Cependant, il arrive parfois que certains mat&eacute;riels soient utilis&eacute;s seulement une fois par an, comme une presse ou un d&eacute;chaumeur, ce qui peut entra&icirc;ner une immobilisation de tr&eacute;sorerie inutile. Heureusement, Agri-Echange est l&agrave; pour r&eacute;soudre ce probl&egrave;me et offrir une solution pratique et avantageuse.Agri-Echange est un service novateur qui permet aux agriculteurs de ne pas stocker de tr&eacute;sorerie sur du mat&eacute;riel qui n'est utilis&eacute; qu'occasionnellement. En effet, gr&acirc;ce &agrave; ce syst&egrave;me, les agriculteurs peuvent partager, louer ou &eacute;changer leurs &eacute;quipements avec d'autres agriculteurs de leur r&eacute;gion, leur permettant ainsi d'optimiser l'utilisation de leurs ressources financi&egrave;res.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &ccedil;a pourrait permettre &agrave; un jeune qui s&#039;installe, de ne pas bloquer de l&#039;argent sur du mat&eacute;riel qui co&ucirc;te tr&egrave;s tr&egrave;s cher et qu&#039;on se sert tr&egrave;s tr&egrave;s peu, plut&ocirc;t que faire &ccedil;a, investir dans de la contention, dans des b&acirc;timents, pour son confort de travail de tous les jours.
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Gr&acirc;ce &agrave; cet outil , les jeunes agriculteurs ou futurs install&eacute;s pourront optimiser leurs investissements et am&eacute;liorer les conditions de travail sur leur exploitation.Le fonctionnement d'Agri-Echange est extr&ecirc;mement simple. Les agriculteurs int&eacute;ress&eacute;s s'inscrivent sur une plateforme en ligne ou t&eacute;l&eacute;chargent l'application, o&ugrave; ils peuvent consulter les offres et les demandes d'&eacute;quipements agricoles de leur r&eacute;gion. Ils peuvent ainsi entrer en contact avec d'autres agriculteurs et n&eacute;gocier les modalit&eacute;s d'&eacute;change, de location ou de partage du mat&eacute;riel. Cette plateforme permet aux agriculteurs de faire des &eacute;conomies non n&eacute;gligeables en r&eacute;duisant les co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; l'achat et &agrave; l'entretien du mat&eacute;riel.Outre les aspects financiers, Agri-Echange pr&eacute;sente de nombreux avantages pour les agriculteurs. Tout d'abord, cela permet une meilleure utilisation des &eacute;quipements agricoles, en &eacute;vitant qu'ils ne restent inutilis&eacute;s la plupart de l'ann&eacute;e. De plus, cela favorise la cr&eacute;ation de liens et d'&eacute;changes entre agriculteurs, renfor&ccedil;ant ainsi la solidarit&eacute; et l'entraide au sein de la communaut&eacute; agricole.En conclusion, Agri-Echange est un service pr&eacute;cieux pour les agriculteurs qui souhaitent optimiser leur tr&eacute;sorerie et am&eacute;liorer leur productivit&eacute;. Gr&acirc;ce &agrave; ce syst&egrave;me, ils peuvent d&eacute;sormais &eacute;viter de stocker de l'argent sur du mat&eacute;riel qui ne leur sert qu'une fois par an, tout en b&eacute;n&eacute;ficiant de nombreux avantages &eacute;conomiques et sociaux. Avec Agri-&eacute;change, l'agriculture entre dans une nouvelle &egrave;re de collaboration et de partage, pour le plus grand b&eacute;n&eacute;fice de tous.

Stéphane nous partage son retour d'expérience et nous confie sa vision de l'entraide
Agri-Echange : une solution pratique  et simple pour optimiser sa trésorerie

[Expérience] "Je regrette de ne pas l'avoir eu plus jeune"

La Commission europ&eacute;enne avait propos&eacute; en avril 2022 de durcir sa directive sur les &eacute;missions industrielles (directive IED), qui impose actuellement &agrave; 30.000 usines et 20.000 tr&egrave;s gros &eacute;levages porcins et de volailles des normes de rejets de polluants n&eacute;fastes (oxyde d'azote, m&eacute;thane, ammoniac via le lisier...). Elle proposait notamment d'&eacute;tendre son application aux &eacute;levages bovins, jusqu'ici &eacute;pargn&eacute;s, un chiffon rouge pour les syndicats agricoles qui ont&nbsp;obtenu le maintien de l'exemption.<h2>Des d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux d&eacute;nonc&eacute;s par des syndicats</h2>La FNSEA et les associations sp&eacute;cialis&eacute;es (FNPL, FNB, FNP, CFA), redoutant des &laquo;&nbsp;impacts castrophiques&nbsp;&raquo;, tels que &laquo; l&rsquo;accentuation de la baisse de la production animale d&eacute;j&agrave; amorc&eacute;e en Europe et en France, la concentration des cheptels &laquo; fa&ccedil;on feedlot am&eacute;ricain &raquo; du fait de contraintes disproportionn&eacute;es et la baisse des revenus des agriculteurs&nbsp;&raquo;.Le texte approuv&eacute; ce 29 novembre, apr&egrave;s des mois de n&eacute;gociations, concernera cependant davantage d'installations d'&eacute;levage intensif de porcs et volailles sous l&rsquo;effet de l&rsquo;abaissement des seuils actuellement en vigueur (2000 places ou 750 truies, 40.000 places de volailles). Les exploitations extensives restent exclues du champ d'application.Concernant l'industrie, la directive couvrira d&eacute;sormais aussi les activit&eacute;s mini&egrave;res : extraction et traitement du fer, du cuivre, de l'or, du nickel et du platine.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/greenpeace-denonce-les-fermes-usines-sur-fond-de-ploa-et-de-directive-ied" target="_blank" title="">Greenpeace d&eacute;nonce les &laquo;&nbsp;fermes-usines&nbsp;&raquo;, sur fond de PLOA et de directive IED</a>
</aside>
La directive r&eacute;vis&eacute;e &laquo;&nbsp;couvrira 50.000 sites en Europe, y compris de nouveaux secteurs comme l'exploitation mini&egrave;re. En ce qui concerne l'agriculture, les porcs et les volailles sont inclus et mieux couverts qu'aujourd'hui, tandis que le b&eacute;tail est exclu&nbsp;&raquo;, a r&eacute;sum&eacute; Pascal Canfin&nbsp;(Renew, lib&eacute;raux), pr&eacute;sident de la commission environnement au Parlement europ&eacute;en.Greenpeace a d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;une farce&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les l&eacute;gislateurs europ&eacute;ens ont d&eacute;cid&eacute; d'exempter les fermes industrielles les plus polluantes des r&egrave;gles de l'UE en mati&egrave;re de pollution industrielle&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi l'ONG, soulignant que l'inclusion du b&eacute;tail aurait seulement concern&eacute; 1% des exploitations bovines de l'UE.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etau-se-resserre-autour-des-emissions-d-ammoniac-et-de-protoxyde-d-azote" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;tau se resserre autour des &eacute;missions d&rsquo;ammoniac et de protoxyde d&rsquo;azote</a> &nbsp;
</aside>
Adopt&eacute;e pour la premi&egrave;re fois en 2010, cette directive est le principal instrument de l'UE pour r&eacute;duire la pollution des grandes installations industrielles. Elle entend lutter contre la pollution de l'air, de l'eau et du sol, responsable de probl&egrave;mes de sant&eacute; tels que l'asthme, des bronchites ou cancers.L'accord politique trouv&eacute; mercredi devra encore &ecirc;tre formellement approuv&eacute; par le Parlement europ&eacute;en et les Etats membres. Le texte introduit le concept de &laquo;&nbsp;valeurs limites de performance environnementale&nbsp;&raquo; qui devront &ecirc;tre fix&eacute;es par les autorit&eacute;s comp&eacute;tentes dans le permis autorisant une installation. Ces objectifs pousseront &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, r&eacute;duire les consommations d'eau et de mat&eacute;riaux, tout en encourageant l'utilisation de produits chimiques moins toxiques. Les contrevenants s'exposeront &agrave; des amendes d'au moins 3% de leur chiffre d'affaires annuel r&eacute;alis&eacute; dans l'UE pour les infractions les plus graves.Afin de r&eacute;duire la charge administrative, les col&eacute;gislateurs se sont accord&eacute;s sur l'obligation pour les &Eacute;tats membres de mettre en place un permis &eacute;lectronique d'ici &agrave; 2035.&nbsp;Afin d'accro&icirc;tre la transparence, un portail europ&eacute;en sur les &eacute;missions industrielles sera cr&eacute;&eacute;. Les citoyens pourront y trouver les donn&eacute;es relatives aux &eacute;missions polluantes des sites industriels.

Le Parlement européen et les Etats membres ont annoncé avoir trouvé un accord pour réduire les émissions polluantes des activités agricoles et industrielles de l'UE, en excluant celles des élevages bovins mais en prévoyant d’abaisser les seuils applicables aux élevages porcins et avicoles.

Les élevages bovins exemptés de la future directive IED révisée

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 <figcaption>Les Culturales 2021 - Champs de vision - Transformer des vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; tendre en pains</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

En quoi consiste le métier de meunier ? Comment choisit-il ses variétés de blé ? Comment fonctionne un moulin ? Réponses en vidéo avec Pierre Garcia et Sébastien Leclerc des Grands Moulins de Paris.

Transformer du blé en farine : un vrai métier

A pr&egrave;s que Patrick Chazal a balay&eacute; le contexte agricole (voir ci-dessous), Jo&euml;l Piganiol a ouvert le d&eacute;bat de la session de la chambre d&rsquo;agriculture du Cantal de ce lundi 27 novembre. Le pr&eacute;sident de la FDSEA 15 pr&eacute;dit &ldquo;un revenu agricole qui ne sera pas &agrave; la hauteur de ce qui &eacute;tait esp&eacute;r&eacute;&rdquo;. Si les march&eacute;s sont en cause, les politiques publiques ne facilitent pas la t&acirc;che des producteurs. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce qui interroge le syndicat majoritaire : &ldquo;On a du mal &agrave; situer la position de l&rsquo;&Eacute;tat quant &agrave; l&rsquo;orientation politique fran&ccedil;aise, sans ambition, ni envergure&rdquo;, interpelle son repr&eacute;sentant d&eacute;partemental, s&rsquo;adressant une nouvelle fois(1) au pr&eacute;fet. En cause, un volet normatif contraignant en France ; pays qui importe pourtant les yeux ferm&eacute;s des produits ne r&eacute;pondant pas aux m&ecirc;mes exigences. Patrick B&eacute;n&eacute;zit (FRSEA) l&rsquo;illustre : &ldquo;C&rsquo;est supprimer une vache chez nous pour en gagner deux en Argentine ou ailleurs, o&ugrave; est autoris&eacute; ce qui est interdit chez nous, y compris en mati&egrave;re sanitaire ou de bien-&ecirc;tre animal.&rdquo; Libre &eacute;change, Pac, sanitaire... Le repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat en convient. Mais Laurent Buchaillat veut rassurer : &ldquo;Un d&eacute;bat parlementaire va s&rsquo;ouvrir et en tiendra compte.&rdquo; Mais quant &agrave; harmoniser les politiques mondiales en termes de pr&eacute;servation du climat (faire venir de la marchandise de l&rsquo;autre bout du monde induit un bilan carbone d&eacute;plorable), il affirme que le processus est en marche, mais pr&eacute;vient aussi qu&rsquo;il faudra &ldquo;plusieurs g&eacute;n&eacute;rations&rdquo; pour parvenir &agrave; une gestion collective. Jo&euml;l Piganiol alerte aussi sur les difficult&eacute;s de paiement li&eacute;es &agrave; la Pac, que ce soit pour les dates des versements (retards qui mettent des exploitations en difficult&eacute;) ou pour les sommes promises, qui n&rsquo;y sont pas. Le pr&eacute;fet reconna&icirc;t une &ldquo;campagne difficile&rdquo;, car les dispositifs changeaient. Il pr&eacute;cise cependant que les taux de paiement dans le Cantal sont sup&eacute;rieurs &agrave; la moyenne&nbsp; nationale, alors m&ecirc;me que le taux d&rsquo;anomalies (en raison des nouvelles proc&eacute;dures) &eacute;tait assez important.&nbsp; Les &ldquo;d&eacute;blocages informatiques&rdquo; r&eacute;alis&eacute;s, le solde ne saurait tarder. Sur les montants calcul&eacute;s du Plan strat&eacute;gique national (PSN), l&agrave; encore le pr&eacute;fet Buchaillat se veut rassurant : &ldquo;Il ressort des simulations et des contacts&nbsp;pris, qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de raison objective qu&rsquo;il y ait une baisse constat&eacute;e sur les volumes.&rdquo; Le b&eacute;mol concerne les &eacute;co-r&eacute;gimes, sortis d&rsquo;une enveloppe ferm&eacute;e, divis&eacute;e en autant de dossiers qu&rsquo;il y en a &agrave; traiter. Or, ils ont &eacute;t&eacute; plus nombreux qu&rsquo;attendus. L&rsquo;autre grand domaine o&ugrave; le repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat &eacute;tait interpell&eacute; concerne le sanitaire. Jo&euml;l Piganiol s&rsquo;inqui&egrave;te de l&rsquo;impact de la FCO sur les cheptels et de celui de la MHE sur la mise en &oelig;uvre des r&eacute;glementations sanitaires et des surco&ucirc;ts engendr&eacute;s. Le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture, Patrick Escure, annonce - 8 % de volume de lait directement li&eacute;s &agrave; la FCO depuis septembre. Il insiste aussi pour que les &eacute;leveurs refusent de ne pas &ecirc;tre pay&eacute;s sur les petits veaux, si la preuve d&rsquo;une analyse n&rsquo;est pas apport&eacute;e. &ldquo;Ce sont les r&egrave;gles commerciales, quand un animal est parti, il est d&ucirc;&rdquo;, estime m&ecirc;me Patrick B&eacute;n&eacute;zit. Le pr&eacute;fet ajoute une autre inqui&eacute;tude : un effet rebond relatif &agrave; la survie d&rsquo;un animal, v&ecirc;l&eacute; d&rsquo;une m&egrave;re malade durant sa gestation... Prenant bonne note de ce qui a &eacute;t&eacute; &eacute;nonc&eacute;, il s&rsquo;engage &agrave; &ldquo;objectiver et relayer&rdquo; l&rsquo;ensemble de ces sujets aupr&egrave;s du ministre. Il f&eacute;licitait aussi Pascal Lerousseau, pr&eacute;sident de la chambre d&rsquo;agriculture de la Creuse, et L&eacute;a Geneix, directrice de la Copamac et du Sidam, venus pr&eacute;senter le manifeste pour les &eacute;levages herbagers durables du Massif central &agrave; l&rsquo;horizon 2040. (1) Message d&eacute;j&agrave; port&eacute; lors de l&rsquo;AG de la FDSEA et suite aux manifestations de lundi dernier.

Assistant à l’ensemble de la dernière session de la Chambre d’agriculture, qui définit le budget 
et les orientations, le préfet du Cantal a pu répondre aux interrogations relatives aux points d’actualité.

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