
Pourquoi le marché du sucre fait souvent la Une de l'actualité ces dernières semaines ? Les inquiétudes des planteurs français et européens sont-elles de nature à remettre en cause l'augmentation des surfaces enregistrées lors de la sortie des quotas ? Eléments de réponse avec François Thaury Expert chez Agritel.


Les cours du sucre au plus bas depuis 10 ans peuvent-ils rebondir ? (Point des marchés)

Cette mesure, qui permettra "de pallier les variations de r&eacute;coltes", &eacute;tait&nbsp;r&eacute;clam&eacute;e par les vignerons pour faire face aux al&eacute;as climatiques apr&egrave;s le gel&nbsp;l'ann&eacute;e derni&egrave;re et la gr&ecirc;le qui a fortement impact&eacute; de nombreux domaines&nbsp;viticoles le mois dernier. Ces stocks &eacute;taient limit&eacute;s par la r&eacute;glementation &agrave; 10% de la r&eacute;colte par&nbsp;an, soit 30% maximum de r&eacute;serve constituable sur trois ans. Les viticulteurs pourront dor&eacute;navant stocker 20% de leur r&eacute;colte chaque&nbsp;ann&eacute;e, pour atteindre au maximum la moiti&eacute; d'une r&eacute;colte sur trois ans. Le pr&eacute;fet de la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement, et le&nbsp;pr&eacute;sident du comit&eacute; r&eacute;gional de l'Institut national d'origine et de qualit&eacute;&nbsp;(INAO) Aquitaine, Bernard Farges, ont salu&eacute; ce changement, qui doit toutefois&nbsp;&ecirc;tre ent&eacute;rin&eacute; par les appellations.&nbsp;&nbsp; "Cette d&eacute;cision permettra de renforcer la r&eacute;silience des exploitations face&nbsp;aux al&eacute;as climatiques et &agrave; leur r&eacute;currence, en jouant un r&ocirc;le &eacute;quivalent &agrave;&nbsp;celui d'une assurance r&eacute;colte", ont-il estim&eacute; dans un communiqu&eacute; commun. "Il permet de pallier les variations de vendanges en tirant profit des&nbsp;ann&eacute;es exceptionnelles o&ugrave; rendement et qualit&eacute; se conjuguent au b&eacute;n&eacute;fice de&nbsp;celles victimes de faibles rendements, notamment suite &agrave; des accidents&nbsp;climatiques", ont-ils poursuivi.&nbsp;&nbsp; Le VCI pour les vins liquoreux, qui n'existait pas jusque-l&agrave;, sera&nbsp;exp&eacute;riment&eacute; dans les appellations Monbazillac (Dordogne), Sauternes et Barsac&nbsp;(Gironde). Ces d&eacute;cisions du comit&eacute; national de l'Inao devront s'accompagner de&nbsp;modifications des d&eacute;crets avant de pouvoir &ecirc;tre appliqu&eacute;es, a pr&eacute;cis&eacute; le&nbsp;communiqu&eacute;. Lors du dernier week-end de mai, de violents orages de gr&ecirc;le ont d&eacute;vast&eacute;&nbsp;pr&egrave;s de 7.100 hectares de vignes dans le Bordelais et plus de 10.000 ha dans&nbsp;le bassin Charente-Cognac. En avril 2017, le gel avait touch&eacute; quelque 60.000 hectares de vignes en&nbsp;Gironde, r&eacute;duisant de 40% la r&eacute;colte. Sur l'ensemble du territoire fran&ccedil;ais,&nbsp;les volumes ont baiss&eacute; de 19% en raison des al&eacute;as climatiques.


Les réserves de vin (volume complémentaire individuel ou VCI) autorisées lors des années fastes et servant à compenser des récoltes faibles les années suivantes, vont être augmentées comme le demandaient les viticulteurs girondins, ont annoncé jeudi l'Inao et la préfecture de Gironde.


Face aux aléas climatiques, les vignerons autorisés à augmenter leurs stocks de vin

LES ATELIERS TECHNIQUES D&egrave;s le d&eacute;but de la matin&eacute;e, les visiteurs ont pu assister aux trois ateliers propos&eacute;s : &nbsp;&nbsp;&nbsp; &bull; Autonomie prot&eacute;ique en &eacute;levage bovin, &nbsp;&nbsp;&nbsp; &bull; R&eacute;colte combien &ccedil;a co&ucirc;te ? &nbsp;&nbsp;&nbsp; &bull; Fourrages d'&eacute;t&eacute;, une opportunit&eacute; &agrave; saisir ? Pratiques et concrets, ces ateliers tournants de 30 minutes permettent de faire le point sur un th&egrave;me, une question, une probl&eacute;matique et d'identifier les solutions possibles. Les t&eacute;moignages nombreux et les interventions d'experts ont permis de rythmer les &eacute;changes.LES FORUMS DEBATS Cette ann&eacute;e, nous proposions deux forums d&eacute;bats. Ensilage de ma&iuml;s : les clefs pour r&eacute;ussir le matin et valoriser ses effluents liquides : une opportunit&eacute; l'apr&egrave;s-midiLA METHANISATION Circuit complet pour cet atelier sur les th&eacute;matiques : &nbsp;&nbsp;&nbsp; &bull; Collecte des effluents et &eacute;pandage &nbsp;&nbsp;&nbsp; &bull; Am&eacute;liorer l'efficience des effluents avec &eacute;galement la visite de la station Biom&eacute;thane SEG (27 exploitations, 2500 Ha)LES DEMONSTRATIONS DE MACHINES Avec dans un premier temps, la pr&eacute;sentation dynamique de mat&eacute;riels comment&eacute;e par un expert en agro&eacute;quipement. Et dans un deuxieme temps, la d&eacute;couverte en direct des d&eacute;monstrations sur parcelles, comment&eacute;es par un expert. Mat&eacute;riels de d&eacute;monstrations pr&eacute;sent&eacute;s cette ann&eacute;e : &bull; Faneurs et andaineurs &bull; Tonnes &agrave; lisier / &eacute;pandage sans tonne et automoteurs d'&eacute;pandage &bull; Epandeurs de fumierLE VILLAGE EXPOSANTS Il a fait la part belle aux 70 exposants sur une surface de 1 hectare dans une configuration plus regroup&eacute; et des all&eacute;es plus &eacute;troites. Les organisateurs ont appr&eacute;ci&eacute; de compter parmi les visiteurs M. Boisneau Conseiller d&eacute;partemental et Maire de la S&eacute;guini&egrave;re, ainsi que M. Masseglia D&eacute;put&eacute; de la circonscriptionRetrouvez toutes l'actualit&eacute;, les vid&eacute;os, la revue de presse de l'&eacute;v&eacute;nement sur le site : http://www.mecaelevage.cuma.fr/


MERCI DE VOTRE PRÉSENCE A L'EVENEMENT Plein succès pour cette dernière édition dans le Maine et Loire avec plus de 2 500 visiteurs, dans un espace préservé et bien aménagé. Un beau site, qui a accueilli de nombreux professionnels dans les ateliers, sur les forums débats et aux démonstrations.


Retour sur le MécaElevage 2018

Travail maximal du sol, perturbation minimale en surface, usure r&eacute;duite et puissance requise r&eacute;duite&nbsp;: tels sont les arguments du constructeur &agrave; propos du Flatliner, un d&eacute;compacteur caract&eacute;ris&eacute; par un cadre en V alliant capacit&eacute; de p&eacute;n&eacute;tration et ma&icirc;trise de la traction (130 &agrave; 150 ch en 3 m et 140 &agrave; 200 ch en 3,5 m). Les dents sont fix&eacute;es le ch&acirc;ssis au moyen de brides boulonn&eacute;es ce qui laissent la possibilit&eacute; d'en faire varier le nombre (3 ou 5 sur la version en 3 m, 5 sut la version en 3,5 m) et l'&eacute;cartement. Deux syst&egrave;mes de s&eacute;curit&eacute; sont propos&eacute;s contre les surcharges, &agrave; savoir boulon de cisaillement ou hydraulique,<h2>Dents Pro-Lift</h2>Les pi&egrave;ces travaillantes de la dent Pro-Lift totalisent 5 cinq pi&egrave;ces d'usure et peuvent recevoir trois formats d'ailettes (250 mm, 300 mm et 350 mm). A l'arri&egrave;re, le d&eacute;compacteur re&ccedil;oit un rouleau DD de 600 mm de diam&egrave;tre servant le rappui, le nivellement et la ma&icirc;trise de la profondeur de travail, dans une fourchette comprise entre 30 cm et 50 cm.


L’appareil reçoit des dents Pro-Lift offrant trois types d’ailettes et disposées sur un cadre en V. Il est proposé en 3 m et 3,5 m.


Kverneland présente le décompacteur Flatliner

Le Sommet est aujourd'hui un carrefour incontournable pour les professionnels de l'&eacute;levage fran&ccedil;ais. A l'heure o&ugrave; le contexte &eacute;conomique du secteur est plut&ocirc;t favorable, ce 27&egrave;me sommet s'annonce &laquo;&nbsp;sous les meilleurs auspices&nbsp;&raquo;. Les organisateurs affichent d&eacute;j&agrave; un objectif de 100.000 visiteurs versus 95&nbsp;000 l'an pass&eacute;.Au programme comme chaque ann&eacute;e de nombreux &eacute;v&egrave;nements seront organis&eacute;s durant les 3 jours, afin d'animer cette grande rencontre. Au programme&nbsp;: 50 conf&eacute;rences, un club d'affaires international destin&eacute; aux nombreux visiteurs &eacute;trangers mais aussi 35 visites destin&eacute;es &agrave; montrer la richesse de l'&eacute;levage fran&ccedil;ais. Les 1.500 exposants venus de 32 pays animeront &eacute;galement ce rendez-vous et prendront place dans la grande Hall d'auvergne de Clermont-Ferrand.<h2>La Turquie &agrave; l'honneur</h2>Chez les bovins, c'est cette ann&eacute;e la Salers qui est mise &agrave; l'honneur, avec l'organisation du &laquo;&nbsp;concours national Salers&nbsp;&raquo; durant le Sommet. Cette race rustique est originaire du Massif central, ses effectifs s'&eacute;l&egrave;vent &agrave; 230.000 vaches, dont 2% sont destin&eacute;s &agrave; la production de fromage AOC &laquo;&nbsp;Salers&nbsp;&raquo;. La race Simmental sera &eacute;galement pr&eacute;sente &agrave; travers sa confrontation europ&eacute;enne, r&eacute;unissant 48 animaux originaires de 4 pays diff&eacute;rents.Riche de ses 34 millions d'ovins, 16 millions de bovins et 10 millions d'ovins la Turquie est une terre d'&eacute;levage. En invitant la Turquie comme pays d'honneur, les organisateurs souhaitent d&eacute;velopper les &eacute;changes commerciaux. La population de 81 millions d'habitants fait de la Turquie un client de choix pour la fili&egrave;re fran&ccedil;aise en recherche constante de nouveaux march&eacute;s. Durant le Sommet la Turquie s'efforcera de promouvoir son agriculture.Son excellence Dr. Isamail Hakki Musa, ambassadeur de Turquie et Monsieur Jacques Chazalet, &eacute;leveur et Pr&eacute;sident du Sommet de l'&eacute;levage.


Le Sommet de l’élevage 2019 ouvrira ses portes le 3 octobre prochain à Clermont-Ferrand. Après l’Iran en 2017, c’est la Turquie qui est mise à l’honneur pour cette 27ème édition.


Le premier salon de l’élevage en Europe confirme son envergure internationale

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Sur la Politique Agricole Commune en Europe, ce qui est propos&eacute; aujourd'hui est inacceptable. Cela revient &agrave; dire que le co&ucirc;t du Brexit sera pay&eacute; par les paysans europ&eacute;ens. Nous ne l'accepterons pas. <a href="https://t.co/NeOKsHRS1p">pic.twitter.com/NeOKsHRS1p</a>&mdash; Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1009752767345446913?ref_src=twsrc%5Etfw">21 juin 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
"Ce qui a &eacute;t&eacute; propos&eacute; par la Commission europ&eacute;enne aujourd'hui est&nbsp;inacceptable et ne sera pas accept&eacute;", a-t-il d&eacute;clar&eacute; lors d'un discours &agrave;&nbsp;Quimper. "C'est inacceptable parce que c'est, en quelque sorte, vouloir dire &agrave;&nbsp;tous les paysans d'Europe, le co&ucirc;t du Brexit sera pay&eacute; uniquement par vous", a&nbsp;poursuivi le chef de l'Etat.&nbsp;"Qu'on diminue &agrave; due proportion de la part de nos amis britanniques la part&nbsp;des engagements budg&eacute;taires pour les diff&eacute;rentes politiques existantes, c'est&nbsp;tout &agrave; fait normal. Qu'on les diminue beaucoup plus sans aucune raison c'est&nbsp;inacceptable", a-t-il r&eacute;p&eacute;t&eacute;.<h2>Des coupes encore plus s&eacute;v&egrave;res</h2>La Commission a propos&eacute; d&eacute;but mai une baisse de 5% du budget d&eacute;di&eacute; &agrave; la PAC&nbsp;pour la p&eacute;riode 2021-2027, avec une enveloppe totale de 365 milliards d'euros,&nbsp;mais certains craignent d&eacute;j&agrave; des coupes encore plus s&eacute;v&egrave;res en terme r&eacute;els.&nbsp;"Je souhaite que l'on puisse faire de cette politique agricole commune un&nbsp;instrument de la transition et, l&agrave; aussi, il ne faut pas dire on veut garder&nbsp;la m&ecirc;me PAC que celle d'hier", a poursuivi&nbsp;Emmanuel Macron.<h2>"Je serai le d&eacute;fenseur d'une PAC"</h2>"Nous devons avoir une PAC qui garde la m&ecirc;me ambition sur le plan des&nbsp;investissements et des engagements budg&eacute;taires, mais qui accompagne la&nbsp;transformation des fili&egrave;res vers des perspectives d'avenir que nous sommes en&nbsp;train de construire", a-t-il expliqu&eacute;.&nbsp;"Je serai le d&eacute;fenseur d'une PAC o&ugrave; nous aurons clarifi&eacute; notre organisation&nbsp;entre ce qui rel&egrave;ve de l'Etat et des r&eacute;gions", a-t-il ajout&eacute;, se disant "pr&ecirc;t &agrave; ce que le gouvernement confie aux r&eacute;gions les aides aux investissement pour la prochaine PAC. Ce sera plus clair et plus efficace".


Emmanuel Macron a jugé jeudi "inacceptables" les propositions de la Commission européenne sur la réduction du budget de la Politique agricole commune, qui aboutiraient selon lui à faire payer le coût du Brexit uniquement par les agriculteurs.


PAC: Macron juge "inacceptables" les propositions de la Commission  européenne

Syndicats agricoles, industriels, distributeurs, services de l'Etat,&nbsp;coop&eacute;ratives, chambres d'agriculture et instituts de recherche et d'innovation&nbsp;seront r&eacute;unis, en pr&eacute;sence de parlementaires et de repr&eacute;sentants des r&eacute;gions,&nbsp;sous l'&eacute;gide des deux ministres, a-t-on appris aupr&egrave;s du minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture.&nbsp;&nbsp;En tout, une soixantaine de personnes sont attendues vendredi &agrave; 08H30 &agrave;&nbsp;Paris, dans une annexe de Matignon, l'h&ocirc;tel de Cassini, pour une r&eacute;union de&nbsp;deux heures.&nbsp;&nbsp;Elle doit permettre de mettre en place un comit&eacute; de suivi ou une "task&nbsp;force" charg&eacute;e de suivre la progression de la sortie du glyphosate, avec une&nbsp;composition et une fr&eacute;quence de points d'&eacute;tape qui doit &ecirc;tre pr&eacute;cis&eacute;e.&nbsp;&nbsp;"Chacune des fili&egrave;res va devoir pr&eacute;ciser, dans le cadre de ses objectifs de&nbsp;r&eacute;duction des phytos, ce qu'elle va faire pour le glyphosate sp&eacute;cifiquement",&nbsp;a-t-on indiqu&eacute; dans l'entourage du ministre de l'Agriculture.&nbsp;&nbsp;"Demain avec St&eacute;phane Travert, on r&eacute;unit tous les acteurs de la fili&egrave;re et&nbsp;si jamais on n'est pas en situation de r&eacute;aliser cet objectif en trois ans, on&nbsp;reviendra &agrave; la loi", a indiqu&eacute; Nicolas Hulot sur l'antenne de France Info.&nbsp;&nbsp;L'Assembl&eacute;e nationale a rejet&eacute; fin mai des amendements, y compris LREM, qui&nbsp;visaient &agrave; graver dans la loi agriculture et alimentation cette sortie du&nbsp;glyphosate en 2021, le gouvernement voulant trouver d'abord une solution de&nbsp;rechange pour les agriculteurs.&nbsp;&nbsp;"Ce qui est important d&eacute;j&agrave;, sur le plan europ&eacute;en, on &eacute;tait partis sur 10 ou&nbsp;15 ans, gr&acirc;ce &agrave; la France (&ccedil;a a &eacute;t&eacute; ramen&eacute; &agrave;) 5 ans, et en France elle-m&ecirc;me on&nbsp;va le faire sur 3 ans", a ajout&eacute; Nicolas Hulot. "En Europe, on me dit : +la&nbsp;France, vous en demandez toujours trop+; et en France on me dit: +vous n'en&nbsp;faites pas assez+", a conclu le ministre.Pour aller plus loin :&nbsp;Le glyphosate devrait &ecirc;tre supprim&eacute; d'ici trois ans "dans 80 &agrave; 90%" des cas


Les ministres de l'Agriculture et de la Transition écologique, Stéphane Travert et Nicolas Hulot, doivent mettre en place une instance chargée de surveiller la bonne marche du plan de sortie du glyphosate, en réunissant vendredi matin l'ensemble des acteurs, selon des sources concordantes.


Sortie du glyphosate: Hulot et Travert réunissent les acteurs vendredi

Alors que le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert &eacute;voquait sur Europe&nbsp;1 d&egrave;s mercredi matin &agrave; Paris les trois exemptions envisageables &agrave;&nbsp;l'interdiction du glyphosate d'ici trois ans, son homologue de l'Environnement&nbsp;Nicolas Hulot a salu&eacute; le "chemin fantastique" r&eacute;alis&eacute; par l'agriculture&nbsp;fran&ccedil;aise, si elle arrive &agrave; se passer de "80 &agrave; 90%" de ses utilisations de&nbsp;glyphosate. "Les choses ne sont ni blanches, ni noires", a dit M. Hulot qui&nbsp;accompagnait le pr&eacute;sident Emmanuel Macron dans l'ouest de la France. Il a jug&eacute;&nbsp;"normal" de donner "trois ans" aux agriculteurs pour sortir du glyphosate, car&nbsp;"il a &eacute;t&eacute; pour eux la solution pendant des d&eacute;cennies".&nbsp;&nbsp;Interpell&eacute; par des agriculteurs, M. Macron s'est d&eacute;clar&eacute; pour sa part&nbsp;"convaincu" que "80% &agrave; 90% des cas" d'utilisation du glyphosate &eacute;taient&nbsp;g&eacute;rables par d'autres solutions. "il y a des alternatives manuelles et d'organisation, m&eacute;caniques, il y a&nbsp;des alternatives avec d'autres produits naturels qu'il faut qu'on homologue et&nbsp;dont on doit regarder les propri&eacute;t&eacute;s, mais c'est faux de dire qu'il n'y a pas&nbsp;d'autres solutions", a dit le pr&eacute;sident, qui souhaite "sortir des guerres de&nbsp;tranch&eacute;es sur ce sujet".<h2>Trois cas de d&eacute;rogations</h2>Selon St&eacute;phane Travert, qui devait rejoindre le p&eacute;riple breton du pr&eacute;sident&nbsp;en fin de journ&eacute;e, trois types d'agricultures au moins seraient &agrave; m&ecirc;me de&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficier de d&eacute;rogations en cas d'interdiction du glyphosate d'ici trois ans:&nbsp;"l'agriculture de conservation" sans labour du terrain avec des couverts&nbsp;v&eacute;g&eacute;taux entre les p&eacute;riodes de culture; "l'agriculture en terrasse", notamment&nbsp;dans les vignes de l'est de la France et "l'agriculture qui concerne la&nbsp;production de fruits et l&eacute;gumes destin&eacute;s &agrave; l'industrie", qui interdit toute&nbsp;mauvaise herbe &agrave; tout moment dans les cultures. Comme en &eacute;cho &agrave; la pol&eacute;mique sur le glyphosate, M. Travert a &eacute;galement&nbsp;&eacute;voqu&eacute; sur Europe 1 un autre produit contest&eacute; en agriculture, bio en&nbsp;particulier, le sulfate de cuivre. Il va fait valoir que les agriculteurs bio allaient devoir aussi trouver des&nbsp;solutions de remplacement &agrave; ce produit consid&eacute;r&eacute; comme toxique pour traiter&nbsp;leurs plantes contre les maladies fongiques bact&eacute;riennes.&nbsp;&nbsp;Le remplacement du sulfate de cuivre, commun&eacute;ment utilis&eacute; en agriculture&nbsp;bio dans la fameuse "bouillie bordelaise", capable de lutter contre les&nbsp;tavelures du pommier ou les mildious de la vigne et de la pomme de terre,&nbsp;"pose un probl&egrave;me", a dit le ministre. Il n'existe pas aujourd'hui "de solutions alternatives et donc nous devons&nbsp;les trouver", a-t-il d&eacute;clar&eacute;, en reprenant au passage les m&ecirc;mes arguments que&nbsp;ceux qu'il utilise depuis plusieurs mois pour "trouver des alternatives" au&nbsp;glyphosate: la mobilisation des instituts techniques agricoles et de la&nbsp;recherche, le changement des pratiques agronomiques.&nbsp;&nbsp;<h2>"convaincre"</h2>Sur le bio, M. Travert a affirm&eacute; qu'il comptait "convaincre" les s&eacute;nateurs&nbsp;de r&eacute;instaurer l'objectif de 20% de produits bio dans les cantines d'ici 2022,&nbsp;supprim&eacute; en commission dans le texte du projet de loi Alimentation, adopt&eacute; fin&nbsp;mai par l'Assembl&eacute;e nationale. "Nous allons &ecirc;tre en s&eacute;ance publique au S&eacute;nat la semaine prochaine et&nbsp;j'esp&egrave;re pouvoir convaincre [les s&eacute;nateurs] de revenir [sur la question de]&nbsp;notifier les pourcentages d'agriculture biologique dans la restauration&nbsp;collective", en apportant des chiffres pr&eacute;cis "pour pouvoir se donner des&nbsp;objectifs et les respecter", a indiqu&eacute; le ministre.&nbsp;&nbsp;Sous l'influence d'un groupe de s&eacute;nateurs LR qui estimaient qu'un objectif&nbsp;pr&eacute;cis pour le bio pourrait &ecirc;tre contre-productif et favoriser les&nbsp;importations de produits bio au d&eacute;triment des producteurs fran&ccedil;ais, la&nbsp;commission des Affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat a supprim&eacute; l'objectif de parvenir&nbsp;&agrave; 20% de bio en restauration collective publique au plus tard le 1er janvier&nbsp;2022 dans le texte du projet de loi.&nbsp;&nbsp; L'article 11 du texte conserve seulement l'objectif de parvenir &agrave; 50% de&nbsp;produits de qualit&eacute; et labellis&eacute;s dans les cantines d'ici 2022, mais ne&nbsp;comporte plus d'objectif pr&eacute;cis sur le bio.


Le glyphosate devrait être supprimé en France d'ici trois ans dans 80 à 90% de ses utilisations classiques, ont déclaré mercredi plusieurs ministres et le président Emmanuel Macron en déplacement en Bretagne.


Le glyphosate devrait être supprimé d'ici trois ans "dans 80 à 90%" des cas 

Pr&eacute;sent&eacute;e pour la premi&egrave;re fois &agrave; l'Agritechnica de 1998, l'automotrice est aujourd'hui d&eacute;clin&eacute;e en trois mod&egrave;les d'une puissance comprise entre 420 ch et 500 ch. Le mod&egrave;le interm&eacute;diaire, d&eacute;veloppant 449 ch (Liebherr 12 l Tier 4 Final), vient de faire l'objet d'une refonte. Celle-ci est notamment perceptible au niveau de la transmission, hydrostatique et progressive. Le r&eacute;gime moteur, de 1 250 tr/min. pour les d&eacute;placements routiers jusqu'&agrave; 40 km/h) et de 1 650 tr/min pour le travail (jusqu'&agrave; 25 km/h), s'adapte automatiquement &agrave; la vitesse de d&eacute;placement pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute;e et aux sollicitations correspondantes de la transmission. Autre nouveaut&eacute;&nbsp;: le r&eacute;glage hydraulique en hauteur de la suspension des essieux avant (800/65 R32) et arri&egrave;re (600/65 R28). Durant le travail dans le champ, le train de roulement est automatiquement relev&eacute; de 15 cm pour une garde au sol maximale. Pour les d&eacute;placements routiers, il est descendu de fa&ccedil;on &agrave; ce que la Big M soit &agrave; une hauteur au transport inf&eacute;rieure &agrave; 4 m.<h2>D&eacute;bit port&eacute; &agrave; 17 ha/h</h2>La nouvelle configuration des trois unit&eacute;s de fauche se traduit par une productivit&eacute; accrue de 20 % par rapport &agrave; l'ancien mod&egrave;le. La conception du conditionneur &agrave; fl&eacute;aux (acier en V d'un seul tenant) des faucheuses lat&eacute;rales est &eacute;galement nouvelle. L'unit&eacute; d'entra&icirc;nement, autrefois positionn&eacute;e au centre, a &eacute;t&eacute; remplac&eacute;e par un entra&icirc;nement par cardans et bo&icirc;tiers qui est d&eacute;sormais plac&eacute;e sur l'extr&eacute;mit&eacute; du lamier. Selon Krone, cette solution procure un flux de fourrage plus r&eacute;gulier, une puissance absorb&eacute;e moindre, un s&eacute;chage plus rapide et un rendement plus &eacute;lev&eacute;. Les lamiers de coupe HeavyDuty, lubrifi&eacute;s &agrave; vie, sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie du dispositif SafeCut, s&eacute;curit&eacute; d'assiette contre les corps &eacute;trangers. Les faucheuses fix&eacute;es par leur centre de gravit&eacute; sont, comme les EasyCut, &eacute;quip&eacute;es d'une s&eacute;curit&eacute; pivotant la faucheuse vers l'arri&egrave;re et le haut en cas de contact avec un corps &eacute;tranger. Des protections lat&eacute;rales repliables hydrauliques sont disponibles en option, ainsi que le d&eacute;port lat&eacute;ral hydraulique de la faucheuse frontale. Il permet d'&eacute;viter la formation de bandes dans les virages serr&eacute;s ou en cas de travail sur des pentes extr&ecirc;mes. Si le r&eacute;glage lat&eacute;ral hydraulique n'est plus n&eacute;cessaire, le conducteur peut rapidement et simplement commuter sur un recentrage instantan&eacute;, en appuyant sur un simple bouton. Un nouvel automatisme permet de conserver l'alignement des faucheuses ind&eacute;pendamment des courbes ou des d&eacute;vers en d&eacute;calant la faucheuse frontale via un capteur plac&eacute; sur l'essieu directeur arri&egrave;re.<h2>Regroupeur d'andains</h2>La nouvelle Big M 450 est disponible avec regroupeur d'andains&nbsp;: fauchage, conditionnement et andainage peuvent ainsi &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s en un seul passage. Les deux faucheuses ext&eacute;rieures sont &eacute;quip&eacute;es d'une vis sans fin qui d&eacute;pose le fourrage conditionn&eacute; directement sur l'andain de la faucheuse frontale. L'automotrice b&eacute;n&eacute;ficie d'une suspension de cabine, d&eacute;riv&eacute; de celel des ensileuses Big X. La vision panoramique de nuit peut &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;e gr&acirc;ce aux projecteurs &agrave; LED en option. Ils se positionnent sur le toit de la cabine et dans ses protections lat&eacute;rales. L'&eacute;chelle d'acc&egrave;s et les zones de maintenance b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement d'un &eacute;clairage &agrave; LED. Une cam&eacute;ra de recul avec &eacute;cran et un si&egrave;ge confort Premium compl&egrave;tent l'offre globale haut de gamme de la cabine.


Outre un nouveau moteur de 449 ch et une transmission hydrostatique progressive, l’automotrice fauchant sur 9,95 m hérite d’essieux à réglage hydraulique et d’une cabine suspendue.


Une nouvelle cinématique pour la faucheuse automotrice Big M 450 de Krone

Provoqu&eacute;e par une bact&eacute;rie particuli&egrave;rement r&eacute;sistante dans le milieu ext&eacute;rieur, la tuberculose bovine fait un retour inqui&eacute;tant pour toute la fili&egrave;re &eacute;levage.<h6>Un agent pathog&egrave;ne particuli&egrave;rement r&eacute;sistant</h6>La bact&eacute;rie responsable de la tuberculose, Mycobacterium bovis, infecte principalement le bovin, mais &eacute;galement tous les mammif&egrave;res, homme compris, c'est une zoonose. Une fois contamin&eacute;, l'infection se d&eacute;veloppe lentement avec l'apparition de nodules cas&eacute;eux. Les sympt&ocirc;mes sont souvent peu caract&eacute;ristiques en d&eacute;but d'&eacute;volution puis l'amaigrissement et la toux dominent. La transmission se fait principalement par contact direct entre un animal contamin&eacute; et un animal sain, mais l'environnement joue &eacute;galement un grand r&ocirc;le, la bact&eacute;rie r&eacute;sistant plusieurs semaines dans l'eau ou les fumiers. Les facteurs de risque identifi&eacute;s sont le voisinage de p&acirc;ture, l'acc&egrave;s aux points d'eau ou l'ingestion d'aliments contamin&eacute;s (herbe sur pied, pierre &agrave; sel, nourrisseur).<h6>La faune sauvage potentiellement r&eacute;servoir dans les zones contamin&eacute;es</h6>Dans les zones d'enzootie, la faune sauvage se contamine au contact des bovins et peut constituer un r&eacute;servoir de la bact&eacute;rie. Les cerfs et les blaireaux peuvent recontaminer le b&eacute;tail alors qu'il semble que les sangliers et les renards soient plut&ocirc;t des culs-de-sac &eacute;pid&eacute;miologiques. En Dordogne en 2017, sur 1.450 blaireaux test&eacute;s, 3,7 % se sont av&eacute;r&eacute;s positifs. Le suivi de la faune sauvage est assur&eacute; dans la cadre du r&eacute;seau Sylvatub, compl&eacute;t&eacute; par une surveillance d&eacute;partementale organis&eacute;e de concert par la F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs de la Creuse, la DDCSPP, le LDA et GDS Creuse (cf. illustration et l'article du 27/06/2018).<h6>La bios&eacute;curit&eacute; de l'&eacute;levage &agrave; d&eacute;velopper</h6>Les mycobact&eacute;ries n'ont pas le pouvoir de propagation a&eacute;rien des virus mais sont tr&egrave;s r&eacute;sistantes une fois implant&eacute;es. A l'&eacute;chelle de l'&eacute;levage, la pr&eacute;vention passe par la mise en place de mesures simples&nbsp;: installer des p&eacute;diluves pour tous les intervenants, d&eacute;sinfecter les b&acirc;timents et le mat&eacute;riel en commun, g&eacute;rer les effluents (surtout les fumiers), placer &agrave; plus de 80 cm du sol les abreuvoirs, les pierres &agrave; sel et les nourrisseurs. Ces mesures de bios&eacute;curit&eacute; encore insuffisamment mises en place demandent &agrave; &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;es. Cela fait partie des axes de sensibilisation et de formation des GDS en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires &agrave; destination des &eacute;leveurs.<h6>Une situation r&eacute;gionale pr&eacute;occupante</h6>En France, le taux d'incidence annuel reste inf&eacute;rieur &agrave; 0,1 % des cheptels, seuil de maintien du statut officiellement indemne. Les foyers de tuberculose se concentrent d&eacute;sormais en Nouvelle-Aquitaine. En 2017, 95 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s au niveau national et 64 foyers ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s du 01/01/2018 au 04/04/2018 (cf. carte), dont 58 en Nouvelle Aquitaine (91 %). La Dordogne reste le d&eacute;partement le plus touch&eacute; avec 20 foyers. Aucun cas n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert en Creuse &agrave; ce jour, deux foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s en Haute-Vienne et un en Corr&egrave;ze.<h6>Une panoplie de moyens de d&eacute;tection</h6>Dans les zones touch&eacute;es, la prophylaxie concerne les bovins de plus de 24 mois. Le d&eacute;pistage se fait classiquement par intradermotuberculination simple (IDS). Le v&eacute;t&eacute;rinaire mesure l'&eacute;paisseur de la peau &agrave; un endroit donn&eacute; de l'encolure, injecte de la tuberculine et remesure le m&ecirc;me pli de peau 72 heures plus tard. Si la mesure r&eacute;v&egrave;le un &eacute;paississement de plus de 2 mm, le r&eacute;sultat est consid&eacute;r&eacute; comme positif. Cette technique pr&eacute;sente des interf&eacute;rences avec la tuberculose aviaire et la paratuberculose. C'est pourquoi le diagnostic se fait d&eacute;sormais principalement en intradermotuberculination comparative (IDC). Il est inject&eacute; de la tuberculine bovine et de la tuberculine aviaire, et mesur&eacute; la diff&eacute;rence de pli de peau obtenue entre les deux r&eacute;sultats. Cela n&eacute;cessite une contention parfaite de tous les animaux, une tonte des zones concern&eacute;es et des moyens humains importants. A ce jour, la Creuse est le seul d&eacute;partement de Nouvelle-Aquitaine sans cheptel en prophylaxie tuberculose sauf ceux pouvant &ecirc;tre en lien &eacute;pid&eacute;miologique avec un foyer. Ce d&eacute;pistage concerne &eacute;galement les animaux sortant de cheptels class&eacute;s &laquo;&nbsp;&agrave; risque&nbsp;&raquo; ou pour les bovins ayant eu un d&eacute;lai de transit entre le cheptel de sortie et celui d'arriv&eacute;e sup&eacute;rieur &agrave; 6 jours.<h6>Une surveillance renforc&eacute;e &agrave; l'abattoir</h6>Suite aux alertes r&eacute;p&eacute;t&eacute;es, le d&eacute;pistage &agrave; l'abattoir a &eacute;t&eacute; renforc&eacute; et toute suspicion fait l'objet d'une investigation compl&eacute;mentaire. Les ganglions lymphatiques suspects sont les principaux organes v&eacute;rifi&eacute;s. La d&eacute;tection en abattoir repr&eacute;sente 16 % des cas d&eacute;clar&eacute;s en 2018. Elle signe une infection d&eacute;j&agrave; ancienne du cheptel avec risque de propagation av&eacute;r&eacute;e au moment de la d&eacute;couverte. En Creuse, en 2017, 21 suspicions de tuberculose bovine ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;es en abattoir, elles ont toutes &eacute;t&eacute; lev&eacute;es apr&egrave;s analyse.<h6>Une lutte complexe et longue</h6>Lorsqu'un foyer est d&eacute;clar&eacute;, l'abattage total est la r&egrave;gle, suivi de mesures de d&eacute;sinfection pouss&eacute;es et d'un vide sanitaire. L'&eacute;leveur est indemnis&eacute; et peut alors reconstituer son cheptel. Il peut &ecirc;tre autoris&eacute; la mise en &oelig;uvre de plans d'assainissement par abattage s&eacute;lectif qui demande deux contr&ocirc;les successifs favorables, le premier 60 jours au moins et le second 4 mois au moins et 12 mois au plus apr&egrave;s l'&eacute;limination du dernier animal ayant pr&eacute;sent&eacute; une r&eacute;action positive. Sur les 64 foyers diagnostiqu&eacute;s en 2018, 8 sont des &laquo;&nbsp;foyers r&eacute;surgents&nbsp;&raquo; (&eacute;levages d&eacute;j&agrave; touch&eacute;s par la maladie). Cependant, dans les zones historiquement les plus touch&eacute;es comme la C&ocirc;te d'Or ou la Camargue, l'assainissement a fini par porter ses fruits. C'est la preuve que des mesures sanitaires rigoureuses permettent de r&eacute;duire l'incidence de cette maladie.<h6>Une vigilance &agrave; poursuivre</h6>Dans ce contexte de notre r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine, la vigilance doit &ecirc;tre de mise tant pour les &eacute;leveurs dans le respect scrupuleux de la r&egrave;glementation en mati&egrave;re de d&eacute;pistage de la tuberculose que pour les v&eacute;t&eacute;rinaires dans la r&eacute;alisation avec la plus grande pr&eacute;cision des intradermotuberculinations. Pour plus d'informations sur la situation de la tuberculose bovine au 04/04/2018, consultez le lien suivant&nbsp;: https://www.plateforme-esa.fr/article/surveillance-de-la-tuberculose-bovine-en-2018-point-au-4-avril.Votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDCSPP et nous-m&ecirc;mes, nous restons &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Tous les d&eacute;partements doivent mettre en &oelig;uvre une surveillance &eacute;v&eacute;nementielle sous forme d&#039;une surveillance des l&eacute;sions &eacute;vocatrices de tuberculose chez les cervid&eacute;s (cerfs et chevreuils) et chez les sangliers lors de l&#039;examen de carcasse pratiqu&eacute; dans le cadre d&#039;une pratique de chasse habituelle.Un zonage en fonction du risque tuberculose bovineDans les d&eacute;partements de niveau 2, la surveillance &eacute;v&eacute;nementielle est renforc&eacute;e dans tout le d&eacute;partement (recherche syst&eacute;matique de tuberculose au laboratoire sur les cerfs, sangliers et blaireaux collect&eacute;s dans le cadre du r&eacute;seau SAGIR). La collecte de blaireaux sur le bord des routes est mise en &oelig;uvre en particulier dans les zones &agrave; risque (p&eacute;riph&eacute;rie de foyers de tuberculose en &eacute;levage ou en limite des zones infect&eacute;es des d&eacute;partements de niveau 3). Dans les d&eacute;partements de niveau 3, la collecte concerne l&#039;ensemble du d&eacute;partement (zone &agrave; risque et zone indemne) ou une partie du d&eacute;partement selon le contexte. Le zonage &eacute;volue en fonction des modifications g&eacute;ographiques de mise en &eacute;vidence de la tuberculose chez les bovins.En Creuse, une surveillance compl&eacute;mentaireLa Creuse est au niveau 1 de surveillance Sylvatub. Le d&eacute;pistage se fait sur les animaux trouv&eacute;s morts dans le cadre d&#039;un &laquo;&nbsp;d&eacute;pistage &eacute;v&eacute;nementiel&nbsp;&raquo;. Ce dispositif national est compl&eacute;t&eacute; localement par une surveillance volontaire sur les chevreuils, les cervid&eacute;s et les blaireaux, organis&eacute;e par la F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs de la Creuse, la DDCSPP et GDS Creuse.
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La tuberculose bovine de retour au premier plan. Parfois considérée comme une maladie du passé, l’actualité en Nouvelle-Aquitaine nous montre qu’il n’en est rien et que la vigilance s’impose.


Tuberculose bovine : une menace plus que jamais d’actualité

Pour le SEDIMA, syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole, d'espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;s, &laquo;&nbsp;la garantie est un crit&egrave;re cl&eacute;&nbsp;&raquo; pour l'image du produit comme pour celle du distributeur qui assurera le SAV aupr&egrave;s du client. Pour Pierre Prim, pr&eacute;sident du syndicat, qui sensibilise les constructeurs depuis pr&egrave;s de 10 ans &laquo;&nbsp;l'entente cordiale existante faisait que le sujet sensible de la garantie n'&eacute;tait pas mis sur la table.&nbsp;&raquo; Mais les relations quelque peu tendues depuis l'&eacute;t&eacute; 2017 auront finalement &eacute;t&eacute; b&eacute;n&eacute;fiques puisqu'elles auront permis de mettre les pieds dans le plat.Le SEDIMA souhaite des relations facilit&eacute;es avec les constructeurs et non de multiples interm&eacute;diaires qui allongent les d&eacute;lais de prise en charge des probl&egrave;mes techniques rencontr&eacute;s par les clients. &laquo;&nbsp;Le distributeur ne doit pas &ecirc;tre tenu responsable des probl&egrave;mes du constructeur&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Anne Fradier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral du Sedima. &laquo;&nbsp;Avec les niveaux d'investissements agricoles, on ne peut pas accepter d'induire trop de co&ucirc;ts pour le client&nbsp;&raquo; insiste Pierre Prim.L'objectif recherch&eacute; par la signature de cette charte, est que &laquo;&nbsp;le couple constructeur/distributeur soit beaucoup plus pro&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Pierre Prim. Il explique, &laquo;&nbsp;avec chaque industriel on pointera les points positifs comme les n&eacute;gatifs&nbsp;&raquo; pour am&eacute;liorer la garantie et souligne&nbsp;&laquo;&nbsp;il y a des constructeurs tr&egrave;s professionnels.&nbsp;&raquo; La charte, d&eacute;j&agrave; r&eacute;dig&eacute;e, devrait &ecirc;tre sign&eacute;e par les constructeurs d'ici la fin de l'ann&eacute;e 2018.<h2>Incertitudes</h2>Le SEDIMA a men&eacute; comme chaque ann&eacute;e son enqu&ecirc;te1 de conjoncture sur le premier semestre de l'ann&eacute;e et les perspectives pour le second. Pour le machinisme agricole, les r&eacute;sultats sont plus positifs que 2017, &laquo;&nbsp;mais l'investissement en mat&eacute;riel neuf reste tr&egrave;s timor&eacute; du fait des incertitudes qui p&egrave;sent aujourd'hui chez nos clients&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Pierre Prim.Avec cette baisse de march&eacute; du neuf, c'est les services ateliers et la pi&egrave;ce d&eacute;tach&eacute;e qui prennent le relai. L'activit&eacute; de maintenance &laquo;&nbsp;se tient globalement bien.&nbsp;&raquo; Car c'est l&agrave; tout l'enjeu&nbsp;: faire durer le mat&eacute;riel le plus longtemps possible. Le march&eacute; de l'occasion se maintient et tire l'activit&eacute; commerciale vers le haut. Finalement, le probl&egrave;me &laquo;&nbsp;on a plus de demande, que de mat&eacute;riel &agrave; offrir&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Pierre Prim.Mais le SEDIMA veut relativiser ces chiffres en apparence bons. Le syndicat envisage une baisse du chiffre d'affaires moyen des distributeurs de machines agricoles de 10%. M&ecirc;me si &laquo;&nbsp;les entreprises se sont bien adapt&eacute;es&nbsp;&raquo; &agrave; un nouveau contexte, elles sont &laquo;&nbsp;directement impact&eacute;es&nbsp;&raquo; par les &eacute;volutions de leurs clients.&nbsp;&laquo;&nbsp;La tendance baissi&egrave;re du march&eacute; p&egrave;se sur la rentabilit&eacute; de notre activit&eacute; et constations une baisse du taux d'exc&eacute;dent brut d'exploitation moyen (-13% sur un an) avec toujours des disparit&eacute;s selon les secteurs. Le recul a &eacute;t&eacute; plus marqu&eacute; pour le secteur c&eacute;r&eacute;ales/grandes cultures&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le pr&eacute;sident du SEDIMA.<h2>Main d'&oelig;uvre</h2>M&ecirc;me si les entreprises de la distribution se sont adapt&eacute;es aux besoins clients, ces baisses de chiffres les ont amen&eacute;s &agrave; revoir leur mode de fonctionnement&nbsp;: baisse des stocks, augmentation des fonds propres etc. C'est gr&acirc;ce &agrave; ces changements que les distributeurs ont pu encaisser la crise et maintenir les effectifs pour la continuit&eacute; des services de proximit&eacute;. Mais d'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par le SEDIMA, le recrutement est LA premi&egrave;re pr&eacute;occupation des distributeurs pour le second semestre 2018, 28% des r&eacute;pondants, contre 19% en 2017 et 11% en 2017.Pierre Prim insiste &laquo;&nbsp;notre meilleur outils, c'est nos hommes.&nbsp;&raquo; Toujours d'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te, 82% des distributeurs vont recruter des salari&eacute;s en 2018, soit pr&egrave;s de 2&nbsp;500 emploi, dont pr&egrave;s de la moiti&eacute; seront pourvu par le biais de l'alternance. Pour cela, le syndicat va lancer prochainement une campagne de communication sur Le bon coin, les r&eacute;seaux sociaux et des publicit&eacute;s radio.Enqu&ecirc;te1 r&eacute;alis&eacute; entre le 25 mai et le 11 juin aupr&egrave;s des adh&eacute;rents du SEDIMA. 193 r&eacute;pondants, soit un taux de r&eacute;ponse de 31%.


A l’occasion de sa conférence annuelle, le SEDIMA a annoncé vouloir signer une charte avec les constructeurs, pour une meilleure prise en compte des questions de garantie. 


Garantie : le SEDIMA veut signer une charte de bonne conduite avec les constructeurs

Au Gaec Rouel &agrave; Perpezat, la Fourme fermi&egrave;re de Rochefort-Montagne est une histoire de famille. D'abord la grand-m&egrave;re, puis le p&egrave;re, Daniel et d&eacute;sormais Mathieu, le fils, transforme une partie de la production laiti&egrave;re en fromage. En 2013, le jeune &eacute;leveur a m&ecirc;me construit son projet d'installation autour de cette activit&eacute;.Depuis la r&eacute;alisation d'un laboratoire et d'une cave d'affinage, le Gaec produit 7 &agrave; 8 tonnes de fromage par an, vendu entier &agrave; la ferme et &agrave; plusieurs grossistes (restaurants, cr&eacute;miers...).Bien qu'il n'ait aucun probl&egrave;me de vente, sa participation au concours des Fermiers d'Or 2017 semblait indispensable.<h2>Concours et promotion</h2>&laquo; La fourme de Rochefort-Montagne n'est pas une appellation mais simplement une marque d&eacute;pos&eacute;e. Nous sommes environ 10 producteurs. La promotion de notre produit en dehors des fronti&egrave;res d&eacute;partementales, est donc difficile. Participer aux Fermiers d'Or, c'est assurer une bonne publicit&eacute; &agrave; notre fromage. &raquo;Alors depuis deux ans, le Gaec Rouel participe au concours, non pas dans l'intention de gagner mais de participer et maintenir la section. En 2016, Daniel et Mathieu ont fait "chou blanc" mais l'ann&eacute;e suivante, leur fromage a &eacute;t&eacute; distingu&eacute; d'une m&eacute;daille d'or. &laquo; Un petit plus &raquo; selon Mathieu pour qui &laquo; les retomb&eacute;es &eacute;conomiques sont faibles &raquo;. Encore une fois, la participation au concours assure une belle publicit&eacute; &agrave; la Fourme fermi&egrave;re de Rochefort-Montagne, en mal de producteurs et de consommateurs. &laquo; Nous ne sommes pas tr&egrave;s nombreux &agrave; en produire, les jeunes encore moins. Une m&eacute;daille comme celle-ci, qu'elle soit sur notre fromage ou celui des autres, c'est &agrave; l'avantage de tous les producteurs. Sur l'&eacute;talage d'un cr&eacute;mier, un produit distingu&eacute; attire toujours l'&oelig;il du consommateur et attise d'autant plus sa curiosit&eacute; lorsqu'il ne le conna&icirc;t pas. &raquo;<h2>S'inscrire &agrave; l'&eacute;dition 2018</h2>Vous &ecirc;tes agriculteur, install&eacute; en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et vous transformez tout ou partie de votre production &agrave; la ferme ? Alors n'attendez-plus, inscrivez-vous, avant le 30 juin 2018, au Concours Fermier d'Or 2018.Toutes les informations et le dossier d'inscription sont t&eacute;l&eacute;chargeables sur :www.aura.chambres-agriculture.fr.Plus d'info au 04 73 28 78 46.


Les inscriptions au concours sont ouvertes, une édition 2018 à laquelle le Gaec Rouel participera afin de promouvoir la Fourme de Rochefort-Montagne.


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