Au &laquo;&nbsp;plan de souverainet&eacute; pour un &eacute;levage et une viande bovine durables &raquo; r&eacute;clam&eacute; par la FNB, la FNSEA et la FNPL &agrave; la veille du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le gouvernement a r&eacute;pondu par &laquo;&nbsp;un plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo; annonc&eacute; en cl&ocirc;ture du &laquo;&nbsp;mondial de l&rsquo;&eacute;levage durable&nbsp;&raquo;. Pris en &eacute;tau entre les exigences de d&eacute;carbonation et de souverainet&eacute; alimentaire, l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais est assur&eacute;ment sur le chemin de la d&eacute;croissance, comme en t&eacute;moignent les derniers chiffres de FranceAgriMer et de la statistique agricole&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">en 2022, les importations fran&ccedil;aises de viande ont progress&eacute; de 11,7% par rapport &agrave; 2021 et repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 33% de la consommation nationale</a>, un taux qui pointe &agrave; 54% pour la viande ovine et &agrave; 50,6% pour le poulet.<h2>R&eacute;mun&eacute;ration et comp&eacute;titivit&eacute;</h2>Sur le volet r&eacute;mun&eacute;ration, le gouvernement a l&acirc;ch&eacute; du lest au niveau fiscal en accordant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/defiscalisation-des-stocks-bovins-150-par-vache-plafonnes-a-15-000-par-exploitation" target="_blank">une provision de 150 &euro; par vache allaitante ou laiti&egrave;re, plafonn&eacute;e &agrave; 15.000 &euro; par exploitation</a>. Il s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute; &agrave; contr&ocirc;ler le respect des loi Egalim, et notamment &laquo;&nbsp;la bonne application des obligations contractuelles au regard des prix de contractualisation&nbsp;&raquo;. Une autre d&eacute;clinaison d&rsquo;Egalim, &agrave; savoir l&rsquo;obligation, pour la restauration collective publique et priv&eacute;e de s&rsquo;approvisionner &agrave; 60% (100% pour les cantines de l&rsquo;Etat) en de viande issue d&rsquo;&eacute;levages durables ou sous signe officiel de qualit&eacute; et d&rsquo;origine (bio, indication g&eacute;ographique, labels rouges), &agrave; compter du 1er janvier 2024, devrait avoir pour effet de stimuler la demande de viandes fran&ccedil;aises.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-d-action-pour-consolider-le-maillage-d-abattoirs" target="_blank" title="">Un plan d&rsquo;action pour consolider le maillage d&rsquo;abattoirs</a>
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L&rsquo;obligation d&rsquo;afficher l&rsquo;origine des viandes dans la restauration hors domicile&nbsp;est aussi dans le viseur du gouvernement, qui fait aussi un geste envers les abattoirs, avec la mise en place d&rsquo;une garantie publique sur 50 millions d'euros d&rsquo;encours de pr&ecirc;ts, &laquo;&nbsp;pour accompagner les &eacute;tablissements pr&eacute;sentant un int&eacute;r&ecirc;t strat&eacute;gique pour une fili&egrave;re et/ou un bassin de production&nbsp;&raquo;.<h2>Le PLOA au secours de l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier</h2>Pour ce qui est du volet attractivit&eacute;, le gouvernement s&rsquo;en remet au Pacte et &agrave; la loi d&rsquo;orientation agricole (PLOA), qui sera pr&eacute;sent&eacute;e au Parlement en d&eacute;cembre. L&rsquo;Etat promet de d&eacute;ployer des offres de pr&ecirc;ts pour financer des projets d&rsquo;installation ou des investissements innovants, &agrave; hauteur de 400 millions d'euros de pr&ecirc;ts garantis pour le seul secteur de l&rsquo;&eacute;levage.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank" title="">Orientation, formation, installation, foncier, budget&nbsp;: le projet de PLOA</a>
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L&rsquo;acc&egrave;s aux services de remplacement sera am&eacute;lior&eacute; via une refonte du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t. Figure aussi au programme du PLOA &laquo;&nbsp;une simplification et une acc&eacute;l&eacute;ration des proc&eacute;dures administratives d&rsquo;autorisation, dans une logique de s&eacute;curisation des porteurs de projet, notamment au regard des risques de contentieux&nbsp;&raquo;.<h2>Am&eacute;liorer la durabilit&eacute;... et le faire savoir</h2>Le &laquo;&nbsp;plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo; met aussi l&rsquo;accent la durabilit&eacute; et alloue deux enveloppes de 30 et 20 millions d'euros, respectivement &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte carbone et &agrave; la r&eacute;silience des fili&egrave;res face aux risques sanitaires, le tout s&rsquo;ajoutant au rel&egrave;vement du plafond des fonds du Casdar &agrave; hauteur de 15 millions d'euros.Afin de &laquo;&nbsp;valoriser les apports de l&rsquo;&eacute;levage qui sont nombreux, en particulier en mati&egrave;re de transition &eacute;cologique et de services &eacute;cosyst&eacute;miques&nbsp;&raquo;, le plan gouvernemental alloue 3 millions d'euros&nbsp;&agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;objectivation de l&rsquo;apport de nos &eacute;leveurs et de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; nos territoires, notre &eacute;conomie et la transition &eacute;cologique au travers de campagnes de communication&nbsp;&raquo;. &nbsp;Une plateforme comparant la r&eacute;glementation fran&ccedil;aise avec la r&eacute;glementation des pays tiers pour chaque fili&egrave;re d'&eacute;levage sera cr&eacute;&eacute;e, et permettant ainsi de valoriser les progr&egrave;s, apports des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais par rapport aux autres syst&egrave;mes de production. Les Chambres d&rsquo;agriculture seront charg&eacute;es d&rsquo;organiser de d&eacute;bats citoyens dans les territoires pour mettre en avant les apports de l&rsquo;&eacute;levage en mati&egrave;re de transition &eacute;cologique et de services &eacute;cosyst&eacute;miques.

Davantage d’éleveurs, mieux rémunérés et mieux protégés, produisant une viande toujours plus durable, preuves à l’appui : tel est en substance, le « plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage » annoncé par le gouvernement en clôture du 32ème Sommet de l’élevage à Cournon (Puy-de-Dôme).

Le gouvernement lance « un plan de reconquête et de souveraineté de l’élevage »

Des charrues, des d&eacute;compacteurs, des d&eacute;chaumeurs, des herses rotatives, des strip-till mais pas d&rsquo;outils aptes &agrave; d&eacute;sherber m&eacute;caniquement&nbsp;: Kuhn s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; combler la lacune avec la pr&eacute;sentation prochaine, d&rsquo;une gamme de bineuses et d&rsquo;herses &eacute;trilles.La bineuse Rowliner sera propos&eacute;e en 6 &agrave; 12 rangs tandis que la herse &eacute;trille Tineliner balaiera une plage de travail comprise entre 6 et 12 m&egrave;tres. En 2025, la gamme de d&eacute;sherbage s&rsquo;enrichira des houes rotatives Starliner.

Le constructeur présentera à Agritechnica les bineuses Rowliner et les herses étrille Tineliner, avant les houes rotatives Starliner à horizon 2025.

Kuhn investit dans le désherbage mécanique

B&acirc;ton &agrave; la main et chaussures de marche aux pieds, Thomas Vauthier surveille les boiteries sur son troupeau de 75 brebis solognotes. Les animaux, achet&eacute;s en Indre-et-Loire et sur l&rsquo;Ile d&rsquo;Ol&eacute;ron, sont r&eacute;cemment arriv&eacute;s sur ses parcelles de Gennes-Val-de-Loire,&nbsp;au c&oelig;ur de l&rsquo;Anjou. En fait de parcelles, il ne s&rsquo;agit pas vraiment des siennes. Ce sont des friches et espaces naturels mis &agrave; la disposition de son syst&egrave;me pastoral et entretenus par ses brebis. Le troupeau n&rsquo;est pas encore vraiment le sien non plus. Pas encore du moins&hellip; Le jeune &eacute;leveur a en effet choisi un parcours &agrave; l&rsquo;installation atypique. Il s&rsquo;est appuy&eacute; sur la Coop&eacute;rative d&rsquo;installation en agriculture paysanne (Ciap) du Maine-et-Loire. Cette structure, qui se d&eacute;cline dans chaque d&eacute;partement des Pays de Loire, propose un syst&egrave;me de portage aux candidats &agrave; l&rsquo;installation. Concr&egrave;tement, cela veut dire que l&rsquo;activit&eacute; agricole de son exploitation est support&eacute;e par la Ciap, que ce soit sur le plan juridique, administratif ou fiscal. La structure lui a &eacute;galement octroy&eacute; une avance de financement de 40.000 euros afin de lui permettre de d&eacute;marrer son activit&eacute;. La somme est destin&eacute;e aux deux tiers &agrave; l&rsquo;investissement et pour le restant &agrave; constituer une tr&eacute;sorerie. &laquo;&nbsp;&Agrave; la fin de mon parcours, la Ciap m&rsquo;adressera une facture par laquelle je pourrais racheter l&rsquo;ensemble de l&rsquo;activit&eacute;&nbsp;&raquo;, explique Thomas Vauthier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/3/9/5789338-1-fre-FR/IMG_3814.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Thomas Vauthier avec son troupeau sur une parcelle voisine de son exploitation (&copy; TD)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une commission couperet</h2>Pour autant, la somme n&rsquo;est pas accord&eacute;e avec un blanc-seing. Le jeune homme a d&ucirc; au pr&eacute;alable pr&eacute;senter son projet, assorti d&rsquo;un budget de tr&eacute;sorerie et d&rsquo;un plan de financement sur trois ans, &agrave; un comit&eacute; d&rsquo;engagement. Celui-ci d&eacute;cide de la validation ou non du portage par la Ciap. &laquo;&nbsp;Que le projet soit accept&eacute; ou pas, le comit&eacute; adresse des points de vigilance au candidat. Pour ma part, ils ont point&eacute; du doigt le trop peu de temps pr&eacute;vu pour la commercialisation&nbsp;&raquo;, &eacute;voque-t-il.L&rsquo;objectif de ce dispositif est de permettre &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer, souvent en hors cadre familial, sans la pression financi&egrave;re. &laquo;&nbsp;Le portage peut se d&eacute;rouler sur une p&eacute;riode pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 3 ans. Pour ma part, il devrait durer moins d&rsquo;un an. J&rsquo;ai d&eacute;j&agrave; eu plusieurs ann&eacute;es pour m&ucirc;rir mon projet au pr&eacute;alable. J&rsquo;ai d&eacute;marr&eacute; le portage en juillet dernier et j&rsquo;aimerais m&rsquo;installer d&eacute;finitivement le 1er janvier 2024&nbsp;&raquo;, assure-t-il.<h2 class="Standard">Un parcours &agrave; &eacute;tape</h2>D&eacute;tenteur d&rsquo;une licence d&rsquo;histoire, le jeune vend&eacute;en s&rsquo;est d&rsquo;abord tourn&eacute; vers une formation BPREA, option petits ruminants, pour entamer sa reconversion professionnelle. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait en 2018-2019 &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Loire-Atlantique. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, je m&rsquo;int&eacute;ressais plut&ocirc;t &agrave; l&rsquo;activit&eacute; brebis laiti&egrave;re et &agrave; la transformation du fromage&nbsp;&raquo;, se souvient-il. Apr&egrave;s plusieurs exp&eacute;riences salari&eacute;es sur ce type d&rsquo;exploitation, le projet change. &laquo;&nbsp;J&rsquo;aime beaucoup la traite, mais la transformation du fromage, enferm&eacute; dans un laboratoire, ce n&rsquo;est pas mon truc&nbsp;&raquo;, se rend-t-il compte. C&rsquo;est alors qu&rsquo;il d&eacute;couvre la Ciap et ses nombreuses opportunit&eacute;s. Parmi elles&nbsp;: le stage paysan cr&eacute;atif. Cette d&eacute;marche consiste &agrave; r&eacute;aliser des stages chez plusieurs exploitants r&eacute;f&eacute;rents de la Ciap afin de se familiariser avec un territoire et une activit&eacute;. &laquo;&nbsp;Deux de mes r&eacute;f&eacute;rents sont install&eacute;s en brebis allaitantes, en syst&egrave;me pastoralisme. J&rsquo;avais d&eacute;j&agrave; d&eacute;couvert cette activit&eacute; en woofing et le stage paysan cr&eacute;atif m&rsquo;a confirm&eacute; que c&rsquo;&eacute;tait exactement ce que je voulais faire&nbsp;&raquo;, rapporte Thomas Vauthier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/3/9/5789341-1-fre-FR/IMG_3820.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>A gauche, Erwan Guillou, lui aussi en syst&egrave;me ovin pastoral, est le r&eacute;f&eacute;rent principal de Thomas Vauthier au sein de la Ciap. (&copy; TD)</figcaption></figure>

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En plus de ces r&eacute;f&eacute;rents techniques, il r&eacute;alise &eacute;galement des journ&eacute;es de stages chez des r&eacute;f&eacute;rents territoires. Ces personnes ressources lui ont permis de prendre contact avec les acteurs agricoles de la zone, indispensable &agrave; son installation. &laquo;&nbsp;Pour un profil comme le mien qui n&rsquo;est ni du secteur g&eacute;ographique, ni issu du monde agricole, c&rsquo;&eacute;tait une &eacute;tape indispensable. Avec le recul, je me rends compte que je n&rsquo;aurais pas pu m&rsquo;installer sans le stage paysan cr&eacute;atif de la Ciap&nbsp;&raquo;, assure le jeune agriculteur.Lorsqu'il atteindra son rythme de croisi&egrave;re avec un troupeau comprenant entre 130 et 150 brebis, Thomas Vauthier pr&eacute;voit la commercialisation d'une centaine d'agneaux en caissette aupr&egrave;s des particuliers et une trentaine via une coop&eacute;rative. Il aimerait &eacute;galement commercialiser des animaux reproducteurs. Pour ce faire, il a commenc&eacute; les d&eacute;marches aupr&egrave;s de l'organisme G&eacute;ode afin que son troupeau soit reconnu comme ayant les caract&eacute;ristiques de la race Solognote. Son plan d'installation pr&eacute;voit &eacute;galement qu'une part du chiffre d'affaire, se situant entre 15 et 20%, soit r&eacute;alis&eacute;e via la prestation de service d'entretien des vignobles avec son troupeau pendant l'hiver. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/3/9/5789344-1-fre-FR/IMG_3815.JPG" alt="" height="667" width="1000" /><figcaption>Le jeune &eacute;leveur a choisi la race Solognote pour sa rusticit&eacute; et sa capacit&eacute; &agrave; s&rsquo;adapter aux fourrages pr&eacute;sents sur les friches. (&copy; TD)</figcaption></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Un syst&egrave;me pastoral rare en Anjou</h3>&laquo;&nbsp;Ce qui m&rsquo;a attir&eacute; en Anjou, c&rsquo;est l&rsquo;abondance des friches&nbsp;&raquo;, explique Thomas Vauthier. Le principe de son installation repose sur un niveau de charges le plus bas possible. &laquo;&nbsp;Mon syst&egrave;me en pastoralisme repose sur le triptyque&nbsp;: un bon chien/un bon parc de tri/une bonne b&eacute;taill&egrave;re&nbsp;&raquo;, assure-t-il. Pour le reste, il s&rsquo;est simplement &eacute;quip&eacute; du mat&eacute;riel de d&eacute;broussaillage et des filets et cl&ocirc;tures &eacute;lectriques pour r&eacute;aliser ses parcs.Au fil de l&rsquo;ann&eacute;e, ses brebis arpentent les prairies des bords de Loire du conservatoire des espaces naturels, les friches agricoles de sa commune, la for&ecirc;t de Milly g&eacute;r&eacute;e par l&rsquo;ONF ou encore les vignobles angevins dont le p&acirc;turage permet la gestion de l&rsquo;enherbement durant l&rsquo;hiver.</td></tr></tbody></table>

En Anjou, Thomas Vauthier prévoit d’officialiser son installation le 1er janvier 2024. Pour autant, il est déjà à pied d’œuvre avec son troupeau dans les prairies de Gennes-Val-de-Loire depuis plusieurs mois. Cette période préparatoire en amont de son installation, il a pu la réaliser grâce au soutien de la Ciap du Maine-et-Loire.

S’installer sans le risque économique avec une coopérative de portage

&laquo;&nbsp;Dans le budget 2024, une mesure exceptionnelle de soutien &agrave; l'&eacute;levage fran&ccedil;ais prendra la forme d'une&nbsp;provision de 150 euros par vache &agrave; hauteur de 15.000 euros par exploitation, soit cent vaches, afin de r&eacute;duire l'imposition des &eacute;leveurs qui r&eacute;sulte de l'augmentation de la valeur de leur stock&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; M. Le Maire dans un entretien au quotidien r&eacute;gional La Montagne.&nbsp;&laquo;&nbsp;C'est une demande forte du monde de l'&eacute;levage. En ces temps de disette budg&eacute;taire nous avons voulu malgr&eacute; tout y acc&eacute;der&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; celui qui fut ministre de l'Agriculture de 2009 &agrave; 2012, avant une visite vendredi au Sommet de l'&eacute;levage &agrave; Cournon (Puy-de-D&ocirc;me).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-a-un-avenir-les-annonces-de-marc-fesneau-a-cournon" target="_blank" title="">&laquo; L&rsquo;&eacute;levage a un avenir &raquo; : les annonces de Marc Fesneau &agrave; Cournon</a>
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Bercy &eacute;value le co&ucirc;t de la mesure &agrave; &laquo;&nbsp;quelques dizaines de millions d'euros&nbsp;&raquo;. Cette d&eacute;fiscalisation &eacute;tait r&eacute;clam&eacute;e par la FNSEA, qui souligne qu'avec l'inflation, la valeur comptable des vaches augmente, ce qui gonfle artificiellement le b&eacute;n&eacute;fice imposable des exploitants.Sur le plan comptable, les vaches sont du &laquo;&nbsp;stock immobilis&eacute;&nbsp;&raquo;. Cette mesure est aussi per&ccedil;ue comme un moyen de lutter contre la baisse du cheptel. Sans d&eacute;fiscalisation, &laquo;&nbsp;des &eacute;leveurs pourraient &ecirc;tre tent&eacute;s de vendre quelques vaches&nbsp;&raquo; pour r&eacute;duire leur imp&ocirc;t, ce qui risque de se traduire par une &laquo;&nbsp;perte de capacit&eacute; de production&nbsp;&raquo;, avait point&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau mercredi lors d'une conf&eacute;rence de presse.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé vendredi une mesure de défiscalisation en faveur des éleveurs bovins, qui ont vu leur imposition augmenter en raison de la hausse de la valeur de leur cheptel.

Défiscalisation des stocks bovins : 150 € par vache, plafonnés à 15.000 € par exploitation

Ovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est marqu&eacute;e par le recul de l&rsquo;offre, ce qui permet un redressement des prix dans l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;agneaux, la demande reste soutenue pour la population musulmane dans le halal. En brebis, les disponibilit&eacute;s sont &agrave; la baisse et les tarifs se maintiennent. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le recul saisonnier de l&rsquo;offre devrait permettre un commerce assez fluide dans les bons agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Le recul de l’offre facilite le commerce.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les v&ecirc;lages sont au plus haut et les volumes exp&eacute;di&eacute;s sur l&rsquo;Espagne sont cons&eacute;quents (hors ZR MHE). Les int&eacute;grateurs, qui ma&icirc;trisent leurs mises en place, maintiennent le march&eacute; sous pression par un tri s&eacute;v&egrave;re aupr&egrave;s de leurs fournisseurs. Ces derniers observent avec impuissance la d&eacute;gradation des relations commerciales avec des &eacute;leveurs r&eacute;volt&eacute;s de la faiblesse des tarifs pratiqu&eacute;s, sans compter du nombre de veau qu&rsquo;ils doivent retirer du march&eacute;. Le climat commercial est d&eacute;grad&eacute; avec des tarifs malmen&eacute;s dans les veaux Holsteins, Normands, Montb&eacute;liards de milieu de gamme. Les bons veaux laitiers sont &eacute;galement &agrave; la baisse sur l&rsquo;Espagne. Les bons Montb&eacute;liards lourds tirent leurs &eacute;pingles du jeu et se maintiennent &agrave; des tarifs convenables, mais les tarifs sont malmen&eacute;s dans les sujets fariniers. Les acheteurs maintiennent une forte pression sur les crois&eacute;s laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Les tr&egrave;s bons veaux U de race &agrave; viande ou crois&eacute;s sont relativement &eacute;pargn&eacute;s, face &agrave; des volumes peu abondants.Veaux de boucherie &ndash; Les temp&eacute;ratures automnales &eacute;lev&eacute;es sont peu favorables pour la relance de la consommation de viande de veau. Heureusement, les disponibilit&eacute;s sont mesur&eacute;es, ce qui permet de tenir les prix dans les veaux standards. Le veau de qualit&eacute; reste correctement valoris&eacute;, face &agrave; une production en d&eacute;clin. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera compliqu&eacute; avec une offre toujours sup&eacute;rieure aux besoins. &nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La demande devrait retrouver progressivement une activit&eacute; automnale avec des tarifs plus fermes.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Nouvelle dégradation des prix.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; du b&eacute;tail maigre se confronte toujours sur un manque de disponibilit&eacute;. Les engraisseurs ne couvrent pas leurs besoins qui posent des probl&egrave;mes dans le secteur aval, car ces volumes sont indispensables pour assurer un fond d&rsquo;approvisionnement aux abattoirs. Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s dans les Charolaises, Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine lourdes. Les ventes restent assez fluides dans le b&eacute;tail de milieu de gamme avec des tarifs toujours attractifs pour les &eacute;leveurs. La demande est plus r&eacute;serv&eacute;e pour les animaux de moindre conformation ou l&eacute;gers (longs &agrave; finir). Broutards &ndash; Les engraisseurs italiens b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;offre plus abondante, dans un commerce s&eacute;rieusement perturb&eacute; par la MHE. Les exp&eacute;ditions de zone indemne se poursuivent sans difficult&eacute; vers l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne ou la Tunisie. &nbsp;L&rsquo;Alg&eacute;rie qui a pourtant de gros besoins a pour le moment stopp&eacute; ses importations avec des discussions toujours en cours. L&rsquo;activit&eacute; commerciale de la semaine a &eacute;t&eacute; beaucoup plus compliqu&eacute;e dans la zone r&eacute;glement&eacute;e du Sud-Ouest (sans export), mais la r&eacute;ouverture de l&rsquo;Espagne va donner un peu d&rsquo;air au n&eacute;goce. Ces derniers attendent un accord avec l&rsquo;Italie et les conditions qui seront impos&eacute;es. &nbsp;Le march&eacute; est sous tension avec des engraisseurs, qu&rsquo;ils soient italiens, espagnols ou fran&ccedil;ais qui mettent la pression sur des broutards notamment dans le centre du pays. Sur le grand Ouest, la demande r&eacute;gionale se renforce apr&egrave;s les ensilages de ma&iuml;s, ce qui permet de limiter la pression sur les prix des bons m&acirc;les Blonds d&rsquo;Aquitaine, Limousins (qui ne peuvent remonter de la ZR qu&rsquo;avec une PCR et avec une certaine r&eacute;ticence des &eacute;leveurs) ou Charolais de plus de 320kg. La pression commerciale est plus forte avec des tarifs en baisse dans les l&eacute;gers et les sujets de moindre conformation. Dans les femelles, l&rsquo;offre demeure insuffisante pour la demande fran&ccedil;aise ou italienne et les tarifs restent fermes dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises de 300/350kg.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier avec des cours stables dans le bon maigre. Broutards&nbsp;: Les sorties resteront importantes dans l&rsquo;attente des closes qui seront imposer pour l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie ou l&rsquo;Alg&eacute;rie a parti des ZR MHE. &nbsp;&nbsp;&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les tarifs décroches dans les Charolais.

Bovins de boucherie &ndash; La semaine n&rsquo;apporte pas de grand changement dans le domaine des races &agrave; viande, m&ecirc;me si le commerce est plus compliqu&eacute; dans le secteur aval. Il fait encore trop chaud pour assister &agrave; la mutation saisonni&egrave;re de la consommation entre les pi&egrave;ces &agrave; griller vers les plats en sauce. Le commerce des viandes transform&eacute;es est peu soumis &agrave; cette saisonnalit&eacute;, mais l&rsquo;impact du d&eacute;but ou de la fin du mois est tr&egrave;s sensible dans les magasins. Les tarifs se maintiennent dans les femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Aubrac de qualit&eacute; bouch&egrave;re, malgr&eacute; un commerce plus calme dans la boucherie traditionnelle. Le commerce est normal sans plus dans les Charolaises, avec des niveaux qui restent attractifs, m&ecirc;me s&rsquo;ils restent loin des objectifs des prix de r&eacute;f&eacute;rence de la FNB. Les industriels mettent la pression sur les allaitantes bas de gamme. &nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Avec la remont&eacute;e des ensilages sur la Bretagne, la Normandie et les Hauts de France, l&rsquo;offre est plus en ad&eacute;quation avec les besoins des industriels. Les tarifs se contractent dans les r&eacute;formes Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes, avec un tri plus s&eacute;v&egrave;re dans les animaux de milieux et bas de gamme. Dans les taureaux, la demande est mesur&eacute;e face &agrave; l&rsquo;afflux de vaches sans finition dans les abattoirs.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;&eacute;quilibre commercial est plus compliqu&eacute; &agrave; obtenir, avec un march&eacute; export toujours plus tendu sur les arri&egrave;res et une demande int&eacute;rieure un peu moins soutenue face au meilleur &eacute;quilibre de march&eacute; dans les laiti&egrave;res. La mise en avant des jeunes bovins dans le LS des GMS et les cantines bute sur les niveaux de prix. Les tarifs se maintiennent sur l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce sera plus calme, avec des tarifs justes maintenus dans les femelles de race &agrave; viande.&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont maintenir la pression sur r&eacute;formes laiti&egrave;res.Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier avec des tarifs qui vont se maintenir sans trop de difficult&eacute;.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine : Les laitières sont à la baisse

Conjoncture &ndash; Apr&egrave;s la recrudescence de la FCO-8, &nbsp;ce sont maintenant plusieurs foyers de FCO de s&eacute;rotype 3 qui sont apparus aux Pays-Bas et qui complique les &eacute;changes vers l&rsquo;Allemagne. De son c&ocirc;t&eacute; la MHE qui s&rsquo;&eacute;tend dans le su du pays s&egrave;me de nouveau le trouble et l&rsquo;inqui&eacute;tude chez les &eacute;leveurs dont la production est destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;export. La France a rapidement mis en place le zonage r&eacute;glementaire de 150km autour des foyers d&eacute;tect&eacute;s. La ma&icirc;trise de la protection et du contr&ocirc;le de la progression de cette nouvelle est indispensable pour rassurer nos partenaires &agrave; l&rsquo;export. Sur le territoire national, les animaux peuvent sortir de la ZR vers la ZNR, sous condition d&rsquo;une PCR MHE n&eacute;gative et d&rsquo;une d&eacute;sinsectisation des animaux 7 jours avant envoi. Les discussions avec l&rsquo;Espagne ont permis une r&eacute;ouverture de ce march&eacute; sans contraintes particuli&egrave;res hors vaccination FCO. Les n&eacute;gociations avec l&rsquo;Italie et l&rsquo;Alg&eacute;rie sont toujours en cours.Les &eacute;leveurs et les exportateurs sont sur le qui-vive, car les cons&eacute;quences &eacute;conomiques peuvent &ecirc;tre importantes, &agrave; la veille des grosses sorties d&rsquo;automne. &nbsp;C&rsquo;est dans un climat plomb&eacute; par ces nouvelles crises sanitaires que se tient le Sommet de l&rsquo;Elevage. Ce grand rendez-vous incontournable des &eacute;leveurs est un p&ocirc;le d&rsquo;excellence international pour r&eacute;fl&eacute;chir et appr&eacute;hender les grands enjeux de demain. La fili&egrave;re est en tr&egrave;s grande mutation avec une n&eacute;cessit&eacute; de produire ce que les consommateurs recherchent, dans un cadre o&ugrave; l&rsquo;&eacute;leveur peut dignement gagner sa vie. L&rsquo;&eacute;quation n&rsquo;est pas si facile &agrave; r&eacute;soudre dans le contexte actuel. Le pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages est malmen&eacute; avec une &eacute;volution des achats vers des viandes &agrave; bas prix. De son c&ocirc;t&eacute;, la ferme France poursuit sa d&eacute;croissance en nombres d&rsquo;&eacute;leveurs et en volumes d&rsquo;animaux.Chaque &eacute;leveur aspire &agrave; une meilleure valorisation de sa production, et si la contractualisation commerciale impos&eacute;e par la loi Egalim2, progresse dans les jeunes bovins, la majorit&eacute; des &eacute;leveurs veut garder sa libert&eacute; de commercialiser leurs animaux notamment en femelles. Des tarifs &eacute;lev&eacute;s, c&rsquo;est renforcer le champ des possibles aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, et g&eacute;n&egrave;re une tr&egrave;s grande fragilit&eacute; de nos produits face &agrave; la concurrence &eacute;trang&egrave;re.Le rapport offre/demande est de plus en plus tendu, avec des industriels qui sont tr&egrave;s pr&eacute;occup&eacute;s par la charge de travail de leurs abattoirs et des unit&eacute;s de transformation. Sans volume, les co&ucirc;ts fixes progressent, sans compter l&rsquo;obligation de servir les clients. Tout ceci sans compter les difficult&eacute;s pour trouver du personnel. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les éleveurs et les exportateurs sont sur le qui-vive, car les conséquences économiques peuvent être importantes, à la veille des grosses sorties d’automne.

L’extension du zonage MHE inquiète.

La terre plus ch&egrave;re. Les b&acirc;timents plus chers. Les animaux plus chers. Le mat&eacute;riel plus cher et pour finir, le cr&eacute;dit plus cher. Et en face, des c&eacute;r&eacute;ales, du lait et de la viande qui ont bien du mal &agrave; suivre la cadence, et qui ne sont jamais &agrave; l&rsquo;abri d&rsquo;un trou d&rsquo;air, volatilit&eacute; oblige. R&eacute;sultats&nbsp;: des ratios de rentabilit&eacute; qui se d&eacute;gradent, une solvabilit&eacute; des projets de reprise qui s&rsquo;&eacute;mousse, des dossiers de financement qui virent au rouge, quand les m&ecirc;mes, un an plus t&ocirc;t, passaient au vert. Si la crise inflationniste percute l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;conomie, l&rsquo;agriculture pr&eacute;sente une vuln&eacute;rabilit&eacute; particuli&egrave;re, du fait de la pyramide d&eacute;mographique&nbsp;: 100.000 exploitations seront potentiellement mises sur le march&eacute; dans la d&eacute;cennie &agrave; venir, un march&eacute; de vendeurs.<h2>Le non-retour des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s</h2>Or une partie du vivier r&eacute;side dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank">les candidats dits non issus du milieu agricole (NIMA)</a>, que le rench&eacute;rissement des capitaux et des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t risque d&rsquo;exclure de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me, plus s&ucirc;rement que les apparent&eacute;s au milieu, financi&egrave;rement moins contraints, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-cantal-terre-de-re-conversion-a-l-agriculture-societaire" target="_blank">sauf &agrave; choisir la voie du rachat de parts sociales de Gaec quand la possibilit&eacute; se pr&eacute;sente</a>. Il ne faudra sans doute pas compter sur le retour des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s, r&eacute;activ&eacute;s cette semaine par le gouvernement pour permettre aux entreprises viticoles, non pas d&rsquo;investir... mais de de rembourser leur PGE. En mati&egrave;re d&rsquo;installation, rien ne dit que les R&eacute;gions, qui ont r&eacute;cup&eacute;r&eacute; les pr&eacute;rogatives et les budgets, vont op&eacute;rer un tour de passe-passe et de vases communicants entre leurs diff&eacute;rents dispositifs de soutien.<h2>Capitulation et capitalisation</h2>Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-occitanie-se-dote-d-une-fonciere-au-service-de-l-installation-de-nouveaux-agriculteurs" target="_blank">fonds de portage foncier, pr&eacute;sent&eacute;s comme une des solutions &agrave; l&rsquo;all&egrave;gement de la charge de reprise</a>, pourraient eux aussi ne pas &ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;s par la hausse des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. Sauf renversement de tendance, le sc&eacute;nario le plus probable qui se dessine est celui de l&rsquo;agrandissement &agrave; marche forc&eacute;e, plus ou moins forc&eacute;e si l&rsquo;on consid&egrave;re le taux de faux-semblants. A moins que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/foncier-et-cessions-de-parts-sociales-le-portail-de-teledeclaration-est-actif">la r&eacute;cente loi Sempastous, instaurant des garde-fous contre l&rsquo;agrandissement excessif</a>, via les cessions de parts sociales, ne s&rsquo;av&egrave;re efficiente. Mais rien ne dit qu&rsquo;elle va couper tous les chemins permettant de contourner la r&eacute;gulation.Tous les ingr&eacute;dients sont donc r&eacute;unis pour que le niveau atteint par les taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&egrave;re un appel d&rsquo;air &agrave; l&rsquo;agrandissement, un chiffon rouge agit&eacute; par tous, avec plus ou moins de sinc&eacute;rit&eacute;, mais qui ne va pas cesser de p&acirc;lir au fil du temps, au point de virer, sans bruit, au drapeau blanc&nbsp;: celui d&rsquo;une capitulation en rase campagne, doubl&eacute;e d&rsquo;une capitalisation galopante.

[Edito] Le renchérissement du coût du crédit, allié à la capitalisation croissante des exploitations, complique l’équation économique des projets de reprise et va, à bas bruit, accélérer l’agrandissement et la concentration capitalistique.

La hausse des taux d’intérêt, ou l’agrandissement en roue libre

Les tracteurs standard fabriqu&eacute;s au Mans (Sarthe) conformes &agrave; la norme antipollution Stage V, les Xerion Stage V fabriqu&eacute;s &agrave; Harsewinkel (Allemagne), les moissonneuses-batteuses Trion et Lexion Stages V et enfin les ensileuses Jaguar Stage V&nbsp;: tels sont les machines dont les r&eacute;servoirs peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre emplis de carburants HV0 (Hydrotreated Vegetable Oil). Et du reste, le plein des machines neuves au d&eacute;part des deux usines sera r&eacute;alis&eacute; avec avec du carburant &agrave; bilan carbone neutre &agrave; hauteur de 90 %, ce qui se traduira par une &eacute;conomie annuelle de 2.500 tonnes de CO2.<h2>Des huiles issues de r&eacute;sidus</h2>Les carburants HVO sont produits principalement &agrave; partir de d&eacute;chets et de r&eacute;sidus, &agrave; commencer par les huiles alimentaires usag&eacute;es et les graisses animales. Au cours du processus de production, les mati&egrave;res premi&egrave;res biog&eacute;niques sont transform&eacute;es en hydrocarbures lors d'une r&eacute;action chimique avec une faible quantit&eacute; d'hydrog&egrave;ne (hydrog&eacute;nation). Ce processus est utilis&eacute; pour rapprocher les qualit&eacute;s des huiles v&eacute;g&eacute;tales de celles de carburants fossiles, ce qui permet de les utiliser comme source d'&eacute;nergie pour des engins de travail mobiles en remplacement du gazole.Les carburants HVO peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s purs (HVO100) ou m&eacute;lang&eacute;s dans toutes les proportions &agrave; du gazole courant (carburants mixtes ou Drop-In-Fuel). Lorsque les carburants HVO sont utilis&eacute;s &agrave; l'&eacute;tat pur, les &eacute;missions de CO2 peuvent &ecirc;tre r&eacute;duites jusqu'&agrave; 90 % sur l'ensemble de cycle de vie de la machine par rapport &agrave; du gazole fossile. Parall&egrave;lement, les carburants HVO &eacute;mettent moins d'oxydes azot&eacute;s et de particules fines lors de leur combustion.Gr&acirc;ce &agrave; des caract&eacute;ristiques comparables &agrave; celles des carburants fossiles, les carburants HVO ne pr&eacute;sentent aucun inconv&eacute;nient notable en termes de performances, de dur&eacute;e d'utilisation, d'usure ou de long&eacute;vit&eacute; du mat&eacute;riel.<h2>150 ch, le plafond de verre pour l&rsquo;&eacute;lectrique</h2>Selon Claas, pour les machines de r&eacute;colte et les gros tracteurs &agrave; partir de 150 ch, aucune alternative judicieuse aux carburants liquides et durables n'est envisageable, pas m&ecirc;me sur le long terme les carburants liquides et durables. &laquo;&nbsp;Alors que, pour les machines de faible puissance, l'entra&icirc;nement &eacute;lectrique par batterie pr&eacute;sente &eacute;galement des avantages, cette technologie atteint rapidement ses limites avec l'augmentation des besoins en puissance et en &eacute;nergie, explique le constructeur. &Agrave; puissance et autonomie comparables, une ensileuse Jaguar &agrave; entra&icirc;nement &eacute;lectrique par batterie serait au minimum deux fois plus grosse qu'une Jaguar actuelle, et deux fois plus lourde qu'un mod&egrave;le d'aujourd'hui &agrave; moteur thermique &agrave; carburant liquide. Les carburants gazeux tels que le m&eacute;thane ou l'hydrog&egrave;ne pr&eacute;sentent eux aussi des inconv&eacute;nients majeurs quant &agrave; leur densit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique et &agrave; la taille des r&eacute;servoirs n&eacute;cessaires &agrave; leur stockage&nbsp;&raquo;.Selon Claas, les carburants HVP sont d'ores et d&eacute;j&agrave; disponibles &agrave; grande &eacute;chelle dans de nombreux pays dans des stations-services sous sa forme pure (HVO100) ou m&eacute;lang&eacute; &agrave; du gazole classique. Dans certains pays, la distribution de HVO100 peut &ecirc;tre limit&eacute;e &agrave; certains groupes d'utilisateurs restreints, par exemple via des pompes &agrave; carburant implant&eacute;es dans l'enceinte d'une usine ou sur une exploitation. Les efforts d&eacute;ploy&eacute;s &agrave; l'&eacute;chelle internationale laissent entrevoir une disponibilit&eacute; prochaine du HVO100 dans de nombreux pays o&ugrave; il sera distribu&eacute; sous la norme DIN EN 15940 (gazole paraffinique de synth&egrave;se ou issu d'un proc&eacute;d&eacute; d'hydrog&eacute;nation).

Le constructeur autorise l'utilisation de carburants à base d’huiles végétales hydrotraitées (HVO) dans toutes ses motorisations Stage V. A la clé : jusqu’à 90% de réduction des émissions de C02 sur l'ensemble de cycle de vie de la machine par rapport à du gazole fossile.

Claas fait le plein de carburant durable

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 <figcaption>Exportations de ma&iuml;s : l&rsquo;Ukraine bien pr&eacute;sente malgr&eacute; les d&eacute;fis logistiques</figcaption>
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[Le point des marchés] VIDEO - Malgré la guerre, la production de maïs ukrainienne est annoncée en hausse par rapport à l’an dernier. Les difficultés logistiques et l’absence de corridor maritime sécurisé n’empêchent pas le pays d’exporter ses grains, ce qui maintient une pression baissière des prix. Le point sur ce marché avec Angelika Melikian, analyste chez Agritel.

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