Le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te est toujours au menu de la Cop27.&nbsp;L&rsquo;une des projections pour ralentir le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te serait de s&rsquo;attaquer aux &eacute;missions de m&eacute;thane, ce gaz qui a un pouvoir r&eacute;chauffant nettement plus &eacute;lev&eacute; que le gaz carbonique, m&ecirc;me si sa dur&eacute;e de vie est limit&eacute;e &agrave; 10 ann&eacute;es contre plus de 100 pour le CO2. S&rsquo;il ne repr&eacute;sente que 11% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre contre 80% pour le CO2, le m&eacute;thane est un levier d&rsquo;autant plus s&eacute;duisant pour les dirigeants politiques que les solutions existent, qu&rsquo;elles sont peu co&ucirc;teuses et leur effet imm&eacute;diat.&nbsp;En effet, la premi&egrave;re source de pollution au m&eacute;thane vient des fuites sur les installations gazi&egrave;res. R&eacute;duire ces fuites ou boucher les puits qui ne sont plus exploit&eacute;s ne semble pas insurmontable pour les producteurs d&rsquo;hydrocarbures qui r&eacute;alisent des profits gigantesques, mais ce n&rsquo;est pas leur priorit&eacute; en temps de guerre.L&rsquo;autre levier de maitrise des &eacute;missions de ce gaz vient de la gestion des d&eacute;chets. Les d&eacute;charges en repr&eacute;sentent 20%. L&rsquo;explication se trouve dans la fermentation des d&eacute;chets. Chaque ann&eacute;e, entre 20 et 30 kilos de nourriture par personne sont gaspill&eacute;s en France. Cela s&rsquo;ajoute &agrave; nos d&eacute;chets domestiques non recycl&eacute;s qui atteignent 270 kilos par personne et par an. En cause, ce que nous consommons et achetons sans consommer. Le d&eacute;veloppement de la m&eacute;thanisation agricole est souvent cit&eacute; en exemple pour la captation et la valorisation de ce gaz.Enfin, le permafrost sib&eacute;rien (terre gel&eacute;e en permanence) lib&egrave;re &eacute;galement beaucoup de m&eacute;thane avec le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te, mais l&agrave; l&rsquo;action de l&rsquo;homme est limit&eacute;e et ne pourra se voir que dans quelques dizaines d&rsquo;ann&eacute;es, s&rsquo;il r&eacute;ussit &agrave; limiter le r&eacute;chauffement de notre plan&egrave;te.En revenant aux animaux, la solution simple serait de r&eacute;duire les effectifs, mais ce serait mettre en p&eacute;ril notre s&eacute;curit&eacute; et autonomie alimentaire. Le recul conjoncturel est d&eacute;j&agrave; assez inqui&eacute;tant en soi.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Il faut remettre les émetteurs de méthane à leur juste place dans l’échelle de la production mondiale.

D’où vient ce méthane qui réchauffe notre planète ?

D&eacute;partement 29 - Vend 64 chevrettes Alpines gestantes, &agrave; terme 2e quinzaine de mars 2023, &eacute;corn&eacute;es, AB, issues d'un &eacute;levage adh&eacute;rent CapG&egrave;nes.

Contact : 06 87 54 89 49

  

Dpt 29 - Vend chevrettes Alpines

Les prix des engrais de synth&egrave;se (&agrave; base d'azote, phosphore ou potasse) se sont envol&eacute;s &agrave; la suite des perturbations de l'offre de la Russie, qui en &eacute;tait le premier exportateur mondial, et de la flamb&eacute;e des cours du gaz, essentiel pour leur fabrication. "Par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, les prix des engrais sont en moyenne 3 &agrave; 5 fois plus &eacute;lev&eacute;s pour les agriculteurs", indique la Commission europ&eacute;enne dans un long rapport. Cons&eacute;quence : "les agriculteurs ach&egrave;tent et utilisent moins d'engrais, ce qui compromet directement les rendements et la qualit&eacute; de leurs prochaines r&eacute;coltes", au risque d'intensifier l'inflation des prix alimentaires, s'alarme l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en, qui appelle les Etats &agrave; recourir &agrave; des instruments existants et esquisse de nouvelles mesures.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-d-engrais-recule-de-5-en-france" target="_blank" title="">La consommation d&rsquo;engrais recule de 5% en France</a>
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La Commission propose de puiser en 2023 dans la r&eacute;serve de crise, dot&eacute;e de 450 millions d'euros, pr&eacute;vue par la nouvelle Politique agricole commune (PAC) pour aider les agriculteurs les plus affect&eacute;s -- apr&egrave;s un premier recours &agrave; cette r&eacute;serve au printemps 2022. Mais, rappelle-t-elle, les Vingt-Sept peuvent d&eacute;j&agrave; soutenir &agrave; coup d'aides publiques massives les exploitations agricoles et producteurs d'engrais, gr&acirc;ce &agrave; l'assouplissement du cadre europ&eacute;en sur les aides d'Etat, r&eacute;cemment prolong&eacute; jusqu'&agrave; fin 2023.Dans ce contexte, la Commission avait &eacute;galement propos&eacute; en septembre de lever les droits de douane sur l'importation d'ammoniac et d'ur&eacute;e, composants cruciaux pour la fabrication d'engrais, pour aider les producteurs et faire retomber les prix. A l'approche de l'hiver, elle appelle les Etats &agrave; garantir aux usines d'engrais "un acc&egrave;s continu et ininterrompu au gaz naturel" en cas de rationnement.L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en souhaite aussi renforcer la transparence du march&eacute;, en lan&ccedil;ant l'an prochain "un observatoire" pour recenser les donn&eacute;es sur les stocks, prix et transactions dans chaque pays.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-repli-du-gaz-entraine-les-engrais-azotes" target="_blank" title="">Le repli du gaz entra&icirc;ne les engrais azot&eacute;s</a>
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Parall&egrave;lement, Bruxelles s'efforce de diversifier les fournisseurs de l'UE : "Oman, le Turkm&eacute;nistan et le Qatar ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s comme des sources d'engrais azot&eacute; alternatives" &agrave; la Russie et au B&eacute;larus, alors que les importations venant d'Egypte et d'Alg&eacute;rie se sont d&eacute;j&agrave; envol&eacute;es, note le rapport.Enfin, la Commission veut doper le recours aux engrais organiques (produits &agrave; partir de biod&eacute;chets valoris&eacute;s, fumier, boues...) : elle promet pour 2023 "un plan d'action pour la gestion int&eacute;gr&eacute;e des nutriments", et appelle &agrave; r&eacute;viser les plans nationaux d&eacute;clinant la PAC pour encourager davantage des pratiques "durables" et l'agriculture de pr&eacute;cision.Plusieurs Etats r&eacute;clament l'assouplissement de la r&eacute;glementation sur les nitrates pour faciliter l'usage d'engrais issus du fumier : "Nous &eacute;tudions cette possibilit&eacute; mais c'est une question compliqu&eacute;e", a simplement indiqu&eacute; le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski.Le plan de la Commission a &eacute;t&eacute; fra&icirc;chement accueilli par la conf&eacute;d&eacute;ration agricole europ&eacute;enne Copa-Cogeca, selon qui Bruxelles "renvoie la balle aux &Eacute;tats pour qu'ils agissent via les aides publiques et les plans strat&eacute;giques de la PAC, au risque de cr&eacute;er des distorsions importantes" entre les pays.De leur c&ocirc;t&eacute;, eurod&eacute;put&eacute;s Verts et ONG environnementales d&eacute;non&ccedil;aient un plan soutenant l'industrie des engrais de synth&egrave;se &agrave; rebours de l'agro-&eacute;cologie et des efforts de r&eacute;duction des intrants : "Notre d&eacute;pendance aux engrais de synth&egrave;se tue les sols agricoles, pollue l'eau et l'air, et sape l'autonomie strat&eacute;gique de l'UE", s'alarme C&eacute;lia Nyssens, de l'European Environmental Bureau.

Aides accrues aux agriculteurs, diversification des importations, transparence du marché : Bruxelles a dévoilé le 9 novembre ses recettes pour amortir l'impact de la flambée des prix des engrais, sur fond de crise énergétique et de perturbations provoquées par la guerre en Ukraine.

Engrais : l’Union européenne dévoile sa stratégie pour compenser la hausse des prix

Les principales r&eacute;gions de production, la Bretagne et les Pays de la Loire, mais aussi le d&eacute;partement des Deux-S&egrave;vres, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-mesures-de-prevention-renforcees-en-bretagne-pays-de-la-loire-et-deux-sevres" target="_blank" title="">&eacute;taient d&eacute;j&agrave; soumis &agrave; cette obligation depuis la mi-octobre</a>.&nbsp;Mais l'&eacute;pizootie a continu&eacute; de se propager ces derniers jours : un foyer a notamment &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert dans le Gard la semaine derni&egrave;re, dans une basse-cour familiale de la commune de Fourques, pr&egrave;s d'Arles. Quelques semaines plus t&ocirc;t, un autre foyer avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; en Dordogne, le premier dans le Sud-Ouest du pays.Apr&egrave;s une saison 2021-2022 catastrophique (plus de 21 millions de volailles abattues entre fin novembre et mi-mai), le virus a recommenc&eacute; &agrave; frapper des &eacute;levages fran&ccedil;ais d&egrave;s la fin juillet, de mani&egrave;re exceptionnellement pr&eacute;coce. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-vit-la-pire-crise-avicole-de-l-histoire" target="_blank" title="">&laquo; On vit la pire crise avicole de l&rsquo;histoire &raquo;</a>
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Face &agrave; cette diffusion du virus de l'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne&nbsp;(H5N1) et &agrave; l'approche de l'automne, p&eacute;riode du d&eacute;but des migrations d'oiseaux sauvages et de baisse des temp&eacute;ratures, les autorit&eacute;s avaient d&eacute;j&agrave; relev&eacute; d&eacute;but octobre le niveau de risque de "n&eacute;gligeable" &agrave; "mod&eacute;r&eacute;" sur l'ensemble du pays."Aucun type d'&eacute;levage n'est &eacute;pargn&eacute;, a&nbsp;d&eacute;plor&eacute; Yves-Marie Beaudet, le pr&eacute;sident du Comit&eacute; national pour la promotion de l'oeuf (CNPO), &agrave; l'occasion d'une conf&eacute;rence de presse le 9 novembre. C'est quelque chose qui donne des frissons", a-t-il ajout&eacute;, en alertant sur le risque que repr&eacute;sente l'&eacute;pizootie pour la production d'oeuf."Les &eacute;leveurs sont traumatis&eacute;s, certains arr&ecirc;tent de produire pour ne pas revivre le printemps" dernier, remarquait &eacute;galement cette semaine aupr&egrave;s de l'AFP le pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de Vend&eacute;e, Jo&euml;l Limouzin.&nbsp;Selon lui, la profession s'impatiente de voir d&eacute;ployer les vaccins en cours d'exp&eacute;rimentation en Europe, seule mani&egrave;re de faire face &agrave; un virus devenu "end&eacute;mique", avec lequel il faudra cohabiter durablement. Sinon, "comment continuer" &agrave; produire si des millions d'animaux doivent &ecirc;tre euthanasi&eacute;s chaque ann&eacute;e, s'est-il interrog&eacute;.Avant m&ecirc;me la reprise de l'&eacute;pizootie cet &eacute;t&eacute;, la facture de la grippe aviaire s'&eacute;levait pour l'Etat &agrave; plus d'un milliard d'euros consacr&eacute;s &agrave; l'indemnisation des pertes des professionnels.&nbsp;Depuis le 1er ao&ucirc;t, 18 pays europ&eacute;ens ont rep&eacute;r&eacute; le virus sur leur territoire, selon la plateforme fran&ccedil;aise d'&eacute;pid&eacute;miosurveillance en sant&eacute; animale (ESA), l'Allemagne et la France comptant le plus de foyers en &eacute;levages.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-quelles-refactions-sur-les-indemnites-en-cas-de-manquement-aux-regles-sanitaires" target="_blank" title="">Influenza aviaire : quelles r&eacute;factions sur les indemnit&eacute;s en cas de manquement aux r&egrave;gles sanitaires ?</a>
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Le niveau de risque de grippe aviaire a été porté de "modéré" à "élevé" le 10 novembre sur l'ensemble du territoire métropolitain, selon un arrêté publié au Journal officiel, entraînant le confinement des volailles.

Grippe aviaire : le niveau de risque porté à "élevé" en France, les volailles confinées

Tous les ans au mois de novembre, des professionnels de la bio ouvrent leurs portes pour partager leur approche de l&rsquo;agriculture biologique et ses techniques. Des &eacute;v&eacute;nements pour &eacute;changer en direct avec des productrices et producteurs bio, des techniciens sp&eacute;cialis&eacute;s, des op&eacute;rateurs &eacute;conomiques, dans toutes les fili&egrave;res de productions ont ainsi lieu un peu partout sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine.Programme des journ&eacute;es d&eacute;partementales&nbsp;: -&#8239;Jeudi 10 novembre &agrave; la SCEA Ferme du Pr&eacute;vert, Maisonnisses&nbsp;(organiser et planifier collectivement sa production pour approvisionner la restauration hors domicile), production l&eacute;gumi&egrave;re. -&#8239;Mardi 15 novembre &agrave; Bio Crops Services, Saint Maurice la Souterraine (enjeux de la collecte des grains bio, zoom sur la fili&egrave;re moutarde), grandes cultures et transformation. -&#8239;Lundi 21 novembre au Gaec Loreval, Soumans&nbsp;(gestion de parcelles AB sous couverts permanents&nbsp;: visite de tests aux champs), grandes cultures. -&#8239;Jeudi 24 novembre au Gaec du Buissonnet, &Eacute;vaux-les-Bains&nbsp;(le syst&egrave;me polyculture-&eacute;levage, pilier de l&rsquo;agriculture biologique), &eacute;levage bovin-viande et grande culture. -&#8239;Vendredi 7 d&eacute;cembre &agrave; Saint-Hilaire-le-Ch&acirc;teau&nbsp;(Rallye bio&nbsp;: une journ&eacute;e pour d&eacute;couvrir des initiatives bio) - nb cette journ&eacute;e &eacute;tait initialement programm&eacute;e le 18 novembre 2022. Vous pouvez retrouver l&rsquo;ensemble du programme des actions men&eacute;es en Nouvelle-Aquitaine sur le site Internet&nbsp;: www.moisdelabio.frContacts, informations&nbsp;: No&euml;llie Lebeau, Chambre d&rsquo;agriculture de la Creuse&nbsp;: 07&nbsp;71&nbsp;07&nbsp;81&nbsp;16 Justine Vercellotti GAB Creuse&nbsp;: 06&nbsp;08&nbsp;72&nbsp;23&nbsp;54 Martine Cavaile Interbio Nouvelle-Aquitaine&nbsp;: 06&nbsp;22&nbsp;81&nbsp;53&nbsp;38

Des rencontres et des formations avec des agriculteurs, des opérateurs économiques, des techniciens spécialisés, pour vous informer sur les aspects pratiques, techniques, économiques, humains... de l’agriculture biologique.

Un mois pour découvrir l’agriculture biologique creusoise

Cr&eacute;&eacute; en 1953, GDS Creuse est une association d&rsquo;&eacute;leveurs avec un syst&egrave;me de repr&eacute;sentation. Tous les 3 ans, un cycle de r&eacute;unions d&rsquo;informations (environ deux heures) vous est propos&eacute;. Vous &ecirc;tes invit&eacute;s &agrave; assister &agrave; la r&eacute;union correspondant &agrave; votre canton pour pouvoir participer &agrave; l&rsquo;&eacute;lection de vos d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux.Un point d&rsquo;&eacute;tape sur l&rsquo;&eacute;volution des r&egrave;gles de la prophylaxie IBR&hellip;La Loi de Sant&eacute; Animale (LSA) europ&eacute;enne est entr&eacute;e en vigueur en avril 2021 et cela a entrain&eacute; une &eacute;volution de la prophylaxie IBR sur la campagne 2021 - 2022. Statistiquement, la surveillance d&rsquo;une pathologie en &eacute;levage passe par un d&eacute;pistage de tous les animaux lorsqu&rsquo;il y en a peu et plus le nombre d&rsquo;animaux pr&eacute;sents augmente, plus le d&eacute;pistage peut ne concerner qu&rsquo;un nombre limit&eacute; de bovins (&agrave; la condition qu&rsquo;ils restent repr&eacute;sentatifs de l&rsquo;ensemble du cheptel). L&rsquo;application des mesures IBR de la LSA, fruit d&rsquo;un travail collectif initi&eacute; il y a 25 ans, a d&eacute;j&agrave; permis &agrave; l&rsquo;&eacute;levage creusois d&rsquo;&eacute;conomiser 400.000 euros sur la derni&egrave;re campagne.&hellip; suivi d&rsquo;un &eacute;tat des lieux de l&rsquo;assainissement BVD apr&egrave;s deux campagnes de d&eacute;pistage auriculaireDans le cadre de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 31 juillet 2019 &laquo;&nbsp;fixant des mesures de surveillance et de lutte contre la maladie des muqueuses (BVD)&nbsp;&raquo;, le d&eacute;pistage des veaux &agrave; la naissance est g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; en Creuse. Apr&egrave;s deux ans, les r&eacute;sultats sont encourageants avec une baisse de la pr&eacute;valence des foyers de BVD et des IPI d&eacute;tect&eacute;s. Pour consolider ces &eacute;l&eacute;ments, le travail d&rsquo;assainissement engag&eacute; doit &ecirc;tre poursuivi, que ce soit dans le d&eacute;pistage des veaux ou la mise en &oelig;uvre des mesures de bios&eacute;curit&eacute; de vos &eacute;levages.O&ugrave; en suis-je de la protection sanitaire de mon &eacute;levage&nbsp;?Pour nous pr&eacute;munir de ces pathologies (et d&rsquo;autres&hellip;), le th&egrave;me principal de la r&eacute;union sera consacr&eacute; aux mesures pratiques de bios&eacute;curit&eacute; incontournables dans votre cheptel. Ce terme est apparu il y a quelques ann&eacute;es dans le milieu de l&rsquo;&eacute;levage et fait d&eacute;sormais partie du langage commun. &laquo;&nbsp;La bios&eacute;curit&eacute; d&eacute;signe l'ensemble des mesures pr&eacute;ventives et r&eacute;glementaires visant &agrave; r&eacute;duire les risques de diffusion et transmission de maladies infectieuses chez l&rsquo;homme, l&rsquo;animal et le v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;&raquo;. On retrouve dans cette d&eacute;finition l&rsquo;interaction entre toutes les esp&egrave;ces vivantes, synth&eacute;tis&eacute;e dans la notion de &laquo;&nbsp;One Health&nbsp;&raquo; - Une seule sant&eacute;. Les mesures &agrave; mettre en place sont souvent simples mais n&eacute;cessitent un minimum de vigilance et des &eacute;quipements adapt&eacute;s. Et si vous en profitiez pour faire votre auto-&eacute;valuation&nbsp;?L&rsquo;&eacute;lection des d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux, un moment cl&eacute; dans la vie de notre associationLes d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux sont &eacute;lus parmi les &eacute;leveurs en activit&eacute;. Ce sont eux qui vont ensuite &eacute;lire les administrateurs qui orientent la politique sanitaire d&eacute;partementale, mais &eacute;galement r&eacute;gionale et nationale par nos repr&eacute;sentants dans ces structures (cf. encadr&eacute;). Ce dispositif perdure depuis bient&ocirc;t 70 ans et a permis d&rsquo;&eacute;radiquer la brucellose, la tuberculose, la fi&egrave;vre aphteuse et la leucose bovine enzootique. Votre participation &agrave; nos r&eacute;unions est donc indispensable, que ce soit en tant qu&rsquo;&eacute;lecteur ou en choisissant de devenir vous-m&ecirc;me acteur du sanitaire &agrave; nos c&ocirc;t&eacute;s, en pr&eacute;sentant votre candidature au poste de d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal. N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter l&rsquo;administrateur de votre secteur pour plus d&rsquo;informations et si vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;, faites-nous connaitre votre candidature par mail, par retour du bulletin re&ccedil;u avec votre invitation personnalis&eacute;e ou disponible sur le site internet de GDS Creuse.&nbsp;Soyez acteur du sanitaire ! &hellip; Rendez-vous du 21 au 30 novembre 2022 pour &eacute;changerDepuis 1953, l&rsquo;action de GDS Creuse s&rsquo;est orient&eacute;e d&rsquo;une lutte contre les maladies r&eacute;glement&eacute;es vers notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire&hellip; j&rsquo;adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Ce dernier associe bilan, analyses, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la &laquo; bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse &raquo;. Il participe au renforcement de notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable. Et pour continuer ce temps d&rsquo;&eacute;change, un buffet cl&ocirc;turera chaque r&eacute;union. Organis&eacute; localement par vos d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s et par GDS Creuse, ce moment permettra de terminer la r&eacute;union de mani&egrave;re conviviale. Venez nombreux et faites-nous part de vos besoins&nbsp;!Philippe MONTEIL et les administrateurs de GDS CreuseGDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;Devenez d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal, soyez acteur du suivi sanitaire de l&rsquo;&eacute;levage creusoisIl est le maillon de proximit&eacute; incontournable au sein de notre r&eacute;seau d&rsquo;&eacute;leveurs avec une participation active &agrave; la politique sanitaire du d&eacute;partement.1 - Le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; cantonal, base du Conseil d&rsquo;Administration (CA) Le CA de GDS Creuse est compos&eacute; de 18 membres &agrave; voix d&eacute;lib&eacute;rative dont 12 &eacute;leveurs. Ces &eacute;leveurs administrateurs sont &eacute;lus parmi les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux lors de l&rsquo;Assembl&eacute;e G&eacute;n&eacute;rale (AG) pour 3 ans, avec un renouvellement par tiers chaque ann&eacute;e. En avril, c&rsquo;est notre 1er RDV statutaire de l&rsquo;ann&eacute;e. Les administrateurs orientent la politique sanitaire d&eacute;partementale, mais &eacute;galement r&eacute;gionale et nationale par nos repr&eacute;sentants dans ces structures, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; les contacter.2 - Des rencontres annuelles par secteur g&eacute;ographique dans le cadre d&rsquo;&eacute;changes conviviauxUne rencontre des d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux est r&eacute;alis&eacute;e par secteur en fin d&rsquo;ann&eacute;e (sauf ann&eacute;e &eacute;lective o&ugrave; les r&eacute;unions concernent tous les &eacute;leveurs). Un bilan de l&rsquo;ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e et un point sur les remont&eacute;es de terrain et demandes particuli&egrave;res sont effectu&eacute;s. Sont pr&eacute;sent&eacute;es les perspectives pour l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; venir avec un recueil des commentaires et suggestions des d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux qui est int&eacute;gr&eacute; dans notre plan d&rsquo;action avant sa validation &agrave; l&rsquo;AG suivante de GDS Creuse. En novembre, c&rsquo;est notre 2e RDV statutaire de l&rsquo;ann&eacute;e.3 - Un relai d&rsquo;information privil&eacute;gi&eacute; avec une implication dans nos manifestationsLe d&eacute;l&eacute;gu&eacute; re&ccedil;oit une information trimestrielle avec un bilan des actions et une pr&eacute;sentation des &eacute;v&egrave;nements &agrave; venir. Il est sollicit&eacute; pour l&rsquo;organisation des manifestations (portes ouvertes, r&eacute;union de secteur, assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale&hellip;). Il fait remonter les probl&eacute;matiques de son secteur et peut &ecirc;tre sollicit&eacute; sur la situation sanitaire collective et individuelle locale.Une &eacute;quipe administrative pour vous accompagnerA leurs c&ocirc;t&eacute;s, l&rsquo;&eacute;quipe de GDS Creuse, compos&eacute;e de 10 salari&eacute;s, est &agrave; votre disposition pour toute demande ou besoin particulier. &nbsp;

Réunions cantonales GDS Creuse : Du 21 au 30 novembre 2022, GDS Creuse, votre interlocuteur sanitaire de proximité, vient à votre rencontre. Au-delà de l’aspect statutaire, ces réunions d’information sont un lieu de rencontre, d’échanges et de convivialité.

Soyez acteur du sanitaire ! Nos réunions d’automne pour échanger dans la convivialité

<h2>Stoll aux couleurs bleu blanc rouge</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/9/0/5030978-1-fre-FR/87af058e2301-stoll-jpg" alt="Stoll" height="856" width="1352" /></figure>

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Pour les 100 ans du SIMA, la marque allemande Stoll, propri&eacute;t&eacute; du groupe tch&egrave;que Agrostroj, a sorti une &eacute;dition sp&eacute;ciale aux couleurs tricolores. La derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration de chargeurs frontaux FZ Profiline est disponible avec parall&eacute;logramme m&eacute;canique ou hydraulique. Vive l&rsquo;Europe.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Monosem totalement &eacute;lectris&eacute;</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/9/0/5030981-1-fre-FR/5987bc130fef-monosem-jpg" alt="Monosem" height="894" width="1398" /></figure>

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Le constructeur pr&eacute;sente son ValoTerra, le nouveau monograine &eacute;lectrique, vou&eacute; &agrave; remplacer les Monoshox NG Plus ME qui cumulaient d&eacute;j&agrave; une distribution, un fertiliseur et un micro-granulateur &agrave; entrainement &eacute;lectrique. L&rsquo;alternateur embarqu&eacute; sur le ValoTerra d&eacute;livre une puissance de 7,2 kW et fournit une tension de 56 volts, apte &agrave; alimenter tous les organes sans le recours d&rsquo;une batterie. Le semoir h&eacute;rite d&rsquo;un nouveau boitier de s&eacute;lection brevet&eacute;, autorisant un r&eacute;glage par pas de 100 grains &agrave; l&rsquo;hectare<h2>Amazone teste le d&eacute;chaumage ultra superficiel avec le TopCut</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/9/0/5030984-1-fre-FR/91677cd82892-amazone-topcut-jpg" alt="TopCut" height="848" width="1434" /></figure>

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Cr&eacute;er les conditions de lev&eacute;e des repousses et des adventices et de d&eacute;composition de la mati&egrave;re organique en r&eacute;duisant au minimum l&rsquo;&eacute;vaporation&nbsp;: tel est le d&eacute;fi que s&rsquo;est fix&eacute; Amazone et qui se mat&eacute;rialise avec le TopCut. Encore &agrave; l&rsquo;&eacute;tat de concept, le porte-outil pioche parmi rouleau couteaux, Crushboard, disques ondul&eacute;s, disques b&ecirc;ches, disques &eacute;toile, herse-peigne...<h2>Le T6 Methane Power monte en gamme</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/0/1/5031008-1-fre-FR/17b62a8b68b4-methane-power-jpg" alt="Methane Power" height="1072" width="1436" /></figure>

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Le T6 Methane Power adopte la transmission DynamicCommand en lieu et place de l&rsquo;ElectroCommand, avec &agrave; la cl&eacute; un confort accru (la transmission s&rsquo;adapte &agrave; une vitesse cible) et un gain d&rsquo;environ 9% d&rsquo;autonomie sous l&rsquo;effet d&rsquo;une meilleure efficience m&eacute;canique. New Holland a &eacute;galement mis au point une citerne mobile attelable &agrave; l&rsquo;avant (travail au champ) ou &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re (travail au chargeur) ou encore d&eacute;pla&ccedil;able au champ sur un pick-up.<h2 style="text-align:left;">Les Normandie+ d&eacute;barquent chez Gr&eacute;goire Besson</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/0/1/5031011-1-fre-FR/25b532450c53-normandie-jpg" alt="Gr&eacute;goire Besson" height="1012" width="1434" /></figure>

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Le &laquo;&nbsp;+&nbsp;&raquo; r&eacute;side dans la facult&eacute; de la nouvelle s&eacute;rie &agrave; s&rsquo;adapter aux conditions s&egrave;ches, vou&eacute;es &agrave; devenir la norme. Pour cela, les angles d&rsquo;attaque et d&rsquo;entrure ont &eacute;t&eacute; modifi&eacute;s, le bras du disque est plus inclin&eacute;, le galbe des disques (510mm) &agrave; grands cr&eacute;neaux est plus important. La s&eacute;curit&eacute; n&rsquo;est pas oubli&eacute;e&nbsp;: elle est assur&eacute;e par un syst&egrave;me avec 4 boudins &eacute;lastom&egrave;re en triangle.<h2>Kuhn cible 2024 pour la pulv&eacute; cibl&eacute;e I-Spray</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/0/1/5031014-1-fre-FR/83d5381dc37b-kuhn-ispray-jpg" alt="Kuhn" height="858" width="1426" /></figure>

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Le constructeur d&eacute;veloppe avec Carbon Bee une technologie de pulv&eacute;risation cibl&eacute;e dou&eacute;e pour le &laquo; Green on Brown &raquo; sur sol nu et pour le &laquo; Green on Green &raquo; pour la de&#769;tection d&rsquo;adventices dans une culture en place, y compris en conditions de luminosit&eacute; limitante. Kuhn vise un haut niveau d&rsquo;int&eacute;gration (Isobus, MyKuhn...) sur l&rsquo;ensemble de ses gammes pour capitaliser au maximum les b&eacute;n&eacute;fices, avec des &eacute;conomies pouvant atteindre 95% des phytos.<h2 style="text-align:left;">Safeguard Connect, la nouvelle garantie de Case IH</h2> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/0/1/5031017-1-fre-FR/d96a0c9a7cf7-case-vanguard-jpg" alt="Case" height="712" width="1426" /></figure>

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Le service comprend une extension de garantie Safeguard, une inspection pr&eacute;-saison, une assistance &agrave; distance des concessionnaires, une assistance Max Service 24h/24 et 7j/7, un abonnement AFS Connect et une formation compl&egrave;te des op&eacute;rateurs. Elle est d&eacute;ploy&eacute;e sur les moissonneuses-batteuses Axial-Flow&nbsp;s&eacute;rie 250 et sur les Steiger, Quadtrac, Magnum et Optum.

Le plus vieux salon au monde dédié à la machine agricole tire à sa fin. L’occasion d’entonner un petit cocorico, auquel même des marques étrangères se sont prêtées. Rendez-vous est pris pour novembre 2024.

[SIMA 2022 – Live] Derniers tours de stand, avant le SIMA 2024

&laquo; Une aventure environnementale, une aventure soci&eacute;tale, une aventure humaine !&nbsp;&raquo; C&rsquo;est en ces termes que les 4&nbsp;Mousquetaires de &laquo; <a href="https://cycleforwater.fr/" target="_blank">Cycle for Water </a>&raquo;, un presque tour du monde en faveur de l&rsquo;eau, ont qualifi&eacute; leur projet un peu fou &agrave; l&rsquo;occasion du faux d&eacute;part qui s&rsquo;est tenu le 29 octobre 2022 &agrave; Bayeux (14) en pr&eacute;sence de leurs familles, amis et partenaires. Le vrai d&eacute;part, c&rsquo;&eacute;tait hier, mercredi 9 novembre 2022, de Paris-Charles de Gaulle. Le premier coup de p&eacute;dale, ce sera demain.

<h3>Le capital sympathie du v&eacute;lo</h3>

&laquo; Le choix du v&eacute;lo avec son capital sympathie, c&rsquo;est une excuse pour parler de notre cause, l&rsquo;eau, dont l&rsquo;acc&egrave;s est un droit fondamental et universel. &raquo; Avant peut-&ecirc;tre un jour de s&rsquo;installer agricultrice et devoir irriguer pour r&eacute;colter, P&eacute;tronille Sartorio veut prendre le temps de la rencontre et du partage avec les autres. Partager l'eau par exemple. L'Am&eacute;ricain en consomme 300 litres au quotidien, le Fran&ccedil;ais 150 l, l'Africain&nbsp;20. &laquo;&nbsp;Il faut avoir un comportement plus raisonnable &raquo;, plaide Malek Semar, un des mentors de &laquo; Cycle for Water &raquo; et fondateur de No Water No Us. Entrepreneur engag&eacute;, il porte la cause de l'eau, sensibilise &agrave; ses enjeux et agit sur le terrain avec des solutions concr&egrave;tes. Sa l&eacute;gitimit&eacute; : il a v&eacute;cu jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 8 ans dans un village sans eau ni &eacute;lectricit&eacute;, &laquo; on apprend &agrave; la respecter &raquo;. Autre mentor, Gilles Picozzi, un scientifique (environnement, sant&eacute;, &eacute;ducation) engag&eacute; humanitaire.

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/secheresse-leau-au-coeur-des-debats" target="_blank">S&eacute;cheresse : l&rsquo;eau au c&oelig;ur des d&eacute;bats </a></div>

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_9198.jpg?itok=N0-bSinZ" width="747" height="534" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">P&eacute;tronille Sartorio et sa maman Virginie (agricultrice &agrave; Creully-14) &agrave; quelques jours du d&eacute;part : &laquo;&#8239;il faudra &ecirc;tre fort et se serrer les coudes&#8239;&raquo;. </div>
 
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 TG

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<h3>80 km par jour</h3>

Pour apporter de l&rsquo;eau &agrave; leur moulin, P&eacute;tronille et ses acolytes vont p&eacute;daler 80 km par jour. &laquo; L&rsquo;ennemi, c&rsquo;est le poids. Il faudra &eacute;couter notre corps. Tout le monde n&rsquo;avancera pas au m&ecirc;me rythme mais nous allons au m&ecirc;me endroit. A tour de r&ocirc;le, ce ne sera jamais le m&ecirc;me qui gal&egrave;rera. Nous devrons &ecirc;tre honn&ecirc;tes les uns envers les autres et apprendre &agrave; nous montrer en tant que groupe &raquo;, s&rsquo;accordent P&eacute;tronille, William, C&eacute;sar et Hugo. A vide, le v&eacute;lo p&egrave;se 14 kg auxquels il convient d&rsquo;en ajouter une trentaine de bagages. Ils ont opt&eacute; pour &laquo; V&eacute;lo de ville &raquo;, une marque allemande (deutsche qualit&eacute;) sur les conseils de Justin Briane, g&eacute;rant de Loc&rsquo;V&eacute;lo. &laquo; Des v&eacute;los qui restent simples pour pouvoir les r&eacute;parer &raquo; et dont on trouve des pi&egrave;ces d&eacute;tach&eacute;es ou adaptables &agrave; l&rsquo;autre bout de la plan&egrave;te.&nbsp;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/capture_decran_2022-11-09_a_15.11.50.png?itok=F99ZhtrT" width="747" height="405" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">&laquo;&#8239;Un objectif de d&eacute;veloppement durable et un exploit sportif, 4 &eacute;tudiants et 4 projets humanitaires, 15 mois d&rsquo;aventure et 20 pays travers&eacute;s&#8239;&raquo;&hellip; </div>
 
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 Cycle for water

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<div class="encadre">Lire aussi S<a href="https://www.agriculteur-normand.com/adaptations-des-restrictions-dans-le-calvados" target="_blank">&eacute;cheresse 2022 : adaptations des restrictions dans le Calvados</a></div>

Pétronille Sartorio, fraîchement diplômée ingénieure agro (Purpan) et fille d’agricultrice de Creully (14), a décollé mercredi 9 novembre 2022 de Paris avec son vélo dans la soute de l’avion. Direction la Nouvelle-Zélande, point de départ d’un coup de pédale de 25 000 km, avec pour fil rouge « communiquer et agir en faveur de l’eau ». Accompagnée de César, William et Hugo, le retour en terres normandes est prévu dans une quinzaine de mois. Ils auront traversé 20 pays.

Cycle for water : Pétronille à bicyclette

En septembre 2022, l'approvisionnement en engrais des agriculteurs fran&ccedil;ais &eacute;tait de "20% inf&eacute;rieur &agrave; celui d'une campagne classique", a d&eacute;clar&eacute; Florence Nys, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l'Union des industries de fertilisation (Unifa), au cours d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris le 8 novembre. Lors de la campagne 2021-22, "10,8 millions de tonnes d'engrais (min&eacute;raux et organiques) ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es, soit en recul de 5% par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente", a-t-elle indiqu&eacute;, soulignant un recul des livraisons pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive en France. 
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 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/8/2/4/0/5030428-1-fre-FR/0566bb1e4f88-unifa2-png"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/4/0/5030428-1-fre-FR/0566bb1e4f88-unifa2-png" alt="" height="610" width="1596" /></a><figcaption>Sur la campagne 2021-22, 8,140 millions de tonnes d&rsquo;engrais min&eacute;raux et organo-min&eacute;raux ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es (-7% par rapport &agrave; 2020-21) et 2,641 millions de tonnes d&rsquo;amendements min&eacute;raux basiques ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es (+1,8% par rapport &agrave; 2020-21). Source : Unifa</figcaption></figure>

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Cette baisse illustre une tendance de fond : les ventes d'engrais diminuent r&eacute;guli&egrave;rement depuis 2013, ann&eacute;e o&ugrave; elles avaient culmin&eacute; &agrave; 18,1 millions de tonnes. "En 30 ans, on a r&eacute;duit de 45% la consommation d'engrais min&eacute;raux", rappelle l'Unifa, qui regroupe des producteurs d'engrais, d'amendements et de biostimulants en France.Avec la reprise &eacute;conomique post-Covid puis la guerre en Ukraine, la flamb&eacute;e des cours du gaz naturel - qui repr&eacute;sente 90% du co&ucirc;t de fabrication des engrais azot&eacute;s - a bouscul&eacute; le secteur, contraint de chercher d'autres sources d'approvisionnements pour remplacer notamment la Russie, premier exportateur avant le conflit, et d'acc&eacute;l&eacute;rer sa d&eacute;carbonation. Alors qu'en Europe, plusieurs usines ont ralenti voire momentan&eacute;ment arr&ecirc;t&eacute; leur production face &agrave; des prix du gaz trop &eacute;lev&eacute;s, en France, "nous produisons en continu, il n'y a pas aujourd'hui de probl&egrave;me d'approvisionnement", souligne Delphine Guey, la pr&eacute;sidente de l'Unifa.En revanche, nombre d'agriculteurs h&eacute;sitent encore &agrave; acheter leurs engrais, les prix des fertilisants ayant tripl&eacute; en un an. Si tous les exploitants attendent la derni&egrave;re minute pour acheter, il y aura un risque d'engorgement au niveau des livraisons. L'Unifa recommande d'&eacute;taler ses achats pour &eacute;viter les probl&egrave;mes logistiques, rappelant que la capacit&eacute; de stockage des engrais dans les usines est limit&eacute;e (&agrave; un mois et demi de production maximum).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-repli-du-gaz-entraine-les-engrais-azotes" target="_blank" title="">Le repli du gaz entra&icirc;ne les engrais azot&eacute;s</a>
</aside>

Les livraisons d'engrais chez les agriculteurs français ont diminué de 5% en un an, dans un contexte inédit de flambée des prix du gaz, composant majeur des fertilisants minéraux. C’est la troisième année consécutive de recul.

La consommation d’engrais recule de 5% en France

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 <figcaption>Comment limiter le d&eacute;veloppement de mauvaises herbes r&eacute;sistantes aux herbicides ? - ARVALIS.fr</figcaption>
</figure>
Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Alors que l’éventail des solutions phytosanitaires se réduit et que la pression sociétale augmente pour limiter leur usage, la gestion des adventices constitue un problème technique majeur pour les systèmes de grandes cultures. Face au développement de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, certains agriculteurs se retrouvent aujourd’hui dans des impasses techniques. Pour limiter leur développement, la mise en œuvre d’une diversité de leviers d’action s’impose. Explications en vidéo.

Comment limiter le développement d'adventices résistantes aux herbicides ?

En 1996, suite au d&eacute;part en retraite de son p&egrave;re, Jean-Louis Lescure et sa femme cr&eacute;ent une EARL et deviennent associ&eacute;s sur l&rsquo;exploitation familiale, situ&eacute;e &agrave; St-Gervazy. Les parcelles s&rsquo;agrandissent avec l&rsquo;acquisition de nouveau terrains, permettant le d&eacute;veloppement de cultures de semences, en parall&egrave;le de la production laiti&egrave;re. En 2016, la crise laiti&egrave;re pousse le couple &agrave; cesser l&rsquo;&eacute;levage ; la femme de Jean-Louis change d&rsquo;emploi pour devenir &eacute;ducatrice sp&eacute;cialis&eacute;e. La retraite approche &agrave; grands pas pour l&rsquo;exploitant. Ses enfants, dont les choix de carri&egrave;re les ont &eacute;loign&eacute;s du monde agricole, ne comptent pas prendre sa suite&nbsp;: Jean-Louis doit donc trouver un successeur hors-cadre familial. Un repreneur tout d&eacute;sign&eacute; Ce successeur, il a la chance de le conna&icirc;tre de longue date puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit du fils d&rsquo;un de ses voisins et amis &eacute;leveurs. &Eacute;tudiant de BTSA ACSE (analyse, conduite et strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise agricole), Julien Fournier travaille deux ans en tant qu&rsquo;apprenti aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Louis. L&rsquo;agriculteur d&eacute;couvre un jeune homme s&eacute;rieux avec le go&ucirc;t des choses bien faites&nbsp;: &laquo;&nbsp;je n&rsquo;ai pas essay&eacute; de trouver quelqu&rsquo;un d&rsquo;autre&nbsp;!&nbsp;&raquo;. En parall&egrave;le, des int&eacute;ress&eacute;s se rapprochent de l&rsquo;agriculteur pour proposer de reprendre certaines de ses parcelles, mais ce dernier tient &agrave; garder son exploitation en un seul morceau pour Sylvain, &laquo;&nbsp;c&rsquo;&eacute;tait d&eacute;j&agrave; une gal&egrave;re pour agrandir mes surfaces dans les ann&eacute;es 1990&hellip;&nbsp;&raquo; se souvient le retrait&eacute; qui souhaite &eacute;pargner ces difficult&eacute;s au jeune homme. Bien pr&eacute;parer la transmission Tr&egrave;s vite, Jean-Louis Lescure se rapproche d&rsquo;Olivier Lastiolas, conseiller &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me, pour qu&rsquo;il l&rsquo;accompagne dans ses d&eacute;marches et le montage du dossier d&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;Il m&rsquo;a beaucoup aid&eacute; pour faire les choses dans le bon ordre&nbsp;: c&rsquo;est lui qui m&rsquo;a conseill&eacute; de faire une estimation du bail et des &eacute;quipements r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s par Sylvain, ainsi qu&rsquo;un &eacute;tat des lieux des parcelles. Je conseille vraiment de le faire&nbsp;: &ccedil;a co&ucirc;te un peu d&rsquo;argent mais &ccedil;a permet de se prot&eacute;ger et de prot&eacute;ger ses enfants&nbsp;&raquo; estime l&rsquo;agriculteur. Toujours dans le cadre de son accompagnement,&nbsp;Jean-Louis suit une formation intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;Je choisis ma transmission et je me pr&eacute;pare &agrave; la retraite&nbsp;&raquo;, trois journ&eacute;es durant lesquelles les participants re&ccedil;oivent des renseignements concernant la comptabilit&eacute; et les diff&eacute;rents aspects juridiques &agrave; conna&icirc;tre. En parall&egrave;le, il pr&eacute;sente Sylvain aux propri&eacute;taires des parcelles en location et leur fait part de son envie de les lui c&eacute;der en un seul bloc. Ils acceptent rapidement, &laquo;&nbsp;j&rsquo;avais la chance d&rsquo;avoir une bonne relation avec eux&nbsp;! Au final, seule une parcelle de 1,5 ha a &eacute;t&eacute; vendue &agrave; d&rsquo;autres acqu&eacute;reurs &raquo;. De son c&ocirc;t&eacute;, Sylvain Fournier est reparti travailler comme salari&eacute; apr&egrave;s son alternance en attendant le d&eacute;part de Jean-Louis. L&rsquo;argent qu&rsquo;il gagne durant cette p&eacute;riode lui permet de se constituer une tr&eacute;sorerie et d&rsquo;investir dans son futur cheptel de vaches Aubrac. &laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, je voulais continuer &agrave;&nbsp;travailler jusqu&rsquo;&agrave; mes 65 ans, mais ma femme m&rsquo;a convaincu qu&rsquo;on risquait de louper le coche en faisant attendre Sylvain trop longtemps&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne Jean-Louis qui a pris sa retraite en octobre 2021, &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 62 ans. Depuis, le jeune retrait&eacute; garde contact avec son successeur et se dit satisfait de son travail.

Jean-Louis Lescure, exploitant retraité depuis octobre 2021, a eu la chance de trouver un jeune repreneur pour son exploitation. Il revient sur les différents éléments qui ont fait de cette transmission une réussite.

Témoignage d'une transmission hors-cadre familial réussie !

Mieux vaut penser les changements que changer les pansements&nbsp;: face au changement climatique, cette maxime du com&eacute;dien-humoriste Francis Blanche est plus que jamais d&rsquo;actualit&eacute; m&ecirc;me si le pronostic vital du patient plan&egrave;te semble s&eacute;v&egrave;rement entam&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 &Agrave; la FDSEA du Cantal, on tente de mener de front les deux strat&eacute;gies&nbsp;: engranger les moyens n&eacute;cessaires pour passer les coups durs, asseoir la rentabilit&eacute; des fermes cantaliennes et leur permettre d&rsquo;enclencher les adaptations impos&eacute;es par le r&eacute;chauffement climatique.. Et changement de climat ou pas, la vocation premi&egrave;re de l&rsquo;agriculture reste nourrici&egrave;re&nbsp;; or, &ldquo;pour nourrir, il faut produire, c&rsquo;est quand m&ecirc;me le c&oelig;ur du sujet&rdquo; a resitu&eacute; le pr&eacute;sident Jo&euml;l Piganiol, reprenant les propos de l&rsquo;acad&eacute;micien &Eacute;ric Orsenna et balayant les positions et actes radicaux de mouvements ouvertement &ldquo;&eacute;coterroristes&rdquo;.
</aside>
3 &euro;/ kg le broutard : &ldquo;On nous prenait pour des fous&rdquo; Or, pas d&rsquo;avenir pour la production sans revenu, et pas de revenu sans prix. Une &eacute;quation somme toute simple qui n&rsquo;a cependant pas encore ruissel&eacute; dans toutes les fili&egrave;res, ont pu t&eacute;moigner les responsables des sections syndicales. Un an apr&egrave;s son adoption, la loi Egalim 2 et la marche avant de la construction des prix des produits agricoles &agrave; partir des co&ucirc;ts de production &eacute;taient ainsi une nouvelle fois aux avant-postes des revendications syndicales. Si les cours du lait, des broutards et de la viande se sont redress&eacute;s, certes port&eacute;s par un d&eacute;s&eacute;quilibre de l&rsquo;offre et la demande mais pas que, ces hausses sont insuffisantes au regard de l&rsquo;inflation des charges depuis l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine. Le verre reste donc &agrave; moiti&eacute; vide mais la carafe pour le remplir est accessible, estime Bruno Dufayet. &ldquo;Il y a un an, on nous expliquait qu&rsquo;il fallait &ecirc;tre fous pour imaginer le broutard &agrave; 3 &euro;, la viande bovine &agrave; 5 &euro;&rdquo;, a rappel&eacute; le pr&eacute;sident de la FNB. Comme lui, Patrick B&eacute;n&eacute;zit estime qu&rsquo;&agrave; d&eacute;faut de conviction, l&rsquo;aval de la fili&egrave;re va &ecirc;tre contraint &agrave; poursuivre ces revalorisations pour garantir son approvisionnement. D&rsquo;autant que la loi Egalim 2 procure aux entreprises un atout de taille, la non n&eacute;gociabilit&eacute; de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole. Un 49.3 &agrave; d&eacute;gainer Une sorte de 49.3 imparable... &agrave; condition de s&rsquo;en servir. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont fait les industriels d&eacute;tenteurs de marques avec lesquels la FNSEA a &eacute;chang&eacute; courant octobre. &ldquo;Ils ont pass&eacute; de nouvelles hausses de 7,5 % sur les produits alimentaires gr&acirc;ce &agrave; cette clause de non n&eacute;gociabilit&eacute; alors que sur le non alimentaire, ils ont d&ucirc; encaisser des d&eacute;flations&rdquo;, a relat&eacute; Patrick B&eacute;n&eacute;zit, s&rsquo;&eacute;tonnant que toutes les entreprises de l&rsquo;agroalimentaire, a fortiori &agrave; statut coop&eacute;ratif, ne se soient pas engouffr&eacute;es dans cette aubaine. Cette clause permet ainsi la couverture des co&ucirc;ts de production officiels, ceux valid&eacute;s en interprofession, a-t-il soulign&eacute;, certains op&eacute;rateurs ayant eu la f&acirc;cheuse id&eacute;e d&rsquo;&eacute;tablir leurs propres indicateurs. &ldquo;Les indicateurs interprofessionnels, c&rsquo;est 4 &euro;/kg vif pour le broutard, 6 &euro; le kg carcasse pour les vaches et 500 &euro;/t de lait conventionnel en zone de plaine&nbsp;!&rdquo;, a-t-il rappel&eacute;. Avant un autre avertissement, cette fois en direction du locataire de Bercy, tent&eacute; de d&eacute;tricoter la loi Egalim 2 au profit de mesures anti-inflationnistes. &ldquo;Nous avons besoin que cette loi soit appliqu&eacute;e dans toutes ses composantes et non d&eacute;tricot&eacute;e&rdquo;, a tanc&eacute; le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA. Mobilis&eacute;s lors d&rsquo;actions en grandes surfaces mais aussi devant les usines du groupe Sodiaal, les producteurs de lait de la FDSEA - comme leurs homologues des autres productions - entendent bien continuer &agrave; mettre la pression sur l&rsquo;aval pour obtenir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs. Il en va de la souverainet&eacute; alimentaire de la France, a martel&eacute; Bruno Dufayet, rappelant que la moiti&eacute; du cheptel allaitant allait changer de main dans les dix prochaines ann&eacute;es. Un d&eacute;fi pour la profession mais aussi un enjeu soci&eacute;tal pour&nbsp; le dynamisme de tout un tissu rural. (1) Dans la pr&eacute;face du rapport de la FNSEA de 2020.

Si l’adaptation aux évolutions climatiques s’impose comme le défi majeur et immédiat de l’agriculture, point de salut sans des élevages résilients grâce à des prix rémunérateurs.

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