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&laquo;&nbsp;Marge garantie ou rembours&eacute;e&nbsp;&raquo; est le dernier n&eacute; de l&rsquo;offre de <a href="https://www.neolait.fr/" target="_blank">N&eacute;olait</a>, qui propose <a href="https://www.reussir.fr/lait/mineraux" target="_blank">des min&eacute;raux</a> &agrave; la carte et autres solutions nutritionnelles pour ruminants, des semences fourrag&egrave;res, des produits d&rsquo;hygi&egrave;ne, ainsi que du conseil en nutrition.

<h3>Un remboursement si la marge baisse</h3>

Il s&rsquo;agit d&rsquo;un engagement r&eacute;ciproque entre l&rsquo;&eacute;leveur et N&eacute;olait. Un expert nutrition N&eacute;olait r&eacute;alise un audit de l&rsquo;&eacute;levage. Il d&eacute;finit avec l&rsquo;&eacute;leveur un plan d&rsquo;actions. Le protocole avec ses indicateurs doit &ecirc;tre suivi par les deux partenaires. Le bilan de la collaboration permet de v&eacute;rifier que l&rsquo;objectif d&rsquo;am&eacute;liorer la marge sur co&ucirc;t alimentaire (MCA) par vache et par jour est rempli. &laquo;&nbsp;Si la MCA se d&eacute;grade, N&eacute;olait s&rsquo;engage &agrave; rembourser &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur jusqu&rsquo;&agrave; hauteur du surinvestissement r&eacute;alis&eacute; dans les produits de la gamme N&eacute;olait.&nbsp;&raquo; En parall&egrave;le, N&eacute;olait a d&eacute;velopp&eacute; un r&eacute;seau de nutritionnistes.

Comme d&rsquo;autres facteurs peuvent jouer sur la MCA, ce contrat peut s&rsquo;envisager dans des &eacute;levages o&ugrave; les autres facteurs sont stables (b&acirc;timents, stocks fourragers&hellip;), et qui n&rsquo;ont pas d&eacute;j&agrave; atteint un niveau &eacute;lev&eacute; de marge.
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Spécialiste en nutrition des ruminants, la société Néolait propose depuis mi-septembre un contrat où elle s’engage à porter une partie du risque lié à son conseil en nutrition.

Néolait s’engage avec une offre de marge garantie

Les participants au congr&egrave;s des r&eacute;gions de France, qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; cette ann&eacute;e &agrave; Vichy les 15 et 16 septembre derniers, ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; &eacute;changer autour d&rsquo;un enjeu prioritaire pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise qui est le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.Un atelier sur l&rsquo;installation et la transmission en agriculture et une visite d&rsquo;exploitation d&rsquo;un jeune agriculteur au BreuilL&rsquo;atelier sur les politiques r&eacute;gionales en faveur de l&rsquo;installation transmission en agriculture s&rsquo;est poursuivi par une visite, sur le terrain, d&rsquo;une exploitation agricole que le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, Patrice Bonnin, consid&egrave;re comme&nbsp;&laquo; un exemple de transmission et de reprise d&rsquo;entreprise agricole &raquo;.Les soutiens de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier et de la r&eacute;gion AuraMathieu Chevalier, qui a ouvert les portes de son exploitation, a pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un accompagnement complet de la part des services de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier et soutenu par la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. Cette rencontre a ainsi favoris&eacute; les &eacute;changes entre participants, des Pr&eacute;sidents et conseillers r&eacute;gionaux et des repr&eacute;sentants de la profession.Mathieu Chevalier, repreneur de l&rsquo;exploitation au lieu-dit &laquo; Larrat &raquo;,&nbsp;sur la commune du Breuil : &laquo; l&rsquo;envie de revenir vivre de l&rsquo;agriculture &raquo;.Le domaine de Larrat dispose d&rsquo;une SAU de 125 hectares que Mathieu exploite en fermage (y compris les b&acirc;timents) &agrave; destination de ses 85 vaches &agrave; v&ecirc;ler. Il a rachet&eacute; deux tracteurs, un endaineur et une pailleuse. Il est membre de deux Cuma pour limiter les co&ucirc;ts lors des grands travaux. Il produit des broutards &acirc;g&eacute;s de 8 &agrave; 12 mois qu&rsquo;il vend entre 400 et 450 kg &agrave; l&rsquo;exportation, principalement vers l&rsquo;Italie. Mathieu produit &eacute;galement des vaches et des g&eacute;nisses finies pr&ecirc;tes &agrave; &ecirc;tre abattues. Apr&egrave;s avoir effectu&eacute; l&rsquo;ensemble des formations lui permettant d&rsquo;acqu&eacute;rir des comp&eacute;tences pour devenir chef d&rsquo;exploitation dont un &laquo; stage test &raquo; sur l&rsquo;exploitation reprise de M Taillardat pendant 10 mois, Mathieu s&rsquo;est install&eacute; en octobre 2021 et a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une Dotation Jeune Agriculteur (DJA) de&nbsp;38 000 &euro; : &laquo; Je suis &acirc;g&eacute; de 37 ans et j&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; de m&rsquo;installer dans l&rsquo;agriculture, un peu tardivement peut-&ecirc;tre. Apr&egrave;s mes &eacute;tudes, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; salari&eacute; au service de remplacement. Un parcours formateur mais un peu pr&eacute;caire. Je suis ensuite devenu salari&eacute; agricole, &agrave; temps plein, sur quatre exploitations pendant six ans. Par la suite, j&rsquo;ai choisi de poursuivre ma vie professionnelle dans le secteur des travaux publics pendant sept ans. Mais, voil&agrave;, quand on est issu du milieu agricole et qu&rsquo;on a grandi au milieu des vaches, l&rsquo;envie d&rsquo;y revenir est devenue plus forte. L&rsquo;agriculteur qui exploitait la ferme o&ugrave; je suis d&eacute;sormais m&rsquo;a alors inform&eacute; qu&rsquo;il souhaitait bient&ocirc;t faire valoir ses droits &agrave; la retraite. De plus, avec ma compagne, nous avions fait construire notre maison &agrave; proximit&eacute;. Toutes les plan&egrave;tes &eacute;taient donc align&eacute;es pour favoriser mon retour sur une exploitation ! Un an apr&egrave;s, me voici aux mains de ma propre exploitation &raquo;.Pascal Monnet, directeur de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier et de la Loire. Il est &eacute;galement r&eacute;f&eacute;rent du dossier installation &agrave; la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes : &laquo; l&rsquo;importance d&rsquo;un r&eacute;seau de proximit&eacute; &raquo;.&laquo; Aujourd&rsquo;hui, les onze Chambre d&rsquo;agriculture de la r&eacute;gion Aura travaillent en r&eacute;seau. C&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;un jeune qui souhaite s&rsquo;installer suivra le m&ecirc;me processus qu&rsquo;il soit dans un d&eacute;partement ou un autre. A ce jour, c&rsquo;est une centaine de salari&eacute;s, &agrave; travers tout le territoire r&eacute;gional qui traite le dossier de l&rsquo;installation-transmission au sein des Chambres d&rsquo;agriculture. L&rsquo;autre point important, c&rsquo;est la proximit&eacute;, soit 75 sites d&rsquo;accueil en Aura, pour accueillir les porteurs de projets. Nous sommes dans une d&eacute;marche de qualit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon national avec un tr&egrave;s bon taux de p&eacute;rennit&eacute; &agrave; six ans avec plus de 90% des entreprises agricoles encore en place apr&egrave;s ces ann&eacute;es. C&rsquo;est le fruit de parcours largement financ&eacute;s par la r&eacute;gion Aura, l&rsquo;&Eacute;tat via le cr&eacute;dit AITA. &Agrave; noter que les Chambres d&rsquo;agriculture, de part leurs recettes fiscales, autofinancent une grande partie de ces parcours et permettent des co&ucirc;ts d&rsquo;accompagnement extr&ecirc;mement r&eacute;duits pour les porteurs de projets &raquo;.

Un des ateliers était consacré au renouvellement des générations en agriculture qui s’est concrétisé par la visite d’une exploitation agricole organisée par la Chambre d’Agriculture de l’Allier le jeudi après-midi.

« Relever le défi des générations pour construire l’agriculture de demain »

<div>Cr&eacute;&eacute; par l&rsquo;&eacute;tablissement public Eau du bassin rennais, qui g&egrave;re l&rsquo;eau potable de l&rsquo;agglom&eacute;ration rennaise, le label Terres de sources vise &agrave; accompagner les agriculteurs s&rsquo;engageant dans une d&eacute;marche de progr&egrave;s pour prot&eacute;ger l&rsquo;<a href="https://www.reussir.fr/lait/eau" target="_blank">eau</a>.<div class="clearl"></div><figure><img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_INIT_TERRESDESOURCES_02.jpg" /><figcaption> &copy; Eau du bassin rennais</figcaption></figure>&laquo;&nbsp;L&rsquo;agglom&eacute;ration compte 550 000 habitants et 3 000 exploitations et il y a des enjeux forts de qualit&eacute; de l&rsquo;eau, explique Daniel Helle, d&rsquo;Eau du bassin rennais. L&rsquo;id&eacute;e est partie d&rsquo;agriculteurs qui voulaient faire &eacute;voluer leur syst&egrave;me, &agrave; condition que le dispositif soit gagnant-gagnant.&nbsp;&raquo;<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-rhf-est-un-debouche-ne-pas-negliger">La restauration hors foyer est un d&eacute;bouch&eacute; &agrave; ne pas n&eacute;gliger</a></div>Une Scic(1) a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e par le syndicat, les collectivit&eacute;s et les producteurs pour travailler sur la valorisation &eacute;conomique des produits en ciblant la restauration collective. &laquo;&nbsp;Comme il est interdit de favoriser les produits locaux dans un march&eacute; public, nous proposons une prestation de protection de l&rsquo;eau, pr&eacute;cise Daniel Helle. Les exploitations en amont des pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau potable s&rsquo;engagent &agrave; des actions en faveur de l&rsquo;eau. En contrepartie, ils ont acc&egrave;s aux march&eacute;s de la restauration scolaire.&nbsp;&raquo; De plus, les prix sont d&eacute;finis par l&rsquo;exploitant &agrave; partir de ses co&ucirc;ts de production.<h3>D&eacute;velopper des fili&egrave;res</h3>Autre avantage : la Scic s&rsquo;occupe de tout. Elle ach&egrave;te les produits, les revend aux cantines, organise la logistique de collecte et livraison et anime les fili&egrave;res de production. &laquo;&nbsp;En lait, premier produit sur la zone, il y a un manque d&rsquo;outils de transformation, alors que les cantines ach&egrave;tent surtout des yaourts et du fromage, indique Daniel Helle. Alors, nous n&eacute;gocions avec des op&eacute;rateurs pour qu&rsquo;ils d&eacute;veloppent sur leurs outils une segmentation pour les produits Terres de sources.&nbsp;Nous l&rsquo;avons d&eacute;j&agrave; fait en bl&eacute; noir, bl&eacute; panifiable, l&eacute;gumineuses, viande bovine et porcine&hellip;&nbsp;&raquo;En contrepartie, l&rsquo;agriculteur s&rsquo;engage &agrave; ne plus utiliser certains pesticides (m&eacute;tolachlore, dim&eacute;th&eacute;namide, m&eacute;taldh&eacute;hyde, n&eacute;onicotino&iuml;des et, &agrave; partir de 2025, m&eacute;tazachore), ni de soja OGM et huile de palme, ni d&rsquo;antibiotiques en pr&eacute;ventif. &Agrave; moins qu&rsquo;il ne soit certifi&eacute; bio ou HVE3, il accepte &eacute;galement de r&eacute;aliser un diagnostic IDEA(2) de l&rsquo;exploitation financ&eacute; par les collectivit&eacute;s. &Agrave; partir de celui-ci, il &eacute;tablit un plan de progr&egrave;s &agrave; trois ans et six ans visant &agrave; r&eacute;duire ses IFT et sa fertilisation azot&eacute;e. Selon ses objectifs d&rsquo;am&eacute;lioration, il pourra recevoir un bonus financier de 3 000 euros par an. Enfin, il est incit&eacute; par une contrepartie financi&egrave;re &agrave; r&eacute;aliser des actions &eacute;ducatives &agrave; une alimentation responsable (portes ouvertes, intervention dans les &eacute;coles&hellip;).Apr&egrave;s un premier march&eacute; public en 2015 avec la ville de Rennes et trois exploitations, c&rsquo;est 62 communes qui lanceront fin 2022 un appel d&rsquo;offres de trois ans qui pourra toucher pr&egrave;s de 110 exploitations. Des partenariats ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; nou&eacute;s dans d&rsquo;autres r&eacute;gions pour dupliquer la d&eacute;marche ; l&rsquo;Ille-et-Vilaine exportant une grande partie de sa production, notamment 84&nbsp;% de son lait.<div class="note">(1) Soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif.</div><div class="note">(2) Indicateur de durabilit&eacute; des exploitations agricoles.</div><div class="lireaussi">Tout savoir d&rsquo;une autre initiative de protection de l&rsquo;eau : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/paiements-environnementaux-des-agriculteurs-remuneres-pour-proteger-leau-potable" target="_blank">Ces agriculteurs r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s pour prot&eacute;ger l&rsquo;eau potable</a></div></div><div class="encadre__wrapper"><h2>La meilleure valorisation compense les contraintes</h2><div class="clearl"></div><figure><img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_INIT_TERRESDESOURCES_03.jpg" /><figcaption>Fran&ccedil;ois Glotin et Marie Camenen. &laquo; C&rsquo;est un tremplin de travailler avec les restaurations collectives du bassin rennais qui servent 170 000 repas par jour. &raquo; &copy; Eau du bassin rennais</figcaption></figure>&laquo;&nbsp;Nous avons le projet de transformer 50 000&nbsp;litres de lait en yaourt, dont une partie sera vendue dans les march&eacute;s Terres de sources, expliquent Fran&ccedil;ois Glotin et Marie Camenen, install&eacute;s &agrave; St-M&eacute;en-le-Grand en Ille-et-Vilaine. Le cahier des charges, notamment le sans OGM ni huile de palme, nous a un peu inqui&eacute;t&eacute;s. Mais une &eacute;tude financ&eacute;e par Eau du bassin rennais a montr&eacute; que cela &eacute;tait viable, car les 50 000&nbsp;litres seront beaucoup mieux valoris&eacute;s. Notre id&eacute;e est de d&eacute;velopper les m&eacute;langes prairiaux et le p&acirc;turage pour faire moins de ma&iuml;s et utiliser moins d&rsquo;herbicides.&nbsp;&raquo;</div><div class="outils__wrapper"><div class="surtitre"><h3>Le saviez-vous ?</h3></div>Le label Terres de sources int&eacute;resse fortement les collectivit&eacute;s car la loi Egalim les oblige &agrave; acheter au moins 50&nbsp;% de produits durables et de qualit&eacute;.</div><div></div>

En Ille-et-Vilaine, un label a été créé pour mieux valoriser en restauration collective les produits des exploitations s’engageant dans la protection de l’eau.

Terres de sources, un label gagnant-gagnant pour collectivités et agriculteurs

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Jusqu&rsquo;en mai, les &eacute;leveurs ont eu tendance &agrave; conserver un peu plus de vaches pour profiter au maximum du p&acirc;turage, dans un contexte de <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-prix-du-lait-conventionnel-depasse-le-bio-en-avril" target="_blank">prix du lait en hausse</a> et de <a href="http://Prix des aliments : Comment att&eacute;nuer la hausse &agrave; court terme ?" target="_blank">prix de l&rsquo;aliment &eacute;lev&eacute;</a>. L&rsquo;&eacute;volution du nombre de vaches laiti&egrave;res pr&eacute;sentes au 1er du mois avait ainsi frein&eacute; sa chute, passant de - 1,8&nbsp;% en janvier &agrave; - 1,4&nbsp;% en mai et - 1,3&nbsp;% en juin.

<h3>La chaleur et s&eacute;cheresse ont port&eacute; un gros coup</h3>

Puis, &laquo;&nbsp;les <a href="https://www.reussir.fr/lait/avez-vous-ete-fortement-impacte-par-la-secheresse-et-la-canicule-cet-ete" target="_blank">fortes chaleurs et la s&eacute;cheresse</a> ont limit&eacute; la pousse de l&rsquo;herbe et incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; ajuster le cheptel. Ainsi, le nombre de vaches pr&eacute;sentes chutait &agrave; nouveau&nbsp;: -1,6&nbsp;% en juillet et - 1,8&nbsp;% en ao&ucirc;t&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. Au 1er&nbsp;ao&ucirc;t, le cheptel de vaches laiti&egrave;res s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3,42&nbsp;millions de t&ecirc;tes. En ao&ucirc;t, les abattages de vaches laiti&egrave;res sont en hausse de +&nbsp;3&nbsp;% par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente.

Cons&eacute;quence&nbsp;: la collecte fran&ccedil;aise baisse. D&rsquo;apr&egrave;s les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer, en ao&ucirc;t elle a recul&eacute; de l&rsquo;ordre de - 2,5&nbsp;% par rapport &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021. En cumul depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, la collecte fran&ccedil;aise se replie de - 1,3&nbsp;% par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2021.
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Depuis le 1er juillet, et plus nettement au 1er août, le nombre de vaches laitières présentes en élevage chute. La collecte laitière a baissé en août de l’ordre de - 2,5 % par rapport à août 2021.

La décapitalisation laitière s’accélère

Se tourner vers les territoires, alors que l&rsquo;orage gronde un peu partout&hellip;c&rsquo;est en substance le message qu&rsquo;ont d&eacute;livr&eacute; les &eacute;lus des Conseils r&eacute;gionaux r&eacute;unis en congr&egrave;s jeudi et vendredi dernier, &agrave; Vichy dans l&rsquo;Allier. Au centre de France, toutes ob&eacute;diences politiques confondues, le message a &eacute;t&eacute; unanime pour r&eacute;clamer davantage de d&eacute;centralisation. Avec comme fil conducteur, la &laquo; souverainet&eacute; &raquo;, les R&eacute;gions de France souhaitent se positionner en premi&egrave;re ligne, capitalisant sur deux atouts majeurs : la fine connaissance des probl&eacute;matiques de terrain, et la r&eacute;activit&eacute;. &laquo; Plut&ocirc;t que de mettre de l&rsquo;argent &agrave; acheter du gaz russe ou alg&eacute;rien, utilisons celles de nos territoires. C&rsquo;est la grande bataille sur laquelle nous sommes engag&eacute;s : d&eacute;velopper des panneaux photovolta&iuml;ques sur l&rsquo;ensemble de nos b&acirc;timents publics, inciter nos agriculteurs &agrave; faire de la m&eacute;thanisation. Si on attend que cela se d&eacute;cide &agrave; Paris, dans deux ans, cela ne sera pas toujours mis en &oelig;uvre. Si nous pouvons d&eacute;cider tout ira beaucoup plus vite &raquo;, a r&eacute;sum&eacute; Laurent Wauquiez, pr&eacute;sident de la R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, r&eacute;gion organisatrice du congr&egrave;s. Cette capacit&eacute; d&rsquo;agir vite au plus pr&egrave;s des r&eacute;alit&eacute;s des territoires, les R&eacute;gions vont la d&eacute;ployer pleinement d&egrave;s le 1er&nbsp;janvier prochain, dans le cadre de la future politique agricole commune (2023-2027). En effet, les R&eacute;gions auront la responsabilit&eacute; de piloter et mettre en &oelig;uvre les mesures &laquo; non-surfaciques &raquo; du second pilier de la PAC, parmi lesquelles figurent les aides en faveur du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Un dossier strat&eacute;gique &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la moiti&eacute; des exploitants agricoles vont partir en retraite d&rsquo;ici dix ans.32 millions d&rsquo;euros&laquo; Afin de fournir les conditions d&rsquo;un d&eacute;bat apais&eacute; sur cet enjeu majeur, R&eacute;gions de France a command&eacute; un rapport pour disposer d&rsquo;un panorama complet des politiques r&eacute;gionales en faveur de l&rsquo;installation-transmission &raquo;,&nbsp;a indiqu&eacute; Lo&iuml;g Chesnais-Girard, pr&eacute;sident de la r&eacute;gion Bretagne et pr&eacute;sident de la Commission agriculture, alimentation, for&ecirc;t, p&ecirc;che de R&eacute;gions de France. En 2021, les R&eacute;gions ont consacr&eacute; 32 millions d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;installation et la transmission en agriculture. Aujourd&rsquo;hui, elles souhaitent mobiliser d&rsquo;autres outils que la Dotation jeune agriculteur (DJA) au sein des programmes de d&eacute;veloppement durable afin d&rsquo;&eacute;largir et d&rsquo;augmenter le nombre de b&eacute;n&eacute;ficiaires potentiels en imaginant de nouveaux crit&egrave;res d&rsquo;acc&egrave;s et de poursuivre des objectifs parfois plus larges que le seul renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, par exemple la transition agro&eacute;cologique ou encore la relocalisation de l&rsquo;alimentation. Sur le terrain, la profession r&eacute;pond &laquo; banco &raquo;, &agrave; condition toutefois de s&rsquo;assurer de quelques pr&eacute;alables :&nbsp;&laquo; Il nous faut jouer en &eacute;quipe. M&ecirc;me si demain les carri&egrave;res agricoles ne seront plus celles de toute une vie, il est indispensable de garantir des installations viables &eacute;conomiquement et vivables socialement &raquo;, a d&eacute;taill&eacute; Gilbert Guignand, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture. Et d&rsquo;estimer que la prise en compte d&rsquo;un certain niveau de formation est une priorit&eacute; absolue : &laquo; Demain peut-&ecirc;tre encore plus qu&rsquo;hier, les chefs d&rsquo;exploitation devront avoir suffisamment d&rsquo;agilit&eacute;, d&rsquo;ouverture d&rsquo;esprit pour se remettre en cause r&eacute;guli&egrave;rement. Cela requiert une formation adapt&eacute;e qui est aussi indispensable que celle qui consiste &agrave; savoir labourer un champ &raquo;.Donner leur la passionCette aptitude au changement, Mathieu Chevalier l&rsquo;a d&eacute;j&agrave; exp&eacute;riment&eacute;. A 37 ans, le jeune homme a repris l&rsquo;an dernier, une exploitation bovine sur la commune du Breuil, situ&eacute;e aux portes de la Montagne Bourbonnaise. Apr&egrave;s une carri&egrave;re de salari&eacute; dans l&rsquo;agriculture et les travaux publics, il ne regrette pas son choix, conscient que l&rsquo;aide de la R&eacute;gion et l&rsquo;accompagnement des conseillers de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier ont &eacute;t&eacute; un plus ind&eacute;niable, tout comme le stage test qu&rsquo;il a effectu&eacute; avec le c&eacute;dant durant neuf mois. P&eacute;tri d&rsquo;enthousiasme, Mathieu se sent d&eacute;sormais &agrave; sa place, passionn&eacute; par son m&eacute;tier. &laquo; Il faut arr&ecirc;ter de d&eacute;courager les jeunes. On va avoir besoin d&rsquo;agriculteurs. L&rsquo;aide financi&egrave;re est importante, mais former les jeunes &agrave; se passionner pour ce qu&rsquo;ils font est &agrave; mon sens, essentiel &raquo;.Ukraine : Un forum des collectivit&eacute;s d&eacute;but 2023Depuis le commencement de l&rsquo;agression arm&eacute;e de l&rsquo;Ukraine par la Russie le 24 f&eacute;vrier, les R&eacute;gions de France se sont pleinement mobilis&eacute;es pour apporter tout leur soutien &agrave; la r&eacute;sistance h&eacute;ro&iuml;que dont font preuve le gouvernement de Volodymyr Zelensky, ses forces arm&eacute;es et tout le peuple ukrainien. C&rsquo;est dans cet esprit que, lors du 18&egrave;me Congr&egrave;s de R&eacute;gions de France, Vadym Omelchenko, Ambassadeur d&rsquo;Ukraine en France, et Carole Delga, Pr&eacute;sidente de R&eacute;gion de France et de la R&eacute;gion Occitanie, ont annonc&eacute;, aux c&ocirc;t&eacute;s des Pr&eacute;sidentes et Pr&eacute;sidents de R&eacute;gions, la tenue, d&eacute;but 2023, d&rsquo;un Forum associant les Oblasts ukrainiens et les R&eacute;gions fran&ccedil;aises. Cette annonce est intervenue apr&egrave;s que l&rsquo;hymne ukrainien a &eacute;t&eacute; jou&eacute; par l&rsquo;orchestre national d&rsquo;Auvergne et qu&rsquo;un temps de solidarit&eacute; envers l&rsquo;Ukraine et le peuple ukrainien a &eacute;t&eacute; observ&eacute;. Ce Forum se tiendra durant deux jours et permettra d&rsquo;engager une nouvelle &eacute;tape dans l&rsquo;&eacute;laboration de partenariats entre les Collectivit&eacute;s ukrainiennes, fran&ccedil;aises et de collectivit&eacute;s limitrophes de l&rsquo;Ukraine (l&rsquo;Association des maires de France et des pr&eacute;sidents d&rsquo;intercommunalit&eacute; et D&eacute;partements de France seront associ&eacute;s &agrave; l&rsquo;organisation de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement), sur des projets d&rsquo;urgence et &agrave; moyen terme, notamment en vue de la reconstruction de l&rsquo;Ukraine.En cl&ocirc;ture du congr&egrave;s des R&eacute;gions de France, la Premi&egrave;re ministre a donn&eacute; quelques gages notamment d&rsquo;ordre budg&eacute;taire aux &eacute;lus.Elisabeth Borne garantit un &laquo; panier de ressources &raquo;Face &agrave; la baisse continuelle des dotations de l&rsquo;Etat au cours du dernier mandat, estim&eacute;e &agrave; 450 millions d&rsquo;euros par Carole Delga, pr&eacute;sidente de la R&eacute;gion Occitanie et de R&eacute;gions de France et la hausse in&eacute;dite du co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie, la Premi&egrave;re ministre a expliqu&eacute; devant les congressistes vouloir construire &laquo; un pacte financier pluriannuel qui garantisse le panier de ressources des R&eacute;gions &raquo;. Reste &agrave; traduire cette volont&eacute; dans le projet de loi de finances&hellip;Sur la question centrale de la d&eacute;centralisation, aucune annonce&hellip;Elisabeth Borne ayant seulement &eacute;voqu&eacute; la notion de diff&eacute;renciation en affirmant : &laquo; Nous voulons tenir compte de la diversit&eacute;, de la sp&eacute;cificit&eacute; des territoires et de leurs atouts et de leurs fragilit&eacute;s &raquo;. Dans sa volont&eacute; de partenariat avec les R&eacute;gions, la Premi&egrave;re ministre a dit compter sur elle pour arriver au plein emploi, et atteindre la neutralit&eacute; carbone d&rsquo;ici 2050. Deux objectifs ambitieux sur lesquels les R&eacute;gions devraient &ecirc;tre pleinement mobilis&eacute;es.

Dans la cité thermale de Vichy dans l’Allier, les Régions de France réunies en congrès ont redit à quel point leur échelon était pertinent pour apporter des réponses aux citoyens. En matière agricole, cette volonté de décentralisation sera effective dès le 1er janvier prochain avec, entre autres, le pilotage régional de la politique en faveur du renouvellement des générations.

Les Régions au centre du renouvellement des générations en agriculture

Le n&eacute;gociant international Louis Dreyfus Company (LDC)<a href="https://www.ldc.com/wp-content/uploads/LDC-Interim-Financial-Report-2022.pdf" target="_blank"> rapporte une hausse de son chiffre d&rsquo;affaires et de ses profits lors du premier semestre 2022, compte tenu, entre autres, de la flamb&eacute;e des prix des grains</a>.

Le chiffre d&rsquo;affaires du groupe grimpe &agrave; 30,3&nbsp;milliards de dollars (Md$) entre le 1er&nbsp;janvier et le 30&nbsp;juin 2022, contre 24 Md$ sur la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2021. L&rsquo;EBIDTA passe de 778&nbsp;millions de dollars (M$) &agrave; 1&nbsp;170&nbsp;M$. Le r&eacute;sultat net double de son c&ocirc;t&eacute;, passant de 336&nbsp;M$ &agrave; 662&nbsp;M$.

Le n&eacute;gociant rappelle que les prix des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux ont fortement progress&eacute; suite &agrave; l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine par la Russie le 24&nbsp;f&eacute;vrier dernier, g&eacute;n&eacute;rant une forte tension sur les march&eacute;s.

LDC, qui exportait des c&eacute;r&eacute;ales depuis ces deux pays, y a nettement r&eacute;duit ses activit&eacute;s, pour se tourner vers d&rsquo;autres pays fournisseurs, afin de s&rsquo;adapter &agrave; la situation.

Parmi les 300 salari&eacute;s que LDC compte en Ukraine dans ses activit&eacute;s de n&eacute;goce (bl&eacute;, orge, ma&iuml;s), aucun n&rsquo;a &eacute;t&eacute; tu&eacute;. Du bl&eacute; appartenant au groupe, stock&eacute; dans un silo d&rsquo;un prestataire, a &eacute;t&eacute; d&eacute;truit, pr&eacute;cise-t-il. Concernant la Russie, la soci&eacute;t&eacute; a repris ses activit&eacute;s &laquo;&nbsp;dans la mesure permise par les engagements commerciaux et les sanctions&nbsp;&raquo;, indique-t-il.

<h2>Quid du projet de construction du terminal portuaire de Taman?</h2>

LDC rappelle qu&rsquo;il dispose de silos en Russie ainsi qu&rsquo;un terminal portuaire c&eacute;r&eacute;alier &agrave; Azov. Le groupe est &eacute;galement engag&eacute; dans une joint-venture pour le d&eacute;veloppement et la construction d&rsquo;un terminal portuaire dans la p&eacute;ninsule de Taman. &laquo;&nbsp;La crise russo-ukrainienne ajoute des incertitudes quant au calendrier du projet et aux projections financi&egrave;res, qui d&eacute;pendent fortement des conditions commerciales dans la r&eacute;gion&nbsp;&raquo;, explique le rapport financier de LDC.

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<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/hausse-structurelle-des-importations-chinoise-de-mais-selon-louis-dreyfus-company-ldc" target="_blank">Lire aussi : Hausse structurelle des importations chinoises de&nbsp;ma&iuml;s&thinsp;, selon Louis Dreyfus Company</a></div>

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 Le négociant international Louis Dreyfus Company (LDC) explique s’être adapté à la guerre en Ukraine, et a réduit ses activités en Ukraine et en Russie.

Hausse des profits de Louis Dreyfus Company, suite à la flambée des prix des céréales

<h2>Le contexte&nbsp;: une ZNT de 10 m&egrave;tres implant&eacute;e en tr&egrave;fle le long d&rsquo;un lotissement</h2>A Moncel-sur-Vair (Vosges), Florent Claudon a r&eacute;cup&eacute;r&eacute; depuis deux ans l&rsquo;exploitation d&rsquo;une parcelle de 8,40 ha, situ&eacute;e en bordure d&rsquo;un lotissement. &Eacute;leveur de vaches laiti&egrave;res au sein du Gaec de Juan, il a fait le choix d&rsquo;implanter du tr&egrave;fle, qu&rsquo;il exploite en fourrage. La ZNT de 0,30 ha offre l&rsquo;avantage d&rsquo;&ecirc;tre accessible &agrave; ces deux extr&eacute;mit&eacute;s, ce qui facilite grandement son exploitation et donc sa valorisation. Dans une autre parcelle elle aussi concern&eacute;e par une ZNT mais sans acc&egrave;s direct, l&rsquo;&eacute;leveur a fait le choix la cultiver int&eacute;gralement, mais en coupant les buses pour respecter la r&eacute;glementation.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-znt-la-profession-allume-les-gyrophares" target="_blank" title="">Face aux ZNT, la profession allume les gyrophares</a>
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<h2 style="text-align:justify;">Thierry&nbsp;et Ma&iuml;t&eacute; : &laquo;&nbsp;On pensait que c&rsquo;&eacute;tait pour am&eacute;liorer le rendement&nbsp;&raquo;</h2>&Acirc;g&eacute;s d&rsquo;une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es, Ma&iuml;t&eacute; et Thierry ont achet&eacute; leur r&eacute;sidence en 2018. Lui travaille sur une base militaire. Elle est int&eacute;rimaire dans l&rsquo;industrie. &laquo;&nbsp;La bande nous a interpel&eacute;, explique Thierry. Je pensais que c&rsquo;&eacute;tait pour am&eacute;liorer le rendement et pas pour des questions r&eacute;glementaires &raquo;. Ils ont un regard&nbsp;lucide sur les pesticides. &laquo;&nbsp;A force de faire de l&rsquo;agriculture intensive, on est oblig&eacute; de venir &agrave; ce genre de produit mais on ne sait pas trop quel effet il y a derri&egrave;re. Et malgr&eacute; les pr&eacute;cautions prises par les agriculteurs, on retrouve toujours des mol&eacute;cules dans les pr&eacute;l&egrave;vements r&eacute;alis&eacute;s au niveau des sources. J&rsquo;ai l&rsquo;impression que l&rsquo;on voit moins d&rsquo;hirondelles aussi, peut-&ecirc;tre parce qu&rsquo;il y a moins d&rsquo;insectes&nbsp;&raquo;.Le couple n&rsquo;est pas effray&eacute; par la vue du pulv&eacute;risateur. &laquo;&nbsp;On ne le voit jamais&nbsp;&raquo;, affirment-ils. A la limite, ils seraient plus incommod&eacute;s par la poussi&egrave;re de la batteuse ou par l&rsquo;encombrement routier des engins lors des moissons et ensilages.&nbsp;&laquo;&nbsp;Au moment des r&eacute;coltes, on sait que &ccedil;a va &ecirc;tre la cata sur la route&nbsp;&raquo;. Les aliments bio&nbsp;? &laquo;&nbsp;On essaie le plus possible, surtout les fruits et l&eacute;gumes, d&eacute;clare Ma&iuml;t&eacute;. Mais bio ne veut pas dire qualit&eacute;. Ce n&rsquo;est pas parce que c&rsquo;est bio qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;additifs&nbsp;&raquo;.Ma&iuml;t&eacute; et Thierry n&rsquo;ont pas de lien particulier avec le monde agricole. &laquo;&nbsp;Habiter en campagne et vivre &agrave; c&ocirc;t&eacute; d&rsquo;agriculteurs qui font leur boulot, &ccedil;a ne me pose pas de souci, d&eacute;clare Thierry.&nbsp;On fait partie des gens qui pensent que l&rsquo;on a besoin des agriculteurs pour vivre. C&rsquo;est un m&eacute;tier de base que l&rsquo;on d&eacute;nigre de plus en plus, y compris &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, comme les m&eacute;tiers manuels en g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/0/6/4716011-1-fre-FR/2d44baff3429-couple-jpg" alt="Mireille et Patrick, qui ont un regard bienveillant sur l&rsquo;agriculture et les agriculteurs, appr&eacute;cient la mise en place de la ZNT de 10 m&egrave;tres en bordure de leur pavillon" height="1296" width="2002" /><figcaption>Mireille et Patrick, qui ont un regard bienveillant sur l&rsquo;agriculture et les agriculteurs, appr&eacute;cient la mise en place de la ZNT de 10 m&egrave;tres en bordure de leur pavillon</figcaption></figure>

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<h2>Mireille et Patrick : &laquo;&nbsp;Lui au moins il respecte, ce n&rsquo;est pas le cas de tous&nbsp;&raquo;</h2>Mireille et Patrick r&eacute;sident depuis plus de 25 ans dans leur pavillon. &laquo;&nbsp;J&rsquo;avais entendu parler du fait que les cultivateurs &eacute;taient oblig&eacute;s de laisser une bande non trait&eacute;e le long des lotissements, d&eacute;clare Mireille. Mais avant, c&rsquo;&eacute;tait un autre agriculteur et lui ne respectait pas la bande. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs le cas pour d&rsquo;autres parcelles dans le village. Lui au moins il respecte, ce n&rsquo;est pas le cas de tous&nbsp;&raquo;. Originaires du village, le couple conna&icirc;t les contraintes et les astreintes des agriculteurs. &laquo;&nbsp;Quand vous d&eacute;cidez de vivre &agrave; la campagne, il faut accepter qu&rsquo;un &eacute;leveur &eacute;pande son fumier &agrave; neuf heures du soir. &Ccedil;a sent mauvais, on rousp&egrave;te toujours un peu bien s&ucirc;r, mais &agrave; la fin, il faut manger&nbsp;&raquo;.Le couple constate avec satisfaction l&rsquo;&eacute;volution des pratiques. &laquo;&nbsp;Il y a des changements, c&rsquo;est positif,&nbsp;la bande de tr&egrave;fle nous arrange bien&nbsp;&raquo;, confie Patrick, chauffeur routier. Mireille travaille dans une usine d&rsquo;ameublement. &laquo;&nbsp;Il y a des vapeurs de vernis qui s&rsquo;&eacute;chappent dans l&rsquo;air mais personne n&rsquo;y pr&ecirc;te attention, dit-elle. Et l&agrave; parce que c&rsquo;est un agriculteur, il faudrait que l&rsquo;on soit plus regardant&nbsp;?&nbsp;&raquo;. Accessoirement, la pr&eacute;sence de la bande de tr&egrave;fle va faciliter l&rsquo;&eacute;vacuation des thuyas malades et vou&eacute;s &agrave; &ecirc;tre arrach&eacute;s, le tout en bonne intelligence avec l&rsquo;agriculteur. La haie qu&rsquo;ils formaient et la protection qu&rsquo;ils apportaient vont dispara&icirc;tre. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas grave puisqu&rsquo;il y a la bande de 10 m&egrave;tres&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/6/4/4714659-1-fre-FR/8b8a83144d48-empie-tement-jpg" alt="La nature ayant horreur du vide, certains prennent leur aise sur la ZNT..." height="1126" width="1982" /><figcaption>La nature ayant horreur du vide, certains prennent leur aise sur la ZNT...</figcaption></figure>

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<h2>Thierry : &laquo; C&rsquo;est un progr&egrave;s mais il ne faut pas que le vent soit d&eacute;favorable&nbsp;&raquo;</h2>Formateur en espaces verts, Pierre est &agrave; la retraite depuis peu et r&eacute;side depuis plus de 25 ans dans la maison en bord de champ. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai bien pens&eacute; que c&rsquo;&eacute;tait obligatoire car il y a n&eacute;cessairement une perte de rendement, d&eacute;clare-t-il. J&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; que ce soit du tr&egrave;fle et cette ann&eacute;e, il me semble qu&rsquo;il y avait plus d&rsquo;insectes mais c&rsquo;est peut-&ecirc;tre un effet de l&rsquo;ann&eacute;e, il faudra voir avec le temps. Les pesticides, je pense que l&rsquo;on en utilise trop, on le voit bien avec la disparition des insectes, des vers de terre, on voit bien que &ccedil;a meurt donc c&rsquo;est trop. Pris individuellement, les agriculteurs seraient tous d&rsquo;accords pour faire une agriculture respectueuse de l&rsquo;environnement mais c&rsquo;est peu compatible avec une agriculture intensive. Les bandes non trait&eacute;es, c&rsquo;est un progr&egrave;s mais il ne faut pas que le vent soit d&eacute;favorable. Une ann&eacute;e, on a eu un probl&egrave;me avec le Roundup qui a fait effet jusque dans le jardin. Et si on pouvait &ecirc;tre pr&eacute;venu avant le traitement, &ccedil;a serait encore mieux&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/9/7/4/4714797-1-fre-FR/80fbb125a9f9-florent-claudon-jpg" alt="Florent Claudon, &eacute;leveur : &laquo; Personnellement, j&rsquo;aimerais me passer du pulv&eacute;risateur. Mais pour passer au bio, il faut &ecirc;tre &quot;meilleur que bon&quot; &raquo;" height="1176" width="1994" /><figcaption>Florent Claudon, &eacute;leveur : &laquo; Personnellement, j&rsquo;aimerais me passer du pulv&eacute;risateur. Mais pour passer au bio, il faut &ecirc;tre &quot;meilleur que bon&quot; &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>Et que pense l'agriculteur des ZNT ?</h2>&laquo; En tant qu&rsquo;&eacute;leveur, et gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;acc&egrave;s direct &agrave; la parcelle, j&rsquo;ai pu r&eacute;aliser&nbsp;trois coupes de tr&egrave;fle. Ce n&rsquo;est pas ce qui va me sauver la mise par rapport &agrave; la s&eacute;cheresse mais c&rsquo;est un avantage que je n&rsquo;ai pas dans une autre parcelle concern&eacute;e par une ZNT, et que je cultive en coupant les buses. Pour moi, au-del&agrave; du respect de la loi, c&rsquo;est important que montrer que les agriculteurs &eacute;voluent dans leurs pratiques. Mais j'ai quand m&ecirc;me un riverain,&nbsp;retrait&eacute;, qui ne comprend pas pourquoi j&rsquo;ai mis en place la ZNT alors qu&rsquo;il a une balan&ccedil;oire dans son jardin. Mais le respect, &ccedil;a marche dans les deux sens. Or je constate qu&rsquo;un riverain commence &agrave; d&eacute;border sur la ZNT.&nbsp;J&rsquo;ai du mal avec le discours de certains agriculteurs qui disent qu&rsquo;eux &eacute;taient l&agrave; avant les riverains. Mais &agrave; un moment donn&eacute;, c&rsquo;est bien un agriculteur qui a vendu une portion de sa parcelle. En mati&egrave;re de produits phytos ou d&rsquo;&eacute;pandage de lisiers en bord de rivi&egrave;re, on est all&eacute; loin. On en paie les cons&eacute;quences aujourd&rsquo;hui. Mais il faut trouver le juste milieu. Aujourd&rsquo;hui, face &agrave; un cours d&rsquo;eau bouch&eacute; et qui d&eacute;borde, on ne peut plus y toucher. L&rsquo;information des riverains en amont des traitements, c&rsquo;est quelque chose de compl&egrave;tement illusoire. Personnellement, j&rsquo;aimerais me passer du pulv&eacute;risateur. Mais pour passer au bio, il faut &ecirc;tre &laquo;&nbsp;meilleur que bon&nbsp;&raquo;. Il y a 25 ans, on prenait les bios pour des fous et on jetait leur lait au caniveau&nbsp;car il n&rsquo;y avait pas les d&eacute;bouch&eacute;s. Aujourd&rsquo;hui, tout le monde veut du lait bio mais il est pay&eacute; au m&ecirc;me prix que le conventionnel, ce n&rsquo;est pas normal&nbsp;&raquo;.

En matière de Zone de non traitement, on entend souvent la voix des agriculteurs et des associations environnementalistes, confinant au clivage voire à la guerre de tranchées. Et si la modération venait des premiers concernés, à savoir les riverains ? C’est ce que suggèrent trois témoignages captés en bord de champ, au hasard d’un micro-trottoir, ou plus exactement d’un « micro-ZNT ».

ZNT : qu’en pensent les riverains ?

Ovins - L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste compliqu&eacute;e dans le secteur aval, face &agrave; une demande en perte de vitesse sur la seconde moiti&eacute; de septembre. De son c&ocirc;t&eacute;, le niveau de l&rsquo;offre est tr&egrave;s variable d&rsquo;une r&eacute;gion &agrave; l&rsquo;autre, mais elle tend &agrave; baisser m&ecirc;me si elle reste pour le moment suffisante pour les besoins. La tendance est globalement au maintien des prix dans les bons agneaux. Le commerce reste s&eacute;lectif dans les agneaux de second choix en manque de finition. En brebis, le commerce reste fluide malgr&eacute; le recul saisonnier de la demande. Les disponibilit&eacute;s sont en repli, ce qui permet une bonne r&eacute;sistance des prix, voire un l&eacute;ger mieux dans les brebis lourdes.

Ovins – Stabilité dans les agneaux

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les int&eacute;grateurs adaptent leurs achats &agrave; leurs besoins de sortie, alors que l&rsquo;offre va atteindre son pic des v&ecirc;lages dans les semaines qui viennent. Les contingents sont mis en place pour les ramasseurs de veaux, ce qui accro&icirc;t l&rsquo;offre &agrave; destination de l&rsquo;Espagne. Tout le monde se tourne vers ce pays, mais le co&ucirc;t des PCR reste ind&eacute;cent et peut repr&eacute;senter 15 &agrave; 20% de la valeur du veau (voire plus dans les l&eacute;gers), mais sans cette prise de sang n&eacute;gative, pas de d&eacute;bouch&eacute;. Le commerce reste tr&egrave;s compliqu&eacute; avec un tri toujours tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;re dans les veaux Holsteins, Normands, Montb&eacute;liards ou Abondances. Les veaux de moins de 45kg n&rsquo;ont plus de valeur marchande et restent souvent dans les fermes.&nbsp; Le march&eacute; est encombr&eacute; et les transactions sont laborieuses dans les crois&eacute;s laitiers ou mixtes (taupes, gris ou blanc bleus) de moyenne conformation. Les jolis Blanc bleus bien conform&eacute;s r&eacute;sistent mieux &agrave; la pression face &agrave; l&rsquo;activit&eacute; export. &nbsp;Les tarifs sont un peu plus fermes dans les bons Limousins. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Le niveau de l&rsquo;offre est en accord avec les besoins d&rsquo;un march&eacute; un peu moins soumis &agrave; la pression des viandes d&rsquo;importation.&nbsp; La consommation est r&eacute;guli&egrave;re avec un commerce qui retrouve une certaine s&eacute;r&eacute;nit&eacute; avec des tarifs positifs. Le secteur du veau sous la m&egrave;re ou &eacute;lev&eacute;s au lait entier est sinistr&eacute; par la hausse des co&ucirc;ts de production difficilement r&eacute;percutables sur le prix de vente, vu les niveaux d&eacute;j&agrave; pratiqu&eacute;s. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s compliqu&eacute; avec des volumes importants et des tarifs faibles en toutes cat&eacute;gories. Veaux de boucherie&nbsp;: La demande devrait profiter du recul des temp&eacute;ratures<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les acheteurs maintiennent la pression

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage - Les disponibilit&eacute;s se r&eacute;tractent dans le centre du pays avec des &eacute;leveurs qui profitent d&rsquo;un retour de l&rsquo;herbe, m&ecirc;me si cette derni&egrave;re est tr&egrave;s variable d&rsquo;un secteur &agrave; l&rsquo;autre. La demande des engraisseurs reste forte, mais les tarifs ne montrent pas de grande variation sur les march&eacute;s, toutes races confondues. Broutards &ndash; La r&eacute;duction constante du cheptel m&egrave;re maintient le march&eacute; sous une tension positive. Malgr&eacute; des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s, les engraisseurs ont des besoins que ce soit sur la France ou l&rsquo;Italie. Sur l&rsquo;Est du pays, les pulpes fra&icirc;ches issues de l&rsquo;industrie sucri&egrave;re sont disponibles et relancent les mises en place. Les transactions sont fluides sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s et des cadrans avec des tarifs attractifs dans les bons lots de Charolais ou de Limousins de plus de 300kg, notamment s&rsquo;ils sont vaccin&eacute;s. Le commerce reste s&eacute;lectif dans les sujets plus l&eacute;gers ou de moyenne conformation dont la croissance est souvent moindre.&nbsp; En femelles, les disponibilit&eacute;s demeurent juste suffisantes pour satisfaire la demande, mais les tarifs se stabilisent. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes seront insuffisants pour la demande avec des tarifs stables malgr&eacute; un l&eacute;ger mieux dans la viande. Broutards&nbsp;: L&rsquo;offre saisonni&egrave;re va doucement progresser et devrait mieux correspondre &agrave; la demande dans les semaines &agrave; venir. &nbsp;&nbsp;Les bons broutards et les femelles vaccin&eacute;es resteront recherch&eacute;s.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – L’offre reste juste suffisante pour satisfaire la demande

Bovins races allaitantes - Au niveau commercial, les abatteurs observent un recul des commandes des pi&egrave;ces &agrave; griller, ce qui n&rsquo;est pas surprenant &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e et il fait encore trop chaud pour relancer la vente est pi&egrave;ces &agrave; bouillir (pot-au-feu ou bourguignon). Les volumes disponibles tendent &agrave; se replier dans les campagnes et l&rsquo;appel au r&eacute;servoir d&eacute;tenu par les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s est fortement sollicit&eacute;, mais il se vide plus vite qu&rsquo;il ne se remplit. Sur les march&eacute;s, le point le plus marquant de ces derni&egrave;res semaines est la revalorisation significative des prix dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Ces hausses sont indispensables pour accompagner la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de production chez les &eacute;leveurs et les engraisseurs. Dans le domaine des allaitantes R de conformation, l&rsquo;offre est large en qualit&eacute; avec de nombreux animaux en manque de finition. Le commerce est assez fluide, avec des tarifs qui se raffermissent l&eacute;g&egrave;rement. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Sur le grand Ouest, les industriels couvrent leurs besoins avec un peu plus d&rsquo;offres apr&egrave;s les ensilages, mais les semaines &agrave; venir s&rsquo;annoncent plus compliqu&eacute;es en termes de volumes. Les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes viand&eacute;es se maintiennent, mais le tri est un peu moins s&eacute;v&egrave;re dans les animaux de milieux de gamme. Les vaches maigres (P1 et P2 l&eacute;g&egrave;res) et les taureaux sont stables. Jeunes bovins &ndash; La hausse des JB italiens est r&eacute;serv&eacute;e &agrave; la production int&eacute;rieure, mais les abatteurs mettent la pression sur les arri&egrave;res import&eacute;s notamment de France face &agrave; un afflux de viande en provenance de la Pologne. Cela complique s&eacute;rieusement les &eacute;quilibres carcasses, car il est difficile de faire passer de nouvelles hausses sur les avants notamment sur la Gr&egrave;ce. Le recul saisonnier de la demande n&rsquo;a pas d&rsquo;impact sur les prix, car cette production est soutenue par les abatteurs, qui misent sur elle pour faire face &agrave; la d&eacute;croissance du cheptel. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre facilitera les &eacute;changes avec une d&eacute;tente tarifaire &agrave; la cl&eacute;.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les tarifs seront reconduits dans les bonnes vaches, mais le milieu de gamme sera mieux valoris&eacute;. Jeunes bovins&nbsp;: le commerce sera r&eacute;gulier pour des tarifs sans grand changement. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Léger raffermissement des prix dans les allaitantes

Bovins de boucherie &ndash;&nbsp;Le secteur agroalimentaire repr&eacute;sente 57% de la consommation industrielle nationale d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; consacr&eacute;e &agrave; la production de froid. La production frigorifique mobilise, selon le niveau d&rsquo;activit&eacute; et l&rsquo;esp&egrave;ce, entre 50 et 70% du total de la consommation &eacute;lectrique des outils d&rsquo;abattage-d&eacute;coupe-transformation. Sans courant, pas de froid et sans froid, pas d&rsquo;activit&eacute; possible.&nbsp;Les factures s&rsquo;envolent au point de remettre en cause la viabilit&eacute; de certaines entreprises. L&rsquo;avenir est d&eacute;j&agrave; compromis pour les plus fragiles. Dans une fili&egrave;re tous les maillons sont importants, car ils sont tous d&eacute;pendants les uns des autres.La chasse au gaspi est lanc&eacute;e et des investissements lourds sont programm&eacute;s pour faire baisser la consommation de gaz ou d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. L&rsquo;appel aux &eacute;nergies renouvelables est int&eacute;ressant, mais le gros des &eacute;conomies passe par une maintenance accrue des groupes froids et de leurs r&eacute;novations.La r&eacute;percussion de ces hausses de charge sur le consommateur est compliqu&eacute;e dans un contexte social d&eacute;j&agrave; tendu. Le dernier maillon de la cha&icirc;ne ne pourra absorber l&rsquo;ensemble des hausses, notamment &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;hiver. L&rsquo;Etat aide, mais ne peut pas tout contraindre. L&rsquo;&eacute;conomie dans son ensemble va souffrir, car quand les premiers d&eacute;p&ocirc;ts de bilan &eacute;nerg&eacute;tique vont appara&icirc;tre, les cons&eacute;quences seront immenses pour la production.&nbsp;La fin septembre et le mois d&rsquo;octobre sont toujours des p&eacute;riodes tendues en termes de consommation avec des budgets qui ont &eacute;t&eacute; impact&eacute;s par la rentr&eacute;e scolaire, mais surtout par la forte progression des charges des m&eacute;nages avec l&rsquo;&eacute;nergie en t&ecirc;te. Face &agrave; ce mouvement de d&eacute;croissance de la consommation, ce sont les disponibilit&eacute;s dans les campagnes qui s&rsquo;amoindrissent s&eacute;rieusement. Sur les 4 derni&egrave;res semaines, les volumes abattus sont &agrave; la baisse de 2000 animaux par semaine par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier. Dans son intervention lors du congr&egrave;s de &laquo;&nbsp;Culture viande&nbsp;&raquo;, Gilles GAUTHIER, son pr&eacute;sident, rappelait que l&rsquo;offre nationale des troupeaux laitiers et allaitants s&rsquo;est amenuis&eacute;e de plus de 10% depuis 2016 (-750&nbsp;000 t&ecirc;tes en 6 ans). En d&eacute;pit d&rsquo;une tr&egrave;s sensible revalorisation du prix des animaux, la production continue de s&rsquo;abaisser &agrave; un rythme inqui&eacute;tant de pr&egrave;s de 3% par mois.&nbsp;"La cons&eacute;quence pour nos abattoirs est s&eacute;v&egrave;re, avec une r&eacute;duction d&rsquo;activit&eacute; de 6 &agrave; 8%, et plus grave encore, l&rsquo;approvisionnement en viande de nos clients et donc des consommateurs risque dans les prochains mois de ne plus &ecirc;tre assur&eacute;, ouvrant encore un champ plus large aux importations." Les viandes bovines import&eacute;es repr&eacute;sentaient d&eacute;j&agrave; sur le premier semestre 2022 entre 25 et 26% du march&eacute;.&nbsp;&nbsp;Les prospectives de d&eacute;crochage de la production allaitante selon la FNB sont -600 000 animaux d&rsquo;ici 2030. Ce recul drastique de l&rsquo;offre incite fortement les industriels &agrave; une contractualisation des achats pour s&eacute;curiser leurs approvisionnements, mais les &eacute;leveurs restent r&eacute;ticents sur un march&eacute; o&ugrave; la vente de leurs animaux n&rsquo;est plus un probl&egrave;me.Les disponibilit&eacute;s pour les prochaines semaines seront faibles, avec des &eacute;leveurs qui ont plus vendu pendant la p&eacute;riode de s&eacute;cheresse et qui profitent du reverdissement des prairies. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, qui ont &eacute;t&eacute; fortement sollicit&eacute;s pour la rentr&eacute;e, ont moins de stocks et peinent &agrave; assurer leurs rotations, faute d&rsquo;offre suffisante. De nombreux &eacute;leveurs profitent des tarifs attractifs dans la viande pour vendre leurs animaux &agrave; peine finis aux abattoirs plut&ocirc;t que dans le maigre.

Comme dans beaucoup de secteurs d’activité, les entreprises de transformation de la viande ou du lait sont fortement touchées par l’embrasement du prix des énergies, notamment celle de l’électricité.

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