<p>Selon les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France, une vague de chaleur se met en place d&egrave;s mercredi, dans un premier temps du Sud-Ouest &agrave; la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re-pays proven&ccedil;al, avec des temp&eacute;ratures maximales entre 35 et 39 &deg;C. La hausse des temp&eacute;ratures sera plus limit&eacute;e sur le nord du pays, avec des maximales comprises entre 24 et 33 &deg;C. Jeudi, la chaleur s&rsquo;intensifiera avec des maximales entre 35 et 39&deg;C, localement 40&deg;C, sur un large quart sud-ouest jusqu&rsquo;&agrave; la basse vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne. Elle gagnera progressivement les r&eacute;gions le long du littoral atlantique jusqu&rsquo;au sud de la Bretagne vendredi et samedi.</p><p>Elle restera cependant moins marqu&eacute;e du Cotentin &agrave; la Franche-Comt&eacute;. Cet &eacute;pisode de chaleur devrait prendre fin dimanche, gr&acirc;ce &agrave; une d&eacute;gradation orageuse qui d&eacute;buterait par la fa&ccedil;ade atlantique et gagnerait l&rsquo;ouest du pays, amenant une baisse nette des temp&eacute;ratures par l&rsquo;ouest.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/3/8/4548398-1-fre-FR/1e6716fb4e2d-vendredi-0-jpg" alt="Les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France pour ce vendredi 17 juin (Source : M&eacute;t&eacute;o France)" height="337" width="600" /><figcaption>Les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France pour ce vendredi 17 juin (Source : M&eacute;t&eacute;o France)</figcaption></figure>

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<h2>Personnes&nbsp;: gare au soleil</h2><p>La vague de chaleur co&iuml;ncide avec la Semaine de pr&eacute;vention et de sensibilisation au d&eacute;pistage cibl&eacute; des cancers de la peau organis&eacute; par le Syndicat national des dermatologues v&eacute;n&eacute;rologues (SNDV). Baptis&eacute;e &laquo;&nbsp;une semaine pour sauver sa peau&nbsp;&raquo;, elle est destin&eacute;e &agrave; alerter les professions les plus expos&eacute;es aux risques de cancer de la peau, parmi lesquelles figurent les agriculteurs et leurs salari&eacute;s. Selon le SNDV, 80 000 nouveaux cas de cancers cutan&eacute;s, provoquant 1 800 d&eacute;c&egrave;s par an, sont diagnostiqu&eacute;s chaque ann&eacute;e, des chiffres sont en augmentation constante depuis 50 ans. En guise de pr&eacute;vention, le SNDV formule les conseils suivants&nbsp;: &eacute;viter l&rsquo;exposition au soleil entre 12 et 16h, pr&eacute;f&eacute;rer les zones d&rsquo;ombre, prote&#769;ger sa peau par des ve&#770;tements et se munir d&rsquo;un chapeau et de lunettes de soleil, renouveler r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;application de cre&#768;me solaire anti UVA et UVB, surtout sur les parties non couvertes, privil&eacute;gier les cr&egrave;mes solaires &agrave; filtre min&eacute;ral.</p><p>Outre ce risque au long cours, les sympt&ocirc;mes de coup de chaleur doivent alerter les agriculteurs et leurs salari&eacute;s, &agrave; savoir&nbsp;: grande faiblesse, grande fatigue, e&#769;tourdissements, vertiges, propos incohe&#769;rents,&nbsp;nause&#769;es, vomissements, crampes musculaires, tempe&#769;rature corporelle e&#769;leve&#769;e, perte d&rsquo;&eacute;quilibre, soif et maux de te&#770;te, voire convulsions et perte de connaissance. &nbsp;Ces sympt&ocirc;mes rel&egrave;vent de l&rsquo;urgence et n&eacute;cessitent d&rsquo;appeler les secours et de boire de l&rsquo;eau par petites quantit&eacute;s.</p><p>Les employeurs sont tenus d&rsquo;&eacute;valuer les risques professionnels lie&#769;s aux fortes chaleurs et de prendre les mesures de pr&eacute;vention qui s&rsquo;imposent telles que&nbsp;:&nbsp;adapter les horaires de travail, mettre &agrave; disposition des personnels de l&rsquo;eau et des ventilateurs ou autres mat&eacute;riels de protection.</p><h2>Pr&eacute;cautions vis &agrave; vis des animaux</h2><p>En ce qui concerne les animaux d&rsquo;&eacute;levage, les &eacute;leveurs et les organismes professionnels sont tenus de contr&ocirc;ler, au moins quotidiennement, les conditions d'h&eacute;bergement de leurs animaux et de relever tout indicateur mettant en &eacute;vidence une souffrance li&eacute;e aux conditions climatiques exceptionnelles. Il est par ailleurs n&eacute;cessaire de v&eacute;rifier quotidiennement la temp&eacute;rature des locaux, ainsi que le bon fonctionnement des syst&egrave;mes de renouvellement de l'air. Il est ainsi conseill&eacute; de multiplier les points d'acc&egrave;s &agrave; une eau fraiche et propre, qui doit &ecirc;tre propos&eacute;e &agrave; volont&eacute;. La brumisation des animaux est &eacute;galement fortement recommand&eacute;e.</p><h2>En cas d&rsquo;alerte canicule orange et rouge</h2><p>Selon M&eacute;t&eacute;o France, les seuils de niveau orange pour la vigilance canicule pourraient &ecirc;tre atteints voire d&eacute;pass&eacute;s dans certains d&eacute;partements, alors que douze&nbsp;d&eacute;partements sont actuellement class&eacute;s en vigilance jaune. Le franchissement de ce seuil aurait des incidences sur le transport des animaux. En effet, en cas de vigilance rouge et orange canicule, les transports routiers d'animaux vert&eacute;br&eacute;s terrestres vivants r&eacute;alis&eacute;s enti&egrave;rement sur le territoire national (lieux de d&eacute;part et de destination finale situ&eacute;s en France), dans le cadre d'une activit&eacute; &eacute;conomique, seraient interdits de 13 heures &agrave; 18 heures. Cette suspension ne s&rsquo;appliquerait pas aux v&eacute;hicules &eacute;quip&eacute;s de dispositifs de r&eacute;gulation de temp&eacute;rature (climatisation, etc.) ainsi qu&rsquo;aux transports de trois animaux ou moins. Des d&eacute;rogations sont &eacute;galement pr&eacute;vues en cas de transport rendu n&eacute;cessaire pour des raisons v&eacute;t&eacute;rinaires ou de protection animale. Pour les transports de longue dur&eacute;e, de plus de 8 heures, seuls les transports garantissant des conditions de temp&eacute;ratures inf&eacute;rieures &agrave; 30&deg;C seraient autoris&eacute;s.</p>


Une vague de chaleur est annoncée jusqu’à dimanche. Les seuils de niveau orange pour la vigilance canicule pourraient être atteints voire dépassés selon Météo France. Voici les précautions, non exhaustives, à prendre pour les personnes et les animaux.

Personnes, animaux : comment appréhender la vague de chaleur ?

<p>Les temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es du printemps 2022 sont &agrave; l'origine d'une pr&eacute;cocit&eacute; exceptionnelle des cueillettes de fruits &agrave; noyau.&nbsp; De plus, les rendements observ&eacute;s pour les vari&eacute;t&eacute;s d'abricot de la premi&egrave;re partie de saison seront beaucoup plus faibles que pr&eacute;vu, alertent l'AOP P&ecirc;ches et Abricots de France, le Gefel et la FNPF dans un communiqu&eacute; commun. <strong>Sur les quatre premi&egrave;res semaines de la saison, les cueillettes d'abricot sont inf&eacute;rieures de 10 &agrave; 15 % par rapport aux pr&eacute;visions.</strong> <em>&laquo; En Roussillon, la cueillette des vari&eacute;t&eacute;s rouges est tr&egrave;s avanc&eacute;e, et elle sera tr&egrave;s faible en quantit&eacute;</em>, soulignent les trois organisations professionnelles. <em>Dans le Gard et la Crau, avant la mi-juin, l&rsquo;enchainement des vari&eacute;t&eacute;s est rapide&nbsp;: Flopria, Orangered, Samourai, Big Red, sont tr&egrave;s avanc&eacute;es, Kioto a commenc&eacute; &hellip; En Rh&ocirc;ne Alpes, le grossissement des fruits est &eacute;galement perturb&eacute; par les fortes chaleurs. Les petits calibres (35/40 et 40/45 mm) sont plus nombreux que les ann&eacute;es normales. &raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/debut-de-recolte-pour-l-abricot-francais-des-opportunites-a-saisir">D&eacute;but de r&eacute;colte pour l'abricot fran&ccedil;ais, des opportunit&eacute;s &agrave; saisir</a></div>

<p>Pour l'instant, les cours se situent &agrave; des niveaux qui se justifient par ce rendement et l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de production*, mais sont moins &eacute;lev&eacute;s que ceux de l&rsquo;an dernier, ann&eacute;e marqu&eacute;e par le gel.<em> &laquo; Pourtant, les producteurs se sont vus imposer ces derniers jours des demandes mal adapt&eacute;es &agrave; cette situation</em>, s'inqui&egrave;tent l'AOP, le Gefel et la FNPF. <em>La pression exerc&eacute;e par certaines enseignes fran&ccedil;aises pour organiser des ventes promotionnelles, sans concertation, et &agrave; des prix de vente tr&egrave;s bas, est inacceptable. <strong>Les tarifs n&eacute;goci&eacute;s ne tiennent pas suffisamment compte de la qualit&eacute;, du calibre et du co&ucirc;t de revient des fruits achet&eacute;s &raquo;</strong>. </em>Les trois organisations ont interpel&eacute; les services achats des principales enseignes de distribution fran&ccedil;aises pour d&eacute;noncer des pratiques <em>&laquo; qui vont &agrave; l&rsquo;inverse des &laquo;&nbsp;annonces&nbsp;&raquo; des distributeurs faites sur la qualit&eacute; de leur relation avec le monde agricole. &raquo;</em></p>

<p>*En ce qui concerne l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts, une &eacute;tude de CERFrance Gard estime &agrave; 13,6 ct/kg sans transport et 15,6 ct/kg avec transport l&rsquo;augmentation du co&ucirc;t de revient des abricots en France.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/canicule-2022-et-agriculture-les-5-previsions-de-serge-zaka">Canicule 2022 : pourquoi le sc&eacute;nario de l'&eacute;t&eacute; 1976 se rapproche, selon Serge Zaka</a></div>



Les cueillettes d'abricots de première partie de saison sont particulièrement précoces, et les rendements plus faibles que prévu. Trois organisations professionnelles liées à la production (AOP Pêches et Abricots, Gefel et FNPF) s'estiment déçues du dialogue avec certains distributeurs.

Abricot : les producteurs inquiets de la baisse des rendements 

<h2>1- V&eacute;rifier le syst&egrave;me de ventilation</h2>

<p><strong>En amont de la p&eacute;riode estivale</strong>, il est vivement conseill&eacute; de contr&ocirc;ler le bon fonctionnement des syst&egrave;mes de ventilation et de refroidissements.</p>

<p><br /><strong>Aux entr&eacute;es et&nbsp;sorties d&rsquo;air</strong>, nettoyer les grillages anti-oiseaux, plafonds diffuseurs, chemin&eacute;es, trappes, gaines et caissons d&rsquo;extraction pour assurer les d&eacute;bits de renouvellement.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/bien-dimensionner-son-cooling-lentree-des-batiments-porcins" target="_blank">Bien dimensionner son cooling &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e des b&acirc;timents porcins</a></div>

<p><br />
Contr&ocirc;ler l&rsquo;encrassement des <strong>coolings et des buses de brumisation </strong>et les nettoyer si besoin.</p>

<p>S&rsquo;assurer du bon fonctionnement des <strong>sondes et des &eacute;quipements de s&eacute;curit&eacute;</strong>&thinsp;: &eacute;talonnage des sondes, purge du compresseur pour les ouvrants de s&eacute;curit&eacute;&thinsp;; v&eacute;rifier la transmission des alarmes sur le t&eacute;l&eacute;phone portable.</p>

<p><br />
Adapter la <strong>gestion&nbsp;de la ventilation&thinsp;</strong>: v&eacute;rifier que le maxi est &agrave; 100&nbsp;%, contr&ocirc;ler les plages de variation et les niveaux de d&eacute;pression, lib&eacute;rer les entr&eacute;es d&rsquo;air (guillotines). Par exemple, le d&eacute;bit de ventilation&nbsp;pour une truie en maternit&eacute; doit varier entre 35 et&nbsp;250&nbsp;m<sup>3</sup>&nbsp;par animal et par heure.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/la-brumisation-permet-aux-truies-de-mieux-passer-les-coups-de-chaleur" target="_blank">La brumisation permet aux truies de mieux passer les coups de chaleur</a></div>

<p><br />
Pendant le pic de chaleur, <strong>augmenter les d&eacute;bits d&rsquo;air et si besoin, utiliser des brasseurs d&rsquo;air</strong>. Mouiller le couloir ou utiliser la brumisation n&rsquo;est conseill&eacute; que si l&rsquo;hygrom&eacute;trie dans la salle est suffisamment faible (&lt;70 %). Un air satur&eacute; en humidit&eacute;&nbsp;peut conduire &agrave; l&rsquo;asphyxie des animaux.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>2- De l&rsquo;eau disponible &agrave; volont&eacute;</h2>

<p>La r&eacute;glementation impose un <strong>acc&egrave;s illimit&eacute; &agrave; l&rsquo;eau</strong> aux animaux. Pour cela, il est opportun de v&eacute;rifier que tous les abreuvoirs et pipettes fonctionnent et que leur&nbsp;d&eacute;bit soit&nbsp;suffisant.&nbsp;</p>

<p>En alimentation &agrave; la&nbsp;soupe, il est souvent conseill&eacute; de <strong>distribuer des repas d&rsquo;eau</strong>, m&ecirc;me en pr&eacute;sence de syst&egrave;mes d&rsquo;abreuvement automatique.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>3- L&rsquo;alimentation&nbsp;peut limiter les effets de la chaleur</h2>

<p>L&rsquo;aliment est un levier permettant de <strong>r&eacute;duire les effets n&eacute;gatifs du <a href="https://www.reussir.fr/porc/le-porc-une-adaptation-limitee-au-stress-thermique" target="_blank">stress thermique</a></strong> chez les porcs, via sa qualit&eacute; nutritionnelle et la conduite alimentaire.</p>

<p>Il est cependant n&eacute;cessaire de bien&nbsp;v&eacute;rifier le suivi des auges en alimentation &agrave; la&nbsp;soupe pour <strong>limiter les refus </strong>qui fermentent rapidement en cas de forte chaleur. Cela peut engendrer des risques de baisse d&rsquo;app&eacute;tit et de pertes d&rsquo;animaux.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/quatre-strategies-alimentaires-pour-lutter-contre-les-coups-de-chaleur-en-elevage-de-porc" target="_blank">Quatre strat&eacute;gies alimentaires pour lutter contre les coups de chaleur en &eacute;levage de porc</a></div>

<p>Pour optimiser l&rsquo;ingestion, il est conseill&eacute; de <strong>distribuer les repas aux heures les plus fra&icirc;ches</strong>.&nbsp;La qualit&eacute; nutritionnelle des aliments (principalement pour les&nbsp;truies allaitantes et les porcs &agrave; l&rsquo;engrais) doit &eacute;galement &ecirc;tre adapt&eacute;e&thinsp;: les aliments les plus faiblement thermog&egrave;nes sont &agrave; privil&eacute;gier.&nbsp;</p>

<p>Viser&nbsp;des <strong>ratios &eacute;nergie nette/&eacute;nergie m&eacute;tabolisable</strong> plus &eacute;lev&eacute;s&nbsp;qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e et un r&eacute;&eacute;quilibrage de la balance &eacute;lectrolytique des aliments.&nbsp;Enfin, il est n&eacute;cessaire de vider les silos de stockage et d&rsquo;utiliser des fumig&egrave;nes pour les d&eacute;sinfecter et&nbsp;&eacute;viter le d&eacute;veloppement des mycotoxines.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>4-&nbsp;Ne pas n&eacute;gliger le confort des verrats</h2>

<p>Il faut apporter une attention particuli&egrave;re au <strong>confort thermique des verrats</strong>, surtout s&rsquo;ils effectuent des saillies ou s&rsquo;ils sont&nbsp;pr&eacute;lev&eacute;s pour r&eacute;aliser des doses d&rsquo;ins&eacute;mination. Au-del&agrave; d&rsquo;une temp&eacute;rature de 30&nbsp;&deg;C, la spermatogen&egrave;se peut &ecirc;tre affect&eacute;e.</p>

<p>Il faut alors&nbsp;<strong>contr&ocirc;ler la semence</strong> pour v&eacute;rifier si elle est utilisable. La temp&eacute;rature pour la conservation des doses IA doit &ecirc;tre comprise entre 16 et 18&deg;.</p>



Anticiper le risque de stress thermique à l’approche de la saison estivale doit être un prérequis d’une bonne conduite d’élevage. Le bon état sanitaire et les performances des animaux sont en jeu. Les Chambres d’agriculture de Bretagne rappellent les mesures et leviers pour passer un été plus détendu.

Coup de chaleur : 4 points de vigilance pour limiter le stress thermique des porcs

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&nbsp;&laquo;&nbsp;La maison mondiale de Massey Ferguson&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;le Campus MF&nbsp;&raquo;&nbsp;: tels sont les deux termes consacr&eacute;s d&eacute;signant l&rsquo;usine Massey Ferguson de Beauvais (Oise). Tout a commenc&eacute; le 20 novembre 1960 avec la sortie des chaines de production du MF 825 (4 cylindres Perkins, 1,8 litre, 25 ch). Le site couvre alors 10 ha et produit un peu moins de 20 000 tracteurs la premi&egrave;re ann&eacute;e. Presque 62 ans plus tard, c&rsquo;est un MF 8S.305 Dyna-VT (6 cylindres AgcoPower 7,4 litres, 305 ch), en partance chez un entrepreneur breton, qui a &eacute;t&eacute; consacr&eacute; le 1 000 000<sup>&egrave;me</sup> tracteur fabriqu&eacute; &agrave; Beauvais. L&rsquo;usine couvre d&eacute;sormais 54 ha, employant 2500 collaborateurs (en incluant les joint-ventures Gima et Agco Finance) et produisant jusqu&rsquo;&agrave; 100 tracteurs par jour d&rsquo;une puissance comprise entre 95 ch et 405 ch, appartenant aux s&eacute;ries MF 5700 M Dyna-4, MF 5S, MF 6S, MF 7S, MF 8S et MF 8700 S, assorties des transmissions Dyna-4, Dyna-6, Dyna-7 et Dyna-E Power.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/1/8/4548135-1-fre-FR/9e7b3307d858-1c824c91-928d-453c-86c5-c8f528884be0-png" alt="En 1847, l&rsquo;agriculteur canadien Daniel Massey cr&eacute;e &agrave; Newcastle dans l&rsquo;Ontario la Massey Manufacturing Company d&eacute;di&eacute;e &agrave; la r&eacute;paration de machines agricoles" height="1218" width="1219" /><figcaption>En 1847, l&rsquo;agriculteur canadien Daniel Massey cr&eacute;e &agrave; Newcastle dans l&rsquo;Ontario la Massey Manufacturing Company d&eacute;di&eacute;e &agrave; la r&eacute;paration de machines agricoles</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Centre d&rsquo;excellence</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Au fil des d&eacute;cennies, le constructeur a r&eacute;guli&egrave;rement &eacute;toff&eacute; ses capacit&eacute;s de production et diversifi&eacute; ses activit&eacute;s, au point de r&eacute;unir sur le m&ecirc;me site toutes les composantes et comp&eacute;tences du process (production, engineering, achats, support client, pi&egrave;ces, ventes et marketing, d&eacute;veloppement produit, informatique, juridique, finance, ressources humaines). Les derniers d&eacute;veloppements, alli&eacute;s &agrave; une extension de 15,7 ha et un investissement de 40 millions d&rsquo;euros, ont consacr&eacute; un atelier de personnalisation, une unit&eacute; d&rsquo;additive manufacturing (pi&egrave;ces de petites s&eacute;ries, complexes ou personnalis&eacute;es par impression 3D), la production de tubes hydrauliques ou encore le reconditionnement de boites de vitesses. L&rsquo;usine vient par ailleurs de d&eacute;marrer la production de r&eacute;servoirs &agrave; carburant et &agrave; AdBlue, avec l&rsquo;objectif de fournir l&rsquo;ensemble des usines Agco en Europe.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;ensemble de ces sp&eacute;cificit&eacute;s vaut &agrave; l&rsquo;usine de Beauvais le statut de centre d&rsquo;excellence pour la conception et la production des tracteurs de hautes sp&eacute;cifications Massey Ferguson.</p>


Mise en service en 1960, l’usine de Beauvais (Oise) produit jusqu’à 100 tracteurs par jour dont 80% sont exportés vers 70 pays. Le Campus MF de 54 ha n’a jamais cessé d’étoffer sa panoplie de compétences et de productions. La marque fête cette année ses 175 ans.

Massey Ferguson à Beauvais : 1 million de tracteurs en 62 ans

<p>Nos paysages fa&ccedil;onn&eacute;s par nos agriculteurs &eacute;voluent au fil des saisons : les couleurs changent, les feuillages s&rsquo;installent, les fruits se d&eacute;veloppent, les cultures s&rsquo;enracinent&hellip; Quoi de mieux qu&rsquo;un &laquo; bureau &raquo; au grand air, pour en profiter ?</p><div class="citation">
    <span>"Envie de partager de bons moments en &eacute;quipe, de mettre votre &eacute;nergie &agrave; contribution de votre territoire, de prendre une grande bouff&eacute;e d&rsquo;air ? On vous recrute !"</span>
</div>
<h2>Arboriculture</h2><p>D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, venez rejoindre les &eacute;quipes d&rsquo;&eacute;claircissage. Ou pas encore disponible ? RDV pour la cueillette fin ao&ucirc;t.<br><strong>Journ&eacute;es de recrutement sur site le 23 juin &agrave; Briollay et 30 juin 2022 &agrave; Loir&eacute; et Mauges-sur-Loire.</strong></p><h2>Mara&icirc;chage</h2><p>Les recrutements sont en cours, faites-vous conna&icirc;tre.<br><strong>Journ&eacute;e de recrutement sur site le 16 juin 2022 &agrave; la M&eacute;nitr&eacute;.</strong></p><h2>Grandes cultures</h2><p>Les inscriptions &agrave; la castration de ma&iuml;s c&rsquo;est maintenant. Tenez-vous pr&ecirc;t pour d&eacute;but juillet !<br><a href="http://www.elioreso.com/job-ete" target="_blank">Inscription en ligne</a></p><h2>Viticulture</h2><p>D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent r&eacute;alisez les travaux d&rsquo;&eacute;bourgeonnage, ou plut&ocirc;t disponible &agrave; la fin d&rsquo;&eacute;t&eacute; ? Les vendanges vous attendront !<br>J<strong>ourn&eacute;es de recrutement sur site le 5 juillet &agrave; Thouarc&eacute; et le 25 aout 2022 &agrave; Montreuil- Bellay.</strong></p><h2>Inscrivez-vous :</h2><p>Postuler en ligne sur le site&nbsp;<a href="http://www.lagricuture-recrute.org/" target="_blank">www.lagricuture-recrute.org</a><br>Inscritions aux journ&eacute;es de recrutement sur :&nbsp;<a href="http://www.elioreso.com/agrimouv" target="_blank">www.elioreso.com/agrimouv</a></p><p>Plus d&rsquo;informations au 02 49 18 78 00 ou sur&nbsp;<a href="http://www.elioreso.com/" target="_blank">www.elioreso.com</a></p>


L’agriculture recrute près de 1000 saisonniers dès à présent et pour les mois à venir, sur différentes productions et sous le soleil.

1000 postes de saisonniers agricoles à pourvoir

<p>Selon une simulation r&eacute;alis&eacute;e par la Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne sur la base d&rsquo;un diagnostic GEEP effectu&eacute; dans un &eacute;levage de 250 truies naisseur-engraisseur, la mise en place de la m&eacute;thanisation passive sur une fosse enterr&eacute;e de 1 200&nbsp;m<sup>3</sup> permettrait d&rsquo;&eacute;conomiser jusqu&rsquo;&agrave; 85 tonnes d&rsquo;&eacute;quivalent CO<sub>2</sub> par an. Au tarif actuel de 30&nbsp;euros la tonne de carbone, la recette se chiffrerait &agrave; 2 550&nbsp;euros par an pendant cinq ans dans le cadre d&rsquo;une labellisation bas carbone.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/couvrir-sa-fosse-lisier-devient-rentable-avec-la-methanisation-passive" target="_blank">Couvrir sa fosse &agrave; lisier devient rentable avec la m&eacute;thanisation passive</a></div>

<p>Le biogaz capt&eacute; servirait &agrave; faire fonctionner la chaudi&egrave;re qui assure le chauffage des 800 places de post-sevrage, d&eacute;j&agrave; &eacute;quip&eacute;es d&rsquo;a&eacute;rothermes &agrave; eau chaude. Le temps de retour sur investissement hors label Bas carbone est estim&eacute; &agrave; 9,5 ans par rapport &agrave; un sc&eacute;nario de chauffage tout &eacute;lectrique &agrave; un tarif de 0,12&nbsp;&euro;/kWh. Avec la r&eacute;mun&eacute;ration carbone, il descendrait &agrave; 7,5 ans. La m&eacute;thanisation passive couvrirait l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des besoins de chauffage du post-sevrage. 6&nbsp;% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre de l&rsquo;&eacute;levage seraient ainsi &eacute;pargn&eacute;es &agrave; l&rsquo;atmosph&egrave;re. En outre, le captage du biogaz du lisier permettrait de diminuer la consommation &eacute;nerg&eacute;tique relativement &eacute;lev&eacute;e dans cet &eacute;levage, ainsi que les &eacute;missions azot&eacute;es au stockage.</p>

<h3>Un outil pour progresser</h3>

<p>Dans cet &eacute;levage, la gestion des effluents se pr&ecirc;te bien &agrave; la m&eacute;thanisation passive. Les 4 500&nbsp;m<sup>3</sup> de lisier frais mixte produits sont vidang&eacute;s dans la fosse qui serait &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un dispositif de captage passif du biogaz. Le trop-plein de cette fosse est &eacute;vacu&eacute; en continu dans une seconde fosse de 1 000&nbsp;m<sup>3</sup>, ce qui permet un apport permanent de lisier frais &agrave; la m&eacute;thanisation passive tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. Ainsi, son rendement est optimis&eacute;. De ce fait, la quantit&eacute; de biogaz produit serait largement suffisante pour &eacute;galement pr&eacute;chauffer les engraissements avec des a&eacute;rothermes &agrave; eau chaude.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-elevages-de-porcs-qui-reduisent-leurs-emissions-de-gaz-effet-de-serre-pourraient-pretendre-un" target="_blank">Les &eacute;levages de porcs qui r&eacute;duisent leurs &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre pourraient pr&eacute;tendre &agrave; un bonus financier</a></div>

<p>Dans cet &eacute;levage o&ugrave; les porcelets ne restent que 40 jours en post-sevrage, l&rsquo;entr&eacute;e pr&eacute;coce en engraissement &agrave; 22&nbsp;kilos ne permet pas d&rsquo;optimiser les performances. Avec le pr&eacute;chauffage, la croissance, l&rsquo;indice de consommation et le taux de perte pourraient &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;s. Et ainsi faire &eacute;voluer encore plus favorablement le bilan carbone de l&rsquo;exploitation !</p>



La méthanisation passive constitue un levier important pour diminuer les émissions de carbone des élevages de porc.

85 tonnes de carbone économisées par an avec une méthanisation passive

<div>
<p>Leviers agronomiques, apports d&rsquo;auxiliaires, vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes, solutions de biocontr&ocirc;le&hellip; le Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) sur la jaunisse de la betterave permet de <strong>tester au champ des solutions op&eacute;rationnelles</strong> contre ce virus transmis par des pucerons. Avec l&rsquo;utilisation des n&eacute;onicotino&iuml;des qui sera d&eacute;finitivement interdite apr&egrave;s 2023, il y a urgence. D&eacute;marr&eacute; en 2020, le PNRI repose sur <strong>des fermes pilotes d&rsquo;exp&eacute;rimentation</strong> (FPE) dont 62 ont &eacute;t&eacute; mises en place en 2022.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi</strong> | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-filiere-betterave-cherche-la-parade-face-la-jaunisse">La fili&egrave;re betterave cherche la parade face &agrave; la jaunisse</a></div>

<p>L&rsquo;exploitation de Laurent Vermersch &agrave; Nojeon-en-Vexin (Eure) est l&rsquo;une d&rsquo;elles. Les plantes compagnes ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;essais pouss&eacute;s avec des r&eacute;sultats int&eacute;ressants. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons test&eacute; en 2021 avoine, f&eacute;verole et vesce pourpre</em>, pr&eacute;sente Alexandre M&eacute;tais, responsable r&eacute;gional ITB Normandie-Val d'Oise. <em>Dans l&rsquo;essai qui comptait 35&nbsp;% de jaunisse dans le t&eacute;moin, la partie avec l&rsquo;avoine comme plante compagne ne comptait plus <strong>que 5&nbsp;% de plants infest&eacute;s</strong>. Mais les meilleurs r&eacute;sultats &eacute;taient obtenus avec l&rsquo;avoine associ&eacute;e &agrave; l&rsquo;utilisation d&rsquo;aphicides (1&nbsp;% de virose). Les autres esp&egrave;ces compagnes montraient une efficacit&eacute; interm&eacute;diaire.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur</strong> | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/jaunisse-betteravedes-alternatives-aux-neonicotinoides-efficaces-condition-de-les-associer-anses">Jaunisse betterave&thinsp;: des alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des efficaces &agrave; condition de les associer (Anses)</a></div>

<p>Ces r&eacute;sultats sont encourageants, d&rsquo;autant que les plantes compagnes ne sont pas entr&eacute;es en concurrence avec la betterave dans cet essai. Ce n&rsquo;est malheureusement pas le cas partout puisque d&rsquo;autres essais montrent <strong>jusqu&rsquo;&agrave; 25&nbsp;% d&rsquo;impact sur la productivit&eacute; de la culture</strong>. Les &eacute;carts de r&eacute;sultats peuvent s&rsquo;expliquer par les dates de semis des plantes compagnes et de lev&eacute;e des betteraves, par les densit&eacute;s, ainsi que par les dates de destructions des plantes compagnes. &laquo;&nbsp;<em>Les gramin&eacute;es doivent &ecirc;tre d&eacute;truites avant le stade 6 feuilles car au-del&agrave;, elles pompent de l&rsquo;azote. Pour les l&eacute;gumineuses, on peut attendre le stade 10 feuilles avec une application du produit Lontrel par exemple</em>&nbsp;&raquo;, explique Alexandre M&eacute;tais.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi</strong> | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/viroses-la-lutte-genetique-seule-alternative-durable-face-au-rechauffement-climatique">Viroses&thinsp;en grandes cultures&thinsp;: la lutte g&eacute;n&eacute;tique seule alternative durable face au r&eacute;chauffement climatique</a></div>

<p>L&rsquo;&eacute;tude ne n&eacute;glige pas les aspects pratiques. Ainsi, une plante compagne doit &ecirc;tre choisie pour <strong>tol&eacute;rer les herbicides utilis&eacute;s sur betterave</strong>. Ce n&rsquo;&eacute;tait pas le cas de la vesce pourpre, par exemple. Autre point important &eacute;voqu&eacute; par Alexandre M&eacute;tais&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>quand on s&egrave;me t&ocirc;t une plante compagne, d&eacute;but mars par exemple, afin qu&rsquo;elle soit suffisamment d&eacute;velopp&eacute;e pour exercer son <strong>effet r&eacute;pulsif vis-&agrave;-vis des pucerons</strong>, on ne sait pas &agrave; quelle date le semis de la betterave sera r&eacute;alis&eacute;. Or, les conditions climatiques peuvent amener &agrave; retarder fortement celui-ci, avec pour cons&eacute;quence une plante compagne trop d&eacute;velopp&eacute;e</em>, explique l'expert de l'ITB. <em>En 2022, nous avons ajout&eacute; &agrave; notre dispositif <strong>une orge de printemps sem&eacute;e deux jours avant la betterave</strong>, avec un cycle court et rapide pour pouvoir se d&eacute;velopper rapidement. Les premiers r&eacute;sultats ont montr&eacute; <strong>une diminution de moiti&eacute; de la pr&eacute;sence des pucerons</strong> avec la betterave associ&eacute;e &agrave; l&rsquo;orge, et le m&ecirc;me r&eacute;sultat avec la f&eacute;verole.</em>&nbsp;&raquo; &Agrave; suivre.</p>
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<h2>Le l&acirc;cher d&rsquo;auxiliaire doit encore faire ses preuves</h2>

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<div class="clearl">&nbsp;</div>
Le l&acirc;cher d&rsquo;auxiliaires comme des micro-gu&ecirc;pes parasites (<em>Aphidius</em>) et des chrysopes (larves ou &oelig;ufs) ont montr&eacute; des r&eacute;sultats plut&ocirc;t d&eacute;cevants sur les populations de pucerons verts, vecteurs de jaunisse. &laquo;&nbsp;<em>Mais localement, comme dans un essai de l&rsquo;Aisne, on a pu voir un effet significatif en stabilisant bien la population de pucerons alors que celle-ci augmentait dans le t&eacute;moin sans l&acirc;cher&nbsp;</em>&raquo;, rapporte Am&eacute;lie Monteiro, de l&rsquo;ITB. Les l&acirc;chers de chrysopes peuvent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s &agrave; large &eacute;chelle avec la pulv&eacute;risation d&rsquo;&oelig;ufs m&eacute;lang&eacute;s &agrave; de l&rsquo;eau. Utilis&eacute;e sous serre, la technique s&rsquo;av&egrave;re on&eacute;reuse pour un champ de betterave, avec un co&ucirc;t d&rsquo;au minimum 150&nbsp;&euro;/ha.

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<h2>Garantir une marge apr&egrave;s le retrait des n&eacute;onicotino&iuml;des</h2>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous comptons sur des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes &agrave; la jaunisse &agrave; l&rsquo;horizon 2026-2030. En attendant cette solution qui pourra &ecirc;tre efficace, il faut pouvoir proposer aux agriculteurs un syst&egrave;me assurantiel qui leur garantira une marge brute &agrave; l&rsquo;hectare en betterave. C&rsquo;est une condition sine qua non pour p&eacute;renniser la fili&egrave;re betterave.&nbsp;</em>&raquo; Pr&eacute;sident de l&rsquo;ITB, Alexandre Quillet annonce la proposition d&rsquo;un tel plan pour le 1er&nbsp;juillet 2023. Dans le PNRI, le projet Grecos a justement pour objectif de &laquo;&nbsp;pr&eacute;figurer un dispositif indemnitaire compl&eacute;mentaire des dispositifs priv&eacute;s et publics existants pour accompagner la transition vers de nouveaux modes de protection de la betterave sucri&egrave;re contre la jaunisse&nbsp;&raquo;.</p>
</div>



Depuis deux ans, diverses solutions de lutte contre la jaunisse de la betterave sont testées sur le terrain au travers d’un plan national de recherche et d’innovations. Quelques résultats ont été mis en avant pour les plantes compagnes et les lâchers d’auxiliaires dans une ferme pilote du Vexin normand.

Jaunisse de la betterave : résultats encourageants avec les plantes compagnes

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<p>&laquo;&nbsp;Dans notre secteur, il y a beaucoup de ma&iuml;s et le climat est chaud et humide. Il y a <strong>r&eacute;guli&egrave;rement deux g&eacute;n&eacute;rations de pyrale</strong>. Nous luttons contre la premi&egrave;re avec le produit Coragen en limite de passage tracteur. Pour la seconde, nous faisons appel &agrave; Ovalie Innovation pour l&rsquo;&eacute;pandage de trichogrammes par drone. Avant, nous ne luttions contre la deuxi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration que sur les ma&iuml;s waxy, avec un traitement par h&eacute;licopt&egrave;re ou enjambeur. Depuis cinq ans, <strong>nous utilisons l&rsquo;&eacute;pandage par drone sur la moiti&eacute; de la surface</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/pyrale-du-mais-les-drones-font-decoller-les-trichogrammes">Pyrale du ma&iuml;s : les drones font d&eacute;coller les trichogrammes</a></div>

<p>Nous indiquons les parcelles &agrave; traiter &agrave; Vivadour, qui transmet leurs coordonn&eacute;es GPS &agrave; Ovalie Innovation. Il faut le <strong>pr&eacute;voir deux mois &agrave; l&rsquo;avance</strong>, car la coop&eacute;rative doit commander les trichogrammes et le pilote doit organiser ses tourn&eacute;es. Celui-ci nous envoie un SMS la veille, au d&eacute;but, et &agrave; la fin du vol. Le co&ucirc;t total de la prestation est d&rsquo;environ <strong>50&nbsp;euros par hectare</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>T&eacute;moignage |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/pyrale-du-mais-avec-le-drone-je-nai-plus-moccuper-des-trichogrammes">Pyrale du ma&iuml;s : &laquo;&nbsp;Avec le drone, je n&rsquo;ai plus &agrave; m&rsquo;occuper des trichogrammes&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>La technique fonctionne tr&egrave;s bien, m&ecirc;me en cas de vent ou d&rsquo;hygrom&eacute;trie &eacute;lev&eacute;e. Nous n&rsquo;avons pas de probl&egrave;me de pyrale, <strong>cela nous fait gagner 10&nbsp;q/ha</strong> et r&eacute;duit les populations pour l&rsquo;ann&eacute;e suivante. Et nous n&rsquo;avons pas &agrave; nous en occuper, ce qui est important car l&rsquo;&eacute;t&eacute;, nous avons &agrave; g&eacute;rer les irrigations, les productions de l&eacute;gumes&hellip; Cela permet aussi de r&eacute;duire les IFT, un point int&eacute;ressant car l&rsquo;exploitation est certifi&eacute;e HVE.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="note">EARL La Cave. 60&nbsp;ha de ma&iuml;s grain, 22&nbsp;ha de bl&eacute; tendre, 22&nbsp;ha de colza, 6&nbsp;ha de soja, 4&nbsp;ha de tournesol et 2&nbsp;ha de fraise et tomate.</div>
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Grâce au recours au drone, Frédéric Marchesin, agriculteur à Puch-d’Agenais (Lot-et-Garonne), a développé l’épandage de trichogrammes sur son exploitation. La meilleure protection qui en découle génère un gain de 10 quintaux à l’hectare.

Pyrale du maïs : « L’épandage par drone est efficace et nous fait gagner du temps »

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<div class="question">
<h3>Vous avez r&eacute;ussi &agrave; gagner plus en &eacute;mettant moins de gaz &agrave; effet de serre. Comment expliquez-vous&nbsp;cette double performance ?</h3>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA369_GEST_STRAT_BLANCHEMAISON_MORIN.JPG" /><figcaption>Lucie Morin, responsable de la station exp&eacute;rimentale de la Blanche Maison, en Normandie. &copy; E. Bignon</figcaption></figure><strong>Lucie Morin&nbsp;-</strong> &laquo; Nous avons fait d&rsquo;une pierre deux coups car de nombreux leviers limitant les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre am&eacute;liorent aussi le revenu. Non seulement <a href="https://www.reussir.fr/lait/gagner-plus-avec-moins-de-ges" target="_blank">des solutions existent</a>, mais elles sont aussi souvent g&eacute;n&eacute;ratrices de revenu. C&rsquo;est une bonne nouvelle&nbsp;! &raquo;

<p>&nbsp;</p>

<div class="question">
<h3>Comment avez-vous relev&eacute; ce challenge&nbsp;?</h3>
</div>

<div class="question">
<h3>&nbsp;</h3>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA369_GEST_STRAT_BLANCHEMAISON_TABLO.jpg" /></figure></div>

<div class="relance"><strong>L. M.&nbsp;&ndash;</strong> &laquo; Nous sommes pass&eacute;s &agrave; un <strong><a href="https://www.reussir.fr/lait/agroecologie" target="_blank">syst&egrave;me agro&eacute;cologique</a> permettant de produire plus et mieux, en valorisant les ressources naturelles disponibles sur notre territoire</strong>. Nous avons d&eacute;fini une trajectoire et des objectifs clairs pour aboutir &agrave; un syst&egrave;me de polyculture-&eacute;levage coh&eacute;rent et performant aux niveaux &eacute;conomique et environnemental. Avec les m&ecirc;mes ressources, le volume livr&eacute; a augment&eacute; de 25 % entre 2018 et 2021 gr&acirc;ce &agrave; une progression de la productivit&eacute; par vache de 1&nbsp;000 litres. Cela a eu une incidence positive sur les produits en contribuant aussi &agrave; diluer les charges. Mais l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;EBE se r&eacute;v&egrave;le multifactorielle et ne se limite pas &agrave; ces deux seuls param&egrave;tres. Cette vision serait trop simpliste et ne refl&egrave;te pas notre action. &raquo;</div>

<div class="question">
<h3>Concr&egrave;tement, quels ont &eacute;t&eacute; les principaux leviers actionn&eacute;s&nbsp;?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>L. M. -</strong> &laquo; Nous avons d&rsquo;abord travaill&eacute; sur les fourrages et plus <strong>particuli&egrave;rement sur la compl&eacute;mentarit&eacute; entre l&rsquo;herbe et le ma&iuml;s</strong>. Longtemps oppos&eacute;s l&rsquo;un &agrave; l&rsquo;autre dans les exp&eacute;rimentations pr&eacute;c&eacute;dentes, ce duo est devenu la base de notre syst&egrave;me. <strong>Le ma&iuml;s, sous diff&eacute;rentes formes, est d&eacute;sormais pr&eacute;sent toute l&rsquo;ann&eacute;e</strong> pour renforcer les apports en &eacute;nergie. En hiver, la ration de base se compose pour moiti&eacute; d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe et de ma&iuml;s. Et au p&acirc;turage, le ma&iuml;s &eacute;pi densifie la ration. <strong>Nos efforts sur la qualit&eacute; et la digestibilit&eacute; de l&rsquo;herbe ont &eacute;galement port&eacute; leurs fruits</strong>, gr&acirc;ce &agrave; tout le travail men&eacute; sur la <a href="https://www.reussir.fr/lait/renovation-de-prairies" target="_blank">r&eacute;novation des prairies</a>, leur int&eacute;gration dans la rotation, la <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/fertilisation-un-levier-pour-preserver-le-potentiel-de-production-des-prairies" target="_blank">fertilisation</a> et la <a href="https://www.reussir.fr/lait/recolter-un-ensilage-dherbe-extra" target="_blank">r&eacute;colte</a>...</div>

<div class="relance">Un autre levier de poids concerne <strong>l&rsquo;optimisation des effectifs animaux</strong>. <strong>Nous limitons le nombre de g&eacute;nisses &eacute;lev&eacute;es et nous avons r&eacute;duit l&rsquo;&acirc;ge au v&ecirc;lage &agrave; 28,4 mois</strong> (contre 34 mois en moyenne en race normande). De plus, <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-repro-en-bande-continue-lessai" target="_blank">notre conduite de la reproduction en bandes, </a>avec quatre p&eacute;riodes de v&ecirc;lage par an, lisse le nombre de vaches traites sur l&rsquo;ann&eacute;e et limite les temps improductifs. Cette strat&eacute;gie a plaid&eacute; pour une individualisation de la distribution du concentr&eacute;, avec l&rsquo;achat d&rsquo;un DAC d&rsquo;occasion. &Agrave; l&rsquo;auge, la ration est &eacute;quilibr&eacute;e avec du tourteau de colza et/ou du bl&eacute; autoproduit. Nous t&acirc;chons de distribuer <strong>le bon concentr&eacute; au bon moment en fonction des prix d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. &raquo;</strong></div>

<div class="question">
<h3>Vous insistez sur l&rsquo;optimum &agrave; trouver&hellip;</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>L. M. -</strong> &laquo; Oui, <strong>tout est question d&rsquo;&eacute;quilibre et de coh&eacute;rence.</strong> Depuis la mise en place du syst&egrave;me, nous cherchons &agrave; l'optimiser pour le rendre de plus en plus performant. En 2021, nos r&eacute;sultats &eacute;conomiques et environnementaux ont encore progress&eacute;, mais moins qu'ils auraient pu. Nous avons eu tendance &agrave; trop forcer la main sur le concentr&eacute;. Son efficience ramen&eacute;e au litre de lait corrig&eacute; s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute;e. <strong>Globalement, l&rsquo;empreinte carbone est un bon crit&egrave;re d&rsquo;optimisation des syst&egrave;mes. Si elle augmente, c&rsquo;est que l&rsquo;efficience technique p&egrave;che quelque part. &raquo;</strong></div>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/depuis-vingt-ans-nous-ameliorons-par-etape-notre-empreinte-carbone" target="_blank">&laquo; Depuis vingt ans, nous am&eacute;liorons par &eacute;tape notre empreinte carbone &raquo;</a></div>
</div>



En seulement trois ans, l’EBE de la ferme de la Blanche Maison, dans la Manche, a progressé de 125 euros pour 1 000 litres suite à la mise en place d’un système agroécologique. En parallèle, l’empreinte carbone s’est réduite. Le point avec Lucie Morin, responsable de la station expérimentale.

« Performances économique et environnementale vont de pair » 

<h4><a href="http://www.selfee.fr/" target="_blank">Selfee&nbsp;</a>s&rsquo;attaque au march&eacute; des &eacute;nergies renouvelables.</h4><p>La start-up, situ&eacute;e &agrave; Paris et &agrave; Rouen, propose aux communes et aux agglom&eacute;rations d&rsquo;acheter, en circuit court, de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; verte (&eacute;olienne, solaire, hydraulique, biomasse, etc.) produite localement et &agrave; un prix fixe afin d&rsquo;&eacute;clairer et de chauffer leurs b&acirc;timents publics. Ce mod&egrave;le unique permet de d&eacute;corr&eacute;ler les prix de fourniture des prix du march&eacute; de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Selfee : agr&eacute;gateur et responsable d&rsquo;&eacute;quilibre.</p><p><strong>L&rsquo;entreprise g&egrave;re d&eacute;j&agrave; les portefeuilles &eacute;nerg&eacute;tiques d&rsquo;une dizaine de collectivit&eacute;s territoriales, dont les m&eacute;tropoles de Brest et Nantes.</strong> Cr&eacute;&eacute;e en 2017, active sur les march&eacute;s depuis 2019, elle est l&rsquo;<strong>unique interm&eacute;diaire entre le producteur d&rsquo;&eacute;nergie et le consommateur&nbsp;: cela garantit la tra&ccedil;abilit&eacute; des transactions en temps r&eacute;el et permet de proposer un prix de fourniture d&eacute;pendant du contexte local</strong>. La start-up est &eacute;galement agr&eacute;gateur et responsable d&rsquo;&eacute;quilibre, c&rsquo;est-&agrave;-dire un interm&eacute;diaire entre le producteur et le march&eacute; et a pour mission d&rsquo;&eacute;quilibrer l'offre et la demande.</p><h2>Tripler son chiffre d&rsquo;affaire d&rsquo;ici &agrave; 2023</h2><p>Mi-avril, <strong>Selfee a lev&eacute; 1,5 million d&rsquo;euros</strong> aupr&egrave;s du<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1110757/credit-agricole-normandie-seine">&nbsp;Cr&eacute;dit Agricole Normandie-Seine</a>, via sa filiale Normandie-Seine Participation, et du groupe&nbsp;<a href="https://www.everwatt.com/" target="_blank">Everwatt</a>, sp&eacute;cialis&eacute; dans la d&eacute;carbonation des territoires. &laquo;<em>&nbsp;Gr&acirc;ce au soutien financier d&rsquo;investisseurs engag&eacute;s dans la transition &eacute;nerg&eacute;tique et pleinement conscients des enjeux de long terme, notre entreprise peut d&eacute;velopper de formidables synergies entre territoires ruraux et urbains. Nous sommes &eacute;galement ravis d&rsquo;&ecirc;tre h&eacute;berg&eacute;s au Village by CA Rouen, cela nous permet de d&eacute;velopper notre r&eacute;seau rapidement&nbsp;</em>&raquo;, affirme Sandra Magnin. Ce financement doit &eacute;galement permettre &agrave; Selfee de tripler son chiffre d&rsquo;affaires, d&rsquo;ici &agrave; 2023, et de se d&eacute;velopper le long de la Seine.</p><p>Pour Nicolas Denis, directeur g&eacute;n&eacute;ral du Cr&eacute;dit Agricole Normandie-Seine&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;soutenir les projets d'ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique incarne parfaitement notre raison d'&ecirc;tre de banque coop&eacute;rative et mutualiste de proximit&eacute;, en contribuant au d&eacute;veloppement des &eacute;conomies des territoires ainsi qu'aux transitions &eacute;nerg&eacute;tiques &agrave; l'&eacute;chelle locale&nbsp;</em>&raquo;.</p>


« Un atout de taille, au regard de l’actualité et de la flambée des prix de l’énergie. Cette solution innovante pourrait permettre à la France de regagner en souveraineté énergétique, mais également de répondre aux enjeux liés à la transition écologique », explique Sandra Magnin, co-fondatrice de la jeune pousse

Selfee révolutionne le marché de l’électricité

<p class="MsoNormal">Une huile essentielle contient beaucoup de mol&eacute;cules diff&eacute;rentes - une centaine en moyenne.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Pour une m&ecirc;me plante, comme par exemple le thym vulgaire, on a plusieurs ch&eacute;motypes qui r&eacute;sultent des conditions dans lesquelles la plante a pouss&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, a expliqu&eacute; Cyrielle Corbier, v&eacute;t&eacute;rinaire pour Littoral normand dans le cadre de <a href="https://app.livestorm.co/littoral-normand/soigner-naturellement-avec-quelles-plantes-pour-quelles-indications/live?s=31ae560f-8ddc-4f34-97f1-cf4794a9bb70#/">la semaine de l&rsquo;expertise de Littoral normand</a> en juin 2022.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/quel-usage-pour-les-huiles-essentielles-en-elevage-bovin-allaitant" target="_blank">Quel usage pour les huiles essentielles en &eacute;levage bovin allaitant&thinsp;?</a></div>

<p class="MsoNormal">Pluviom&eacute;trie, ensoleillement, altitude, nature du sol, p&eacute;riode de r&eacute;colte&hellip; les conditions dans lesquelles poussent le thym lui donnent une composition en mol&eacute;cules diff&eacute;rentes, qui se retrouve au moment de la distillation dans l&rsquo;huile essentielle. La composition et la proportion de ces mol&eacute;cules conf&egrave;re des propri&eacute;t&eacute;s th&eacute;rapeutiques diff&eacute;rentes &agrave; l&rsquo;huile essentielle.</p>

<p class="MsoNormal">Le ch&eacute;motype ou chimiotype (type chimique) permet d&rsquo;identifier les mol&eacute;cules d&rsquo;importance &agrave; vis&eacute;e th&eacute;rapeutique d&rsquo;une huile essentielle. L&rsquo;analyse par chromatographie identifie et dose ces diff&eacute;rentes mol&eacute;cules, ce qui en donne une sorte de carte d&rsquo;identit&eacute;.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/velage-quels-usages-possibles-des-medecines-complementaires" target="_blank">V&ecirc;lage : quels usages possibles des m&eacute;decines compl&eacute;mentaires ?</a></div>

<p class="MsoNormal">Sur l&rsquo;&eacute;tiquette du flacon d&rsquo;huile essentielle, figure le sigle HEBBD qui signifie &laquo;&nbsp;huile essentielle botaniquement et biochimiquement d&eacute;finie&nbsp;&raquo;&nbsp;ou bien le sigle HECT pour &laquo;&nbsp;huile essentielle ch&eacute;motyp&eacute;e&nbsp;&raquo;. Cela signifie que l&rsquo;huile essentielle est d&eacute;finie sur le plan botanique&nbsp;: l&rsquo;organe producteur de la plante est identifi&eacute; (sommit&eacute; florale, &hellip;), la d&eacute;nomination botanique latine exacte de la plante est donn&eacute;e, le ch&eacute;motype et le pays d'origine sont indiqu&eacute;s , et une analyse par chromatographie est r&eacute;alis&eacute;e sur chaque lot d&rsquo;huiles essentielles.</p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Pour l&rsquo;huile essentielle de thym vulgaire</strong>, trois ch&eacute;motypes&nbsp;courants sont utilis&eacute;s en &eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;huile essentielle de thym vulgaire &agrave; linalol contient 60 &agrave; 80 % de linalol. Ce ch&eacute;motype a des propri&eacute;t&eacute;s anti-infectieuses assez globales, car il est aussi actif contre des champignons et des parasites. Cette huile essentielle est utilis&eacute;e plut&ocirc;t &agrave; vis&eacute;e digestive, par exemple pour pr&eacute;venir des diarrh&eacute;es et des parasitoses intestinales&nbsp;&raquo; </em>explique Cyrielle Corbier.</p>

<p class="MsoNormal">Le thym vulgaire &agrave; thujanol est lui aussi un anti-infectieux et un fongicide, mais il a aussi une action sur le foie. <em>&laquo;&nbsp;Il aide les cellules h&eacute;patiques &agrave; se r&eacute;g&eacute;n&eacute;rer. D&egrave;s lors, on l&rsquo;utilise dans des produits &agrave; vis&eacute;e de stimulation de l&rsquo;immunit&eacute; et pour favoriser la convalescence.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/laromatherapie-une-medecine-complementaire-explorer-en-engraissement" target="_blank">L&rsquo;aromath&eacute;rapie, une m&eacute;decine compl&eacute;mentaire &agrave; explorer en engraissement</a></div>

<p class="MsoNormal">Le thym vulgaire &agrave; thymol, lui aussi anti-infectieux, est un puissant expectorant. De plus il est stimulant et permet de booster l&rsquo;immunit&eacute;. Donc globalement, on le retrouve aussi dans le soutien de la fonction respiratoire.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Cette huile essentielle est dermocaustique&nbsp;: elle peut engendrer, comme un certain nombre d&rsquo;autres huiles essentielles, des br&ucirc;lures et des abrasions de la peau. Il faut porter des gants pour se prot&eacute;ger, et surveiller aussi l&rsquo;effet sur la peau des bovins&nbsp;&raquo; </em>pr&eacute;vient Cyrielle Corbier.<em> &laquo;&nbsp;Les gants permettent aussi que le soigneur ne re&ccedil;oive pas une dose d'huile essentielle &agrave; chaque fois qu&rsquo;il les manipule.&nbsp;&raquo; &nbsp;</em></p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p class="MsoNormal"><strong>L&rsquo;huile essentielle de romarin officinal</strong> est utilis&eacute;e en &eacute;levage principalement sous deux ch&eacute;motypes. Le romarin &agrave; cin&eacute;ole poss&egrave;de des propri&eacute;t&eacute;s anti-infectieuses et expectorantes, avec des usages en &eacute;levage sur les affections respiratoires, pour pr&eacute;venir des troubles et des toux.</p>

<p class="MsoNormal">L&rsquo;huile essentielle de romarin &agrave; verb&eacute;none a un effet sur la fluidification des mucus, mais surtout elle a de grandes propri&eacute;t&eacute;s au niveau du foie. Elle favorise la production de bile (elle est chol&eacute;r&eacute;tique) ainsi que l&rsquo;&eacute;vacuation de la bile (elle est cholagogue). Elle favorise donc une meilleure digestion d&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale.</p>

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;huile essentielle de romarin &agrave; camphre n&rsquo;a par contre pas d&rsquo;indication en &eacute;levage. C&rsquo;est un d&eacute;contractant musculaire, avec aussi une action anti-douleur, mais attention, il peut provoquer des troubles neurologiques et des avortements.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Pour la feuille d&rsquo;eucalyptus, </strong>trois ch&eacute;motypes sont utilis&eacute;s en &eacute;levage. L'huile essentielle d'eucalyptus citronn&eacute; contient 40 &agrave; 80 % de citronellal. Elle a des effets r&eacute;pulsifs contre les mouches et les moustiques. Elle est aussi utilis&eacute;e tr&egrave;s fr&eacute;quemment en &eacute;levage pour ses propri&eacute;t&eacute;s anti-inflammatoire et antalgique.</p>

<p class="MsoNormal">L&rsquo;huile essentielle d&rsquo;eucalyptus radi&eacute; contient principalement du 1,8-cin&eacute;ole et du terpin&eacute;ol, qui ont des propri&eacute;t&eacute;s anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Cette huile s&rsquo;utilise plut&ocirc;t &agrave; vis&eacute;e respiratoire. Elle favorise l&rsquo;expectoration et lutte contre la toux (sph&egrave;re respiratoire haute).</p>

<p class="MsoNormal">L&rsquo;huile essentielle d&rsquo;eucaplyptus globuleux a une composition tr&egrave;s proche du radi&eacute; mais la mol&eacute;cule de 1,8-cin&eacute;ole est majoritaire. Ses propri&eacute;t&eacute;s sont antiseptiques, et elle agit en profondeur au niveau des bronches (sph&egrave;re respiratoire basse).</p>

<p class="encadre">Rappel</p>

<p class="encadre">L&rsquo;aromath&eacute;rapie est une branche de la phytoth&eacute;rapie. En l&rsquo;absence d&rsquo;AMM (autorisation de mise sur le march&eacute;), l&rsquo;usage en &eacute;levage des huiles essentielles pures est autoris&eacute; uniquement par la voie olfactive - sauf si une ordonnance est r&eacute;dig&eacute;e par un v&eacute;t&eacute;rinaire.</p>

<p class="encadre">On trouve fr&eacute;quemment des huiles essentielles dans la composition de compl&eacute;ments alimentaires ou de produits d&rsquo;hygi&egrave;ne pour l&rsquo;&eacute;levage, souvent pour le soutien d&rsquo;une fonction (digestive, respiratoire,..).</p>

<p class="encadre">&nbsp;</p>

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Différents chémotypes d’huiles essentielles de thym, romarin et eucalyptus sont utilisés en élevage. Le point avec Littoral normand.

[Aromathérapie] Les chémotypes d’huiles essentielles de thym, romarin et eucalyptus utilisés en élevage

<p><strong>Le nouveau GSE de <a href="https://www.reussir.fr/vigne/gregoire" target="_blank">Gr&eacute;goire</a>, enjambeur double rang &agrave; voie variable, a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute; mardi 14 juin</strong> au Mesnil-sur-Oger (Marne). Ses sp&eacute;cialit&eacute;s : entretien des sols, palissage et pulv&eacute;risation, dans un contexte de changement de pratiques viticoles et de hausse des besoins en m&eacute;canisation, juge Hugo Adellon, chef de produits vignes &eacute;troites.</p>

<p><br />
Un an apr&egrave;s avoir annonc&eacute; son <a href="https://www.reussir.fr/vigne/video- gregoire-le-tracteur-enjambeur-gs4-succede-aux-g4" target="_blank">GS4</a>, le constructeur charentais op&egrave;re une &laquo; rupture &raquo; vis-&agrave;-vis de la r&eacute;colte, sa sp&eacute;cialit&eacute;, pour proposer<strong> un tracteur l&eacute;ger, compact et polyvalent, dans le segment des vignes &eacute;troites o&ugrave; il fait figure de challenger</strong> : le GSE devra notamment se frotter au Tecnoma T-150 et au Bobard 1080.</p>

<h3>160 chevaux et une transmission hydrostatique &agrave; 4 roues motrices</h3>

<p><br /><strong>C&rsquo;est sur le plan de la maniabilit&eacute; que le GSE de Gr&eacute;goire veut se distinguer</strong> : son bloc moteur 4 cylindres Deutz de 160 ch, dot&eacute; d&rsquo;une belle r&eacute;serve de couple et d&rsquo;un couple maximal &eacute;lev&eacute; (609 Nm &agrave; 1 600 tr/min) et associ&eacute; &agrave; une transmission hydrostatique &agrave; 4 roues motrices permanentes, doit lui assurer <strong>sobri&eacute;t&eacute; et gestion intelligente du r&eacute;gime en fonction du terrain et des outils sollicit&eacute;s.</strong> Le GSE est par ailleurs homologu&eacute; pour une vitesse maximale de 40 km/h sur route. L&rsquo;agilit&eacute; de ce nouvel enjambeur est renforc&eacute;e par son ch&acirc;ssis court (2,7 m d&rsquo;empattement seulement) et un syst&egrave;me de direction sans palonnier : r&eacute;sultat, un rayon de braquage de seulement 3,23 m.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/Gr%C3%A9goire%20GSE%20maniabilit%C3%A9%20%28basse%20def%29.jpg.webp?itok=yCBLUYpX" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Gr&eacute;goire a voulu que ce nouvel enjambeur double rang &agrave; voie variable soit l&eacute;ger, compact, polyvalent, et facile &agrave; manier.</div>
      
&copy;
    Y. Champenois

</div>
<p>Le sp&eacute;cialiste des machines &agrave; vendanger propose ainsi une machine compl&egrave;te (les seules options disponibles concernent la mise en place d&rsquo;un <strong>&eacute;cran tactile 12 pouces, deux cam&eacute;ras, syst&egrave;me de g&eacute;olocalisation NeoTrack, gamme de porte-outils</strong>) qui reprend l&rsquo;ADN de ses mod&egrave;les en vignes larges, notamment en mati&egrave;re d&rsquo;agr&eacute;ment au poste de conduite : cabine cat&eacute;gorie 4 aux vitres bomb&eacute;es, ajustement automatique du si&egrave;ge, &eacute;cran tactile 8,4 pouces, joystick ergonomique&hellip;</p>



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