<p>Avec un peu plus de 15 millions d&rsquo;animaux abattus et 1265 foyers au compteur (en date du 13 avril), l&rsquo;&eacute;pisode 2021-2022 d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) est de loin la plus grave crise jamais subie par la fili&egrave;re. On est loin des 3,5 millions de volatiles abattus au cours de l&rsquo;hiver 2020-2021, circonscrits autour des 500 foyers recens&eacute;s dans le Sud-Ouest, contre moins de 400 dans ce secteur cette ann&eacute;e. La faute &agrave; l&rsquo;irruption aussi in&eacute;dite que tardive et violente du virus dans les Pays de la Loire, avec la Vend&eacute;e pour &eacute;picentre (plus de 500 foyers). &laquo; <em>Est-ce li&eacute; &agrave; des migrations ascendantes et &agrave; des contaminations par l&rsquo;avifaune ou le fait d&rsquo;un virus pr&eacute;sent dans l&rsquo;environnement et contaminant les &eacute;levages &agrave; la faveur de conditions favorables&nbsp;: les experts ne se prononcent pas</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Marie-Pierre P&eacute;, directrice du Cifog, l&rsquo;interprofession des palmip&egrave;des &agrave; foie gras.</p><h2>Des remises en place &eacute;chelonn&eacute;es et p&eacute;nalisantes</h2><p>Dans les Pays de la Loire, l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie n&rsquo;est pas encore totalement &eacute;teinte et tout a &eacute;t&eacute; fait pour que la Bretagne voisine, autre poids lourd de la production, soit &eacute;pargn&eacute;e, en d&eacute;pit de quelques foyers sporadiques. L&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie en cours va faire exploser le montant des indemnisations, comprises entre 250 et 300 millions d&rsquo;euros pour chacune des trois crises sanitaires r&eacute;centes. &laquo;&nbsp;<em>Si les maillons accouvage et abattage ne sont pas indemnis&eacute;s &agrave; 100%, en raison des plafonds et des pourcentages de prise en charge, les &eacute;leveurs le sont &agrave; 100% sur la base de la marge brute</em>, explique Yann N&eacute;d&eacute;lec, directeur de l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession des volailles de chair. <em>Mais cette ann&eacute;e, &eacute;tant donn&eacute;e l&rsquo;ampleur de la crise, d&egrave;s lors que les &eacute;leveurs auront le droit de remettre en place des animaux, face au risque d&rsquo;engorgement des abattoirs, il y aura des d&eacute;calages de plusieurs semaines voire de plusieurs mois, p&eacute;riode pendant laquelle les indemnisations sont plus faibles</em>&nbsp;&raquo;. La profession n&eacute;gocie avec les pouvoirs publics des am&eacute;nagements visant &agrave; mieux indemniser en pareil cas.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/3/5/4415360-1-fre-FR/d8869193ce91-capture-d-e-cran-2022-04-14-a-23-17-09-png" alt="Les chiffres de la fili&egrave;re volailles et palmip&egrave;des (Source :  Itavi)" height="406" width="1196" /><figcaption>Les chiffres de la fili&egrave;re volailles et palmip&egrave;des (Source :  Itavi)</figcaption></figure>

</div>
<h2>De la vuln&eacute;rabilit&eacute; des &eacute;levages reproducteurs</h2><p>L&rsquo;autre facteur aggravant de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie en cours r&eacute;side dans le fait que des &eacute;levages reproducteurs ont &eacute;t&eacute; atteints, ce qui va r&eacute;duire l&rsquo;offre d&rsquo;animaux n&eacute;cessaires aux remises en place. &laquo;&nbsp;<em>Dans le Sud-Ouest, les remises en place, effectives depuis la fin mars sont prudentes et les couvoirs parviennent &agrave; fournir</em>, indique Marie-Pierre P&eacute;. <em>Mais lorsque les Pays de la Loire repartiront en production, probablement entre la mi-juin et juillet, nous allons nous trouver dans une situation in&eacute;dite de concurrence&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>L&nbsp;&lsquo;&eacute;pizootie 2021-2022 aura, de ce point de vue, point&eacute; une nouvelle vuln&eacute;rabilit&eacute; de la fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Il faudra tirer les conclusions de cette d&eacute;pendance &agrave; la fourniture d&rsquo;animaux d&rsquo;un jour concentr&eacute;e sur une r&eacute;gion&nbsp;</em>&raquo;, poursuit la directrice du Cifog. Selon l&rsquo;Anvol, les fili&egrave;res canard &agrave; r&ocirc;tir et pintade mettront deux ans &agrave; se remettre de la crise, du fait justement de l&rsquo;atteinte des &eacute;levages reproducteurs. &laquo;&nbsp;<em>Pour les poulet et dindes, le retour &agrave; la normale en terme de production n&rsquo;interviendra pas avant 2023, sans pour autant g&eacute;n&eacute;rer de risque de p&eacute;nurie dans les rayons, sous l&rsquo;effet des r&eacute;organisations de planning par les abatteurs</em>&nbsp;&raquo;, indique Yann N&eacute;d&eacute;lec.&nbsp;La production de foie gras sera aussi alt&eacute;r&eacute;e, les Pays de la Loire r&eacute;alisant 20% de la production nationale.</p><h2>Une planification collective associant canards et volailles</h2><p>A l&rsquo;occasion des remises en place d&rsquo;animaux dans le Sud-Ouest, la profession explore de nouvelles pistes pour tenter de d&eacute;jouer les risques lors de l&rsquo;hiver prochain. &laquo;&nbsp;<em>Nous allons mettre en place une planification collective et intelligente associant les volailles et les palmip&egrave;des&nbsp;au sein des zones &agrave; risque de diffusion</em>, explique Marie-Pierre P&eacute;. <em>L&rsquo;id&eacute;e est de coordonner les vides sanitaires pour &eacute;viter les tensions et rendre les territoires moins vuln&eacute;rables</em>&nbsp;&raquo;. Le Cifog rappelle que la mise en place de sa base de donn&eacute;es, datant de 2016, a permis de mettre en &oelig;uvre la d&eacute;densification (&agrave; hauteur de 28%), inscrite dans la feuille de route &eacute;tablie en juillet 2021.</p><div class="citation">
    <span>"De toute &eacute;vidence, nous avons besoin de l&rsquo;outil vaccinal dans la boite &agrave; outils"</span>
</div>
<p>Outre la planification collective, la profession estime que des progr&egrave;s sont r&eacute;alisable en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute;, d&rsquo;observance ou encore au niveau des capacit&eacute;s d&rsquo;&eacute;vacuation vers l&rsquo;&eacute;quarrissage. Il y a enfin la piste vaccinale. &laquo;&nbsp;<em>De toute &eacute;vidence, nous avons besoin de l&rsquo;outil vaccinal dans la boite &agrave; outils</em>, affirme Marie-Pierre P&eacute;. <em>Au d&eacute;part, du fait de l&rsquo;impact sur les exportations, la fili&egrave;re volaille ne voulait pas en entendre parler. Aujourd&rsquo;hui, tous les pays europ&eacute;ens touch&eacute;s r&eacute;clament cette mise au point</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Nous poussons pour que le sujet soit port&eacute; au niveau europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo;, appuie Yann N&eacute;d&eacute;lec.&nbsp;Selon les interprofessions, le d&eacute;marrage de l&rsquo;exp&eacute;rimentation, en France, est imminent.</p>


Alors que la flambée épidémique crée des dommages d’une ampleur inédite, la filière esquisse de nouveaux pare-feux à l’occasion du redémarrage de la production dans le Sud-Ouest. L’irruption inédite et violente de l’IAHP dans les Pays de la Loire légitime un peu plus la piste vaccinale, selon l’Anvol et le Cifog.

Face à l’influenza aviaire, la filière ne se résout pas à l’impuissance

<div class="rendezvous">
<div class="question">
<h3>Quels ont &eacute;t&eacute; les axes de recherche de ce projet ?</h3>
</div>

<p>Le premier axe de recherche a &eacute;t&eacute; l&rsquo;analyse des trajectoires technico-socio-&eacute;conomiques de 18 microfermes situ&eacute;es dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rh&ocirc;ne, le Var et les Alpes-Maritimes, entre la deuxi&egrave;me et la cinqui&egrave;me ann&eacute;e d&rsquo;activit&eacute;. Les fermes ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;es sur sept crit&egrave;res : <strong>le mara&icirc;chage devait &ecirc;tre l&rsquo;activit&eacute; principale avec une diversit&eacute; de plus de 20 l&eacute;gumes, elles devaient faire maximum 1,3&nbsp;ha, la commercialisation se fait en circuit court, elles &eacute;taient install&eacute;es depuis trois ans, elles avaient une comptabilit&eacute; et une faible m&eacute;canisation.</strong> Cette enqu&ecirc;te a aussi &eacute;t&eacute; men&eacute;e aupr&egrave;s de six agriculteurs ayant arr&ecirc;t&eacute; leur activit&eacute; et aupr&egrave;s de techniciens, formateurs. Le second axe a &eacute;t&eacute; la co-construction de 21 essais en exp&eacute;rimentation paysanne dans 20 fermes pendant trois ans. Ils se regroupent sous quatre th&eacute;matiques : mat&eacute;riel et technique, soins des plantes, association de cultures et fertilit&eacute; des sols.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/creer-des-references-pour-les-microfermes">Cr&eacute;er des r&eacute;f&eacute;rences pour les microfermes mara&icirc;ch&egrave;res bio</a></div>

<div class="question">
<h3>Quels sont les principaux r&eacute;sultats de l&rsquo;analyse des trajectoires ?</h3>
</div>

<p>Sur le plan &eacute;conomique, toutes les exploitations ont augment&eacute; le chiffre d&rsquo;affaires entre l&rsquo;ann&eacute;e 2 et l&rsquo;ann&eacute;e 5 apr&egrave;s installation. Le revenu a aussi augment&eacute; de moins de 500&nbsp;&euro;/mois en ann&eacute;e 2 &agrave; 1 250&nbsp;&euro;/mois en ann&eacute;e 5. Sur le plan technique, <strong>tous les mara&icirc;chers, faiblement &eacute;quip&eacute;s au moment de l&rsquo;installation (moins de 20 000&nbsp;&euro;) ont tous investi de fa&ccedil;on progressive</strong> au cours des cinq premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;activit&eacute; pour 40 000&nbsp;&euro; &agrave; 100 000&nbsp;&euro;. Ils se sont &eacute;quip&eacute;s de tracteurs et d&rsquo;outils, de serres, de mat&eacute;riel d&rsquo;irrigation ou de motoculteurs ou d&rsquo;outils non motoris&eacute;s. La moiti&eacute; des fermes ont &eacute;volu&eacute; soit en augmentant leurs surfaces et en embauchant des salari&eacute;s saisonniers, soit en se diversifiant vers des ateliers de poules pondeuses qui sont parfois devenus l&rsquo;activit&eacute; principale. L&rsquo;autre moiti&eacute; n&rsquo;a chang&eacute; ni d&rsquo;activit&eacute; principale, ni de surface.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-diversite-des-fermes-maraicheres-bio">La diversit&eacute; des fermes mara&icirc;ch&egrave;res bio</a></div>

<div class="question">
<h3>Comment sera partag&eacute; ce travail ?</h3>
</div>

<p>L&rsquo;ensemble des r&eacute;sultats de cette &eacute;tude seront disponibles sur le site internet <a href="bio-provence.org" target="_blank">bio-provence.org</a>. Des fiches ont &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute;es sur chacune des 18 fermes ainsi qu&rsquo;une fiche &laquo; R&eacute;ussir son installation&nbsp;&raquo;. Sur la partie exp&eacute;rimentation, deux guides seront disponibles : &laquo; Mener une exp&eacute;rimentation sur ma ferme&nbsp;&raquo; et &laquo; Co-construire des exp&eacute;rimentations en milieu paysan&nbsp;&raquo; ainsi qu&rsquo;un livret des r&eacute;sultats d&rsquo;essais.</p>
</div>



Le projet Mimabio avait pour objectif d’acquérir des références en maraîchage biologique sur petites surfaces pour la région Paca. Un séminaire de restitution des résultats a été organisé le 24 mars 2022. Oriane Mertz, conseillère maraîchage biologique à Agribio 84 et Agribio 13, témoigne des principaux enseignements de ce projet.

« 18 microfermes maraîchères ont été suivies pendant trois ans »

<h3>Pomme et poire</h3>

<p>Les producteurs de pommes et poires ont lutt&eacute; partout en France contre le gel. <em>&laquo;&nbsp;Beaucoup &eacute;taient mieux prot&eacute;g&eacute;s depuis le gel de l&rsquo;an dernier</em>, souligne Sandrine Gaborieau, de l&rsquo;Association nationale pommes poires. <em>Il y a eu en moyenne 3-4 nuits n&eacute;cessitant une protection, parfois jusqu&rsquo;&agrave; 6. Le premier week-end d&rsquo;avril a &eacute;t&eacute; le plus critique. Mais compte tenu du stade de floraison, il n&rsquo;y a pas de raison de s&rsquo;inqui&eacute;ter outre mesure pour l&rsquo;instant. &raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :&nbsp; </strong><a href="https://www.reussir.fr/meteo-le-gel-sera-encore-tres-grave-cette-annee-pour-lagriculture">[M&eacute;t&eacute;o] Le gel sera encore tr&egrave;s grave cette ann&eacute;e pour l&rsquo;agriculture</a></div>

<h3>P&ecirc;che et abricot</h3>

<p>Selon l&rsquo;AOP P&ecirc;ches et abricots de France, la fili&egrave;re a &eacute;t&eacute; relativement &eacute;pargn&eacute;e par le gel, &agrave; la diff&eacute;rence de l&rsquo;an dernier. Les temp&eacute;ratures observ&eacute;es dans le quart Sud-Est de la France n&rsquo;ont pas atteint les records de l&rsquo;an pass&eacute;, et rares sont les situations qui ont enregistr&eacute; des temp&eacute;ratures inf&eacute;rieures &agrave; -2&deg;C. <em>&laquo;&nbsp;La configuration des masses d&rsquo;air froid, la proximit&eacute; des c&ocirc;tes m&eacute;diterran&eacute;ennes, et surtout le vent, ont permis d&rsquo;&eacute;viter le pire</em>, indique l&rsquo;AOP dans un communiqu&eacute; du 8 avril. <em>On d&eacute;plore des d&eacute;g&acirc;ts dans les zones les plus expos&eacute;es, telles que certains coteaux de la Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, la haute vall&eacute;e de la T&ecirc;t (Prades), et la r&eacute;gion des Baronnies, &agrave; nouveau fortement impact&eacute;e.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/partout-en-france-les-producteurs-luttent-contre-le-gel">Partout en France, les producteurs luttent contre le gel</a></div>

<h3>Kiwi</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Il est beaucoup trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer des d&eacute;g&acirc;ts, le kiwi ne fleurissant qu&rsquo;en mai, mais c&rsquo;est s&ucirc;r qu&rsquo;il y en aura</em>, estime Adeline Gachein, directrice du Bureau interprofessionnel du kiwi (BIK). <em>On ne sait pas comment le v&eacute;g&eacute;tal va se remettre de ces &eacute;pisodes.&nbsp;&raquo;</em> Les temp&eacute;ratures sont descendues jusqu&rsquo;&agrave; -7&deg;C dans certains secteurs, des niveaux auxquels aucun moyen de protection ne peut pr&eacute;server du gel.</p>

<h3>Pruneau</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le constat est accablant, on estime &agrave; 80 % la perte du potentiel de r&eacute;colte &raquo;</em>, a annonc&eacute; Nicolas Mortemousque, pr&eacute;sident du Bureau interprofessionnel du pruneau (BIP) le 7 avril, au cours d&rsquo;une r&eacute;union entre l&rsquo;amont et l&rsquo;aval de la fili&egrave;re. Selon Emmanuel Maupas, du service verger du BIP, le gel advectif de la nuit du 2 au 3 avril a produit des d&eacute;g&acirc;ts irr&eacute;versibles. La nuit suivante, du 3 au 4 avril, le second gel a &eacute;t&eacute; radiatif, d&ucirc; &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie perdue par le sol. <em>&laquo; Avec un gel advectif puis radiatif, il n&rsquo;y avait rien &agrave; faire</em>, confie le technicien. <em>M&ecirc;me les pruniers situ&eacute;s sur les coteaux, habituellement plus prot&eacute;g&eacute;s du gel, ont souffert cette ann&eacute;e.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-pruneau-gravement-touche-par-la-meteo">Le pruneau gravement touch&eacute; par le gel</a></div>



Les producteurs de fruits ont cette année encore du faire face à un dramatique épisode de gel de printemps. S'il est bien trop tôt pour évaluer les dégâts sur la production, ceux-ci seront très variables selon les espèces fruitières, les régions et bien sûr les moyens de protection mis en œuvre.

Gel en arboriculture : encore trop tôt pour des estimations de dégâts

<p class="MsoNormal"><em>&laquo;&nbsp;Des changements brutaux de r&eacute;gimes alimentaires ou des restrictions alimentaires s&eacute;v&egrave;res en cours d&rsquo;engraissement sont &agrave; &eacute;viter, mais des marges de man&oelig;uvre existent pour limiter le recours aux concentr&eacute;s</em>&nbsp;&raquo; expliquent&nbsp;J&eacute;r&eacute;my Douhay et Bertrand Deroche de l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage, qui ont <a href="https://idele.fr/detail-article/engraissement-de-bovins-des-solutions-pour-maitriser-son-cout-alimentaire" target="_blank">rassembl&eacute; tous les &eacute;l&eacute;ments techniques disponibles </a>permettant &agrave; chacun de faire le point sur ce qui est possible pour ma&icirc;triser le co&ucirc;t alimentaire pour les bovins viande en engraissement.</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Pour les rations d&rsquo;engraissement &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s</strong>, le levier prioritaire est de tirer le meilleur de la valeur alimentaire de ce fourrage&nbsp;: stade de r&eacute;colte, finesse de hachage, confection du silo et avancement du front d&rsquo;attaque sont &agrave; soigner.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/concilier-rendement-et-qualite-en-mais-fourrage" target="_blank">Concilier rendement et qualit&eacute; en ma&iuml;s fourrage</a></div>

<p class="MsoNormal"><strong>Il est possible de r&eacute;duire l&rsquo;apport de concentr&eacute;s</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Pour des rations ma&iuml;s ensilage compl&eacute;ment&eacute;es &agrave; hauteur de 2,5 &agrave; 5 kg de concentr&eacute; par jour, la r&eacute;duction de 1 kg/j de bl&eacute; &eacute;conomise entre 225 et 280 kg de bl&eacute; par jeune bovin pour un poids de carcasse identique. En revanche, le bilan alimentaire augmentera de 280 &agrave; 370 kg MS/JB pour l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s et de 17 &agrave; 60 kg/JB de tourteau de soja pour &eacute;quilibrer la ration en prot&eacute;ines. Le niveau de croissance moyen sera diminu&eacute; d&rsquo;environ 20 &agrave; 45 g/j, allongeant ainsi la dur&eacute;e d&rsquo;engraissement d&rsquo;une quinzaine de jours.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal"><strong>Le niveau d&rsquo;apport prot&eacute;ique m&eacute;rite d'&ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute;</strong>. Pendant l&rsquo;engraissement, il est recommand&eacute; d&rsquo;apporter entre 100 et 105 g de PDI/UF pour les jeunes bovins de races allaitantes et entre 90 et 100 g de PDI/UF pour les femelles en finition. <em>&laquo;&nbsp;Au-del&agrave; de ces ratios, le compl&eacute;mentaire azot&eacute; est gaspill&eacute;, puisque les croissances ne sont pas am&eacute;lior&eacute;es.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal">L'opportunit&eacute; de remplacer du bl&eacute; et du tourteau de soja ou de colza par d&rsquo;autres concentr&eacute;s est &agrave; &eacute;tudier. <em>&laquo;&nbsp;Cette substitution partielle ou totale se raisonne selon les disponibilit&eacute;s de ces aliments, leur co&ucirc;t et leur teneur en &eacute;nergie (UFV) ou en prot&eacute;ines (PDIN).&nbsp;&raquo; </em></p>

<p class="MsoNormal">Une autre voie consiste <strong>&agrave; retarder le sevrage des veaux n&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Pour le</em><em>s veaux n&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne, un sevrage en juin plut&ocirc;t qu&rsquo;en mars permet au veau de profiter du lait de sa m&egrave;re plus longtemps, notamment du second pic de lactation li&eacute; &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe, mais aussi de la pousse de l&rsquo;herbe printani&egrave;re quantitative et qualitative&nbsp;&raquo;</em> expliquent J&eacute;r&eacute;my Douhay et Bertrand Deroche.</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Int&eacute;grer de l&rsquo;herbe dans des rations d&rsquo;engraissement &agrave; l&rsquo;auge</strong> s'envisage dans de nombreuses situations, pour des femelles et des jeunes bovins. <em>&laquo; Dans une ration d&rsquo;engraissement, l&rsquo;utilisation d&rsquo;herbe conserv&eacute;e peut n&eacute;cessiter l&rsquo;ajout d&rsquo;un compl&eacute;ment &eacute;nerg&eacute;tique selon la valeur alimentaire de cette herbe, les objectifs de croissance et la cat&eacute;gorie animale. N&eacute;anmoins, la quantit&eacute; de compl&eacute;ment azot&eacute; pour &eacute;quilibrer la ration est souvent r&eacute;duite.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/RBV304_coutalimidele.JPG.webp?itok=tOHgexa-" width="747" height="410" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Institut de l'Elevage

</div>
<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p class="MsoNormal">Pour les jeunes bovins, dans le cas de rations &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, les croissances sont r&eacute;duites de 130 g/j avec l&rsquo;ajout de 35 % d&rsquo;herbe et de 50 g/j avec 20 % d&rsquo;herbe.<em> "Dans les deux cas, l&rsquo;atelier d&eacute;pend davantage des c&eacute;r&eacute;ales, mais moins du tourteau."&nbsp; </em>Avec des rations s&egrave;ches, l&rsquo;ajout d&rsquo;herbe jusqu&rsquo;&agrave; 35 % est une solution avantageuse, car elle r&eacute;duit le concentr&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique (-200 kg) et prot&eacute;ique (-330 kg) sans affecter les croissances.&nbsp;<br /><em>"Quel que soit le syst&egrave;me, l&rsquo;ajout d&rsquo;herbe n&eacute;cessite d&rsquo;augmenter sa sole dans l&rsquo;&eacute;levage de 2 &agrave; 3 ha pour 30 jeunes bovins engraiss&eacute;s/an au d&eacute;triment d&rsquo;une autre culture (ma&iuml;s, c&eacute;r&eacute;ales)."</em></p>

<p class="MsoNormal">&nbsp;</p>

<p class="MsoNormal"><strong>Conduire l&rsquo;engraissement des femelles en deux phases</strong>&nbsp;- un pr&eacute;-engraissement o&ugrave; elles re&ccedil;oivent une ration fibreuse et une finition avec une ration dense en &eacute;nergie &ndash; peut aussi &ecirc;tre envisag&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Ce levier r&eacute;duit la croissance pendant la 1&egrave;re phase, allongeant ainsi la dur&eacute;e de finition. La d&eacute;pendance envers le correcteur azot&eacute; est r&eacute;duite, mais le besoin en concentr&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique est augment&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/blonde-daquitaine-des-recommandations-pour-la-finition-des-vaches-de-boucherie" target="_blank">[Blonde d&rsquo;Aquitaine] Des recommandations pour la finition des vaches de boucherie</a></div>

<p class="MsoNormal"><strong>Une restriction peut &ecirc;tre envisag&eacute;e</strong> sur tout ou partie de la finition de vaches de r&eacute;forme en cas de stocks de fourrages et/ou de concentr&eacute;s limit&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Il faut cependant conserver des densit&eacute;s &eacute;nerg&eacute;tiques et prot&eacute;iques habituellement utilis&eacute;es en finition (0,85 UFV/kg MS ; 90 &agrave; 95 g PDI/UF). Pour une ration &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, une r&eacute;duction de 35 % en moyenne des quantit&eacute;s totales offertes allonge de 16 jours l&rsquo;engraissement pour atteindre un m&ecirc;me gain de poids vif. L&rsquo;&eacute;conomie par vache est de l&rsquo;ordre de 200 kg MS d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, 29 kg MS de tourteau de soja et 23 kg MS de bl&eacute;.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="MsoNormal"><strong>Finir les femelles au p&acirc;turage</strong> est une piste d'int&eacute;r&ecirc;t.<em> "Un p&acirc;turage pr&eacute;coce au printemps jusqu&rsquo;au stade &laquo; &eacute;pi &agrave; 10 cm &raquo;, puis de repousses feuillues de moins de 6 semaines assurent une croissance de 1000 g/j ou plus en vaches de r&eacute;forme et g&eacute;nisses &agrave; l&rsquo;engrais, sans ajout de concentr&eacute;." </em>Toutefois, selon la qualit&eacute; et quantit&eacute; d&rsquo;herbe &agrave; disposition et les performances vis&eacute;es, un faible apport en concentr&eacute;s ou en fourrages peut &ecirc;tre envisag&eacute;.</p>

<p class="MsoNormal"><em>"D&rsquo;apr&egrave;s des essais en cours aux Etabli&egrave;res, un engraissement estival avec 100 % d&rsquo;herbe est possible, en pr&eacute;voyant une dur&eacute;e de finition sup&eacute;rieure &agrave; un engraissement au printemps (+90 jours), qui b&eacute;n&eacute;ficie de la productivit&eacute; et qualit&eacute; de l&rsquo;herbe."</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-foin-de-faible-valeur-volonte-est-il-vraiment-ideal-pour-des-vaches-allaitantes-gestantes" target="_blank">Un foin de faible valeur &agrave; volont&eacute; est-il id&eacute;al pour des vaches allaitantes gestantes ?</a></div>



L’Institut de l’Elevage fait le point sur les leviers dont disposent les éleveurs de bovins viande pour éviter un dérapage des coûts alimentaires.

Ce qui est possible pour maîtriser le coût d’engraissement des bovins viande

<p>Suite &agrave; son &eacute;lection en octobre dernier, Jo&euml;l Boueilh (Union Plaimont), pr&eacute;sident des Vignerons coop&eacute;rateurs de France a travaill&eacute; avec le nouveau bureau sur la feuille de route qui guidera les actions de la f&eacute;d&eacute;ration sur la<strong> p&eacute;riode 2022 &agrave; 2024</strong>.</p>

<h3>Des pistes prioritaires &agrave; activer pour chaque enjeu</h3>

<p>La feuille de route &eacute;nonce <strong>sept d&eacute;fis</strong> : renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ; r&eacute;ponse aux attentes soci&eacute;tales ; promotion du mod&egrave;le coop&eacute;ratif et &eacute;volution de la <a href="https://www.reussir.fr/vigne/cooperation-davantage-de-droits-pour-les-adherents" target="_blank">gouvernance</a> ; renforcement de l&rsquo;image positive des<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-modele-cooperatif-vinicole-defend-sa-specificite" target="_blank"> caves coop&eacute;ratives</a>&nbsp;; adaptation au changement climatique&nbsp;; mise en oeuvre des transitions environnementales&nbsp;; accompagnement face aux d&eacute;fis &eacute;conomiques.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/une-scic-pour-preserver-le-foncier-de-la-cooperative" target="_blank">Une SCIC pour pr&eacute;server le foncier de la coop&eacute;rative</a></div>

<p>Pour chacun de ces th&egrave;mes, des pistes &agrave; emprunter sont &eacute;nonc&eacute;es. Pour l&rsquo;adaptation au changement climatique, Jo&euml;l Boueilh veut ainsi <strong>promouvoir l&rsquo;assurance pour carence d&rsquo;apport,</strong> un dispositif m&eacute;connu. <em>&laquo;&nbsp;&Ccedil;a existe au cas par cas mais trop peu&nbsp;&agrave; ce jour&nbsp;&raquo;</em>, regrette-t-il. Il estime que moins de 10% des coop&eacute;ratives y ont recours.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-cooperation-soutient-le-portage-du-foncier" target="_blank">En Champagne, la coop&eacute;ration soutient le portage foncier</a></div>

<p>Pour avancer sur ce plan ambitieux, VCF compte sur la motivation du nouveau bureau. Le pr&eacute;sident veut aussi s&rsquo;appuyer sur la <strong>relance de l&rsquo;activit&eacute; des Jeunes vignerons coop&eacute;rateurs. </strong>Il annonce &eacute;galement un<strong> </strong><em>&laquo; renforcement des liens avec les organisations fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes de la fili&egrave;re afin de parler d&rsquo;une seule voix, dans l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des producteurs et de nos caves coop&eacute;ratives &raquo;.</em></p>

<h3>Mont&eacute;e en comp&eacute;tence pour les transitions environnementales</h3>

<p>Pour ce qui est de la mise en &oelig;uvre des transitions environnementales, les Vignerons coop&eacute;rateurs musclent leur &eacute;quipe avec l&rsquo;<strong>embauche d&rsquo;une collaboratrice</strong> dont l&rsquo;arriv&eacute;e est annonc&eacute;e pour juin. Sa mission sera de <em>&laquo;&nbsp;renforcer le p&ocirc;le environnemental&nbsp;&raquo;</em> avec une mont&eacute;e en comp&eacute;tence notamment sur le dossier du<strong> label bas carbone.</strong></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-clubs-pour-impliquer-les-adherents-de-la-coop" target="_blank">Un club de vignerons pour impliquer les adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Les vignerons sont en mesure de stocker du carbone et d&rsquo;&ecirc;tre cr&eacute;diteurs&nbsp;</strong>&raquo;</em>, insiste Jo&euml;l Boueilh. La coop&eacute;ration viticole doit aussi poursuivre ses efforts pour atteindre l'objectif qu'elle s'est fix&eacute; lors de son congr&egrave;s de 2019 : <strong>100 % des coop&eacute;ratives enga&shy;g&eacute;es dans une certification environ&shy;nementale (niveau 2 minimum) ou en agriculture biologique d&rsquo;ici 2024</strong>, avec 50 % des exploitations coop&eacute;ratives certi&shy;fi&eacute;es HVE ou bio.</p>

<p>Un point sur les avanc&eacute;es de cette feuille de route est promis &agrave; chaque d&eacute;but d'ann&eacute;e.</p>



Lors d’une conférence de presse, Joël Boueilh, président des Vignerons coopérateurs de France (VCF), a dévoilé une feuille de route stratégique pour 2022-2024. Elle identifie sept thèmes majeurs pour la pérennité des coopératives.

Les Vignerons coopérateurs dévoilent leur feuille de route 2022-2024

<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>Success 4</strong> a obtenu une d&eacute;rogation valable <strong>jusqu&rsquo;au 22 juillet 2022</strong>, sur <strong>cerisier contre les mouches des fruits</strong>, et sur <strong>amandier et pistachier contre Eurytoma sp</strong>. Il s'emploie en 2 applications, &agrave; la dose maximale de 0,2 l/ha par application.</p>

<p><strong>Tornado SC</strong> est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 30 juillet 2022</strong> pour le <strong>d&eacute;sherbage des cultures de betterave potag&egrave;re</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose maximale de 4 l/ha en 1 application (fractionnement possible jusqu&rsquo;&agrave; 5 applications sans d&eacute;passer la dose totale de 4 l/ha.</p>

<p><strong>Whisper </strong>a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 30 juillet 2022</strong> sur <strong>bananier contre les cercosporioses</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise &agrave; la dose maximale de 5 l/ha, en 10 applications maximum.</p>

<p><strong>Serenisim </strong>(Ary-0711B-01) est utilisable par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 3 ao&ucirc;t 2022</strong> sur <strong>figuier pour le pi&eacute;geage des insectes xylophages</strong>. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose maximale de 240 g/ha par application (40 pi&egrave;ges &agrave; 6 g par pi&egrave;ge par application).</p>

<p><strong>Force 1,5</strong> est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 5 ao&ucirc;t 2022</strong> sur cultures de <strong>pois sabre, flageolet, f&egrave;ve, lima et ni&eacute;b&eacute;</strong> en traitement du sol <strong>contre les mouches</strong>. Ce produit s&rsquo;utilise en 1 application &agrave; la dose maximale de 10 kg/ha.</p>

<p><strong>Verimark </strong>a obtenu une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 9 ao&ucirc;t 2022</strong> <strong>contre les ravageurs des parties a&eacute;riennes</strong>, pour le traitement des <strong>plants de choux de Bruxelles, choux pomm&eacute;s, brocolis, choux fleurs</strong> (minimottes trait&eacute;es par automate sous serre, repiquage des plants trait&eacute;s en plein champ uniquement) et <strong>laitue </strong>(mottes trait&eacute;es par automate sous serre, repiquage des plants trait&eacute;s en plein champ et sous serre. Ne pas appliquer sur chicor&eacute;es, scaroles, chicor&eacute;es fris&eacute;es, m&acirc;che et roquette). Sur choux, il s&rsquo;emploie &agrave; la dose de 15 ml de produit pour 1000 plants en 1 application (sur laitue, 6 ml de produit pour 1000 plants en 1 application).</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Traitosol, Rexol 97, Solonet, Basamid Cazo, Cadametol&nbsp; (traitement du sol) : </strong>fin d'utilisation le 21 avril 2022</p>

<p><strong>Gleefo Eco (herbicide) : </strong>fin d'utilisation le 28 avril 2022</p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>



Success 4 est en dérogation jusqu'en juillet sur cerisier, amandier et pistachier.

L'actu phyto : Success 4 en dérogation sur cerisier contre les mouches

<p>La premi&egrave;re cargaison de kiwi Zespri Green devrait arriver en Europe en Mai. Cette saison, Zespri pr&eacute;voit d&rsquo;entreprendre quatre voyages d&rsquo;affr&egrave;tement vers l&rsquo;Europe du Nord. &nbsp;<strong>Le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Zespri d&rsquo;Europe et d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, Giorgio Comino</strong>, souligne&nbsp;: &laquo; <em>Nous constatons une demande soutenue de kiwis Zespri sur nos march&eacute;s europ&eacute;ens et nous sommes heureux que les fruits de cette saison arrivent bient&ocirc;t. <strong>Nos derni&egrave;res estimations montrent une offre de plus de 63 millions de plateaux de kiwis Zespri (SunGold et Green) en 2022 sur nos march&eacute;s europ&eacute;ens</strong> </em>&raquo;.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/lifting-en-grande-pompe-pour-zespri" target="_blank">Lifting en grande pompe pour Zespri</a></div>

<p><strong>Giorgo Comino</strong> confirme &eacute;galement que les campagnes de marketing &nbsp;mettraient &agrave; nouveau en vedette les &ldquo;Kiwi Brothers&rdquo; sur les six principaux march&eacute;s europ&eacute;ens, apr&egrave;s le succ&egrave;s de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. &laquo; C<em>ette ann&eacute;e, nous passons &agrave; l&rsquo;&eacute;tape suivante de notre campagne &lsquo;Craquez pour son go&ucirc;t irr&eacute;sistible&rsquo; avec pour objectif premier de renforcer l&rsquo;importance du go&ucirc;t, au-del&agrave; de nos &ldquo;Kiwi Brothers</em> &raquo;, explique-t-il. D&eacute;velopp&eacute;e en collaboration avec VMLY&amp;R et Mindshare &agrave; Londres, la campagne sera lanc&eacute;e au d&eacute;but de la saison (presse &eacute;crite, affichage, m&eacute;dias num&eacute;riques, animations sur lieux de vente).</p>

<div class="lireaussi">D'autres articles li&eacute;s au kiwi <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/kiwi" target="_blank">ici</a></div>



Les premiers kiwis Zespri SunGold de cette saison ont quitté le port de Tauranga  à destination du port de Zeebrugge où ils arriveront fin avril.

Le kiwi SunGold de Zespri en route vers le marché européen 

<p><strong>L</strong>es MAEC sont les Mesures Agro-environnementales et Climatiques. Ce sont des aides de la PAC qui ont vocation &agrave; prot&eacute;ger des esp&egrave;ces ou des milieux sensibles ainsi qu&rsquo;&agrave; acc&eacute;l&eacute;rer la transition agro-&eacute;cologique. Elles soutiennent les exploitations qui s&rsquo;engagent. Les MAEC syst&egrave;me visent &agrave; modifier le syst&egrave;me d&rsquo;exploitation, les MAEC localis&eacute;es portent sur la protection de milieux sensibles ou encore d&rsquo;autres MAEC (PRM/PRV/API) ont pour objet la pr&eacute;servation de races animales ou v&eacute;g&eacute;tales menac&eacute;es.</p><p><strong>L</strong>e montant des MAEC se calcule de plusieurs mani&egrave;res : par hectare pour les mesures surfaciques, par m&egrave;tres lin&eacute;aires pour les mesures de type haies, par nombre d&rsquo;animaux ou de ruches pour les mesures API. En retour du versement des MAEC, les exploitants s&rsquo;engagent &agrave; respecter un cahier des charges.</p><h2><strong>Calcul de l&rsquo;IFT annuel, appui &agrave; la gestion de l&rsquo;azote</strong></h2><p><strong>L</strong>es crit&egrave;res relatifs &agrave; l&rsquo;assolement (surfaces en herbe, en ma&iuml;s, fourrag&egrave;re, prairie permanente&hellip;) se mesurent directement sur la <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/actualites/declaration-pac-elle-est-a-realiser-avant-le-16-mai/" target="_blank" title="">d&eacute;claration PAC</a>. Attention, car des p&eacute;nalit&eacute;s s&rsquo;appliquent ! Avant avril, il faut s&rsquo;assurer que la surface de chaque culture engag&eacute;e est bien conforme au cahier des charges.</p><p><strong>D</strong>&rsquo;autres crit&egrave;res sont v&eacute;rifi&eacute;s tels le calcul de l&rsquo;IFT (Indice de Fr&eacute;quence de Traitement) ou l&rsquo;appui technique &agrave; la gestion de l&rsquo;azote pour les MAEC syst&egrave;me. L&rsquo;IFT permet de comptabiliser le nombre de doses de traitements phytosanitaires par hectare et par an. Contr&ocirc;l&eacute; tout au long du cycle de la MAEC, et particuli&egrave;rement lors de la derni&egrave;re ann&eacute;e, l&rsquo;IFT est l&rsquo;indicateur de r&eacute;f&eacute;rence pour mesurer la r&eacute;duction de ces produits. Quant &agrave; l&rsquo;appui technique &agrave; la gestion de l&rsquo;azote, il s&rsquo;agit d&rsquo;un conseil obligatoire que les exploitants qui s&rsquo;engagent en MAEC sont tenus de suivre au cours des 5 ann&eacute;es.</p><h2><strong>Les modalit&eacute;s de prolongations de</strong><strong>s MAEC en 2022</strong></h2><p><strong>L</strong>e dispositif des MAEC n&rsquo;est pas remis en cause par la r&eacute;forme de la PAC 2023. De ce fait, la campagne 2022 est la derni&egrave;re du dispositif actuel et les modalit&eacute;s sont similaires &agrave; celles de 2021. Ainsi, les MAEC qui ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;es pr&eacute;c&eacute;demment poursuivent leur cycle jusqu&rsquo;&agrave; &eacute;ch&eacute;ance. Pour celles &eacute;chues en 2021, il sera possible de les poursuivre en 2022 sous la forme d&rsquo;un nouvelle engagement dont la dur&eacute;e sera variable en fonction des types de MAEC, &agrave; savoir une ann&eacute;e pour la plupart des MAEC (syst&egrave;me &laquo; maintien &raquo;, localis&eacute;es, PRM/API) et cinq ann&eacute;es pour les MAEC syst&egrave;me &laquo; &eacute;volution &raquo;.</p>


La campagne PAC 2022 approche. Quelles sont les exigences à respecter en cours de contrat ? Les MAEC sont-elles reconduites ? On fait le point.

Toutes les exigences du cahier des charges des MAEC 2022

<p>En octobre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/julien-denormandie-decrete-la-troisieme-revolution-agricole" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture d&eacute;cr&eacute;tait l&rsquo;av&egrave;nement de la troisi&egrave;me r&eacute;volution agricole</a>, succ&eacute;dant &agrave; la r&eacute;volution du machinisme et de l&rsquo;agrochimie. Cette 3<sup>&egrave;me</sup> r&eacute;volution est fond&eacute;e sur le num&eacute;rique, la robotique, la g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;et le biocontr&ocirc;le. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/877-5-millions-d-euros-pour-accelerer-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">Dans la foul&eacute;e et dans le cadre de France 2030</a>, le gouvernement dotait le 4<sup>&egrave;me</sup> Programme d&rsquo;investissements d&rsquo;avenir (PIA) d&rsquo;une enveloppe de 428 millions d&rsquo;euros d&eacute;di&eacute;e &agrave; la strat&eacute;gie &laquo; syst&egrave;mes agricoles durables et &eacute;quipements agricoles contribuant &agrave; la transition &eacute;cologique &raquo;.</p><h2>20%, 30% ou&nbsp;40% de subvention</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient d&rsquo;ouvrir <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=F2030_VAGUE1GUICHET" target="_blank">un premier guichet sur le site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure de FranceAgriMer</a>. Dot&eacute; de 20 millions d&rsquo;euros, il est ouvert jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;puisement des cr&eacute;dits, selon le principe &laquo;&nbsp;premiers inscrits, premiers servis&nbsp;&raquo;, &agrave; d&eacute;faut jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2023.</p><p>Cette premi&egrave;re vague cible <strong>les mat&eacute;riels connect&eacute;s et innovants</strong>, participant &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;usage des produits phytosanitaires et des engrais de synth&egrave;se et &agrave; optimiser l&rsquo;irrigation.</p><p>Elle est ouverte aux agriculteurs (individuels et en soci&eacute;t&eacute;), aux Cuma ainsi qu&rsquo;aux entreprises de travaux agricoles.</p><p>Le taux de subvention varie entre 20% et 40% selon les &eacute;quipements, avec un bonus de 10% pour les nouveaux install&eacute;s de moins de 5 ans et pour les Cuma. Le plafond des d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 40 000 euros (150&nbsp;000 euros pour les Cuma).</p><h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 20%</h2><p>- drones &eacute;quip&eacute;s de capteurs permettant de t&eacute;l&eacute;d&eacute;tection et de cartographie du risque &agrave; l'&eacute;chelle parcellaire</p><p>- &eacute;pandeur muni en entr&eacute;e d'un outil de guidage</p><p>- outils d'aide &agrave; la d&eacute;cision pour l'irrigation</p><p>- outils d'&eacute;valuation de l'offre et de la demande en eau</p><p>- mat&eacute;riel de t&eacute;l&eacute;gestion/pilotage automatique de l&rsquo;irrigation</p><p>- capteurs permettant la facilitation de la conduite de la vigne</p><p>- outil logiciel de collecte et compilation de donn&eacute;es agricoles num&eacute;riques pour la gestion des rendements et des intrants</p><h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 30%</h2><p>- &eacute;quipements et/ou outils d'assistance num&eacute;rique permettant le stockage des r&eacute;coltes sans insecticide</p><p>- syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;coute des bennes &agrave; ultra-sons</p><p>- capteur embarqu&eacute; d'analyse de la valeur nutritive azot&eacute;e des effluents d'&eacute;levage &eacute;pandus</p><p>- dispositifs de traitement des effluents d'&eacute;levage permettant de produire des engrais et amendements organiques</p><p>- syst&egrave;me de substitution aux fongicides par stimulation des d&eacute;fenses immunitaires des plantes, au moyen d'une diffusion de flash UV</p><p>- pi&egrave;ges &agrave; insectes connect&eacute;s, pi&egrave;ges &agrave; spores et OAD associ&eacute;s</p><p>- syst&egrave;me d'autoguidage, guidage et &eacute;pandage de pr&eacute;cision</p><p>- semoir pour semis sous couvert</p><p>- automate de gestion du groupe froid des b&acirc;timents de stockage de pomme de terre</p><h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 40%</h2><p>- robots autonomes pour le d&eacute;sherbage m&eacute;canique ou thermique et le binage avec guidage de pr&eacute;cision</p><p>- syst&egrave;me de stimulation physique des plantes</p><p>- couverture flottante de fosse et dispositif de r&eacute;cup&eacute;ration du biogaz</p><p>- syst&egrave;me de tri optique par exemple dans le cadre de cultures associ&eacute;es</p>


Le ministère de l’Agriculture ouvre un premier guichet de 20 millions d’euros allouant jusqu’à 40% d’aide à l’investissement dans des matériels connectés et innovants, participant à réduire l’usage des produits phytosanitaires et des engrais de synthèse et à optimiser l’irrigation.

Top départ pour la 3ème révolution agricole

<p>Le prix de l&rsquo;acier multipli&eacute; par trois en un an, des p&eacute;nuries en composants hydrauliques et &eacute;lectroniques toujours plus marqu&eacute;es, des d&eacute;lais moyens de livraison de 19 semaines (contre 8 semaines en temps normal) et jusqu&rsquo;&agrave; 30 semaines pour les tracteurs, l&rsquo;impossibilit&eacute; de garantir des prix et des d&eacute;lais de livraison, une inflation qui confine &agrave; l&rsquo;insoutenabilit&eacute;&nbsp;: telle est l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par les organisations repr&eacute;sentatives des industriels (Axema) et des distributeurs (Sedima) de la fili&egrave;re agro&eacute;quipements.</p><div class="citation">
    <span>"La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir"</span>
</div>
<p>Quand on sait qu&rsquo;il y a parfois moins d&rsquo;atomes crochus entre ces deux syndicats qu&rsquo;entre un crochet d&rsquo;attelage reliant un tracteur et une benne, l&rsquo;initiative commune ajoute &agrave; la gravit&eacute; ambiante. &laquo;<em>&nbsp;La non-livraison des mat&eacute;riels command&eacute;s &agrave; la date initialement pr&eacute;vue peut mettre en p&eacute;ril la bonne ex&eacute;cution du travail de la saison et hypoth&eacute;quer les r&eacute;coltes &agrave; venir, dans un contexte de crise alimentaire li&eacute;e &agrave; la guerre en Ukraine : semer, r&eacute;colter, vendanger, c&rsquo;est tout une r&eacute;colte qui peut &ecirc;tre compromise</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les deux organisations dans une lettre ouverte au gouvernement.</p><h2>Un risque de d&eacute;sorganisation</h2><p>La guerre en Ukraine a achev&eacute; d&rsquo;exacerber une situation d&eacute;j&agrave; sous tr&egrave;s forte tension induite par la reprise &eacute;conomique mondiale en 2021, provoquant&nbsp;une hausse des tarifs des mat&eacute;riels comprise entre 10% et 15%, et&nbsp;succ&eacute;dant &agrave; une ann&eacute;e d&rsquo;atonie due la pand&eacute;mie de Covid-19. Outre les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement, les constructeurs subissent la perte de d&eacute;bouch&eacute;s en Ukraine et en Russie, qui repr&eacute;sentent 4% de la valeur des exportations d&rsquo;agro&eacute;quipements fabriqu&eacute;s en France (166 millions d&rsquo;euros). La menace p&egrave;se aussi sur certains actifs strat&eacute;giques pr&eacute;sents dans ces pays.</p><p style="text-align:left;">Du c&ocirc;t&eacute; des concessionnaires, les dates de livraison &agrave; rallonge ont pour effet de d&eacute;pr&eacute;cier la valeur des reprises, sinon de les contraindre &agrave; trouver des solutions alternatives de pr&ecirc;t complexes et co&ucirc;teuses, le tout impactant &laquo;&nbsp;<em>lourdement</em>&nbsp;&raquo; l'&eacute;quilibre financier des entreprises.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>La tr&eacute;sorerie des entreprises est mise &agrave; mal, alors que beaucoup d&rsquo;entre elles n&rsquo;ont pas r&eacute;ussi &agrave; r&eacute;percuter les hausses de co&ucirc;ts dans leurs prix en 2021</em> (...) <em>Tous ces impacts ne manqueront pas &agrave; court terme d&rsquo;engendrer un fort recul des ventes et d&eacute;sorganisera la production agricole&nbsp;</em>&raquo;, conclut la lettre.</p>


Selon Axema et le Sedima, la guerre en Ukraine exacerbe la hausse des prix et les difficultés d’approvisionnement, au point de menacer les entreprises du secteur, mais aussi les agriculteurs par ricochet. En germe, une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire.

Après-Covid, Ukraine : constructeurs et concessionnaires au bord de la rupture

<p><strong>Actuellement, environ 70% des cahiers des charges avicoles label rouge ont fait le choix de l&rsquo;alimentation non OGM</strong>, que l&rsquo;Institut national de l&rsquo;origine et de la qualit&eacute; (Inao) veut rendre obligatoire. Pour les pondeuses, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; est paru fin 2021. Pour les volailles de chair, un arr&ecirc;t&eacute; portant sur les &eacute;volutions g&eacute;n&eacute;rales des cahiers des charges, dont le non OGM, &eacute;tait pr&eacute;vu fin mars, mais il n&rsquo;est toujours pas publi&eacute;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Or <strong>des ruptures d&rsquo;approvisionnements en mati&egrave;res prot&eacute;agineuses non OGM&nbsp; (soja et tournesol) sont attendues pour fin avril</strong>, voire d&eacute;but mai. En attendant que la situation revienne &agrave; la normale dans 12, voire 18 mois, &nbsp;les professionnels demandent une suspension de cette obligation pour les &oelig;ufs et un report d&rsquo;application pour les volailles.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/vers-une-penurie-de-soja-non-ogm" target="_blank">Vers une p&eacute;nurie de soja non OGM </a></div>

<p><strong>La p&eacute;nurie pose une question de fond sur la durabilit&eacute; des fili&egrave;res non OGM</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Le non OGM est une demande des consommateurs, alors que les citoyens se posent de plus en plus une autre question, celle de la non d&eacute;forestation&nbsp;&raquo; </em>explique Pascal Vaugarny (Coop&eacute;rative des Fermiers de Lou&eacute;).</p>

<p>La bascule du soja non OGM vers le soja non d&eacute;forestant deviendrait envisageable, &agrave; condition de disposer de suffisamment de volumes, ainsi qu'&agrave; des prix acceptables.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.agra.fr/agra-presse/bunge-importateur-de-soja-le-plus-expose-la-deforestation-au-cerrado" target="_blank">qui serait l'importateur le plus expos&eacute; au soja d&eacute;forestant</a></div>

<p><strong>Le syndicat des labels avicoles (Synalaf) n&rsquo;a toutefois pas fait le choix du soja non d&eacute;forestant </strong>souligne Marie Guyot, sa secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale. D&rsquo;autant que les circuits d&rsquo;approvisionnement en non d&eacute;forestant proposent des graines et des tourteaux en garantie <em>&laquo;&nbsp;mass balance&nbsp;&raquo; </em>(bilan massique). Contrairement aux fili&egrave;res trac&eacute;es OGM/non OGM, il n&rsquo;y a pas de s&eacute;paration entre d&eacute;forestant et non d&eacute;forestant mais leurs proportions sont document&eacute;es.</p>



Face au fort risque de rupture des approvisionnements en soja non OGM, les Labels rouge avicoles espèrent la suspension de l’obligation d’incorporation de non OGM pour alimenter leurs volailles.

Alimentation des volailles: vers une suspension du non OGM ?

<p>La consommation de c&eacute;r&eacute;ales par l'industrie de la Nutrition animale a de nouveau &eacute;t&eacute; corrig&eacute;e &agrave; la baisse par le Conseil sp&eacute;cialis&eacute; &laquo;&nbsp;grandes cultures &ndash; march&eacute;s c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;&raquo; de FranceAgriMer, dans le contexte d'Influenza aviaire dont les cons&eacute;quences sont encore difficiles &agrave; &eacute;valuer pr&eacute;cis&eacute;ment, a-ton appris lors du point presse mensuel de l'organisme fran&ccedil;ais. Les baisses attendues par les membres du Conseil sp&eacute;cialis&eacute; pourraient d'ailleurs &ecirc;tre plus importantes, l'impact de la grippe aviaire sur les &eacute;levages fran&ccedil;ais et par cons&eacute;quent sur les volumes d'aliments &eacute;tant encore impr&eacute;cise &agrave; ce stade.&nbsp;</p>

<p>Dans le d&eacute;tail, au 13 avril, <strong>ce sont 50 000 t de bl&eacute; et autant de ma&iuml;s qui viendraient se soustraire des besoins des fabricants d'aliments du b&eacute;tail</strong>, portant ainsi la consommation de celle-ci pour la campagne 2021-2022 &agrave; 4,450 Mt de bl&eacute; fourrager et 3,150 Mt de ma&iuml;s. En orge, les usages de la Nutrition animale sont rest&eacute;s inchang&eacute;s pour 2021-2022 &agrave; 1,1 Mt.</p>

<h2>Bilans plut&ocirc;t stables pour l'ensemble des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;</h2>

<p>Concernant le bl&eacute; tendre, le stock final 2021-2022 attendu par FranceAgriMer progresse l&eacute;g&egrave;rement &agrave; 2,996 Mt contre 2,962 Mt le mois dernier. Les utilisations de l'industrie n'ont pas &eacute;volu&eacute; &agrave; l'exception de celle de la nutrition animale (voir plus haut). En Panification et Amidonnerie/Glutennerie, elles sont maintenues &agrave; respectivement 2,840 Mt et 2,760 Mt. Les exportations sont quant &agrave; elles corrig&eacute;es en l&eacute;g&egrave;re hausse &agrave; 17,932 Mt contre 17,887 Mt le mois dernier, dont 9,5 Mt vers les pays tiers (9,7 Mt en mars) et 8,057 Mt vers l'UE (7,812 Mt en mars). Une hausse des exportations destin&eacute;es aux &eacute;tats membres de l'UE qui s'explique notamment par l'attrait du bl&eacute; fran&ccedil;ais pour ses proches voisins compte tenu du net rench&eacute;rissement des co&ucirc;ts de transport. A noter que la production de bl&eacute; tendre 2021 a &eacute;t&eacute; corrig&eacute;e en l&eacute;g&egrave;re hausse &agrave; 35,46 Mt contre 35,412 Mt le mois dernier.</p>

<p>En orge, le stock final 2021-2022 recule &agrave; 1,265 Mt contre 1,368 Mt selon FranceAgriMer, compte tenu d'une hausse attendue des exportations pour cette campagne &agrave; 6,136 Mt (6,036 Mt en mars), dont 2,689 Mt ( 2,719 Mt le mois dernier) destin&eacute;es au march&eacute; de l'UE et 3,430 Mt (3,300 Mt le mois dernier) destin&eacute;es aux pays tiers.</p>

<p>En ma&iuml;s, le stock final 2021-2022 est revu &agrave; la hausse &agrave; 2,015 Mt (1,969 Mt en mars) avec une consommation domestique en baisse compte tenu du retrait vers la nutrition animale (voir plus haut) &agrave; 6,706 Mt (6,745 Mt en mars) et des exportations en hausse &agrave; 5,943 Mt (5,830 Mt en mars) dont 5,113 Mt (5,050 Mt le mois dernier) vers l'UE et 600 000 t (550 000 t le mois dernier) vers pays tiers.</p>

<p>Enfin, concernant le bl&eacute; dur, le stock final &eacute;volue &agrave; la marge passant de 176 000 t &agrave; 178 000 t pour la campagne 2021-2022 selon FranceAgriMer.</p>



Les bilans de fin de campagne 2021-2022 n'évoluent qu'à la marge pour l'ensemble des produits céréaliers par rapport aux estimations de mars, selon FranceAgriMer.

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