Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Comme dans le secteur de la viande, le niveau de l&rsquo;offre est peu abondant. De nombreux &eacute;leveurs se laissent tenter par les prix attractifs de la viande et ne proposent pas leurs animaux &agrave; l&rsquo;engraissement. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s avec des engraisseurs qui maintiennent leurs rotations pour assurer l&rsquo;approvisionnement des abattoirs dans les mois &agrave; venir, et des herbagers qui sont un peu plus actifs malgr&eacute; des conditions climatiques peu favorables. Les Frisonnes, Normandes ou Montb&eacute;liardes maigres se vendent avec facilit&eacute; au regard de la revalorisation des prix de la viande.Broutards &ndash; Les besoins de nos partenaires italiens et espagnols restent soutenus alors que le d&eacute;ficit structurel de l&rsquo;offre reste important notamment en marchandise vaccin&eacute;e ou d&eacute;pist&eacute;e. La tr&egrave;s bonne tenue des cours de la viande en Italie et en Espagne profite &agrave; l&rsquo;animation commerciale du march&eacute; des broutards et femelles de qualit&eacute;, pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export. La forte demande du march&eacute; int&eacute;rieur gomme les &eacute;carts de valorisation entre les sujets vaccin&eacute;s et les autres, ce qui ne motive pas les &eacute;leveurs &agrave; engager des frais, mis &agrave; part pour une protection sanitaire de leur cheptel. Cela est le plus important au regard des cons&eacute;quences sanitaires et &eacute;conomiques constat&eacute;es chez les &eacute;leveurs touch&eacute;s par la FCO ou la MHE. Le commerce est au beau fixe avec une revalorisation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des prix en m&acirc;les comme en femelles, y compris dans la moyenne marchandise. L&rsquo;aspect sanitaire est en revanche tr&egrave;s suivi, car les pertes ont un co&ucirc;t tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande va se renforc&eacute;e, m&ecirc;me si les conditions climatiques sont peu favorables. &nbsp;Les tarifs seront fermes. Broutards&nbsp;: l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste d&eacute;favorable aux acheteurs, avec des tarifs qui resteront tr&egrave;s fermes. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les tarifs progressent en continu.

Bovins de boucherie - L&rsquo;animation commerciale sur les march&eacute;s de b&eacute;tail vif est le reflet de ce qui se passe dans les campagnes o&ugrave; l&rsquo;offre est de plus en plus limit&eacute;e, quelle que soit la gamme de marchandise. Les abattoirs r&eacute;gulent leurs activit&eacute;s et sont inquiets pour la charge de travail de leurs ateliers de transformation pour les mois &agrave; venir. En cette p&eacute;riode de forte tension budg&eacute;taire et le d&eacute;but des vacances d&rsquo;hiver, les commandes sont en replis au niveau des distributeurs et par cons&eacute;quent dans les abattoirs. Cela n&rsquo;a pas d&rsquo;impact sur les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec une modestie de l&rsquo;offre qui permet une tr&egrave;s bonne tenue des prix dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Aubrac ou Charolaises viand&eacute;es. La commercialisation est fluide avec des tarifs qui progressent dans les Charolaises et les allaitantes R de conformation, avec des abatteurs qui constatent dans le m&ecirc;me temps un recul de l&rsquo;offre du c&ocirc;t&eacute; des animaux maigres qui retrouvent de la demande pour le secteur de l&rsquo;engraissement.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Si jusqu&rsquo;&agrave; maintenant, les industriels n&rsquo;ont pas trop manqu&eacute; de vaches malgr&eacute; le recul de l&rsquo;offre, les semaines &agrave; venir s&rsquo;annoncent plus compliqu&eacute;es. La chasse aux vaches dans les campagnes est lanc&eacute;e, afin d&rsquo;assurer des volumes aux abattoirs. Chacun se positionne avec des tarifs qui se raffermissent dans l&rsquo;ensemble des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes, Abondances ou Montb&eacute;liardes. Les vaches en manque de viande retrouvent de la valeur, m&ecirc;me si elles restent loin des vaches finies. La demande se raffermit dans les taureaux.Jeunes bovins &ndash; Les semaines se suivent et se ressemblent, avec un d&eacute;ficit de production persistant. Le flux commercial vers nos voisins europ&eacute;ens, italiens et allemands reste soutenu et renforc&eacute; par la demande vers la Turquie (&agrave; quelques semaines du ramadan). Les prix fran&ccedil;ais ne cessent de progresser m&ecirc;me s&rsquo;ils restent en dessous des cours italiens ou espagnols.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les tarifs vont se stabiliser dans les femelles allaitantes face a une demande qui va s&rsquo;amoindrir avec les vacances d&rsquo;hiver. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: La tendance restera positive dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res. &nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: La tendance restera positive faute de disponibilit&eacute; suffisante sur le march&eacute;. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les tarifs progressent dans toutes les catégories de marchandise.

Le PEE est un syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;pargne collectif permettant aux salari&eacute;s de se constituer, avec l&rsquo;aide de l&rsquo;entreprise, un portefeuille de valeurs mobili&egrave;res dans des conditions fiscales et sociales avantageuses. Les chefs d'entreprise de moins de 250 salari&eacute;s ainsi que leurs conjoints ou partenaires pacs&eacute;s, s'ils ont le statut de conjoints collaborateurs ou associ&eacute;s, peuvent &eacute;galement en b&eacute;n&eacute;ficier. Les versements effectu&eacute;s sur le PEE permettent au b&eacute;n&eacute;ficiaire d&rsquo;obtenir un abondement de l&rsquo;employeur, &agrave; condition que le r&egrave;glement du plan le pr&eacute;voit. De plus, lorsque les montants vers&eacute;s proviennent de l&rsquo;int&eacute;ressement, de la participation ou de la Prime de Partage de la Valeur (PPV) dite &laquo; Prime Macron &raquo;, ils sont exon&eacute;r&eacute;s de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu.<h2>Les nouveaux cas de d&eacute;blocage anticip&eacute;</h2>Le d&eacute;cret du 5 juillet 2024 introduit trois nouveaux cas de d&eacute;blocage anticip&eacute; du PEE. Le premier cas concerne les travaux de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique de la r&eacute;sidence principale. Le deuxi&egrave;me cas est l'achat d'un v&eacute;hicule utilisant l'&eacute;lectricit&eacute; et/ou l'hydrog&egrave;ne comme source exclusive d'&eacute;nergie. Le troisi&egrave;me cas concerne l&rsquo;activit&eacute; de proche aidant exerc&eacute;e par le b&eacute;n&eacute;ficiaire, son conjoint ou son partenaire de Pacs.<h2>Autres cas de d&eacute;blocage anticip&eacute;</h2>D&rsquo;autres situations permettent aussi de d&eacute;bloquer les sommes du PEE de mani&egrave;re anticip&eacute;e. Il s'agit du mariage ou de la conclusion d&rsquo;un Pacs, de la naissance ou de l'arriv&eacute;e au foyer en vue d'adoption d'un 3e enfant puis de chaque enfant suivant. Le divorce, le jugement de s&eacute;paration, ou la dissolution d'un Pacs si le salari&eacute; a la garde d'au moins un enfant mineur, sont aussi des motifs de d&eacute;blocage anticip&eacute;. L'invalidit&eacute; ou le d&eacute;c&egrave;s (du b&eacute;n&eacute;ficiaire, de son conjoint ou de son partenaire de Pacs) et la cessation du contrat de travail font &eacute;galement partie des cas de d&eacute;blocage.Il existe encore des possibilit&eacute;s de d&eacute;blocage pour la cr&eacute;ation ou la reprise d'entreprise par le salari&eacute;, ses enfants, son conjoint ou partenaire de Pacs, ainsi que pour l&rsquo;acquisition ou la construction de la r&eacute;sidence principale sous conditions. L'agrandissement ou la remise en &eacute;tat de la r&eacute;sidence principale suite &agrave; une catastrophe naturelle reconnue par arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel, le surendettement et la violence conjugale sont aussi des motifs valables.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour mieux comprendre les diff&eacute;rents dispositifs d&rsquo;optimisation sociale et fiscale, il est conseill&eacute; de se faire accompagner par des experts.
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Les sommes placées sur le PEE sont exonérées de l’impôt sur le revenu et peuvent bénéficier d’un abondement de la part de l’entreprise. En contrepartie, elles sont bloquées pendant cinq ans. Cependant, un décret prévoit trois nouveaux cas de déblocage anticipé, offrant ainsi plus de flexibilité aux bénéficiaires.

Plan d’épargne entreprise (PEE) : nouveaux cas de déblocage anticipé

Cet hiver encore, les&nbsp;agriculteurs&nbsp;puydomois&nbsp;poursuivent la&nbsp;plantation&nbsp;de&nbsp;haies&nbsp;sur leurs exploitations. La semaine derni&egrave;re, 41 d'entre eux ont r&eacute;cup&eacute;r&eacute; leurs plans &agrave;&nbsp;Montpeyroux. Depuis l'ouverture d'un dispositif d&eacute;di&eacute; d'abord avec le&nbsp;Plan France Relance&nbsp;en 2021, suivi par le&nbsp;Pacte en Faveur de la Haie&nbsp;en 2024, se sont pr&egrave;s d'une quarantaine de kilom&egrave;tres de haies qui ont &eacute;t&eacute; replant&eacute;s dans le d&eacute;partement en un peu moins de quatre ans.<h3>Des arbres pour prot&eacute;ger les animaux</h3>Ana&iuml;s Boudal, &eacute;leveuse de veaux gras &agrave;&nbsp;Courpi&egrave;re, va entamer sa troisi&egrave;me plantation. Jusqu'ici, l'exploitation sur laquelle elle s'est install&eacute;e en 2018 &eacute;tait d&eacute;pourvue de&nbsp;haies&nbsp;laissant ses animaux sans abri face aux intemp&eacute;ries. &laquo;&nbsp;Ils n'ont rien pour se prot&eacute;ger du vent froid et des grosses chaleurs. &raquo;La premi&egrave;re ann&eacute;e, elle a plant&eacute; 350 m&egrave;tres de haies, 140 m&egrave;tres l'ann&eacute;e suivante et 170 m&egrave;tres cette ann&eacute;e. Elle a profit&eacute; du red&eacute;coupage de ses pr&eacute;s pour choisir les emplacements.&nbsp;&laquo;&nbsp;J'ai favoris&eacute; les orientations c&ocirc;t&eacute; nord pour r&eacute;duire le vent ainsi que les bords de route pour &eacute;loigner les animaux de la circulation.&nbsp;&raquo;&laquo;&nbsp;Je plante des haies pour am&eacute;liorer le confort de mes animaux au pr&eacute;, les prot&eacute;ger autant du froid que de la chaleur. &raquo;L'hiver prochain, elle va poursuivre l'am&eacute;nagement agroforestier de son exploitation avec la&nbsp;plantation&nbsp;d'arbres&nbsp;isol&eacute;s.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je vais cr&eacute;er des alignements avec des arbres espac&eacute;s de 10 &agrave; 15 m, orient&eacute;s sud/sud-ouest pour cr&eacute;er de l'ombre et prot&eacute;ger les animaux des fortes chaleurs. &raquo;Avec ces&nbsp;haies, la jeune &eacute;leveuse esp&egrave;re &eacute;galement participer &agrave; la cr&eacute;ation &agrave; terme d'un microclimat sur son secteur.&nbsp;&laquo;&nbsp;On dit que la v&eacute;g&eacute;tation attire l'eau. Je suis consciente que seule je n'arriverai pas &agrave; grand-chose mais si nous sommes plusieurs &agrave; planter cela aura d'autant plus de b&eacute;n&eacute;fices. &raquo;<h3>14 km plant&eacute;s cette ann&eacute;e</h3>Autrefois d&eacute;savou&eacute;e avant d'&ecirc;tre arrach&eacute;e, la&nbsp;haie&nbsp;fait son grand retour dans le&nbsp;Puy-de-D&ocirc;me. En plus des bienfaits de cette architecture v&eacute;g&eacute;tale, les dispositifs en faveur de la plantation ne sont pas &eacute;trangers &agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne. Le dernier en date, le Pacte en Faveur de la Haie, est m&ecirc;me&nbsp;&laquo;&nbsp;plus avantageux&nbsp;&raquo;&nbsp;souligne Mathilde Debach, conseill&egrave;re agroforesterie &agrave; la chambre d'agriculture.L'enveloppe &eacute;tait en effet dot&eacute;e de 64 millions d'euros/an contre 45 millions pour le programme France Relance. Les agriculteurs puyd&ocirc;mois qui plantent cette ann&eacute;e ont donc vu une grande partie de leurs travaux et fournitures &ecirc;tre pris en charge.&nbsp;&laquo;&nbsp;Contrairement au Plan France Relance, les temps de travail que n&eacute;cessite la plantation sont pris en charge. &raquo;Avant ce printemps, pas moins de 14 km de haies seront plant&eacute;s mais ce sont plus de 20 km qui prendront racine avant la cl&ocirc;ture du pacte en 2026. &laquo;&nbsp;Plus de 20 km de haies seront plant&eacute;s avant 2026&nbsp;&raquo;, selon Mathilde Debach, conseill&egrave;re &agrave; la chambre d'agricultureUn consortium de 3 structures, la&nbsp;Mission haies, la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs 63&nbsp;et la&nbsp;Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me&nbsp;s&rsquo;est organis&eacute; pour accompagner les agriculteurs volontaires. Les&nbsp;agriculteurs&nbsp;peuvent r&eacute;aliser les plantations sur 2 hivers (2024 &agrave; 2026), et mercredi dernier a eu lieu la distribution des plants pour les lin&eacute;aires de cet hiver. Ces plants sont issus d&rsquo;une p&eacute;pini&egrave;re auvergnate sous marque &laquo;V&eacute;g&eacute;tal local &raquo; (graines r&eacute;colt&eacute;es en Auvergne), pour assurer une meilleure reprise et r&eacute;silience des plants dans le contexte du changement climatique.<h3>Des bienfaits divers</h3>&laquo;&nbsp;Les motivations des planteurs sont diverses, &agrave; l&rsquo;image de la diversit&eacute; des syst&egrave;mes de productions rencontr&eacute;s&raquo;&nbsp;explique Mathilde Debach.Les exploitations en&nbsp;&eacute;levage&nbsp;recherchent bien souvent l&rsquo;am&eacute;lioration du&nbsp;bien-&ecirc;tre animal. La haie, positionn&eacute;e strat&eacute;giquement en bordure ou dans le pr&eacute;, prot&egrave;gera les troupeaux du vent et du soleil et recr&eacute;era des zones de microclimat.Les agriculteurs en&nbsp;culture&nbsp;ou&nbsp;mara&icirc;chage&nbsp;recherchent &eacute;galement &agrave; att&eacute;nuer les impacts du changement climatique. Ils esp&egrave;rent profiter aussi du r&eacute;servoir de biodiversit&eacute; que repr&eacute;sente la haie pour renforcer la lutte biologique par l'accueil d'auxiliaires et aussi favoriser l&rsquo;infiltration de l&rsquo;eau&nbsp;et r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;rosion.

Cet hiver, 41 agriculteurs du Puy-de-Dôme vont planter 14 km de haies avec l’aide du « Pacte en faveur de la haie » de l’Etat Français.

Les haies font leur retour dans le Puy-de-Dôme

<h2>1 - Quel est le r&ocirc;le de l&rsquo;Anses en mati&egrave;re de produits phytosanitaires&nbsp;? </h2>L&rsquo;Anses &eacute;value l&rsquo;efficacit&eacute; et les risques que l&rsquo;utilisation des produits repr&eacute;sentent pour la sant&eacute; humaine et les &eacute;cosyst&egrave;mes et elle statue sur des demandes d&rsquo;autorisations de mise sur le march&eacute; (AMM). Ainsi, elle d&eacute;livre, refuse et retire les AMM des produits phytopharmaceutiques pour la France.<h2>2 - Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;une AMM ?</h2>Pour &ecirc;tre utilis&eacute; sur le territoire national, un produit phytopharmaceutique doit disposer d&rsquo;une autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM), qui est valable pour des usages donn&eacute;s. L&rsquo;AMM pr&eacute;cise les caract&eacute;ristiques du produit et les conditions d&rsquo;emploi en fonction des usages : v&eacute;g&eacute;tal concern&eacute;, bioagresseur cibl&eacute;, quantit&eacute; et fr&eacute;quence d&rsquo;application, etc. Elle pr&eacute;cise aussi les mesures de protection &agrave; appliquer pour l&rsquo;humain, dont le port d&rsquo;&eacute;quipements de protection individuelle (comme des combinaisons, masques, gants), et l&rsquo;environnement en fonction de risques sp&eacute;cifiques pour l&rsquo;eau et les &eacute;cosyst&egrave;mes.<h2>3 - Pourquoi est-ce l&rsquo;Anses qui d&eacute;livre les AMM ?</h2>La loi du 13 octobre 2014, dite loi d&rsquo;avenir pour l&rsquo;agriculture, a d&eacute;sign&eacute; l&rsquo;Anses comme l&rsquo;autorit&eacute; comp&eacute;tente nationale pour la d&eacute;livrance des AMM. Jusqu&rsquo;&agrave; fin 2014, l&rsquo;Agence r&eacute;alisait uniquement l&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;efficacit&eacute; et des risques sanitaires et environnementaux li&eacute;s &agrave; l&rsquo;utilisation de chaque produit. Elle transmettait ses conclusions &agrave; la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation, au sein du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui prenait ensuite la d&eacute;cision de d&eacute;livrer l&rsquo;AMM ou non.<h2>4 - Pourquoi les agriculteurs des diff&eacute;rents pays europ&eacute;ens ne disposent pas des m&ecirc;mes produits ?</h2>Il existe plusieurs raisons. D&rsquo;une part, un &Eacute;tat membre peut aller plus loin que la l&eacute;gislation europ&eacute;enne et interdire l&rsquo;utilisation de certains produits sur son territoire. On parle alors de surtransposition.D&rsquo;autre part, les demandes d&rsquo;AMM ne sont pas n&eacute;cessairement d&eacute;pos&eacute;es par les fabricants dans tous les &Eacute;tats, ni instruites dans le m&ecirc;me calendrier d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre. Les industriels ne demandent pas non plus forc&eacute;ment une AMM pour les m&ecirc;mes usages d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre.Enfin, un produit &eacute;valu&eacute; et autoris&eacute; dans un autre pays il y a plusieurs ann&eacute;es, peut voir son autorisation refus&eacute;e lorsqu&rsquo;il est &eacute;valu&eacute; avec les m&eacute;thodes et crit&egrave;res actuels. En effet, la science &eacute;volue et l&rsquo;&eacute;valuation des produits est de plus en plus pouss&eacute;e, dans le but de pr&eacute;server la sant&eacute; des humains et de l&rsquo;environnement.<h2>5 - Quels sont les n&eacute;onicotino&iuml;des autoris&eacute;s au niveau europ&eacute;en&nbsp;?</h2>En agriculture, cinq substances sont r&eacute;pertori&eacute;es dans la famille des insecticides n&eacute;onicotino&iuml;des : la clothianidine, l&rsquo;imidaclopride, le thiam&eacute;thoxame, l&rsquo;ac&eacute;tamipride et le thiaclopride. Leurs effets sur l&rsquo;environnement ont conduit l&rsquo;Union europ&eacute;enne &agrave; retirer l&rsquo;approbation de certaines substances au cours des dix derni&egrave;res ann&eacute;es. Actuellement, seule l&rsquo;ac&eacute;tamipride est autoris&eacute;e au niveau europ&eacute;en jusqu&rsquo;en 2033.<h2>6 - Pourquoi l&rsquo;ac&eacute;tamipride est-elle interdite en France&nbsp;?</h2>En France, la loi &laquo;&nbsp;Pour la reconqu&ecirc;te de la biodiversit&eacute;, de la nature et des paysages&nbsp;&raquo; a act&eacute; l&rsquo;interdiction de tous les produits &agrave; base de n&eacute;onicotino&iuml;des &agrave; compter du 1er septembre 2018. Des d&eacute;rogations ont &eacute;t&eacute; accord&eacute;es jusqu&rsquo;au 1er juillet 2020.Dans le cadre de l&rsquo;examen d&rsquo;une proposition de loi visant &agrave; &laquo; lever les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur &raquo;, le S&eacute;nat a adopt&eacute; le 27 janvier 2025 un amendement ouvrant la possibilit&eacute; d&rsquo;autoriser par d&eacute;cret, &agrave; titre exceptionnel, et pour une dur&eacute;e limit&eacute;e dans le temps, l&rsquo;usage de l&rsquo;ac&eacute;tamipride. L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale doit d&eacute;sormais se pencher sur la question dans les semaines &agrave; venir.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-passe-une-premiere-etape-au-senat" target="_blank">L&rsquo;ac&eacute;tamipride passe une premi&egrave;re &eacute;tape au S&eacute;nat</a>
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<h2>7 - Quelle est la diff&eacute;rence entre produit phytosanitaire et substance active&nbsp;? </h2>Une substance active peut &ecirc;tre un compos&eacute; chimique de synth&egrave;se, un extrait de plante, une ph&eacute;romone ou un micro-organisme ayant une action contre un ravageur ou sur une plante ou partie de plante jug&eacute;e ind&eacute;sirable. Une substance active a une propri&eacute;t&eacute; sp&eacute;cifique : fongicide, insecticide, herbicide, r&eacute;gulatrice de croissance, n&eacute;maticide, etc.Les co-formulants ajout&eacute;s &agrave; la substance active servent &agrave; donner au produit des caract&eacute;ristiques appropri&eacute;es &agrave; son application. Il s'agit par exemple d'anti-mousse, de diluant ou d'agent mouillant. Un produit phytopharmaceutique est un produit compos&eacute; d&rsquo;une ou plusieurs substances actives et de co-formulants. A titre d&rsquo;exemple, le glyphosate est la substance active du Roundup.<h2>8 - Est-ce que l&rsquo;Anses approuve les substances actives ?</h2>Non, les substances actives sont approuv&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Union europ&eacute;enne par les autorit&eacute;s comp&eacute;tentes des &Eacute;tats membres. En France, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture est l&rsquo;autorit&eacute; comp&eacute;tente pour l&rsquo;approbation des substances actives.L&rsquo;Anses intervient toutefois dans l&rsquo;&eacute;valuation scientifique europ&eacute;enne des substances actives coordonn&eacute;e par l&rsquo;EFSA, l&rsquo;autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments, sur la base des &eacute;tudes et de la bibliographie scientifique fournies par les industriels.Ce n&rsquo;est qu&rsquo;une fois approuv&eacute;e au niveau europ&eacute;en qu&rsquo;une substance active peut entrer dans la composition d&rsquo;un produit phytopharmaceutique, ce qui requiert une demande compl&eacute;mentaire des industriels concern&eacute;s en vue de l&rsquo;obtention d&rsquo;une AMM nationale par produit incorporant cette substance active approuv&eacute;e.<h2>9 - Pourquoi &eacute;valuer les produits si la substance qu&rsquo;ils contiennent est approuv&eacute;e ?</h2>Les risques d&rsquo;effets nocifs sur l&rsquo;&ecirc;tre humain, les animaux et l&rsquo;environnement ne d&eacute;pendent pas que de la substance active : ils varient selon la composition du produit, sa pr&eacute;sentation (liquide, poudre&hellip;), les pratiques agricoles (doses, type d&rsquo;application, etc.) et les situations agrop&eacute;doclimatiques.Les AMM des produits permettent de tenir compte de la diversit&eacute; et des sp&eacute;cificit&eacute;s &eacute;ventuelles des pratiques culturales, ou encore du progr&egrave;s des connaissances concernant les risques associ&eacute;s &agrave; ces produits. M&ecirc;me si la substance active est approuv&eacute;e au niveau europ&eacute;en, il arrive donc r&eacute;guli&egrave;rement que des autorisations de mise sur le march&eacute; soient refus&eacute;es pour un produit pour certains de ses usages.<h2>10 - Qu&rsquo;est-ce que la d&eacute;rogation de 120 jours ?</h2>En cas de situation d&rsquo;urgence pour prot&eacute;ger certaines cultures, le r&egrave;glement europ&eacute;en rend possible l&rsquo;utilisation de produits phytopharmaceutiques pourtant non autoris&eacute;s pour ces usages, par une d&eacute;rogation d&rsquo;une dur&eacute;e limit&eacute;e &agrave; 120 jours (article 53 du r&egrave;glement (CE) n&deg;1107/2009). Cette d&eacute;rogation, qui est accord&eacute;e en France par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, rend possible la lutte imm&eacute;diatement contre le bioagresseur en l&rsquo;absence de toute autre solution.Une vingtaine de produits sont actuellement autoris&eacute;s en France au titre de la d&eacute;rogation de 120 jours. C&rsquo;est par exemple le cas du Movento, un insecticide dont l&rsquo;AMM a &eacute;t&eacute; retir&eacute; mais qui b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une d&eacute;rogation pour le traitement des pucerons sur betteraves.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pommes-la-lutte-contre-le-puceron-se-reinvente" target="_blank">Pommes : la lutte contre le puceron se r&eacute;invente</a>
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L’agence de sécurité sanitaire est en charge d’examiner les demandes d’autorisation des produits phytosanitaires en France. En quoi consiste cette mission et comment cela s’inscrit-il dans le cadre français et européen ? A l’heure des débats autour de la ré-autorisation de l’acétamipride et dans un contexte d’impasses phytosanitaires nombreuses, 10 questions pour tout comprendre.

10 questions pour comprendre le rôle de l’Anses et l’autorisation des produits phyto

Malgr&eacute; une deuxi&egrave;me d&eacute;cade de janvier 2025 sous conditions anticycloniques, du 10 au 20, ce mois se termine par un tr&egrave;s important exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France (+77%) avec de tr&egrave;s nombreuses inondations observ&eacute;es sur le quart nord-ouest du pays. Le bassin rennais fut particuli&egrave;rement impact&eacute; puisque nous avons relev&eacute;, notamment, un cumul pluviom&eacute;trique de 200 mm &agrave; Rennes, et m&ecirc;me jusqu&rsquo;&agrave; 300 mm localement sur les Monts d&rsquo;Arr&eacute;e. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un record absolu (record de 193,6 mm en octobre 1966). Nous avons donc observ&eacute; 3 fois la moyenne des pr&eacute;cipitations pour un mois de janvier.En revanche, la constante est que nous terminons ce mois de janvier 2025 avec un exc&eacute;dent thermique de 0,43 degr&eacute;. 
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<h2>Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o pour ce mois de f&eacute;vrier 2025&nbsp;?</h2>Nous allons commencer ce mois de f&eacute;vrier avec un changement radical des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques, &agrave; savoir le retour des hautes pressions. En cons&eacute;quence, la tr&egrave;s bonne nouvelle est que les rivi&egrave;res et les fleuves bretons vont pouvoir regagner progressivement leurs lits, m&ecirc;me si la d&eacute;crue est lente compte-tenu de la faiblesse des d&eacute;nivel&eacute;s.N&eacute;anmoins, il est quasiment certain que la France connaisse une 1&egrave;re d&eacute;cade (du 1er au 10 f&eacute;vrier) s&egrave;che et calme sous l&rsquo;influence de conditions anticycloniques. La seule interrogation, toujours de mise dans ce genre de contexte, est de savoir si nous allons profiter d&rsquo;un bon ensoleillement ou demeurer sous la grisaille. 
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 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/4/2/6712426-1-fre-FR/9ee508534da7-2025-0131-ppano-ecmwf-0203-0210-png" alt="" height="475" width="1320" /></a><figcaption>Source : ECMWF https://charts.ecmwf.int</figcaption></figure>

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Selon nos derni&egrave;res pr&eacute;visions, l&rsquo;ensoleillement s&rsquo;imposera entre le samedi 1er et le mardi 4 f&eacute;vrier alors que, pour la suite, il sera probable d&rsquo;observer un front oc&eacute;anique att&eacute;nu&eacute;, sans pr&eacute;cipitations, venir s&rsquo;&eacute;craser sur la France, entre le mercredi 5 et le jeudi 6, en v&eacute;hiculant beaucoup d&rsquo;humidit&eacute; dans les basses couches de l&rsquo;atmosph&egrave;re. En effet, nous devrions passer d&rsquo;une zone anticyclonique &agrave; une autre. En cons&eacute;quence, les nuages bas risquent forts d&rsquo;&ecirc;tre au menu m&eacute;t&eacute;o des r&eacute;gions de la moiti&eacute; nord entre mercredi et jeudi. Le soleil s&rsquo;imposant plus ais&eacute;ment en montagne et pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e.Pour le vendredi 7 f&eacute;vrier, le vent pourrait basculer au secteur sud-est ce qui favoriserait l&rsquo;ass&egrave;chement de la masse d&rsquo;air avec donc le retour d&rsquo;un ciel plus lumineux mais &eacute;galement le d&eacute;calage de l&rsquo;instabilit&eacute; m&eacute;diterran&eacute;enne vers les r&eacute;gions du sud-est.Le week-end des 8/9 f&eacute;vrier serait toujours sous l&rsquo;influence des hautes pressions mais une goutte froide d&rsquo;altitude pourrait s&rsquo;inviter au-dessus de la France, en provoquant un ciel plus nuageux et quelques averses mais sans pr&eacute;cipitations soutenues ni vents violents.Au niveau des temp&eacute;ratures, nous pr&eacute;voyons ainsi des gel&eacute;es quasi-g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es &agrave; la faveur de l&rsquo;important rayonnement nocturne, entre le 1er et le 4 f&eacute;vrier. Les valeurs minimales s&rsquo;abaisseront r&eacute;guli&egrave;rement entre -4 et 0&deg;C en plaine. Quant aux temp&eacute;ratures maximales, elles devraient se situer tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement en-dessous des normales climatiques, selon les r&eacute;gions. Avec le retour des nuages bas, &agrave; compter du mercredi 5 f&eacute;vrier, les gel&eacute;es se feront plus rares et dispara&icirc;tront m&ecirc;me au nord.La fiabilit&eacute; m&eacute;t&eacute;o d&eacute;cline pour la 2&egrave;me d&eacute;cade et voici les derni&egrave;res tendances qui se d&eacute;gagent&nbsp;(le 1er sc&eacute;nario semble &ecirc;tre, pour le moment privil&eacute;gi&eacute;)&nbsp;:<ul><li>soit la r&eacute;sistance des hautes pressions mais qui se d&eacute;caleront peu &agrave; peu vers les r&eacute;gions m&eacute;ridionales du pays. La cons&eacute;quence serait au retour progressif des perturbations oc&eacute;aniques sur la moiti&eacute; nord de la France. Le tout s&rsquo;accompagnant d&rsquo;une hausse des temp&eacute;ratures au nord et nous devrions d&egrave;s lors encore observer de faibles gel&eacute;es nocturnes et matinales sur nos r&eacute;gions m&eacute;ridionales.</li><li>soit le r&eacute;tablissement d&rsquo;un puissant axe anticyclonique sur l&rsquo;Europe qui pourrait favoriser de s&egrave;ches conditions m&eacute;t&eacute;orologiques mais &eacute;galement un temps plus froid avec, de nouveau, des gel&eacute;es nocturnes et matinales sur l&rsquo;ensemble de nos r&eacute;gions.</li></ul><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures" target="_blank" title="">&gt;&gt; Consultez vos pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o locales sur Pleinchamp</a></td></tr></tbody></table> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

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"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;

Une nouvelle période anticyclonique et sèche démarre en France au cours de cette première décade de février 2025, s’accompagnant d’un refroidissement.

Météo : quelles sont les prévisions pour février 2025 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

C&rsquo;est la premi&egrave;re fois, depuis la mise en place l&rsquo;Observatoire national du d&eacute;ploiement des c&eacute;pages r&eacute;sistants (Oscar) en 2017, que des cas de contournements de r&eacute;sistance, en l&rsquo;occurrence au mildiou, ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s sur des parcelles du r&eacute;seau, situ&eacute;es dans le Gard, avant d&rsquo;&ecirc;tre confirm&eacute;es au laboratoire par l&rsquo;INRAE. &laquo;&nbsp;Une enqu&ecirc;te exhaustive de terrain men&eacute;e par les Chambres d&rsquo;agriculture sur l&rsquo;ensemble des parcelles plant&eacute;es avec des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, a montr&eacute; que ces cas restaient extr&ecirc;mement localis&eacute;s&nbsp;&raquo;, indique dans un communiqu&eacute;&nbsp;l&rsquo;INRAE, qui pilote le dispositif avec l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-oidium-les-cepages-resistants-gagnent-du-terrain" target="_blank" title="">Mildiou, o&iuml;dium, les c&eacute;pages r&eacute;sistants gagnent du terrain</a>
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S&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une premi&egrave;re, l&rsquo;INRAE relativise la port&eacute;e de cette d&eacute;couverte, soulignant que &laquo;&nbsp;le ph&eacute;nom&egrave;ne de contournement des r&eacute;sistances g&eacute;n&eacute;tiques est classique en agriculture et bien connu chez d&rsquo;autres esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment l&rsquo;objectif de l&rsquo;observatoire Oscar qui totalise pr&egrave;s de 200 parcelles et assure le suivi d&rsquo;un peu moins de 40 vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, sur un total de plus de 125 hectares. &laquo;&nbsp;Le ph&eacute;nom&egrave;ne de contournement ne remet pas en cause l'int&eacute;r&ecirc;t des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes, qui restent un levier majeur pour prot&eacute;ger les vignobles et r&eacute;duire la d&eacute;pendance aux pesticides de synth&egrave;se&nbsp;&raquo;, poursuit l&rsquo;INRAE. Les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium ont d&eacute;montr&eacute; leur capacit&eacute; &agrave; diminuer les IFT jusqu&rsquo;&agrave; 90%.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank" title="">En 2024, la 2&egrave;me vendange la plus faible depuis 1945</a>
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Pour minimiser les risques de contournement, l&rsquo;INRAE et l&rsquo;FV recommandaient, avant m&ecirc;me la d&eacute;tection de r&eacute;sistances, de r&eacute;aliser, en cas de forte pression maladie, deux traitements pr&eacute;ventifs, en g&eacute;n&eacute;ral autour des stades de floraison, voire davantage si les conditions le n&eacute;cessitent.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-et-climat-l-inao-accelere" target="_blank" title="">Vigne et climat : l&rsquo;INAO acc&eacute;l&egrave;re</a>
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Le catalogue fran&ccedil;ais compte une trentaine de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes. Depuis 2022, dans le cadre de la directive VIFA (Vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &agrave; fin d&rsquo;adaptation), il est possible d&rsquo;int&eacute;grer des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes jusqu&rsquo;&agrave; 5% dans l&rsquo;enc&eacute;pagement de l&rsquo;exploitation et jusqu&rsquo;&agrave; 10% dans les assemblages de vins AOP. L&rsquo;int&eacute;gration des VIFA est conditionn&eacute;e &agrave; la mise en place d&rsquo;une convention entre chaque l&rsquo;INAO et l&rsquo;ODG de l&rsquo;appellation.

Des cas « extrêmement localisés », ont été identifiés dans le Gard sur des parcelles de l’observatoire Oscar, sans remettre en cause l’intérêt des variétés résistantes, moyennant la réalisation de deux traitemenst préventifs ciblés, indiquent l'INRAE et l'IFV.

Premiers cas de contournements de résistance au mildiou sur des variétés de vignes

Conjoncture &ndash; Ce n&rsquo;est pas une surprise, car les op&eacute;rateurs interm&eacute;diaires de la fili&egrave;re de l&rsquo;&eacute;levage &eacute;taient pr&eacute;venus d&rsquo;une chute brutale de volume pour ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Que ce soient les industriels de la viande, les int&eacute;grateurs de veaux, les engraisseurs de jeunes bovins ou les fili&egrave;res export, chacun observe une rar&eacute;faction de l&rsquo;offre. Caus&eacute;e dans un premier temps par la d&eacute;cheptellisation de la ferme France, cette baisse des disponibilit&eacute;s a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e par les cons&eacute;quences des &eacute;pizooties de FCO et de MHE. Le r&eacute;sultat est salutaire pour les &eacute;leveurs avec des tarifs qui progressent tout azimuts.Ce constat de perte de production ne se cantonne pas seulement &agrave; la France, car nos voisins europ&eacute;ens sont dans le m&ecirc;me train, avec une baisse importante du troupeau laitier, et par cons&eacute;quent des veaux pour la fili&egrave;re vitelline. En 8&nbsp;ans, l&rsquo;Allemagne a perdu 14&nbsp;% de vaches (soit 600&nbsp;000&nbsp;reproductrices), la France enregistre un -11&nbsp;% de laiti&egrave;res et -15&nbsp;% d&rsquo;allaitantes (soit plus d&rsquo;un million de vaches), L&rsquo;Irlande a &eacute;galement perdu 5&nbsp;% de son cheptel.Sur cette trame de fond baissi&egrave;re, ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e se caract&eacute;rise par un manque important de mati&egrave;re premi&egrave;re pour les industriels. Les entreprises de n&eacute;goce qui approvisionnent les abattoirs ont tr&egrave;s peu de marchandise &agrave; leur disposition et peu de stock. Cela anime la guerre des prix dans les campagnes avec une surench&egrave;re tr&egrave;s marqu&eacute;e en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, quelle que soit la gamme propos&eacute;e.Les prix s&rsquo;envolent &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; les derniers ajustements commerciaux sont faits avec les distributeurs. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les volumes couvrent la demande, mais pour combien de temps&nbsp;?Une chose est s&ucirc;re, c&rsquo;est que cette surench&egrave;re tarifaire b&eacute;n&eacute;fique pour les &eacute;leveurs va finir sur les prix des produits sur les &eacute;tals, avec une tranche de la population qui aura de plus en plus de mal &agrave; financer la viande rouge. Ce d&eacute;ficit de production sera-t-il la porte ouverte aux importations&nbsp;? En 2024, le taux de viande import&eacute;e est rest&eacute; stable &agrave; 25&nbsp;%. Le disponible dans les autres pays de l&rsquo;UE est faible et les tarifs sont souvent plus &eacute;lev&eacute;s qu&rsquo;en France.L&rsquo;Europe se pr&eacute;pare doucement &agrave; ouvrir ses fronti&egrave;res, malgr&eacute; une r&eacute;sistance farouche et d&eacute;termin&eacute;e des &eacute;leveurs.Les cons&eacute;quences de la d&eacute;croissance du cheptel se r&eacute;percutent sur les autres fili&egrave;res, avec moins de veaux, et par cons&eacute;quent moins de broutards disponibles. La surmortalit&eacute; et la baisse de fertilit&eacute; g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par la FCO et la MHE, engendre une acc&eacute;l&eacute;ration de la baisse. Nos clients traditionnels peinent &agrave; se fournir sur la France ce qui g&eacute;n&egrave;re une envol&eacute;e des prix sans pr&eacute;c&eacute;dent que ce soient dans les petits veaux, les broutards ou les jeunes bovins, sans que personne ne puisse pr&eacute;dire o&ugrave; cela s&rsquo;arr&ecirc;tera. Une chose est s&ucirc;re, les arbres ne montent pas jusqu&rsquo;au ciel, mais les cons&eacute;quences sont d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s pr&eacute;occupantes pour les entreprises avec des besoins en fonds de roulement qui explosent et des risques financiers qui augmentent. Quand une voiture prend de la vitesse, toute d&eacute;faillance peut &ecirc;tre dramatique. Il faut en &ecirc;tre conscient&nbsp;!<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Que ce soient les industriels de la viande, les intégrateurs de veaux, les engraisseurs de jeunes bovins ou les filières export, chacun observe une raréfaction de l’offre en ce début d’année.

Conjoncture - Les volumes chutent drastiquement

A une large majorit&eacute;, le S&eacute;nat a adopt&eacute; cette semaine une proposition de loi visant &agrave; &laquo;&nbsp;lever&nbsp;les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur&nbsp;&raquo;, cens&eacute;e apporter des &laquo;&nbsp;rem&egrave;des urgents&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;r&eacute;ponses concr&egrave;tes dans les cours de ferme&nbsp;&raquo; et mettre fin aux &laquo;&nbsp;surtranspositions et surr&egrave;glementations&nbsp;&raquo; franco-fran&ccedil;aises. Le texte, sur lequel les d&eacute;put&eacute;s vont d&eacute;sormais se prononcer, r&eacute;servait une large part aux infrastructures et moyens de production, avec notamment la simplification et la s&eacute;curisation r&eacute;glementaires des projets de b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage et de r&eacute;serves d&rsquo;eau, la cr&eacute;ation d&rsquo;une nouvelle classe de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2025-une-nouvelle-bcae-relative-aux-zones-humides-et-tourbieres" target="_blank">zones humides</a> jug&eacute;es &laquo;&nbsp;non fonctionnelles&nbsp;&raquo; et donc moins intouchables et enfin des assouplissements en mati&egrave;re de produits phytosanitaires, avec la fin de la s&eacute;paration de la vente et du conseil, le coup de gr&acirc;ce port&eacute; au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines" target="_blank">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a>, le recours d&eacute;rogatoire et sous condition &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pulverisation-par-drone-encore-hypothetique-assurement-restrictive-meritant-des-etudes-complementaires" target="_blank">la pulv&eacute;risation par drone</a> ou encore le retour en gr&acirc;ce et en cuve de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-passe-une-premiere-etape-au-senat">l&rsquo;ac&eacute;tamipride</a>.<h2>Un cas embl&eacute;matique de surtransposition</h2>L&rsquo;insecticide, de la famille des n&eacute;onicotino&iuml;des, &eacute;tait r&eacute;clam&eacute; par de nombreuses fili&egrave;res, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-un-risque-de-jaunisse-eleve-la-cgb-reclame-le-retour-de-l-acetamipride-autorise-dans-l-ue" target="_blank">la betterave sucri&egrave;re</a> et plus encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-noisette-francaise-cassee-par-une-impasse-phytosanitaire" target="_blank">la noisette, en situation d&rsquo;impasse</a>, sur fond de distorsion de concurrence &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur m&ecirc;me de l&rsquo;UE. Difficile, dans ces conditions, de r&eacute;clamer des clauses de sauvegarde comme la France et/ou l&rsquo;UE ont pu le faire pour le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/thiaclopride-dans-les-fruits-et-legumes-importes-c-est-fini" target="_blank">thiaclopride</a> ou encore le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-interdit-l-importation-et-la-vente-de-cerises-traitees-au-phosmet" target="_blank">phosmet</a>, proscrits en Europe.&nbsp;En mai 2024, tout en soulignant la n&eacute;cessit&eacute; de recueillir des donn&eacute;es compl&eacute;mentaires sur sa neurotoxicit&eacute; et en recommandant de diviser par cinq les doses journali&egrave;res admissibles et d&rsquo;abaisser le seuil de LMR pour une quarantaine de produit agricoles, dont de nombreux fruits et l&eacute;gumes, l&rsquo;EFSA validait le maintien de l&rsquo;autorisation de l&rsquo;insecticide au niveau europ&eacute;en jusqu&rsquo;en 2033. La substance avait disparu du catalogue fran&ccedil;ais en 2020, apr&egrave;s deux campagnes d&eacute;rogatoires et l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur en septembre 2018 de la loi d&rsquo;ao&ucirc;t 2016 sur la reconqu&ecirc;te de la biodiversit&eacute;, bannissant les n&eacute;onicotino&iuml;des du territoire national.<h2>Un &laquo;&nbsp;avis de sagesse&nbsp;&raquo; apr&egrave;s une r&eacute;&eacute;criture expresse</h2>Depuis plusieurs ann&eacute;es, les pouvoirs publics, &eacute;cartel&eacute;s entre leurs h&eacute;misph&egrave;res agricoles et &eacute;cologiques, esquivaient un sujet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-lance-la-chasse-aux-surtranspositions-phytosanitaires" target="_blank">r&eacute;activ&eacute; par la crise agricole</a>. C&rsquo;est au d&eacute;tour d&rsquo;une pause, lors de l&rsquo;examen du texte en s&eacute;ance le 27 janvier au soir, que l&rsquo;amendement s&eacute;natorial a &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;crit et a obtenu le blanc-seing gouvernemental sous la forme d&rsquo;un &laquo;&nbsp;avis de sagesse&nbsp;&raquo;, la ministre de l&rsquo;Agriculture ayant pr&eacute;alablement soulev&eacute; un risque constitutionnel dans le texte originel. C&rsquo;est ainsi que les s&eacute;nateurs ont ouvert la possibilit&eacute; d&rsquo;autoriser par d&eacute;cret, &agrave; titre exceptionnel, et pour une dur&eacute;e limit&eacute;e dans le temps, l&rsquo;usage de l&rsquo;ac&eacute;tamipride, au motif que la substance est autoris&eacute;e dans l&rsquo;UE, que les alternatives sont inexistantes ou manifestement insuffisantes et qu&rsquo;il existe <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-50-millions-d-euros-pour-sortir-des-impasses" target="_blank" title="">un plan de recherche sur les alternatives</a>. Les s&eacute;nateurs ont ainsi redonn&eacute; de l&rsquo;air aux fili&egrave;res l&eacute;gumi&egrave;res et fruiti&egrave;res, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-rehausser-le-taux-d-approvisionnement-en-fruits-et-legumes-frais" target="_blank">pas vraiment &agrave; la pointe de la souverainet&eacute; alimentaire</a>.<h2>Ni &laquo;&nbsp;bzzz&nbsp;&raquo; ni buzz pour la technique &eacute;cologique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile</h2>A propos d&rsquo;alternatives, le S&eacute;nat a aussi introduit dans le droit national la possibilit&eacute; de recourir, &agrave; la suite d&rsquo;une &eacute;valuation scientifique, &agrave; la Technique de l&rsquo;insecte st&eacute;rile (TIS), consistant &agrave; inonder les populations sauvages d&rsquo;insectes au moyen de m&acirc;les st&eacute;riles produits en laboratoire, afin d&rsquo;emp&ecirc;cher que les femelles qui s&rsquo;accouplent avec eux ne produisent de descendance. Selon l&rsquo;Inrae, la TIS&nbsp;a fait ses preuves depuis de nombreuses ann&eacute;es dans de nombreux pays, parfois jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;radication, pour lutter contre des ravageurs tr&egrave;s pr&eacute;judiciables que sont la drosophile &agrave; ailes tachet&eacute;es, la mouche m&eacute;diterran&eacute;enne des fruits, la mouche de l&rsquo;olive ou encore la mouche orientale, cette derni&egrave;re mena&ccedil;ant d&eacute;sormais <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-pourtour-mediterraneen-sous-la-menace-de-la-mouche-orientale-des-fruits" target="_blank">le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en &agrave; la faveur du changement climatique</a>. La TIS, c&rsquo;est efficace, &agrave; large spectre et &eacute;cologique.&nbsp;Mais ni &laquo;&nbsp;bzzz&nbsp;&raquo; ni buzz&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;ac&eacute;tamipride qui a ramass&eacute; la mise m&eacute;diatique, pour ne pas dire la vindicte.

[Edito] Le Sénat a entériné la réintroduction dérogatoire du néonicotinoïde tout en ouvrant par ailleurs la voie à la Technique de l’insecte stérile, une méthode de biocontrôle ciblant plusieurs espèces de mouches très préjudiciables à de nombreuses espèces fruitières. Pas assez clivant et trop écologique pour être médiatique ?

L’acétamipride, l’arme qui cache la nuée d’insectes stériles

Le départ annoncé de Michel Biero, figure emblématique de Lidl France, marque un tournant dans la stratégie de l’enseigne allemande. Son mandat a profondément transformé l'image du discounter en France et il a permis de nouer des liens étroits avec le monde agricole. Mais aujourd’hui, Lidl souhaite à nouveau concourir dans la course aux prix les plus bas.

Lidl : départ de Michel Biero. L'enseigne allemande tiendra-t-elle ses promesses aux agriculteurs ?

Dans la plaine vend&eacute;enne, plusieurs agriculteurs, r&eacute;unis au sein d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-fermes-dephy-relevent-le-defi-ecophyto-a-un-ecueil-pres" target="_blank">groupe Dephy</a>, ont entrepris depuis quelques ann&eacute;es de semer leur couvert dans le bl&eacute; 15 jours avant la moisson. &Agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une journ&eacute;e de sensibilisation sur les pratiques de d&eacute;sherbages au lyc&eacute;e agricole Lu&ccedil;on-P&eacute;tr&eacute;, &agrave; Sainte-Gemme-la-Plaine, Dominique Mazou&eacute;, l&rsquo;animateur du groupe Dephy et conseiller de la chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire, a pr&eacute;sent&eacute; les grands principes de cette pratique. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas voir les couverts comme une obligation, mais comme une m&eacute;thode pour limiter le d&eacute;veloppement des gramin&eacute;es durant l&rsquo;automne. En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, les couverts sont r&eacute;alis&eacute;s apr&egrave;s la moisson mais la p&eacute;riode est souvent d&eacute;licate pour assurer une lev&eacute;e au 1&#7497;&#691; septembre&nbsp;&raquo;, constate-t-il. Or, cette p&eacute;riode est aussi privil&eacute;gi&eacute;e par les exploitants pour effectuer les travaux de d&eacute;chaumage, collecter les pailles et pr&eacute;parer les lits de semences pour le colza sem&eacute; en ao&ucirc;t.&laquo;&nbsp;En semant 15 jours avant la moisson, le couvert profite de la pluie tomb&eacute;e en juin. L&rsquo;historique sur le sud-Vend&eacute;e montre que c&rsquo;est un mois o&ugrave; il y a toujours un peu d&rsquo;eau &raquo;, d&eacute;crit le conseiller. Le semis de couvert dans le bl&eacute; permet &eacute;galement de gagner du temps et &eacute;vite de travailler le sol. <a id="_Hlk189138481"></a>&laquo;&nbsp;Il a pu semer 40 hectares en deux heures &raquo;, chiffre Dominique Mazou&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/2/1/6711235-1-fre-FR/cb68efb76f2c-semis-ble-png" alt="" height="341" width="800" /><figcaption>Semis au distributeur d&rsquo;engrais en utilisant les passages de tracteur</figcaption></figure>

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<h2 class="Textbody">Une pratique &agrave; adapter au contexte</h2>Agriculteur dans la plaine vend&eacute;enne, Fran&ccedil;ois Bazire a int&eacute;gr&eacute; le groupe Dephy en 2021. Apr&egrave;s avoir constat&eacute; la r&eacute;ussite des semis de couvert dans les c&eacute;r&eacute;ales chez ses confr&egrave;res, il l&rsquo;a mise en &oelig;uvre sur ses parcelles de bl&eacute; dur depuis deux ans. &laquo;&nbsp;Il faut semer le couvert ni trop t&ocirc;t pour &eacute;viter qu&rsquo;il soit trop d&eacute;velopp&eacute; &agrave; la moisson, ni trop tard pour ne pas &eacute;grainer le bl&eacute; &raquo;, explique-t-il. C&ocirc;t&eacute; &eacute;quipement, il utilise l&rsquo;&eacute;pandeur d&rsquo;engrais de la Cuma. &laquo;&nbsp;Le r&eacute;glage est compliqu&eacute; pour atteindre 36 m&egrave;tres avec les graines du couvert. Il faut bien choisir les esp&egrave;ces &raquo;, souligne Dominique Mazou&eacute;.L&rsquo;an dernier, le m&ucirc;rissement tardif du bl&eacute; a retard&eacute; la moisson et donc le semis du couvert. &laquo;&nbsp;Je suis pass&eacute; le 17 juillet pour une moisson le 24 &raquo;, retrace Fran&ccedil;ois Bazire. Du fait de ces dates tardives et donc d&rsquo;un manque d&rsquo;eau fin juillet, le couvert a eu du mal &agrave; d&eacute;marrer. Pour autant, il a rempli son office. En effet, les parcelles du bl&eacute; dur ne devraient pas n&eacute;cessiter de d&eacute;sherbage chimique avant l&rsquo;implantation du ma&iuml;s cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Je vais broyer le couvert pour le d&eacute;truire avant d&rsquo;apporter le fumier &raquo;, r&eacute;sume l&rsquo;exploitant vend&eacute;en.<h2 class="Textbody">Trouver les bonnes esp&egrave;ces</h2>Dans le cadre d&rsquo;un partenariat avec la f&eacute;d&eacute;ration de chasse locale, Fran&ccedil;ois Bazire a implant&eacute; cette ann&eacute;e un m&eacute;lange de radis fourrager et de vesce. &laquo;&nbsp;La vesce fonctionne tr&egrave;s bien. Pour optimiser l&rsquo;utilisation de l&rsquo;&eacute;pandeur d&rsquo;engrais, il faut privil&eacute;gier des graines avec un PMG important&nbsp;&raquo;, assure-t-il. Pour Dominique Mazou&eacute;, le couvert id&eacute;al pour un semis avant moisson est un m&eacute;lange de sorgho/moha. &laquo;&nbsp;Ce sont des petites graines qui s&rsquo;implantent bien sans travail du sol. De plus, elles sont g&eacute;lives et laissent donc un sol propre au printemps &raquo;, d&eacute;taille-t-il. Implant&eacute;s chacun &agrave; 20 kg/ha dans le cadre des essais men&eacute;s par le conseiller de la chambre, le sorgho fourrager et le moha se sont d&eacute;velopp&eacute;s &agrave; raison respectivement de 65 pieds/m&sup2; et 223 pieds/m&sup2;. Dans les deux cas, les adventices n&rsquo;ont pas pu se d&eacute;velopper dans la parcelle.Si ces deux esp&egrave;ces s&rsquo;adaptent bien &agrave; un semis en juin, le conseiller met en garde contre une implantation apr&egrave;s le 20 juillet qui conduirait in&eacute;vitablement &agrave; un &eacute;chec. Il d&eacute;conseille &eacute;galement la f&eacute;verole qui n&eacute;cessite un travail du sol minimum ou la phac&eacute;lie peu adapt&eacute;e aux conditions estivales. &laquo;&nbsp;Il vaut mieux deux esp&egrave;ces bien proportionn&eacute;es par l&rsquo;exploitant que cinq esp&egrave;ces mal proportionn&eacute;es dans un m&eacute;lange pr&ecirc;t &agrave; l&rsquo;emploi &raquo;, pr&eacute;vient-il. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/8/3/2/1/6711238-1-fre-FR/d72f66238903-sorgho-png" alt="" height="288" width="300" /><figcaption>R&eacute;sultat d&rsquo;un semis de sorgho &agrave; la vol&eacute;e</figcaption></figure>

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Pour réduire l’utilisation des herbicides, un groupe Dephy du sud-Vendée a testé le semis de couvert dans les céréales avant la moisson pour assurer une implantation optimale. Les résultats obtenus, notamment avec un couvert sorgho/moha, ont validé la pertinence de cette approche sur les parcelles des membres du groupe.

Semer un couvert avant la moisson pour limiter le développement des graminées

&Agrave; peine investi &agrave; la t&ecirc;te de la premi&egrave;re puissance mondiale que Donald Trump relance la guerre commerciale avec l'Union Europ&eacute;enne. Dans son discours du 21 janvier, le 47e pr&eacute;sident am&eacute;ricain a promis d'augmenter les droits de douane sur un certain nombre de produits import&eacute;s. Les r&eacute;centes menaces inqui&egrave;tent les fili&egrave;res agricoles y compris dans le Puy-de-D&ocirc;me o&ugrave; vins et fromages du territoire pourraient &ecirc;tre impact&eacute;s.<h3>Crainte de contagion</h3>&Agrave; la cave Desprat-Saint-Verny, les r&eacute;centes annonces du pr&eacute;sident am&eacute;ricain inqui&egrave;tent. &laquo;&nbsp;Il n'y a encore rien de s&ucirc;r. On suit les &eacute;volutions au jour le jour, au fil des annonces de Trump. &raquo; Les exportations de C&ocirc;tes d'Auvergne vers les &Eacute;tats-Unis repr&eacute;sentent 50 000 bouteilles. &laquo;&nbsp;Pas des gros volumes (...) si on les perd, &ccedil;a ne nous emp&ecirc;chera pas de vivre &raquo; souligne Pierre Desprat qui appr&eacute;hende davantage les cons&eacute;quences par ricochet de ce climat de d&eacute;fiance. La cave Desprat-Saint-Verny a beaucoup investi ces derni&egrave;res ann&eacute;es pour le d&eacute;veloppement du march&eacute; canadien qui concerne d&eacute;sormais plus de 100 000 bouteilles.&nbsp;<blockquote>"Les annonces de Trump inqui&egrave;tent tout le monde, surtout ses voisins directs. Ce n'est pas bon pour les affaires. &raquo;</blockquote>Le vin fran&ccedil;ais est consomm&eacute; aux &Eacute;tats-Unis par des personnes ayant un certain niveau de revenu. &laquo;&nbsp;La hausse des droits de douane ne les emp&ecirc;chera pas d'acheter&nbsp;&raquo; selon Pierre Desprat. Toutefois, la boisson alcoolis&eacute;e va se retrouver en concurrence directe avec les vins californiens &laquo;&nbsp;moins chers&nbsp;&raquo;.En 2019, tous les vins et spiritueux europ&eacute;ens se voyaient appliquer un droit de douane de 25% avant d'&ecirc;tre suspendu en mars 2021 par le Gouvernement Biden. En &agrave; peine 3 ans, la "taxe Trump" avait n&eacute;anmoins occasionn&eacute; un impact &eacute;conomique estim&eacute; &agrave; 500 millions d'euros, et une chute de 40&thinsp;% des exportations des vins Fran&ccedil;ais vers les &Eacute;tats-Unis, d&rsquo;apr&egrave;s la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS). Avec un peu plus de 3,6 milliards d'euros, les &Eacute;tats-Unis repr&eacute;sentaient 22,4% des exportations fran&ccedil;aises de vins et spiritueux en 2023.&laquo;&nbsp;Une fois qu'un march&eacute; est perdu, c'est tr&egrave;s lent de le r&eacute;cup&eacute;rer mais c'est surtout beaucoup d'argent et d'&eacute;nergie investis pour son d&eacute;veloppement, qui sont gaspill&eacute;s. &raquo;<h3>Le fromage : un produit r&eacute;serv&eacute; &agrave; l'&eacute;lite am&eacute;ricaine</h3>La fili&egrave;re fromag&egrave;re partage les m&ecirc;mes craintes que le secteur viticole. En 2019, la "taxe Trump" avait &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;e aux yaourts, beurre et fromages europ&eacute;ens.&laquo;&nbsp;Les p&acirc;tes persill&eacute;es au lait de vache avaient &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;es&nbsp;&raquo; se souvient Aur&eacute;lien Vorger, directeur du Groupement d'employeurs des AOP Persill&eacute;es (Bleu d'Auvergne, Bleu des Causses et Fourme d'Ambert - GAP).L'exportation vers les USA de Bleu d'Auvergne et de Fourme d'Ambert p&egrave;se une centaine de tonnes &laquo;&nbsp;peut-&ecirc;tre 150 en 2024&nbsp;&raquo;. Deux PME puydomoises ont d&eacute;velopp&eacute; ce march&eacute; via des courtiers et l&agrave; encore &laquo;&nbsp;c'est beaucoup d'investissements sur le long terme et un travail de longue haleine&nbsp;&raquo;. Les r&eacute;centes annonces de Donald Trump placent la fili&egrave;re et ses op&eacute;rateurs dans l'incertitude. Aur&eacute;lien Vorger reste toutefois confiant sans &ecirc;tre dupe pour autant.&nbsp;<blockquote>"Le fromage fran&ccedil;ais a d&eacute;j&agrave; un prix tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; aux &Eacute;tats-Unis. Nos clients ont un niveau de vie &eacute;lev&eacute;. Si un droit de douane de 25% venait &agrave; &ecirc;tre appliqu&eacute;, peut-&ecirc;tre pourront-ils encore l'absorber mais il y aurait une baisse des volumes export&eacute;s in&eacute;vitable.&nbsp;&raquo;</blockquote>Contrairement aux vins, la fili&egrave;re fromag&egrave;re des p&acirc;tes persill&eacute;es ne redoute pas la concurrence. Il y a quelques ann&eacute;es, le GAP a d&eacute;pos&eacute; une marque commerciale aux &Eacute;tats-Unis pour &eacute;viter les copies de Bleu d'Auvergne et Fourme d'Ambert. Le process de fabrication tr&egrave;s sp&eacute;cifique des p&acirc;tes persill&eacute;es est &eacute;galement mal ma&icirc;tris&eacute; outre-Atlantique.<h3>Le jeu du chat et de la souris</h3>Quelles que soient les d&eacute;cisions de Donald Trump et leurs cons&eacute;quences &eacute;conomiques, Pierre Desprat et Aur&eacute;lien Vorger sont unanimes sur les intentions du pr&eacute;sident am&eacute;ricain. La "taxe Trump" de 2019 avait &eacute;t&eacute; prise suite au diff&eacute;rend commercial opposant Airbus et Boeing.<blockquote>" Il critique l'Europe parce qu'on ne fait pas assez d'affaires alors que tout ceci n'est rien d'autre qu'une man&oelig;uvre pour&nbsp; profiter de l'instabilit&eacute; g&eacute;opolitique europ&eacute;enne et mondiale. En attendant, la fili&egrave;re viticole fran&ccedil;aise ne sait pas comment elle va &ecirc;tre bue&nbsp;&raquo; affirme Pierre Desprat.</blockquote><blockquote>"Les r&eacute;actions d'inqui&eacute;tudes et de craintes suite &agrave; ces annonces, bien que l&eacute;gitimes, donnent malheureusement du poids &agrave; ses arguments&nbsp;&raquo; estime Aur&eacute;lien Vorger.</blockquote>Le lendemain de son l'investiture de Donald Trump, la Bourse de New York a ouvert en hausse ainsi que le CAC 40 soulag&eacute; par les annonces sur les investissements sur l'intelligence artificielle (IA), les droits de douane passant au second plan.&nbsp;<h3>&nbsp;</h3>

Lors de son investiture Donald Trump a déclaré relancer la guerre commerciale avec l'Europe. L'inquiétude s'installe dans les filières agricoles françaises où l'on redoute les conséquences économiques si le président américain mettait ses menaces à exécution.

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