C&rsquo;est un sujet &eacute;pidermique, et bien des paysans se trouvent dans l&rsquo;impasse d&egrave;s lors que des mottes de terre se forment sur leur prairie car &agrave; ce stade, disons, qu&rsquo;il est presque d&eacute;j&agrave; trop tard puisque l&rsquo;ennemi a d&eacute;j&agrave; entrepris son travail de sape. Le campagnol terrestre prolif&egrave;re depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave; sur le Massif central ravageant durablement les prairies et hypoth&eacute;quant la ressource fourrag&egrave;re. Actuellement, le Cantal, la Haute-Loire, le Puy-de-D&ocirc;me et l&rsquo;Ard&egrave;che sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s avec des niveaux de d&eacute;g&acirc;ts similaires &agrave; ceux connus en 2014 et 2015. Consciente de la probl&eacute;matique qui affecte de nombreux d&eacute;partements, la Copamac-Sidam pilote un comit&eacute; technique et de recherche sur le campagnol terrestre. Ce comit&eacute; qui s&rsquo;est r&eacute;uni derni&egrave;rement a fait le point sur la lutte et les programmes de recherche. Agir avant qu&rsquo;il ne soit trop tard Sur le volet lutte chimique d&rsquo;abord, les premiers retours sur l&rsquo;utilisation du phosphure de zinc (Ratron GW) sont plut&ocirc;t encourageants "&nbsp;avec une demande forte pour pouvoir p&eacute;renniser la lutte m&eacute;canique et sortir des autorisations temporaires&nbsp;", pr&eacute;cise Patrick B&eacute;n&eacute;zit, pr&eacute;sident de la Copamac. En effet, aujourd&rsquo;hui l&rsquo;application avec la charrue est autoris&eacute;e mais elle fait l&rsquo;objet d&rsquo;une d&eacute;rogation et est soumise &agrave; une d&eacute;claration de chantier. A l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne- Alpes, 1&nbsp;235 contrats de lutte ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s&nbsp;: 843 dans le Cantal, 147 en Haute-Loire, 240 dans le Puy-de-D&ocirc;me et 5 en Ard&egrave;che. En Occitanie, 80 contrats ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s, dont 43 dans l&rsquo;Aveyron et 23 en Loz&egrave;re. Pour le moment, aucun contrat n&rsquo;a &eacute;t&eacute; sign&eacute; en Nouvelle-Aquitaine. VetAgroSup poursuit ses travaux sur la mod&eacute;lisation du cycle de pullulation afin d&rsquo;anticiper la croissance ou le d&eacute;clin et ainsi choisir la bonne strat&eacute;gie d&rsquo;intervention. Quatre programmes de recherche Parall&egrave;lement, plusieurs programmes de recherche sont en cours. Ainsi, l&rsquo;INRAE planche sur le projet Ph&eacute;rocamp qui vise &agrave; &eacute;tudier la communication ph&eacute;romonale chez le campagnol terrestre. Le second projet baptis&eacute; Contracamp ambitionne de r&eacute;guler les populations de campagnols terrestres par une approche vaccinale. En clair, il s&rsquo;agit d&rsquo;encourager le d&eacute;veloppement des anticorps contre les gam&egrave;tes de telle sorte que cela limite la r&eacute;ussite de la f&eacute;condation. La cible choisie dans ce cas pr&eacute;cis est le spermatozo&iuml;de. La troisi&egrave;me piste de recherche consiste &agrave; identifier l&rsquo;interaction potentielle avec la flore. En effet, la v&eacute;g&eacute;tation et les pratiques agricoles semblent avoir un impact fort sur la dynamique de population des campagnols. Un lien a d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; &eacute;tabli entre campagnols et pissenlits. Un travail est actuellement en cours pour affiner cette corr&eacute;lation et pour cartographier &agrave; grande &eacute;chelle les pissenlits afin de pr&eacute;dire les futures zones de pullulation. Enfin, le quatri&egrave;me programme consiste &agrave; accompagner la robotisation de la lutte. "&nbsp;M&ecirc;me si les m&eacute;thodes de recherche en cours prennent encore du temps, elles mettent en avant des pistes int&eacute;ressantes qu&rsquo;il faut poursuivre. L&rsquo;enjeu est de parvenir &agrave; de nouvelles m&eacute;thodes de lutte avant une prochaine pullulation. Au-del&agrave; des outils, la mise en place de la lutte doit se faire de fa&ccedil;on collective et coordonn&eacute;e&nbsp;", indique Richard Randanne, agriculteur dans le Puy-de-D&ocirc;me en charge de suivi du dossier au Sidam.&nbsp;

De bons résultats constatés avec le phosphure de zinc et quatre programmes de recherche ambitieux : la lutte contre le campagnol terrestre se poursuit dans le Massif central. Détails et perspectives.

Campagnols : lutte chimique et programmes de recherche menés de front

Un r&eacute;cent rapport de la CNUCED (Conf&eacute;rence des Nations unies sur le commerce et le d&eacute;veloppement) pointe du doigt le manque d&rsquo;industries de transformation des noix de cajou en Afrique. Selon l&rsquo;organisation, cela priverait les producteurs africains des opportunit&eacute;s offertes par l&rsquo;explosion de la demande. &laquo; Les pays qui cultivent des noix de cajou mais ne les transforment pas &agrave; une &eacute;chelle significative ne retiennent qu&rsquo;une petite part de la valeur cr&eacute;&eacute;e lorsque la noix passe de la ferme au magasin &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Miho Shirotori, qui dirige les travaux de la CNUCED sur les n&eacute;gociations et la diplomatie commerciales.

<h3>Un commerce mondial en surchauffe</h3>

Entre 2000 et 2018, le commerce mondial de noix de cajou brutes a plus que doubl&eacute;&nbsp;: il atteint aujourd&rsquo;hui 2,21 Mt.

20 pays d'Afrique occidentale et orientale produisent environ 90 % des noix de cajou brutes commercialis&eacute;es sur le march&eacute; mondial. Apr&egrave;s la C&ocirc;te d'Ivoire, les principaux producteurs sont la Tanzanie, le Nig&eacute;ria, le B&eacute;nin, la Guin&eacute;e-Bissau, le Mozambique et le Ghana.

Cependant, la CNUCED rel&egrave;ve que moins de 15 % des noix de cajou sont d&eacute;cortiqu&eacute;es sur place. L&rsquo;essentiel (85%) est export&eacute; principalement vers l&rsquo;Asie, principalement l&rsquo;Inde et le Vietnam. Ces deux pays ont absorb&eacute;s environ 98 % des importations mondiales 2014 et 2018. 60 % des noix commercialis&eacute;es sont torr&eacute;fi&eacute;es, sal&eacute;es, emball&eacute;es et consomm&eacute;es sur les march&eacute;s europ&eacute;ens d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, augmentant de fait la valeur ajout&eacute;e du produit.

La CNUCED, dans son rapport, fournit certaines analyses chiffr&eacute;es. Ainsi, en 2018, le prix &agrave; l'exportation des noix de cajou de l'Inde vers l'Union europ&eacute;enne &eacute;tait environ 3,5 fois plus &eacute;lev&eacute; que celui pay&eacute; aux producteurs ivoiriens, soit une diff&eacute;rence de prix de 250 %. Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;tape de transformation en Europe, le diff&eacute;rentiel de prix avec le producteur monte &agrave; 8,5 fois.

<h3>R&eacute;pondre aux demandes du moment</h3>

Le rapport de la CNUCED souligne n&eacute;anmoins que certaines tendances enregistr&eacute;es dans la consommation mondiale pourrait offrir une &eacute;bauche de solution. Ainsi, la tra&ccedil;abilit&eacute;, la transparence et la durabilit&eacute; des cha&icirc;nes d'approvisionnement alimentaires deviennent de plus en plus importantes pour les consommateurs et les fournisseurs. Cela pourrait profiter aux transformateurs africains qui se fournissent en fruits &agrave; coque localement plut&ocirc;t que par le biais de longues cha&icirc;nes d'approvisionnement.

<h3>Le bio, autre atout de valorisation</h3>

D&rsquo;autre part, le d&eacute;veloppement du bio est aussi &agrave; consid&eacute;rer. &laquo;&nbsp;Les transformateurs africains qui peuvent r&eacute;pondre aux normes de qualit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute; alimentaires de plus en plus strictes sur les march&eacute;s mondiaux pourraient profiter de cette demande&nbsp;&raquo;, indique le rapport.

Et de pr&eacute;coniser un certain nombre de mesures : acc&egrave;s &agrave; des semis de qualit&eacute;, au savoir-faire technologique et aux informations sur le march&eacute; pour les producteurs, am&eacute;lioration des infrastructures rurales pour mieux relier les exploitations de cajou et les sites de transformation, renforcement de la capacit&eacute; des transformateurs &agrave; r&eacute;pondre aux normes de qualit&eacute;. La CNUCED pr&ocirc;ne aussi pour une meilleure coop&eacute;ration entre les r&eacute;gions productrices de noix de cajou pour &laquo;&nbsp;am&eacute;liorer la stabilit&eacute; du march&eacute;, limiter les goulots d'&eacute;tranglement de l'offre et r&eacute;duire les incitations &agrave; la contrebande transfrontali&egrave;re&nbsp;&raquo;.

Pour en tirer un meilleur prix sur les marchés internationaux, l’Afrique doit transformer elle-même ses noix de cajou, considère la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

 

Noix de cajou : l’Afrique passe à côté du bénéfice d’un marché mondial en développement

&Agrave; l'heure actuelle, 20 % des &eacute;nergies renouvelables produites en France proviennent de l'agriculture. Elles constituent une opportunit&eacute; de diversification pour le monde agricole en recherche de revenus. Le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que et plus pr&eacute;cis&eacute;ment l'agrivolta&iuml;sme pose cependant question. Dans un contexte de consommation de foncier toujours &eacute;lev&eacute;e et de recherche de souverainet&eacute; alimentaire, faut-il miser sur le photovolta&iuml;que ? R&eacute;unis autour de Julien Rougier, vice-pr&eacute;sident de JA Nouvelle-Aquitaine, Xavier Daval, vice-pr&eacute;sident du Syndicat national des &Eacute;nergies Renouvelables, Antoine Nogier, pr&eacute;sident de Sun'agri, Nicolas Tonnet de l'Ademe et Jean-Marc Cammarata, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la communaut&eacute; de communes Albret Communaut&eacute; ont apport&eacute; leurs t&eacute;moignages sur la question. Premier constat de la Safer, l'artificialisation des terres agricoles recule mais demeure encore importante. En 2020, ce sont plus de 3 500 hectares de foncier agricole&nbsp;(b&acirc;ti et non b&acirc;ti) qui ont &eacute;t&eacute; perdus en Nouvelle-Aquitaine. &Agrave; la question &laquo; 0&nbsp;artificialisation, est-ce possible ? &raquo;, Julien Rougier r&eacute;pond oui &laquo; mais c'est un gros effort et tout le monde doit jouer le jeu &raquo;. Pour les JA, si la production de nourriture reste l'objectif num&eacute;ro un, il est aussi possible de produire de l'&eacute;nergie, toute la difficult&eacute; &eacute;tant d'&eacute;quilibrer les deux. Un d&eacute;fi partag&eacute; par l'ensemble des participants. &laquo; Nous devons partager une m&ecirc;me ressource, indique Xavier Daval. Il faut veiller &agrave; ne pas avoir de conflits d'usage. Pour travailler ensemble il faut d'abord se conna&icirc;tre &raquo;. Un autre objectif entre en ligne de compte, celui de la France d'atteindre 32 % d'&eacute;nergies renouvelables sur la totalit&eacute; de l'&eacute;nergie utilis&eacute;e en 2030. Un objectif qui passe par le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que. Comment concilier tout cela alors que, comme le rappelle Xavier Daval, seuls 9 % du territoire est accessible pour des installations, le foncier agricole et forestier &eacute;tant sanctuaris&eacute; ? Pour les JA, la priorit&eacute; demeure &agrave; l'installation de panneaux photovolta&iuml;ques sur les toitures, le photovolta&iuml;que au sol devant &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute;e aux zones inexploitables. Difficile de concilier les int&eacute;r&ecirc;ts de chacun. Une des r&eacute;ponses pourrait &ecirc;tre l'agrivolta&iuml;sme. &laquo; Une &eacute;tude sur le photovolta&iuml;que sur terrain agricole et en cours, souligne Nicolas Tonner de l'Ademe. Il s'agit de donner une d&eacute;finition de l'agrivolta&iuml;sme qui ne soit pas un fourre-tout. Globalement, il doit y avoir une vraie synergie entre production agricole et production d'&eacute;nergie. Le photovolta&iuml;que doit r&eacute;pondre &agrave; une probl&eacute;matique agricole et ne pas d&eacute;grader la production ni en volume ni en revenu &raquo;. Un exemple novateur a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e par la soci&eacute;t&eacute; Sun'agri. Depuis plusieurs ann&eacute;es, l'entreprise d&eacute;veloppe des ombri&egrave;res mobiles pilot&eacute;es par une intelligence artificielle. Install&eacute;es au-dessus de cultures, celles-ci laissent passer la lumi&egrave;re au moment o&ugrave; la plante en a besoin. &laquo; On d&eacute;soptimise en partie la production photovolta&iuml;que pour optimiser la production agricole, mais de mani&egrave;re acceptable, indique Antoine Nogier. On peut am&eacute;liorer les rendements agricoles et diminuer la consommation d'eau. Des projets pilotes sont en cours en vigne, en arboriculture et sur certaines plantes mara&icirc;ch&egrave;res. &raquo; Pour d&eacute;velopper de tels projets, la mobilisation de tous est n&eacute;cessaire. Un point de vue partag&eacute; par Jean-Marc Cammarata, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'une communaut&eacute; de communes dans le Lot-et-Garonne. &laquo; Nous sommes limit&eacute;s par les plans d'urbanisme, le SRADDET et nous sommes tr&egrave;s sollicit&eacute;s, pr&eacute;cise-t-il. Notre r&ocirc;le est celui d'un chef d'orchestre et nous devons &ecirc;tre prudents mais lorsqu'on est raisonnable en tout on peut presque tout faire. &raquo;

L'agrivoltaïsme se développe en France mais que recouvre exactement ce terme ? Est-ce une réelle opportunité pour l'agriculture ? Entourés de nombreux intervenants, Jeunes Agriculteurs de Nouvelle-Aquitaine ont abordé la question lors d'un webinaire le 10 juin sur AgriwebTV.

L'agrivoltaïsme est-il une solution d'avenir pour l'agriculture ?

260/70 R16, 280/70 R16 et 320/65 R16&nbsp;: telles sont les trois dimensions int&eacute;grant la gamme VX-Tractor, portant &agrave; 56 le nombre total de r&eacute;f&eacute;rences de la gamme. Les VX-Tractor sont dot&eacute;s de la barrette brevet&eacute;e &laquo; Involute &raquo; maximisant la traction et minimisant la perte de puissance transmise par le moteur au sol. Ces pneus ont &eacute;galement une carcasse renforc&eacute;e con&ccedil;ue pour durer. Le dessin de la bande de roulement et le chevauchement central des barrettes augmentent la surface de contact au sol et am&eacute;liorent le confort sur route.<h2>+20% d&rsquo;heures garanties</h2>Le manufacturier attribue ce ressort de long&eacute;vit&eacute; &agrave; plusieurs &eacute;l&eacute;ments constitutifs du VX-Tractor, &agrave; commencer par les six plis de la bande de roulement et par la structure renforc&eacute;e du flanc int&eacute;rieur. L&rsquo;int&eacute;gration d&rsquo;huiles v&eacute;g&eacute;tales dans le m&eacute;lange composite des pneumatiques, en remplacement de certaines huiles &agrave; base de p&eacute;trole, se traduit par un accroissement de 20% de la r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;usure. Pour l&rsquo;&eacute;quipement complet d&rsquo;un tracteur, en remplacement des pneus pr&eacute;c&eacute;dents, la marque garantit que&nbsp; VX-Tractor feront 20 % d&rsquo;heures en plus, sous r&eacute;serve de souscription gratuite &agrave; cette garantie.

Le manufacturier décline trois références adaptées aux tracteurs interligne. La marque garantit une longévité accrue de 20%.

Trois VX-Tractor Bridgestone pour la vigne

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&laquo;&nbsp;Le Canada pratique, comme les &Eacute;tats-Unis, un commerce de valeur. Il exporte des produits &agrave; forte valeur commerciale et importe des produits &agrave; faible valeur commerciale&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; Maxime d&rsquo;Almeida, conseiller aux affaires &eacute;conomiques pour <a href="http://bovin.qc.ca/">Les Producteurs de bovins du Qu&eacute;bec</a> lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage en juin. &laquo;&nbsp;La balance commerciale viande bovine est positive, m&ecirc;me si les importations sont assez importantes en volume.&nbsp;&raquo;

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/souverainete-alimentaire-emmanuel-macron-repond-aux-agriculteurs">Souverainet&eacute; alimentaire : Emmanuel Macron r&eacute;pond aux agriculteurs</a>

Depuis l&rsquo;entr&eacute;e en application du Ceta&nbsp;en 2017, les &eacute;changes avec l&rsquo;Europe ont augment&eacute;. En 2020, 15 000 tonnes de viande bovine de l&rsquo;UE &agrave; 27 ont &eacute;t&eacute; import&eacute;es par le Canada, soit quatre fois plus qu&rsquo;en 2019. C&rsquo;est beaucoup plus en volume que dans l&rsquo;autre sens car ce sont environ 860 tonnes de viande bovine canadienne qui ont &eacute;t&eacute; export&eacute;es en Europe en 2020. &laquo;&nbsp;&Agrave; peine 3&nbsp;% du quota de l&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;. Il y a beaucoup de barri&egrave;res techniques et le Canada n&rsquo;est pas en mesure d&rsquo;utiliser davantage ce quota pour exporter de la viande bovine en Europe pour l&rsquo;instant&nbsp;&raquo;, constate Maxime d&rsquo;Almeida, qui cite notamment l&rsquo;interdiction du lavage des carcasses et aussi la certification qui doit remonter toute la fili&egrave;re de l&rsquo;abatteur jusqu&rsquo;au naisseur. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est beaucoup de contraintes.&nbsp;&raquo;

<h3>Des exportations croissantes vers le Japon et le Mexique</h3>

Nombreux sont les autres accords qui r&eacute;gissent le commerce international de la viande bovine au Canada. L&rsquo;accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), initi&eacute; par l&rsquo;administration Obama, a notamment fait passer les exportations vers le Japon de 136&nbsp;millions d&rsquo;euros en 2018 &agrave; 238&nbsp;millions d&rsquo;euros en 2019. Il a aussi ouvert des perspectives sur le Vietnam (27&nbsp;millions d&rsquo;euros en 2020 contre presque rien l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente).

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-accord-destructurant-pour-la-filiere-viande-bovine">CETA : un accord d&eacute;structurant pour la fili&egrave;re viande bovine</a>

Le NAFTA (North American Free Trade Agreement) depuis 1995, puis le CUSMA (Canada United States Mexico Agreement) depuis 2020, n&rsquo;ont pas beaucoup modifi&eacute; le commerce avec les &Eacute;tats-Unis, qui est le partenaire fondamental. Ce pays a absorb&eacute; 73&nbsp;% en valeur des exportations de viande bovine du Canada en 2020. Mais ces accords ont fait bondir les exportations canadiennes vers le Mexique.

Avec la Chine, le Canada n&rsquo;a pas vraiment d&rsquo;accord mais les exp&eacute;ditions de viande bovine vers ce pays ont beaucoup augment&eacute;. Si bien que la Chine entre dans le top 4 des destinations cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Ce march&eacute; aura tendance &agrave; se r&eacute;duire &agrave; mesure que l&rsquo;Australie, dont le cheptel est en reconstruction, sera de nouveau en mesure de fournir assez de viande bovine et que la Chine en aura fini avec la peste porcine africaine&nbsp;&raquo;, pr&eacute;voit cependant Maxime d&rsquo;Almeida.
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<h2>Un impact &eacute;norme de la pand&eacute;mie sur la fili&egrave;re viande bovine canadienne</h2>

La crise du Covid-19 a caus&eacute; une d&eacute;sorganisation profonde des cha&icirc;nes d&rsquo;abattage de bovins au Canada pendant le printemps 2020. &laquo;&nbsp;Un tiers de la capacit&eacute; d&rsquo;abattage a &eacute;t&eacute; perdu pendant les mois d&rsquo;avril et mai, et plus de 150 000 t&ecirc;tes &eacute;taient en attente&nbsp;&raquo;, explique Maxime d&rsquo;Almeida, conseiller aux affaires &eacute;conomiques pour Les Producteurs de bovins du Qu&eacute;bec. Les cours du bouvillon ont connu une chute vertigineuse &agrave; ce moment. Ils se sont redress&eacute;s assez vite mais sont rest&eacute;s bien inf&eacute;rieurs aux cours de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente jusqu&rsquo;en mars&nbsp;2021. &laquo;&nbsp;Les prix aux producteurs ont fini par remonter, mais la hausse du co&ucirc;t de l&rsquo;alimentation annule actuellement toute rentabilit&eacute;&nbsp;&raquo;, constate Maxime d&rsquo;Almeida.

Les abattoirs n&rsquo;ont pas encore retrouv&eacute; leur niveau d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;avant covid&nbsp;car des contraintes sanitaires demeurent. Pour autant, cette situation de faible apport sur le march&eacute; a donn&eacute; lieu &agrave; une valorisation historique des d&eacute;coupes au d&eacute;but de la pand&eacute;mie, et leur prix reste encore tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;.
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Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/libre-echange-laccord-de-principe-entre-australie-et-royaume-uni-definit-volumes-et-conditions">[Libre-&eacute;change] L'accord de principe entre Australie et Royaume-Uni d&eacute;finit volumes et conditions tarifaires pour la viande bovine</a>
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En 2020, le Canada a importé 15 000 tonnes de viande bovine européenne. C’est quatre fois plus qu’en 2019. Dans l’autre sens, ce sont environ 860 tonnes de viande bovine canadienne qui sont entrées en Europe en 2020.

Les échanges de viande bovine entre Europe et Canada ont augmenté

C&rsquo;est un total de 37 coll&egrave;ges, 3 EHPAD et 4 mairies du d&eacute;partement d&rsquo;Indre-et-Loire qui proposeront de la viande bovine label rouge &laquo;&nbsp;le grand b&oelig;uf&nbsp;&raquo; dans leurs menus &agrave; compter de septembre 2021. <a href="https://www.terredetouraine.fr/lancement-de-la-demarche-label-grand-boeuf-en-indre-et-loire">La d&eacute;marche le grand b&oelig;uf </a>s&rsquo;est construite suite &agrave; diff&eacute;rentes discussions avec les partenaires (ODG Boeuf Fermier du Maine, Abattoir de Vend&ocirc;me, Abattoir de Bourgueil, Bovimaine, Interbev). Ce projet a &eacute;t&eacute; valid&eacute; par le Conseil d&eacute;partemental d&rsquo;Indre-et-Loire dans le cadre d&rsquo;un appel d&rsquo;offre. Dans le but de p&eacute;renniser la d&eacute;marche, de nouveaux &eacute;leveurs seront int&eacute;gr&eacute;s au fur et &agrave; mesure du temps en fonction de la demande.

&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;marche permet d&rsquo;apporter un produit de proximit&eacute; et de qualit&eacute; dans l&rsquo;alimentation et d&rsquo;assurer une juste r&eacute;mun&eacute;ration pour les &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;, lit-on dans un communiqu&eacute; de la Chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Indre-et-Loire.

<h3>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-label-rouge-pour-la-viande-bovine-hachee-surgelee">Un Label Rouge pour la viande bovine hach&eacute;e surgel&eacute;e</a></h3>

Ce Label r&eacute;pond &agrave; plusieurs exigences :

<ul><li>environnementales et locales : avec des animaux issus d&rsquo;exploitations locales, dans un rayon de 100 km autour de l&rsquo;abattoir, engag&eacute;es dans un bilan carbone.</li>
	<li>organoleptiques : Le Label Rouge apporte une garantie en terme de go&ucirc;t (test de d&eacute;gustation r&eacute;guliers).</li>
	<li>sant&eacute; : Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;association Bleu Blanc Coeur, les animaux sont nourris &agrave; base de lin, ce qui permet un meilleur &eacute;quilibre entre les om&eacute;gas 3 et 6, ce qui entraine un effet b&eacute;n&eacute;fique sur la sant&eacute;.</li>
	<li>bien-&ecirc;tre animal : Un cahier des charges qui respectent les besoins fondamentaux des animaux.</li>
</ul>&nbsp;

<h3>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/yves-carpentier-directeur-de-cevinor-garder-une-implication-regionale-avec-la-signature-de-contrats">Yves Carpentier, directeur de Cevinor&thinsp;: "Garder une implication r&eacute;gionale avec la signature de contrats tripartites label rouge"</a></h3>

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A partir de septembre 2021, la viande bovine label rouge « le grand bœuf » fera son apparition dans les menus de collèges, EHPAD et mairies d’Indre-et-Loire.

La viande Label Rouge locale arrive dans la restauration hors domicile indroligériens

Le groupe op&eacute;rationnel de gestion des n&eacute;matodes &agrave; galles organise une visite des essais r&eacute;alis&eacute;s dans le cadre du projet Gonem (2018-2021), le jeudi 24 Juin 2021 de 14h &agrave; 18h pr&egrave;s de Chateaurenard (Bouches-du-Rh&ocirc;ne). 
&nbsp; 
Ce projet teste depuis trois ans diff&eacute;rentes combinaisons de techniques pour diminuer la pression des n&eacute;matodes dans un r&eacute;seau de dix fermes en mara&icirc;chage biologique ou conventionnel.&nbsp; 
L'objectif est de montrer les possibilit&eacute;s de gestion des n&eacute;matodes sans traitement de sol. Deux visites d'exploitations sont pr&eacute;vues. 
&nbsp; 
Inscription aupr&egrave;s de <a href="mailto:helene.vedie@grab.fr" target="_blank">helene.vedie@grab.fr</a>.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/melon-les-leviers-pour-controler-les-nematodes-a-galles">Melon : les leviers pour contr&ocirc;ler les n&eacute;matodes &agrave; galles</a>

Les partenaires du projet Gonem organisent une visite d'essais pour les maraîchers, sur la thématique de la gestion des nématodes à galles.

Provence : visite d'essais sur les pratiques contre les nématodes à galles en maraîchage

Selon un sondage BVA-Cr&eacute;dit Agricole-#Agridemain, r&eacute;alis&eacute; en mai dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sondage-l-image-des-agriculteurs-aupres-des-francais-s-ameliore" target="_blank" title="">71 % des Fran&ccedil;ais ont une tr&egrave;s bonne opinion de l&rsquo;agriculture</a>. La crise sanitaire, les confinements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s, les p&eacute;nuries ponctuelles sur des aliments de base, ont probablement contribu&eacute; &agrave; leur rappeler le r&ocirc;le essentiel et vital des agriculteurs.Toujours selon ce m&ecirc;me sondage, neuf Fran&ccedil;ais sur dix aimeraient pouvoir &eacute;changer avec des agriculteurs. L'&eacute;t&eacute; qui arrive devrait leur en donner l'occasion, pourquoi pas lors de leurs s&eacute;jours de vacances. D'autant plus que les vacances &laquo;&nbsp;au vert&nbsp;&raquo; sont particuli&egrave;rement pris&eacute;es en cet &eacute;t&eacute; 2021: selon l'Ademe, qui pilote un fonds de relance consacr&eacute; au tourisme durable, 63% des Fran&ccedil;ais envisagent pour cet &eacute;t&eacute; &laquo;&nbsp;des vacances en dehors des zones urbaines&nbsp;&raquo;.<h2>G&icirc;tes de France&nbsp;: l'acteur historique</h2>En mati&egrave;re de tourisme &agrave; la ferme, les pionniers sont sans aucun doute les G&icirc;tes de France. L'institution a d'ailleurs &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e, apr&egrave;s la guerre, sp&eacute;cifiquement pour permettre aux agriculteurs d'avoir un revenu compl&eacute;mentaire issu de la location touristique. Connu et reconnu, ce label a eu, et continue d'avoir, un effet positif sur la cr&eacute;ation d'h&eacute;bergements ruraux, en particulier sur les exploitations agricoles. Il garantit la qualit&eacute; des h&eacute;bergements, mais aussi celle de l'accueil des vacanciers, avec &laquo;&nbsp;des h&ocirc;tes heureux de faire d&eacute;couvrir leur r&eacute;gion, mais aussi leur travail quotidien&nbsp;&raquo;, explique la charg&eacute;e de communication de G&icirc;tes de France.Aujourd'hui, sur les 56 000 h&eacute;bergements disponibles &agrave; la location, seuls 3000 sont enregistr&eacute;s dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;Vacances &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;. Mais selon l'organisme, la crise sanitaire r&eacute;cente a consid&eacute;rablement augment&eacute; les demandes sur ce type de s&eacute;jour&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les vacanciers recherchent de la nature, du local&nbsp;&raquo;.<h2>Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;: diversifier les activit&eacute;s</h2>Autre acteur de longue date en mati&egrave;re d'h&eacute;bergement &agrave; la ferme et lui aussi label de qualit&eacute;&nbsp;: Bienvenue &agrave; la ferme. Cr&eacute;&eacute;e il y a 33 ans, la marque appartenant &agrave; l'Assembl&eacute;e permanente des chambres d'agriculture (APCA) compte plus de 8000 adh&eacute;rents et propose un vaste panel de prestations agritouristiques.Aujourd'hui, ces prestations penchent un peu plus du c&ocirc;t&eacute; des <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/commercialiser-ses-produits-en-circuits-courts~bienvenue-sur-ce-guide-destine-a-accompagner-votre-projet-de-vente-en-circuits-courts" target="_blank" title="">circuits courts</a> avec 5000 points de vente de produits fermiers (magasins &agrave; la ferme, march&eacute;s, drive fermiers et m&ecirc;me un r&eacute;seau de commerces sous enseigne Bienvenue &agrave; la ferme). On compte n&eacute;anmoins 1276 exploitations proposant des h&eacute;bergements&nbsp;: chambres d'h&ocirc;tes, campings, h&eacute;bergements insolites.Les h&ocirc;tes font en sorte d'int&eacute;grer totalement les clients dans leur univers. D'ailleurs, la plupart du temps, les h&eacute;bergeurs font aussi de la vente de produits fermiers ou des animations. &laquo;&nbsp;En proposant des s&eacute;jours, ils boostent leurs ventes directes en faisant venir et rester des h&ocirc;tes sur leur ferme&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la charg&eacute;e de communication de Bienvenue &agrave; la Ferme.La recherche de contacts, le go&ucirc;t pour les nouveaux projets font &eacute;galement partie des motivations pour int&eacute;grer le r&eacute;seau&nbsp;: &laquo; Chaque adh&eacute;rent est accompagn&eacute; par des &eacute;quipes professionnelles des chambres d&rsquo;agriculture, sp&eacute;cialis&eacute;es en circuit court et agritourisme, et b&eacute;n&eacute;ficie de conseils, de formations et d&rsquo;outils du r&eacute;seau. Le producteur est &eacute;galement anim&eacute; par cette volont&eacute; de d&eacute;velopper des projets qui lui tiennent &agrave; c&oelig;ur et qui ont du sens pour les consommateurs&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Jean-Marie Lenfant, le pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de Bienvenue &agrave; la ferme.<h2>Des start-up sur ce cr&eacute;neau</h2>A c&ocirc;t&eacute; de ces anciens op&eacute;rateurs qui ont su r&eacute;aliser leur transition vers internet et le num&eacute;rique, d'autres acteurs se sont lanc&eacute;s directement sur la toile. C'est le cas de la plate-forme Agrivillage, cr&eacute;&eacute;e en 2019, et enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute;e aux s&eacute;jours &agrave; la ferme&nbsp;: elle propose aujourd'hui plus de 500 offres.Son fondateur, Adrien Gabillet, est fils d'agriculteurs bretons et c'est apr&egrave;s une exp&eacute;rience personnelle qu'il a eu l'id&eacute;e de sa start-up&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai accueilli des amis citadins dans la ferme familiale pour une f&ecirc;te. Voir tous ces gens si curieux de comprendre le cycle de production d&rsquo;un troupeau de vaches laiti&egrave;res, ou la conduite d&rsquo;un engin agricole, m&rsquo;a ouvert les yeux&nbsp;&raquo;. Adrien Gabillet souhaite &laquo;&nbsp;recr&eacute;er du lien entre la soci&eacute;t&eacute; et le monde agricole&nbsp;&raquo; et c'est pourquoi, durant chaque s&eacute;jour, un rendez-vous est pris entre l'agriculteur et son h&ocirc;te pour partager une activit&eacute; durant une heure et demie.Derni&egrave;re innovation de l'entrepreneur&nbsp;: vendre ou louer des &laquo;&nbsp;tiny houses&nbsp;&raquo; &agrave; des exploitants qui n'auraient pas la possibilit&eacute; de cr&eacute;er des h&eacute;bergements sur leur ferme. Ces petits&nbsp;logements &laquo;&nbsp;cl&eacute;s en main&nbsp;&raquo; sont pile dans la tendance du tourisme durable et responsable. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/1/9/4039118-1-fre-FR/498b0858bed7-pcagritoursejour2-jpg" alt="" height="720" width="1280" /><figcaption>Exemple d&#039;h&eacute;bergement agritouristique insolite : des chambres en forme de tonneau sur une exploitation viticole. (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2>&laquo;&nbsp;&Ecirc;tre acteur, pas seulement spectateur&nbsp;&raquo;</h2>Sur le m&ecirc;me cr&eacute;neau, mais offrant des exp&eacute;riences d'immersion encore plus intenses, on trouve la jeune entreprise Oh la vache&nbsp;!. Fond&eacute;e par Clara B&eacute;niac, elle aussi issue de famille agricole, Oh la vache&nbsp;! propose des s&eacute;jours dans lesquels le visiteur participe &agrave; la vie de l'exploitation. &laquo;&nbsp;C'est int&eacute;ressant d'&ecirc;tre acteur, pas seulement spectateur&nbsp;&raquo;, commente ainsi Sol&egrave;ne &agrave; propos de son s&eacute;jour en mai dernier dans une exploitation caprine savoyarde&nbsp;: elle a particip&eacute; &agrave; la traite et fabriqu&eacute; des savons et des fromages de ch&egrave;vre.D&eacute;marr&eacute;e doucement, l'activit&eacute; de Oh la vache&nbsp;! s'est accrue en 2020, lors du premier &eacute;t&eacute; Covid et continue de progresser cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nos s&eacute;jours avec animaux sont ceux qui ont le plus de succ&egrave;s, autant que ceux avec fabrication de fromages&nbsp;&raquo;, confie Clara B&eacute;niac. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/1/9/4039121-1-fre-FR/09ae8db65fbf-pcagritour3-jpg" alt="" height="5616" width="3744" /><figcaption>Particuli&egrave;rement pris&eacute;s sur la plate-forme Oh la vache ! : les s&eacute;jours avec animaux. (Cr&eacute;dit photo : Oh la vache ! S&eacute;jours &agrave; la ferme)</figcaption></figure>

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<h2>Airbnb, incontournable&nbsp;m&ecirc;me &agrave; la campagne </h2>Enfin, en mati&egrave;re de start-up sur le secteur du tourisme, s'il en est une qui a bien r&eacute;ussi, c'est Airbnb&nbsp;! Elle aussi constate une v&eacute;ritable &laquo;&nbsp;ru&eacute;e vers le vert&nbsp;&raquo; de la part de ses clients, suite &agrave; la crise sanitaire&nbsp;: la part de s&eacute;jours ruraux r&eacute;serv&eacute;s sur la plate-forme a pratiquement doubl&eacute; entre l'&eacute;t&eacute;&nbsp;2019 (24%) et l'&eacute;t&eacute; 2021 (45% des r&eacute;servations pr&eacute;vues). Pour l'&eacute;t&eacute; 2021, la premi&egrave;re destination r&eacute;serv&eacute;e sur Airbnb n'est plus Paris, mais le d&eacute;partement du Var&nbsp;!D'ailleurs, avant m&ecirc;me la crise sanitaire, l'entreprise fond&eacute;e en Californie avait d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; s&rsquo;investir sur les s&eacute;jours ruraux et la mise en valeur des territoires fran&ccedil;ais. Pour la quatri&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, avec Bienvenue &agrave; la ferme et MiiMOSA, elle lance un appel &agrave; projets commun nomm&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;Tous &agrave; la Ferme&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs ont jusqu'au 1er octobre 2021 pour publier leur projet touristique et lancer leur collecte de financement participatif. Airbnb et Bienvenue &agrave; la ferme choisiront 10 projets qui pourront b&eacute;n&eacute;ficier d'une dotation comprise entre 1 000&euro; et 4 000&euro;. Au cours des trois derni&egrave;res saisons, pr&egrave;s de 500 agriculteurs ont pu proposer leur projet d'agritourisme. Et 150 ont lanc&eacute; leur collecte.Plus r&eacute;cemment, la plate-forme a cr&eacute;&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;Campagne d'avenir&nbsp;&raquo;, une&nbsp;nouvelle initiative&nbsp;en partenariat avec l'Association des maires ruraux de France pour soutenir l'acc&eacute;l&eacute;ration du tourisme rural. Enfin, depuis peu, elle propose &agrave; ses h&ocirc;tes ruraux un programme de formation d&eacute;di&eacute; :&nbsp;le Rural Boot Camp. Preuve suppl&eacute;mentaire que le tourisme rural et l'agritourisme ont un potentiel &eacute;conomique consid&eacute;rable.

Comme en 2020, les Français vont privilégier cet été des destinations moins urbaines, moins lointaines qu'avant, mais plus vertes. La demande pour des séjours à la campagne, et particulièrement à la ferme, est en hausse.

Tourisme à la ferme (1/4) : La vogue des séjours fermiers

IBMA France, l'association fran&ccedil;aise des entreprises de produits de biocontr&ocirc;le, annonce que le chiffre d'affaires des produits de biocontr&ocirc;le s'&eacute;l&egrave;ve en 2020 &agrave; 236 millions d'euros, soit plus de 12 % du march&eacute; de la protection des plantes. C'est une progression de 9 % par rapport &agrave; 2019. &laquo;&nbsp;Il existe des disparit&eacute;s de d&eacute;ploiement entre les diff&eacute;rents grands types d&rsquo;usage &raquo;, souligne IBMA France. Le segment sur lequel le biocontr&ocirc;le est le plus d&eacute;velopp&eacute; est celui des insecticides, avec 37 % de part de march&eacute;. Suivent les molluscicides (26 %), les fongicides (13 %) et les herbicides (3 %).

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/quels-sont-les-produits-de-biocontrole-disponibles-en-maraichage">Quels sont les produits de biocontr&ocirc;le disponibles en mara&icirc;chage ?</a>

Plus des deux tiers du chiffre d'affaires du biocontr&ocirc;le est repr&eacute;sent&eacute; par les substances naturelles, suivies par les m&eacute;diateurs chimiques (15 %), les macro-organismes (10 %) et les micro-organismes (8 %). Les fili&egrave;res des cultures ornementales, l&eacute;gumi&egrave;res et fruiti&egrave;res sont les mieux pourvues en substances de biocontr&ocirc;le. La plus grande augmentation du nombre de nouvelles solutions ces derni&egrave;res ann&eacute;es concerne les culture fruiti&egrave;res : 99 substances et macro-organismes sont disponibles en 2021, contre 68 en 2018.

<h3>IBMA France pr&eacute;sent aux Culturales pour la premi&egrave;re fois</h3>

Les grandes cultures, sont encore peu consommatrices de biocontr&ocirc;le en raison d'une offre limit&eacute;e. Mais le nombre de solutions destin&eacute;es &agrave; cette fili&egrave;re devrait nettement augmenter dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Selon une enqu&ecirc;te interne r&eacute;alis&eacute;e par IBMA France aupr&egrave;s de ses membres en janvier 2020, &laquo; les grandes cultures se positionnaient en quatri&egrave;me position en nombre d&rsquo;innovations attendues &raquo; (pour un taux de r&eacute;ponse de 62 %). Preuve que les entreprises du biocontr&ocirc;le sont mobilis&eacute;es pour fournir le march&eacute; des grandes cultures, IBMA France &eacute;tait pr&eacute;sent pour la premi&egrave;re fois au salon des Culturales, organis&eacute; par Arvalis du 15 au 17 juin derniers pr&egrave;s de Reims.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-biocontrole-microbien-en-arboriculture-a-une-marge-de-progression">Le biocontr&ocirc;le microbien en arboriculture a une marge de progression</a>

&nbsp;

Le marché du biocontrôle a augmenté de 9 % entre 2019 et 2020, pour atteindre 236 millions d'euros.

Le biocontrôle représente 12 % du marché de la protection des plantes, annonce IBMA France

C&rsquo;est reparti pour une nouvelle ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes entre &eacute;l&egrave;ves et agriculteurs gr&acirc;ce &agrave; la plateforme Monchamp, d&egrave;s la rentr&eacute;e scolaire 2021.L&rsquo;id&eacute;e est simple&#8239;: &agrave; la mani&egrave;re d&rsquo;un r&eacute;seau social, agriculteurs et enseignants s&rsquo;inscrivent sur la plateforme MonChamp.fr et cr&eacute;ent leurs profils. Les agriculteurs proposent un de leurs champs de c&eacute;r&eacute;ales aux enseignants et &agrave; leurs &eacute;l&egrave;ves, qui n&rsquo;ont plus qu&rsquo;&agrave; choisir le champ qui leur plait.&nbsp;&nbsp; Une fois la connexion &eacute;tablie, l&rsquo;agriculteur, l&rsquo;enseignant et sa classe &eacute;changent tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire sur la vie du champ, ses &eacute;volutions et le travail quotidien de l&rsquo;agriculteur, tout en s&rsquo;appuyant sur un ensemble de ressources p&eacute;dagogiques adapt&eacute;es aux programmes scolaires.&nbsp;Pour faciliter les &eacute;changes, une application pour smartphone est &eacute;galement disponible&nbsp;: elle permet de saisir plus ais&eacute;ment des moments&nbsp;sur le vif. Des rencontres virtuelles ou en pr&eacute;sentiel peuvent aussi &ecirc;tre organis&eacute;es.Depuis le lancement de Monchamp.fr en 2017, pr&egrave;s de 400 agriculteurs ont partag&eacute; leur m&eacute;tier et contribu&eacute; &agrave; mieux faire comprendre le monde agricole. Plus de 9&nbsp;000 &eacute;l&egrave;ves ont pouss&eacute; les portes d&rsquo;un univers qui leur &eacute;tait s&ucirc;rement inconnu, pour en apprendre plus sur l&rsquo;origine d&rsquo;une partie de leur alimentation.Monchamp.fr est ouvert &agrave; tous les agriculteurs cultivant des c&eacute;r&eacute;ales. Les polyculteurs-&eacute;leveurs peuvent bien s&ucirc;r s&rsquo;inscrire pour expliquer le lien entre leurs animaux et les cultures qui les nourrissent.Pour vous inscrire et d&eacute;marrer l&rsquo;aventure avec une classe, rendez-vous sur <a href="https://www.monchamp.fr/" target="_blank" title="">Monchamp.fr.</a>

Monchamp.fr est une plateforme d’échange qui met en relation agriculteurs, enseignants et leurs élèves durant toute une année scolaire. C’est l’occasion pour les professionnels du milieu agricole de mettre en lumière leur métier. Quant aux élèves, cela leur permet de suivre la vie d’une parcelle et plus généralement de découvrir l’univers de la culture des céréales et/ou de l’agriculture.

Monchamp.fr : des classes et des agriculteurs connectés

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"Nous voulons que l'&eacute;levage soit reconnu capable de r&eacute;pondre aux enjeux climatiques, et le faire savoir au consommateur", indiquent Fr&eacute;d&eacute;ric Dorilleau et Yoann L&eacute;z&eacute;, vice-pr&eacute;sidents de l'APBO. <a href="https://www.reussir.fr/lait/bel-et-lapbo-renouvellent-un-accord-et-un-prix-du-lait-objectif-350-eu" target="_blank">L'organisation de producteurs APBO (Association des producteurs Bel Ouest)</a> veut renforcer sa position commerciale avec son action collective pour r&eacute;duire l'empreinte carbone de l'ensemble des fermes adh&eacute;rentes : pr&egrave;s de 800 exploitations pour 400 millions de litres de r&eacute;f&eacute;rence. Son action se d&eacute;compose en trois axes.

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<h3>1 - D&eacute;marche bas carbone pour tous</h3>
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Le premier axe est de faire entrer l'ensemble des fermes adh&eacute;rentes, en trois ans, dans une d&eacute;marche d'am&eacute;lioration de leur empreinte carbone. Les &eacute;tapes sont : un premier audit (CAP'2ER de niveau 2), deux jours de formation collective, une demi journ&eacute;e de conseil individuel avec &eacute;laboration d'un plan d'actions et mesure de l'impact des leviers, et un audit final au bout de cinq ans. "En 2020, plus de la moiti&eacute; des adh&eacute;rents APBO a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; audit&eacute;e. L&rsquo;objectif est que 100 % des exploitations adh&eacute;rentes le soit d&rsquo;ici 2023", indiquent Fr&eacute;d&eacute;ric Dorilleau et Yoann L&eacute;z&eacute;, vice-pr&eacute;sidents de l'APBO. Pour l'instant, cette d&eacute;marche bas carbone n'est pas valoris&eacute;e. "La premi&egrave;re valorisation passera par notre communication sur notre engagement." L'int&eacute;r&ecirc;t pour l'OP d'&ecirc;tre proactive sur ce dossier est aussi que la coordination des audits et des formations lui permet de constituer une base de donn&eacute;es importante et de disposer d'une vue globale sur les strat&eacute;gies et r&eacute;sultats des fermes adh&eacute;rentes.

La d&eacute;marche est accompagn&eacute;e par le Conseil r&eacute;gional des Pays de la Loire, Cilouest, Ademe, Viv&eacute;a... Le reste &agrave; charge est support&eacute; par l'APBO, soit un budget d&eacute;di&eacute; de plus de 500 000 &euro; sur trois ans. Financ&eacute; par les cotisations des adh&eacute;rents (1,25 &euro;/1000 l en 2021) et le retour de p&eacute;nalit&eacute;s pour d&eacute;passement de r&eacute;f&eacute;rence laiti&egrave;re.

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<h3>2 - Valoriser les efforts via le label bas carbone</h3>
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Le deuxi&egrave;me axe est l'accompagnement par l'APBO de fermes volontaires dans <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">la labellisation bas carbone, qui permet de r&eacute;mun&eacute;rer les efforts via la vente de cr&eacute;dits carbone</a>. Cette d&eacute;marche nationale, initi&eacute;e par France Carbon Agri Association (FCAA), repose sur la m&eacute;thode Carbon Agri, labellis&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Via l&rsquo;APBO (NDLR : le portage des dossiers est obligatoirement r&eacute;alis&eacute; par un collectif), les &eacute;leveurs portent &agrave; la connaissance de FCAA leur projet ainsi que le plan d&rsquo;actions choisi. C'est FCAA qui se charge de trouver des acheteurs de cr&eacute;dit carbone. Le d&eacute;roul&eacute; pour l'&eacute;leveur est le m&ecirc;me que pour la d&eacute;marche bas carbone, avec en plus un suivi annuel. A mi-parcours, un accompte pour paiement de cr&eacute;dits carbone est pr&eacute;vu. "La limite de ce dispositif est sa faible attractivit&eacute; pour l'&eacute;leveur : 30 &euro;/t CO2 &eacute;vit&eacute;e. Ceci dit, le prix sur le march&eacute; mondial pourrait grimper. L'autre limite est la lourdeur administrative, avec un co&ucirc;t pour l'APBO de 1000 &euro; par dossier." Quand une tonne de CO2 &eacute;vit&eacute;e est vendue, 30 &euro; revient &agrave; l'&eacute;leveur, 5 &euro; revient au porteur de projet (l'APBO ici), et 3 &euro; &agrave; FCAA. "Il faudrait donc 200 tonnes de cr&eacute;dits carbone par dossier pour rentrer dans nos frais."

L'APBO veut valoriser d'autres projets d'&eacute;leveurs via <a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank">Carbocage</a><a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank"> (gestion durable des haies)</a>, avec l'association Solenat qui vise la r&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux (NDLR : une exploitation ne peut pas cumuler Label bas carbone et Carbocage). "La r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs est plus int&eacute;ressante (80 &euro;/t CO2 &eacute;vit&eacute;e), et la relation se fait avec des clients - entreprises et collectivit&eacute;s - plus locaux. Mais le Covid a mis un coup d'arr&ecirc;t &agrave; ces d&eacute;marches. Nous esp&eacute;rons que &ccedil;a va red&eacute;marrer."

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<h3>3 - Partager les connaissances et exp&eacute;riences</h3>
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Le troisi&egrave;me axe est l'organisation d'un r&eacute;seau de fermes pilotes, pour le partage d'exp&eacute;riences entre &eacute;leveurs, et pour accueillir tout public : clients, &eacute;lus...

Enfin, l'APBO participe &agrave; deux projets de recherche ayant un lien avec l'am&eacute;lioration de l'empreinte carbone : un projet sur l'am&eacute;lioration de l'autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages, et une &eacute;tude de faisabilit&eacute; sur la cr&eacute;ation d'une fili&egrave;re soja en Sarthe.
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<h2>L'alimentation non OGM des vaches permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre</h2>

L'APBO a pr&eacute;sent&eacute; une enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e par Seenovia sur 126 fermes adh&eacute;rentes repr&eacute;sentatives. En moyenne, entre la campagne 2017/2018 et 2019/2020, les quantit&eacute;s de tourteau de soja utilis&eacute;es par l'atelier bovin lait ont baiss&eacute; de 29% par exploitation. Sur les 785 &eacute;levages adh&eacute;rents, cela repr&eacute;senterait l'&eacute;quivalent de 5843 tonnes de CO2 non &eacute;mis, sur la base d'une substitution par du tourteau de colza, soit l'&eacute;quivalent de 755 fois le tour de la Terre en voiture.

<div class="sequence">Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-ferme-laitiere-ensaia-reduit-son-empreinte-carbone-lalimentation-des-vaches" target="_blank" title="La ferme laiti&egrave;re de l&amp;#039;Ensaia r&eacute;duit son empreinte carbone via l&amp;#039;alimentation des vaches">La ferme laiti&egrave;re de l'Ensaia r&eacute;duit son empreinte carbone via l'alimentation des vaches</a></div>
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L'Association des producteurs laitiers Bel Ouest (APBO) déploie sa démarche bas carbone pour tous les adhérents, et fait entrer 85 exploitations dans le label bas carbone. 

Lait bas carbone : les éleveurs Bel de l'APBO s'engagent

SAS agricole mont&eacute;e en 2019, Amandera produira et distribuera une gamme fruits secs bio agro&eacute;cologique fran&ccedil;aise, avec pour missions la restructuration des sols, des environnements, et f&eacute;d&eacute;rer autour de ce projet pour convertir toujours plus de territoire &agrave; l&rsquo;agro&eacute;cologie et l&rsquo;agriculture biologique. Sur un march&eacute; des amandes et autres fruits &agrave; coque ultra-demandeur, les projets qui ambitionnent de fournir des produits de qualit&eacute;, durables et surtout made in France, se multiplient.

&laquo; Ce qui nous diff&eacute;rencie des projets similaires qui &eacute;mergent en ce moment ? Nous sommes nous-m&ecirc;me agriculteurs, nous faisons nos propres exp&eacute;rimentations et nous montons des partenariats et des formations avec d&rsquo;autres agriculteurs, des instituts techniques, les chambres d&rsquo;agriculture&hellip;, revendiquent les fondateurs R&eacute;my Frissant et Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie. La raison d&rsquo;&ecirc;tre d&rsquo;Amandera et des autres structures du groupe est la volont&eacute; de mettre en &oelig;uvre un ensemble de techniques et de savoir-faire pour d&eacute;montrer qu&rsquo;il est possible de r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute; (des fruits secs bio par exemple) gr&acirc;ce &agrave; une pratique agricole r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice (restructuration des sols, stimulation de la biodiversit&eacute;, anticipation des changements climatiques) &raquo;.

<h3>Exp&eacute;rimenter l&rsquo;agro&eacute;cologie en amande et d&eacute;sormais en noisette</h3>

Amandera consiste en effet, d&rsquo;une part, en une exploitation de 22 ha d&rsquo;amandiers &agrave; Aix-en-Provence. Les itin&eacute;raires techniques sont toujours en construction et en test continu pour le c&ocirc;t&eacute; agro&eacute;cologie (densit&eacute; des arbres &agrave; l&rsquo;hectare, mati&egrave;res vivantes et travail du sol&hellip;) car aucune &eacute;tude, aucun mod&egrave;le n&rsquo;existe encore vraiment.

Forte de ces exp&eacute;riences et comp&eacute;tences anciennement et nouvellement acquises, Amandera propose aussi de la prestation de services pour diffuser son savoir-faire et accompagner des agriculteurs (&laquo; on l&rsquo;a d&eacute;j&agrave; fait une fois pour un producteur d&rsquo;amandes &agrave; Aix-en-Provence &raquo;, pr&eacute;cise&nbsp;R&eacute;my Frissant). Une session de formation sur les biofertilisants a ainsi &eacute;t&eacute; organis&eacute;e (lire encadr&eacute; en fin d&rsquo;article).

Et apr&egrave;s les amandes, les noisettes ! Mi-juin, Amandera acquiert 24 ha de noisetiers dans le Lot-et-Garonne. Suite &agrave; un partenariat de long terme, les arbres sont d&eacute;j&agrave; plant&eacute;s et devraient entrer en pleine production dans deux ans, comme les amandiers de l&rsquo;exploitation proven&ccedil;ale.

<figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="deaa47e3-f924-4bf0-bbf3-c0d15b06c44d" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Bande%20fleurie%20et%20mulch%20au%20pied%20des%20amandiers%20apr%C3%A8s%20le%20passage%20du%20gyrobroyeur%20sur%20l%E2%80%99inter%20rang.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Bandes fleuries et mulch au pied des amandiers apr&egrave;s le passage du gyrobroyeur sur l&rsquo;inter-rang. (c) Amandera</figcaption></figure>&nbsp;

<figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cb003470-9b4e-484b-9818-67fe2b447c1c" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/Opposition%20entre%20une%20plantation%20de%20vigne%20en%20culture%20traditionnelle%20et%20nos%20amandiers.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Opposition entre une plantation de vigne en culture traditionnelle et les amandiers Amandera. (c) Amandera</figcaption></figure><figure role="group"><div alt="amandera" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3b411e15-6565-43b4-8386-1470ebca51a3" title="amandera" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/V%C3%A9g%C3%A9tation%20spontan%C3%A9e%20%2840%20esp%C3%A8ces%29%20qui%20resurgit%20apr%C3%A8s%20deux%20sans%20travail%20des%20sols%20et%20pulv%C3%A9risation%20de%20d%C3%A9sherbants.jpg" alt="amandera" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>V&eacute;g&eacute;tation spontan&eacute;e (40 esp&egrave;ces) qui resurgit apr&egrave;s deux ans sans travail des sols et pulv&eacute;risation de d&eacute;sherbants. (c) Amandera</figcaption></figure><h3>Objectif : r&eacute;pondre aux besoins du march&eacute; et cr&eacute;er une vraie fili&egrave;re bio agro&eacute;cologique</h3>

&laquo; L&rsquo;objectif est de cro&icirc;tre et de planter chaque ann&eacute;e &agrave; la fois en amandes et en noisettes, cultures pour lesquelles il y a peu d&rsquo;origine France en bio, explique R&eacute;my Frissant. Les courbes de consommation de la viande et des fruits et l&eacute;gumes secs sont en train de se croiser, la tendance va &agrave; une alimentation plus durable, avec moins de viande. Fruits et l&eacute;gumes secs et l&eacute;gumineuses, r&eacute;pondent &agrave; ces enjeux et sont source d&rsquo;&eacute;nergie, facile &agrave; conserver&hellip; Les demandes du march&eacute; portent &agrave; la fois sur le local ou au moins le Made in France et sur le bio, un peu sur l&rsquo;&eacute;quitable &raquo;.

Dans les quatre ans &agrave; venir, Amandera a pour vocation de d&eacute;velopper 400 ha de fruits secs bio agro&eacute;cologiques en France en fonction de la disponibilit&eacute; des terres, tout en gardant une coh&eacute;rence de durabilit&eacute; tout le long de la cha&icirc;ne (production, finance, logistique, emballages, formations&hellip;). Les amandes de Provence et les noisettes du Lot-et-Garonne en seront les principales productions mais la diversification est aussi en r&eacute;flexion, avec la pistache par exemple.

<h3>Amandera, Forestera, Amasisa : trois entreprises pour des projets de fili&egrave;res agro&eacute;cologiques financ&eacute;e par l&rsquo;&eacute;pargne solidaire</h3>

Amandera d&eacute;coule d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute;-m&egrave;re, Amasisa. Celle-ci est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la mise en place de projets agro&eacute;cologiques et agroforestiers dans un but de restauration des sols et de la biodiversit&eacute;, avec une dimension sociale tr&egrave;s pr&eacute;gnante. Elle a l&rsquo;agr&eacute;ment d&rsquo;&eacute;tat Esus (Entreprise solidaire d'utilit&eacute; sociale). Chaque projet lanc&eacute; l&rsquo;est par la cr&eacute;ation d&rsquo;une entreprise d&eacute;di&eacute;e : Amandera en 2019 pour les fruits secs fran&ccedil;ais bio, mais aussi Forestera depuis 2015, avec une production de cacao au P&eacute;rou en agroforesterie.

Les entreprises sont financ&eacute;es par de l&rsquo;actionnariat priv&eacute;, le crowdfunding repr&eacute;sente entre 25 % et 50 % du financement, le reste provenant des fonds institutionnels issus de la finance solidaire et &agrave; impact. Forestera a &eacute;t&eacute; financ&eacute;e &agrave; hauteur de 2,5 M&euro; dont 1 M&euro; par le crowdfunding et le reste par les institutionnels (grande majorit&eacute; du FCP Finance et Solidarit&eacute;s d&rsquo;AMUNDI).

Fin juin, Amandera annonce avoir lev&eacute; 1 M&euro; aupr&egrave;s de partenaires financiers engag&eacute;s : 860 investisseurs issus du crowdfunding &agrave; travers la plateforme Wiseed, la Fondation Daniel et Nina Carasso (&agrave; travers son fonds d&rsquo;impact d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;alimentation durable g&eacute;r&eacute; par Quadia), le pionnier de la finance solidaire France Active, et le sp&eacute;cialiste importateurs de fruits secs bio Agro Sourcing.

<figure role="group"><div alt="Amandera fondateurs" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5ad3f3dc-34c3-480a-9b3f-5b011d54405b" title="Amandera fondateurs" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/remy%20et%20fred.jpg" alt="Amandera fondateurs" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les fondateurs d'Amandera, R&eacute;my Frissant et Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie. (c) R&eacute;my Frissant / (c) Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie</figcaption></figure><h3>GMS et distribution sp&eacute;cialis&eacute;e bio, industrie, ingr&eacute;dients : multiplier les d&eacute;bouch&eacute;s</h3>

Les amandes et noisettes d&rsquo;Amandera, dont les premiers volumes cons&eacute;quents sont attendus pour dans deux ans, seront commercialis&eacute;es sous diff&eacute;rentes formes (enti&egrave;res, en vert, en coque, en brisures, en poudre&hellip;) et sur diff&eacute;rents march&eacute;s : en grande majorit&eacute; sur les march&eacute;s PGC, fruits et l&eacute;gumes et vrac en GMS et distribution bio sp&eacute;cialis&eacute;e, et en transform&eacute;s (premiers transformateurs, industriels&hellip;).

Amandera pr&eacute;voit d&eacute;j&agrave; &laquo; une gamme tr&egrave;s large &raquo;, avec la possibilit&eacute; &agrave; long terme de &laquo; d&eacute;velopper de nouveaux savoir-faire, dans la transformation pourquoi pas &raquo;.

<div alt="amandera logo" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="4a103ca6-8648-4e1f-90bb-1bf33259c4cd" title="amandera logo" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/logo_0.jpg" alt="amandera logo" typeof="foaf:Image" /></div>
L&rsquo;ambition est aussi de croiser les discussions des produits de France m&eacute;tropolitaine avec celles des produits p&eacute;ruviens. &laquo; La soci&eacute;t&eacute;-m&egrave;re Amasisa a d&eacute;j&agrave; des contacts avec des chocolatiers et industriels fran&ccedil;ais dans le cadre du projet cacao p&eacute;ruvien Forestera, rappelle Fr&eacute;d&eacute;ric Lagacherie. Ce qui permet d&rsquo;envisager la commercialisation de produits bruts (cacao, amande, noisette&hellip;) et transform&eacute;s &agrave; base de ces ingr&eacute;dients. Notre projet de fruits secs est n&eacute; du march&eacute;, suite &agrave; ces discussions lors des d&eacute;marchages des industriels pour notre cacao p&eacute;ruviens qui ont aussi des besoins forts en fruits secs &raquo;.

<h3>Cacao, banane et piment p&eacute;ruviens avec Forestera</h3>

Forestera produit du cacao au P&eacute;rou en agroforesterie, c&rsquo;est-&agrave;-dire associ&eacute;e &agrave; d&rsquo;autres cultures qui fonctionnent en symbiose : banane, piment, fruitiers. Ces productions secondaires sont pour le moment &eacute;coul&eacute;es sur le march&eacute; local, comme le cacao. D&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e prochaine, un premier conteneur de cacao arrivera en France, &agrave; destination des chocolatiers et transformateurs. Les cultures associ&eacute;es devraient elles aussi &ecirc;tre valoris&eacute;es.

<figure role="group"><div alt="amandera formation" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5d2c0e15-1c07-4d8c-a853-6ba467da2433" title="amandera formation" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/formations.jpg" alt="amandera formation" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Amandera a organis&eacute; six jours de formation pour des viticulteurs, c&eacute;r&eacute;aliers, arboriculteurs, mara&icirc;chers afin de les sensibiliser &agrave; la microbiologie et &agrave; la fertilit&eacute; des sols. (c) Amandera</figcaption></figure>Amandera forme &agrave; la bio-fertilisation et exp&eacute;rimente la LiFoFer. Dans une d&eacute;marche de catalyseur et d&rsquo;incubateur, Amandera, avec la soci&eacute;t&eacute; Symbiotik et soutenue par la chambre d&rsquo;agriculture et la Station d&rsquo;Exp&eacute;rimentation Arboricole la Pug&egrave;re, a r&eacute;uni durant six jours (16-17 d&eacute;cembre ; 17-18 f&eacute;vrier ; 30-31 mars) de formation des viticulteurs, c&eacute;r&eacute;aliers, arboriculteurs, mara&icirc;chers afin de les sensibiliser &agrave; la microbiologie et &agrave; la fertilit&eacute; des sols. Les participants ont aussi pu produire leurs propres biofertilisants et notamment la LiFoFer (Liti&egrave;re Foresti&egrave;re Ferment&eacute;e, une alternative agro&eacute;cologique aux engrais de synth&egrave;se) en version liquide. Celle-ci fait l&rsquo;objet d&rsquo;une exp&eacute;rimentation men&eacute;e par la Pug&egrave;re. Amandera continuera &agrave; organiser ce type de formations et de diffusion de ces m&eacute;thodes agro&eacute;cologiques.

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Actualités riches pour Amandera, la société de l’économie sociale et solidaire spécialisée dans le développement de filières de fruits secs bio et agroécologiques français : acquisition d’une nouvelle exploitation, levée de fonds, diversification, projet croisé avec le cacao du Pérou… Les premiers volumes conséquents devraient être disponibles dans deux ans. Le point avec les fondateurs Rémy Frissant et Frédéric Lagacherie.

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