"Pour 2021, normalement, le prix du lait en France devrait &ecirc;tre en hausse significative, il sera tir&eacute; par les march&eacute;s internationaux" des mati&egrave;res premi&egrave;res que sont le beurre et la poudre de lait, revenus &agrave; des "niveaux d'avant Covid", a-t-il ajout&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse.&nbsp;"J'avais &eacute;t&eacute; assez pessimiste" l'an dernier au vu de la plong&eacute;e de ces cours au d&eacute;but de la crise sanitaire, a poursuivi M. Besnier.Il avait estim&eacute;, en juin 2020, que le prix pay&eacute; aux &eacute;leveurs s'orientait vers "une baisse en moyenne" sur l'ensemble de l'ann&eacute;e, s'attirant la col&egrave;re des producteurs.&nbsp;Finalement, les cours sont remont&eacute;s, la consommation de lait s'est maintenue et Lactalis a pay&eacute; le lait de vache 369 euros les 1000 litres en moyenne en 2020 (toutes qualit&eacute;s confondues, lait biologique compris), contre&nbsp;370 euros en 2019.&nbsp;Lactalis n'a pas communiqu&eacute; d'estimation chiffr&eacute;e pour 2021.Par rapport aux autres grands industriels du lait fran&ccedil;ais - Sodiaal, Agrial et Savencia - "on est l'entreprise qui valorise le mieux le lait en France", a affirm&eacute; M. Besnier.&nbsp;"On est les mieux-disants et on a r&eacute;ussi cette ann&eacute;e &agrave; stabiliser nos prix", a-t-il soulign&eacute;.&nbsp;Le prix du lait d&eacute;pend des cours mondiaux, mais aussi des n&eacute;gociations entre l'industriel et la grande distribution sur le tarif des produits qui seront mis en rayon.&nbsp;Sur ce terrain, les discussions ont &eacute;t&eacute; "difficiles" et "ne permettront pas forc&eacute;ment de justifier" une revalorisation suppl&eacute;mentaire du prix du lait, a dit M. Besnier.<h2 class="MsoPlainText">Les &eacute;leveurs m&eacute;contents</h2>Le r&eacute;sultat des n&eacute;gociations avec les enseignes de la distribution ne va "pas &ecirc;tre g&eacute;nial" mais le rebond des march&eacute;s internationaux "va peut-&ecirc;tre nous sauver l'ann&eacute;e", avait prudemment estim&eacute; en avril, aupr&egrave;s de l'AFP, Jehan Moreau, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la FNIL, la f&eacute;d&eacute;ration qui rassemble les industriels du lait.&nbsp;Les &eacute;leveurs leur reprochent de mettre du temps &agrave; r&eacute;percuter la hausse des cours mondiaux dans leurs prix d'achat. D'autant que les charges des agriculteurs ont aussi fortement augment&eacute;, notamment l'alimentation du b&eacute;tail.&nbsp;"Les producteurs de lait ne sont pas satisfaits du prix pay&eacute; en ce d&eacute;but d'ann&eacute;e 2021, loin de l&agrave;", a affirm&eacute; le 18 mai&nbsp;dans un communiqu&eacute; la FNPL.&nbsp;"Les industriels et les distributeurs publient de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats, ce n'est pas notre cas", &eacute;crit-elle encore.Emmanuel Besnier s'exprimait &agrave; l'occasion de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats 2020, organis&eacute;e dans une des plus grosses laiteries du groupe, &agrave; Vitr&eacute; (Ille-et-Vilaine), qui conditionne 350 millions de litres de lait pasteuris&eacute; par an.&nbsp;Sur l'ann&eacute;e, le chiffre d'affaires du groupe a progress&eacute; de 5,9%, &agrave; 21,1 milliards d'euros.&nbsp;Le b&eacute;n&eacute;fice net a quant &agrave; lui progress&eacute; de 34,3%, &agrave; 427 millions d'euros, revenant ainsi quasiment au niveau de 2018, alors que 2019 avait marqu&eacute; un net recul en raison de provisions li&eacute;es &agrave; des acquisitions.En 2021, Lactalis pr&eacute;voit de boucler l'absorption de la division fromages du g&eacute;ant am&eacute;ricain Kraft Heinz (1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires) et de la marque Leerdammer, auparavant d&eacute;tenue par Bel, une fois obtenu l'aval des autorit&eacute;s de la concurrence.&nbsp;Interrog&eacute; pour savoir s'il &eacute;tait tent&eacute; comme des concurrents d'augmenter la part des produits d'origine v&eacute;g&eacute;tale dans son portefeuille, Emmanuel Besnier a soulign&eacute; que Lactalis n'&eacute;tait pas pr&ecirc;t de "changer de m&eacute;tier au gr&eacute; des modes".&nbsp;"Nous restons avant tout des laitiers", a-t-il dit, convaincu que les produits laitiers sont "bien meilleurs pour la sant&eacute; et le go&ucirc;t que les jus v&eacute;g&eacute;taux".

"Nous sommes assez confiants sur une hausse du prix du lait en 2021", a déclaré lors d'une conférence de presse Emmanuel Besnier, président de Lactalis, qui revendique la place de n°1 mondial du lait et collecte un quart du lait français.

Lactalis prévoit de mieux payer le lait en 2021

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/9/0/3960945-1-fre-FR/8b86eff96c5e-2021-05-15-fourrager-avec-echelle-mai-png" alt="" height="560" width="943" /><figcaption>Graphique orge fourrag&egrave;re mai 2021 - FOB Rouen et Ukraine</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Pas de potentiel de baisse des prix fran&ccedil;ais, dans un contexte mondial sous pression </td> </tr> </table> </div> 
<h2>Les pluies dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord lessivent une partie des inqui&eacute;tudes</h2>Pour les r&eacute;coltes &agrave; venir, les conditions se sont am&eacute;lior&eacute;es dans l&rsquo;ouest de l&rsquo;UE et au Canada. En effet, les temp&eacute;ratures en Europe sont fraiches depuis le d&eacute;but du mois de mai et accompagn&eacute;es d&rsquo;une pluviom&eacute;trie r&eacute;guli&egrave;re et significative, ce qui est de bon augure pour la suite du cycle. En France, au 10 mai, 85 % des orges de printemps &eacute;taient class&eacute;es dans des conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes et 76 % des orges d&rsquo;hiver se situaient dans la m&ecirc;me cat&eacute;gorie. Ces notations sont infiniment meilleures que celles de l&rsquo;an pass&eacute; &agrave; la m&ecirc;me date et ont m&ecirc;me progress&eacute; par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente pour les orges de printemps. Malgr&eacute; tout, les surfaces &eacute;tant en recul par rapport &agrave; 2020, la production fran&ccedil;aise devrait progresser sur un an mais &ecirc;tre l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale.Au Canada, malgr&eacute; quelques pluies, le d&eacute;ficit hydrique est toujours important dans le Manitoba et le Saskatchewan, mais la situation est meilleure dans l&rsquo;Alberta. De nouvelles pluies sont n&eacute;cessaires. En revanche aux &Eacute;tats-Unis le manque de pr&eacute;cipitation persiste et reste pr&eacute;judiciable pour les orges.<h2>Forte tension en vue pour le bilan mondial d&rsquo;orge</h2>&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, le bilan d&rsquo;orge s&rsquo;annonce franchement tendu pour 2021/22&nbsp;: les stocks de d&eacute;part &agrave; la fin juin 2021 s&rsquo;annoncent d&eacute;j&agrave; bas et la r&eacute;colte mondiale 2021 est pr&eacute;vue en nette baisse par rapport &agrave; 2020. La demande mondiale s&rsquo;annonce &eacute;galement un peu moins importante qu&rsquo;en 2020/21, mais la r&eacute;duction de la demande sera moins importante que la r&eacute;duction de la production. En cons&eacute;quence les stocks mondiaux d&rsquo;orge attendus &agrave; la fin juin 2022 devraient &ecirc;tre vraiment bas, en nette baisse par rapport &agrave; ce qui est pr&eacute;vu pour la fin juin 2021.La situation fran&ccedil;aise montre &eacute;galement des signes de tension sur la prochaine campagne, signes qui sont confort&eacute;s par les achats chinois d&rsquo;orge op&eacute;r&eacute;s il y a d&eacute;j&agrave; plusieurs mois. Les hauts prix fran&ccedil;ais actuels t&eacute;moignent de la f&eacute;brilit&eacute; ambiante sur ce march&eacute;. Pour le reste des pays europ&eacute;ens, la tension est bien moins vive que ce qui est pr&eacute;vu au niveau mondial ou fran&ccedil;ais car la plupart des autres membres de l&rsquo;UE ne b&eacute;n&eacute;ficient pas du d&eacute;bouch&eacute; chinois. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent et parmi les pays europ&eacute;ens, seule la France a les autorisations de P&eacute;kin pour exporter, mais &eacute;galement la capacit&eacute; de r&eacute;pondre au strict cahier des charges du g&eacute;ant asiatique. N&eacute;anmoins, les prix des voisins europ&eacute;ens (notamment allemands) sont soutenus par les hauts prix fran&ccedil;ais et manquent en cons&eacute;quence de comp&eacute;titivit&eacute; sur la sc&egrave;ne internationale. Au total, le bilan europ&eacute;en pr&eacute;sente donc un profil moins tendu que celui d&rsquo;autres pays exportateurs mondiaux, comme l&rsquo;Ukraine, la Russie ou le Canada. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Les prix mondiaux de l&rsquo;orge poss&egrave;dent un potentiel de hausse, mais au sein de l&rsquo;UE, le potentiel de hausse para&icirc;t bien moins important au regard des niveaux actuels. De plus, l&rsquo;orge fran&ccedil;aise &eacute;tant d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; l&rsquo;origine la plus ch&egrave;re du march&eacute; europ&eacute;en. Un potentiel de hausse additionnel de son prix appara&icirc;t donc limit&eacute;, bien que ponctuellement possible (en cas de nouvelle vague d&rsquo;achats chinois ou de d&eacute;t&eacute;rioration des conditions de culture). Les prix du ma&iuml;s sur la prochaine campagne pourraient soutenir ceux de l&rsquo;orge, tandis que le bl&eacute; pourrait servir cette ann&eacute;e de mod&eacute;rateur (dans une faible mesure).

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 17 mai l’orge fourragère rendu Rouen était cotée à 214 €/t pour la récolte 2021, en hausse de 6,50 €/t par rapport au 16 avril dernier. Les prix français ont bondi fin avril avant de s’effriter doucement sur la première quinzaine de mai. L’amélioration des conditions culturales des céréales dans l’hémisphère Nord depuis le début du mois de mai explique ces mouvements de prix.

Orges fourragères : une situation encore plus tendue sur la prochaine campagne

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/9/0/3960948-1-fre-FR/384d6e42288b-2021-05-15-brassicole-png" alt="" height="561" width="944" /><figcaption>Graphique orge brassicole mai 2021</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Au sein de l&rsquo;UE, la tension est plus importante sur le segment brassicole que sur le segment fourrager et les primes brassicoles ont la capacit&eacute; de gagner encore quelques euros </td> </tr> </table> </div> 
<h2>Am&eacute;lioration des conditions culturales</h2>Les pluies apparues d&eacute;but mai en France ont permis d&rsquo;apaiser la situation qui devenait critique. Le temps froid, et pr&eacute;c&eacute;demment sec, a ralenti le d&eacute;veloppement des orges et la croissance a tard&eacute; &agrave; progresser. Par rapport &agrave; 2020, la surface d&rsquo;orge de printemps est pr&eacute;vue en forte baisse et les surfaces d&rsquo;hiver n&rsquo;ont quasiment pas progress&eacute; sur un an. Par cons&eacute;quent, m&ecirc;me si les rendements sont pr&eacute;vus en hausse apr&egrave;s les faibles performances 2020, la r&eacute;colte 2021 d&rsquo;orge de brasserie en France ne s&rsquo;annonce qu&rsquo;en tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;re progression. Cette progression ne concerne que l&rsquo;orge brassicole d&rsquo;hiver, celle de printemps &eacute;tant attendue stable d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre.En Su&egrave;de et en Finlande les semis sont en retard et toutes les intentions pourraient ne pas &ecirc;tre concr&eacute;tis&eacute;es. Au Danemark, la situation est correcte, sans plus. Ce constat est partag&eacute; chez la plupart des pays europ&eacute;ens producteurs d&rsquo;orge de brasserie. &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE 27 la production d&rsquo;orge de brasserie est pr&eacute;vue en l&eacute;g&egrave;re baisse de 200&nbsp;000 tonnes.<h2>Progression de la demande en perspective</h2>Les consommateurs de bi&egrave;re sont dans les &laquo;&nbsp;starting blocks&nbsp;&raquo; dans les pays o&ugrave; les bars et restaurants n&rsquo;ont pas encore ouverts, comme en France. Pour les plus chanceux, la reprise de l&rsquo;activit&eacute; a &eacute;t&eacute; tonitruante et la consommation d&rsquo;orge de brasserie par les malteries a bien &eacute;t&eacute; anticip&eacute;e en amont. Le meilleur exemple est le Royaume-Uni o&ugrave; les terrasses des pubs ont r&eacute;-ouvert &agrave; la mi-avril, mais les statistiques de consommation d&rsquo;orge par l&rsquo;industrie outre-manche ont rebondi d&egrave;s mars &agrave; un niveau ant&eacute;rieur &agrave; la crise. Malgr&eacute; le froid et la pluie, la p&eacute;nurie a m&ecirc;me menac&eacute; trois semaines apr&egrave;s cette fameuse r&eacute;ouverture, mais les brasseurs ont augment&eacute; la cadence. Sauf nouvelle re-d&eacute;gradation de la situation sanitaire, l&rsquo;exemple de nos voisins est donc tr&egrave;s encourageant pour l&rsquo;industrie fran&ccedil;aise et plus g&eacute;n&eacute;ralement pour la consommation europ&eacute;enne d&rsquo;orge de brasserie. Celle-ci est d&rsquo;ailleurs pr&eacute;vue en progression de 5 % pour l&rsquo;UE 27 par rapport &agrave; la campagne 2020/21, ce qui repr&eacute;sente une hausse de pr&egrave;s de 440&nbsp;000 tonnes.Il y a donc un contraste saisissant entre la reprise de l&rsquo;activit&eacute; industrielle et la l&eacute;g&egrave;re baisse de production au sein de l&rsquo;UE 27. Ce contraste est accentu&eacute; par une pr&eacute;vision des exportations vers les pays tiers &eacute;lev&eacute;e, li&eacute;e &agrave; la poursuite du conflit commercial entre l&rsquo;Australie et la Chine. Cette derni&egrave;re maintient des taxes prohibitives sur les orges australiennes&nbsp;; elle est donc oblig&eacute;e de se fournir aupr&egrave;s d&rsquo;autres producteurs dont la France. La tension s&rsquo;annonce ainsi vive sur le march&eacute; des orges de brasserie. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Au 17 mai, la prime brassicole (diff&eacute;rence entre prix fourrager et prix brassicole) de printemps atteint 24 &euro;/t et celle d&rsquo;hiver 19 &euro;/t. La prime de printemps a donc gagn&eacute; 6,75 &euro;/t au cours du mois &eacute;coul&eacute;, tout comme celle d&rsquo;hiver. La tension potentielle sur le bilan europ&eacute;en d&rsquo;orge de brasserie est telle que les primes brassicoles poss&egrave;dent encore un potentiel de hausse. Les prix des orges fourrag&egrave;res ne pr&eacute;sentant pas de potentiel de baisse, ce sont les prix brassicoles qui devront continuer de progresser pour donner encore un peu plus d&rsquo;ampleur aux primes brassicoles.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 17 mai, l’orge de brasserie de printemps de la récolte 2021 était cotée à 230 €/t Fob Creil sur l’échéance octobre en base juillet et l’orge d’hiver à 225 €/t. Par rapport au 16 avril dernier, les prix des orges de brasserie de printemps comme d’hiver ont bondi de 16 €/t.

Orges brassicoles : des disponibilités en baisse, contrairement à la demande

Le premier projet agricole se r&eacute;f&eacute;rant &agrave; la m&eacute;thode <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">Carbon Agri</a> vient d'&ecirc;tre labellis&eacute;. Il s'agit d'un projet collectif port&eacute; par <a href="https://www.france-carbon-agri.fr" target="_blank">France Carbon Agri Association</a>. Ce projet collectif compte plus de 300 producteurs pour une r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;mission de gaz &agrave; effet de serre attendue de 137 000 tonnes de CO2 pour 2025. Ces agriculteurs sont accompagn&eacute;s dans leur d&eacute;marche de r&eacute;duction par 20 porteurs de projets tels que les Chambres d&rsquo;Agriculture, Entreprises de Conseil en &eacute;levage, coop&eacute;ratives... &Agrave; ce jour, il s&rsquo;agit du plus &laquo;gros&raquo; projet ayant obtenu le Label bas Carbone. Son inscription est, &agrave; pr&eacute;sent, consultable sur<a href="https://www.ecologie.gouv.fr/label-bas-carbone?field_method=&amp;field_localization=&amp;field_potential_emissions=&amp;title=&amp;field_buyers=&amp;field_project_leader=&amp;field_representative=&amp;form_build_id=form-69Tl7TIfChRdfCJFaBL_yeldpTSQn4RyMftgs7FWGOs&amp;form_id=projects_filter_form&amp;honeypot_time=6TPQYc9IjAfv5d1GPOmWyleVnKtxFC83OJFP7P9N2oM&amp;op=Filtrer&amp;url=#projects-list-top" target="_blank"> le site du minist&egrave;re de l&rsquo;&Eacute;cologie</a>.

Plus de 20% de ces &laquo;cr&eacute;dits carbone&raquo; ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; vendus &agrave; des structures engag&eacute;es dans des d&eacute;marches de progr&egrave;s et d&eacute;sirant compenser volontairement leurs &eacute;missions &agrave; partir d&rsquo;actions engag&eacute;es sur le territoire m&eacute;tropolitain. Marie-Th&eacute;r&egrave;se Bonneau, la Pr&eacute;sidente de <a href="https://www.france-carbon-agri.fr/" target="_blank">France Carbon Agri Association</a>, se f&eacute;licite des &eacute;changes avec les nombreux acteurs &eacute;conomiques, de tous secteurs, qui souhaitent accompagner les agriculteurs dans cette d&eacute;marche. Les cr&eacute;dits carbone qui seront reconnus comptabilisent de nombreux co-b&eacute;n&eacute;fices environnementaux, sociaux et &eacute;conomiques. Ils contribuent &agrave; maintenir des territoires et des paysages vivants.

France Carbon Dairy Association pr&eacute;pare le d&eacute;p&ocirc;t de son deuxi&egrave;me projet collectif qui compte plus de 1300 agriculteurs suivis par 56 porteurs de projets.

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/notre-exploitation-laitiere-va-vendre-des-credits-carbone" target="_blank" title="&laquo; Notre exploitation laiti&egrave;re va vendre des cr&eacute;dits carbone &raquo;">"Notre exploitation laiti&egrave;re va vendre des cr&eacute;dits carbone"</a></h3>

<h3 class="sequence">Lire aussi&nbsp; :<a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-le-label-bas-carbone-valide-pour-les-haies" target="_blank" title="[Changement climatique] Le label Bas carbone valid&eacute; pour les haies"> Le label bas-carbone valid&eacute; pour les haies</a></h3>

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France Carbon Agri Association a obtenu le label bas carbone pour le projet collectif déposé en février auprès de la Direction Générale du Climat et de l’énergie. Ce projet regroupe 300 agriculteurs localisés sur tout le territoire métropolitain et devrait permettre de générer 137 936 tCO2 sur 5 ans.

Bas carbone : Premier projet collectif agricole labellisé

Apr&egrave;s l&rsquo;int&eacute;gration en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e de 5 magasins Bio C&rsquo;Bon, Naturalia a annonc&eacute; le 28 avril la reprise de 15 magasins du r&eacute;seau Salej/Bio &amp; Sens dans le Sud (Occitanie) et dans l&rsquo;Est. &laquo;&nbsp;Cette reprise confirme la strat&eacute;gie d&rsquo;expansion de Naturalia&nbsp;: d&eacute;veloppement de la franchise, ouverture de succursales int&eacute;gr&eacute;es mais aussi, fait marquant depuis 2020, la consolidation du march&eacute; bio sp&eacute;cialis&eacute; par le biais de ralliements ou rachats&nbsp;&raquo;.

En discussion depuis novembre 2020, la reprise sera effective &agrave; compter du 1er mai 2021. Les160 salari&eacute;s rejoignent les effectifs de Naturalia qui pr&eacute;cise&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;est dans un premier temps pas pr&eacute;vu de modifier les enseignes. Naturalia envisage de maintenir l&rsquo;activit&eacute; telle qu&rsquo;elle existe en l&rsquo;am&eacute;liorant, le temps d&rsquo;analyser les besoins sp&eacute;cifiques par magasin.&nbsp;&raquo;

Dans le d&eacute;tail, sont concern&eacute;s 7 magasins sous enseigne Bio &amp; Sens situ&eacute;s &agrave; Pertuis (Vaucluse), Saint-Jean-de-V&eacute;das (H&eacute;rault), Saint-Aunes (H&eacute;rault), Jacou (H&eacute;rault), Saint-G&eacute;ly-du-Fesc (H&eacute;rault), Juvignac (H&eacute;rault), et Terville (Moselle); le magasin "La nature et vous" de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence); trois magasins "On a la vie" situ&eacute;s &agrave; Loriol-sur-Dr&ocirc;me (Dr&ocirc;me), Essey-l&egrave;s-Nancy (Meurthe-et-Moselle) et Jouy-aux-Arches (Moselle); trois magasins "L'Ethique verte" &agrave; Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), Cugnaux (Haute-Garonne), Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne); et "Au Sens Bio" &agrave; Figeac (Lot).

Naturalia poursuit sa stratégie d'expansion et son maillage territorial en se renforçant dans le Sud et dans l'Est de la France.

Naturalia reprend 15 magasins Salej/Bio & Sens

La derni&egrave;re session du conseil d&eacute;partemental de la Manche que pr&eacute;sidera Marc Lef&egrave;vre n&rsquo;aura pas &eacute;t&eacute; sans &eacute;motion. Et pour cause, pour le pr&eacute;sident actuel, en fonction jusqu&rsquo;au 1er juillet, cette session du 12 mai 2021 &eacute;tait sa derni&egrave;re, puisqu&rsquo;il ne se repr&eacute;sente pas au scrutin les 20 et 27 juin. L&rsquo;occasion pour lui de revenir sur les 23 ans qu&rsquo;il a pass&eacute;s au sein de l&rsquo;h&eacute;micycle sous la pr&eacute;sidence de Jean-Fran&ccedil;ois Le Grand ou encore Philippe Bas, avant d&rsquo;en prendre la barre le 6 novembre 2017. &laquo; C&rsquo;est une page qui se tourne pour moi, celle d&rsquo;un livre de 23 ans &raquo;, avance celui qui se d&eacute;finit comme un capitaine de vaisseau.

<h3>Une saveur particuli&egrave;re</h3>

Maire pendant 30 ans, pr&eacute;sident d&rsquo;intercommunalit&eacute; pendant 10 ans, il reconnaitra &laquo; la saveur particuli&egrave;re&nbsp;&raquo;, du mandat de conseiller g&eacute;n&eacute;ral, appel&eacute; d&eacute;sormais conseiller d&eacute;partemental. Affaires sociales, jeunesse, sports, mus&eacute;es, finances auront &eacute;t&eacute; ses champs d&rsquo;action avant de devenir premier vice-pr&eacute;sident et pr&eacute;sident. &laquo; Dans un d&eacute;partement violemment mod&eacute;r&eacute;, nous y avons d&eacute;velopp&eacute; le respect et la bienveillance, une capacit&eacute; &agrave; travailler ensemble, &agrave; s&rsquo;&eacute;couter, &agrave; cheminer entre consensus et compromis &raquo;, confie-t-il &agrave; ses coll&egrave;gues.

<h3>Fier et honor&eacute;</h3>

Cette fonction de pr&eacute;sident &laquo; peut paraitre lourde parce qu&rsquo;il faut tout prendre, tout assumer. Mais c&rsquo;est ce qui en fait la force et la noblesse. J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; fier et honor&eacute; de servir le d&eacute;partement et ses habitants &raquo;, poursuit-il. &laquo; J&rsquo;esp&egrave;re avoir &eacute;t&eacute; un capitaine convenable. Vous avez &eacute;t&eacute; un formidable &eacute;quipage. Dans les deux escales &agrave; venir, les 20 et 27 juin, certains vont rembarquer, de nouveaux arriveront. Je vous souhaite une bonne travers&eacute;e &raquo;, conclut-il, tout en ayant une pens&eacute;e pour les conseillers d&eacute;partementaux qui &laquo;&nbsp;nous ont quitt&eacute;s : Bernard Tr&eacute;het et Pierre de Castelane &raquo;, et les agents. &laquo; Je veux saluer l&rsquo;action de nos agents &raquo;, note-t-il. Des propos qui ont &eacute;t&eacute; suivis d&rsquo;applaudissements, avant que Philippe Bas souligne les qualit&eacute;s du pr&eacute;sident. &laquo; Vous &ecirc;tes un homme d&rsquo;une grande &eacute;quit&eacute;, probit&eacute;, humanit&eacute;. Vous laissez des finances saines tout en ayant port&eacute; les investissements &agrave; 100 millions d&rsquo;euros par an sans augmenter les imp&ocirc;ts et diminuer la dette. Vous laissez un d&eacute;partement en ordre de marche qui a les moyens de nouvelles ambitions &raquo;, cl&ocirc;ture l&rsquo;&eacute;lu du canton de Villedieu-Rouffigny.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; 
Sur les 54 &eacute;lus actuels, 19 quitteront leurs fonctions apr&egrave;s les &eacute;lections des 20 et 27 juin. La mise en place de la nouvelle assembl&eacute;e est fix&eacute;e au 1er juillet.

Président du conseil départemental de la Manche jusqu’au 1er juillet 2021, Marc Lefèvre a présidé sa dernière session le 12 mai 2021. Une session teintée d’émotion pour celui qui a passé 23 ans dans l’hémicycle dont 3 ans et demi à la présidence, et qui laisse l’institution dans une « situation saine ».

La dernière session pour Marc Lefèvre

Du 6 au 8 avril 2021, dix r&eacute;gions de la M&eacute;tropole ont subi un &eacute;pisode de gel particuli&egrave;rement s&eacute;v&egrave;re. Cette vague de froid exceptionnelle a provoqu&eacute; d&rsquo;importants d&eacute;g&acirc;ts dans les cultures viticoles et arboricoles ainsi qu&rsquo;en grandes cultures (principalement betterave et colza). Dans la Manche, c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;pisode du 1er au 2 mai qui a laiss&eacute; des traces dans diff&eacute;rentes cultures. Le 12 mai dernier, Pascal Brun et Fabrice Scelle du service Economie agricole et des territoires &agrave; la DDTM de la Manche, &eacute;taient sur le terrain afin de prendre la temp&eacute;rature, &agrave; la demande de la FDSEA. &laquo; Il s&rsquo;agit plut&ocirc;t d&rsquo;une visite de courtoisie et non d&rsquo;une commission d&rsquo;enqu&ecirc;te, pr&eacute;alable &agrave; une indemnisation au titre du fonds des calamit&eacute;s &raquo;, souligne Fabrice Scelle. Et pour cause, le fonds de calamit&eacute; est d&eacute;clench&eacute; dans des cadres bien r&eacute;glement&eacute;s (30 % au moins de pertes sur la production des volumes, et 13 % des pertes &eacute;conomiques).

<h3>Vergers, betteraves, colza&hellip;</h3>

Si la situation est moins criante que le mois pr&eacute;c&eacute;dent chez les viticulteurs ou les arboriculteurs, certains agriculteurs ont tout de m&ecirc;me souffert. Les responsables syndicaux, conduits par Gilbert Michel, vice-pr&eacute;sident de la FDSEA en charge des grandes cultures, ont amen&eacute; les techniciens de la DDTM dans les vergers de Thomas Sanoner &agrave; Percy-en-Normandie, les parcelles de betteraves du Gaec Briard &agrave; Bi&eacute;ville, les vergers de Paul-Emile Begin d&rsquo;Yvetot-Bocage et ses fraises, ou encore les champs de colza de Thierry Marais &agrave; Remilly-sur-Lozon. &laquo; On constate d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; des manques. Par exemple, on estime &agrave; 40 % de pertes sur les betteraves. Le producteur qui avait l&rsquo;habitude d&rsquo;en vendre ne pourra pas le faire cette ann&eacute;e &raquo;, note Gilbert Michel. Pour les vergers, il est encore trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer la perte. &laquo; Pour les producteurs de pommes de table, tout le monde est touch&eacute;. Tous les arbres ont des impacts avec des degr&eacute;s diff&eacute;rents. Nous n&rsquo;avons pas de vergers touch&eacute;s &agrave; 100 %, c&rsquo;est surtout selon les vari&eacute;t&eacute;s. C&rsquo;est t&ocirc;t pour mesurer l&rsquo;ampleur des d&eacute;g&acirc;ts mais c&rsquo;&eacute;tait important de venir sur le terrain pour voir l&rsquo;&eacute;tat des arbres&nbsp;&raquo;, indique Jean-Charles Cardon, responsable technique, conseiller arboricole &agrave; la CRAN (chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture de Normandie).

<h3>Une enveloppe de 100 000 &euro;</h3>

Contrairement &agrave; des producteurs de pommes &agrave; jus, les producteurs de pommes de table n&rsquo;ont qu&rsquo;une seule production. Ce sont des producteurs sp&eacute;cifiques. Ce qui explique des impacts &eacute;conomiques non n&eacute;gligeables. D&rsquo;ici quelques semaines, les pertes seront visibles. Alors, l&rsquo;enveloppe d&rsquo;urgence allou&eacute;e &agrave; chaque pr&eacute;fet pourra &ecirc;tre sollicit&eacute;e. &laquo; C&rsquo;est une enveloppe de 100&nbsp;000 &euro; pour la Manche &raquo;, indique Gilbert Michel, &laquo; pour apporter un soutien imm&eacute;diat aux entreprises les plus en difficult&eacute;s &raquo;, assure-t-il.

<div class="encadre">30 % d&rsquo;eau en moins en 2021 
Le mois de mai est pluvieux. Sur la commune de Coudeville-sur-Mer par exemple, il sera tomb&eacute; pr&egrave;s de 50 mm les 15 premiers jours du mois. Il &eacute;tait temps parce que les exploitants commen&ccedil;aient &agrave; manquer d&rsquo;herbe. Sur cette m&ecirc;me commune, il est tomb&eacute; 186 mm d&rsquo;eau sur les 4 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e contre 271 mm l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. &laquo; Je n&rsquo;ai jamais vu si peu d&rsquo;eau &raquo;, assure R&eacute;my Hue, qui rel&egrave;ve les donn&eacute;es quotidiennement. Et c&rsquo;est le mois de f&eacute;vrier qui aura &eacute;t&eacute; le plus sec, &agrave; savoir 38 mm en 2021 contre 138 en 2020. &laquo; M&ecirc;me en 1976, je n&rsquo;ai jamais vu cela &raquo;, ajoute-t-il. Conjugu&eacute; &agrave; des temp&eacute;ratures froides, le manque d&rsquo;eau a ralenti la pousse de l&rsquo;herbe, tout comme le bl&eacute;. &laquo; Je ne sais pas comment on fera du foin. Et on manquera certainement de paille &raquo;, indique Gilbert Michel, qui voit ici les effets du changement climatique. &laquo; Il faut s&rsquo;adapter et surtout ne pas arr&ecirc;ter les recherches vari&eacute;tales &raquo;, ajoute-t-il. D&rsquo;ici l&agrave;, &laquo; on esp&egrave;re une bonne arri&egrave;re-saison &raquo;, conclut le responsable syndical.</div>

A la demande de la FDSEA de la Manche, la DDTM de la Manche s’est déplacée sur le terrain pour constater les dégâts dans des vergers ou des champs de culture. Une visite préalable à des demandes d’aides dans le cadre du plan d’urgence

La DDTM de la Manche constate les dégâts dans les vergers et les cultures

Tous les deux ans, la vente de l&rsquo;Orne change d&rsquo;&eacute;levage. Vendredi 25 juin, elle se d&eacute;roule &agrave; Mah&eacute;ru, au Gaec des Gilles. Benjamin Verhalle et Julie Lajoie, associ&eacute;s, &eacute;l&egrave;vent 130 vaches, pour une production de 1&nbsp;350 000 l de lait. L&rsquo;exploitation est connue dans le monde de la Prim Holstein pour ses performances g&eacute;n&eacute;tiques. Dont la derni&egrave;re en date, au Simagena 2019, lors de la Paris Dairy Sale : Gah Olga des Grilles, g&eacute;nisse au tr&egrave;s haut potentiel g&eacute;n&eacute;tique, d&eacute;tenue en copropri&eacute;t&eacute; avec le Gaec Auguste (28), avait remport&eacute; le top prix pour 130 000&nbsp;&euro;. Un record en Europe. &laquo; Nous avons investi dans d&rsquo;autres familles de vaches gr&acirc;ce &agrave; cette vente &raquo;, d&eacute;crit l&rsquo;&eacute;leveur. Parmi les c&eacute;l&eacute;brit&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage, Airway, &laquo; est l&rsquo;embl&egrave;me de l&rsquo;&eacute;levage, connue partout en France &raquo;, ou encore Cendrillon, grande championne du Space en 2015. La visite de l&rsquo;exploitation est pr&eacute;vue le matin du 25 juin, avant l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat Prim&rsquo;Holstein.

<h3>La g&eacute;n&eacute;tique, un investissement gagnant</h3>

L&rsquo;apr&egrave;s-midi, plus d&rsquo;une vingtaine d&rsquo;animaux sont mis aux ench&egrave;res, ainsi que plusieurs lots d&rsquo;embryons. &laquo; Les animaux sont issus des familles les plus recherch&eacute;es au monde et nous r&eacute;servons &eacute;galement quelques surprises &raquo;, annonce Marc Tancerel, chef produit Holstein chez Origenplus. Des animaux de l&rsquo;Orne, mais aussi &laquo; d&rsquo;un peu partout en France &raquo;, seront propos&eacute;s. &laquo; Quand on fait de la g&eacute;n&eacute;tique, reprend Benjamin Verhalle, on &eacute;change entre &eacute;leveurs. On est &agrave; l&rsquo;aff&ucirc;t de nouveaut&eacute;s. Une souche peut s&rsquo;exploiter quatre ou cinq ans. Ensuite, il faut la renouveler. &raquo; Marc Tancerel d&rsquo;ajouter&nbsp;: &laquo; on entend r&eacute;guli&egrave;rement que la g&eacute;n&eacute;tique ne rapporte pas. Mais ces &eacute;leveurs sont l&agrave; pour t&eacute;moigner du retour sur investissement. Les ventes et les concours participent &agrave; la renomm&eacute;e de l&rsquo;&eacute;levage. Faire de la g&eacute;n&eacute;tique, c&rsquo;est joindre l&rsquo;&eacute;conomie &agrave; la passion &raquo;. Le Gaec des Grilles re&ccedil;oit, pour la deuxi&egrave;me fois, la vente Prim&rsquo;Holstein. En 2013, pr&egrave;s de 500 personnes &eacute;taient pr&eacute;sentes. &laquo; La journ&eacute;e sera organis&eacute;e dans un respect strict des r&egrave;gles sanitaires &raquo;, assurent les deux hommes, heureux &agrave; l&rsquo;id&eacute;e de cette rencontre professionnelle apr&egrave;s des mois de confinement.

Le syndicat Prim’Holstein de l’Orne et Origenplus organisent une vente aux enchères, vendredi 25 juin 2021. Rendez-vous est donné au Gaec des grilles, à Mahéru (61).

Le Gaec des Grilles reçoit la vente de l’Orne Prim’Holstein 2021

En quasi-ouverture, Julien Denormandie, ministre de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation, a &eacute;voqu&eacute; des efforts faits et &agrave; venir sur la s&eacute;lection vari&eacute;tale.

Dans une premi&egrave;re table ronde, S&eacute;bastien Abis, directeur du Club Demeter et sp&eacute;cialiste des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles, a expliqu&eacute; que ce concept de souverainet&eacute; alimentaire &eacute;tait avant tout un &laquo;&nbsp;concept politique et qu'il n'y a pas d&rsquo;agriculture sans vision politique. Il s'agit de g&eacute;rer des d&eacute;pendances et des vuln&eacute;rabilit&eacute;s pour les r&eacute;duire. L'autonomie alimentaire, &ccedil;a n'existe pas, mais la question est de savoir comment on s'organise au mieux ? Donc c'est politique et c'est collectif. Aujourd'hui, le consommateur est le souverain mais sans les agriculteurs, sans les PME-PMI de l&rsquo;agroalimentaire, le consommateur est d&eacute;pourvu de s&eacute;curit&eacute; alimentaire au quotidien&nbsp;&raquo;.

<h3>Prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</h3>

Le sujet des prot&eacute;ines a &eacute;galement &eacute;t&eacute; abord&eacute;. Dans ses r&eacute;ponses aux agriculteurs, en conclusion de la matin&eacute;e, Emmanuel Macron, pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, a redit son attachement aux (r&eacute;)organisations de fili&egrave;res de production comme il vient d&rsquo;&ecirc;tre fait sur ce sujet des prot&eacute;ines &laquo;&nbsp;afin d&rsquo;&eacute;viter des importations et de la d&eacute;forestation&nbsp;&raquo;. Pour S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident des Chambres d&rsquo;agriculture et intervenant un peu plus t&ocirc;t sur cette th&eacute;matique, &laquo;&nbsp;le plan prot&eacute;ines reste encore &agrave; construire&nbsp;&raquo; mais il est essentiel &laquo;&nbsp;d&rsquo;&ecirc;tre moins d&eacute;pendant des importations de soja&nbsp;&raquo;.

<div class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lenjeu-de-la-souverainete-alimentaire-en-france-en-5-chiffres-cles" target="_blank" title="L'enjeu de la souverainet&eacute; alimentaire en cinq points">Enjeu souverainet&eacute; alimentaire en cinq points</a></div>

<h3>Eau et assurance</h3>

Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a aussi &eacute;voqu&eacute; le futur Varennes de l&rsquo;eau, qui &laquo;&nbsp;commence l&agrave;, dans quelques semaines&nbsp;&raquo; et qui doit favoriser l&rsquo;&eacute;mergence de &laquo;&nbsp;d&rsquo;un ensemble de petits projets &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des d&eacute;partements, comme ce qui est fait en Tarn-et-Garonne&nbsp;&raquo;. Ce travail sur les retenues collinaires et r&eacute;serves en eau, permettant notamment l&rsquo;irrigation dans les zones de culture du ma&iuml;s, a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; fin avril par le ministre de l&rsquo;Agriculture. Il doit associer l&rsquo;ensemble des acteurs parties prenantes de cette probl&eacute;matique&nbsp;: exploitants agricoles et leurs repr&eacute;sentants professionnels, chambres d&rsquo;agriculture, collectivit&eacute;s locales, agences de basin er de l&rsquo;eau, les &eacute;lus, les pr&eacute;fets&hellip; &laquo;&nbsp;La revue des projets a &eacute;t&eacute; faite&nbsp;&raquo; et il s&rsquo;agit de &laquo;&nbsp;les faire sortir en quelques mois, pas en 12, 16 ou encore 18 mois&nbsp;&raquo; a lanc&eacute; le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. &nbsp;

Enfin, le sujet de l&rsquo;assurance r&eacute;colte a &eacute;t&eacute; abord&eacute; aussi par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Les outils existants &eacute;tant souvent trop couteux et non adapt&eacute;s aux professionnels de l&rsquo;agriculture, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a dit vouloir &laquo;&nbsp;ouvrir un chantier sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte&nbsp;&raquo; en y associant &laquo;&nbsp;des fonds publics&nbsp;&raquo; car on ne peut pas &laquo;&nbsp;faire porter l&rsquo;ensemble du co&ucirc;t aux seuls agriculteurs. &nbsp;Il a indiqu&eacute; que la France pourrait regarder ce qui a &eacute;t&eacute; en Espagne notamment sur ce sujet. Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation et minist&egrave;re de l&rsquo;&eacute;conomie et des finances doivent travailler de concert sur ce dossier.

Ce d&eacute;bat &eacute;tait organis&eacute; au niveau national dans le cadre de la Semaine de l'agriculture fran&ccedil;aise, du 13 au 24 mai 2021, par le Conseil de l'agriculture fran&ccedil;aise (CAF) et le Ceneca, traditionnel organisateur du Salon international de l&rsquo;agriculture.

&nbsp;

Parmi les grandes thématiques abordées ce mardi 18 mai dans le grand débat sur la souveraineté alimentaire de la France, quelques points ont émergé. Petit tour d'horizon en ce qui concerne les céréales et protéagineux avec des propos d'Emmanuel Macron, de Julien Denormandie et de Sébastien Windsor.

En direct du grand débat national sur la souveraineté alimentaire

&laquo;&nbsp;Sur la base des pratiques d&rsquo;&eacute;levage et de la consommation alimentaire actuels, le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique s&rsquo;accompagne dans de nombreuses r&eacute;gions du monde d&rsquo;un d&eacute;ficit marqu&eacute; en azote et donc d&rsquo;une baisse importante du rendement des cultures&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude conduite par l&rsquo;INRAE et Bordeaux Sciences Agro. Cette variable qu&rsquo;est l&rsquo;azote n&rsquo;avait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent jamais &eacute;t&eacute; prise en compte dans les travaux explorant la possibilit&eacute; de satisfaire la demande alimentaire mondiale par l&rsquo;expansion de l&rsquo;agriculture biologique, dont le cahier des charges exclut le recours aux engrais de synth&egrave;se.Leurs r&eacute;sultats, publi&eacute;s le 13 mai dans Nature Food, montrent que le d&eacute;ploiement mondial de l&rsquo;agriculture biologique peut &ecirc;tre limit&eacute; par la disponibilit&eacute; en azote. Ils montrent &eacute;galement que, pour &ecirc;tre soutenable, il doit s&rsquo;accompagner d&rsquo;une transformation des syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage, d&rsquo;un r&eacute;&eacute;quilibrage de l&rsquo;alimentation humaine et d&rsquo;une baisse importante du gaspillage alimentaire.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faim-d-azote-et-fin-de-croissance-pour-les-grandes-cultures-bio" target="_blank" title="">Faim d&rsquo;azote et fin de croissance pour les grandes cultures bio ?</a>
</aside>
<h2>Revoir les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage</h2>Indispensable au d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;du fait de sa capacit&eacute; &agrave; fournir de l&rsquo;azote, l&rsquo;&eacute;levage entre aussi en comp&eacute;tition avec l&rsquo;alimentation humaine, d&egrave;s lors que les c&eacute;r&eacute;ales et autres prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales servent la production de prot&eacute;ines animales. &laquo;&nbsp;D&egrave;s lors, il semble n&eacute;cessaire de combiner plusieurs leviers&nbsp;dont la r&eacute;duction du nombre global des animaux d&rsquo;&eacute;levage, en particulier dans les &eacute;levages porcins et aviaires qui sont en comp&eacute;tition directe avec l&rsquo;alimentation humaine car principalement nourris avec des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;INRAE. Les chercheurs pr&eacute;conisent par ailleurs une relocalisation des &eacute;levages de ruminants au plus pr&egrave;s des cultures, notamment dans les prairies, pour reconnecter productions v&eacute;g&eacute;tales et animales et optimiser le recyclage de l&rsquo;azote.<h2>Manger moins</h2>Un autre levier r&eacute;side dans le r&eacute;&eacute;quilibrage de la consommation alimentaire mondiale, avec la mise au r&eacute;gime des pays d&eacute;velopp&eacute;s d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, qui consomment l&rsquo;&eacute;quivalent de 3000 kcal par jour quand 2200 kcal seraient suffisantes, et de l&rsquo;autre le rel&egrave;vement de la consommation des pays en voie de d&eacute;veloppement. Moyennant l&rsquo;activation de ces leviers, auxquels il faut ajouter une r&eacute;duction de 50% du gaspillage, l&rsquo;INRAE estime qu&rsquo;il serait possible d&rsquo;augmenter la part de l&rsquo;agriculture biologique mondiale jusqu&rsquo;&agrave; 60% au moins tout en r&eacute;pondant &agrave; la demande alimentaire mondiale. Les scientifiques explorent actuellement d&rsquo;autres pistes pour d&eacute;velopper l&rsquo;agriculture biologique comme l&rsquo;augmentation de la part des cultures de l&eacute;gumineuses au service de l&rsquo;alimentation humaine et animale.

Une étude de l’INRAE pointe l’azote comme facteur limitant au développement de l’agriculture biologique, dont la montée en puissance sera conditionnée par l’évolution des systèmes d’élevage et des régimes alimentaires et par la réduction du gaspillage.

L’azote, pierre angulaire de l’agriculture biologique

Onze entreprises ont vu - ou vont voir - le jour, gr&acirc;ce &agrave; LanDestini. L&rsquo;association, co-fond&eacute;e par Fanny Agostini et son &eacute;poux Henri Landes (voir en encadr&eacute;), vise &agrave; &ldquo;reconnecter les humains &agrave; la terre, la nature, la ruralit&eacute;, et &agrave; contribuer &agrave; la pr&eacute;servation et &agrave; la diversit&eacute; du vivant&rdquo;. &Agrave; Aurillac, son action s&rsquo;articule autour de l&rsquo;entrepreneuriat &eacute;co-responsable et prend la forme d&rsquo;un incubateur d&rsquo;entreprises, bas&eacute; d&eacute;sormais au lyc&eacute;e agricole Pompidou (d&rsquo;anciens locaux de l&rsquo;&Eacute;nilv). Avec l&rsquo;aide du D&eacute;partement, de la R&eacute;gion et de l&rsquo;Europe(1), et apr&egrave;s appel &agrave; projets, elles sont onze entreprises laur&eacute;ates (18 entrepreneurs) &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier gratuitement depuis octobre de formations, d&rsquo;un accompagnement, d&rsquo;&eacute;changes d&rsquo;exp&eacute;riences et de conseils d&rsquo;experts. Huit sont auvergnates, dont cinq cantaliennes. Vendredi 30 avril, le pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental, Bruno Faure, est venu faire le point avec les incub&eacute;s et le co-fondateur, sur l&rsquo;avanc&eacute;e des projets. 12 et 18 mois Si les territoires et les secteurs d&rsquo;activit&eacute;s sont vari&eacute;s, Henri Landes pr&eacute;cise le tronc commun qui les r&eacute;unit : &ldquo;Autour de l&rsquo;alimentation, l&rsquo;agriculture durable, le soutien aux territoires ruraux, dans une &eacute;conomie r&eacute;siliente et engag&eacute;e.&rdquo; Derri&egrave;re cet accompagnement de start-up, LanDestini entend participer &agrave; fixer une population active sur des territoires en perdition d&eacute;mographique. &ldquo;Pourvu qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;entreprises &agrave; taille humaine&rdquo;, pr&eacute;cise Henri Landes. &nbsp; &nbsp; De m&ecirc;me, afin de ne pas d&eacute;naturer ce tiers-lieu, il n&rsquo;imagine pas de promotions au-del&agrave; de dix &agrave; douze porteurs de projets, encourag&eacute; par les r&eacute;sultats de la premi&egrave;re session. &ldquo;D&eacute;j&agrave; plusieurs commercialisent leurs produits ou services, malgr&eacute; un d&eacute;marrage en pleine pand&eacute;mie&rdquo;, constate le cr&eacute;ateur de l&rsquo;incubateur. Une r&eacute;ussite qu&rsquo;il tient &agrave; partager avec les diff&eacute;rents acteurs, forces vives locales et soutiens, mais aussi avec sa collaboratrice qui anime LanDestini Cantal-Auvergne(2) : Emma Castel, biologiste de formation, a suivi le m&ecirc;me chemin que ses patrons, quittant Paris au profit de la campagne (le Cantal en l&rsquo;occurrence) ; un succ&egrave;s qui en appelle d&rsquo;autres et les prochaines candidatures sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; prises pour faire partie d&rsquo;une seconde promotion. Int&eacute;gr&eacute;s &ldquo;au fil de l&rsquo;eau&rdquo;, de nouveaux porteurs de projets(3) prendront la place de ceux qui volent de leurs propres ailes et rejoindront ceux qui veulent aller au bout d&rsquo;un accompagnement qui peut durer entre 12 et 18 mois. Bruno Faure consid&egrave;re que l&rsquo;initiative constitue une &ldquo;belle plus-value&rdquo; pour le d&eacute;partement, en transformant l&rsquo;hyper-ruralit&eacute; en terreau d&rsquo;innovation. D&rsquo;ici et d&rsquo;ailleurs Les projets cantaliens de cette premi&egrave;re promotion sont les suivants : Step-One (produits cosm&eacute;tiques &agrave; Aurillac), la Petite laiterie de l&rsquo;Aubrac (fromages &agrave; Saint-Urcize), BeeOdiversity (analyse environnementale par les abeilles autour du cirque de R&eacute;cusset), Fileauvert (production de spiruline, bas&eacute;e &agrave; Teissi&egrave;res-de-Cornet) et Puits de diversit&eacute; (33 ha au Monteil pour de l&rsquo;agriculture biologique diversifi&eacute;e). S&rsquo;ajoutent hors d&eacute;partement : l&rsquo;Arbre aux minutes (Ateliers bien-&ecirc;tre en Corr&egrave;ze), Terr&rsquo;Attitude (application num&eacute;rique n&eacute;e en Tarn-et-Garonne), Paysans de Jardins (poulaillers, enclos s&eacute;curis&eacute;s et potagers &agrave; arrosage int&eacute;gr&eacute; fabriqu&eacute;s dans l&rsquo;Allier), Lentille d&rsquo;eau (fertilisant agricole, propos&eacute; par de jeunes ing&eacute;nieurs d&rsquo;&Icirc;le-de-France), Ferme bio collective (en recherche de foncier dans la Loire ou la Haute-Loire) et Distributeur automatique de produits locaux (id&eacute;e n&eacute;e dans le Puy-de-D&ocirc;me).&nbsp;&nbsp; &nbsp; (1) Avec aussi le soutien de la Chambre d&rsquo;agriculture, de la FDSEA, du lyc&eacute;e agricole Pompidou... (2) Se renseigner au 06 95 20 54 78 ou par courriel lerevelateur@landestini.org. (3) Il est par exemple question d&rsquo;abattoir mobile...

À Aurillac, l’incubateur LanDestini accompagne onze projets dont certains ont déjà démarré. D’autres prendront la suite.

Une deuxième promotion LanDestini se prépare

Selon des chiffres fournis par l'OCDE, les Argentins ont consomm&eacute;, en 2019, 38 kilogrammes de boeuf et veau par personne, ce qui faisait d'eux les plus gros mangeurs au monde, devant les Am&eacute;ricains, deuxi&egrave;mes, avec 12 kilogrammes de moins. Mais les Argentins doivent aussi faire face &agrave; l'une des inflations les plus &eacute;lev&eacute;es de la plan&egrave;te. En avril, elle a progress&eacute; de 4,1% selon l'institut des statistiques Idec. Et le co&ucirc;t de la vie dans le pays a augment&eacute; de 46,3% au cours des douze derniers mois."En cons&eacute;quence de l'augmentation soutenue du prix de la viande bovine sur le march&eacute; int&eacute;rieur, le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; de mettre en oeuvre un ensemble de mesures visant &agrave; r&eacute;guler le secteur", a indiqu&eacute; le pr&eacute;sident de centre-gauche, Alberto Fernandez, dans un communiqu&eacute; le 17 mai. "Pendant la mise en oeuvre de ces mesures, les exportations de viande bovine sont limit&eacute;es pendant 30 jours", a-t-il ajout&eacute;. Des exceptions seront autoris&eacute;es pour les exportations &eacute;trang&egrave;res d&eacute;j&agrave; en cours. Cette d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise dans l'attente d'un "ensemble de mesures visant &agrave; mettre de l'ordre dans le fonctionnement du secteur, restreindre les pratiques sp&eacute;culatives et &eacute;viter l'&eacute;vasion fiscale", a encore indiqu&eacute; la pr&eacute;sidence.L'Argentine est le quatri&egrave;me exportateur mondial de viande bovine, derri&egrave;re le Br&eacute;sil, l'Australie et l'Inde. Le pays a vendu pour 3,37 milliards de dollars de produits bovins &agrave; l'ext&eacute;rieur en 2020, principalement &agrave; la Chine, &agrave; l'Allemagne et &agrave; Isra&euml;l.<h2 class="MsoPlainText">Col&egrave;re des producteurs</h2>Le 16 mai, M. Fernandez s'&eacute;tait d&eacute;clar&eacute; "pr&eacute;occup&eacute;" par la hausse des prix des produits alimentaires, qui a atteint 65,3% en avril 2021 par rapport au m&ecirc;me mois de 2020, selon l'Institut de promotion de la viande bovine argentine. "Ces hausses de prix me pr&eacute;occupent beaucoup, elles sont inexplicables. Je suis d&eacute;cid&eacute; &agrave; m'attaquer &agrave; ce sujet", avait d&eacute;clar&eacute; M. Fernandez &agrave; la cha&icirc;ne C5N. Selon lui, seule "une miette de 8.000 tonnes de viande" bovine sur les 200.000 tonnes consomm&eacute;es chaque mois dans le pays b&eacute;n&eacute;ficient de prix r&eacute;duits en vertu d'un accord pass&eacute; avec la grande distribution.Les producteurs de viande argentins ont rejet&eacute; ce gel des ventes &agrave; l'&eacute;tranger, alors que les exportations de produits agricoles repr&eacute;sentent la principale source de devises pour le pays. "Nous allons nous unir imm&eacute;diatement pour exprimer un rejet total de cette mesure n&eacute;faste", a affirm&eacute; Daniel Peregrina, le pr&eacute;sident de la Soci&eacute;t&eacute; rurale argentine, qui rassemble les grands producteurs. "Les dommages que va provoquer cette mesure va diminuer l'offre de viande, ce qui finira par faire monter les prix comme cela s'est d&eacute;j&agrave; vu dans le pass&eacute;", a-t-il ajout&eacute;."Le blocage des exportations de viande est une erreur. Un pas en arri&egrave;re pour le d&eacute;veloppement et la croissance de l'&eacute;levage", a tweet&eacute; l'organisation Conf&eacute;d&eacute;rations rurales argentines (CRA).Frapp&eacute;e par la pand&eacute;mie de Covid-19, l'&eacute;conomie de l'Argentine s'est contract&eacute;e de 9,9% en 2020, et environ 42% de la population vit dans la pauvret&eacute;. Le gouvernement a lanc&eacute; un important programme d'aides &eacute;conomiques, impliquant une forte &eacute;mission de monnaie. Officiellement, l'objectif d'inflation pour cette ann&eacute;e est de 29%.&nbsp;

L'Argentine, l'un des plus grands exportateurs de boeuf au monde, a suspendu pour trente jours ses exportations de viande bovine dans l'espoir de contenir la flambée des prix sur son marché intérieur.

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