<p><strong>Au 24 f&eacute;vrier</strong>, le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture faisait &eacute;tat de <strong>463 foyers d&rsquo;influenza aviaire confirm&eacute;s </strong>dans le sud-ouest et de 13 en dehors. Le nombre d&rsquo;animaux abattus &eacute;tait estim&eacute; &agrave; 3 millions au 12 f&eacute;vrier. Le nombre d&rsquo;&eacute;levages d&eacute;peupl&eacute;s n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; divulgu&eacute;, mais une partie d&rsquo;entre eux sont compt&eacute;s dans les foyers (animaux d&eacute;tect&eacute;s positifs apr&egrave;s le d&eacute;peuplement).</p>

<p>&nbsp;</p>

<p><strong>L&rsquo;administration s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; verser un acompte aux &eacute;leveurs concern&eacute;s dans le mois suivant l&rsquo;abattage</strong> des animaux. Cette indemnisation ne concerne que le volet sanitaire li&eacute; &agrave; la destruction du cheptel et &agrave; la d&eacute;contamination du site. Le <strong>second volet d&rsquo;indemnisation li&eacute; aux impacts &eacute;conomiques</strong> de l&rsquo;arr&ecirc;t de production est encore en cours de discussion entre l&rsquo;administration et les repr&eacute;sentants des professionnels.</p>

<p><strong>L&rsquo;acompte &agrave; verser aux propri&eacute;taire des animaux est &eacute;gal &agrave; 75 % de la valeur marchande objective (VMO)</strong> des produits d&eacute;truits, &agrave; plus ou moins 5%, &agrave; condition que ces produits fassent partie de la liste b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;un bar&egrave;me &eacute;tabli pour la pr&eacute;c&eacute;dente crise. Par exemple, pour 10&nbsp;000 canards IGP abattus au 15eme jour d&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;indemnisation sera de 36&nbsp;481 euros. En l&rsquo;absence de bar&egrave;me, cet acompte est de 50%, plus ou moins 5%.</p>

<div alt="extrait du bar&egrave;me indeminsation sanitaire nfluenza H5N8 " data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="643ed4e5-c3f2-4792-ac1e-59b2e7bc4a49" title="extrait du bar&egrave;me indeminsation sanitaire nfluenza H5N8 " class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/bareme.JPG" alt="extrait du bar&egrave;me indeminsation sanitaire nfluenza H5N8 " typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Les bar&egrave;mes de VMO &eacute;tant en cours de r&eacute;vision, l&rsquo;ajustement sera effectu&eacute; lors du versement du solde. Il faut souligner que la VMO correspond &agrave; la valeur de l&rsquo;animal vivant avant abattage. Par cons&eacute;quent, les pertes de marges des producteurs en circuits courts (abattage, d&eacute;coupe, transformation) seront trait&eacute;es dans le volet &eacute;conomique.</p>

<p><strong>Le dossier doit &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute; au guichet unique de la DDecPP</strong> du d&eacute;partement du foyer, avec les pi&egrave;ces justificatives (Arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral, fiche d&rsquo;&eacute;levage justifiant le nombre d&rsquo;animaux le jour de l&rsquo;abattage ou avant d&rsquo;&ecirc;tre malades, appartenance &agrave; une fili&egrave;re qualit&eacute;, factures pour les remboursement demand&eacute;s, etc.). Il est trait&eacute; localement pour les foyers du sud-ouest et par la DGAL ailleurs.</p>

<p><strong>Un seul acompte sera vers&eacute;</strong>, ce qui implique d&rsquo;avoir rassembl&eacute; tous les justificatifs de frais susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre rembours&eacute;s. La seule exception reste les indemnisations totales &agrave; moins de 5000 euros, qui seront rembours&eacute;es en une seule fois afin d&rsquo;&eacute;viter le risque d&rsquo;un trop vers&eacute; qui obligerait &agrave; demander un reversement souvent assez mal compris par le b&eacute;n&eacute;ficiaire. Le calcul est donc du ressort de l&rsquo;expert d&eacute;sign&eacute;.</p>

<p><strong>Pour obtenir le versement du solde, chaque dossier doit &ecirc;tre examin&eacute; par un ou deux experts</strong> d&eacute;sign&eacute;s par l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; partir d&rsquo;une liste d&eacute;partementale (premier expert) et/ou interd&eacute;partementale (deuxi&egrave;me expert). D&eacute;signer un seul expert permettra d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la proc&eacute;dure souligne la DGAL. Le ou les experts compl&eacute;tera le dossier commenc&eacute; par l&rsquo;&eacute;leveur et ach&egrave;vera l&rsquo;&eacute;valuation financi&egrave;re.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Cas particulier des frais de d&eacute;contamination </strong></h2>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="lavage en salle de gavage" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="cdd5746d-c0c0-4a97-9da8-988a50d2d3db" title="lavage en salle de gavage" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/GetFileAttachment%203.jpg" alt="lavage en salle de gavage" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>La prise en charge de la d&eacute;contamination ne concerne que les foyers confirm&eacute;s et les &eacute;levages d&eacute;peupl&eacute;s pour lesquels une op&eacute;ration de d&eacute;contamination a &eacute;t&eacute; ordonn&eacute;e si la zone &eacute;tait consid&eacute;r&eacute;e comme infect&eacute;e.</p>

<p>La d&eacute;contamination a lieu en trois phases dite D0 et ND1 (r&eacute;alisables par l&rsquo;exploitant) et la ND2 effectu&eacute;e par une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e agr&eacute;&eacute;e.</p>

<p><strong>L&rsquo;indemnisation porte sur les op&eacute;rations de D0 et ND2</strong>, ND1 relevant des obligations usuelles de l&rsquo;&eacute;leveur. Celui-ci est invit&eacute; &agrave; demander plusieurs devis. Pour la D0 r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur, l&rsquo;Etat prend en charge les factures acquitt&eacute;es (chaux, d&eacute;tergent, d&eacute;sinfectant, mat&eacute;riel lou&eacute;, main d&rsquo;&oelig;uvre).</p>

<p><strong>Les co&ucirc;ts habituels de gestion sanitaire des fumiers ou lisiers ne sont pas pris en compte. </strong>L&rsquo;expert examinera les surco&ucirc;ts &eacute;ventuels.</p>

<p><strong>Le mat&eacute;riel non d&eacute;sinfectable qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;truit</strong>, tel qu&rsquo;un pad cooling, est <strong>indemnisable en tenant compte de sa v&eacute;tust&eacute;</strong> (amortissement sur 7 ans avec facture ou &agrave; d&eacute;faut valeur de r&eacute;f&eacute;rence). Le montage et remontage ne sont pas pris en compte.</p>

<p><strong>L&rsquo;aliment et la paille ne sont pas indemnisables</strong>, sauf si leur destruction a &eacute;t&eacute; ordonn&eacute;e. Il n&rsquo;est pas pr&eacute;vu de d&eacute;truire et indemniser l&rsquo;aliment restant apr&egrave;s abattage. L&rsquo;aliment suppl&eacute;mentaire consomm&eacute; est d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute; dans le calcul de la VMO.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="accroche">voir aussi :&nbsp; <a href="https://www.reussir.fr//www.reussir.fr/volailles/comment-bien-nettoyer-sa-salle-de-gavage" target="_blank">Comment bien nettoyer sa salle de gavage</a></p>

<p>&nbsp;</p>



Une instruction technique de la direction générale de l’alimentation (DGAL) datée du 19 février détaille en 39 pages les modalités d’indemnisation des produits avicoles détruits pour raison sanitaire au cours de l’épizootie d’influenza H5N8.

Influenza aviaire : le mécanisme d’indemnisation sanitaire précisé par la DGAL

<p class="MsoPlainText">Une trentaine de ces mannequins gonflables ont &eacute;t&eacute; accroch&eacute;s &agrave; des arbres de l'esplanade des Invalides, non loin de l'Assembl&eacute;e nationale. Des banderoles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute;es entre les troncs, affirmant notamment que<em> "l'agriculture fran&ccedil;aise subit un &eacute;norme plan social organis&eacute; dans le plus grand silence". </em>En l'absence de salon de l'agriculture &agrave; cause de la crise sanitaire de Covid-19, la Coordination rurale a choisi d&rsquo;<em>"interpeler les citoyens" </em>et de les<em> "inviter &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur l&rsquo;&eacute;tat de l&rsquo;agriculture".</em> </p><p class="MsoPlainText">Chasuble jaune sur le dos, les militants ont pos&eacute; devant la presse un genou &agrave; terre et poing lev&eacute;, dans un nuage de fumig&egrave;nes, jaunes &eacute;galement.<em> "Genou &agrave; terre, cela veut dire que ceux qui sont encore debout pensent &agrave; ceux qui ne sont plus l&agrave;",</em> a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident du syndicat Bernard Lannes.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">150 agriculteurs et responsables d&eacute;partementaux de la <a href="https://twitter.com/coordinationrur?ref_src=twsrc%5Etfw">@coordinationrur</a> r&eacute;unis aux Invalides pour dire Stop aux fermes qui ferment ! <a href="https://t.co/HRfX4VQdST">pic.twitter.com/HRfX4VQdST</a></p>&mdash; Coordination Rurale (@coordinationrur) <a href="https://twitter.com/coordinationrur/status/1367443738948157441?ref_src=twsrc%5Etfw">March 4, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
<p class="MsoPlainText">Selon les chiffres les plus r&eacute;cents de la MSA, 372 suicides d'exploitants agricoles ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s en 2015, soit plus d'un par jour. Mais ce nombre est largement minor&eacute;, selon le syndicat, pour lequel on d&eacute;nombre plut&ocirc;t deux suicides chaque jour et 1 500 d&eacute;p&ocirc;ts de bilan par an, faute de prix r&eacute;mun&eacute;rateurs. <em>"Deux coll&egrave;gues par jour, c'est insupportable",</em> l&acirc;che Dominique Pipet, b&eacute;ret sur la t&ecirc;te et fourche en bois &agrave; la main, sur laquelle est placard&eacute; le message "Exploit&eacute; agricole". A la retraite depuis peu, l'ex-&eacute;leveur bovin de la Vienne n'a jamais pu se verser de salaire : <em>"Pas de salaire, pas de vacances, on payait nos dettes !".</em> Il a c&eacute;d&eacute; son exploitation bio &agrave; <em>"deux jeunes". "Ils ont besoin d'&ecirc;tre courageux car on ne subit que des trahisons politiques"</em>, dit-il.</p><p class="MsoPlainText"><em>"On nous a mis sur l'&eacute;chafaud de la mondialisation"</em>, d&eacute;nonce au m&eacute;gaphone le mara&icirc;cher S&eacute;bastien H&eacute;raud, &eacute;galement vice-pr&eacute;sident de la Coordination rurale, qui refuse de <em>"se laisser faire par les &eacute;colos bobos urbains qui nous m&eacute;prisent et veulent nous dicter notre conduite". "La d&eacute;mobilisation nous guette", </em>s'inqui&egrave;te Emmanuelle Chignat, viticultrice et &eacute;leveuse en Dordogne.<em> "On essaie, nos efforts sont concrets mais &ccedil;a ne s'am&eacute;liore pas. On ne voit pas le bout du tunnel".</em></p>


Ils voulaient marquer les esprits : environ 70 agriculteurs de la Coordination rurale se sont rassemblés jeudi à Paris, entourés de mannequins en combinaison de travail pendus à des arbres, pour témoigner du malaise de la profession.

Genou à terre, la Coordination rurale alerte sur les suicides et les "fermes qui ferment"

<p>En Normandie, la d&eacute;marche HVE en est &agrave; ses d&eacute;buts. Gilles Fortin, formateur &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture, liste les d&eacute;marches existantes dans diverses fili&egrave;res : la fili&egrave;re viticole, en avance ; l&rsquo;exemple d&rsquo;une coop vend&eacute;enne qui a labellis&eacute; 80 adh&eacute;rents pour la cr&eacute;ation d&rsquo;une fili&egrave;re baguette HVE. Le label concerne l&rsquo;exploitation et non un atelier. Et la d&eacute;marche peut &ecirc;tre individuelle ou collective, avec des co&ucirc;ts de certification entre 300 et 400 euros par an pendant trois ans.</p>

<h3>Le niveau 1</h3>

<p>Pour l&rsquo;obtenir, l&rsquo;exploitant doit faire valider par un organisme agr&eacute;&eacute; son bilan &laquo; conditionnalit&eacute; &raquo; sur trois domaines : environnement, sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux, BCAE. &Agrave; renouveler tous les ans.<br />
La Chambre d&rsquo;agriculture est habilit&eacute;e &agrave; le valider.</p>

<h3>Le niveau 2</h3>

<p>L&rsquo;agriculteur contacte un organisme certificateur qui s&rsquo;assure de la conformit&eacute;, durant trois ans, de l&rsquo;exploitation avec un r&eacute;f&eacute;rentiel contenant 16 exigences de moyens.<br /><em>&laquo; Il faut conna&icirc;tre les enjeux environnementaux de votre exploitation, pr&eacute;cise Gilles Fortin, savoir expliquer vos pratiques &raquo;.</em></p>

<h3>Le niveau 3</h3>

<p>L&rsquo;agriculteur doit atteindre un total de 10 points dans trois modules, quatre s&rsquo;il est irriguant. Le module Biodiversit&eacute; <em>&laquo; n&rsquo;est pas tr&egrave;s compliqu&eacute; &agrave; couvrir en Normandie, au regard du patrimoine paysager &raquo;</em>, note Gilles Fortin. Le 2e, sur la gestion des phytosanitaires, en revanche, est plus difficile &agrave; atteindre, notamment pour les c&eacute;r&eacute;aliers. <em>&laquo; L&rsquo;approche repose notamment sur la limitation des IFT</em> (Indice de Fr&eacute;quence des Traitements), <em>herbicides et non herbicides, </em>indique le formateur : <em>on compare l&rsquo;utilisation de l&rsquo;exploitation par rapport &agrave; une moyenne r&eacute;gionale&nbsp;&raquo;. </em>Enfin, pour le module Fertilisation, il s&rsquo;agit d&rsquo;ajuster au mieux le plan de fumure ou les &eacute;pandages en cours de campagne culturale. Dans la philosophie du label, les pr&eacute;cautions prises par l&lsquo;agriculteur pour s&eacute;curiser et r&eacute;duire ses intrants sont valoris&eacute;es. L&rsquo;utilisation d&rsquo;outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (OAD) apporte des points.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-maraicher-stephane-legrand-decroche-la-certification-hve">Le maraicher St&eacute;phane Legrand d&eacute;croche la certification HVE</a></div>

<div class="souspapier"><strong>D&eacute;bats &bull; HVE : le flou sur la valeur ajout&eacute;e</strong><br />
On en a parl&eacute; au moment des EGA, on en parle dans les n&eacute;gociations sur la PAC : la certification environnementale risque de devenir incontournable, mais les agriculteurs se demandent si elle sera synonyme de valorisation pour leurs exploitations.<br />
Le label HVE est comme la petite b&ecirc;te qui monte, qui monte&hellip; et qui risque, un de ces jours, de chatouiller ceux qui ne l&rsquo;ont pas. Sera-t-il obligatoire pour entrer dans les &eacute;co-r&eacute;gimes pr&eacute;vus dans la future PAC ? C&rsquo;est une piste que le ministre de l&rsquo;Agriculture lui-m&ecirc;me laisse entendre.<br />
Le label est d&eacute;j&agrave; inscrit dans la loi EGAlim : les cantines scolaires doivent introduire 50% de produits issus de labels &laquo; durables&nbsp;&raquo; dans leurs assiettes en 2022. D&egrave;s 2021, les agriculteurs labellis&eacute;s HVE seront exon&eacute;r&eacute;s des conseils strat&eacute;giques phyto et b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2 500 euros dans le cadre du plan de relance. Il permet d&rsquo;acc&eacute;der plus facilement &agrave; certaines aides d&rsquo;investissement. Enfin, la R&eacute;gion Normandie pr&eacute;voit d&rsquo;aider les exploitations &agrave; se certifier.<br /><strong>D&eacute;marrage en Normandie</strong><br />
Parall&egrave;lement aux formations programm&eacute;es dans la R&eacute;gion, la Chambre d&rsquo;agriculture de Normandie a lanc&eacute; la machine dans l&rsquo;Orne en invitant les agriculteurs &agrave; des r&eacute;unions d&rsquo;information.<br />
&Agrave; Mortagne-au-Perche, mercredi 10&nbsp;f&eacute;vrier, ils sont dix. Face aux explications du formateur Gilles Fortin, ils oscillent entre int&eacute;r&ecirc;t et scepticisme. Pour Nicolas Tison, responsable de la commission Environnement territoire &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture, &laquo;&nbsp;le label HVE est reconnu sur le plan national, c&rsquo;est un avantage par rapport aux petits labels locaux&nbsp;&raquo;. &laquo; Il valorise l&rsquo;environnement, mais pas notre porte-monnaie &raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te dans la salle un participant qui demande&nbsp;: &laquo;&nbsp;le miscanthus que je vends en direct, est-ce que je vais le retrouver sur le prix si je suis certifi&eacute;&nbsp;? &raquo; Question pratique d&rsquo;un &eacute;leveur : &laquo;&nbsp;comment &ccedil;a se passe au niveau de la collecte de mon lait ?&nbsp;&raquo; La certification concerne l&rsquo;exploitation, mais la d&eacute;marche doit &ecirc;tre collective, dans les fili&egrave;res longues. &laquo; Il y a des bruits de couloir chez certains transformateurs qui laissent penser qu&rsquo;il y aura une valorisation &raquo;, r&eacute;v&egrave;le Nicolas Tison. Par exemple, c&ocirc;t&eacute; NatUp ou Approvert<br /><strong>Reconnaissance</strong><br />
Pour Nicolas Tison, la certification r&eacute;pond &agrave; une &eacute;volution in&eacute;vitable : &laquo; il y a une lame de fond sur les enjeux phyto, fertilisation, sur lesquels des &eacute;volutions sont n&eacute;cessaires. Quel outil pour les construire&nbsp;? Celui-ci offre un cadre et permet aussi de faire reconna&icirc;tre ce qui est d&eacute;j&agrave; fait &raquo;.<br />
Laurent Jahandier est &eacute;leveur porcin au Pin-la-Garenne, membre d&rsquo;une association d&rsquo;&eacute;leveurs engag&eacute;s dans une d&eacute;marche avec une GMS : &laquo; le contrat int&egrave;gre un plan de progr&egrave;s. On a 4 ou 7 ans pour atteindre les objectifs, bien-&ecirc;tre animal, autonomie &eacute;nerg&eacute;tique, etc. &raquo;<br />
Pour lui, le HVE, &laquo; il faut y aller. On a toujours envie de faire mieux et on a besoin de reconnaissance, on en manque &raquo;. &laquo; C&rsquo;est une mani&egrave;re de montrer ses bonnes pratiques de mani&egrave;re structur&eacute;e &raquo;, abonde Gilles Fortin.<br />
Si la valorisation directe reste &agrave; inventer, au-del&agrave; de certains circuits courts, les gestes du gouvernement en faveur de la certification montrent des int&eacute;r&ecirc;ts indirects &agrave; adh&eacute;rer. La HVE, une petite b&ecirc;te &agrave; suivre de pr&egrave;s.</div>



La Chambre d’agriculture de Normandie a invité les agriculteurs à s’informer sur le label HVE au cours de trois réunions dans l’Orne. La certification environnementale, progressive et créée par l’Etat, est encore peu présente dans la région.

HVE : le label met un pied dans l’Orne

<p>L&rsquo;objectif &agrave; l&rsquo;issue des 4 ans du programme est, notamment, de proposer une calculette de bilan Phosphore adapt&eacute;e &agrave; l&rsquo;AB et de mettre au point un guide de diagnostic de la fertilit&eacute; en phosphore et de son &eacute;volution.</p><p>Voil&agrave; des ann&eacute;es qu&rsquo;Arvalis participe &agrave; la R&amp;D des grandes cultures Bio. Parmi les multiples sujets, la question de la fertilit&eacute; phosphat&eacute;e est majeure d&rsquo;autant plus qu&rsquo;en syst&egrave;mes grandes cultures bio sans &eacute;levage on a pu observer un appauvrissement des sols (&agrave; lire ici), que les gisements s&rsquo;&eacute;puisent et que la concurrence sur les effluents organiques &eacute;ligibles est forte.</p><h2>Trouver des parcelles en AB dans le Bassin Parisien, le Grand Ouest, le Sud-Ouest et Rh&ocirc;ne Alpes</h2><p>Le projet PHOSPHOBIO vise, entre autres, &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;un observatoire de 200 parcelles conduites en Agriculture Biologique. Elles seront r&eacute;parties sur 4 territoires offrant des modes de productions et contextes p&eacute;doclimatiques contrast&eacute;s (Bassin Parisien, Grand Ouest, Sud-Ouest, Rh&ocirc;ne Alpes) et s&eacute;lectionn&eacute;es selon l&rsquo;occupation du sol (grandes cultures ou prairies permanentes), l&rsquo;anciennet&eacute; de conversion AB, qu&rsquo;il y ait ou non des apports de Phosphore exog&egrave;ne &agrave; l&rsquo;exploitation et bien s&ucirc;r selon le type de sol.<br>Les agriculteurs candidats b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;une analyse de terre financ&eacute;e par le projet et d&rsquo;une restitution cibl&eacute;e des r&eacute;sultats des travaux. En contrepartie, ils aideront &agrave; identifier une parcelle de leur exploitation susceptible d&rsquo;int&eacute;grer l&rsquo;observatoire, puis &agrave; d&eacute;crire leurs pratiques culturales essentielles au raisonnement de la fertilit&eacute; P (successions culturales, pratiques de fertilisation, rendement, gestion des r&eacute;sidus&hellip;).</p><p><strong>Pour plus d'information :</strong></p><p>Contact technique&nbsp; : Quentin GIRARD <a href="mailto:q.girard@arvalis.fr" target="_blank">q.girard@arvalis.fr </a></p><p style="text-align:left;">et Xavier GAUTIER &ndash; 06 80 31 31 53</p>


Arvalis avec ses partenaires recherche 200 parcelles cultivées en agriculture biologique dans le cadre du programme PHOSPHOBIO qui bénéficie du soutien du compte d’affectation spécial pour le développement agricole et rural (CASDAR) géré par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Cherchons agriculteurs volontaires pour engager parcelles conduites en AB dans programme de recherche

<p>En tant que pr&eacute;dateurs naturels des pucerons, les syrphes &agrave; l&rsquo;&eacute;tat larvaire peuvent servir &agrave; r&eacute;guler les populations des ravageurs et compl&eacute;ter les moyens de lutte d&eacute;j&agrave; existants. Pr&eacute;sentation des principales esp&egrave;ces pr&eacute;sentes en grandes cultures et des moyens de les reconna&icirc;tre.</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/4/7/3757450-1-fre-FR/a4c11fd3ad0b-jpg-png" alt="" height="670" width="727" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<p>Si chacun d'entre nous conna&icirc;t le terme &laquo; fake news &raquo;&nbsp;(infox en fran&ccedil;ais), moins nombreux sommes-nous &agrave; conna&icirc;tre le terme &laquo; fact checking &raquo; autrement dit &laquo; v&eacute;rification des faits &raquo;. Apr&egrave;s les pionniers du genre&nbsp;(Les D&eacute;codeurs du journal Le Monde, Factuel de l'AFP...) qui se consacrent &agrave; l'information g&eacute;n&eacute;rale, le groupe NGPA (La France Agricole, Terre-Net M&eacute;dia et Cip M&eacute;dias) a lanc&eacute; en 2020 un site consacr&eacute; aux fake news agricoles, DecodAgri. Celui-ci vient d'obtenir la reconnaissance de l'Observatoire des Initiatives de Lutte contre la d&eacute;sinformation qui r&eacute;pertorient les acteurs et outils luttant contre la d&eacute;sinformation dans le monde francophone. Sur DecodAgri, plus de trente id&eacute;es re&ccedil;ues sont pass&eacute;es &agrave; la moulinette. Pour chacune d'elles un article d&eacute;taill&eacute; s'attache &agrave; d&eacute;montrer si l'information est ou non digne de foi. Quand c'est possible. Pour certaines, m&ecirc;lant r&eacute;alit&eacute;s et raccourcis rapides, il est impossible d'avoir un avis tranch&eacute;. Parmi les th&egrave;mes trait&eacute;s, on retrouve les revenus agricoles, les pesticides, le bien-&ecirc;tre animal ou encore la fameuse information qui veut que 15 000 litres d'eau soient n&eacute;cessaires pour produire 1 kg de viande bovine. Le site rassemble donc une bonne partie des informations plus ou moins fond&eacute;es v&eacute;hicul&eacute;es par les d&eacute;tracteurs de l'agriculture. Int&eacute;ressant pour battre en br&egrave;che les id&eacute;es re&ccedil;ues qui collent aux bottes du monde paysan.</p>


Né il y a tout juste un an, le site DecodAgri, recense et analyse toutes les rumeurs circulant sur le monde agricole. Il vient d'être repéré et référencé par l'Observatoire des Initiatives de Lutte contre la désinformation (ODIL).

DECODAGRI un site pour démonter les « fake news » agricoles

<p>L'indice des prix alimentaires de l'organisation des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO), mesurant un panier de divers produits (c&eacute;r&eacute;ales, produits laitiers, viandes, huiles v&eacute;g&eacute;tales, sucre),&nbsp;a progress&eacute; pour le neuvi&egrave;me mois cons&eacute;cutif en f&eacute;vrier 2021, annonce l'institution, le 4 mars. Son syst&egrave;me d'information des march&eacute;s, Amis, estime la production mondiale 2020/2021 de bl&eacute; &agrave; 774 Mt au 4 mars, contre 766,5 Mt le 4 f&eacute;vrier, cons&eacute;quence de la r&eacute;vision &agrave; la hausse des productions dans l'UE, au Kazakhstan, en Russie et en Australie. Les stocks grimpent de 7,7 Mt sur la p&eacute;riode, &agrave; 792 Mt.</p>

<p>Dans le d&eacute;tail, l'indice atteint lors du mois de f&eacute;vrier&nbsp;116 points, en hausse de 2,8 points par rapport &agrave; janvier. Cette progression est essentiellement li&eacute;e &agrave; la hausse des indices de prix du sucre, qui progresse de 6 points d'un mois sur l'autre (&agrave; 100,2 points), et des huiles v&eacute;g&eacute;tales (&agrave; 147,4 points), en augmentation de 8,6 points par rapport au mois ant&eacute;rieur.&nbsp;</p>

<p>La FAO rappelle que l'offre exportable dans l'UE et sur la zone mer Noire est plus faible d'une campagne sur l'autre&nbsp;en huile de tournesol et de colza. Et ce, alors que la Chine a achet&eacute; d'importants volumes d'huiles v&eacute;g&eacute;tales. La FAO insiste &eacute;galement sur les&nbsp;difficult&eacute;s de production en Am&eacute;rique du Sud (pluies au Br&eacute;sil retardant la r&eacute;colte, s&eacute;cheresse en Argentine), qui sont &agrave; l'origine de la hausse des prix de la graine et de l'huile de soja. En huile de palme, l'Asie du Sud-Est dispose de faibles stocks, alors que la production a &eacute;galement recul&eacute; d'un an sur l'autre.</p>

<p>L'indice des prix des c&eacute;r&eacute;ales a lui aussi progress&eacute;, de 1,5 point entre janvier et f&eacute;vrier, &agrave; 125,7 points. La FAO note que ce sont les prix du sorgho qui ont le plus tir&eacute; l'indice vers le haut, ces derniers ayant flamb&eacute; suite &agrave; la forte demande chinoise. De son c&ocirc;t&eacute;, Amis, en plus d'avoir revu &agrave; la hausse la production de bl&eacute; dans le monde pour 2020/2021 entre f&eacute;vrier et mars, a fait de m&ecirc;me pour le ma&iuml;s et le soja. En ma&iuml;s, la production mondiale atteint 1 152,8 Mt (contre 1 148,3 Mt pr&eacute;c&eacute;demment), cons&eacute;quence de la r&eacute;vision &agrave; la hausse des r&eacute;coltes dans l'UE et en Ukraine notamment. Les stocks grimpent de 2,6 Mt, &agrave; 275,7 Mt. En soja, la production monte de 1,4 Mt sur la p&eacute;riode, &agrave; 363,6 Mt, compte tenu de meilleures r&eacute;coltes qu'attendu en Am&eacute;rique du Sud. En revanche, les stocks r&eacute;gressent de 0,5 Mt, &agrave; 42,6 Mt, suite &agrave; des hausses de consommation int&eacute;rieure aux Etats-Unis et en Chine.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lobservatoire-des-marches-agricoles-de-la-fao-amis-voit-un-impact-limite-du-coronavirus-sur-les" target="_blank">Lire aussi : "Coronavirus : L'observatoire des march&eacute;s agricoles de la FAO (Amis) pr&eacute;voit un impact limit&eacute; sur les march&eacute;s agricoles"</a></div>



L'indice des prix alimentaires de l'Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture (FAO) atteint 116 points en février, en raison de la hausse des prix des céréales mais aussi, et surtout, des huiles et du sucre. Son système d'information des marchés, Amis, a revu à la hausse ses prévisions de production en blé, soja et maïs pour la campagne 2020/2021.

Nouvelle hausse de l'indice des prix des produits alimentaires de la FAO

<p><strong>T</strong>ant sur le plan fiscal que sur les plans &eacute;conomique et humain, le <strong><a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">statut du GAEC</a></strong> <em>(Groupement d&rsquo;exploitation agricole en commun)</em> offre des avantages. Dans ses statuts, en tant que soci&eacute;t&eacute; civile agricole de personnes, il autorise l&rsquo;association de plusieurs agriculteurs qui poursuivent l&rsquo;objectif de r&eacute;aliser des travaux en commun.</p><h2><strong>Une exigence du GAEC : le travail exclusif et permanent des associ&eacute;s</strong></h2><p><strong>L</strong>a r&egrave;gle du GAEC exige que tout associ&eacute; fournisse un travail exclusif et permanent au sein de la soci&eacute;t&eacute;. En cons&eacute;quence et en application de cette r&egrave;gle, il n&rsquo;est donc pas possible pour l&rsquo;associ&eacute; qui le souhaiterait d&rsquo;exercer une activit&eacute; en dehors du GAEC. Il convient par ailleurs de noter que des contr&ocirc;les ont lieu pour v&eacute;rifier que cette r&egrave;gle est bien respect&eacute;e. Ce sont les services de la DDT(M) qui y veillent. En cas de non-respect, le GAEC peut perdre son agr&eacute;ment.</p><h2><strong>Des d&eacute;rogations sont possibles, sous conditions</strong></h2><p><strong>I</strong>l est possible pour l&rsquo;un des associ&eacute;s du GAEC d&rsquo;exercer, en dehors du groupement, une activit&eacute;, &agrave; condition de bien respecter certaines conditions. En premier lieu, l&rsquo;activit&eacute; exerc&eacute;e en dehors doit obligatoirement &ecirc;tre accessoire et non agricole. Par ailleurs, &agrave; l&rsquo;exception des activit&eacute;s qui sont li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; ou &agrave; l&rsquo;assistance aux personnes, l&rsquo;associ&eacute; du GAEC n&rsquo;a pas le droit de travailler en dehors du groupement plus de 536 heures par an. Enfin, il faut savoir qu&rsquo;un associ&eacute; se trouvant en arr&ecirc;t maladie ou bien en cong&eacute; parental doit absolument obtenir une dispense de travail.</p><h2><strong>Mention de l&rsquo;activit&eacute; annexe dans le proc&egrave;s verbal</strong></h2><p><strong>E</strong>n respectant les r&egrave;gles &eacute;nonc&eacute;es ci-dessus, l&rsquo;associ&eacute; qui souhaite exercer une activit&eacute; &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur du GAEC doit obtenir l&rsquo;accord des autres membres du groupement r&eacute;unis en Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Par la suite, le proc&egrave;s verbal de cette assembl&eacute;e doit &ecirc;tre adress&eacute; &agrave; la DDT(M) en lettre recommand&eacute;e avec accus&eacute; de r&eacute;ception. L&rsquo;absence de r&eacute;ponse dans les deux mois qui suivent la r&eacute;ception du courrier vaut acceptation. En r&egrave;gle g&eacute;n&eacute;rale, la DDT(M) refuse la demande lorsqu&rsquo;elle estime que l&rsquo;activit&eacute; annexe peut potentiellement remettre en cause le fonctionnement du GAEC.</p><p><strong>A</strong>fin d&rsquo;obtenir un compl&eacute;ment de revenu ou bien tout simplement pour s&rsquo;&eacute;panouir via une autre activit&eacute;, il est normal qu&rsquo;un des associ&eacute;s du GAEC puisse exercer un travail annexe, ext&eacute;rieur au GAEC. Afin d&rsquo;&eacute;viter tout malentendu ou tout risque de m&eacute;sentente sur ces sujets, il importe de communiquer entre les associ&eacute;s et de r&eacute;diger avec pr&eacute;cision le proc&egrave;s verbal qui accompagne cette nouvelle r&eacute;partition du travail.</p>


Que dit la loi lorsque l’un des associés du GAEC souhaite développer ou bien poursuivre une activité à l’extérieur ? En principe, cela est possible. A condition de respecter certaines conditions.

Travailler en dehors du GAEC :  est-ce possible ?

<p>2019 est une ann&eacute;e positive pour l&rsquo;emploi salari&eacute; agricole dans la majorit&eacute; des fili&egrave;res except&eacute;s en viticulture, confront&eacute;e &agrave; des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques difficiles qui ont impact&eacute; la production, et en aviculture, o&ugrave; le secteur a subi d&rsquo;importantes restructurations et des baisses de productions sur certaines esp&egrave;ces. Le nombre de salari&eacute;s progresse de 2,49% (+ 2 048 salari&eacute;s) ainsi que le volume d&rsquo;heures (+ 882 ETP). On observe en 2019 une reprise de l&rsquo;emploi en CDI (+501 ETP). Face aux difficult&eacute;s de recrutement de salari&eacute;s qualifi&eacute;s observ&eacute;es dans la plupart des secteurs, les entreprises cherchent &agrave; fid&eacute;liser leurs salari&eacute;s en proposant des contrats en CDI.<br>Le march&eacute; de l&rsquo;emploi reste dynamique en 2019. Les offres publi&eacute;es sur le site <a href="https://www.lagriculture-recrute.org" target="_blank">www.lagriculture-</a><a href="https://www.lagriculture-recrute.org" target="_blank">recrute.org</a> ont progress&eacute; de 9% (1 860 offres pour 4 150 postes). 3 secteurs dominent : le lait, les grandes cultures, la viticulture. Les postes les plus propos&eacute;s sont ceux d&rsquo;agents d&rsquo;&eacute;levage laitier, d&rsquo;agents agricole polyvalent et de conducteurs d&rsquo;engins agricoles. En savoir plus sur <a href="https://www.pays-de-la-loire.anefa.org" target="_blank">www.pays-de-la-</a><a href="https://www.pays-de-la-loire.anefa.org" target="_blank">loire.anefa.org</a></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/2/7/3757289-1-fre-FR/5feea40bf2aa-cpobservatoire2021-jpg" alt="" height="378" width="756" /><figcaption>salari&eacute; en pays de loire</figcaption></figure>

</div>
<p style="text-align:right;">Contact: ANEFA Pays de la Loire - Isabelle TRAINEAU &ndash; 06 80 31 96 62</p>


L’édition 2021 de l’observatoire régional de l’emploi salarié en production agricole vient de paraitre.

[Dossier] Observatoire régional de l'emploi salarié agricole

<h1>Des larves d&eacute;voreuses de pucerons</h1><p>Les caract&eacute;ristiques des syrphes, notamment leur r&eacute;gime alimentaire, d&eacute;pendent de leurs stades de d&eacute;veloppement. Si les adultes se nourrissent de pollen et de nectar, les larves sont, pour la majorit&eacute; des esp&egrave;ces, aphidiphages, c&rsquo;est-&agrave;-dire consommatrices de <a href="https://www.arvalis-infos.fr/pucerons-des-epis-surveiller-vos-parcelles-@/view-4610-arvarticle.html" target="_blank">pucerons</a>. Au cours de leur d&eacute;veloppement, qui dure une dizaine de jours, elles consomment entre 400 et 700 pucerons. Cette sp&eacute;cialisation en fait des auxiliaires potentiellement tr&egrave;s efficaces dans la lutte biologique de ce ravageur.</p><p>&nbsp;</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/1/7/3757184-1-fre-FR/a464766eecb7-arvalis1-png" alt="" height="444" width="793" /><figcaption>Les larves de syrphes n&rsquo;ont pas de pattes, peuvent mesurer jusqu&rsquo;&agrave; 1,5 cm et sont surtout actives la nuit.</figcaption></figure>

</div>
<p>Chez certaines esp&egrave;ces de syrphes, la femelle peut pondre entre 2000 et 4500 &oelig;ufs durant son cycle de vie. G&eacute;n&eacute;ralement, elle choisit le site de ponte selon trois crit&egrave;res : l&rsquo;esp&egrave;ce de pucerons pr&eacute;sente dans l&rsquo;environnement, les caract&eacute;ristiques physiques et chimiques de la plante h&ocirc;te de l&rsquo;esp&egrave;ce de pucerons, ainsi que la taille et la densit&eacute; de la colonie du ravageur. Ce choix est important pour optimiser les conditions de d&eacute;veloppement et de survie de la descendance.</p><h1>L&rsquo;art du d&eacute;guisement chez les syrphes</h1><p>Pour reconna&icirc;tre un syrphe, difficile de se fier &agrave; la taille, &agrave; la forme ou aux couleurs : il existe, en effet, de petites esp&egrave;ces (quelques mm) comme des esp&egrave;ces de grande taille (35 mm). Certaines pratiquent le mim&eacute;tisme et peuvent &ecirc;tre confondues avec des abeilles (Eristalis tenax), des gu&ecirc;pes (Chrysotoxum sp) ou des bourdons (Voculla bombylans). Un signe distinctif important est l'aptitude &agrave; se maintenir en vol stationnaire.</p><h2>Une morphologie commune &agrave; celle des mouches</h2><p>Les Syrphid&eacute;s sont une famille de Dipt&egrave;res. Ces derniers sont des insectes n&rsquo;ayant qu&rsquo;une seule paire d&rsquo;ailes membraneuses. Chez les Dipt&egrave;res, la seconde paire d&rsquo;aile pr&eacute;sente normalement chez les insectes a &eacute;t&eacute; transform&eacute;e en une paire d&rsquo;organes gyroscopiques stabilisateurs, connus sous le nom d&rsquo;halt&egrave;res ou de balanciers.<br>La modification des pi&egrave;ces buccales est une seconde caract&eacute;ristique de nombreux Dipt&egrave;res, syrphes inclus : les mandibules ont disparu au profit d&rsquo;une structure spongieuse, le labelle, au travers duquel ces insectes absorbent la majeure partie de leur nourriture.</p><h2>Fausse veine et &laquo; faux bord &raquo; : des indices pr&eacute;cieux pour d&eacute;masquer l&rsquo;imposteur</h2><p>La plupart des syrphes pr&eacute;sente une particularit&eacute; au niveau des ailes, &agrave; savoir une fausse veine, ou vena spuria. Elle est localis&eacute;e pr&egrave;s du centre de l&rsquo;aile et plus ou moins parall&egrave;le &agrave; son axe longitudinal. Cette fausse veine est la caract&eacute;ristique principale permettant de distinguer les syrphes des autres Dipt&egrave;res. Evidemment, il est n&eacute;cessaire pour l&rsquo;observer de les avoir <a href="https://www.arvalis-infos.fr/comment-installer-et-relever-des-pieges-pour-suivre-les-populations--@/view-21732-arvarticle.html" target="_blank">pi&eacute;g&eacute;s</a>&nbsp;au pr&eacute;alable.<br>Les syrphes poss&egrave;dent une autre particularit&eacute; anatomique qui leur est propre, &agrave; savoir la pr&eacute;sence d&rsquo;un &laquo; faux bord &raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;aucune nervure n&rsquo;atteint l&rsquo;extr&eacute;mit&eacute; de l&rsquo;aile (photo).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/1/7/3757181-1-fre-FR/2833733fb4f0-arvalis2-jpg" alt="" height="447" width="792" /><figcaption>La pr&eacute;sence d&rsquo;une fausse veine et d&rsquo;un &laquo; faux bord &raquo; sur les ailes d&rsquo;un syrphe permet de le distinguer des autres Dipt&egrave;res.</figcaption></figure>

</div>
<p>L&rsquo;identification de l&rsquo;esp&egrave;ce de syrphe pi&eacute;g&eacute; peut n&eacute;cessiter des cl&eacute;s de d&eacute;termination (parfois difficiles &agrave; manipuler) et une loupe binoculaire pour un diagnostic pr&eacute;cis. Cependant, pour les esp&egrave;ces fr&eacute;quentes en milieu agricole, l&rsquo;observation &agrave; l&rsquo;&oelig;il nu peut suffire.</p><h1>A la rencontre des esp&egrave;ces de syrphes les plus pr&eacute;sentes en milieu agricole</h1><p>Actuellement, plus de 500 esp&egrave;ces de syrphes ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;es en France et plus de 5000 en Europe. Cinq esp&egrave;ces de syrphes aphidiphages sont principalement rencontr&eacute;es en milieu agricole : le syrphe ceintur&eacute; (Episyrphus balteatus), le syrphe &laquo; porteplume &raquo; (Sphaerophoria scripta), le syrphe du groseiller (Syrphus ribesii), le syrphe des corolles (Eupeodes corollae) et Eupeodes luniger.<br><br>Dans le cadre du projet Casdar &laquo; Les entomophages en grandes cultures &raquo;, un suivi de syrphes a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; au cours des ann&eacute;es 2009 et 2010, sur les mois d&rsquo;avril &agrave; septembre (plus ou moins continu selon les r&eacute;gions), en Centre, Rh&ocirc;ne-Alpes et Picardie (tableau 1). Il a permis de mettre en &eacute;vidence l&rsquo;importance de la diversit&eacute; de ces insectes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/1/7/3757187-1-fre-FR/37c2ba6682d0-arvalis3-png" alt="" height="230" width="842" /><figcaption>Centre, Rh&ocirc;ne-Alpes et Picardie</figcaption></figure>

</div>
<p>Pour chaque r&eacute;gion, les esp&egrave;ces recens&eacute;es peuvent varier mais un grand nombre sont identiques, notamment parmi les plus pr&eacute;sentes.</p><p>Parmi les dix principales esp&egrave;ces, quatre sont aphidiphages et communes aux trois r&eacute;gions : le syrphe ceintur&eacute; (Episyrphus balteatus), le syrphe des corolles (Eupeodes corollae), Melanostoma mellinum et le syrphe &laquo; porteplume &raquo; (Sphaerophoria scripta).<br>Le milieu agricole peut parfois r&eacute;pondre aux besoins de certaines esp&egrave;ces qui ne lui sont pas inf&eacute;od&eacute;es : des esp&egrave;ces de milieux forestier peuvent y &ecirc;tre observ&eacute;.</p><p>&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:center;"><strong>Des Fiches pour reconna&icirc;tre les esp&egrave;ces pr&eacute;sentes sur ses parcelles</strong><br><br>Plusieurs fiches Arvalis sur les syrphes les plus communs sont disponibles. Elles d&eacute;crivent, entre autres, l&rsquo;esp&egrave;ce aux diff&eacute;rents stades de son cycle de vie, sa r&eacute;partition en France et son r&eacute;gime alimentaire :<br><br>&bull; Le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/9a/f9/2e/37/episyrphus%20balteatus5589950960730459502.pdf" target="_blank">syrphe ceintur&eacute;</a><br>&bull; Le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/99/26/e4/09/eupeodes%20corollae2231166869659123604.pdf" target="_blank">syrphe des corolles</a><br>&bull; <em><a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/e2/5b/56/45/melanostoma%20mellinum7149931220826077900.pdf" target="_blank">Melanostoma mellinum</a></em><br>&bull; <em><a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/72/7f/de/d1/melanostoma%20scalare3952048924675289694.pdf" target="_blank">Melanostoma scalare</a></em><br>&bull; Le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/88/2a/b6/19/sphaerophoria%20scripta9008155887265014400.pdf" target="_blank">syrphe &laquo; porteplume &raquo;</a><br>&bull; Le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/file/galleryelement/pj/e6/bf/2e/b5/scaeva%20pyrastri2942529680027278673.pdf" target="_blank">syrphe &agrave; croissants</a>
</aside>



En tant que prédateurs naturels des pucerons, les syrphes à l’état larvaire peuvent servir à réguler les populations des ravageurs et compléter les moyens de lutte déjà existants. Présentation des principales espèces présentes en grandes cultures et des moyens de les reconnaître.

Connaître et reconnaître les syrphes

<p>Du bl&eacute; tendre produit sous la charte Lu&rsquo;Harmony, un peu de tournesol ol&eacute;ique, des contrats de semences en bl&eacute; tendre, colza, ma&iuml;s et pois chiche, et puis du soja &agrave; destination de l&rsquo;alimentation humaine ainsi que du pois chiche. De l&rsquo;ail violet de Cadours vendu &agrave; un grossiste toulousain. Des noix en derni&egrave;re ann&eacute;e de conversion bio propos&eacute;es &agrave; la cueillette. Une mare, deux retenues collinaires (recharg&eacute;es exclusivement par les pluies), quelques kilom&egrave;tres de haies, 20 hectares d&rsquo;agroforesterie, de nouvelles esp&egrave;res fruiti&egrave;res &agrave; la place de vieilles noyeraies pour am&eacute;liorer l&rsquo;autor&eacute;gulation de certains bioagresseurs. Il ne manquerait plus que quelques brebis pour avoir un tableau presque parfait de biodiversit&eacute; fonctionnelle et productive. &laquo;&nbsp;<em>Du temps de mes parents, il y a un avait un troupeau de brebis qu&rsquo;ils ont arr&ecirc;t&eacute; avant que je m&rsquo;installe</em>, explique Josiane Road-Delteil. <em>Les animaux, ce n&rsquo;est pas trop mon affaire, m&ecirc;me si je suis convaincue que l&rsquo;alliance entre l&rsquo;animal et le v&eacute;g&eacute;tal est la plus b&eacute;n&eacute;fique au plan agro&eacute;cologique, notamment en bio&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/0/7/3757033-1-fre-FR/bc01b101608a-img-2636-jpg" alt="Des noyers vont faire la place &agrave; de nouvelles esp&egrave;ces fruiti&egrave;res, dont des pieds non greff&eacute;s, pour gagner en biodiversit&eacute; et en bior&eacute;gulation" height="3024" width="4032" /><figcaption>Des noyers vont faire la place &agrave; de nouvelles esp&egrave;ces fruiti&egrave;res, dont des pieds non greff&eacute;s, pour gagner en biodiversit&eacute; et en bior&eacute;gulation</figcaption></figure>

</div>
<h1>Le saut dans l&rsquo;agroforesterie</h1><p>La bio, l&rsquo;agricultrice la cantonnera au verger de noyers, que ses parents avaient plant&eacute;s, notamment pour pallier l&rsquo;arr&ecirc;t des brebis. &laquo;&nbsp;<em>Je ne me sens pas assez bonne agricultrice pour passer en bio en grandes cultures</em>, explique l&rsquo;ing&eacute;nieure informatique de formation, revenue &agrave; la ferme apr&egrave;s dix ans dans ce m&eacute;tier et qui cultive toujours un petit complexe en l&eacute;gitimit&eacute; en agronomie. <em>Le bio, j&rsquo;y crois sur des syst&egrave;mes beaucoup plus diversifi&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;. Pas de bio mais de la biodiversit&eacute; &agrave; tout crin, avec des haies qui d&eacute;limitent beaucoup de ses parcelles, le d&eacute;membrement d&rsquo;un ilot de 50 hectares en quatre parcelles et puis la conversion toute r&eacute;cente de 20 hectares &agrave; l&rsquo;agroforesterie, sur deux parcelles en coteau surplombant l&rsquo;une de ses retenues. &laquo;&nbsp;<em>Au d&eacute;part, le concept d&rsquo;agroforesterie me laissait perplexe,</em> explique-t-elle.<em> Et puis un jour, vous voyez la terre qui d&eacute;vale d&rsquo;un champ de sorgho, qui passe par-dessus la bande enherb&eacute;e de 10 m&egrave;tres et qui finit dans le lac</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le gros atout de la HVE, c&rsquo;est qu&rsquo;elle approche l&rsquo;exploitation dans sa globalit&eacute;"</span>
</div>
<p>Avec la lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion et l&rsquo;effet symbiotique des arbres, un autre b&eacute;n&eacute;fice proviendra du retour au sol du bois ram&eacute;al fragment&eacute; pr&eacute;lev&eacute; sur les pousses de l&rsquo;ann&eacute;e. Le tout ne fera que conforter sa certification HVE, obtenue en 2020, apr&egrave;s s&rsquo;&ecirc;tre engag&eacute;e pendant plus de dix ans dans l&rsquo;agriculture raisonn&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Au d&eacute;part, c&rsquo;&eacute;tait le moyen de distinguer et de mieux valoriser ma production d&rsquo;ail, </em>explique la productrice<em>. Les consommateurs sont sensibles aux signes de qualit&eacute;. A mon niveau, le gros atout de la HVE, c&rsquo;est qu&rsquo;elle approche l&rsquo;exploitation dans sa globalit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/9/6/3756981-1-fre-FR/38e2f8c3ca2b-img-2685-jpg" alt="Parcelle en agroforesterie surplombant l&#039;une des deux retenues collinaires" height="3024" width="4032" /><figcaption>Parcelle en agroforesterie surplombant l&#039;une des deux retenues collinaires</figcaption></figure>

</div>
<h1>100% sous contrat</h1><p>En mati&egrave;re d&rsquo;agroforesterie, Josiane Road-Delteil s&rsquo;appuie sur les conseils de l&rsquo;association Arbre et Paysage 32, gr&acirc;ce &agrave; laquelle le Gers, qui h&eacute;berge depuis peu &laquo;&nbsp;la ferme pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e des Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, si l&rsquo;on en croit France3, pourrait sans doute concourir au d&eacute;partement le plus agroforestier de France.</p><p>C&ocirc;t&eacute; cultures, l&rsquo;exploitation s&rsquo;en remet &agrave; la coop&eacute;rative Arterris, qui dispose d&rsquo;un silo derri&egrave;re l&rsquo;une des haies de l&rsquo;exploitation, et &agrave; son salari&eacute;, qui &eacute;tait d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sent du temps de ses parents. <em>&laquo;&nbsp;Je vous avoue qu&rsquo;avec 150 hectares dans les coteaux s&eacute;chants du Gers et malgr&eacute; une capacit&eacute; d&rsquo;irrigation &agrave; 50 hectares, je ne suis pas la championne de l&rsquo;EBE,</em> confie l&rsquo;agricultrice. <em>Mais indirectement, c&rsquo;est mon salari&eacute; qui m&rsquo;a pouss&eacute; &agrave; diversifier mon syst&egrave;me. L&rsquo;alternative, c&rsquo;&eacute;tait le recours &agrave; un entreprise de travaux mais c&rsquo;&eacute;tait alors un emploi de moins sur la commune&nbsp;&raquo;,</em> explique la productrice, avec sa casquette d&rsquo;&eacute;lue de Monferran-Sav&egrave;s.</p><p>La diversification, outre l&rsquo;ail et la noix, se mat&eacute;rialise par toute une s&eacute;rie de cultures sous contrat, notamment en production de semence. Hors semences, l&rsquo;accent est port&eacute; depuis quelques ann&eacute;es sur les prot&eacute;ines, notamment sous l&rsquo;impulsion du programme r&eacute;gional Fileg (Fili&egrave;re l&eacute;gumineuses &agrave; graines).</p><div class="citation">
    <span>"Une nouvelle culture, il faut la r&eacute;ussir d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e, on n&rsquo;a pas droit &agrave; l&rsquo;erreur"</span>
</div>
<p>En plus de soja, destin&eacute; &agrave; l&rsquo;alimentation humaine, Josiane Road-Delteil a pris un virage dans le pois chiche, sous l&rsquo;impulsion de la coop&eacute;rative, qui vient de lancer avec Vegedry une soci&eacute;t&eacute; de production de farines de l&eacute;gumineuses. &laquo;<em>&nbsp;Je sais pertinemment que je ne suis pas capable de produire au prix du march&eacute; mondial, donc il faut que je sorte &agrave; tout prix de ce syst&egrave;me </em>&raquo;, confie l&rsquo;agricultrice.</p><p>&laquo; <em>En fait, le pois chiche, je l&rsquo;avais tent&eacute; il y a 15 ans sur 10 hectares mais j&rsquo;avais eu la mauvaise id&eacute;e de le mettre sur un versant nord et le printemps pluvieux lui a &eacute;t&eacute; fatal, </em>explique la productrice.<em> Mais on aujourd&rsquo;hui, on n&rsquo;a plus droit &agrave; l&rsquo;erreur. Il faut r&eacute;ussir d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e une culture dont vous ne&nbsp;connaissez rien et l&rsquo;ann&eacute;e d&rsquo;apr&egrave;s il faudra tenter autre chose. L&agrave; je suis partie sur 30 hectares dont la moiti&eacute; en semence, tout en sec et bien expos&eacute;. Le pois chiche me permet de valoriser les petites terres. Le tournesol, je ne le r&eacute;ussis pas. Le probl&egrave;me, c&rsquo;est que j&rsquo;en ai 50% orient&eacute;s Nord. Et puis il commence &agrave; s'en faire du pois chiche...</em>&nbsp;&raquo;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grandes-cultures~passer-de-8-a-20-de-legumineuses-a-graines-en-occitanie-d-ici-a-2030" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Passer de 8% &agrave; 20% de l&eacute;gumineuses &agrave; graines en Occitanie d&rsquo;ici &agrave; 2030&nbsp;&raquo;</a>
</aside>



Dans le Gers, Josiane Road-Delteil, est une adepte de la diversification, qu’elle décline dans différentes pratiques agroécologiques et agroforestières ainsi que dans son assolement, qu’elle essaie de déconnecter des prix mondiaux, via des contrats sinon la vente directe. Le pois chiche est sa dernière aventure.

« Il faut que je sorte de ce marché mondial »

<p>Bonne nouvelle pour les &eacute;ventuels retardataires, Prim&rsquo;Holstein France a d&eacute;cal&eacute; les dates de la prochaine Holstein E-xpo. Vous avez jusqu&rsquo;au 22 mars au plus tard pour envoyer vos vid&eacute;os. &nbsp;L&rsquo;&eacute;v&egrave;nement se d&eacute;roulera du 29 mars au 9 avril. Les vid&eacute;os seront jug&eacute;es par un trio de juges agr&eacute;&eacute;s PHF et par les internautes.</p>

<p>Pour en savoir plus&nbsp;: <a href="https://primholstein.com/2021/participez-a-la-prochaine-holstein-e-xpo/" title="https://primholstein.com/2021/participez-a-la-prochaine-holstein-e-xpo/">Participez &agrave; la prochaine Holstein E-xpo&nbsp;!</a></p>



Prim'Holstein France a décidé de reculer la date de la prochaine Holstein E-xpo. Les vidéos sont à envoyer pour le 22 mars au plus tard et non le 8 mars comme prévu initialement.

 

 

 

[Concours] Dates décalées pour le concours vidéo Holstein E-xpo 

<p>Apr&egrave;s le retrait du glufosinate d&rsquo;ammonium en 2017, suivi par l&rsquo;interdiction du diquat en 2018, les producteurs de pommes de terre ont du faire sans ces deux mati&egrave;res actives historiques du d&eacute;fanage. Toutefois ce changement de r&eacute;glementation a co&iuml;ncid&eacute; avec le d&eacute;veloppement de nouvelles solutions efficaces. C&rsquo;est le cas de <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit">Dolbi</a>, pack propos&eacute; par Philagro. Cette solution est aujourd&rsquo;hui &eacute;prouv&eacute;e par plusieurs &eacute;tudes.</p>

<h3><strong>Une solution compl&egrave;te</strong></h3>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="Logo dolbi" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3a8eb6c6-0c4d-4306-bd0b-b4ef377bff17" title="Logo dolbi" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/dolbi%202017.png" alt="Logo dolbi" typeof="foaf:Image" /></div>
<p><a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit">Dolbi</a> a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u comme une solution &ldquo;tout en un&rdquo;. C&rsquo;est un pack physique, compos&eacute; de 5 litres de Sorcier (pyraflufen) et 10 l de l&rsquo;adjuvant correspondant, Brasero (huile de colza est&eacute;rifi&eacute;e). Un ensemble destin&eacute; &agrave; traiter 6,25 ha de culture au dosage recommand&eacute; (0,8 l Sorcier + Brasero 1,6 l/ ha).</p>

<p><br />
Compatible avec tout type de production, peu d&eacute;pendant des conditions climatiques, et permettant l&rsquo;application simultan&eacute;e d&rsquo;un fongicide, le pack a &eacute;t&eacute; con&ccedil;u pour atteindre au mieux les diff&eacute;rents objectifs du d&eacute;fanage, &agrave; savoir la ma&icirc;trise sanitaire, le contr&ocirc;le du calibre, et la facilitation de la r&eacute;colte.</p>

<p><br />
Les diff&eacute;rents essais men&eacute;s sont tr&egrave;s concluants. Et les essais mis en place ont permis de d&eacute;montrer l&rsquo;efficience de cette solutions sur une grande diversit&eacute; des vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es et des parcelles. Globalement, on distingue deux itin&eacute;raires principaux : avec ou sans broyage pr&eacute;alable.<br />
&nbsp;</p>

<h3><strong>Apr&egrave;s broyage : Dolbi seul</strong></h3>

<p>D&rsquo;apr&egrave;s les &eacute;tudes men&eacute;es par Philagro en 2020 dans la Somme et le Loiret, l&rsquo;action dessicante du pack <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a> est particuli&egrave;rement efficace apr&egrave;s passage d&rsquo;un broyeur, ayant laiss&eacute; 15 &agrave; 20 cm de tiges. Dans des conditions faciles, une pulv&eacute;risation suffit, 48 h apr&egrave;s le broyage. Dans un contexte moins favorable (peu de luminosit&eacute;, humidit&eacute;), ou pour les vari&eacute;t&eacute;s particuli&egrave;rement feuillues, un second traitement 5 jours apr&egrave;s pourra s&rsquo;av&eacute;rer n&eacute;cessaire.</p>

<div alt="Contenu partenaire pommes de terres 2" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="e6b47464-0a4b-405d-a80e-7f2497ac8d5e" title="Contenu partenaire pommes de terres 2" class="align-right embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/IMG_1878.JPG" alt="Contenu partenaire pommes de terres 2" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>Arnaud Dedours, producteur dans le Pas-de-Calais, a r&eacute;alis&eacute; un essai en ce sens sur son exploitation de Mouriez (62). Il a utilis&eacute; apr&egrave;s broyage, une double application de <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a>. R&eacute;sultat : <em>&laquo; Dolbi m&rsquo;a donn&eacute; pleine satisfaction : ce pack, facile d&rsquo;emploi, m&rsquo;a permis d&rsquo;ass&eacute;cher efficacement mes fanes, de ma&icirc;triser le calibre de mes plants et de limiter l&rsquo;introduction des viroses et du mildiou. &raquo;</em></p>

<p>Idem pour Louis Lebrun, producteur &agrave; Herleville (80), qui n&rsquo;a eu besoin que d&rsquo;un seul passage de <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a>. <em>&laquo; Sur les vari&eacute;t&eacute;s de conservation longue ou d&rsquo;industrie, qui sont denses en v&eacute;g&eacute;tation, comme Milva ou Opale, l&rsquo;utilisation de Dolbi apr&egrave;s broyage m&rsquo;a apport&eacute; une solution techniquement performante apr&egrave;s l&rsquo;arr&ecirc;t du diquat. &raquo;</em></p>

<h3><br /><strong>En 100 % chimique : Dolbi associ&eacute; au carfentrazone</strong></h3>

<p>Plusieurs exp&eacute;rimentations ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; la pertinence du pack <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a> en association avec la carfentrazone. Dans un essai d&rsquo;Arvalis &ndash; Institut du V&eacute;g&eacute;tal men&eacute; en 2019, diff&eacute;rentes solutions ont &eacute;t&eacute; compar&eacute;es dans le cadre d&rsquo;un programme de d&eacute;fanage 100 % chimique en trois passages. Parmi toutes les modalit&eacute;s, c&rsquo;est l&rsquo;itin&eacute;raire avec deux applications successives de Dolbi puis une d&rsquo;une sp&eacute;cialit&eacute; &agrave; base de carfentrazone qui s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute; le plus efficace en termes de destruction du feuillage - &agrave; pr&egrave;s de 80 %, un mois apr&egrave;s le second passage.</p>

<p>Cependant, la combinaison de <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a> et de carfentrazone, d&egrave;s le premier passage, s&rsquo;av&egrave;re encore plus int&eacute;ressante. C&rsquo;est en tout cas ce que sugg&egrave;rent les derniers essais men&eacute;s par Philagro. L&rsquo;association <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a> + carfentrazone, suivie d&rsquo;un traitement avec <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit" target="_blank">Dolbi</a> seul, 5 jours plus tard, a donn&eacute; de tr&egrave;s bons r&eacute;sultats. <em>&laquo; Sur mon exploitation, il est difficile d&rsquo;imaginer r&eacute;aliser un broyage sur l&rsquo;ensemble de mes parcelles de pommes de terre &raquo;</em>, t&eacute;moigne &Eacute;milien Rose, exploitant dans &agrave; Houplin-Ancoisne (59). <em>Afin d&rsquo;anticiper la sortie r&eacute;glementaire des d&eacute;foliants, j&rsquo;ai test&eacute; l&rsquo;association Dolbi + carfentrazone, en avan&ccedil;ant l&rsquo;application de quelques jours par rapport &agrave; celles de Diquat.&nbsp;Cette association suivie d&rsquo;un deuxi&egrave;me passage de Dolbi, &agrave; une semaine d&rsquo;intervalle, m&rsquo;a donn&eacute; satisfaction sur mes parcelles faciles &agrave; d&eacute;faner et celles interm&eacute;diaires comme en vari&eacute;t&eacute; Daisy.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p class="normal"><strong>D&eacute;couvrez les r&eacute;sultats de nos essais en vid&eacute;o et les t&eacute;moignages agriculteurs</strong> <a href="https://philagro.fr/solution-details/dolbi-2/#produit">en cliquant ici&nbsp;:</a></p>

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</div>
</div>
<p>&nbsp;</p>

<p class="note">PHILAGRO France &ndash; SAS au capital de 9 912 500 &euro; - RCS Lyon B 389 150 582 - Parc d&rsquo;Affaires de Cr&eacute;cy &ndash; 10A, rue de la Voie Lact&eacute;e &ndash; 69370 Saint-Didier-au-Mont-d&rsquo;Or &ndash; T&eacute;l. 04 78 64 32 64 &ndash; Fax 04 72 53 04 58 &ndash; PHILAGRO France est agr&eacute;&eacute; par le Minist&egrave;re de l'Agriculture sous la r&eacute;f&eacute;rence RH02089 pour la distribution de produits phytopharmaceutiques &agrave; destination des utilisateurs professionnels. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privil&eacute;giez chaque fois que possible les m&eacute;thodes alternatives et les produits pr&eacute;sentant le risque le plus faible pour la sant&eacute; humaine et animale et pour l&rsquo;environnement, conform&eacute;ment aux principes de la protection int&eacute;gr&eacute;e, consultez <a href="http://agriculture.gouv.fr/ecophyto">http://agriculture.gouv.fr/ecophyto</a>. Pour les usages autoris&eacute;s, doses, conditions et restrictions d&rsquo;emploi : se r&eacute;f&eacute;rer &agrave; l&rsquo;&eacute;tiquette du produit, &agrave; <a href="http://www.phytodata.com">www.phytodata.com</a> et <a href="http://www.philagro.fr">www.philagro.fr</a>. Annule et remplace tout document ant&eacute;rieur de m&ecirc;me nature.</p>

<p class="note"><strong>BRASERO<sup>&reg;</sup></strong> marque d&eacute;pos&eacute;e - AMM. n&deg; 9400076 - (EC) - 842.0 g/l huile de colza est&eacute;rifi&eacute;e</p>

<p class="note"><strong>SORCIER</strong>&reg; marque d&eacute;pos&eacute;e - AMM. n&deg; 2110101 - (EC) - 26.5 g/l Pyrafluf&egrave;ne-&eacute;thyl (ISO) - P261 - P280 - P301+P310+P331 - P302+P352 - P304+P340 - P305+P351+P338 - P333+P313 - SP1 - SPe2 - SPe3</p>

<p class="normal">.</p>

<div alt="mentions l&eacute;gales phyto" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="5d791fec-9934-40da-a419-c424437cbb4a" title="mentions l&eacute;gales phyto" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/mentions%20legales%20philagro.png" alt="mentions l&eacute;gales phyto" typeof="foaf:Image" /></div>
<p class="note">&nbsp;</p>

<p class="note">SORCIER : DANGER - SGH05 , SGH07 , SGH08 , SGH09 - EUH066 : L'exposition r&eacute;p&eacute;t&eacute;e peut provoquer dess&egrave;chement ou ger&ccedil;ures de la peau. - EUH401 : Respectez les instructions d&rsquo;utilisation afin d'&eacute;viter les risques pour la sant&eacute; humaine et l&rsquo;environnement. - H304 : Peut &ecirc;tre mortel en cas d&rsquo;ingestion et de p&eacute;n&eacute;tration dans les voies respiratoires. - H315 : Provoque une irritation cutan&eacute;e. - H317 : Peut provoquer une allergie cutan&eacute;e. - H318 : Provoque de graves l&eacute;sions des yeux. - H332 : Nocif par inhalation. - H400 : Tr&egrave;s toxique pour les organismes aquatiques. - H410 : Tr&egrave;s toxique pour les organismes aquatiques, entra&icirc;ne des effets n&eacute;fastes &agrave; long terme.</p>



Face aux restrictions réglementaires, les producteurs de pommes de terre doivent trouver de nouvelles solutions pour un défanage efficace de leurs parcelles. Parmi les dernières innovations, le pack Dolbi de Philagro fait aujourd’hui ses preuves, que ce soit en 100 % foliaire ou après passage mécanique.

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