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<p>En<strong> Irlande</strong>, avec la croissance du cheptel bovin laitier et du rendement laitier par vache, les rejets azot&eacute;s augmentent et la qualit&eacute; de l'eau commence &agrave; inqui&eacute;ter, notamment au sud de l'&icirc;le. Les &eacute;missions d'ammoniac &eacute;taient de plus de 8 % sup&eacute;rieures en 2018 par rapport &agrave; 1990, selon l'Agence de protection de l'environnement. <em>&laquo; Ils semblent en mauvaise posture pour respecter leur plafond d'&eacute;mission fix&eacute; par la directive NEC &raquo;</em>, estime Sylvain Foray, de l'Institut de l'&eacute;levage.</p>

<p>Aux <strong>Pays-Bas</strong> et au Danemark, des r&eacute;ductions importantes d'&eacute;missions (-68 % et -44 % respectivement) ont &eacute;t&eacute; obtenues entre 1990 et 2010 gr&acirc;ce aux couvertures de fosses et aux chantiers d'&eacute;pandage moins &eacute;missifs (pendillards, injection), et &agrave; une baisse des effectifs, tous &eacute;levages confondus. Mais aux Pays-Bas, les &eacute;missions d'ammoniac d'origine agricole &eacute;taient en 2015 les plus &eacute;lev&eacute;es des grands pays laitiers europ&eacute;ens, &agrave; 60 kg NH<sub>3</sub>/ha SAU, contre 43 kg en Allemagne, 26 kg au Danemark, 23 kg en France. Elles ont augment&eacute; encore jusqu'en 2017, date de mise en place de leur plan phosphore avec r&eacute;duction de cheptel bovin. Aujourd'hui, la probl&eacute;matique reste forte. <em>&laquo; Le plan n&eacute;erlandais pour r&eacute;duire les &eacute;missions d'ammoniac pr&eacute;voit que tout projet (route, habitats, agriculture) doit comporter la mise en &oelig;uvre de leviers de baisse des &eacute;missions. Le probl&egrave;me d'eutrophisation des eaux en zone Natura 2000 (combinaison de pollutions venant des routes, habitats, agriculture) a conduit, a priori, &agrave; bloquer les grands projets &raquo;</em>, brosse Sylvain Foray.</p>

<p>En <strong>Allemagne</strong>, le gouvernement est attaqu&eacute; par une association environnementale pour les programmes mis en place pour r&eacute;duire la pollution atmosph&eacute;rique, insuffisants pour atteindre les objectifs de r&eacute;duction fix&eacute;s par la directive NEC.</p>
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Entre 2014 et 2017, les émissions d'ammoniac d'origine agricole ont augmenté de 2,5 % en Europe, après une baisse de 24 % entre 1990 et le début des années 2010. 

L'ammoniac, un sujet très « chaud » chez nos voisins européens

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<p><strong>La betterave, la jaunisse et les n&eacute;onicotino&iuml;des&thinsp;:</strong> ce pourrait &ecirc;tre le nom d&rsquo;une fable. Et, &agrave; certains &eacute;gards, c&rsquo;en est une, tant cette histoire s&rsquo;apparente &agrave; une le&ccedil;on de vie, ce qui est le propre de ces r&eacute;cits. Voici donc qu&rsquo;en 2016, une loi est vot&eacute;e interdisant les n&eacute;onicotino&iuml;des. Promis, jur&eacute;, cela n&rsquo;engendrera aucune impasse technique.</p>

<p><strong>Quatre ans plus tard, </strong>pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e d&rsquo;abstinence n&eacute;onicotino&iuml;dique, les betteraves fran&ccedil;aises subissent un assaut de pucerons d&rsquo;une intensit&eacute; in&eacute;dite. On ressort les pulv&eacute;s, on traite et on retraite avec les insecticides autoris&eacute;s, rien n&rsquo;y fait&thinsp;: la jaunisse s&rsquo;&eacute;tend.</p>

<p><strong>&Agrave; la CGB, on s&rsquo;alarme</strong> sur l&rsquo;air de <em>&laquo;&nbsp;on vous l&rsquo;avait bien dit&nbsp;&raquo;</em>, et on urge les pouvoirs publics de d&eacute;gainer un plan de soutien pour ne pas assister &agrave; une h&eacute;morragie de planteurs, synonyme de faillite industrielle et de nouveaux ch&ocirc;meurs. Parmi les mesures&thinsp;: permettre &mdash; &agrave; l&rsquo;instar d&rsquo;autres pays europ&eacute;ens &mdash; l&rsquo;usage d&eacute;rogatoire des n&eacute;onicotino&iuml;des honnis, symbole des pesticides tueurs d&rsquo;abeilles.</p>

<p><strong>Le tout frais ministre de l&rsquo;Agriculture </strong>acc&egrave;de &agrave; la demande. Au passage, sa coll&egrave;gue de la Transition &eacute;cologique se voit contrainte de justifier l&rsquo;usage de produits qu&rsquo;elle avait contribu&eacute; &agrave; interdire en 2016, renfor&ccedil;ant l&rsquo;image des &laquo;&nbsp;politiques girouettes&nbsp;&raquo;.</p>

<p><strong>Hourra chez les planteurs,</strong> consternation chez les opposants au tout phyto. S&rsquo;ensuit la d&eacute;sormais traditionnelle pol&eacute;mique scientifique, chacun justifiant sa position sur la base d&rsquo;arguments attest&eacute;s en laboratoire (<em>&laquo;&nbsp;pas de risque pour les abeilles, les betteraves ne fleurissent pas&nbsp;&raquo;</em>, assurent les uns&thinsp;; <em>&laquo;&nbsp;la r&eacute;manence dans le sol de ces produits sera fatale pour les pollinisateurs&nbsp;&raquo;</em>, r&eacute;torquent les autres).</p>

<p><strong>La morale&thinsp;?</strong> C&rsquo;est que l&rsquo;ex&eacute;cutif a d&ucirc; choisir entre deux maux pour cause d&rsquo;impr&eacute;paration. Les pesticides sont mauvais pour l&rsquo;environnement. Mais le monde agricole n&rsquo;est pas encore suffisamment arm&eacute; pour basculer massivement dans l&rsquo;&egrave;re du z&eacute;ro phyto. Entre inertie et pr&eacute;cipitation, difficile de trouver le bon tempo.</p>
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La décision de permettre le retour des néonicotinoïdes sur betteraves a une nouvelle fois suscité de violentes passes d'armes, mettant une fois de plus en évidence le fossé entre les points de vue, et la difficile transition vers une baisse massive de l'usage des produits phytos.

Edito : la fable de la betterave, la jaunisse et les néonicotinoïdes

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<p>Cr&eacute;&eacute;e le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier par neuf mara&icirc;chers issus de la coop&eacute;rative Oc&eacute;ane, la nouvelle organisation de producteurs Ydeal regroupe trois circuits de commercialisation&thinsp;: la marque &laquo;&nbsp;Le Potager de Jade&nbsp;&raquo; pour les gammes standards de tomates, concombres, m&acirc;che, jeunes pousses, carottes botte primeurs et poireaux primeurs, et les marques de tomates &laquo;&nbsp;Mygoo&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Jouno&nbsp;&raquo; (tomates cerise gustatives). &laquo;<em>&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de cr&eacute;er une OP resserr&eacute;e avec des structures sp&eacute;cialis&eacute;es de production, conditionnement et exp&eacute;dition par produit ou gamme de produits, sans plate-forme centralisatrice et avec une logistique externalis&eacute;e</em>, explique Anne-Lise Billant, directrice g&eacute;n&eacute;rale et commerciale d&rsquo;Ydeal. <em>Cette organisation assure une parfaite ma&icirc;trise des flux, une grande r&eacute;activit&eacute; et permet de gagner en fra&icirc;cheur du produit. L&rsquo;&eacute;quipe commerciale, bas&eacute;e &agrave; Vertou, travaille en relation directe avec les producteurs, ce qui permet de s&rsquo;ajuster en temps r&eacute;el aux demandes des clients.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<h3>Rapide r&eacute;f&eacute;rencement en distribution</h3>

<p>Pas moins de 16&thinsp;000&nbsp;t de l&eacute;gumes devraient &ecirc;tre produites en 2020, dont 9&thinsp;000&nbsp;t de tomates (petits fruits, grappe, c&ocirc;tel&eacute;es), 1&thinsp;800&nbsp;t de m&acirc;che (coquille, plateau, grandes feuilles), 1&thinsp;000&nbsp;t de jeunes pousses (roquette, mesclun, &eacute;pinards), 1&thinsp;800&nbsp;t de poireaux primeurs et 700&nbsp;t de carottes botte, pour 60&nbsp;M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires. Toutes les exploitations sont certifi&eacute;es HVE et l&rsquo;OP propose des tomates Z&eacute;ro r&eacute;sidu de pesticides et a banni la barquette plastique pour toutes ses tomates. Apr&egrave;s huit&nbsp;mois d&rsquo;activit&eacute;, Ydeal est d&eacute;j&agrave; r&eacute;f&eacute;renc&eacute;&nbsp;dans 80&nbsp;% des enseignes de la grande distribution et aupr&egrave;s de grossistes locaux. &laquo;<em>&nbsp;Ydeal a toute sa raison d&rsquo;&ecirc;tre du fait de son agilit&eacute;, de l&rsquo;attention port&eacute;e aux attentes des clients, de l&rsquo;expertise des mara&icirc;chers et du besoin de transparence et de proximit&eacute; exprim&eacute; par les consommateurs</em>&nbsp;&raquo;, souligne Anne-Lise Billant. D&rsquo;ici deux &agrave; trois&nbsp;ans, 8&nbsp;ha de serres verre suppl&eacute;mentaires devraient s&rsquo;ajouter aux 36&nbsp;ha existants et aux 500&nbsp;ha de plein champ. L&rsquo;OP est &eacute;galement ouverte &agrave; l&rsquo;int&eacute;gration de nouveaux producteurs partageant les m&ecirc;mes valeurs.</p>

<div class="accroche">
<h2>L&rsquo;oraganisation de producteurs pr&eacute;voit d&rsquo;augmenter ses capacit&eacute;s de production d&rsquo;ici deux-trois ans.</h2>
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Créée début 2020 en région nantaise, l’OP Ydeal avec sa marque Le Potager de Jade mise sur la proximité, la réactivité et la fraîcheur pour répondre aux attentes des clients.

Débuts prometteurs et projets d’avenir pour la nouvelle organisation de producteurs Ydeal

<div class="field_LQ4527C">
<p class="field_LQ4534C">M&ecirc;me parmi les agriculteurs motiv&eacute;s pour aller vers des pratiques toujours plus respectueuses de l&rsquo;environnement,<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/larrete-znt-met-de-lhuile-sur-les-phytos" title="L&amp;#039;arr&ecirc;t&eacute; ZNT met de l&amp;#039;huile sur les phytos"> les ZNT ont du mal &agrave; passer</a>. Install&eacute;e &agrave; Marly dans le Nord, commune mitoyenne de Valenciennes (44&thinsp;000 habitants), C&eacute;cile Fl&eacute;chel est de ceux-l&agrave;. Pour la nouvelle campagne, elle devra mettre en place 1,2&nbsp;kilom&egrave;tre&nbsp;de ZNT, soit 36 ares.</p>

<p class="field_LQ4534C"><em>&laquo;&nbsp;Le co&ucirc;t de ces semences est d&rsquo;une centaine d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;hectare. Et <strong>au-del&agrave; du co&ucirc;t,</strong></em><strong> le</strong><em><strong> plus lourd c&rsquo;est le temps consacr&eacute;</strong>&thinsp;: entre atteler, pr&eacute;parer et d&eacute;teler le semoir, il faut compter quasiment une demi-journ&eacute;e de travail. Tout cela sans aucune compensation. Je suis r&eacute;volt&eacute;e qu&rsquo;une telle mesure n&rsquo;ait pas &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute;e dans un politique agricole.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reglementationznt-les-8-questions-que-tout-agriculteur-doit-se-poser-pour-eviter-les-pieges" title="R&eacute;glementation/ZNT&thinsp;: les 8 questions que tout agriculteur doit se poser pour &eacute;viter les pi&egrave;ges">les 8 questions &agrave; se poser imp&eacute;rativement pour appliquer les ZNT</a></div>

<p class="field_LQ4534C">Pour la jeune femme, ces ZNT ne r&eacute;soudront aucun probl&egrave;me&thinsp;: <em>&laquo; Quelqu&rsquo;un qui d&eacute;nigre l&rsquo;agriculture ne changera pas d&rsquo;avis parce que mon pulv&eacute; passe &agrave; 3&nbsp;m&egrave;tres plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; 3&nbsp;centim&egrave;tres&nbsp;de son terrain.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;Une contrari&eacute;t&eacute; qui ne l&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute;e de mettre en place ses ZNT d&egrave;s le printemps dernier, en bordure de ses pommes de terre et ma&iuml;s, et d&rsquo;en avertir ses voisins par courrier. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai expliqu&eacute; quelle culture nous allions implanter, comment nous cherchions &agrave; limiter notre impact phyto tout en prot&eacute;geant la culture.&nbsp;&raquo;</em> Les voisins ont vu se d&eacute;velopper un m&eacute;lange de plantes mellif&egrave;res.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/znt-quel-materiel-utiliser-pour-reduire-les-distances" title="ZNT : quel mat&eacute;riel utiliser pour r&eacute;duire les distances ?">Quel mat&eacute;riel utiliser pour r&eacute;duire les distances ?</a></div>

<h3 class="field_LQ4538C">Laisser le couvert de plantes mellif&egrave;res en place</h3>

<p class="field_LQ4534C"><em>&laquo;&nbsp;Le couvert a bien lev&eacute; et le r&eacute;sultat est joli. Les riverains sont contents, les promeneurs n&rsquo;y vont pas car c&rsquo;est trop haut et &ccedil;a reste consid&eacute;r&eacute; comme une culture. &Agrave; l&rsquo;automne, j&rsquo;h&eacute;site &agrave; laisser ce couvert en place pour qu&rsquo;il reparte au printemps. J&rsquo;ai vu cela ailleurs et &ccedil;a fonctionne bien. L&rsquo;autre option, c&rsquo;est de d&eacute;truire ce m&eacute;lange pour semer du bl&eacute; tendre, &agrave; une date tardive et &agrave; forte densit&eacute;, pour permettre une impasse d&rsquo;herbicide et une r&eacute;colte. Je trancherai en fonction de l&rsquo;&eacute;tat des couverts et des conditions de semis. Si la m&eacute;t&eacute;o est comme celle de l&rsquo;hiver dernier, ce sera vite vu.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/zones-non-traitees-choisir-le-bon-couvert-pour-optimiser-les-benefices-et-reduire-les-risques">Choisir le bon couvert pour ses ZNT</a></div>
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Cécile Fléchel a installé un mélange de plantes mellifères sur ses ZNT au printemps et communique sur ses pratiques. Elle doute toutefois de l’impact de ce nouveau dispositif et regrette ces contraintes supplémentaires.

ZNT : « Des coûts et beaucoup de travail en plus sans compensation, c'est révoltant »

<p class="normal">La F&eacute;d&eacute;ration des entreprises de boulangerie et p&acirc;tisserie (FEB) va accueillir un nouveau d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral, apr&egrave;s le d&eacute;part de Matthieu Labb&eacute; comme conseiller aupr&egrave;s de Franck Riester, ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute; au Commerce ext&eacute;rieur et &agrave; l&rsquo;attractivit&eacute; au minist&egrave;re de l'Europe et des Affaires &eacute;trang&egrave;res.</p>

<p class="normal">Deux candidats seront prochainement pr&eacute;sent&eacute;s au Comit&eacute; directeur de la f&eacute;d&eacute;ration pour briguer le poste. Le futur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral sera une personne connaissant bien le monde des f&eacute;d&eacute;rations professionnelles, de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;agroalimentaire, sans &ecirc;tre forc&eacute;ment issue du secteur de la boulangerie. Son arriv&eacute;e pourrait se faire sous un &agrave; trois mois en fonction de sa disponibilit&eacute;.</p>

<p class="normal">Rappelons que la FEB, qui existe depuis quatre-vingt ans, repr&eacute;sente, d&eacute;fend et valorise les entrepreneurs du secteur de la boulangerie, p&acirc;tisserie, viennoiserie et snacking. Elle comprend plus de 280 adh&eacute;rents, soit 80 % environ du secteur. Ce dernier repr&eacute;sente 8,2 Md&euro; de chiffres d&rsquo;affaires, dont 2,6 Md&euro; &agrave; l&rsquo;export.</p>

<p class="normal">Pour ailleurs, l'arriv&eacute;e de Matthieu Labb&eacute; au minist&egrave;re de Franck Riester sera officialis&eacute;e via un arr&ecirc;t&eacute; &agrave; para&icirc;tre la semaine prochaine au Journal officiel de la R&eacute;publique fran&ccedil;aise. Son p&eacute;rim&egrave;tre de comp&eacute;tences comprendra les territoires, la soci&eacute;t&eacute; civile (f&eacute;d&eacute;rations, entreprises et ONG) et les &eacute;lus locaux. Il a &eacute;t&eacute; d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la FEB de d&eacute;cembre 2015 &agrave; juillet 2020.</p>



<h2>Arrivée d’un nouveau délégué général à l’automne, suite à la nomination de Matthieu Labbé au ministère délégué au Commerce extérieur.</h2>

Un nouveau délégué général à venir pour la FEB

<p>Un chargeur Quicke mont&eacute; d&rsquo;usine, une longueur de 4,6 m et un empattement de 2,52 m, l&rsquo;accoudoir SmartTouch int&eacute;grant l&rsquo;autoguidage, la gestion des t&acirc;ches et la t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie sur les versions Active et Versu&nbsp;: tels sont quelques-uns des marqueurs de la nouvelle s&eacute;rie G, qui s&rsquo;ins&egrave;re entre la s&eacute;rie A et la s&eacute;rie N dont elle phagocyte quelques mod&egrave;les. Elle est dot&eacute;e d&rsquo;un moteur Agco Power 4 cylindres 4,4 l conforme &agrave; la norme Stage V (SCR, DOC et DPF). La surpuissance, qui procure 5 ch &agrave; 10 ch suppl&eacute;mentaires selon les mod&egrave;les, est disponible pour toutes les applications, notamment sur route, &agrave; partir du rapport B5. Le plus gros mod&egrave;le de la gamme, le G135, atteint ainsi 145 ch avec le boost. La boost Sigma Power est &eacute;galement disponible au niveau de la prise de force, sauf en 540E. Le G125 est propos&eacute; en deux versions, &agrave; savoir Power et Eco.</p><p>La s&eacute;rie G est dot&eacute;e d&rsquo;une transmission &agrave; 24 rapports avant et arri&egrave;re avec quatre gammes et six vitesses Powershift, avec passage automatis&eacute; de la gamme B &agrave; C et C &agrave; D. Les mod&egrave;les Versu peuvent &ecirc;tre command&eacute;s avec le monolevier. Tous les mode&#768;les disposent d&rsquo;une position de stationnement&nbsp;et de la fonction AutoTraction inte&#769;gre&#769;e.</p><h2>Trois versions, trois packs, Valtra Unlimited</h2><p>Comme les s&eacute;ries sup&eacute;rieures, la s&eacute;rie G est d&eacute;clin&eacute;e en version HiTech (accoudoir central, circuit hydraulique a&#768; centre ouvert avec 3 distributeurs me&#769;caniques), Active (accoudoir central circuit hydraulique Load Sensing) et Versu (accoudoir SmartTouch, Circuit hydraulique Load Sensing avec 3 distributeurs e&#769;lectroniques). Les versions Active (via l&rsquo;&eacute;cran SmartTouch Extend) et Versu sont aptes &agrave; mettre en &oelig;uvre l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision (Section Control, Variable Rate Control...). La t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie Valtra Connect est disponible sur les mod&egrave;les en finition Versu, et en option sur les finitions HiTech et Active. Le constructeur propose trois packs d&rsquo;options. Le Confort, propos&eacute; sur les trois finitions, int&egrave;gre le pont avant suspendu, la suspension de cabine et de si&egrave;ge, des phares &agrave; Led, Le pack Technologie int&egrave;gre notamment le Valtra Guide complet (autoguidage) et l&rsquo;Isobus arri&egrave;re. Le Technologie Pro est connot&eacute; agriculture de pr&eacute;cision. Le programme Valtra Unlimited permet enfin de personnaliser son tracteur (couleur, feux, volant et si&egrave;ge en cuir...).</p>


La série G, qui compte quatre modèles d’une puissance comprise entre 105 ch et 135 ch, combine les applications dédiées à l’élevage et notamment au chargeur, tout en étant dotée des technologies d’agriculture de précision sur deux des trois versions. Trois packs d’options sont disponibles. Nouvelle transmission Powershift à six vitesses sur toute la gamme.

Valtra inaugure sa 5ème génération de tracteurs avec la série G

<p>Le groupe CCPA lance&nbsp;deux outils digitaux&nbsp;: le premier, destin&eacute; aux services planification des groupements et aux abattoirs, est un outil de pr&eacute;vision du poids d&rsquo;abattage. Bas&eacute; sur un mod&egrave;le dynamique de croissance des lots de poulets, il calcule avec pr&eacute;cision le poids pr&eacute;vu 10 &agrave; 15 jours avant l&rsquo;enl&egrave;vement.</p>

<p>Le second outil est une application num&eacute;rique pour &eacute;valuer le risque de pododermatites en fonction des donn&eacute;es techniques et d&rsquo;ambiance de l&rsquo;&eacute;levage. Cet outil d&rsquo;alerte sera disponible d&eacute;but 2021.</p>

<p>Pour accompagner les fabricants d&rsquo;aliments en volailles de chair, le groupe CCPA a par ailleurs d&eacute;velopp&eacute; l&rsquo;outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision Scenari. Son objectif est de mod&eacute;liser la croissance du poulet en fonction de diff&eacute;rents param&egrave;tres de production. Adoss&eacute; &agrave; un logiciel de formulation, il permet de simuler les effets de diff&eacute;rentes strat&eacute;gies nutritionnelles. &laquo;&nbsp;<em>Cet outil rentre dans notre approche int&eacute;gr&eacute;e qui tient compte du contexte sp&eacute;cifique &agrave; chaque client&nbsp;</em>&raquo;, explique Nicolas Hubert, responsable du service avicole du groupe CCPA.</p>

<p>C&rsquo;est aussi dans cet objectif que la firme services propose le suivi d&rsquo;&eacute;levages connect&eacute;s, &agrave; partir desquels les donn&eacute;es techniques sont remont&eacute;es en temps r&eacute;el. D&eacute;ploy&eacute; en poulet et en dinde, et prochainement en poule pondeuse, ce support d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision permet aux fabricants d&rsquo;avoir une meilleure objectivit&eacute; et r&eacute;activit&eacute; quant aux besoins r&eacute;els des animaux afin d&rsquo;adapter l&rsquo;offre technique et nutritionnelle.</p>

<p>Concernant le volet d&eacute;m&eacute;dication, le groupe annonce par ailleurs le lancement d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e d&rsquo;un produit naturel alternatif aux coccidiostats. &laquo;&nbsp;<em>Cette sp&eacute;cialit&eacute; nutritionnelle &agrave; base d&rsquo;huiles essentielles et qui compl&egrave;te la gamme ProActiv, sera associ&eacute;e &agrave; des programmes nutritionnels sp&eacute;cifiques, l&rsquo;objectif &eacute;tant de maintenir les performances en &eacute;levages.&nbsp;</em>&raquo;</p>

<p>A. Puybasset</p>

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<h3 class="encadre">Une &eacute;quipe avicole renforc&eacute;e</h3>

<h3 class="encadre">L&rsquo;activit&eacute; volaille du groupe CCPA a de nouveau progress&eacute; en 2019 pour atteindre 3 millions de tonnes d&rsquo;aliments recompos&eacute;s en 2019, dont 1,1 million de tonnes en France et 1,8 million &agrave; l&rsquo;export. La croissance est de +2% sur les pr&eacute;mix et de +25 % sur les ingr&eacute;dients et sp&eacute;cialit&eacute;s nutritionnelles. Pour accompagner ce d&eacute;veloppement, l&rsquo;&eacute;quipe volaille est d&eacute;sormais compos&eacute;e de huit personnes, dont trois nouveaux sp&eacute;cialistes&nbsp; arriv&eacute;s en cours d&rsquo;ann&eacute;e : Fabien Richard, Paul-Alexandre Gu&eacute;vellou et C&eacute;line Gu&eacute;rini.</h3>

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La firme services CCPA développe des outils de modélisation et des applications pour accompagner les choix nutritionnels et techniques de ses clients. Suite au développement de son activité en France et à l’export, elle a étoffé son équipe avicole.

L’offre nutritionnelle et technique de CCPA se digitalise en volaille

<p>La FNO organise deux journ&eacute;es de d&eacute;bat et visites autour de la fili&egrave;re laine fran&ccedil;aise &agrave; Saugues en Haute-Loire les 18 et 19 septembre prochain. L&rsquo;occasion de pr&eacute;senter les initiatives et projets qui fleurissent partout en France autour de cette mati&egrave;re premi&egrave;re aux propri&eacute;t&eacute;s int&eacute;ressantes. Malheureusement trop souvent consid&eacute;r&eacute;e comme un sous-produit voire un d&eacute;chet de la production ovine, la laine pr&eacute;sente une multitude d&rsquo;utilisations possibles.</p>

<p>A Saugues, les participants pourront &eacute;galement d&eacute;couvrir le <a href="http://lesateliersdelabruyere.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener">P&ocirc;le Laine</a>, qui regroupe notamment la derni&egrave;re unit&eacute; de lavage industrielle de laine en France et des ateliers de transformation, ainsi que le quatri&egrave;me march&eacute; ovin de France.</p>

<p>Pour s'inscrire, cliquez <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfX_GkUCVM39ZbotNpZewu5CtpWTdNMMUVZQ71eoNwYuzDXrA/viewform" target="_blank" rel="nofollow noopener">ici</a>.</p>

<h3 class="encadre">Programme&nbsp;:</h3>

<div class="encadre"><strong>Vendredi 18 septembre</strong></div>

<div class="encadre">8h30 &ndash; 9h &middot; Visite du 4&egrave;me march&eacute; de France aux ovins</div>

<div class="encadre">10h &ndash; 20h &middot; Rencontres autour de la laine &middot; au Centre Culturel de Saugues</div>

<div class="encadre">Interventions d'experts sur le march&eacute;, les caract&eacute;ristiques et les voies de valorisation de la laine et pr&eacute;sentations d'initiatives d'&eacute;leveurs autour de la laine issue des brebis fran&ccedil;aises.</div>

<div class="encadre">Foire aux initiatives pour d&eacute;couvrir leurs r&eacute;alisations et &eacute;changer sur leurs exp&eacute;riences.</div>

<div class="encadre"><strong>Samedi 19 septembre</strong></div>

<div class="encadre">10h &middot; Visite du Lavage des laines du G&eacute;vaudan, du mus&eacute;e conservatoire &laquo; La lainerie du G&eacute;vaudan &raquo; et de l&rsquo;espace feutrage des ateliers de la Bruy&egrave;re</div>

<hr /><p><strong>Plus d&rsquo;informations</strong></p>

<p>Sur les Rencontres : Audrey Desormeaux, FNO, 06 63 05 67 54, audrey.desormeaux@fno.asso.fr</p>

<p>La Foire aux initiatives : Marie Th&eacute;r&egrave;se Chaupin, ATELIER-Laines d&rsquo;Europe, 04 92 25 71 88, atelier5@orange.fr</p>

<p>Les visites : P&ocirc;le Laines de Saugues, 04 71 77 61 32</p>



Les 18 et 19 septembre, la fédération nationale ovine (FNO) se mobilise pour la laine.

Deux jours pour parler laine

<p class="MsoPlainText"><em>"Nous, les ministres de l'Agriculture (des 27) sommes tr&egrave;s tr&egrave;s sceptiques &agrave; ce sujet (NDLR: la ratification de l'accord). Et je peux v&eacute;ritablement parler pour pratiquement chacun des ministres pr&eacute;sents ici"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Mme Kl&ouml;ckner &agrave; Coblence (ouest de l'Allemagne) avant l'ouverture d'une r&eacute;union informelle des ministres de l'Agriculture et de la p&ecirc;che des Etats membres de l'UE.</p><p class="MsoPlainText">Ce vaste accord de libre-&eacute;change a &eacute;t&eacute; sign&eacute; l'an pass&eacute; entre l'Union europ&eacute;enne et le Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay et Paraguay), mais pour pouvoir d&eacute;finitivement &ecirc;tre valid&eacute;, il doit encore &ecirc;tre ratifi&eacute; par tous les parlements nationaux. Or, les Parlements autrichien et n&eacute;erlandais ont rejet&eacute; l'accord sous sa forme actuelle. D'autres pays comme la Belgique, la France, l'Irlande ou le Luxembourg se sont montr&eacute;s r&eacute;ticents.</p><h1 class="MsoPlainText">Volte-face de l'Allemagne</h1><p class="MsoPlainText">Figurant longtemps parmi les grands promoteurs de cet accord, qui ouvrait des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; sa puissante industrie exportatrice, Berlin a r&eacute;cemment fait volte-face. <em>"Nous voyons au Br&eacute;sil que la for&ecirc;t (amazonienne) est br&ucirc;l&eacute;e pour laisser place &agrave; des terres agricoles aussi rapidement que possible"</em> et dont les cultures <em>"sont alors vendues sur nos march&eacute;s - o&ugrave; nos agriculteurs sont incapables de rivaliser (...) C'est une distorsion de la concurrence",</em> a insist&eacute; Mme Kl&ouml;ckner.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Je ne vois pas une ratification de l'accord Mercosur pour l'heure. J'ai des raisons tr&egrave;s pr&eacute;cises pour lesquelles je suis extr&ecirc;mement sceptique"</em>, a insist&eacute; la ministre allemande, dont le pays occupe depuis juillet la pr&eacute;sidence tournante de l'UE.</p><p class="MsoPlainText">La chanceli&egrave;re allemande Angela Merkel avait pour la premi&egrave;re fois le 21 ao&ucirc;t &eacute;mis de <em>"s&eacute;rieux doutes"</em> sur l'accord commercial, pointant du doigt la <em>"d&eacute;forestation continue"</em> et <em>"les incendies"</em>, qui se sont multipli&eacute;s ces derni&egrave;res semaines en Amazonie.</p><h1 class="MsoPlainText">Ouverture &agrave; la viande sud-am&eacute;ricaine</h1><p class="MsoPlainText">L'accord UE-Mercosur concentre les attaques des &eacute;cologistes, qui d&eacute;noncent la plus grande ouverture des march&eacute;s europ&eacute;ens &agrave; la viande sud-am&eacute;ricaine, alors que l'&eacute;levage est responsable de 80% de la d&eacute;forestation en Amazonie, selon l'organisation WWF. Pour r&eacute;pondre &agrave; ces critiques, un chapitre couvrant notamment la<em> "conservation des for&ecirc;ts"</em> avait &eacute;t&eacute; int&eacute;gr&eacute; au texte final.</p><p class="MsoPlainText">Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron avait menac&eacute; de ne pas ratifier l'accord, si le gouvernement br&eacute;silien de Jair Bolsonaro ne prenait pas les mesures n&eacute;cessaires pour prot&eacute;ger la plus grande for&ecirc;t tropicale du monde. Or, les incendies ont progress&eacute; de 28% en juillet 2020, par rapport &agrave; juillet 2019.</p>


Les ministres européens de l'Agriculture sont "très très sceptiques" sur l'avenir du vaste accord commercial entre l'UE et les pays sud-américains du Mercosur, selon la ministre allemande Julia Klöckner, en raison de la déforestation massive au Brésil.

Les Européens "très sceptiques" sur l'accord UE-Mercosur


<p>&Ecirc;tre &agrave; la fois producteur, expert en agronomie, en &eacute;conomie et bon commercial pour au final assurer son revenu&nbsp;: &nbsp;Voil&agrave; un casse-t&ecirc;te bien r&eacute;el pour les agriculteurs, contraints souvent de naviguer &agrave; vue et de g&eacute;rer tant bien que mal leurs exploitations.</p><h2>Les algorithmes au service des agriculteurs</h2><p>Pour les aider &agrave; y voir plus clair, la start'up Piloter sa Ferme, bas&eacute;e &agrave; Clermont-Ferrand, a d&eacute;velopp&eacute; il y a pr&egrave;s de quatre ans, un logiciel du m&ecirc;me nom, d'aide &agrave; la prise de d&eacute;cision et &agrave; la gestion de l'exploitation agricole. &laquo;&nbsp;Simple et efficace, selon le co-fondateur de l'entreprise, Roland Zimmermann, ce logiciel est un assistant qui, &agrave; partir d'une approche algorithmique, fournit de l'information personnalis&eacute;e aux professionnels.&nbsp;Cet outil leur permet ainsi de s'informer et de mesurer l'impact de la volatilit&eacute; des march&eacute;s sur l'exploitation, et de prendre des d&eacute;cisions rationnelles et personnalis&eacute;es.&nbsp;&raquo; Ce mod&egrave;le d'analyse 100% math&eacute;matique est en effet capable de donner chaque semaine une tendance sur une cinquantaine de march&eacute;s diff&eacute;rents (bl&eacute;, orge, tourteau, colza, soja, engrais etc.) int&eacute;rieurs et &eacute;trangers. Un syst&egrave;me d'alerte informe ensuite l'agriculteur en fonction de sa strat&eacute;gie et de ses objectifs.</p><h2>&Ecirc;tre r&eacute;actif dans la prise de d&eacute;cision</h2><p>L'outil s&eacute;duit aujourd'hui bon nombre d'agriculteurs et leurs partenaires (OS, Coop&eacute;ratives, n&eacute;goces, banques, agents comptables...). L'utilisation est simple&nbsp;; il suffit de rentrer diff&eacute;rentes donn&eacute;es relatives &agrave; l'exploitation&nbsp;: nombre d'hectares, productions, typologie des cultures, rendements annuels, capacit&eacute;s de stockage, &eacute;tat de la tr&eacute;sorerie, seuil de commercialisation...pour qu'une solution de vente en totalit&eacute; ou en partie de la r&eacute;colte soit propos&eacute;e.</p><p>Dans l'ambiance &eacute;conomique instable et volatil qui r&egrave;gne aujourd'hui sur les march&eacute;s agricoles, avoir acc&egrave;s rapidement et r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; des tendances, et b&eacute;n&eacute;ficier d'un tableau de bord en temps r&eacute;el, &nbsp;permet de savoir quelles d&eacute;cisions prendre et en mesurer tout de suite leurs impacts sur la sant&eacute; financi&egrave;re de l'exploitation. &laquo;&nbsp;C'est une autre approche dans la gestion de l'entreprise, gage de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et de gain de temps pour le professionnel, compl&egrave;te Roland Zimmermann.&nbsp; L'objectif est bien d'aider les agriculteurs &agrave; piloter leurs fermes et apporter des r&eacute;ponses &agrave; leurs revenus &raquo;. Et d'ajouter&nbsp;: &laquo;&nbsp;c'est l'humain qui permet de cr&eacute;er de la valeur&nbsp;; le logiciel n'&eacute;tant qu'un outil au service de la gestion de l'exploitation et de la cr&eacute;ation de valeur&nbsp;&raquo;.</p><p>R&eacute;cemment, la jeune soci&eacute;t&eacute; a &eacute;largi son champ d'action aupr&egrave;s des professionnels de l'agriculture biologique en d&eacute;veloppant les premi&egrave;res analyses des march&eacute;s bio. &laquo;&nbsp;L'outil ainsi propos&eacute; permet par exemple &agrave; un agriculteur de mesurer le ou les risque(s) de r&eacute;aliser une conversion en passant d'un syst&egrave;me d'agriculture conventionnelle &agrave; l'agriculture biologique&nbsp;&raquo;. Piloter sa Ferme permet aussi de simuler le type de culture pouvant remplacer une autre, en fonction du contexte et des param&egrave;tres des cultures.</p>



Le logiciel Piloter sa Ferme aide les agriculteurs à commercialiser leurs productions au bon moment, au bon volume et à sécuriser ainsi la rentabilité de leur entreprise


Des clefs pour gérer différemment son entreprise

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<p>La France n&rsquo;a jamais export&eacute; autant de bl&eacute; tendre vers les pays tiers qu&rsquo;en 2019-2020. Plusieurs facteurs expliquent cette performance.</p>

<h3>Une r&eacute;colte 2019 abondante et de qualit&eacute;</h3>

<p>Avec pr&egrave;s de 40&nbsp;millions de tonnes (Mt) de bl&eacute; engrang&eacute;es l&rsquo;an pass&eacute;, la France a dispos&eacute; d&rsquo;un gros volume exportable. La qualit&eacute; &eacute;tait &eacute;galement au rendez-vous, ce qui a permis de r&eacute;pondre aux cahiers des charges des clients de la France.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-ble-tendre-francais-accro-lexport" title="March&eacute;s : l&amp;#039;export, indispensable d&eacute;bouch&eacute; du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais">l'export, indispensable d&eacute;bouch&eacute; du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais</a></div>

<h3>Des ventes exceptionnelles vers la Chine</h3>

<p>Du jamais vu&thinsp;: la France a exp&eacute;di&eacute; la campagne pass&eacute;e 1,6 Mt de bl&eacute; tendre vers la Chine. Non seulement le bl&eacute; fran&ccedil;ais affichait qualit&eacute; et comp&eacute;titivit&eacute;, mais il a profit&eacute; de l&rsquo;augmentation des besoins chinois. La Chine s&rsquo;est tourn&eacute;e vers la France en raison des brouilles &eacute;conomico-diplomatiques avec plusieurs de ses fournisseurs traditionnels, tels que les USA et le Canada, et du fait des faibles disponibilit&eacute;s australiennes. Ce flux s&rsquo;est maintenu sur le d&eacute;but de 2020-2021.</p>

<h3>La reconqu&ecirc;te en Afrique du Nord et subsaharienne</h3>

<p>La France a fait carton plein cette ann&eacute;e sur ses d&eacute;bouch&eacute;s traditionnels. Non seulement elle a r&eacute;alis&eacute; l&rsquo;un de ses meilleurs scores sur l&rsquo;Alg&eacute;rie, mais elle a repris des parts de march&eacute; en &Eacute;gypte et en Afrique subsaharienne. Les petits stocks au Maroc, aggrav&eacute;s par la s&eacute;cheresse qui s&rsquo;est abattue sur ce pays, ont aussi dop&eacute; les importations du royaume, ex&eacute;cut&eacute;es en grande partie avec du bl&eacute; fran&ccedil;ais.</p>

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<h3>Une comp&eacute;titivit&eacute; russe amoindrie</h3>

<p>Le principal concurrent de la France sur ses march&eacute;s historiques, la Russie, a p&acirc;ti d&rsquo;une moindre comp&eacute;titivit&eacute; en 2019-2020. Les prix russes ont &eacute;t&eacute; moins agressifs du fait du repli de la r&eacute;colte, du niveau du rouble et de la forte demande int&eacute;rieure, qui a rench&eacute;ri les prix &agrave; l&rsquo;export.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-exportations-francaises-de-ble-tendre-face-la-concurrence-feroce-de-lest" title="Les exportations fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre face &agrave; la concurrence f&eacute;roce de l&amp;#039;Est">les exportations fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre face &agrave; la concurrence f&eacute;roce de l'Est</a></div>

<h3>Changement de d&eacute;cor pour 2020-2021</h3>

<p>Le contraste sera violent cette ann&eacute;e. Les exportations fran&ccedil;aises vont &ecirc;tre brid&eacute;es par la maigre r&eacute;colte, inf&eacute;rieure de 10 Mt &agrave; celle de 2019. <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-exportations-francaises-de-ble-tendre-attendues-en-chute-libre-en-2020-2021" title="Les exportations fran&ccedil;aises de bl&eacute; tendre attendues en chute libre en 2020-2021">Les exp&eacute;ditions hors de l&rsquo;UE sont attendues inf&eacute;rieures &agrave; 8 Mt</a>. En 2016-2017, les exportations vers pays tiers s&rsquo;&eacute;taient effondr&eacute;es &agrave; 5 Mt.</p>
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Avec 13,4 millions de tonnes expédiées, la campagne passée s'est achevée sur une performance française encore jamais atteinte pour les exports de blé tendre vers les pays tiers. Un chiffre qui chutera fortement cette année.

Des exportations records de blé tendre français en 2019-2020

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<p>Au printemps, si vous faites p&acirc;turer vos bovins en p&acirc;turage continu ou en p&acirc;turage tournant sur 2 ou 3 paddocks, vous vous trouvez souvent face &agrave; un dilemme&nbsp;: ne pas faucher une partie de la parcelle et accepter des refus, ou faucher en prenant le risque de manquer d&rsquo;herbe sur pied&hellip; <em><strong>&laquo;&nbsp;Une des solutions est de red&eacute;couper les paddocks en plus petites parcelles et travailler en p&acirc;turage tournant dynamique</strong>, </em>propose Philippe Loquet de la chambre d&rsquo;agriculture d&rsquo;Eure-et-Loire, en charge du <a href="http://www.herbe-fourrages-centre.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener">programme Herbe et fourrages</a>, initi&eacute; par les chambres d'agriculture de la r&eacute;gion Centre-Val de Loire. <em>Mais <strong>souvent les &eacute;leveurs se heurtent &agrave; l&rsquo;approvisionnement en eau de chacun des paddocks&hellip; Une des solutions est alors de repenser le d&eacute;coupage et ne plus raisonner en paddocks rectangle ou carr&eacute;, mais en part de camembert&nbsp;!&nbsp;</strong>&raquo;</em></p>

<h3>Un bon moyen pour limiter le nombre d&rsquo;abreuvoirs &agrave; cr&eacute;er</h3>

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<div alt="cercle" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="687edc08-8c6b-4454-a717-264c5bea48d5" title="cercle" class="align-left embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/IMG_20200625_151516642.jpg" alt="cercle" typeof="foaf:Image" /></div>
<div class="clearl">&nbsp;</div>
Dans ce sch&eacute;ma, <strong>l&rsquo;abreuvoir se localise au centre du camembert sur une aire stabilis&eacute;e avec des copeaux de bois.</strong> Le passage d&rsquo;un paddock &agrave; l&rsquo;autre se fait par cet espace stabilis&eacute;. En conditions s&egrave;ches ou humides, les bovins peuvent rest&eacute;s bloqu&eacute;s et &ecirc;tre affourag&eacute;s sur cette zone centrale.

<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un peu le m&ecirc;me principe que ce que l&rsquo;on observe en Nouvelle-Z&eacute;lande avec la salle de traite implant&eacute;e au centre des parcelles p&acirc;tur&eacute;es,</em> poursuit Philippe Loquet. <em>L&agrave;-bas cette configuration facilite aussi l&rsquo;irrigation avec des rampes de 500 m de long qui tournent autour d&rsquo;un &eacute;norme pivot central, en suivant les portions de camembert.&nbsp;&raquo;</em></p>

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Au lieu d’opter de façon cartésienne pour des paddocks rectangulaires, pourquoi ne pas adapter la forme des parcelles pour lever le frein lié au nombre d’abreuvoirs.

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