Avec la rotation des cultures ou encore le recours, par d&eacute;rogation, &agrave; des semences conventionnelles non trait&eacute;es, la question du chauffage des serres taraude la bio. Une question d&eacute;battue actuellement au sein du Comit&eacute; national de l'agriculture biologique (Cnab), l'instance charg&eacute;e de proposer un guide de lecture du r&egrave;glement de l'AB lorsque le droit europ&eacute;en offre mati&egrave;re &agrave; interpr&eacute;tation. En l'esp&egrave;ce, le r&egrave;glement europ&eacute;en est sans ambigu&iuml;t&eacute;&nbsp;: il autorise le chauffage des serres, dans sa version actuelle comme dans sa future mouture entrant en vigueur en 2021. Dans ces conditions, pourquoi se poser des questions, si ce n'est pour nourrir cette passion fran&ccedil;aise pour le psychodrame&nbsp;? &laquo;&nbsp;Ne reproduisons pas les erreurs qui ont &eacute;t&eacute; faites en conventionnel&nbsp;&raquo;, argumentait Bertrand F&eacute;raut, maraicher bio dans le Gard et pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative Uni-Vert, &agrave; l'occasion d'un d&eacute;bat au dernier MidFel. &laquo;&nbsp;On a produit &agrave; outrance, les acheteurs nous ont vu arriver comme des grives et se sont r&eacute;gal&eacute;s. Donc soyons prudent, faisons une bio &eacute;thique et durable. Le consommateur ne va pas comprendre qu'on br&ucirc;le du fioul pour chauffer des serres et produire des l&eacute;gumes en dehors de leur cycle naturel&nbsp;&raquo;.<h2>L'&eacute;nergie, alli&eacute;e du bio</h2>Le chauffage des serres bio est cependant une r&eacute;alit&eacute;, quoique relativement anecdotique. Selon des chiffres recens&eacute;s par le Cnab, environ une centaine d'ha de serres conduite en bio serait assortie d'un dispositif de chauffage en France. Mais les projets en cours, port&eacute;s par la croissance du march&eacute; bio, inqui&egrave;tent les pourfendeurs de cette pratique, au premier rang desquels figurent la Fnab et le Synabio. pour des motifs &eacute;thiques et &eacute;nerg&eacute;tiques. La question &eacute;nerg&eacute;tique interf&egrave;re avec la saisonnalit&eacute;, mais pas seulement. &laquo;&nbsp;Dans le cadre du Cnab, il serait sans doute souhaitable de border un certain nombre de r&egrave;gles de fa&ccedil;on &agrave; respecter le cycle naturel des productions&nbsp;&raquo;, estime Georges Gu&eacute;z&eacute;noc, maraicher bio dans le Finist&egrave;re, pr&eacute;sident de la section bio du Cerafel, une association de sept OP. &laquo; Mais je ne suis pas partisan de renoncer &agrave; l'&eacute;nergie. En station exp&eacute;rimentale, on s'est aper&ccedil;u que le chauffage permettait de contr&ocirc;ler un certain nombre de probl&egrave;mes sanitaires, en bio comme en conventionnel. A titre personnel, je n'ai pas trouv&eacute; d'autre solution que le d&eacute;sherbage thermique pour produire des endives bio. Doit-on renoncer au stockage en frigo des pommes de terre au profit d'un anti-germinatif chimique&nbsp;? Si on &eacute;largit la question &eacute;nerg&eacute;tique &agrave; d'autres productions, faut-il renoncer au s&eacute;chage du foin en grange, une technique tr&egrave;s pris&eacute;e des &eacute;leveurs laitiers bio&nbsp;?&nbsp;&raquo;.<h2>Du chauffage aux vertus sanitaires</h2>Install&eacute; dans le Morbihan et exploitant une serre de 17.000 m2, Henri Jehanno, en cours de conversion, loue les vertus du chauffage. &laquo;&nbsp;Avant de me convertir au bio, j'ai cultiv&eacute; sous tunnel avant de passer sous serre et en hors-sol, avec un syst&egrave;me de rail m&eacute;nageant la p&eacute;nibilit&eacute;&nbsp;&raquo;, indique-t-il. &laquo;&nbsp;A cette occasion, j'ai r&eacute;ussi &agrave; conduire certaines productions sans aucun traitement phytosanitaire, en jouant sur la ma&icirc;trise de l'hygrom&eacute;trie et de la temp&eacute;rature. En cours de conversion en bio, mes salari&eacute;s sont tr&egrave;s contents de remettre les mains dans la terre tout en conservant le confort apport&eacute; par le syst&egrave;me de rail. Je me fixe l'objectif de ne pas traiter. Je pense que c'est possible. Gr&acirc;ce au chauffage, j'ai pu d&eacute;jouer une attaque de mildiou sur des tomates plant&eacute;es fin janvier. Cela me d&eacute;sole un peu de voir des jeunes producteurs r&eacute;inventer ce que l'on a fait il y a 30 ou 40 ans. Il ne faut pas renoncer &agrave; faire du bio un peu plus technologique. Je pense que c'est aussi le moyen pour des maraichers en hors sol de muter vers une production en sol et en bio, tout du moins pour ceux qui ont de bons sols&nbsp;&raquo;.<h2>Un label &laquo; bio + &raquo; ?</h2>Pour G&eacute;rard Bernier, maraicher bio dans le Maine-et-Loire, pr&eacute;sident de l'association Bio Loire Oc&eacute;an, le chauffage est une fausse bonne solution. &laquo;&nbsp;Dans les Pays de la Loire, malgr&eacute; le r&eacute;chauffement climatique, une tomate plant&eacute;e en janvier aura peu de chances d'aboutir&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare-t-il. &laquo;&nbsp;C'est prendre des risques d'attaques de maladies, c'est certain. Je pr&eacute;f&egrave;re respecter le cycle de production avec une mise en place d&eacute;but avril pour un d&eacute;but de production en juin. Au sein de notre organisation, on a cr&eacute;&eacute; un cahier des charges pour s'interdire des pratiques &laquo;&nbsp;border line&nbsp;&raquo;. On continuera de d&eacute;fendre une bio qui nous permet de nous nourrir, de respecter les saisons et de cr&eacute;er des emplois stables et durables. Je le d&eacute;plore mais je pense que l'on s'achemine vers une bio &agrave; deux vitesses&nbsp;&raquo;. Sur la m&ecirc;me longueur d'onde, Bertrand F&eacute;raut s'interroge sur les signes de d&eacute;marcation &agrave; instituer. &laquo;&nbsp;Faut-il un label bio fran&ccedil;ais avec un nouveau logo&nbsp;? Je pense que pour exister demain, on ne pourra confondre la bio &eacute;thique telle qu'on la d&eacute;fend avec le reste de la bio. Cette d&eacute;marche doit-elle &ecirc;tre impuls&eacute;e par les clients ou par l'Inao avec une sorte de label &laquo;&nbsp;bio+&nbsp;&raquo;&nbsp;? Je ne sais pas, en tout cas, il faudra que les consommateurs soient inform&eacute;s&nbsp;&raquo;.<h2>Vers des pratiques encadr&eacute;es</h2>La France a saisi les instances europ&eacute;ennes sur la question. Mais si notre pays peut se targuer d'avoir &eacute;t&eacute; l'inspirateur du cahier des charges AB, il n'est pas du tout certain que notre voix p&egrave;se fortement sur le sujet, dans un contexte o&ugrave; la demande pousse &agrave; la roue, avec des consommateurs toujours plus nombreux que des distributeurs se h&acirc;tent de rassasier. &laquo;&nbsp;C'&eacute;tait plus facile &agrave; 6 qu'&agrave; 28&nbsp;&raquo;, admet Olivier Nasles, viticulteur et ol&eacute;iculteur en AB dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne et pr&eacute;sident du Cnab. &laquo;&nbsp;Dans ces conditions, la bio fran&ccedil;aise doit-elle &ecirc;tre mieux-disante, alors que la grande distribution se focalise sur le logo AB, sans autre consid&eacute;ration&nbsp;? A titre personnel, je pr&eacute;f&egrave;re que le march&eacute; soit approvisionn&eacute; autant que faire se peut par des producteurs fran&ccedil;ais. Le ministre de l'Agriculture, r&eacute;pondant &agrave; une question d'un s&eacute;nateur, a exclu toute mesure g&eacute;n&eacute;ratrice de distorsion de concurrence. Dans ces conditions, une interdiction de chauffer les serres, qui serait port&eacute;e par le Cnab, ne passerait pas. J'esp&egrave;re aboutir, dans les semaines &agrave; venir, &agrave; une position de consensus entre les diff&eacute;rentes familles de la bio. S'agissant du chauffage, je plaide pour un recours aux &eacute;nergies renouvelables dans un d&eacute;lais de cinq &agrave; sept ans et pour l'instauration de garde-fous en ce qui concerne la saisonnalit&eacute;&nbsp;&raquo;. Ces sujets seront d&eacute;battus en juillet prochain au sein du Cnab.


Autorisé par le règlement européen – actuel et futur – de l’AB, le chauffage des serres est source de dissensions franco-françaises. Aux vertus sanitaires et sociales vantées par les uns s’opposent la défense de saisonnalité et la gabegie énergétique des autres. Ces deux derniers points pourraient faire l’objet d’un compromis, face à des compétiteurs et distributeurs moins scrupuleux.


Chauffage des serres : une bio à plusieurs degrés ?

"Il y a, pour les fruits et l&eacute;gumes, de nombreux produits dont les prix&nbsp;psychologiques sont &agrave; 0,99&nbsp;euro", a expliqu&eacute; Daniel&nbsp;Sauvaitre, producteur de pommes et secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral d'Interfel, l'interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes frais, devant la commission d'enqu&ecirc;te parlementaire sur les&nbsp;pratiques de la grande distribution avec leurs fournisseurs."Et bien, quand vous gardez ce 0,99 d'avant, avec (le rel&egrave;vement du) SRP,&nbsp;&ccedil;a am&egrave;ne le distributeur &agrave; appeler son producteur pour lui dire : il faut que&nbsp;tu me fasses moins cher, puisque que je dois respecter le coefficient et je&nbsp;veux toujours afficher 0,99", a d&eacute;clar&eacute; M. Sauvaitre.Le rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte (SRP), une des dispositions&nbsp;phares de la loi Alimentation, destin&eacute;e &agrave; redonner du revenu aux agriculteurs,&nbsp;pr&eacute;voit qu'un produit alimentaire devra &ecirc;tre revendu au moins 10% plus cher&nbsp;que le prix auquel il a &eacute;t&eacute; achet&eacute;."On a eu ce souci, qui est temporaire, qui mettra le temps qu'on d&eacute;plafonne&nbsp;le prix psychologique, mais dans l'imm&eacute;diat, cela a plut&ocirc;t &eacute;t&eacute; une pression&nbsp;sur la production qui nous est remont&eacute;e et qui a suscit&eacute; des situations un peu&nbsp;difficiles", a affirm&eacute; M. Sauvaitre."Je vois de moins en moins d'op&eacute;rateurs, dans notre profession des fruits&nbsp;et l&eacute;gumes, se plaindre durement du comportement de la grande distribution,&nbsp;parce que les int&eacute;r&ecirc;ts sont li&eacute;s", a-t-il toutefois temp&eacute;r&eacute;.Mais cette &eacute;vocation a fait bondir le rapporteur de la commission d'enqu&ecirc;te&nbsp;Gr&eacute;gory Besson-Moreau (LREM), qui a somm&eacute; M. Sauvaitre de donner les noms des&nbsp;auteurs de ces mauvaises pratiques, rappelant que le non-respect de cette loi,&nbsp;"c'est cinq ans d'emprisonnement, c'est 75.000 euros d'amende. Aujourd'hui, on&nbsp;a besoin de savoir !""Ce n'est pas la g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;, ce ne sont pas l'ensemble des volumes", a&nbsp;nuanc&eacute; M. Sauvaitre, qui a toutefois &eacute;voqu&eacute; une autre difficult&eacute;.&nbsp;"Aujourd'hui, nous vivons cette contradiction permanente entre un&nbsp;l&eacute;gislateur qui veut me donner des moyens d'imposer des prix meilleurs pour&nbsp;que je vive mieux mais de l'autre c&ocirc;t&eacute;, j'ai l'autorit&eacute; de la concurrence, qui&nbsp;est pr&ecirc;te &agrave; m'envoyer les gendarmes", en cas d'entente, ou s'il semble "que le&nbsp;prix (n'est) pas le r&eacute;sultat de la confrontation entre deux entit&eacute;s totalement&nbsp;libres qui forment les prix &agrave; l'abri de toute pression ext&eacute;rieure", a conclu&nbsp;M. Sauvaitre.


L'application de la loi Alimentation, et notamment du relèvement du seuil de revente à perte, est compliquée par le souhait des distributeurs de maintenir des prix "psychologiques" et entraîne parfois, effet pervers, des baisses de prix, a affirmé le 9 mai l'interprofession des fruits et légumes.


Loi alimentation : "une pression sur la production"

La production mondiale de viande d&eacute;cline pour la premi&egrave;re fois depuis 1996, indique l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans son dernier rapport paru le 9 mai. Cette baisse, pr&eacute;vue &agrave; 0,2%, est faible mais repr&eacute;sente un r&eacute;el tournant apr&egrave;s la hausse r&eacute;guli&egrave;re de la production de viande des 20 derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;Le plus gros facteur pesant sur ce changement est li&eacute; &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de peste porcine qui touche durement la Chine, pays qui accueille pr&egrave;s de la moiti&eacute; de la population porcine mondiale. La FAO estime que cette maladie pourrait provoquer &laquo;&nbsp;une baisse de 20% des stocks de porcs en Chine&nbsp;&raquo;.&nbsp;Les cons&eacute;quences de cette &eacute;pid&eacute;mie sont &laquo;&nbsp;complexes&nbsp;&raquo; &agrave; &eacute;valuer, indique la FAO, qui attend cependant une augmentation des importations de viandes porcines, bovines et de volaille.&nbsp;En guise de substitution, la production de poulets devrait augmenter de 2,8% au niveau mondial, notamment en Chine, en Union europ&eacute;enne, au Br&eacute;sil et aux &Eacute;tats-Unis.La pr&eacute;sence de moins de porcs en Chine devrait &eacute;galement se traduire par une baisse de la demande en alimentation animale, en particulier le soja, d'autant que le pays poss&egrave;de d'&eacute;normes stocks de ma&iuml;s.&nbsp;Cette &laquo;&nbsp;combinaison particuli&egrave;rement rare d'&eacute;v&egrave;nements&nbsp;&raquo;, comme le d&eacute;crit la FAO, pourrait engendrer une hausse des prix de la viande porcine et une baisse des prix de la nourriture destin&eacute;e aux porcs. Une situation qui devrait &laquo;&nbsp;profiter au secteur agricole en Europe&nbsp;&raquo;, selon l'organisation.&nbsp;


La peste porcine africaine a particulièrement impacté le marché de la viande en 2019, notamment en Chine, marquant un coup d’arrêt à la hausse de la production mondiale. 


Baisse historique de la production mondiale de viande

<h2>L'IFI et les contribuables redevables</h2>Il s'agit d'un imp&ocirc;t d&eacute;claratif, c'est-&agrave;-dire qu'il est &eacute;tabli en fonction des &eacute;l&eacute;ments d&eacute;clar&eacute;s par le redevable. Il est d&ucirc; par les personnes physiques dont le patrimoine immobilier, net imposable, est sup&eacute;rieur &agrave; 1 300 000 &euro; au 1er janvier de l'ann&eacute;e d'imposition. Seules les personnes physiques sont redevables de l'IFI. Les couples mari&eacute;s, pacs&eacute;s ou en concubinage notoire constituent un foyer fiscal unique faisant l'objet d'une imposition commune. Les contribuables doivent d&eacute;clarer l'IFI en m&ecirc;me temps que leur d&eacute;claration d'IR.L'IFI est assis sur l'ensemble des actifs immobiliers &eacute;valu&eacute;s en valeur v&eacute;nale appartenant au redevable et aux membres de son foyer fiscal au 1er janvier de l'ann&eacute;e d'imposition. Il concerne notamment les immeubles b&acirc;tis tels que la r&eacute;sidence principale (qui b&eacute;n&eacute;ficie toujours d'un abattement de 30 %), des immeubles b&acirc;tis lou&eacute;s, des immeubles non b&acirc;tis (terrains, terres agricoles, bois et for&ecirc;ts sous r&eacute;serve de leur exon&eacute;ration partielle). L'IFI concerne encore des actifs immobiliers d&eacute;tenus par l'interm&eacute;diaire de soci&eacute;t&eacute;s ou via des contrats d'assurance vie.<h2>Biens exon&eacute;r&eacute;s et d&eacute;ductibilit&eacute; des dettes</h2>Les biens immobiliers dit professionnels c'est-&agrave;-dire affect&eacute;s &agrave; une activit&eacute; industrielle, commerciale, artisanale, lib&eacute;rale et agricole d&eacute;tenus en direct ou par l'interm&eacute;diaire d'une soci&eacute;t&eacute; dont le redevable est associ&eacute; (sous certaines conditions) sont exon&eacute;r&eacute;s d'IFI. C'est &eacute;galement le cas des biens immobiliers d&eacute;tenus par une soci&eacute;t&eacute; dont le contribuable d&eacute;tient moins de 10% ou, sous certaines conditions, des biens ruraux donn&eacute;s &agrave; bail &agrave; long terme.Par ailleurs, sont notamment d&eacute;ductibles de l'IFI, les dettes dues &agrave; des d&eacute;penses d'acquisition de biens ou droits immobiliers d'am&eacute;lioration, de construction, ainsi que d'entretien. Les imp&ocirc;ts dus &agrave; raison des propri&eacute;t&eacute;s concern&eacute;es sont aussi d&eacute;ductibles, tout comme les d&eacute;penses d'acquisition des parts ou actions de soci&eacute;t&eacute;s ou organismes, au prorata de la valeur des actifs imposables. Toutefois, il convient de noter que les dettes sont d&eacute;ductibles &agrave; condition qu'elles existent et sont certaines au 1er janvier de l'ann&eacute;e d'imposition et qu'elles sont &agrave; la charge d'un membre du foyer fiscal IFI. Enfin, elles doivent concerner les actifs imposables.<h2>Les dates et d&eacute;lais de d&eacute;claration de l'IFI 2019 : un report de d&eacute;lai &agrave; fin juin doit &ecirc;tre annonc&eacute; par le gouvernement courant avril.</h2><table><tbody><tr><td>Num&eacute;ro de d&eacute;partement de r&eacute;sidence</td><td>Date limite de d&eacute;p&ocirc;t des d&eacute;clarations en ligne</td></tr><tr><td>n&deg; 01 &agrave; 19</td><td>21 mai 2019 minuit</td></tr><tr><td>n&deg; 20 &agrave; 49</td><td>28 mai 2019 minuit</td></tr><tr><td>n&deg; 50 &agrave; 974/976</td><td>4 juin 2019 minuit</td></tr></tbody></table>Pr&eacute;cision : le d&eacute;lai court jusqu'au 16 mai 2019 pour la d&eacute;claration papier, quelle que soit la zone, mais la d&eacute;claration papier est d&eacute;sormais l'exception qui concerne les seuls usagers ne disposant pas d'un acc&egrave;s internet.<h2>L'IFI est calcul&eacute; sur un bar&egrave;me progressif</h2><table><tbody><tr><td>Valeur du patrimoine net taxable d&eacute;clar&eacute;</td><td>Taux d'imposition</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine entre 0 et 800 000 &euro;</td><td>0 %</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine entre 800 000 &euro; et 1 300 00 &euro;</td><td>0,5%</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine entre 1 300 000 &euro; et 2 570 000 &euro;</td><td>0,7%</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine entre 2 570 000 et 5 000 000 &euro;</td><td>1%</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine entre 5 000 000 et 10 000 000 &euro;</td><td>1,25%</td></tr><tr><td>Fraction de valeur de patrimoine au-dessus de 10 000 000 &euro;</td><td>1,5%</td></tr></tbody></table>


La fiscalité française taxe les biens immobiliers. Lorsque leur valeur excède un certain montant, ils sont susceptibles d’être concernés par l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), qui remplace l'impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). 


Tout ce qu’il faut savoir sur l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière

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C'est un rapport historique sur l'&eacute;volution de la biodiversit&eacute; mondiale qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute; le 6 mai par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversit&eacute; et les services &eacute;cosyst&eacute;miques (IPBES). Elabor&eacute; par 145 experts issus de 50 pays, ce rapport est &laquo;&nbsp;le document le plus exhaustif r&eacute;alis&eacute; &agrave; ce jour&nbsp;&raquo;, indique l'IPBES, dont la derni&egrave;re session pl&eacute;ni&egrave;re s'est tenue &agrave; Paris du 29 avril au 4 mai.&nbsp;Le rapport estime qu'environ 1 million d'esp&egrave;ces animales et v&eacute;g&eacute;tales sont aujourd'hui menac&eacute;es d'extinction, notamment au cours des prochaines d&eacute;cennies, &laquo;&nbsp;ce qui n'a jamais eu lieu auparavant dans l'histoire de l'humanit&eacute;&nbsp;&raquo;.&nbsp;Parmi les facteurs responsables de cette d&eacute;gradation, l'organisme intergouvernemental mentionne &laquo;&nbsp;les changements d'usage des terres et de la mer, l'exploitation directe de certains organismes, le changement climatique, la pollution et les esp&egrave;ces exotiques envahissantes&nbsp;&raquo;.<h2>Impact de l'agriculture</h2>Selon les experts, les pertes d'&eacute;cosyst&egrave;mes li&eacute;es &agrave; l'expansion de l'agriculture varient d'un pays &agrave; l'autre. &laquo;&nbsp;Les pertes d'&eacute;cosyst&egrave;mes intacts se sont produites principalement dans les tropiques, qui ont les plus hauts niveaux de biodiversit&eacute; de la plan&egrave;te, pr&eacute;cise le rapport.&nbsp;Par exemple, 100 millions d'hectares de for&ecirc;ts tropicales ont &eacute;t&eacute; perdus entre 1980 et 2000, en raison principalement de l'augmentation de l'&eacute;levage du b&eacute;tail en Am&eacute;rique latine (environ 42 millions d'hectares) et des plantations en Asie du Sud-Est (environ 7,5 millions d'hectares, dont 80 % destin&eacute;s &agrave; l'huile de palme)&nbsp;&raquo;.&nbsp;Et si l'agriculture porte sa part de responsabilit&eacute; dans la d&eacute;gradation des &eacute;cosyst&egrave;mes, elle en est &eacute;galement devenue la victime. Le rapport montre par exemple que &laquo;&nbsp;la d&eacute;gradation des sols a r&eacute;duit de 23 % la productivit&eacute; de l'ensemble de la surface terrestre mondiale&nbsp;&raquo; et qu'une partie de la production agricole &laquo;&nbsp;est confront&eacute;e au risque de disparition des pollinisateurs&nbsp;&raquo;.Face &agrave; cette situation, l'IPBES pr&eacute;sente un &eacute;ventail d'actions en faveur du d&eacute;veloppement durable dans les&nbsp;secteurs de l'agriculture, de la for&ecirc;t, de l'eau, mais aussi en ce qui concerne les zones urbaines, l'&eacute;nergie, les finances, etc.&nbsp;Pour l'agriculture, le rapport met l'accent sur l'agro&eacute;cologie, sur &laquo;&nbsp;l'engagement plus fort de tous les acteurs du syst&egrave;me alimentaire (y compris les consommateurs)&nbsp;&raquo;, sur une gestion plus int&eacute;gr&eacute;e des paysages et des bassins versants, sur la conservation de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique et des races locales, ainsi que sur &laquo;&nbsp;des approches qui responsabilisent les consommateurs et les producteurs gr&acirc;ce &agrave; la transparence des march&eacute;s, &agrave; l'am&eacute;lioration de la distribution et de la localisation (qui revitalisent les &eacute;conomies locales), la r&eacute;forme des cha&icirc;nes d'approvisionnement et &agrave; la r&eacute;duction du gaspillage alimentaire&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>Engagements de la France</h2>Suite &agrave; sa rencontre avec les scientifiques de l'IPBES, Emmanuel Macron a fait savoir que ce rapport sera &laquo;&nbsp;le fondement scientifique de la mobilisation et des n&eacute;gociations internationales au cours de l'ann&eacute;e &agrave; venir&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le chef de l'Etat a r&eacute;affirm&eacute; les objectifs du gouvernement fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de protection de la biodiversit&eacute;&nbsp;:&nbsp;la r&eacute;duction de moiti&eacute; de l'utilisation des produits phytosanitaires d'ici 2025, la fin de l'importation des produits agricoles issus de la d&eacute;forestation d'ici 2030 et la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs qui s'engagent pour l'environnement (&agrave; travers une exp&eacute;rimentation de paiement pour services environnementaux). Le gouvernement a promis pour 2019-2020 une enveloppe de 150 millions d'euros &laquo;&nbsp;pour r&eacute;mun&eacute;rer les agriculteurs qui s'engagent dans plantation de haies, mettent en &oelig;uvre des mesures pour sauvegarder les abeilles, pr&eacute;server des zones humides, passent au bio, r&eacute;duisent l'utilisation de pesticides, etc&nbsp;&raquo;.Reste que la France seule n'aura que peu d'impact sur l'&eacute;volution de la biodiversit&eacute; au niveau mondial. Emmanuel Macron entend donc&nbsp;&laquo;&nbsp;porter son ambition au niveau europ&eacute;en&nbsp;&raquo; ainsi qu'au niveau mondial,&nbsp;dans la perspective de la COP &laquo;&nbsp;biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo; d'octobre 2020 en Chine.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Plus de 40 % des esp&egrave;ces d&#039;amphibiens, pr&egrave;s de 33 % des r&eacute;cifs coralliens et plus d&#039;un tiers de tous les mammif&egrave;res marins sont menac&eacute;s, estiment les scientifiques de l&#039;IPBES. La situation est moins claire pour les esp&egrave;ces d&#039;insectes, mais les donn&eacute;es disponibles conduisent &agrave; une estimation provisoire de 10 % d&#039;esp&egrave;ces menac&eacute;es. En outre, plus de 9 % de toutes les races de mammif&egrave;res domestiqu&eacute;es pour l&#039;alimentation et l&#039;agriculture avaient disparu en 2016.
</aside>


Un million d'espèces animales et végétales menacées d'extinction : c'est le bilan accablant que dressent des scientifiques du monde entier dans un rapport publié le 6 mai. Et si l'agriculture fait partie des causes de ce déclin, elle en subit aussi les conséquences.


L’agriculture, à la fois responsable et victime du déclin de la biodiversité

Une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale marqu&eacute;e par les &eacute;lections aux Chambres d'agriculture largement acquise &agrave; la FNSEA, notamment dans le d&eacute;partement de l'Allier o&ugrave; le syndicat assoit encore un peu plus sa victoire. Un constat partag&eacute; par le pr&eacute;sident de la FNSEA de l'Allier, Gilles Cabart :&nbsp;&laquo; Les agriculteurs de notre d&eacute;partement ont accord&eacute; leur confiance aux femmes et aux hommes de notre r&eacute;seau pour leurs engagements et leur proximit&eacute;. Les agriculteurs ont soutenu notre projet, projet d'une agriculture performante tourn&eacute;e vers l'avenir et bien&nbsp; les pieds sur terre. Cette victoire nous oblige &agrave; mettre en &oelig;uvre ce projet, un projet qui doit faire bouger les lignes &raquo;.&nbsp;51,7% des voix&nbsp;lors des derni&egrave;res &eacute;lections&nbsp;Une campagne qui s'est d&eacute;roul&eacute;e aux c&ocirc;t&eacute;s des Jeunes Agriculteurs comme le confirme Martine Durin, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FNSEA de l'Allier :&nbsp;&laquo; Nous avons travaill&eacute; conjointement avec les JA &agrave; l'&eacute;laboration d'un projet de campagne pour les six ann&eacute;es &agrave; venir. C'est avec eux que nous avons tenu plusieurs r&eacute;unions cantonales et organis&eacute; deux meetings pour convaincre le plus grand nombre et r&eacute;pondre aux demandes. Malgr&eacute; le taux d'abstention significatif, les r&eacute;sultats prouvent que nous donnons des perspectives aux agriculteurs du d&eacute;partement &raquo;. Le moment fort de ces rendez-vous ayant &eacute;t&eacute; la rencontre avec Christiane Lambert, pr&eacute;sidente nationale de la FNSEA, en janvier &agrave; Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule.&nbsp;Une agriculture compos&eacute;e d'entrepreneurs qui foisonnent de projets comme la vente directe, la transformation &agrave; la ferme ou la robotisation. Des innovations sur les voies du progr&egrave;s tant en terme d'agronomie, de g&eacute;n&eacute;tique, de biotechnique et d'&eacute;quipements connect&eacute;s qui traduisent un monde agricole tourn&eacute; vers l'avenir. L'&Eacute;tat doit jouer alors un r&ocirc;le essentiel pour lib&eacute;rer ces &eacute;nergies.&nbsp;Mieux communiquer pour combattre l'agribashingUne agriculture qu'il faut aussi d&eacute;fendre, encore et toujours, face aux menaces qui se profilent, plus que jamais face &agrave; elle. La comp&eacute;titivit&eacute; et la viabilit&eacute; des exploitations sont v&eacute;ritablement remises en cause avec toujours plus de normes, de contr&ocirc;les. Des contraintes qui exasp&egrave;rent les agriculteurs.&nbsp;Autre ph&eacute;nom&egrave;ne, celui de &laquo; l'agri-bashing &raquo; qui prend toujours un peu plus d'ampleur. Martine Durin s'en d&eacute;sole, comme une majorit&eacute; d'exploitants agricoles: &laquo; Nous nous battons tous les jours contre des attaques inadmissibles. Elles sont de plus en plus personnelles et violentes. Nous ne pouvons pas accepter cette d&eacute;consid&eacute;ration agricole. Passons de l'agribashing &agrave; l'agriacting ! Nous devons communiquer positivement sur notre m&eacute;tier et nos pratiques &raquo;.&nbsp;Pour y r&eacute;pondre, c'est un syndicat puissant, en mouvement, qui se d&eacute;marque par ses r&eacute;actions et ses propositions. Plusieurs op&eacute;rations&nbsp;&laquo; communications &raquo; ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es ou sont en projet, notamment en direction des plus jeunes lors du concours de Montmarault, de celui de Montlu&ccedil;on ou d'une ferme ouverte aux scolaires &agrave;&nbsp; Brugheas.&nbsp;Une agriculture qui recrute aussi et dans de nombreux domaines comme le d&eacute;montre chaque ann&eacute;e le forum de l'innovation et des m&eacute;tiers.&nbsp;Le prochain rendez-vous est d'importance : &laquo; Festi'Ferme &raquo;, il s'&eacute;lancera dans les rues de Montlu&ccedil;on pour une deuxi&egrave;me &eacute;dition le 25 mai prochain. Martine Durin en est la cheville ouvri&egrave;re : &laquo; Une action qui r&eacute;unira cette ann&eacute;e l'ensemble de la fili&egrave;re ovine qui sera mise &agrave; l'honneur avec la pr&eacute;sence d'un village de la laine mais aussi de chiens de troupeaux, de l'association mondiale de tonte, des d&eacute;gustations et diverses animations pour les petits et les grands &raquo;.&nbsp;&nbsp;Une guerre des prix&nbsp;Les &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation avaient comme point essentiel l'arr&ecirc;t de la guerre des prix et un juste retour &agrave; l'agriculteur. La loi a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e m&ecirc;me s'il manque l'ordonnance sur les prix abusivement bas. Mais l'encre de la loi et des ordonnances &agrave; peine s&egrave;che, les mauvaises pratiques ont repris de plus belle : demande de d&eacute;flation, de promotions abusives, menaces de d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement... Une d&eacute;sillusion pour Gilles Cabart : &laquo; Une chose est certaine, &agrave; part quelques contrats positifs dans le secteur laitier, nous n'avons rien vu revenir vers nos exploitations et pourtant nous n'avons plus le temps d'attendre, nos tr&eacute;soreries ont besoin de concret et cela d&egrave;s maintenant. L'Etat doit faire appliquer la loi, et les contr&ocirc;les de l'administration s'intensifier. Et, comme le dit Christiane Lambert : s'il le faut mettons des cam&eacute;ras dans les box de n&eacute;gociations ! &raquo;. Un climat pesant pour les agriculteurs et leurs partenaires.&nbsp;Une baisse des charges&nbsp;qui se fait attendre&nbsp;Hausse de la RPD (Redevance de pollution diffuse), interdiction des 3R (Remise, Rabais, Ristourne), s&eacute;paration vente/ conseil, suppression de produits phytosanitaires&nbsp; laissant les agriculteurs dans des impasses :&nbsp;des charges et des contraintes qui entrainent l'arr&ecirc;t de certaines productions (betteraves et demain colza) et des d&eacute;cisions politiques qui p&eacute;nalisent la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations agricoles ouvrant la porte aux importations (taxe dur l'azote). Un acharnement insupportable pour Gilles Cabart qui privil&eacute;gie la solution &agrave; l'interdiction : &laquo; C'est l'objectif du contrat de solutions mis en place par quarante partenaires, et dont l'avenant a enfin &eacute;t&eacute; sign&eacute; par le Ministre lors du salon de l'Agriculture. La charte de voisinage sur laquelle nous travaillons actuellement et que nous pr&eacute;senterons &agrave; Mme la Pr&eacute;f&egrave;te en est issue. Nous ne pouvons pas imaginer que l'administration propose des Zones de non traitements (ZNT) le long des jardins ! &raquo;.&nbsp;Vers une r&eacute;silience&nbsp;des exploitations&nbsp;Face aux al&eacute;as climatiques et sanitaires, il y a urgence &agrave; mettre en place un panel d'outils de gestion des risques. Si un dispositif d'&eacute;pargne de pr&eacute;caution a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;, et on doit s'en f&eacute;liciter, tout en attendant de voir son int&eacute;gration dans la prochaine PAC, rien, en revanche, n'avance c&ocirc;t&eacute; assurance climatique qui laisse de c&ocirc;t&eacute; un certain nombre d'agriculteurs.&nbsp;Le seuil d'acc&egrave;s au r&eacute;gime des calamit&eacute;s reste inadapt&eacute; aux exploitations diversifi&eacute;es et, pour Gilles Cabart, il faut pourtant trouver une solution &agrave; ces difficult&eacute;s : &laquo; Il y a le curatif et le pr&eacute;ventif pour pallier au r&eacute;chauffement climatique. Les repr&eacute;sentants de l'Etat nous disent que les signaux sont au vert pour l'irrigation, que les projets vont se d&eacute;bloquer. Le dire c'est bien... Mais le faire c'est mieux ! &raquo;. En 10 ans, la surface irrigu&eacute;e en France a stagn&eacute; alors qu'elle a progress&eacute; de 13 % en Europe.&nbsp;Une ruralit&eacute; en souffrance&nbsp;Avec ses agriculteurs, c'est toute la ruralit&eacute; qui souffre, qui se sent abandonn&eacute;e par l'Etat. Fermetures des services publics, absence d'acc&egrave;s &agrave; la t&eacute;l&eacute;phonie ou &agrave; internet, les habitants de ces territoires se sentent m&eacute;pris&eacute;s, d&eacute;laiss&eacute;s.Une Europe porteuse d'espoir&nbsp;L'Europe ne fait plus r&ecirc;ver : son incapacit&eacute; &agrave; prot&eacute;ger ses emplois, ses territoires, ses entreprises, faute de progresser dans l'harmonisation des r&egrave;gles sociales, fiscales et environnementales. Son incapacit&eacute; &agrave; exister entre une Chine conqu&eacute;rante et des Etats Unis d&eacute;termin&eacute;s &agrave; conserver son rang de 1&eacute;re puissance mondiale. Le solde de la balance commerciale agricole d&eacute;croche d'ann&eacute;e en ann&eacute;e. En r&eacute;alit&eacute;, la France n'assure plus sa s&eacute;curit&eacute; alimentaire. Les regards se portent donc vers cette nouvelle PAC en cours d'&eacute;laboration sur laquelle repose l'avenir des agriculteurs comme le compl&egrave;te Gilles Cabart :&nbsp;&laquo;&nbsp; L'agriculture est plus qu'un secteur &eacute;conomique, c'est&nbsp; un des moteurs essentiels &agrave; la vitalit&eacute; de nos territoires ruraux. C'est pour cela que nous voulons une PAC ambitieuse et partag&eacute;e par tous les Etats membres avec un vrai socle commun. Une renationalisation d&eacute;guis&eacute;e conduirait &agrave; des distorsions suppl&eacute;mentaires entre les Etats. Des politiques de tous horizons ont jou&eacute; un jeu dangereux :&nbsp;&laquo; c'est la faute &agrave; l'Europe &raquo;. Mais nous voyons avec les Anglais, que ce n'est pas si simple. Mais pour une PAC ambitieuse il faut des moyens financiers ! Le budget est une priorit&eacute; absolue et pas question de le sacrifier pour financer d'autres politiques. Nous voulons une PAC qui prot&egrave;ge contre les risques climatiques, sanitaires et &eacute;conomiques. Nous voulons une PAC qui assure la vitalit&eacute; des territoires ruraux &raquo;. Un tableau noir qui est parsem&eacute;, parfois, de bonnes nouvelles comme, par exemple, la reconnaissance en zones d&eacute;favoris&eacute;es simples de l'ensemble du d&eacute;partement.


Le syndicat majoritaire du monde agricole était en Assemblée générale la semaine dernière pour faire le point sur la profession. Un contexte compliqué que les élus entendent bien défendre plus encore pour assurer l’avenir du monde rural. 


La FNSEA conforte  sa place et garde confiance ! compte rendu de l'assemblée

&Agrave; quelques semaines des &eacute;lections europ&eacute;ennes, les coop&eacute;ratives et organisations agricoles de l'UE, r&eacute;unies au sein du Copa-Cogeca, ont lanc&eacute; un &laquo;&nbsp;manifeste de l'agriculture europ&eacute;enne&nbsp;&raquo; &agrave; destination des futurs eurod&eacute;put&eacute;s et dirigeants de l'Union. &laquo;&nbsp;Nous avons besoin d'une Europe solide pour une agriculture europ&eacute;enne solide&nbsp;&raquo;, &eacute;crit le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral du Copa-Cogeca, Pekka Pesonen, dans le manifeste. Il rappelle que la prochaine constellation politique europ&eacute;enne, qui si&egrave;gera jusqu'en 2024, &laquo;&nbsp;a le pouvoir de fa&ccedil;onner l'Europe pour les g&eacute;n&eacute;rations &agrave; venir&nbsp;&raquo;.&nbsp;Dans un contexte de renouvellement g&eacute;n&eacute;rationnel, de faible revenu agricole, de volatilit&eacute; des march&eacute;s et de changement climatique, le Copa-Cogeca attend des dirigeants europ&eacute;ens &laquo;&nbsp;qu'ils mettent en place un cadre politique permettant de cultiver l'avenir de l'Europe&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le manifeste liste les desideratas des agriculteurs europ&eacute;ens, parmi lesquels figurent une future PAC &laquo;limitant la charge administrative&nbsp;&raquo; et permettant de &laquo;&nbsp;conserver notre position sur les march&eacute;s internationaux&nbsp;&raquo;&nbsp;; une Union europ&eacute;enne garantissant &laquo;&nbsp;une cha&icirc;ne alimentaire plus &eacute;quitable et des revenus convenables pour tous&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;un acc&egrave;s aux derni&egrave;res innovations et ressources agronomiques&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Souvent bouc-&eacute;missaire de nos faiblesses nationales, la confiance dans l'Europe est &agrave; reconstruire, car nous avons besoin d'Europe&nbsp;&raquo;,&nbsp;soutient Dominique Charg&eacute;, pr&eacute;sident de Coop de France,&nbsp;qui a &eacute;galement d&eacute;voil&eacute; son projet europ&eacute;en. Parmi les enjeux prioritaires pour Coop de France&nbsp;figurent l'absence de distorsion de concurrence entre les &Eacute;tats-membres et vis-&agrave;-vis des pays tiers, et l'accompagnement des agriculteurs dans la gestion des risques, la r&eacute;silience, l'emploi et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.&nbsp;En France, les &eacute;lections europ&eacute;ennes auront lieu le dimanche 26 mai.&nbsp;


Les coopératives et organisations agricoles de l'UE lancent un manifeste pour rappeler l’enjeu des élections européennes et le poids des politiques communes sur le secteur agricole. 


Élections UE : "nous avons besoin d’Europe"

&laquo;&nbsp;Loin de l'image idyllique du poulet d'Auvergne&nbsp;&raquo;, l'association a voulu une nouvelle fois d&eacute;noncer l'&eacute;levage intensif en s'introduisant dans une exploitation. Cette fois-ci, c'est &agrave; Solignat, dans le Puy-de-D&ocirc;me, qu'elle a pos&eacute; ses cam&eacute;ras. Elle y d&eacute;nonce des poulets &laquo;&nbsp;entass&eacute;s &agrave; plus de 22 par m2&nbsp;&raquo;, grandissant dans &laquo;&nbsp;la poussi&egrave;re et les excr&eacute;ments&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;l'ammoniac et le CO2 qui s'en d&eacute;gagent causant de graves probl&egrave;mes de sant&eacute;&nbsp;&raquo;.&nbsp;L'association a &eacute;galement film&eacute; le ramassage des poulets, &laquo;&nbsp;attrap&eacute;s brutalement par les pattes&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;jet&eacute;s et entass&eacute;s dans des caisses de transport&nbsp;&raquo;.&nbsp;Contact&eacute; par l'AFP, Philippe Mallet, g&eacute;rant de l'exploitation incrimin&eacute;e&nbsp;associ&eacute;e selon L214 &agrave; la grande soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative agricole Axereal, s'est&nbsp;dit &laquo;&nbsp;scandalis&eacute;&nbsp;&raquo; par l'intrusion de vid&eacute;astes dans son b&acirc;timent et a annonc&eacute;&nbsp;qu'un d&eacute;p&ocirc;t de plainte &eacute;tait &laquo;&nbsp;en cours&nbsp;&raquo; &agrave; la gendarmerie.&laquo;&nbsp;Il faut arr&ecirc;ter de taper sur le dos des &eacute;leveurs comme &ccedil;a, nous, on &eacute;l&egrave;ve&nbsp;les poulets dans le respect. Ils ont isol&eacute; des images de quelques animaux sans&nbsp;montrer les 99% d'autres qui n'ont pas de souci&nbsp;&raquo;, a-t-il d&eacute;nonc&eacute;, accusant&nbsp;L214 de vouloir ainsi &laquo;&nbsp;nuire &agrave; la profession et emp&ecirc;cher les gens de manger de&nbsp;la viande&nbsp;&raquo;.De son c&ocirc;t&eacute;, la pr&eacute;fecture du Puy-de-D&ocirc;me a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP qu'une &eacute;quipe&nbsp;de la Direction d&eacute;partementale de la protection des populations (DDPP) serait&nbsp;d&eacute;p&ecirc;ch&eacute;e sur place &laquo;&nbsp;dans les prochains jours&nbsp;&raquo;, notamment pour v&eacute;rifier si les&nbsp;conditions d'&eacute;levage sont &laquo;&nbsp;conformes au cahier des charges et &agrave; la&nbsp;r&eacute;glementation&nbsp;&raquo;.Outre les conditions d'&eacute;levage, L214 met l'accent sur la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique des poulets, choisis &laquo;&nbsp;pour grossir tr&egrave;s vite&nbsp;&raquo;, et provoquant chez les animaux des &laquo;&nbsp;probl&egrave;mes respiratoires, fragilit&eacute;s osseuses et difficult&eacute;s &agrave; se mouvoir&nbsp;&raquo;.&nbsp;L'association, qui revendique l'arr&ecirc;t de la consommation des animaux, annonce lancer une &laquo;&nbsp;campagne de sensibilisation &agrave; Clermont-Ferrand du 6 au 15 mai&nbsp;&raquo;, afin de &laquo;&nbsp;d&eacute;tourner&nbsp;&raquo; les consommateurs des produits issus de l'&eacute;levage intensif et de &laquo;&nbsp;favoriser les alternatives v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;.&nbsp;


Dans une nouvelle vidéo, l’association de défense des animaux L214 dénonce les conditions d’élevage de poulets dans une exploitation du Puy-de-Dôme. 


L214 dénonce l’élevage intensif des poulets

Un ch&acirc;ssis plus allong&eacute; que les autres mod&egrave;les de la s&eacute;rie MF3700, un empattement de 2.156 mm r&eacute;servant une largeur de voie arri&egrave;re comprise entre 1.132 mm &agrave; 1.939 mm et enfin une hauteur hors tout r&eacute;duite &agrave; 2,44 m avec des pneumatiques en 420/85 R30 en configuration de cabine &agrave; plancher tunne,l sinon &agrave; 2,53 m dans le cas d'un plancher plat&nbsp;: tels sont les gages donn&eacute;s par la s&eacute;rie MF3700 AL pour affronter les terrains montagneux ou vallonn&eacute;s. Les Alpine sont dot&eacute;s d'un moteur AgcoPower quatre cylindres de 3,4 litres sans AdBlue, avec intervalles de maintenance de 600 heures. Ce moteur g&eacute;n&egrave;re 75 ch pour le MF 3707 AL, 85 ch pour le 3708 AL et 95 ch pour le MF 3709 AL, avec des couples maximum prespectifs de 320 N.m, 365 N.m et 395 N.m.<h2>Transmission PowerShuttle 24/12</h2>Les trois mod&egrave;les sont &eacute;quip&eacute;s de la transmission PowerShuttle 24/12 de de la marque, avec la fonction SpeedShift offrant deux rapports sous charge. Avec les boutons sur le levier de vitesses, les huit rapports dans chacune des trois gammes sont s&eacute;lectionnables sans utiliser la p&eacute;dale d'embrayage. Positionn&eacute; sur la console de droite, le joystick multifonction permet de contr&ocirc;ler le changement du sens d'avancement, les rapports sous charge et l'embrayage gr&acirc;ce au bouton d&eacute;di&eacute;. Sans oublier le relevage avant et les deux distributeurs &eacute;lectrohydrauliques (+2 en option) avec un d&eacute;bit maxi de 95 l/mn. Le relevage arri&egrave;re dispose d'une capacit&eacute; de 3 t. En standard, les MF3700 AL &nbsp;disposent d'une prise de force arri&egrave;re 540/540E (540/540E/1000 tr/min en option). Parmi les autres options disponibles figurent la climatisation, la radio DAB/Bluetooth avec port USB ou encore le d&eacute;givrage et le r&eacute;glage des r&eacute;troviseurs &eacute;lectriques.


Le constructeur étoffe sa série MF3700 avec trois modèles aux mensurations adaptées aux terrains montagneux ou vallonnés. Ils sont proposés en 75 ch, 85 ch et 95 ch.


MF3700 AL, trois tracteurs « alpinistes » chez Massey Ferguson

"Quand le num&eacute;rique fait la r&eacute;volutionL'av&egrave;nement du num&eacute;rique va profond&eacute;ment transformer les diff&eacute;rents m&eacute;tiers de notre fili&egrave;re.&nbsp;Les m&eacute;tiers de production (transformation, pi&egrave;ces de d&eacute;coupe, &eacute;levage) disposeront de nouvelles interfaces de pilotage, notamment des outils &laquo; de pr&eacute;cision &raquo; permettant un r&eacute;ajustement instantan&eacute; de la production aux objectifs de performances voulues.&nbsp;Les activit&eacute;s de commerce seront impact&eacute;es par le d&eacute;veloppement de plateformes commerciales par lesquelles l'acheteur d&eacute;cidera de ses achats &agrave; ses conditions ; en&nbsp;particulier, les consommateurs devraient largement tirer parti de ces &eacute;volutions en&nbsp;trouvant instantan&eacute;ment le produit exact d&eacute;sir&eacute; ; dans le m&ecirc;me temps, le fournisseur&nbsp;disposera d'une connaissance pr&eacute;cise de chaque acte d'achat, r&eacute;volutionnant ainsi les&nbsp;approches de marketing. Enfin, les m&eacute;tiers de service vont digitaliser leurs offres cr&eacute;ant de nouveaux&nbsp;outils de&nbsp;conseil, d'auto-&eacute;valuation, d'aide &agrave; la d&eacute;cision, de formation,&nbsp;etc..C'est d'ailleurs pour introduire ces &eacute;volutions que l'IFIP avait organis&eacute; le 4 d&eacute;cembre dernier&nbsp;une journ&eacute;e sur le th&egrave;me &laquo; Le digital : quelles opportunit&eacute;s pour la comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re porcine ? &raquo; ; car au final, c'est bien la comp&eacute;titivit&eacute; de notre fili&egrave;re qui est en jeu.&nbsp;L'IFIP lui-m&ecirc;me est &eacute;videmment concern&eacute; par toutes ces &eacute;volutions. Par l'innovation&nbsp;concernant les m&eacute;tiers de production, par l'analyse de la transformation des modes de&nbsp;mise en march&eacute; et de la consommation pour le volet du commerce, par l'&eacute;volution de sa propre offre de service, puisque l'Institut est lui-m&ecirc;me une entreprise de services. Des investissements importants sont en cours pour num&eacute;riser les m&eacute;tiers de l'IFIP et les services propos&eacute;s : il s'agit d'investissements en outils et en comp&eacute;tences faisant de la &laquo; data &raquo; et de son management une composante &agrave; part enti&egrave;re de&nbsp;l'expertise et des services d&eacute;velopp&eacute;s par l'Institut.L'IFIP entend ainsi &ecirc;tre un acteur pro-actif du num&eacute;rique au service de la&nbsp;comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re porcine fran&ccedil;aise."&nbsp;&nbsp;Bernard Fostier, Directeur G&eacute;n&eacute;ral de l'IFIP&nbsp;T&eacute;l&eacute;chargez le pdf en cliquant ici&nbsp;(128 pages, 9 Mo)&nbsp;Contact :&nbsp;claude.montariol@ifip.asso.fr


L'IFIP au service des métiers de la filière porcine qui élabore une protéine de choix pour nourrir les hommes. Au sommaire, 78 fiches synthétiques d'1 page par action technique conduite par les ingénieurs de l'IFIP en 2018


Téléchargez le bilan d'activité de l'IFIP en 2018

Le groupe allemand pr&eacute;voit la fermeture de deux de ses quatre sucreries en France, avec &agrave; la cl&eacute; pr&egrave;s de 130 postes supprim&eacute;s sur les 723 que compte sa branche fran&ccedil;aise et la remise en cause du mod&egrave;le &eacute;conomique de milliers d'agriculteurs.&nbsp;"Aujourd'hui, les Allemands prennent une d&eacute;cision strat&eacute;gique de restructuration de l'activit&eacute;, et &ccedil;a on peut le comprendre", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Patrick Dechaufour, planteur et pr&eacute;sident du syndicat des betteraviers du Calvados, de la Sarthe et de l'Orne.&nbsp;"Par contre, faire une restructuration en arr&ecirc;tant totalement la production de sucre et en gardant juste des petits stockage de sirop dans les usines, ce qui permet d'&eacute;viter de fermer les sites et de contourner la loi Florange, c'est du capitalisme sauvage qu'on n'accepte pas", a-t-il ajout&eacute;.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">En direct Paris <a href="https://twitter.com/AllemagneDiplo?ref_src=twsrc%5Etfw">@allemagnediplo</a> Union sacr&eacute;e &eacute;lus nationaux, planteurs <a href="https://twitter.com/_MissBetter?ref_src=twsrc%5Etfw">@_MissBetter</a> , salari&eacute;s St Sucre qui d&eacute;noncent l'h&eacute;r&eacute;sie de la d&eacute;cision <a href="https://twitter.com/hashtag/Sudzucker?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Sudzucker</a> de sacrifier 10 % production de betteraves ds les meileurs bassins agronomiques d' . <a href="https://twitter.com/ChLambert_FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@ChLambert_FNSEA</a> <a href="https://twitter.com/SanderFranck?ref_src=twsrc%5Etfw">@SanderFranck</a> <a href="https://t.co/FPBPUkkXd1">pic.twitter.com/FPBPUkkXd1</a>&mdash; Guillaume Vanthuyne (@Vanthuyne_G) <a href="https://twitter.com/Vanthuyne_G/status/1125710620592992262?ref_src=twsrc%5Etfw">7 mai 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
Adopt&eacute;e en mars 2014, la loi Florange impose &agrave; tout employeur d'une entreprise ou d'un groupe d'au moins 1.000 salari&eacute;s qui envisage de fermer un &eacute;tablissement et de proc&eacute;der &agrave; des licenciements &eacute;conomiques de rechercher un repreneur.&nbsp;A moins de trois semaines du scrutin europ&eacute;en, brandissant des pancartes en fran&ccedil;ais et en allemand, les planteurs esp&eacute;raient pouvoir remettre leurs dol&eacute;ances &agrave; l'ambassadeur d'Allemagne, mais ont finalement trouv&eacute; porte close.&nbsp;Ils souhaitaient surtout remettre un petit coup de pression, &agrave; une semaine d'une r&eacute;union avec la direction de S&uuml;dzucker, &agrave; Strasbourg, lors de laquelle ils doivent pr&eacute;senter leur plan de reprise des deux usines, le 15 mai.&nbsp;&nbsp;"Je suis pro-europ&eacute;en, c'est l'union qui fait la force", affirme Beno&icirc;t Lef&eacute;bure, planteur &agrave; Escoville (Calvados), qui porte fi&egrave;rement des drapeaux allemand et fran&ccedil;ais.&nbsp;Il d&eacute;plore que le groupe, qui a des usines "partout en Europe", "fasse porter &agrave; la France 500.000 des 700.000 tonnes de baisse de production de sucre" sur le continent. 1.036 planteurs travaillaient pour l'usine de Cagny (Calvados) et 1.268 planteurs autour d'Eppeville (Somme).&nbsp;Dans la Somme, une partie des agriculteurs pourraient &eacute;couler leurs betteraves vers l'usine voisine de Roye, voire &agrave; la concurrence.&nbsp;En revanche, ceux de Cagny, isol&eacute;s, n'ont pas d'autre solution pour &eacute;couler leur production et devront, si la situation en reste l&agrave;, renoncer &agrave; la culture de la betterave.


Munis de drapeaux français, allemands et européens, près de 200 betteraviers et salariés de Saint-Louis Sucre ont manifesté mardi à Paris, à deux pas de l'ambassade d'Allemagne, contre la fermeture de deux usines de la filiale française du groupe Südzucker.


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