
L’usage du glyphosate devrait prendre fin le 1er janvier 2021. Devrait car des dérogations ne sont pas à exclure pour les usages dans l’impasse tels que l’agriculture de conservation, la production de semences, les sols pentus et caillouteux. Comment faire ?En attendant un très hypothétique remplaçant, que l’on serait alors avisé de consommer avec modération, chercheurs, fournisseurs et agriculteurs sont mis au défi de trouver des alternatives. Et il y en a.Ce lundi 25 février, le ministre de l’Agriculture a signé le Contrat de solutions élaboré par la FNSEA et 40 partenaires. Il vise à diviser par deux l’usage de produits phytosanitaires d’ici à 2025. Il répertorie plus de 300 actions, balayant les champs de la génétique de l’agronomie, de l’agroéquipement, des outils d’aide à la solution.Au-delà des efforts de recherche, l’accent est porté sur la capacité à transférer le plus rapidement possible les acquis l’éventail des solutions aux agriculteurs, le tout en bénéficiant des subsides du Grand plan d’investissement (GPI), doté de 5 milliards €.Du côté des constructeurs de pulvérisateurs, on s’emploie à traiter à dose chirurgicale. Il s’agit aussi de sauver le matériel emblématique de cette agriculture inféodée aux produits phytos, stigmatisée pour ne pas dire pulvérisée dans les médias. Et puis, imaginez qu’un herbicide typé biocontrôle apparaisse demain : il faudra bien le pulvériser. Avec modération et précision.


La Quotidienne du Sima : projection dans l’après-glyphosate

Ce d&eacute;sherbant&nbsp;"&agrave; large spectre" a &eacute;t&eacute; class&eacute; comme "canc&eacute;rog&egrave;ne probable"&nbsp;en mars 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC),&nbsp;d&eacute;pendant de l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS).&nbsp;Un verdict battu en br&egrave;che huit mois plus tard par l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) qui estimait "improbable" qu'il pr&eacute;sente un&nbsp;danger canc&eacute;rog&egrave;ne pour l'homme, et l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques&nbsp;(Echa) qui est all&eacute;e dans le m&ecirc;me sens en 2017.&nbsp;Mais des scientifiques et ONG ont d&eacute;nonc&eacute; une &eacute;valuation "biais&eacute;e" car&nbsp;bas&eacute;e sur des rapports fournis par les industriels.En France, une &eacute;tude "ind&eacute;pendante" qui aura pour but de "trancher" la&nbsp;controverse sur la dangerosit&eacute; de cet herbicide controvers&eacute;, et notamment son&nbsp;caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne, va &ecirc;tre lanc&eacute;e prochainement, a indiqu&eacute; lundi l'Anses.&nbsp;"Nous &eacute;tablissons le cahier des charges d'une &eacute;tude ind&eacute;pendante qui&nbsp;devrait &eacute;clairer la question des dangers du glyphosate, pour essayer de&nbsp;trancher cette controverse sur les dangers du glyphosate et en particulier sa&nbsp;canc&eacute;rog&eacute;nicit&eacute;", a d&eacute;clar&eacute; Fran&ccedil;oise Weber, directrice g&eacute;n&eacute;rale d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e de&nbsp;l'autorit&eacute; sanitaire, en charge des produits r&eacute;glement&eacute;s, lors d'une&nbsp;conf&eacute;rence de presse au Salon de l'agriculture &agrave; Paris."D&egrave;s lors que nous aurons termin&eacute; le cahier des charges -dans les semaines&nbsp;qui viennent, nous sommes au bout de ce processus-, il sera transmis aux&nbsp;ministres", a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;. L'Anses a &eacute;t&eacute; saisie par les ministres de&nbsp;l'Agriculture, de la Sant&eacute; et de l'Environnement.&nbsp;Lors de la cl&ocirc;ture des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, le Premier&nbsp;ministre &Eacute;douard Philippe avait annonc&eacute; "une expertise collective" qui devait&nbsp;&ecirc;tre lanc&eacute;e par l'Inserm d&egrave;s 2018.&nbsp;"L'Anses &eacute;laborera le cahier des charges des &eacute;tudes compl&eacute;mentaires &agrave; mener&nbsp;sur la dangerosit&eacute; du glyphosate", avait pr&eacute;cis&eacute; le chef du gouvernement.<h2>"Le m&ecirc;me scandale que l'amiante"</h2>"Ce n'est pas forc&eacute;ment nous qui la ferons", a indiqu&eacute; Mme Weber &agrave; propos&nbsp;de l'&eacute;tude proprement dite, &eacute;voquant&nbsp;"un consortium d'institutions de&nbsp;chercheurs pour la mener".&nbsp;Co&iuml;ncidence, cette annonce tombe peu avant la signature lundi soir, par le&nbsp;ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, du "pr&eacute;ambule" du contrat de&nbsp;Solutions, une d&eacute;marche qui r&eacute;unit le syndicat majoritaire, la FNSEA, et 42&nbsp;partenaires pour r&eacute;duire l'utilisation des produits phytosanitaires de&nbsp;synth&egrave;se.&nbsp;Une mani&egrave;re pour le ministre de valider la d&eacute;marche, celle d'agriculteurs&nbsp;qui ont entendu la demande des consommateurs pour moins de chimie mais veulent&nbsp;reprendre la main sur les moyens &agrave; mettre en oeuvre pour y arriver."La solution qu'on nous pr&eacute;sente, ce n'est pas la sortie des pesticides,&nbsp;c'est le contrat de solutions de la FNSEA avec tout un tas de mesures pour&nbsp;diminuer l&eacute;g&egrave;rement la courbe de consommation des pesticides", a regrett&eacute;&nbsp;Laurent Pinatel, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.&nbsp;"Cette &eacute;tude du contrat de solutions, elle est quand m&ecirc;me financ&eacute;e par ceux&nbsp;qui vendent les pesticides, c'est comme si on confiait &agrave; Pernod Ricard la&nbsp;sortie de l'alcool&eacute;mie", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;Concernant l'&eacute;tude &eacute;voqu&eacute;e par l'Anses, elle est selon lui superflue: "Une&nbsp;nouvelle &eacute;tude, c'est refuser de voir que le scandale des pesticides sera le&nbsp;m&ecirc;me scandale que le scandale de l'amiante".&nbsp;"Depuis dix ans, l'esp&eacute;rance de vie en bonne sant&eacute; diminue chez les&nbsp;paysans. C'est d&ucirc; pas qu'aux pesticides, mais c'est aussi d&ucirc; aux pesticides",&nbsp;a-t-il conclu.Emmanuel Macron, avait pris l'engagement d'une sortie sous trois ans avant&nbsp;de revenir un peu en arri&egrave;re et d'&eacute;voquer des d&eacute;rogations. Samedi, lors de&nbsp;l'inauguration du Salon de l'agriculture, il a form&eacute; le voeu que la France&nbsp;fasse de son vignoble "le premier vignoble sans glyphosate du monde".&nbsp;Un projet qui, s'il &eacute;tait men&eacute; &agrave; son terme, diviserait d&eacute;j&agrave; par deux la&nbsp;consommation de glyphosate en France, &agrave; en croire la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne,&nbsp;pour qui "il y a 50% du glyphosate utilis&eacute; sur vignes".


Bientôt la fin des débats sans fin sur le gyphosate ? Alors que le Roundup de Monsanto, revient sur le banc des accusés aux Etats-Unis, la France veut trancher la question de la dangerosité de cette molécule en lançant une nouvelle étude.


Glyphosate: en France, une étude tente de clore la controverse

"Si on devait &ecirc;tre touch&eacute; (par la peste porcine africaine), cela induirait&nbsp;un d&eacute;s&eacute;quilibre du march&eacute; europ&eacute;en. Si par contre la situation se stabilise en&nbsp;Europe et que la Chine reprend significativement ses importations, l'Europe&nbsp;pourrait profiter de la situation", r&eacute;sume ainsi le rapport FranceAgriMer 2019. "Les &eacute;leveurs creusent leur tr&eacute;sorerie, la situation actuelle est tendue",&nbsp;assure ainsi Didier Delzescaux, le directeur de l'interprofession Inaporc. "Ca&nbsp;va &ecirc;tre &agrave; quitte ou double". Les indicateurs &eacute;conomiques dans l'Hexagone n'incitent pas &agrave; l'optimisme.&nbsp;Les prix ont perdu 9% et 13 centimes entre 2017 et 2018, pour atteindre 1,37&nbsp;euro par kg et la balance commerciale des produits porcins se creuse avec un&nbsp;d&eacute;ficit qui est pass&eacute; dans le m&ecirc;me temps de 203 &agrave; 267 millions d'euros.&nbsp;&nbsp;L'an pass&eacute;, la France, 3e producteur europ&eacute;en, a limit&eacute; ses importations&nbsp;(-2%), majoritairement des produits &agrave; valeur ajout&eacute;e. Mais ses exportations,&nbsp;essentiellement des mati&egrave;res brutes, ont chut&eacute; (-6%). En grande partie parce&nbsp;que la Chine, grand consommateur, a ferm&eacute; les vannes et fait plonger les cours. Et la peste porcine, si elle n'est pas transmissible &agrave; l'homme, accentue la&nbsp;menace pesant sur la France, apr&egrave;s &ecirc;tre arriv&eacute;e en Belgique.Fin janvier, la zone blanche dans laquelle sont confin&eacute;s les sangliers&nbsp;avant d'&ecirc;tre abattus pour contenir l'&eacute;pid&eacute;mie a &eacute;t&eacute; &eacute;tendue &agrave; 141 km2 dans la&nbsp;Meuse et les Ardennes. En parall&egrave;le, les &Eacute;tats concern&eacute;s peinent &eacute;galement &agrave; faire accepter un&nbsp;principe de "r&eacute;gionalisation", qui p&eacute;naliserait la production d'une zone&nbsp;d&eacute;finie et non celle d'un pays entier. "Le virus est partout en Chine, assure ainsi M. Delzescaux. Ils n'ont pas&nbsp;su g&eacute;rer sa propagation. Et le porc chez eux, c'est comme l'essence chez nous:&nbsp;c'est socialement sensible. Si la Chine reprend les achats, la situation peut&nbsp;&ecirc;tre plus &eacute;quilibr&eacute;e fin 2019".<h2>3 milliards d'euros &agrave; investir</h2>"Mais on est aussi touch&eacute;s, contre-balance Boris Duflot, chef &eacute;conomiste de&nbsp;l'Institut du Porc (IFIP). En Belgique, les prix ont d&eacute;croch&eacute; de 10-15&nbsp;centimes au kilo. Si un cas &eacute;tait identifi&eacute; en France, on perdrait&nbsp;probablement encore 20 centimes au kilo". "Ce serait une catastrophe, redoute m&ecirc;me la F&eacute;d&eacute;ration nationale porcine&nbsp;(FNP). Des pays fermeraient leur portes et c'est 250.000 tonnes fran&ccedil;aises&nbsp;qu'il faudrait r&eacute;orienter, soit 16% de la production annuelle. Les cours&nbsp;d&eacute;crocheraient compl&egrave;tement." Une menace pour les 100.000 emplois directs et&nbsp;indirects de la fili&egrave;re. Les diff&eacute;rences avec ses voisins li&eacute;es aux co&ucirc;ts de main d'oeuvre, aux&nbsp;niveaux de TVA, aux contraintes environnementales s'estompent mais cette&nbsp;viande conserve une image moins valorisante que le boeuf ou la volaille, selon&nbsp;M. Duflot. "Il faut trouver d'autres solutions pour diversifier la production", lance&nbsp;la FNP.&nbsp;&nbsp;La mont&eacute;e en gamme en est une mais le co&ucirc;t de production est de 4 euros le&nbsp;kilo et, avec 0,5% de bio et 4% de Label Rouge en France, "on est s&ucirc;rement un&nbsp;peu &agrave; la traine", reconnait le patron d'Inaporc. "Ce n'est pas &eacute;vident d'exploiter en bio toute la carcasse. On ne va pas&nbsp;augmenter la production bio pour faire plaisir au grand public, il faut&nbsp;trouver des &eacute;quilibres &eacute;conomiques. On a affich&eacute; 5% de bio &agrave; objectif 2022 et&nbsp;je ne sais m&ecirc;me pas si on y arrivera", ajoute-t-il. Pour M. Duflot, la fili&egrave;re doit mieux "contractualiser" les relations entre&nbsp;producteurs et grande distribution afin d'assurer des seuils de r&eacute;mun&eacute;ration.&nbsp;Si la d&eacute;marche se met progressivement en place "c'est encore beaucoup de com'&nbsp;pour l'instant", regrette-t-il toutefois. Enfin, l'&eacute;levage fran&ccedil;ais, dont le visage est traditionnellement familial&nbsp;et de taille modeste, ne pourra pas &eacute;viter un lifting co&ucirc;teux car sa&nbsp;modernisation est imp&eacute;rative. "En 2015, l'Ifip a calcul&eacute; qu'on avait accumul&eacute; en 15 ans un retard&nbsp;d'investissement de trois milliards d'euros", souligne la FNP. Trois milliards&nbsp;d'euros, le chiffre d'affaires annuel de la fili&egrave;re.


Entre l'explosion de la concurrence, la fermeture du marché chinois en 2018, la peste porcine africaine qui rode en Europe et des acteurs français mal armés qui survivent difficilement, la filière porcine joue gros cette année.


Filière porcine: la peste porcine africaine sera à double tranchant en 2019

Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, il e&#769;tait possible de collecter, ge&#769;rer et supprimer des donne&#769;es au niveau de l'ordinateur de gestion a&#768; la ferme, mais toutes ces donne&#769;es devaient e&#770;tre d'abord collecte&#769;es par la console du tracteur puis transfe&#769;re&#769;es au bureau soit par moyen physique (cle&#769; USB...), soit par envoi sur un serveur ou sur le Cloud. Avec AutoSync, l'op&eacute;rateur peut supprimer et ajouter des donne&#769;es pour chacune des consoles de sa flotte de manie&#768;re automatique et quasi instantane&#769;e pendant que ses machines sont au travail dans les champs. Et, il re&#769;cupe&#768;re en continu les donne&#769;es de travail de ses machines. Les donne&#769;es transmises incluent les donne&#769;es des parcelles (bordures, lignes de guidage, point et zone caracte&#769;ristiques, la surface travaille&#769;e et les cartes d'applications), mais aussi les diffe&#769;rents produits, les ve&#769;hicules, les outils et les utilisateurs. Cette solution met a&#768; jour automatiquement et en temps re&#769;el les donne&#769;es de la console du tracteur depuis l'ordinateur de gestion de la ferme, et inversement.<h2>Partage des donn&eacute;es</h2>Elle permet aussi le partage de donne&#769;es entre consoles de tracteurs. Les donne&#769;es transmises incluent les donne&#769;es parcellaires, les lignes de guidage, les diffe&#769;rents produits, les ve&#769;hicules, les outils, les utilisateurs. Les chefs d'exploitations peuvent gra&#770;ce a&#768; cela se&#769;lectionner spe&#769;cifiquement quelles donne&#769;es ils veulent envoyer ou non aux ope&#769;rateurs. De leur co&#770;te&#769;, les utilisateurs peuvent se concentrer sur leur environnement de travail et s'assurer que tout fonctionne correctement pendant que le chef d'exploitation s'assure que les bonnes donne&#769;es arrivent au bon endroit et au bon moment.


Le système AutoSync, permet supprimer et d’ajouter des données sur chacune des consoles d’une flotte, de manière automatique et quasi instantanée pendant que les machines sont au travail. Médaille de Bronze au Sima 2019.


AutoSync ou le partage des données sans contrainte selon Trimble

Apr&egrave;s s'&ecirc;tre r&eacute;jouie du discours volontariste d'Emmanuel Macron sur&nbsp;l'Europe agricole prononc&eacute; samedi en ouverture du salon de l'agriculture, la&nbsp;responsable s'est inqui&eacute;t&eacute;e aux micros de France Inter de l'attitude de&nbsp;l'Allemagne. Alors que le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais a point&eacute; des "divergences" au&nbsp;sein de l'Union et appel&eacute; "l'Union" &agrave; assurer la s&eacute;curit&eacute; alimentaire du&nbsp;continent europ&eacute;en face &agrave; la Chine et aux Etats-Unis. "On a tous en m&eacute;moire que l'accord Chirac-Schroeder avait &eacute;t&eacute; fondateur&nbsp;pour la Politique agricole commune. C'est le couple franco-allemand qui est&nbsp;d&eacute;terminant. La question aujourd'hui: est-ce que Mme Merkel va &ecirc;tre aussi&nbsp;engag&eacute;e vis-&agrave;-vis de la PAC ? Est-ce que la France et l'Allemagne vont&nbsp;retrouver un deal commun vis-&agrave;-vis de l'agriculture ?", s'est inqui&eacute;t&eacute;e Mme&nbsp;Lambert.&nbsp;&nbsp;Le retrait de la Grande-Bretagne de l'Union Europ&eacute;enne, qui devrait&nbsp;m&eacute;caniquement d&eacute;boucher sur une baisse de 15% du budget europ&eacute;en, pourrait&nbsp;"repr&eacute;senter jusqu'&agrave; -7 ou -8%" de subventions pour chaque agriculteur&nbsp;fran&ccedil;ais, a estim&eacute; Mme Lambert. "La PAC, c'est un march&eacute; unique de l'alimentation, et donc c'est tr&egrave;s&nbsp;important de le pr&eacute;server. Nous demandons que, sur l'agriculture et&nbsp;l'alimentation, avec le changement climatique et l'environnement en codicille&nbsp;(en chapitre compl&eacute;mentaire, ndlr), on puisse trouver un accord" a-t-elle&nbsp;ajout&eacute;. En 2002, Jacques Chirac et Gerard Schr&ouml;der avaient conclu un accord sur&nbsp;l'Europe agricole, qui avait permis de d&eacute;bloquer les n&eacute;gociations sur&nbsp;l'&eacute;largissement de l'UE &agrave; l'est, et permis &agrave; tous les paysans de l'ancienne&nbsp;Europe de l'est de b&eacute;n&eacute;ficier de subventions et de moderniser leur agriculture.&nbsp;&nbsp;Chacun avait alors fait un pas. L'Allemagne avait renonc&eacute; &agrave; diminuer le&nbsp;montant global des aides agricoles, et la France avait accept&eacute; le principe&nbsp;d'un montant maximum par ferme pour ces aides. Berlin craignait en effet que&nbsp;l'&eacute;largissement n'aboutisse &agrave; une explosion du budget de la PAC dont elle est&nbsp;le premier contributeur.


Christiane Lambert, présidente de la première organisation agricole française, la FNSEA, espère un "deal commun" entre laFrance et l'Allemagne sur la prochaine politique agricole commune (PAC), comme celui scellé entre Jacques Chirac et Gerhard Schroeder en 2002.


PAC: Christiane Lambert (FNSEA) espère "un deal commun" France-Allemagne


C’est parti pour 5 jours de boulons, pistons, clavettes et pompes à graisse. Pardon : capteurs, moniteurs, applis mobiles et plateformes internet. Bienvenue dans l’agriculture digitale, robotique, collaborative, augmentée. N’en jetez plus. Bienvenue au Sima 2019.Vous n’avez pas tout compris à l’agriculture numérique ? On va tenter de vous connecter mais laissez le temps, à nos propres neurones, d’établir la connexion. En attendant, pourquoi ne pas mettre à l’honneur la bonne vieille mécanique.Un Sima « vintage » ? Pas vraiment, car de toute les façons, le numérique, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt de mécanique et d’hydraulique. Et du reste, la frontière est de plus en plus ténue entre tous ces « ique ». D’ailleurs le hic, c’est plutôt le fric.L’inflation du matériel est-elle inéluctable ?.C’est la question que nous poserons Anne Fradier, sécrétaire générale du Sedima, le syndicat des distributeurs. En attendant, on embraye (et oui on a une vieille boîte méca) sur des tracteurs chinois fabriqués en France. Oui oui, des tracteurs chinois fabriqués en France, pas l’inverse.


La Quotidienne du Sima : roulez des (vieilles) mécaniques

"Le but n'est pas de passer le plus de temps possible ici pour faire une&nbsp;d&eacute;monstration", s'est d&eacute;fendu M. Bellamy au lendemain du marathon d'Emmanuel&nbsp;Macron, qui a pass&eacute; 14h40 samedi &agrave; la Porte de Versailles, et &agrave; la veille de&nbsp;la venue du patron des R&eacute;publicains, Laurent Wauquiez.&nbsp;&nbsp; Accompagn&eacute; des deux autres t&ecirc;tes de liste pour le scrutin du 26 mai, Agn&egrave;s&nbsp;Evren et Arnaud Danjean, le jeune professeur de philosophie de 33 ans est&nbsp;pass&eacute; rapidement du stand des brasseurs &agrave; celui des producteurs de l&eacute;gumes,&nbsp;avant de rencontrer plusieurs comit&eacute;s interprofessionnels, tout en serrant&nbsp;quelques mains au passage.&nbsp;&nbsp;La popularit&eacute; de l'&eacute;lu versaillais, qui ne fait pas l'unanimit&eacute; au sein de&nbsp;son propre camp en raison de ses positions conservatrices, reste &agrave; construire&nbsp;et beaucoup ont accueilli son passage au salon d'un air intrigu&eacute;. "C'est un&nbsp;acteur non?", s'est interrog&eacute; un visiteur. Souriant mais visiblement encore en rodage, M. Bellamy s'est laiss&eacute; guider&nbsp;par son &eacute;quipe, en compagnie de l'exp&eacute;riment&eacute; patron des d&eacute;put&eacute;s r&eacute;publicains&nbsp;et ex-ministre Christian Jacob. M. Bellamy, qui avait sign&eacute; une tribune samedi pour r&eacute;clamer le maintien du&nbsp;budget de la PAC, a une nouvelle fois insist&eacute; sur cet imp&eacute;ratif et martel&eacute;&nbsp;qu'il "fallait arr&ecirc;ter de compliquer la vie des agriculteurs fran&ccedil;ais".&nbsp;&nbsp;"C'est tr&egrave;s important de venir au salon, pour aller au contact du monde&nbsp;agricole qui est durement &eacute;prouv&eacute;", a-t-il encore soulign&eacute;. Le salon de l'Agriculture est un point de passage incontournable pour les&nbsp;hommes politiques fran&ccedil;ais qui s'y relayeront toute la semaine prochaine. Le&nbsp;Premier ministre Edouard Philippe, Anne Hidalgo, Nicolas Dupont-Aignan,&nbsp;Yannick Jadot et Laurent Wauquiez sont notamment attendus lundi, suivis mardi&nbsp;de Fran&ccedil;ois Bayrou et de G&eacute;rard Larcher ou encore jeudi de Marine Le Pen.


Encore peu connu du grand public, François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, a plaidé pour un maintien du budget de la politique agricole commune (PAC) lors d'une visite plutôt discrète, dimanche au salon de l'Agriculture.


Baptême du feu discret pour Bellamy (LR) au salon de l'Agriculture

<h2>Innovant, exhaustif, international</h2>Tels sont les trois mots cl&eacute; de l'&eacute;dition 2019. Outre les avant-premi&egrave;res des constructeurs et autres fournisseurs, l'innovation se cristallisera au sein de deux Villages start-up et du Village de l'innovation (Hall 4). Ce dernier rassemble les laur&eacute;ats des Sima Innovation Awards et pr&eacute;sente des portraits d'agriculteurs innovants. Un &laquo;&nbsp;hackathon&nbsp;&raquo; (marathon informatique) mettra aux prises codeurs et professionnels autour de l'utilisation des donne&#769;es spatiales en agriculture. Exhaustif, le Sima re&#769;pond a&#768; toutes les agricultures, quels que soient la taille d'exploitation et le mode de production. Pour la premie&#768;re fois, le salon et ses partenaires organisent des tables rondes autour des grands enjeux du monde agricole comme l'agriculture biologique (Agence Bio), les syste&#768;mes de culture de demain (INRA), l'agriculture a&#768; l'heure du nume&#769;rique (AgrIde&#769;es), l'e&#769;levage et l'AgTech (AgrId&eacute;es, INRA). Son caract&egrave;re international enfin s'affirme &agrave; travers ses exposants internationaux, toujours plus nombreux, ainsi que par des conf&eacute;rences d&eacute;di&eacute;es.<h2>Parcours Contrat de solutions</h2>Pr&eacute;sent&eacute; au Sia 2018, le Contrat de solutions sera sign&eacute; au Sia 2019 (lundi 25) par le ministre de l'Agriculture. Elabor&eacute; par la FNSEA et 35 organismes agricoles associ&eacute;s (Acta, Axema, Chambres d'agriculture, Inra, Vivea...), il vise &agrave; diviser par deux l'usage de produits phytosanitaires d'ici &agrave; 2025. Il r&eacute;pertorie plus de 300 actions, balayant les champs de la g&eacute;n&eacute;tique de l'agronomie, de l'agro&eacute;quipement, des outils d'aide &agrave; la solution. Au-del&agrave; des efforts de recherche, l'accent est port&eacute; sur la capacit&eacute; &agrave; transf&eacute;rer le plus rapidement possible les acquis l'&eacute;ventail des solutions aux agriculteurs, le tout en b&eacute;n&eacute;ficiant des subsides du Grand plan d'investissement (GPI), dot&eacute; de 5 milliards &euro; et dont le minist&egrave;re va d&eacute;voiler les contours durant cette s&eacute;quence Sia / Sima. Au Sima, les promoteurs du Contrat de solutions organisent 3 parcours guid&eacute;s (les 25, 26 et 27 &agrave; 9 h au d&eacute;part d'Axema - Hall 5A) illustrant diff&eacute;rents leviers (d&eacute;sherbage m&eacute;canique, pulv&eacute;risation de pr&eacute;cision...) ainsi qu'une conf&eacute;rence (lundi 25 &ndash; 10h30)<h2>Une journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'&eacute;levage</h2>Le Sima, c'est aussi le Simagena (Hall 2), le rendez-vous des professionnels franc&#807;ais et internationaux de l'e&#769;levage et de la ge&#769;ne&#769;tique bovine, devenu au fil des ans, le point de re&#769;fe&#769;rence pour les acteurs de la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique et de l'exportation des reproducteurs. Toutes les races laitie&#768;res et a&#768; viande y sont repr&eacute;sent&eacute;es. Open-shows et ventes aux enche&#768;res internationales (anime&#769;es par KBS Genetic, Beauvallet Plainmaison et Ge&#768;nes Diffusion) rythmeront ce salon dans la salon. A la demande du secteur est organis&eacute;e une &laquo; Journe&#769;e de l'e&#769;levage &raquo; le mercredi 27. Au programme&nbsp;: Open-show Eurolimousine (9h30), une table ronde (comment comment l'AgTech augmente la rentabilite&#769; des e&#769;levages &agrave; 13h), une vente aux enche&#768;res SIMBEEF de ma&#770;les reproducteurs, anime&#769;e par KBS Genetic (15h30), une vente aux enche&#768;res de vaches et ge&#769;nisses Limousine, anime&#769;e par KBS Genetic, Beauvallet Plainmaison et Ge&#768;nes Diffusion (17 h).<h2>Ateliers, tables rondes, conf&eacute;rences</h2>Samedi 23- innover pour l'agriculture durable&nbsp;: conf&eacute;rence Axema et EurAgEng (samedi 24 &ndash; 8h30)Dimanche 24- table ronde&nbsp;: agronomie : penser de&#768;s aujourd'hui les syste&#768;mes de culture de demain (Axema &ndash; INRA&ndash; dimanche 24 10h30 - Hall 4 mezzanine)- matinales de l'AEF &amp; Kereval - pr&eacute;sentation de l'outil de base de donn&eacute;es Isobus (les 24-25-26-27 &ndash; 10h30 &ndash; stand Axema)- les agriculteurs au c&oelig;ur de la transition e&#769;nerge&#769;tique (SER et FNSEA &ndash; dimanche 24 &ndash; 13h30 &ndash; Hall 3 Mezzanine)- nourrir le sol pour nourrir les hommes&nbsp;: rencontres internationales de l'agriculture du vivant (dimanche 24 - 14h30 - Hall 4 mezzanine)- les b&eacute;n&eacute;fices de la robotique en viticulture (dimanche 24 &ndash; 15 h stand Axema)- l'innovation comme cre&#769;ateur de lien social : nouveau facteur de croissance e&#769;conomique et citoyenne ? (dimanche 24 &ndash; 15 h - villages start-up)- situation des march&eacute;s mondiaux des agro&eacute;quipements (dimanche 24 &ndash; 16 h &ndash; stand Axema)Lundi 25- parcours Contrat de solutions (les 25-26-27&nbsp;&ndash; 9 h &ndash; d&eacute;part stand Axema)- job dating (les 25-26-27 &agrave; 9h et 13 h &ndash; Hall 4)- conf&eacute;rence Contrat de solutions (lundi 25 &ndash; 10h30 &ndash; mezzanine Hall 5A)- agriculture augmente&#769;e : une re&#769;alite&#769; aujourd'hui et demain (Axema et AgrId&eacute;es - lundi 25 &ndash; 10h30 &ndash; mezzanine Hall 3)- SIMA Dealerr's Day&nbsp;: recrutement et emploi dans la fili&egrave;re agro&eacute;quipement (Sedima et Climmar &ndash; lundi 25 &ndash; 10h30 - &nbsp;Hall 4 mezzanine)- les agroe&#769;quipements peuvent-ils contribuer a&#768; l'agroe&#769;cologie ? (IRSTEA et INRA &ndash; lundi 25 &ndash; 14 h &ndash; Hall 3 mezzanine)- les b&eacute;n&eacute;fices de la robotique en &eacute;levage (lundi 25 &ndash; 15 h stand Axema)- inclusion nume&#769;rique, vulgarisation des outils : un nouvel enjeu pour l'agriculture de demain ! (lundi 25 &ndash; 15 h - villages start-up)- Eco-&eacute;pandage&nbsp;: des &eacute;pandeurs et tonnes &agrave; la performance certifi&eacute;e (lundi 25 &ndash; 16 h &ndash; stand AxemaMardi 26- agriculture biologique : s'engager en bio,pourquoi et comment ? (Axema et Agence bio &ndash; mardi 26 - 10 h 30 - Hall 3 mezzanine)- Sima African Summit : l'agribusiness en Afrique : installer l'agriculture comme secteur e&#769;conomique (mardi 26 &ndash; 10 h 30 -&nbsp; Hall 4 mezzanine)- rencontres agricoles inter-ge&#769;ne&#769;rationnelles c&eacute;dants &ndash; n&eacute;o-paysans (AIYANA &ndash; mardi 26 &ndash; 14h30 &ndash; Hall 3 mezzanine)- colloque de l'association internationale du CoFarming (mardi 26 - 14h30 &ndash; Hall 4 mezzanine)- les b&eacute;n&eacute;fices de la robotique en grandes cultures (mardi 26 &ndash; 15 h stand Axema)- les donne&#769;es agricoles de l'espace a&#768; la terre en passant par les drones : quelles compl&eacute;mentarit&eacute;s ? (mardi 26 &ndash; 15 h - villages start-up)- aventure dans la promotion des m&eacute;tiers : l'Aprodema et l'Onisep dessinent les m&eacute;tiers de l'Agro&eacute;quipement (mardi 26 &ndash; 15 h&nbsp;: stand Axema)Mercredi 27- table ronde&nbsp;: comment comment l'AgTech augmente la rentabilite&#769; des e&#769;levages (mercredi 27 &ndash; 13 h -ring Hall 2)- le co-farming, une solution pour vos clients agriculteurs&nbsp;? (mercredi 27 &ndash; 13h30 &ndash; stand Axema)- les b&eacute;n&eacute;fices de la robotique en maraichage (mercredi 27 &ndash; 15 h stand Axema)- l'agriculteur augmente&#769; : un agriculteur de&#769;connecte&#769; ou re-connecte&#769; ? (mercredi 27 &ndash; 15 h - villages start-up)- la formation en AgTech, un nouveau pr&eacute;requis pour le smart farming&nbsp;? (mercredi 27 &ndash; 16 h &ndash; stand Axema)- rencontre CQP certifi&eacute;s 2018 :&nbsp;les formations CQP dans l'univers de l'Agro&eacute;quipement (mercredi 27 &ndash; 17 h &ndash; stand Axema)&nbsp;Jeudi 28- les b&eacute;n&eacute;fices de la robotique en viticulture (jeudi 28 &ndash; 15 h stand Axema)- Tweet-Ape&#769;ro&nbsp;: e&#769;changes avec les influenceurs du monde agricole, innovant, connecte&#769;... et positif &nbsp;(jeudi 28 &ndash; 15 h - villages start-up)


« L’innovation au service d’une agriculture compétitive » : tel est le credo du Sima 2019, qui ouvre ses portes dimanche 24 février à 8h30. Balises, jalons et vibrations.


Sima 2019 : la feuille de route

Colza, soja, ce&#769;re&#769;ales, fe&#769;veroles, tournesol, pois, lentilles etc.&nbsp;: la diversification des assolements n'est pas sans poser quelques probl&egrave;mes aux moissonneuses-batteuses, dont la capacit&eacute; &agrave; engranger les grains peut &ecirc;tre mise &agrave; mal par la taille des graines et leur positionnement au raz du sol pour certaines d'entre elles. D&eacute;velopp&eacute;e pour l'Am&eacute;rique du Nord, Claas d&eacute;ploie sa presse &agrave; tapis flexible en Europe.<h2>Trois modes de conduite</h2>Sa flexibilit&eacute; lui permet de suivre les irr&eacute;gularit&eacute;s du sol, ind&eacute;pendamment de la largeur de coupe. L'angle du tapis est r&eacute;duit au minimum de fa&ccedil;on &agrave; limiter les pertes dans les cas des petites graines tandis que sa vitesse est proportionnelle a&#768; l'avancement. L'autocontour Flex pilote l'ajustement du convoyeur en comple&#769;ment de son propre de&#769;battement de flexibilite&#769; de 225 mm. La communication entre la coupe et la machine permet d'ajuster tous les principaux re&#769;glages depuis le Cebis en cabine. La Convio Flex offre trois modes de conduite : mode flexible a&#768; pression ajustable. Le concept Flop Over, de se&#769;rie sur les rabatteurs, ainsi que la forme des doigts plastiques, interdit l'enroulement de matie&#768;re, me&#770;me dans les parcelles les plus sales. Les rabatteurs disposent e&#769;galement d'une se&#769;curite&#769; hydraulique qui rele&#768;ve automatiquement ces derniers en cas de collision avec le sol.


Caractérisée par un débattement de 225 mm, elle est apte à engranger toutes les récoltes sans exception. Médaille de Bronze au Sima 2019.


Convio Flex de Claas : 225 mm de débattement, 22 cultures engrangées

Arriv&eacute; &agrave; 8h47 &agrave; la porte de Versailles, le chef de l'Etat s'est employ&eacute; &agrave;&nbsp;rassurer un monde agricole toujours inquiet en promettant une Politique&nbsp;agricole commune (PAC) "r&eacute;invent&eacute;e" qui assure la "souverainet&eacute; alimentaire,&nbsp;environnementale et industrielle" de l'Europe. Il en est reparti &agrave; 23h27.&nbsp;A trois mois des &eacute;lections europ&eacute;ennes et en pleine ren&eacute;gociation de la&nbsp;PAC, c'&eacute;tait l'occasion pour M. Macron de faire partager sa vision d'une&nbsp;politique qui prot&egrave;ge les agriculteurs comme les consommateurs des grandes&nbsp;puissances agricoles mondiales, Chine, Russie et Etats-Unis.&nbsp;"On va attendre les actes, mais il semble avoir compris la probl&eacute;matique&nbsp;agricole", a r&eacute;agi Samuel Vandaele, du syndicat des Jeunes Agriculteurs.&nbsp;Al'inverse, Marine Le Pen, pr&eacute;sidente du Rassemblement national, a d&eacute;nonc&eacute;&nbsp;le "discours mensonger" du pr&eacute;sident qui "s'est bien gard&eacute; d'expliquer que son&nbsp;grand projet de +PAC ambitieuse+ est en totale opposition avec la r&eacute;forme&nbsp;actuelle port&eacute;e par Berlin et Bruxelles". Craignant eux aussi une baisse des&nbsp;aides agricoles europ&eacute;ennes, Les R&eacute;publicains ont plaid&eacute; samedi pour "un&nbsp;maintien du budget de la PAC".&nbsp;Le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture, l'irlandais Phil Hogan, a affirm&eacute;&nbsp;&agrave; l'AFP "partager beaucoup" de la vision d'Emmanuel Macron, "en particulier&nbsp;sur les revenus des agriculteurs, la transition &eacute;cologique et la&nbsp;modernisation" de la PAC.Visiblement ravi d'&ecirc;tre l&agrave;, Emmanuel Macron a ensuite parcouru lentement&nbsp;les all&eacute;es, s'arr&ecirc;tant pour discuter &agrave; chaque pas, au point de prendre tr&egrave;s&nbsp;vite plusieurs heures de retard sur son programme.&nbsp;L'ambiance de ces &eacute;changes improvis&eacute;s, le plus long bain de foule du chef&nbsp;de l'Etat depuis la crise des "gilets jaunes", est rest&eacute;e tr&egrave;s bon enfant,&nbsp;ponctu&eacute;e de nombreux applaudissements et encouragements, m&ecirc;me si &ccedil;a et l&agrave; ont&nbsp; fus&eacute; quelques sifflets et des "Macron d&eacute;mission".&nbsp;Quelques "gilets jaunes" qui tentaient de s'approcher, dont la figure du&nbsp;mouvement Eric Drouet, ont &eacute;t&eacute; maintenus &agrave; distance par les nombreuses forces&nbsp;de s&eacute;curit&eacute;.<h2>Flexitarien sans le savoir</h2>Alternativement, face &agrave; "l'impatience" de nombreuses fili&egrave;res, M. Macron a&nbsp;d&eacute;fendu sa loi alimentation, qui vise &agrave; augmenter le prix pay&eacute; aux&nbsp;agriculteurs et r&eacute;pondu &agrave; des demandes tous azimuts, comme celles d'un&nbsp;retrait&eacute; handicap&eacute; ou d'un &eacute;boueur d'origine tunisienne, qui lui ont confi&eacute;&nbsp;leurs d&eacute;boires avant de lui tomber dans les bras.&nbsp;Un &eacute;leveur lui a offert un chevreau, D&eacute;sir&eacute;, qui rejoindra les deux poules&nbsp;de l'Elys&eacute;e adopt&eacute;es lors du salon 2018. Il a aussi pris dans ses bras&nbsp;l'agneau Pelote tendu par un &eacute;leveur poitevin.&nbsp;Il a aussi promis &agrave; des &eacute;leveurs des Pyr&eacute;n&eacute;es que le gouvernement allait&nbsp;"r&eacute;guler" la population des loups ou des ours de mani&egrave;re "pragmatique".&nbsp;Tombant la veste, il a pass&eacute; trois quarts d'heure au stand de&nbsp;l'interprofession du lait, &eacute;coutant les professionnels lui raconter leurs&nbsp;difficiles n&eacute;gociations avec la grande distribution et la concurrence&nbsp;extra-europ&eacute;enne.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Un t&eacute;moignage parmi d'autres de l'attachement des agriculteurs &agrave; notre terre qu'ils cultivent chaque jour. <a href="https://twitter.com/hashtag/SIA2019?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#SIA2019</a> <a href="https://t.co/Fqcu9QXxsi">pic.twitter.com/Fqcu9QXxsi</a>&mdash; &Eacute;lys&eacute;e (@Elysee) <a href="https://twitter.com/Elysee/status/1099318534457487360?ref_src=twsrc%5Etfw">23 f&eacute;vrier 2019</a></blockquote>
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Parmi ses leitmotivs, il a promis de prendre des mesures pour emp&ecirc;cher la&nbsp;disparition de terres agricoles au profit de zones commerciales, alors que les&nbsp;jeunes ne parviennent pas &agrave; s'installer faute d'acc&egrave;s &agrave; la terre.&nbsp;"Il faut vendre &agrave; des nouveaux plut&ocirc;t qu'au voisin", a-t-il lanc&eacute;,&nbsp;rappelant sans cesse qu'un agriculteur sur deux prendra sa retraite dans les 5&nbsp;ans.&nbsp;Il a aussi &eacute;t&eacute; s&eacute;duit par l'initiative "intelligente" de la fili&egrave;re bovine&nbsp;qui r&eacute;nove son image en faisant campagne pour le r&eacute;gime flexitarien, autrement&nbsp;dit une consommation de viande moindre mais de meilleure qualit&eacute;. Le chef de&nbsp;l'Etat s'est m&ecirc;me dit, en souriant, flexitarien "sans le savoir".&nbsp;Il s'est &eacute;mu de la d&eacute;marche de Patrick Maurin, &eacute;lu de Marmande&nbsp;(Lot-et-Garonne), qui lui a fait part de la d&eacute;tresse du monde agricole o&ugrave; un&nbsp;agriculteur se suicide tous les deux jours.&nbsp;85% des Fran&ccedil;ais ont une bonne opinion des agriculteurs, selon un sondage&nbsp;Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro, mais le secteur ne fait&nbsp;pas r&ecirc;ver les jeunes.&nbsp;Apr&egrave;s de longues haltes aux stands des producteurs de lait, de viande&nbsp;bovine, porcine, de vins, de fruits et l&eacute;gumes et de c&eacute;r&eacute;ales, il devait&nbsp;terminer sa visite comme l'an dernier chez les brasseurs.&nbsp;Le salon, qui dure neuf jours, attend entre 650.000 et 700.000 visiteurs.


Durant près de quatorze heures trente de visite au salon de l'Agriculture samedi, soit plus d'une heure de plus que l'an dernier, Emmanuel Macron, a plaidé pour une Europe qui retrouve sa "souveraineté alimentaire", au milieu d'une foule de visiteurs et d'agriculteurs largement bienveillants.


Plus de quatorze heures d'une visite bon enfant pour Macron au salon de l'agriculture

"Je n'ignore rien des difficult&eacute;s du quotidien", des agriculteurs&nbsp;"n&eacute;anmoins je constate avec vous que parce qu'il y a eu mobilisation&nbsp;collective (...) les choses sont en train de s'am&eacute;liorer", a d&eacute;fendu le&nbsp;pr&eacute;sident de la R&eacute;publique dans un discours prononc&eacute; devant de futurs jeunes&nbsp;agriculteurs.&nbsp;"Toutes les fili&egrave;res, tous les acteurs doivent continuer &agrave; se mobiliser",&nbsp;a-t-il d&eacute;clar&eacute;. "De ces combats nous ne l&acirc;cherons rien", a-t-il dit faisant&nbsp;valoir les efforts faits par l'ex&eacute;cutif pour restituer la valeur &agrave; "ceux qui&nbsp;produisent", aux agriculteurs.&nbsp;Le chef de l'Etat a surtout centr&eacute; son discours sur sa vision europ&eacute;enne de&nbsp;l'agriculture, alors que les n&eacute;gociations pour &eacute;laborer la future politique&nbsp;agricole commune (PAC) viennent de commencer et que le scrutin des europ&eacute;ennes&nbsp;se rapproche (du 23 au 26 mai).&nbsp;Il a appel&eacute; &agrave; "r&eacute;inventer" cette PAC afin d'assurer "la souverainet&eacute;&nbsp;alimentaire, environnementale et industrielle" du continent europ&eacute;en, alors&nbsp;que pour ses approvisionnements en alimentation animale, l'Europe est&nbsp;d&eacute;pendante &agrave; 70% de soja import&eacute;.M. Macron a soulign&eacute; que "la nourriture ne sera jamais une marchandise&nbsp;comme les autres", estimant que "cet engagement oblige la soci&eacute;t&eacute; &agrave; un devoir&nbsp;de protection vis-&agrave;-vis de toutes celles et tous ceux qui nous nourrissent et&nbsp;ce devoir de protection, ceux qui ont imagin&eacute; la politique agricole commune ne&nbsp;l'ont jamais perdu de vue".&nbsp;"L'Europe agricole aujourd'hui est menac&eacute;e de l'ext&eacute;rieur", notamment face&nbsp;aux grandes puissances comme la Russie, la Chine ou les Etats-Unis, et "de&nbsp;l'int&eacute;rieur", a-t-il aussi estim&eacute;, en appelant &agrave; l'unit&eacute; et en soulignant que&nbsp;"sans la PAC, les consommateurs europ&eacute;ens ne b&eacute;n&eacute;ficieraient pas d'une&nbsp;alimentation accessible et de qualit&eacute;".Si les agriculteurs fran&ccedil;ais attendent beaucoup de la PAC, ils ont aussi&nbsp;des demandes imm&eacute;diates: vendre leurs produits &agrave; des prix qui leur permettent&nbsp;de vivre, investir pour avoir des exploitations plus &eacute;colo, et ne plus &ecirc;tre&nbsp;sans cesse critiqu&eacute;s, ce qu'ils nomment l'"agri-bashing".&nbsp;"Nous allons bannir ce mot et faire de l'agri-acting", a indiqu&eacute; la&nbsp;pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert lors d'une conf&eacute;rence de presse dans&nbsp;la semaine.&nbsp;Le salon c'est l'occasion "d'expliquer que l'agriculture, c'est beau, c'est&nbsp;bon, que l'alimentation fran&ccedil;aise c'est la meilleure du monde et que les&nbsp;agriculteurs font des produits de qualit&eacute;. il faut positiver, c'est la&nbsp;positive agriculture", a d&eacute;clar&eacute; vendredi le ministre de l'Agriculture, Didier&nbsp;Guillaume.<h2>D&eacute;tresse morale</h2>Il d&eacute;plore cependant "qu'il y ait encore un agriculteur qui se suicide tous&nbsp;les deux jours".&nbsp;Un drame de la ruralit&eacute; qui a motiv&eacute; Patrick Maurin, &eacute;lu local de Marmande (Lot-et-Garonne) &agrave; prendre son b&acirc;ton de p&eacute;lerin, et &agrave; marcher 250 km du&nbsp;Touquet, vill&eacute;giature des Macron, jusqu'&agrave; Paris, o&ugrave; il est arriv&eacute; vendredi.&nbsp;Son souhait: remettre samedi au chef de l'Etat un cahier de "dol&eacute;ances" disant&nbsp;la d&eacute;tresse morale du monde agricole.&nbsp;Pour lutter contre cette situation "insupportable", estime M. Guillaume,&nbsp;"il faut de meilleures conditions de travail, il faut surtout de meilleurs&nbsp;revenus, et il faut arr&ecirc;ter de montrer du doigt, de prendre les paysans pour&nbsp;des boucs &eacute;missaires, ils n'en sont pas". Le ministre compte sur la loi&nbsp;Alimentation r&eacute;cemment vot&eacute;e pour r&eacute;&eacute;quilibrer les revenus des paysans.&nbsp;Si 85% des Fran&ccedil;ais ont une bonne opinion des agriculteurs, selon un&nbsp;sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro, l'agriculture a&nbsp;du mal &agrave; faire r&ecirc;ver les jeunes et les demandeurs d'emploi, alors que la&nbsp;profession manque de bras.&nbsp;Un probl&egrave;me majeur, qui pose la question de la p&eacute;rennit&eacute; m&ecirc;me de&nbsp;l'agriculture fran&ccedil;aise: "un tiers des professionnels" cesseront leur activit&eacute;&nbsp;d'ici 2022, selon Xavier Heinzl&eacute;, des Jeunes agriculteurs. La tension ne sera peut-&ecirc;tre pas que dans les t&ecirc;tes des agriculteurs, mais&nbsp;viendra aussi de l'ext&eacute;rieur: alors que les gilets jaunes vivent samedi l'acte&nbsp;15 de leur mouvement, certains de leurs leaders ont pr&eacute;vu de s'inviter dans la&nbsp;plus grande ferme de France et tenter d'interpeller le chef de l'Etat.&nbsp;Selon les organisateurs, le m&ecirc;me dispositif de s&eacute;curit&eacute; que d'habitude est&nbsp;pr&eacute;vu, adaptable en cas d'&eacute;ventuelle irruption de "gilets jaunes".&nbsp;Le salon, qui dure neuf jours, attend entre 650.000 et 700.000 visiteurs.


Emmanuel Macron a appelé à "réinventer" la Politique agricole commune (PAC) pour défendre la "souveraineté alimentaire" de l'Europe, en inaugrant samedi matin à Paris le salon d'une agriculture française écartelée entre les demandes d'amélioration environnementale et la volonté de maintenir son rang face à la concurrence.


Emmanuel Macron appelle à "réinventer" la PAC au salon de l'agriculture

Jeudi 7 mars &agrave; 18h30, Quai des entrepreneurs &agrave; Ch&acirc;teaubriant se d&eacute;roulera un afterwork consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;apprentissage. La communaut&eacute; de communes Derval-Ch&acirc;teaubriant, la Chambre d&rsquo;agriculture, la Chambre des m&eacute;tiers et de l&rsquo;artisanat et la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie organisent cette animation pour promouvoir la voie de l&rsquo;apprentissage qui, selon eux a bien souvent, a une image n&eacute;gative. 
 
&laquo;&nbsp;Nous voulions organiser cet &eacute;v&eacute;nement car les apprentis sont fiers de leur formation. Ce sont les meilleurs ambassadeurs pour parler de leur m&eacute;tier, et promouvoir cette voie &raquo; souligne Christine Galisson, directrice de la Maison de l&rsquo;Emploi du Pays de Ch&acirc;teaubriant. 
 
D&eacute;velopper un esprit coop&eacute;ratif autour d&rsquo;un temps d&rsquo;&eacute;change entre apprentis, maitre de stage, chef d&rsquo;exploitation, tous secteurs confondus, tel est aussi, le but de cet afterwork consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;apprentissage. &nbsp;Le lieu n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; choisi par hasard non plus, le Quai des entrepreneurs est un lieu o&ugrave; sont r&eacute;unis tous les services en lien avec la cr&eacute;ation et le d&eacute;veloppement de l&rsquo;entreprise.
<ul>
	<li>Infos pratiques&nbsp;:</li>
	<li>Jeudi 7 mars &agrave; 18h30 Quai des entrepreneurs &agrave; Ch&acirc;teaubriant,</li>
	<li>Inscription au 02 72 41 01 00</li>
</ul>

Apprentis, demandeurs d’emploi, chefs d’exploitation… La communauté de communes Derval-Châteaubriant propose un temps d’échange et de partage sur le thème de l’apprentissage. 

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