
Des éleveurs des Côtes d’Armor expérimentent le semis de couverts végétaux dans jours précédant la moisson (blé, orge), donc sans travail du sol. Comment ? Grâce une rampe de 18 m, 21 m ou 24 m supportant deux semoirs à la volée Delimbe. Intérêts ? Implanter vite, bien et pour pas cher les couverts végétaux à une période où les chantiers se télescopent. Est-ce que ça marche ? Oui. Mais à réserver aux parcelles exemptent de vivaces (liserons, chardons, laiterons, rumex…) et d’adventices trop développées à la récolte, entre autres conditions. Innov’Space pour les Chambres d’agriculture de Bretagne et les Ets Devrand, basés à Trédias (Côtes d’Armor).


[Space] Maxi Couv’ ou comment semer les couverts avant la moisson

&laquo;&nbsp;Madame la Pr&eacute;f&egrave;te, 
Deux r&eacute;glementations diff&eacute;rentes s&rsquo;appliquent aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;implantation des cultures d&eacute;rob&eacute;es :
<ul>
	<li>&nbsp;La directive nitrates qui impose d&eacute;sormais une implantation des couverts au plus tard au 15&nbsp;septembre.</li>
	<li>&nbsp;Le verdissement de la PAC qui impose une implantation des couverts SIE au plus tard pour le&nbsp;20 ao&ucirc;t en Loire-Atlantique.</li>
</ul>
Pour ce dernier point, nous vous avions d&eacute;j&agrave; alert&eacute; par courrier en date du 2 ao&ucirc;t 2018 et avons eu&nbsp;contact avec vos services : nous attendons la r&eacute;ponse de la Commission europ&eacute;enne qui doit se&nbsp;prononcer sur ce point fin septembre. 
N&eacute;anmoins, au regard de la s&eacute;cheresse estivale qui se poursuit sur cette premi&egrave;re quinzaine de&nbsp;septembre, et de la nouvelle r&eacute;glementation de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; Nitrates sign&eacute;e le 16 juillet 2018 et entr&eacute;e en&nbsp;vigueur le 1er septembre 2018, nous vous alertons sur le fait que l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des couverts ne pourra&nbsp;&ecirc;tre sem&eacute;e dans les temps et qu&rsquo;une partie des couverts sem&eacute;s n&rsquo;aura pas encore lev&eacute;. 
Ainsi nous vous demandons d&rsquo;accorder rapidement une d&eacute;rogation sur cette date du 15 septembre&nbsp;d&rsquo;implantation des couverts au regard de la nouvelle r&eacute;glementation &laquo; Nitrates &raquo; ainsi qu&rsquo;une plus&nbsp;grande souplesse dans les contr&ocirc;les diligent&eacute;s par les corps de l&rsquo;&eacute;tat sur ces sujets. Il serait en effet&nbsp;mal venu que des contr&ocirc;leurs soient envoy&eacute;s sur le terrain d&egrave;s le 17 septembre dans ces conditions.&nbsp;&raquo; 
&nbsp;

La FNSEA 44 et JA 44 demandent à la préfète de Loire-Atlantique une dérogation sur la date du 15 septembre d’implantation des couverts. Extrait du courrier.

Implantation des couverts - FNSEA 44 et JA 44 demandent une dérogation

Comment se pr&eacute;sente cette &eacute;dition 2018 ?Les choses s'amorcent plut&ocirc;t favorablement puisqu'encore une fois nous allons atteindre un nombre record d'exposants en accueillant 1 535 soci&eacute;t&eacute;s. La conjoncture agricole est globalement plus favorable m&ecirc;me s'il reste des situations difficiles accentu&eacute;es par la s&eacute;cheresse de ces derniers mois. L'agriculture est en &eacute;volution permanente et les &eacute;leveurs sont motiv&eacute;s pour avancer positivement dans leur m&eacute;tier malgr&eacute; les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es.&nbsp;Le pr&eacute;sident de la R&eacute;gion, propri&eacute;taire du site de la Grande Halle, a annonc&eacute;, la semaine derni&egrave;re que la construction de la seconde halle ce serait pour 2021 et non 2020. Que va vous permettre cette nouvelle infrastructure ?La seconde halle va nous permettre de nous d&eacute;velopper davantage, en optimisant nos capacit&eacute;s d'accueil des exposants et des visiteurs. &Agrave; l'horizon 2021, nous partagerons avec &eacute;leveurs et exposants, l'objectif d'organiser le Sommet sur quatre jours contre trois aujourd'hui. Pour la R&eacute;gion, cet investissement offre des perspectives de d&eacute;veloppement d'&eacute;v&egrave;nementiels sur le site. Ainsi, Michelin pourrait peser pour ramener le sommet mondial de la mobilit&eacute; durable, qui se d&eacute;roule actuellement au Canada, sur Clermont gr&acirc;ce &agrave; l'am&eacute;nagement de la deuxi&egrave;me halle. Enfin, c&ocirc;t&eacute; Sommet, nous sommes en discussion avec le gestionnaire de l'autoroute, le Conseil d&eacute;partemental du Puy-de-D&ocirc;me et les communes pour r&eacute;am&eacute;nager la partie parking. Nous saturons aujourd'hui. Notre besoin est &eacute;valu&eacute; &agrave; 15 000 places.Quelles sont les retomb&eacute;es &eacute;conomiques d'un &eacute;v&egrave;nement comme le Sommet ?Nous disposons d'un budget de 5 &agrave; 6 millions d'euros. On estime que l'&eacute;v&egrave;nement g&eacute;n&egrave;re 150 000 transactions, avec une moyenne de 100 contacts par exposant. Pour l'h&ocirc;tellerie et la restauration r&eacute;gionale, le Sommet c'est 12 millions d'euros de retomb&eacute;es, et autant pour les transports, l'affr&egrave;tement et les frais d'approche.La Turquie est l'invit&eacute;e d'honneur cette ann&eacute;e. Quelle est la strat&eacute;gie du Sommet &agrave; l'international ?Apr&egrave;s l'Iran en 2017, c'est une chance pour nous d'accueillir la Turquie. Au-del&agrave; des commentaires politiques, il y a un int&eacute;r&ecirc;t commun entre l'Europe et la Turquie. Sur la viande bovine, &agrave; l'occasion d'un d&eacute;placement en avril dernier, nous avons pu mesurer le potentiel que repr&eacute;sente ce pays pour les races fran&ccedil;aises. Nous esp&eacute;rons que le r&eacute;cent all&eacute;gement du certificat sanitaire va permettre rapidement d'exporter des animaux vers ce pays. Plus globalement, en tant que carrefour d'affaires, le Sommet travaille avec d'autres pays du pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, avec l'Asie, l'Am&eacute;rique du Sud...Nous recevrons 84 d&eacute;l&eacute;gations &eacute;trang&egrave;res venues de tous les continents, soit environ 4 000 visiteurs &eacute;trangers.Propos recueillis par Sophie Chatenet


Jacques Chazalet, Président du Sommet de l’élevage


« Un salon des éleveurs pour les éleveurs »

Leur amendement, rejet&eacute; au printemps, "a contribu&eacute; &agrave; ce que le d&eacute;bat&nbsp;politique se porte sur les concr&eacute;tisations de cet engagement pr&eacute;sidentiel,&nbsp;r&eacute;affirm&eacute; depuis", a soulign&eacute; jeudi dans l'h&eacute;micycle Matthieu Orphelin. Il est&nbsp;l'un des fers de lance du combat contre cet herbicide jug&eacute; "canc&eacute;rig&egrave;ne&nbsp;probable" par l'Organisation mondiale de la sant&eacute;, avec une quarantaine&nbsp;d'autres&nbsp;"marcheurs".&nbsp;Dix autres d&eacute;put&eacute;s LREM, Fran&ccedil;ois-Michel Lambert en t&ecirc;te, ont cependant&nbsp;d&eacute;pos&eacute; pour cette nouvelle lecture du projet de loi un amendement pour faire&nbsp;interdire cette substance, principe actif du Roundup de Monsanto, "&agrave; compter&nbsp;du 1er juillet 2021".M. Orphelin a expliqu&eacute; lui ne pas vouloir "refaire le match", mettant en&nbsp;avant "les avanc&eacute;es obtenues", dont un plan d'actions "avec des mesures&nbsp;nouvelles et embl&eacute;matiques", tout en saluant le travail accompli sur ce sujet&nbsp;par l'ex-ministre de l'Environnement Nicolas Hulot, dont il est un proche.&nbsp;Appuy&eacute; par une tribune des membres LREM de la commission du D&eacute;veloppement&nbsp;durable, il a n&eacute;anmoins promis qu'en cas d'absence d'avanc&eacute;es, une proposition&nbsp;de loi serait d&eacute;pos&eacute;e.&nbsp;Ex-pr&eacute;sident du groupe LREM, Richard Ferrand avait propos&eacute; en juin la&nbsp;constitution d'une mission parlementaire sur le&nbsp;glyphosate, pour&nbsp;"s'assurer de&nbsp;la progression des travaux n&eacute;cessaires" afin de trouver des alternatives &agrave; cet&nbsp;herbicide. Elle devrait d&eacute;buter ses travaux le 27 septembre, selon une source&nbsp;parlementaire.&nbsp;De son c&ocirc;t&eacute;, l'ex-ministre socialiste de l'&Eacute;cologie Delphine Batho&nbsp;(aujourd'hui non-inscrite) a exhort&eacute; ses coll&egrave;gues &agrave; "voter l'interdiction du&nbsp;glyphosate", d&eacute;plorant une m&eacute;thode "factice" du gouvernement qui fait "porter&nbsp;le fardeau des pesticides et du&nbsp;glyphosate&nbsp;au monde agricole".&nbsp;L'&eacute;lue des Deux-S&egrave;vres, qui d&eacute;fendra un amendement sur ce sujet, a ajout&eacute;&nbsp;que dans le combat sur les n&eacute;onicotino&iuml;des, ces insecticides "tueurs&nbsp;d'abeilles", "on a entendu les m&ecirc;mes arguments", notant qu'aujourd'hui avec&nbsp;leur interdiction en France "tous se r&eacute;jouissent".&nbsp;Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert a rappel&eacute; jeudi le choix du&nbsp;gouvernement de "faire confiance &agrave; l'ensemble de la fili&egrave;re" en maintenant&nbsp;l'engagement de campagne du pr&eacute;sident Emmanuel Macron, de la sortie du&nbsp;glyphosate&nbsp;en trois ans, qui "sera tenu".&nbsp;


Plusieurs députés de la majorité, qui avaient réclamé en vain en mai de graver dans la loi la sortie du glyphosate en 2021, ont affirmé jeudi qu'ils n'entendaient pas "refaire le match", avec le retour du projet de loi agriculture et alimentation à l'Assemblée. 


Glyphosate: une part des députés LREM ne veut pas "refaire le match" à  l'Assemblée

La loi Agriculture et alimentation, qui pr&eacute;voit un durcissement des&nbsp;sanctions contre les mauvais traitements, revient ce jour &agrave; l'Assembl&eacute;e&nbsp;nationale.&nbsp;Chez les &eacute;leveurs, les vid&eacute;os choc de poussins broy&eacute;s vivants ou d'animaux&nbsp;reprenant connaissance &agrave; l'abattoir, diffus&eacute;es r&eacute;guli&egrave;rement par les&nbsp;associations anti-&eacute;levage, sont mal v&eacute;cues.&nbsp;"Je souffre d'&ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme une tortionnaire", confie Marie-Line&nbsp;Hemery lors d'un d&eacute;bat organis&eacute; par l'Institut du Porc (Ifip). A la t&ecirc;te d'un&nbsp;&eacute;levage de 3.500 porcs, la Normande s'est inspir&eacute;e du Royaume-Uni pour&nbsp;am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre de ses animaux."Dans les ann&eacute;es 1970, il fallait produire pas cher, on est partis sur des&nbsp;normes tr&egrave;s intensives sans &eacute;voquer le bien-&ecirc;tre", se souvient-elle. En 2010,&nbsp;l'&eacute;leveuse a abandonn&eacute; les cages, la castration des porcelets, les&nbsp;antibiotiques, et &nbsp;fournit une alimentation "souple" ainsi que des jouets &agrave;&nbsp;ses b&ecirc;tes. "Je suis tr&egrave;s heureuse de voir mes animaux gambader dans des grands&nbsp;parcs. Quand l'animal va mieux, je vais mieux", reconna&icirc;t-elle.&nbsp;Fin ao&ucirc;t, le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert a pr&eacute;sent&eacute; un plan&nbsp;"bien-&ecirc;tre animal", dont certaines mesures doivent figurer dans la loi&nbsp;Agriculture et alimentation, comme le doublement des sanctions en cas de&nbsp;mauvais traitement.Mais pour les associations, le compte n'y est pas. "C'est un rendez-vous&nbsp;rat&eacute;", assure L&eacute;opoldine Charbonneaux, directrice France de l'association&nbsp;CIWF. "On attendait du l&eacute;gislateur qu'il prenne en compte les attentes&nbsp;soci&eacute;tales, comme sur l'&eacute;levage des poules en cage dont ne veulent plus les&nbsp;Fran&ccedil;ais, mais tout reste au bon vouloir des fili&egrave;res et il n'y a pas&nbsp;d'engagement contraignant".&nbsp;Sur ce point, la fili&egrave;re oeufs s'est engag&eacute;e &agrave; limiter &agrave; 50% la proportion&nbsp;d'oeufs issus d'&eacute;levages en cages d'ici &agrave; 2022, contre deux tiers aujourd'hui.&nbsp;<h2>Des chartes "bien-&ecirc;tre"</h2>"Les pays d'Europe du Nord sont historiquement plus sensibles &agrave; la question&nbsp;du bien-&ecirc;tre animal", rappelle Christine Roguet, &eacute;conomiste &agrave; l'Ifip. "Ils ont&nbsp;des ONG de d&eacute;fense des animaux de ferme tr&egrave;s puissantes, tr&egrave;s connues des&nbsp;citoyens, qui ont cr&eacute;&eacute; des labels pour informer le consommateur".En France, toutes les fili&egrave;res (producteurs, transformateurs) travaillent&nbsp;sur des "indicateurs de bien-&ecirc;tre" pour tenter de d&eacute;finir un socle commun qui&nbsp;tienne compte de la diversit&eacute; des exploitations. Parmi les initiatives,&nbsp;l'industriel Vall&eacute;grain envisage d'obliger ses 95 &eacute;leveurs porcins &agrave; se former&nbsp;&agrave; la question du bien-&ecirc;tre animal, tandis que la Cooperl, &eacute;galement&nbsp;sp&eacute;cialis&eacute;e dans la production porcine, exp&eacute;rimente un b&acirc;timent baign&eacute; de&nbsp;lumi&egrave;re naturelle o&ugrave; les animaux ont acc&egrave;s &agrave; diff&eacute;rentes zones de vie, sans&nbsp;&eacute;manation d'ammoniaque.Si la loi consid&egrave;re d&eacute;j&agrave; depuis 1976 l'animal comme un "&ecirc;tre sensible",&nbsp;l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation (Anses) a suscit&eacute;&nbsp;une petite r&eacute;volution en avril en d&eacute;finissant le bien-&ecirc;tre animal comme un&nbsp;"&eacute;tat mental et physique positif li&eacute; &agrave; la satisfaction de ses besoins&nbsp;physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes".&nbsp;"On a longtemps consid&eacute;r&eacute; que si les animaux &eacute;taient en bonne sant&eacute; et&nbsp;produisaient, c'est qu'ils allaient bien", souligne Gilles Salvat, directeur&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute;. "Mais le bien-&ecirc;tre est plus large que la bientraitance et&nbsp;aujourd'hui, on travaille sur le bien-&ecirc;tre pour am&eacute;liorer la sant&eacute;",&nbsp;poursuit-il.&nbsp;Alain Boissy, directeur du Centre national de r&eacute;f&eacute;rence (CNR) sur le&nbsp;bien-&ecirc;tre animal, cr&eacute;&eacute; en 2017, confirme que "la recherche s'est beaucoup&nbsp;acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e sur les attentes et les frustrations des animaux". "On est pass&eacute;&nbsp;d'une obligation de moyens &agrave; une obligation de r&eacute;sultats", souligne-t-il.&nbsp;Soucieux de r&eacute;pondre aux nouvelles exigences de leurs clients, les&nbsp;distributeurs &eacute;laborent d&eacute;j&agrave; des chartes "bien-&ecirc;tre", souvent en partenariat&nbsp;avec des associations. Des initiatives qui, selon Alain Boissy, risquent "de&nbsp;cr&eacute;er la confusion" dans l'esprit du consommateur.&nbsp;Caudectomie, castration, d&eacute;becquage... beaucoup de sujets restent toutefois&nbsp;"difficiles", reconna&icirc;t Etienne Gangneron (FNSEA), pour qui les &eacute;leveurs ne&nbsp;changeront leurs pratiques que "s'ils ont l'assurance d'une meilleure&nbsp;alternative" et si les progr&egrave;s consentis sont "assortis d'une am&eacute;lioration des&nbsp;revenus". Or les attentes des citoyens ne sont pas, selon lui, toujours celles&nbsp;du consommateur.&nbsp;


Les éleveurs français qui vivent mal d'être régulièrement montrés du doigt par les associations assurent prendre en compte le bien-être animal dans leurs pratiques, lors des débats du Salon international de l'élevage (Space) de Rennes.


Bien-être animal: les éleveurs français assurent modifier leurs pratiques 

2017-2018 a vu, en Creuse, une nouvelle baisse du nombre de cheptels IBR positifs avec un passage sous le seuil de 1 % de cheptels positifs.<h2>Des r&eacute;sultats de prophylaxie favorables</h2>Depuis octobre 2016, les Laboratoires D&eacute;partementaux d'Analyses disposent d'un outil de confirmation sur sang, le test gE. Un animal est d&eacute;sormais conclu positif s'il r&eacute;agit &agrave; 3 tests diff&eacute;rents. Cette am&eacute;lioration technique a permis de limiter les r&eacute;sultats positifs isol&eacute;s dans les cheptels. En revanche, on observe r&eacute;guli&egrave;rement dans les &eacute;levages d&eacute;tenant des positifs l'apparition de nouveaux animaux contamin&eacute;s. Cela vient rappeler que la seule solution fiable &agrave; long terme est la r&eacute;forme de tous les animaux positifs d'un cheptel.<h2>L'isolement &agrave; l'introduction et lors de retour de rassemblement plus que jamais d'actualit&eacute;</h2>7 &eacute;levages ont introduit des animaux qui se sont av&eacute;r&eacute;s positifs en IBR dont 2 ont pr&eacute;sent&eacute; des circulations virales importantes li&eacute;es &agrave; une absence d'isolement. Le stress occasionn&eacute; sur les animaux entra&icirc;ne une baisse des d&eacute;fenses immunitaires &agrave; cet instant qui favorise l'excr&eacute;tion du virus. Cela confirme l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d'isoler tout animal suite &agrave; une introduction ou lors de retour de rassemblement. Si le rassemblement est &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo;, le risque est maitris&eacute; et l'isolement ne concernera que les autres maladies (BVD, grippe). En revanche, si le rassemblement n'offre pas de garantie IBR (retour de march&eacute; au cadran, foire grasse), l'animal est &agrave; contr&ocirc;ler par une prise de sang pour analyse IBR entre 15 et 30 jours apr&egrave;s son retour.<h2>Les effets positifs de l'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel IBR de mai 2016...</h2>Cet arr&ecirc;t&eacute; visait l'&eacute;radication de l'IBR avec l'attribution d'un statut IBR &agrave; chaque &eacute;levage, le renforcement de la surveillance et de l'assainissement avec des restrictions &agrave; la circulation des bovins issus de cheptels non-indemnes d'IBR.&nbsp; Cela a permis de faire passer le nombre de cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs de 50 en 2016, &agrave; 33 en 2017 et 24 en 2018, soit une baisse de 52 %&nbsp;!<h2>... avec des impacts favorables dans les cheptels indemnes et plus contraignants dans ceux en assainissement pour une limitation des contaminations</h2>Des d&eacute;rogations au contr&ocirc;le IBR &agrave; l'introduction peuvent intervenir si les bovins sont issus de troupeaux indemnes d'IBR avec un transport ma&icirc;tris&eacute;. Sur un an, plus de 8.000 bovins ont pu en b&eacute;n&eacute;ficier avec une &eacute;conomie substantielle pour les acheteurs.Par contre, pour tout bovin issu d'un cheptel non-indemne, un contr&ocirc;le IBR est &agrave; r&eacute;aliser dans les 15 jours pr&eacute;c&eacute;dant le d&eacute;part sauf pour les bovins destin&eacute;s &agrave; un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire en b&acirc;timent d&eacute;di&eacute; ou &agrave; l'abattoir. Une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; est alors &agrave; coller sur l'ASDA par l'&eacute;leveur afin de d&eacute;gager sa responsabilit&eacute; et informer les acqu&eacute;reurs ult&eacute;rieurs. De plus, tout troupeau en cours d'assainissement ou non-conforme&nbsp;doit contr&ocirc;ler en prophylaxie les bovins &agrave; partir de 12 mois et non &agrave; partir de 24 mois comme les &eacute;levages indemnes et en cours de qualification.<h2>Une vaccination des positifs dans le mois suivant le r&eacute;sultat d'analyse avec une ASDA marqu&eacute;e &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;</h2>Afin de limiter le risque de contamination, tout bovin avec un r&eacute;sultat IBR d&eacute;favorable est &agrave; vacciner par son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire dans le mois suivant la notification du r&eacute;sultat d'analyse sauf si l'animal est envoy&eacute; par transport s&eacute;curis&eacute; &agrave; l'abattoir.&nbsp;La vaccination sera entretenue par des rappels vaccinaux r&eacute;alis&eacute;s par le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire.&nbsp;Pour tout bovin positif en IBR, pour faciliter son identification et la mise en place des mesures de restriction correspondantes, son ASDA est marqu&eacute;e avec une &eacute;tiquette &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo;. Sa sortie n'est autoris&eacute;e que vers un abattoir ou un troupeau d'engraissement d&eacute;rogataire. Lorsque les mesures pr&eacute;vues par l'arr&ecirc;t&eacute; ne sont pas respect&eacute;es (troupeau non-conforme), tous les bovins du troupeau sont consid&eacute;r&eacute;s comme infect&eacute;s.&nbsp;<h2>Une s&eacute;paration des circuits pour le transport et les rassemblements</h2>Afin de limiter toute nouvelle contamination, un bovin reconnu infect&eacute; d'IBR ne peut &ecirc;tre introduit dans une exploitation ou m&eacute;lang&eacute; &agrave; des bovins de statut diff&eacute;rent, y compris lors du transport ou de tout rassemblement. Tout bovin entr&eacute; en contact avec un bovin reconnu infect&eacute; sera &agrave; son tour consid&eacute;r&eacute; comme infect&eacute;.<h2>A terme, un all&egrave;gement de prophylaxie</h2>Dans les zones &agrave; situation &eacute;pid&eacute;miologique favorable (taux de cheptels positifs inf&eacute;rieur &agrave; 1 % pendant deux ans), la qualification IBR est maintenue par contr&ocirc;le de 20 % des bovins &acirc;g&eacute;s de plus de 24 mois ou par contr&ocirc;le annuel du lait de m&eacute;lange.&nbsp;Avec 0,89 % de cheptels d&eacute;tenant des animaux positifs, la Creuse a valid&eacute; sa 1&egrave;re ann&eacute;e sous les 1 %. La vigilance reste importante afin d'&eacute;viter la contamination de nouveaux cheptels venant remettre en cause cette &eacute;volution.<h2>Pour chacun, certifier son cheptel au regard de l'IBR, pour tous, obtenir le statut de zone &eacute;pid&eacute;miologique favorable (ZEF)</h2>Le &laquo;&nbsp;J'apporte des garanties&nbsp;&raquo;, &eacute;tape de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, demande,&nbsp;au niveau individuel, de certifier son cheptel au regard de l'IBR pour b&eacute;n&eacute;ficier des avantages de commercialisation avec une limitation des contraintes et, au niveau collectif, d'obtenir le statut de ZEF pour la Creuse avec un all&egrave;gement des contr&ocirc;les dans les cheptels indemnes d'IBR. Pour finaliser cette &eacute;radication de l'IBR, nous mettons &agrave; disposition des outils&nbsp;: formulaire de demande de d&eacute;rogation, billet de garantie conventionnelle, &eacute;tiquettes &laquo;&nbsp;Bovin positif IBR&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;Bovin non d&eacute;pist&eacute; IBR&nbsp;&raquo; &agrave; coller sur les ASDA. Nous sensibilisons chaque &eacute;leveur d&eacute;tenant des bovins positifs au risque encouru et restons tr&egrave;s attentifs aux animaux ayant transit&eacute; par des rassemblements. Notre engagement est &eacute;galement financier (mutualisation des co&ucirc;ts d'analyses, aide &agrave; la vaccination...). Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, la DDCSPP ou nous-m&ecirc;mes.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Au 31/08/2018, sur 2.682 cheptels bovins creusois, 2.591 (96,61 %) ont un statut &laquo;&nbsp;indemne d&#039;IBR&nbsp;&raquo; et seuls 24 (0,89 %) d&eacute;tiennent des animaux positifs, dont 10 avec moins de 4 bovins positifs. Notre d&eacute;partement se trouve donc dans une situation tr&egrave;s favorable pour finaliser l&#039;&eacute;radication de l&#039;IBR avec une facilitation encore am&eacute;lior&eacute;e des circuits commerciaux, y compris aux &eacute;changes et &agrave; l&#039;export et envisager un prochain all&egrave;gement de la prophylaxie IBR.
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Bilan IBR 2017-2018 =&gt; La situation de l’IBR en Creuse reste favorable mais il convient de rester vigilant vis-à-vis des risques d’introduction.


L’IBR en Creuse. L’éradication en vue

Qu'on voit le verre &agrave; moiti&eacute; vide ou pour les plus optimistes, &agrave; moiti&eacute; plein, l'exercice 2018&#8200;ne devrait pas &ecirc;tre synonyme d'am&eacute;lioration de la tr&eacute;sorerie des &eacute;leveurs du Cantal.&#8200;Car si la fin du printemps, tremp&eacute; &agrave; souhait, laissait augurer une ann&eacute;e en forme d'embellie, les al&eacute;as climatiques sont venus plomber ces espoirs et s&eacute;rieusement rench&eacute;rir les co&ucirc;ts des productions animales.&#8200;La s&eacute;cheresse qui a s&eacute;vi aux quatre coins du globe a conduit &agrave; une r&eacute;colte c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re moindre que le niveau des utilisations et donc &agrave; des stocks limit&eacute;s. Cons&eacute;quence : un cours du bl&eacute; tendre qui s'est envol&eacute; en ao&ucirc;t &agrave; 215&#8200;&euro;/t et qui, de l'avis des experts, pourrait continuer de flirter avec les 200&#8200;&euro;/t dans les prochaines semaines, alourdissant la facture alimentaire des troupeaux.&#8200; Sachant que de nombreux &eacute;leveurs cantaliens ne pourront faire l'impasse sur des achats de fourrages compte tenu des ruptures de p&acirc;ture d&eacute;j&agrave; effectives sur le Nord-Ouest Cantal.&#8200;Et que la sp&eacute;culation, comme la concurrence sur le march&eacute; de la paille, va bon train (lire par ailleurs).&#8200;L'agriculture subit aussi les r&eacute;percussions de la flamb&eacute;e du baril de p&eacute;trole (80&#8200;$) et donc de l'&eacute;nergie.&#8200;Et devra composer sans l'&eacute;ph&eacute;m&egrave;re all&egrave;gement des cotisations sociales sucr&eacute; par le gouvernement.&#8200;<h2>Pressions injustifi&eacute;es &agrave; la baisse du maigre </h2>Au verso de ce compte de r&eacute;sultats, la bonne tenue des cours des productions animales jusqu'&agrave; ce stade ne devrait pas permettre de redresser la barre des revenus 2018. Comme l'a fait Patrick Chazal vendredi dans son traditionnel expos&eacute; de conjoncture devant les &eacute;lus de la Chambre d'agriculture, on peut n&eacute;anmoins appr&eacute;cier un prix du lait moyen pond&eacute;r&eacute; en hausse de 4,4&#8200;% sur le premier semestre 2018&#8200;(343&#8200;&euro;/1&#8200;000&#8200;l), avec un indicateur AOP&#8200;provisoire pour cette ann&eacute;e &eacute;tabli &agrave; 373&#8200;&euro;/1&#8200;000&#8200;l (en 2017, il &eacute;tait de 383&#8200;&euro;, soit une plus-value AOP&#8200;de 68&#8200;&euro;). Les march&eacute;s laitiers internationaux sont orient&eacute;s &agrave; la hausse, du fait d'une collecte stable voire en baisse, synonyme de raffermissement des cours des produits industriels, notamment de la poudre de lait, dont les stocks europ&eacute;ens d'intervention n'ont cependant &eacute;t&eacute; que l&eacute;g&egrave;rement entam&eacute;s.&#8200; Dans le secteur de la viande bovine, les prix des broutards crois&eacute;s se sont maintenus au beau fixe toute la campagne 2017-2018, en lien avec une rar&eacute;faction de l'offre, qui ne devrait pas durer au vu de la hausse des naissances observ&eacute;e depuis le d&eacute;but d'ann&eacute;e &agrave; la BDNI(1).&#8200;En ce d&eacute;but de nouvelle campagne, il n'y a cependant pas de raison de voir les cours du maigre s'effriter et de subir la pression des op&eacute;rateurs &agrave; la baisse, a fait valoir Patrick B&eacute;n&eacute;zit (FNB).&#8200;Ce dernier indiquant qu'un nouveau certificat sanitaire, identique &agrave; celui en vigueur il y a deux ans, a &eacute;t&eacute; act&eacute; cet &eacute;t&eacute; par les autorit&eacute;s d'Ankara m&ecirc;me si, pour l'heure, les courants commerciaux avec la Turquie restent frein&eacute;s par la forte d&eacute;valuation de la lire turque.&#8200;Le march&eacute; des r&eacute;formes reste lui tr&egrave;s compliqu&eacute; du fait d'une offre abondante que la s&eacute;cheresse ne devrait pas tarir.<h2>Libre &eacute;change : pas d'inflexion</h2>Toujours dans la colonne des recettes, Jo&euml;l Piganiol (FDSEA) s'est fait l'&eacute;cho de la demande des syndicats FNSEA-JA aupr&egrave;s du ministre en faveur du paiement d'un acompte de 90&#8200;%&#8200;des aides Pac cet automne(2) au vu de ce contexte d&eacute;licat. Il a par ailleurs relay&eacute; l'inqui&eacute;tude forte de la profession quant aux n&eacute;gociations de l'UE avec le Mercosur et l'Oc&eacute;anie, regrettant que la France ne pose pas son v&eacute;to &agrave; ces accords de libre &eacute;change aux cons&eacute;quences que m&ecirc;me les plus mod&eacute;r&eacute;s pr&eacute;disent d&eacute;l&eacute;t&egrave;res pour l'&eacute;levage hexagonal.&#8200; Autre menace, en forme de potentielle d&eacute;sillusion : une loi Alimentation issue des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux, qui, sauf bonne surprise au Parlement, pourrait ne pas "changer grand-chose" dans les relations commerciales et la construction du prix des produits agricoles, contrairement aux grandes ambitions macroniennes initiales.&#8200;Autant d'&eacute;l&eacute;ments qui font dire au pr&eacute;sident de la FDSEA qu'on est "loin de l'euphorie". Un avis et des positions partag&eacute;s par le porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, St&eacute;phane Malroux, y compris sur la probable pr&eacute;sence du loup sur les monts du Cantal.&#8200;"M&ecirc;me si on ne veut pas de loup dans le Cantal, il faut que les &eacute;leveurs se prot&egrave;gent tout en sachant que les mesures propos&eacute;es ne sont pas forc&eacute;ment efficaces", a d&eacute;clar&eacute; ce dernier, tandis que Patrick B&eacute;n&eacute;zit invitait les &eacute;leveurs &agrave; demander - comme la loi les y autorise - une autorisation de tir de d&eacute;fense simple.(1) Base de donn&eacute;es nationale de l'identification.(2) Contre 50&#8200;%&#8200;pr&eacute;vus sur le premier pilier, 75&#8200;%&#8200;pour l'ICHN. Alert&eacute;e notamment par la France, l'UE pourrait donner son feu vert pour majorer le montant de cet acompte, a indiqu&eacute; le pr&eacute;fet.Droits de reproduction et de diffusion r&eacute;serv&eacute;s.


Le redressement des cours des productions animales ne suffira pas à compenser la flambée des charges alourdies par la sécheresse notamment. 


Rentrée agricole : “On est très loin de l’euphorie !”

Retrouvez toutes les vid&eacute;os d'ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur http://www.youtube.com/


Concurrentiel mais surtout toxique, le datura est une mauvaise herbe à proscrire des parcelles de maïs. Comment le reconnaître ? Quelles sont ses caractéristiques biologiques ? Comment lutter contre cette dicotylédone ? Eléments de réponse avec Sylvie Nicolier et Clémence Aliaga d’ARVALIS – Institut du végétal.


Connaître la biologie du datura pour mieux le combattre dans le maïs

Mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations, pr&eacute;server les capacit&eacute;s de production de la &laquo;&nbsp;ferme France&nbsp;&raquo; et au-del&agrave; garantir la souverainet&eacute; alimentaire de notre pays&nbsp;: l'&eacute;tat d'esprit de la future loi n'a pas vari&eacute; d'un iota depuis ses origines, c'est &agrave; dire le 20 juillet 2017 et le lancement des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA). Si l'adoption du texte a achopp&eacute; en commission mixte paritaire le 10 juillet dernier, l'urgence de r&eacute;former les relations commerciales tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs ne s'est pas d&eacute;mentie. La hausse des co&ucirc;ts des mati&egrave;res premi&egrave;res et les baisses concomitantes des productions fourrag&egrave;res pour cause de s&eacute;cheresse vont immanquablement peser sur les co&ucirc;ts de production de toutes les fili&egrave;res &eacute;levage. Une donn&eacute;e conjoncturelle qu'il serait de bon aloi d'int&eacute;grer dans les futures n&eacute;gociations commerciales s'ouvrant en novembre prochain.&nbsp;&laquo;&nbsp;Au lancement des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux en juillet 2017, le leader de la grande distribution, Leclerc, pesait 21 % du march&eacute;. Un an plus tard, il &eacute;tait d&eacute;tr&ocirc;n&eacute; par l'alliance entre Carrefour et Syst&egrave;me U, qui p&egrave;se 34 % du march&eacute;&nbsp;&raquo;, pointe Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA. Le contraste entre la fragilit&eacute; pour ne pas dire la pr&eacute;carit&eacute; des &eacute;leveurs d'un c&ocirc;t&eacute;, et la superpuissance des centrales d'achat, est on ne peut plus saisissant. &laquo;&nbsp;Il existe une bonne quinzaine de produits, dont les laits infantiles par exemple, pour lesquels deux marques d&eacute;tiennent plus de 70 % du march&eacute;&nbsp;&raquo;, rappelle, &agrave; qui veut l'entendre, Claude Risac, directeur des relations ext&eacute;rieures du Groupe Casino. Eh oui&nbsp;: la grande distribution a aussi ses probl&egrave;mes&nbsp;: supr&eacute;matie des grandes marques, &eacute;rosion des ventes en hypermarch&eacute;, d&eacute;veloppement de la restauration hors foyer, concurrence des drive et autres nouvelles formes de commerce, en attendant la m&eacute;t&eacute;orite Amazon.<h2>Indicateurs de co&ucirc;ts de production et droit de la concurrence&nbsp;</h2>A d&eacute;faut de r&eacute;&eacute;quilibrer les forces en pr&eacute;sence (437&nbsp;000 exploitations, 18&nbsp;000 entreprises agroalimentaires, 4 centrales d'achat), la future loi pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales a pour ambition de remettre un peu d'argent au pot (de terre). &laquo;&nbsp;Retrouver du prix dans un univers mondialis&eacute;, ce n'est pas facile&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de Olivier Allain, &eacute;leveur et ancien coordinateur des EGA. &laquo;&nbsp;R&eacute;unir producteurs, transformateurs et distributeurs, c'est fragile mais coh&eacute;rent&nbsp;&raquo;. Comment&nbsp;cesser de d&eacute;truire de la valeur, au seul d&eacute;triment des premiers&nbsp;? En inversant la construction du prix via des indicateurs de co&ucirc;ts de production, en luttant contre les prix abusivement bas, en relevant le seuil de revente &agrave; perte (SRP), en encadrant les promotions, en facilitant la r&eacute;ouverture des n&eacute;gociations en cas de fortes variations, en renfor&ccedil;ant m&eacute;diation et sanctions et enfin en &eacute;largissant les missions des interprofessions. Ces mesures &eacute;tayeront les articles de la prochaine loi. La FNSEA escompte un vote le 2 octobre et une mise en application &agrave; compter du 15 octobre, ordonnances SRP et promotions incluses. De quoi passer aux exercices pratiques d&egrave;s l'entame des n&eacute;gociations. Ou au crash-test selon les points de vue. Pourquoi ne pas soumettre le beurre &agrave; l'exercice&nbsp;? Car au sein m&ecirc;me de la profession, la port&eacute;e de la loi interroge. &laquo;&nbsp;Toute transformation commence par une transformation mentale&nbsp;&raquo;, plaide Christian Couilleau, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe coop&eacute;ratif Even (C&ocirc;tes d'Armor). Poursuivant&nbsp;: &laquo;&nbsp;la d&eacute;marche est courageuse, mais quid des fili&egrave;res exportatrices et des produits import&eacute;s&nbsp;plus comp&eacute;titifs ?&raquo; Serge Le Bartz, pr&eacute;sident du groupe coop&eacute;ratif D'Aucy (Morbihan), pointe &laquo;&nbsp;le droit de la concurrence, tr&egrave;s contraignant et tr&egrave;s brutal. Qui prendra le risque d'encourir une plainte avec la mise en place des indicateurs de co&ucirc;ts de production&nbsp;? Et que signifie un indicateur moyen vis &agrave; vis d'un jeune agriculteur endett&eacute; ou d'un producteur en fin de carri&egrave;re&nbsp;? La loi ent&eacute;rine une prise de conscience des acteurs mais ce n'est qu'un d&eacute;but &raquo;.&nbsp;<h2>Prix pivot&nbsp;</h2>Les indicateurs de co&ucirc;ts de production cristallisent un certain nombre de critiques. L'&Eacute;tat se d&eacute;charge de toute intervention et renvoie les interprofessions &agrave; leurs responsabilit&eacute;s, en les sommant d'&eacute;tablir les indicateurs, avec l'appui de l'Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) et de FranceAgriMer, mais pas avec leur caution. La nuance est importante du point du vue du r&ocirc;le de l'Etat. &laquo;&nbsp;Fin juin et d&eacute;but juillet, la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution a bloqu&eacute; les discussions sur l'&eacute;tablissement des co&ucirc;ts de production en lait et en viande&nbsp;&raquo;, souligne Christiane Lambert.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cons&eacute;quence&nbsp;: chaque enseigne est repartie chez elle et ce sont les indicateurs maison qui pr&eacute;valent&nbsp;&raquo;. La pr&eacute;sidente de la FNSEA, qui nie toute vell&eacute;it&eacute; d'&eacute;conomie administr&eacute;e, fustige au passage le r&ocirc;le de l'ex&eacute;cutif, qui s'est invit&eacute; dans la navette parlementaire qui voguait dans le m&ecirc;me sens jusque-l&agrave;, c'est &agrave; dire celui de la primaut&eacute; de l'OFPM et de FranceAgriMer. La FNSEA veut tout de m&ecirc;me y croire. &laquo;&nbsp;J'entends les critiques et remarques dont celle concernant la variabilit&eacute; d'une exploitation &agrave; l'autre&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Christiane Lambert. &laquo;&nbsp;Mais si l'on parvient &agrave; d&eacute;finir un prix pivot auquel seront vendus, 40%, 50% ou 60% des volumes livr&eacute;s, cela constituera une assurance dans la dur&eacute;e et un amortisseur de volatilit&eacute; pour les agriculteurs&nbsp;&raquo;.<h2>SRP et promotions&nbsp;</h2>Les indicateurs de co&ucirc;ts de production doivent par ailleurs servir d'&eacute;talon aux pratiques de prix abusivement bas. Autres mesures visant &agrave; restaurer la valeur&nbsp;: relever de 10 % le seuil de revente &agrave; perte (SRP) et limiter les promotions &agrave; 34 % en valeur et 25 % en volume. Encore faudra-t-il que le l&eacute;gislateur se donne les moyens (et la volont&eacute;) de contr&ocirc;ler toute cette m&eacute;canique. &laquo;&nbsp;Il arrive que les producteurs r&eacute;clament des promotions pour pouvoir &eacute;couler leurs produits&nbsp;&raquo;, rappelle Claude Risac, &laquo;&nbsp;Et sur des produits tels que le Champagne ou le foie gras, ce sont les consommateurs qui les attendent d&egrave;s le d&eacute;but des ventes de fin d'ann&eacute;e&nbsp;&raquo;. Ces deux mesures devraient n&eacute;anmoins produire leurs effets et mettre fin &agrave; certaines pratiques jusqu'au-boutistes. &laquo;&nbsp;Non sans faire poindre un risque d'inflation&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve St&eacute;phane Turolla, charg&eacute; de recherche &agrave; l'INRA Agrocampus Ouest, co-auteur d'un rapport sur les effets de la LME command&eacute; en 2016 par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron. Le chercheur avait d&eacute;montr&eacute; que la loi LME avait induit une baisse des prix des grandes marques d'environ 2,5 %, flattant le pouvoir d'achat des consommateurs. Le Pr&eacute;sident Emmanuel Macron assume visiblement le risque d'inflation inh&eacute;rent au rel&egrave;vement du SRP et &agrave; l'encadrement des promotions. Et si, en plus, l'Autorit&eacute; de la concurrence se mettait &agrave; regarder d'un peu plus pr&egrave;s ces alliances entre centrales, susceptibles ici ou l&agrave; de contrevenir &agrave; la loi sur certaines familles de produits&nbsp;? &laquo;&nbsp;Ce n'est pas &agrave; exclure&nbsp;&raquo;, indique St&eacute;phane Turolla. Bruxelles pourrait aussi faire un geste sur le droit de la concurrence, cette &eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s qui hache menu endives et endiviers mais que n'indispose pas l'indigeste concentration de la distribution.&nbsp;&laquo;&nbsp;Bruxelles travaille &agrave; l'&eacute;laboration d'une directive destin&eacute;e &agrave; lutte contre les pratiques d&eacute;loyales&nbsp;&raquo;, croit savoir Christiane Lambert, qui veut y voir un signe avant-coureur de la juste cause men&eacute;e par la France via le projet de loi alimentation.<h2>Tous &agrave; table&nbsp;</h2>Outre les relations commerciales, ce dernier renferme par ailleurs un volet sur la d&eacute;livrance &laquo;&nbsp;d'une alimentation, saine, durable et accessible&nbsp;&raquo;. O&ugrave; il est question de bien-&ecirc;tre animal, de r&eacute;duction d'usage et d'impact des produits phytosanitaires, de lutte contre le gaspillage dans l'industrie et la distribution et enfin de mont&eacute;e en gamme de la restauration collective, dont on se demande au passage qui va la payer (voir encadr&eacute;). Si producteurs, transformateurs et distributeurs se mettent &agrave; table, l'&Eacute;tat et les Collectivit&eacute;s, dans leurs cantines hospitali&egrave;res et scolaires, vont devoir abattre leur carte et d&eacute;voiler leurs nouveaux menus. Vive la rentr&eacute;e parlementaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 50 % de produits sous signes de qualit&eacute; dont 25 % de produits bio&nbsp;: tel est l&#039;un des objectifs affich&eacute;s par la loi pour l&#039;&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation, saine, durable et accessible. Question&nbsp;: comment l&#039;Etat et les Collectivit&eacute;s vont-ils payer le juste prix de tels produits, sachant que le premier coupe r&eacute;guli&egrave;rement mais s&ucirc;rement les vivres des seconds&nbsp;? Qui va payer, sachant que le prix d&#039;un repas &agrave; trois composants est actuellement de 1,04 &euro; &agrave; l&#039;h&ocirc;pital et de 1,8 &euro; eu coll&egrave;ge et que 3,7 milliards de repas annuels sont en jeu&nbsp;? L&#039;heure de v&eacute;rit&eacute; pour l&#039;Etat, les Collectivit&eacute;s, les familles, les citoyens-consommateurs.
</aside>


La tenue du Space coïncide avec le retour de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. Si producteurs, transformateurs et distributeurs se mettent à table, l’État et les Collectivités, dans leurs cantines hospitalières et scolaires, vont devoir abattre leur carte et dévoiler leurs nouveaux menus. Vive la rentrée (parlementaire).


[Space] Loi alimentation : tous à table


Le godet Mix &amp; Go transporte, mélange et la distribue les compléments tels que farines, céréales aplaties, tourteaux, maïs grain humide, pulpes, minéraux…. La trémie est séparée en deux compartiments pour permettre un mélange et une distribution avec un seul double effet. L’utilisation d’une roue à aubes permet de garantir l’étanchéité de la trémie en phase de mélange ainsi que de réguler la distribution en phase de vidange. Adaptable sur chargeur frontal, relevage arrière, télescopique et valets de ferme, le système Pick &amp; Go repose sur un tablier pique-bottes capable de s’encastrer dans différents outils pré-équipés de la marque, avant de les animer au moyen d’engrenages, le tout sans descendre sur son tracteur (chargeur frontal ou relevage arrière) ou encore de son télescopique ou de son valet de ferme. Innov’Space 2018.


[Space] Un Mix & Go dédié aux aliments secs chez Emily

Les ensileuses Jaguar s&eacute;rie 900 comptent six mod&egrave;les d&eacute;veloppant une puissance comprise entre 462 ch (mod&egrave;le 930) et 884 ch (mod&egrave;le 980). La Jaquar 960 (626 ch) est d&eacute;sormais disponible avec des chenilles Terra Trac, propos&eacute;es en trois largeurs. En 635 mm, l'ensileuse affiche une largeur hors tout inf&eacute;rieure &agrave; 3 m et inf&eacute;rieure &agrave; 3,5 m pour les deux autres mensurations (735 mm et 890 mm). En 635 mm, le constructeur annonce le doublement (+ 120 %) de la surface au sol comparativement &agrave; des pneumatiques en 800/70 R38, ce qui permet de contenir la pression sous les 1 bar. Dans les fourri&egrave;res, l'effet de cisaillement est r&eacute;duit par le rel&egrave;vement partiel des chenilles sous l'effet d'une augmentation de la pression hydraulique dans les rouleaux centraux (+10&deg; vers le haut et -13&deg; vers le bas). L'essieu arri&egrave;re directeur h&eacute;rite quant &agrave; lui d'un syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;gonflage. Le confort est m&eacute;nag&eacute; par la suspension hydropneumatique. L'ensileuse est homologu&eacute;e &agrave; 40 km/h. Caract&eacute;ris&eacute;es par un entrainement par tension automatique, et non des pignons dent&eacute;s, les Terra Trac sont l'h&eacute;ritage d'une technologie inaugur&eacute;e par Claas sur les moissonneuses-batteuses il y a plus de 30 ans.<h2>S&eacute;rie 900</h2>A l'occasion d'Agritechnica, Claas avait pr&eacute;sent&eacute; plusieurs &eacute;volutions sur la s&eacute;rie 900, dont l'entrainement hydrostatique de l'outil frontal. Si la longueur de coupe varie, le syst&egrave;me adapte automatiquement son r&eacute;gime de l'outil frontal. Apr&egrave;s le r&eacute;glage, le contre-couteau est bloqu&eacute; hydrauliquement et reste en position. L'ensileuse est &eacute;galement dot&eacute;e d'un fond de rotor &agrave; r&eacute;glage automatique. Directement fix&eacute; sur l'enclume et sur un autre point de pivot, le fond de rotor est modifi&eacute; automatiquement lors du r&eacute;glage du contre-couteau. L'&eacute;cartement entre le fond de rotor et les couteaux reste constant sur toute la longueur du fond de rotor, ce qui assure un flux de fourrage r&eacute;gulier, quel que soit l'&eacute;tat des couteaux. Derni&egrave;re &eacute;volution&nbsp;: la mise en &oelig;uvre d'un syst&egrave;me de d&eacute;tection de charge sur la remorque adjacente &agrave; l'ensileuse, dans le but de ne pas d&eacute;passer la charge maxi r&eacute;glementaire. Le contr&ocirc;le s'op&egrave;re au moyen du terminal tactile Cebis, capable de m&eacute;moriser trois ensembles tracteur-remorque, avec syst&egrave;me d'alerte en cas de d&eacute;passement. Cette fonctionnalit&eacute; est &eacute;galement propos&eacute;e sur la s&eacute;rie Jaguar 800 (4 mod&egrave;les de 408 ch &agrave; 585 ch)., au m&ecirc;me titre que le syst&egrave;me de pilotage automatique de la goulotte, qui autorise, outre le chargement sur le c&ocirc;t&eacute;, le chargement par l'arri&egrave;re lors du d&eacute;tourage du champ.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Claas compl&egrave;te sa gamme de becs &agrave; disques avec les Orbis 600 SD (6 m, 2 grands et 4 petits disques) et l&#039;Orbis 750 (7,5 m, 4 grands et 2 petits disques). Ils b&eacute;n&eacute;ficient de nouveaux doigts et d&#039;une nouvelle g&eacute;om&eacute;trie de couteaux &agrave; effet auto-aff&ucirc;tant. Le nouveau cadre oscillant permet de centrer le flux de r&eacute;colte alimentant les rouleaux de pr&eacute;compression de la Jaguar. Le syst&egrave;me Auto Contour assure la compensation transversale avec une r&eacute;gulation active de la pression au sol pour obtenir des chaumes de hauteur uniforme sur toute la largeur de travail. Il est int&eacute;gr&eacute; de s&eacute;rie &agrave; l&#039;Orbis&nbsp;750 et disponible en option sur l&#039;Orbis&nbsp;600&nbsp;SD. Le syst&egrave;me de repliage / d&eacute;pliage sym&eacute;trique s&#039;op&egrave;re en 15 secondes.
</aside>


Trois largeurs de chenilles sont proposées dont des 635 mm contenant le gabarit sous les 3 m et doublant la surface de contact avec le sol. Télégonflage à l’arrière, 40 km/h sur route.


[Space] La Jaguar 960 de Claas en mode Terra Trac

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">Le ministre <a href="https://twitter.com/StTRAVERT?ref_src=twsrc%5Etfw">@StTRAVERT</a> reprend la d&eacute;ambulation au <a href="https://twitter.com/SPACERennes?ref_src=twsrc%5Etfw">@SPACERennes</a> &agrave; la rencontre des fili&egrave;res et des entreprises <a href="https://t.co/kymrzgPMXv">pic.twitter.com/kymrzgPMXv</a>&mdash; Alim'Agri (@Min_Agriculture) <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture/status/1039491813508358145?ref_src=twsrc%5Etfw">11 septembre 2018</a></blockquote>
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Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert est venu mardi à Rennes pour "rassurer" les éleveurs réunis au salon international de l'élevage (Space), sans parvenir à rassurer les professionnels des filières autour de la future Loi agriculture et alimentation.


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