
<p>L'imagerie thermique au service de la conduite d'&eacute;levage&nbsp;: telle est&nbsp; la promesse de Caterpillar &agrave; propos de son smartphone Cat S61. La cam&eacute;ra thermique int&eacute;gr&eacute;e permet notamment de rep&eacute;rer des agneaux s&eacute;par&eacute;s de leur m&egrave;re ou isol&eacute;s, en &eacute;tat d'hypothermie. Elle offre en effet la possibilit&eacute; de voir les changements de chaleur jusqu'&agrave; 40 m et lire des temp&eacute;ratures sp&eacute;cifiques entre 15 et 20 m. Le S61 int&egrave;gre par ailleurs la mesure de distance assist&eacute;e par laser et un moniteur de qualit&eacute; d'air int&eacute;rieur.&nbsp;</p><h2>Profil agricole</h2><p>Son profil &laquo;&nbsp;outdoor&nbsp;&raquo; est tel qu'il r&eacute;siste &agrave; la poussi&egrave;re (class&eacute; IP68), &agrave; l'eau (jusqu'&agrave; 3 m pendant une heure) et aux chutes r&eacute;p&eacute;t&eacute;es de 1,8 m de hauteur sur b&eacute;ton, le tout sans rien conc&eacute;der aux fonctions basiques de tout smartphone (appli sous Android, cam&eacute;ra arri&egrave;re 16MP, avant 8MP, vide&#769;o 4K, m&eacute;moire de 64 Go...). Les smartphones Cat sont fabriqu&eacute;s sous licence par le constructeur d'&eacute;lectronique Bullitt.</p>



Le Cat S61 intègre un capteur thermique apte à servir la conduite d’élevage. Son profil « outdoor » répond aux contraintes agricoles.


Un smartphone Cat avec caméra thermique


<p>&laquo;&nbsp;Dans les deux ans qui ont suivi l'obtention de l'AOC Figue de Solli&egrave;s, le prix pay&eacute; au producteur a doubl&eacute; et depuis, la valorisation de notre figue demeure largement au-dessus du panier&nbsp;&raquo;. Cyril Kointz n'a pas besoin de faire long pour r&eacute;sumer la recette de la figue de Solli&egrave;s, du nom de la bourgade varoise (Solli&egrave;s-Pont exactement) o&ugrave; si&egrave;ge la coop&eacute;rative Copsolfruit depuis sa cr&eacute;ation en 1961. L'animateur qualiticien partage son temps entre la coop&eacute;rative et le syndicat de d&eacute;fense de la Figue de Solli&egrave;s, &agrave; l'origine de l'AOC d&eacute;croch&eacute;e en 2006 avant l'AOP en 2011. Actuellement, la production est d&eacute;ploy&eacute;e sur 110 ha auxquels s'ajoutent 20 ha hors AOP. Avec une production globale de 1000 t/an dont 500 t en AOP, la Copsolfruit assure environ 60 % de la production nationale de figue, ce qui permet &agrave; Solli&egrave;s-Pont de s'&eacute;riger en capitale de la figue.</p><h2>100 % figue</h2><p>Le fruit fait surtout le bonheur des 90 adh&eacute;rents actifs de la coop&eacute;rative. M&ecirc;me si le mi-figue mi-raisin, au plan parcellaire, est de rigueur dans certaines exploitations, la Figue de Solli&egrave;s fait mentir l'expression au plan &eacute;conomique. &laquo;&nbsp;Il est possible de travailler et de vivre d&eacute;cemment sur un verger de 3 ha&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare le technicien. &laquo;&nbsp;Une dizaine d'adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative est du reste sp&eacute;cialis&eacute;e dans cette seule et unique production&nbsp;&raquo;. La coop&eacute;rative est elle-m&ecirc;me hyper sp&eacute;cialis&eacute;e, la figue concentrant 95 % de son activit&eacute;, aux c&ocirc;t&eacute;s du maraichage (blette, fenouil...). L'activit&eacute; de la coop&eacute;rative se cantonne &agrave; l'encadrement des producteurs, &agrave; la r&eacute;ception, au tri, au conditionnement et &agrave; la commercialisation des figues de bouche. Sans oublier la promotion avec notamment une pr&eacute;sence au Salon de l'agriculture. Elle ma&icirc;trise &eacute;galement le process de conservation (par surg&eacute;lation) des figues en sur-maturit&eacute;, qui seront ensuite commercialis&eacute;es aupr&egrave;s de transformateurs. Pour mieux valoriser les figues destin&eacute;es &agrave; la transformation, qui repr&eacute;sentent environ 30 % de la production, le syndicat de d&eacute;fense a d&eacute;pos&eacute; il y a quelques ann&eacute;es un dossier d'obtention d'AOP, lequel pourrait aboutir d'ici &agrave; 2020. Il permettra d'apposer la mention &laquo;&nbsp;&eacute;labor&eacute; &agrave; partir de figue de Solli&egrave;s AOP&nbsp;&raquo; sur les pots de confiture et autres sorbets.</p><h2>L'AOP, l'arme anti-d&eacute;prise et anti-d&eacute;prime</h2><p>De quoi pr&eacute;venir les risques de d&eacute;confiture. Une situation avec laquelle la coop&eacute;rative a flirt&eacute; au milieu des ann&eacute;es 1990, lorsqu'elle subissait de plein fouet la concurrence &eacute;trang&egrave;re, avant que le charme de l'AOP n'op&egrave;re. En 2018, la production fran&ccedil;aise reste microscopique au regard des tonnages produits au Proche-Orient et au Maghreb mais la figue de Solli&egrave;s s'en &laquo;&nbsp;contre-figue&nbsp;&raquo;&nbsp;: c'est elle que les consommateurs fran&ccedil;ais r&eacute;clament. &laquo;&nbsp;L'AOP a compl&egrave;tement chang&eacute; la trajectoire de la figue de Solli&egrave;s&nbsp;&raquo;, analyse Cyril Kointz. &laquo;&nbsp;Avant l'AOP, des exploitations vieillissantes peinaient &agrave; transmettre leurs vergers, ce qui les rendaient tr&egrave;s sensibles &agrave; la pression fonci&egrave;re particuli&egrave;rement forte dans l'arri&egrave;re-pays de l'agglom&eacute;ration toulonnaise. Gr&acirc;ce &agrave; la rentabilit&eacute; retrouv&eacute;e, des jeunes s'installent et la coop&eacute;rative voit le nombre d'adh&eacute;rents s'accro&icirc;tre&nbsp;&raquo;. Une belle r&eacute;compense pour Copsolfruit et qui n'emp&ecirc;che pas des producteurs ind&eacute;pendants de jouer leur propre carte en bonne intelligence au sein de l'AOP.</p><h2>Extension du verger</h2><p>En d&eacute;pit de ses vertus, la figue de Solli&egrave;s n'a pas la capacit&eacute; &agrave; d&eacute;jouer totalement l'extension du bitume et du b&eacute;ton, m&ecirc;me si, soit dit en passant, le syst&egrave;me racinaire du figuier a une forte propension &agrave; coloniser les surfaces artificialis&eacute;es. Malgr&eacute; la raret&eacute; et la chert&eacute; du foncier, la figue cimente les adh&eacute;rents de la coop. &laquo;&nbsp;Copsolfruit supervise un programme de plantation, qui devrait porter la surface &agrave; 150 ha d'ici &agrave; 2022&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Cyril Kointz. &laquo;&nbsp;De nouveaux et jeunes producteurs vont s'installer tandis que des adh&eacute;rents d&eacute;j&agrave; en place produiront davantage. Ce d&eacute;veloppement va nous permettre de conforter notre fili&egrave;re ainsi que les 20 &eacute;quivalents temps plein de la coop&eacute;rative. Nous atteindrons alors les capacit&eacute;s limites de nos infrastructures&nbsp;de tri et de conservation &raquo;. Au point de devoir repousser les murs dans un verger&nbsp;?</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le mode de production de l&#039;AOP Solli&egrave;s repose sur des densit&eacute;s ha de 200 &agrave; 400 arbres irrigu&eacute;s et conduits en mode pi&eacute;tonnier, offrant un d&eacute;but de production &agrave; 3 ans, une pleine production &agrave; 7 ans pouvant perdurer plus de 30 ans, &agrave; raison de 15 t/ha en conventionnel, 12 t/ha en bio. La r&eacute;colte manuelle de la Bourjassotte Noire, la vari&eacute;t&eacute; inscrite &agrave; l&#039;AOP, s&#039;op&egrave;re du 15 ao&ucirc;t au 15 novembre. La mouche constitue la principale menace, contre laquelle Copsolfruit d&eacute;veloppe une m&eacute;thode de lutte par pi&eacute;geages massifs.</p>
</aside>




Vitaminée à l’AOP Figue de Solliès, la coopérative varoise parvient à déjouer deux handicaps que sont la pyramide des âges et la pression foncière. Les vergers se développent tandis que se profile, après la figue de bouche, une seconde AOP distinguant la figue transformée.


Copsolfruit (83) : mi-figue... mi-figue


<p>Le minist&egrave;re va mettre en place un dispositif d'aide exceptionnel pour les&nbsp;apiculteurs affect&eacute;s, qui sera effectif d'ici fin septembre, et prendra la&nbsp;forme d'une aide au renouvellement du cheptel apicole (aide &agrave; l'achat&nbsp;d'essaims). L'enveloppe consacr&eacute;e &agrave; cette aide sera d'un montant de 3 millions&nbsp;d'euros, selon le communiqu&eacute;.</p><p>L'enqu&ecirc;te qualitative men&eacute;e par la Direction G&eacute;n&eacute;rale de l'Alimentation&nbsp;(DGAL) aupr&egrave;s des Directions R&eacute;gionales de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la For&ecirc;t (DRAAF) sur les mortalit&eacute;s apicoles de l'hiver 2017/2018, a en effet "mis en lumi&egrave;re une augmentation par rapport aux hivers pr&eacute;c&eacute;dents en&nbsp;Bretagne, Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-C&ocirc;te-D'azur et&nbsp;Bourgogne-Franche-Comt&eacute; principalement", selon le minist&egrave;re.</p><h2>Enqu&ecirc;te en ligne jusqu'au 15 ao&ucirc;t</h2><p>Les crit&egrave;res pris en compte pour l'attribution de l'aide sont en cours de&nbsp;d&eacute;finition, en lien avec les organisations professionnelles apicoles. Le dispositif sera articul&eacute; avec les aides d&eacute;j&agrave; mises en place par les&nbsp;collectivit&eacute;s territoriales et notamment les Conseils r&eacute;gionaux. Afin de r&eacute;pondre au besoin de tr&eacute;sorerie des apiculteurs touch&eacute;s, une&nbsp;avance sera vers&eacute;e rapidement d&egrave;s la demande effectu&eacute;e. Les apiculteurs auront&nbsp;ensuite jusqu'&agrave; la fin du printemps 2019 pour r&eacute;aliser les achats d'essaims et&nbsp;transmettre les factures, selon le texte.</p><p>En compl&eacute;ment de l'enqu&ecirc;te qualitative, une enqu&ecirc;te nationale quantitative&nbsp;r&eacute;alis&eacute;e par la plate-forme nationale d'&eacute;pid&eacute;mio-surveillance en sant&eacute; animale&nbsp;est en cours aupr&egrave;s de plus de 50.000 apiculteurs, souligne le minist&egrave;re. L'objectif de cette enqu&ecirc;te est de recueillir les informations des&nbsp;apiculteurs quant au niveau de mortalit&eacute; durant l'hiver 2017/2018 et leurs&nbsp;causes possibles. L'enqu&ecirc;te en ligne reste ouverte jusqu'au mercredi 15 ao&ucirc;t&nbsp;inclus, sur le lien suivant :&nbsp;&nbsp;Mortalit&eacute; des colonies d'abeilles durant l'hiver 2017/2018 - Enqu&ecirc;te nationale aupr&egrave;s des apiculteurs.</p><h2>30 % de pertes</h2><p>Depuis plusieurs ann&eacute;es, les apiculteurs fran&ccedil;ais subissent des pertes&nbsp;moyennes de 30% de leurs cheptels en hiver, selon l'Union nationale de l'apiculture fran&ccedil;aise (Unaf). Durant l'hiver 2017/2018 "on a franchi un cap suppl&eacute;mentaire", avec des taux de mortalit&eacute; pouvant grimper &agrave; 40%, 50% voire&nbsp;80%, avait indiqu&eacute; en juin Gilles Lanio, pr&eacute;sident de l'Unaf.</p>



Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a annoncé une aide de 3 millions d'euros pour les apiculteurs touchés par la mortalité des abeilles. Elle est destinée au renouvellement des essaims.


Mortalité des abeilles : une aide de 3 millions d'euros pour les apiculteurs

<p>Ce projet d&rsquo;aire parcellaire concerne les 3 communes de :</p>

<ul>
	<li>La Boissi&egrave;re-du-Dor&eacute; (Loire-Atlantique)</li>
	<li>Saint-Fiacre-sur-Maine (Loire-Atlantique)</li>
	<li>Saint-Hilaire-de-Loulay (Vend&eacute;e)</li>
</ul>

<p>La consultation se d&eacute;roulera du <strong>30/07/2018 au 30/09/2018 </strong>inclus.</p>

<p>Les plans cadastraux mat&eacute;rialisant le projet d&rsquo;aire parcellaire pourront &ecirc;tre consult&eacute;s en mairie&nbsp;des communes concern&eacute;es aux jours et heures habituels d&rsquo;ouverture pendant la dur&eacute;e de&nbsp;consultation.</p>

<p>Pendant ce d&eacute;lai, et conform&eacute;ment &agrave; la Directive INAO-DIR-2015-03, les propri&eacute;taires et&nbsp;exploitants pourront formuler des r&eacute;clamations aupr&egrave;s de l&rsquo;INAO par courrier &agrave; l&rsquo;adresse&nbsp;suivante : 1, rue Stanislas Baudry 44000 Nantes ou par courriel &agrave; l'adresse suivante :</p>

<p>nantes@inao.gouv.fr.</p>

<p>Aucune r&eacute;clamation ne sera prise en compte apr&egrave;s le 30/09/2018, le cachet de la poste ou&nbsp;l&rsquo;accus&eacute; de r&eacute;ception &eacute;lectronique faisant foi.</p>

<p>Le dossier complet est consultable dans le d&eacute;lai pr&eacute;vu ci-dessus sur rendez-vous au site INAO&nbsp;susnomm&eacute; ainsi qu&rsquo;au si&egrave;ge de l&rsquo;ODG F&eacute;d&eacute;ration des Vins de Nantes, Ch&acirc;teau de la Fr&eacute;moire,&nbsp;44120 Vertou, aux jours et heures habituels d&rsquo;ouverture des bureaux.</p>




Lors de sa séance du 20/06/2018, le comité national des appellations d’origine relatives aux vins et aux boissons alcoolisées, et des boissons spiritueuses de l’INAO a décidé la mise en consultation publique du projet d’aire parcellaire de l’appellation d’origine susmentionnée.

AOC « GROS PLANT DU PAYS NANTAIS » - Avis de consultation publique


<p>Bas&eacute; &agrave; Landivisiau (Finist&egrave;re), le constructeur de v&eacute;hicules agricoles annonce c&eacute;der sa branche de production de chargeuses &agrave; Mecalac. Bas&eacute;e &agrave; Annecy (Haute-Savoie), cette derni&egrave;re est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication d'engins de travaux publics&nbsp;: pelles, chargeuses, chargeuses-pelleteuses, moto-basculeurs, compacteurs &agrave; rouleaux... L'entreprise va ainsi compl&eacute;ter son catalogue avec une offre de chargeuses compactes articul&eacute;es et t&eacute;lescopiques, qui &eacute;taient jusqu'&agrave; pr&eacute;sent d&eacute;clin&eacute;es par Pichon en 6 s&eacute;ries d'une puissance comprise entre 26 ch et 75 ch. A partir de 2019, elles arboreront les couleurs Mecalac apr&egrave;s l'adoption de motorisations &agrave; la norme Stage 5. Elles continueront d'&ecirc;tre commercialis&eacute;es aux couleurs Pichon pour servir el secteur agricole.</p><h2>Recentrage sur trois gammes</h2><p>Pichon justifie cette cession par la volont&eacute; de se concentrer sur les mat&eacute;riels de son c&oelig;ur de m&eacute;tier que sont le transport, l'&eacute;pandage d'effluents solides et liquides. Le constructeur con&ccedil;oit en effet une large gamme d'&eacute;pandeurs &agrave; fumier (de 8 &agrave; 43 m3) et tonnes &agrave; lisier (de 3 &agrave; 30 m3), dont certaines r&eacute;f&eacute;rences lab&eacute;lis&eacute;es Eco-Epandage. Pichon est aussi pr&eacute;sent dans le secteur des remorques, bennes, porte-caissons et plateaux fourragers sous les couleurs de Gilibert, un constructeur bas&eacute; &agrave; Faramans (38) et acquis en 2015. Pichon d&eacute;veloppe par ailleurs des accords de distribution avec les soci&eacute;t&eacute;s Vervaet pour des automoteurs d'&eacute;pandage (Hydro-Trike) ou encore D-TEC pour des semi-remorques d'effluents liquides. Le groupe emploie 220 personnes er r&eacute;alise un chiffre d'affaires de 34 millions d'euros. Outre son usine de Landivisiau, inaugur&eacute;e en 2016 (2,2 ha couverts sur 11 ha), Pichon poss&egrave;de une petite unit&eacute; en Pologne.</p>



Le constructeur se concentre sur la fabrication d’épandeurs, de tonnes et de remorques. Les chargeuses compactes, désormais fabriquées par Mecalac, vont demeurer à la gamme.


Pichon cède son activité manutention à Mecalac


<p>Dans un arr&ecirc;t publi&eacute; le 25 juillet dernier, la Cour de Justice de l'Union europ&eacute;enne (CJUE) a jug&eacute; que les semences obtenues par mutagen&egrave;se entraient dans le cadre r&eacute;glementaire fix&eacute; par la directive 2001/18/CE, autrement dit qu'elles &eacute;taient des OGM et &agrave; ce titre interdites d'usage au sein de l'UE. Cette d&eacute;cision exclut de fait le recours &agrave; des techniques r&eacute;centes d'&eacute;dition du g&eacute;nome ayant abouti part exemple &agrave; la cr&eacute;ation de vari&eacute;t&eacute;s de colza et de tournesol tol&eacute;rantes &agrave; des herbicides, par activation de certains g&egrave;nes pr&eacute;sents dans le g&eacute;nome des esp&egrave;ces concern&eacute;es. La CJUE ne jette pas totalement l'opprobre sur la mutagen&egrave;se et les vari&eacute;t&eacute;s qu'elle a engendr&eacute;es depuis des d&eacute;cennies, pour peu qu'elles soient ant&eacute;rieures &agrave; l'adoption de la directive, c'est &agrave; dire 2001. Une pr&eacute;caution justifi&eacute;e par l'ant&eacute;riorit&eacute; et l'innocuit&eacute; av&eacute;r&eacute;e des process et qui permet ainsi de pr&eacute;server des vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; ou de triticale, cultiv&eacute;es aujourd'hui en bio comme en conventionnel.</p><h2>Des avantages multiples selon les semenciers</h2><p>L'Union fran&ccedil;aise des semenciers (UFS), qui f&eacute;d&egrave;re quelque 130 entreprises implant&eacute;es en France, s'&eacute;tonne de la d&eacute;cision, &laquo;&nbsp;en contradiction avec l'opinion formul&eacute;e il y a quelques semaines par l'avocat g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;&raquo;. L'organisation &laquo;&nbsp;d&eacute;plore cette d&eacute;cision d&eacute;terminante, qui va priver les entreprises semenci&egrave;res et les agriculteurs europ&eacute;ens des outils les plus prometteurs pour r&eacute;pondre aux enjeux agricoles, environnementaux et climatiques du XXI&egrave;me si&egrave;cle &raquo;. L'UFS consid&egrave;re les techniques d'&eacute;dition du g&eacute;nome, qui permettent d'activer les g&egrave;nes int&eacute;ressants, parmi les plus prometteuses des techniques r&eacute;centes. &laquo;&nbsp;Les travaux publi&eacute;s montrent tout l'int&eacute;r&ecirc;t de ces m&eacute;thodes pour la r&eacute;sistance aux maladies et aux ravageurs des cultures, la tol&eacute;rance &agrave; la s&eacute;cheresse, la qualit&eacute; nutritionnelle&nbsp;&raquo;, avance l'UFS.</p><h2>Un Contrat de solutions amput&eacute;</h2><p>Dans un communiqu&eacute; commun, l'AGPB, l'AGPM, la CGB, la FOP et la FNSEA estiment &laquo;&nbsp;qu'une agriculture en panne d'innovation vari&eacute;tale ne pourra relever l'ampleur des d&eacute;fis climatiques et environnementaux et r&eacute;pondre aux attentes des consommateurs qui demandent en particulier une agriculture utilisant moins de produits phytosanitaires&nbsp;&raquo;. La s&eacute;lection vari&eacute;tale figure en effet en bonne place du Contrat de solution pr&eacute;sent&eacute; le 11 juillet dernier par la FNSEA pour r&eacute;duire la d&eacute;pendance de l'agriculture aux produits phytopharmaceutiques. Les cinq organisations soulignent &eacute;galement le poids de l'industrie semenci&egrave;re dans la balance commerciale fran&ccedil;aise. &laquo;&nbsp;La production de semences, fortement exportatrice est l'un des fleurons de l'agriculture fran&ccedil;aise... &nbsp;L'application syst&eacute;matique de la Directive OGM &agrave; l'ensemble des outils modernes de s&eacute;lection vari&eacute;tale est de nature &agrave; isoler l'Europe de toute innovation en la mati&egrave;re&nbsp;&raquo;.</p><h2>Une victoire pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne</h2><p>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne est l'une des neuf organisations non gouvernementales &agrave; l'origine de la proc&eacute;dure initi&eacute;e en 2015. A ce titre, le syndicat se r&eacute;jouit de la d&eacute;cision de la CJUE, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;une victoire non seulement pour les neuf organisations requ&eacute;rantes &agrave; l'origine d'une longue proc&eacute;dure entam&eacute;e il y a plus de 4 ans, mais surtout pour l'ensemble des paysans, des consommateurs et des citoyens europ&eacute;ens. Notre libert&eacute; de refuser de cultiver ou de consommer des OGM et notre droit de vivre dans un environnement sain sont confort&eacute;s par cette d&eacute;cision.&nbsp;&raquo;. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne appelle l'UE et le gouvernement fran&ccedil;ais &agrave; appliquer strictement cette d&eacute;cision. Elle demande la suspension imm&eacute;diate de la culture des vari&eacute;t&eacute;s rendues tol&eacute;rantes aux herbicides par diverses techniques et r&eacute;clame le financement de programmes de recherche afin d'identifier les techniques utilis&eacute;es. Elle exige enfin que les obtenteurs rendent publique l'int&eacute;gralit&eacute; des techniques utilis&eacute;es lors de toute inscription au catalogue.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans un communiqu&eacute; commun des minist&egrave;res de l&#039;Agriculture, de la Transition &eacute;cologique, de l&#039;&Eacute;conomie et de l&#039;Enseignement sup&eacute;rieur, le gouvernement indique que &laquo;&nbsp;cet arr&ecirc;t de la CJUE est une &eacute;tape d&eacute;terminante, qui va permettre aux juridictions et aux autorit&eacute;s comp&eacute;tentes de disposer d&#039;un cadre harmonis&eacute; &agrave; l&#039;&eacute;chelle europ&eacute;enne afin de prot&eacute;ger les consommateurs et l&#039;environnement, dans le respect du principe de pr&eacute;caution&nbsp;&raquo;.</p>
</aside>




La plupart des syndicats et organisations professionnelles agricoles estiment que la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne constitue un handicap pour l’agriculture et la recherche végétale, à l’aube de nouveaux défis climatiques et environnementaux. La Confédération paysanne salue quant à elle une victoire.


Mutagénèse et OGM : les réactions des organisations agricoles


<p>&laquo;&nbsp;La pousse cumul&eacute;e au 20 juillet 2018 reste dans la norme au plan national, soit + 5 % par rapport &agrave; la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1982-2009. Elle atteint 81 % de la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, contre 76 % habituellement. La campagne se poursuit normalement, sans fl&eacute;chissement au niveau national&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est l'analyse dress&eacute;e par le minist&egrave;re de l'Agriculture au 20 juillet dernier. Les Pays de Loire ont d&eacute;j&agrave; atteint la pousse annuelle de r&eacute;f&eacute;rence, tandis que Centre Val de Loire et l'Occitanie sont en avance sur leurs niveaux de production de r&eacute;f&eacute;rence, de respectivement 13 et 11 points. A l'inverse, les productions cumul&eacute;es en Grand Est et dans les Hauts de France accusent un retard tout relatif et respectif de 5 et 2 points. La Bourgogne Franche-Comt&eacute; est quasiment &agrave; l'&eacute;quilibre.</p><h2>Clivage juilletiste</h2><p>La p&eacute;riode s'&eacute;talant entre le 20 juin et le 20 juillet a accentu&eacute; les d&eacute;s&eacute;quilibres entre l'ouest, exc&eacute;dentaire et plusieurs r&eacute;gions du nord et de l'est, d&eacute;ficitaires sur la p&eacute;riode. Sous l'effet de la pluviom&eacute;trie, la pousse a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e dans les Pays de la Loire (+ 120 %), ainsi qu'en Centre-Val de Loire et dans les r&eacute;gions bordant l'Atlantique. A l'inverse, les sols particuli&egrave;rement secs et un cumul de pr&eacute;cipitations trop faible ont alt&eacute;r&eacute; la pousse en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (- 46 %), dans les Hauts-de-France et en Grand Est (- 36 %), ainsi qu'en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (- 16 %). Certaines r&eacute;gions fourrag&egrave;res montagneuses sont de nouveau en d&eacute;ficit, parfois important. Le d&eacute;ficit hydrique combin&eacute; &agrave; de fortes chaleurs pourrait avoir un impact sur la production estivale dans le nord et l'est du pays, conclut le minist&egrave;re.</p>



Alors que 81 % de la pousse naturelle de référence était actée au 20 juillet, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 5 % par rapport à la norme, à l’exception de trois régions du Nord et de l’Est, en léger retrait.


Les prairies permanentes dopées par la météorologie


<p>"J'&eacute;tais dans la pi&egrave;ce et nous avons eu des conversations sp&eacute;cifiques su l'agriculture et sur la n&eacute;cessit&eacute; d'abattre les barri&egrave;res sur l'agriculture et de donner davantage d'opportunit&eacute;s &agrave; nos agriculteurs", a assur&eacute; M. Mnuchin sur la chaine Fox News. "Nous avons plus pr&eacute;cis&eacute;ment parl&eacute; de soja, mais nous sommes tomb&eacute;s d'accord pour examiner les autres march&eacute;s", a-t-il ajout&eacute;. "Ce sera une part importante de tout accord auquel nous parviendrons".</p><p>M. Trump avait affirm&eacute; jeudi devant des agriculteurs am&eacute;ricains au lendemain de l'annonce d'une tr&ecirc;ve dans les hostilit&eacute;s commerciales avec l'Europe. "Nous venons d'ouvrir l'Europe pour vous, agriculteurs". Mais vendredi, M. Juncker l'avait contredit: "L'agriculture est en dehors (du deal), sinon le deal aurait presque &eacute;chou&eacute;". M. Juncker "a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s clair (...), nous ne n&eacute;gocions pas sur les produits agricoles, c'est hors du champs de discussion", avait indiqu&eacute; auparavant une porte-parole de la Commission europ&eacute;enne, Mina Andreeva.</p><p>Alors qu'on lui demandait qui avait raison, la porte-parole europ&eacute;enne ou lui, M. Mnuchina r&eacute;affirm&eacute; que l'agriculture faisait bien partie int&eacute;grante des discussions commerciales avec l'UE. "Nous avons eu des discussions sp&eacute;cifiques sur le soja, c'&eacute;tait l'&eacute;tape num&eacute;ro un. Nous avons discut&eacute; d'autres secteurs et, je le r&eacute;p&egrave;te, tout ceci fait partie de la n&eacute;gociation", a-t-il dit. "Nous voulons supprimer l'ensemble des tarifs douaniers. C'est ce sur quoi nous nous focalisons".</p><p>Mercredi, MM. Trump et Juncker avaient conclu une sorte d'armistice commercial : tant que l'UE et les USA m&egrave;nent des n&eacute;gociations, le pr&eacute;sident am&eacute;ricain retire ses menaces de droits de douane sur les importations europ&eacute;ennes automobiles aux Etats-Unis. En contrepartie, M. Juncker a promis de plus grandes importations de soja et de gaz liqu&eacute;fi&eacute; en Europe, en provenance de l'Am&eacute;rique. Pour M. Trump, il &eacute;tait particuli&egrave;rement important d'obtenir des garanties des Europ&eacute;ens sur le soja car les agriculteurs am&eacute;ricains, soutiens traditionnels des r&eacute;publicains, ont perdu des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; la suite du conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis.</p>



Le président américain Donald Trump a bien discuté la semaine dernière des questions agricoles avec Jean-Claude Juncker, a affirmé dimanche le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, contredisant ainsi le président de la Commission européenne.


Trump et Juncker ont bien parlé de l'agriculture, maintient Washington


<p><em>"L'indicateur NODU (nombre de doses unit&eacute;s) qui est utilis&eacute; pour mesurer&nbsp;l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, a augment&eacute; de plus de 12% en&nbsp;valeur entre 2014 et 2016 avec une l&eacute;g&egrave;re baisse en 2015 et une stabilit&eacute; en&nbsp;2016"</em>, indiquent dans un communiqu&eacute; commun les minist&egrave;res de l'Agriculture, de&nbsp;la Sant&eacute;, de la Recherche et de la Transition &eacute;cologique. Le recours aux pesticides avait augment&eacute; de 9,4% de 2013 &agrave; 2014.&nbsp;&nbsp;</p><p>Les quatre ministres r&eacute;unis dans le comit&eacute; d'orientation strat&eacute;gique et de&nbsp;suivi (COS) vendredi matin ont affirm&eacute; vouloir <em>"donner une nouvelle impulsion&nbsp;au plan Ecophyto et mettre en oeuvre des actions compl&eacute;mentaires &agrave; celles d&eacute;j&agrave;&nbsp;engag&eacute;es".</em> Ecophyto II+ devra ainsi int&eacute;grer le plan d'action sur les produits&nbsp;phytopharmaceutiques et une agriculture moins d&eacute;pendante aux pesticides qu'ils&nbsp;ont pr&eacute;sent&eacute; le 25 avril et le plan d'action de sortie en trois ans du&nbsp;glyphosate pr&eacute;sent&eacute; le 22 juin dernier.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Fermes Dephy</h2><p>Le plan Ecophyto II+ sera soumis &agrave; la consultation publique &agrave; l'automne&nbsp;prochain et publi&eacute; avant fin 2018, selon le communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; Concernant le financement, les ministres n'ont pas pr&eacute;vu de fonds&nbsp;suppl&eacute;mentaires &agrave; part les 71 millions d'euros de cr&eacute;dits publics budg&eacute;t&eacute;s&nbsp;chaque ann&eacute;e, et comptent <em>"mobiliser les outils du grand plan d'investissement&nbsp;pour accompagner les priorit&eacute;s d'Ecophyto II+"</em>. Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert a toutefois annonc&eacute; jeudi une&nbsp;enveloppe de 2 millions d'euros suppl&eacute;mentaires afin de multiplier par 10 le&nbsp;nombre de fermes exp&eacute;rimentales Dephy, qui devrait passer de 3.000 &agrave; 30.000&nbsp;d'ici 2021.&nbsp;&nbsp;</p><p>Pour l'association France Nature Environnement, <em>"c'est un constat d'&eacute;chec:&nbsp;les plans Ecophyto successifs lanc&eacute;s depuis 2008, dont l'objectif initial&nbsp;&eacute;tait de r&eacute;duire de 50% l'usage des pesticides pour 2018, se sont av&eacute;r&eacute;s&nbsp;inefficaces". "L'outil Ecophyto est int&eacute;ressant mais la sortie des pesticides ne se fera&nbsp;pas sans l'activation d'autres leviers &eacute;conomiques et r&egrave;glementaires&nbsp;n&eacute;cessaires pour obtenir une mobilisation de l'ensemble de la profession"</em>, a&nbsp;soulign&eacute; Claudine Joly, en charge des questions pesticides &agrave; FNE, cit&eacute;e dans&nbsp;le communiqu&eacute;.</p>



Malgré le lancement de deux plans Ecophyto depuis 2008 pour réduire l'usage des produits phytosanitaires en agriculture, l'utilisation des pesticides a globalement augmenté de 12% entre 2014 et 2016 poussant le gouvernement à renforcer ces mesures, dans le sillage des Etats généraux de l'Alimentation.


France : l'usage des pesticides a augmenté de 12% entre 2014 et 2016


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture. Semaine 29 (du 16 juillet au 22 juillet 2018)


Elevage : Retrouvez la note de conjoncture viande de la semaine 29


<p>Le dirigeant am&eacute;ricain avait affirm&eacute; jeudi devant les fermiers am&eacute;ricains&nbsp;au lendemain de l'annonce d'une tr&ecirc;ve dans les hostilit&eacute;s commerciales avec&nbsp;l'Europe: <em>"Nous venons d'ouvrir l'Europe pour vous, agriculteurs"</em>. Une porte-parole de la Commission europ&eacute;enne, Mina Andreeva, questionn&eacute;e&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;ment &agrave; ce sujet, lors d'un point presse &agrave; Bruxelles, a toutefois&nbsp;martel&eacute;: <em>"Si vous lisez la d&eacute;claration commune (...) vous verrez qu'il n'y a&nbsp;pas de mention de l'agriculture en tant que telle, vous verrez qu'il y a une&nbsp;mention de fermiers et une mention de soja, qui font partie des discussions et&nbsp;nous allons suivre cela". "Mais sinon, le pr&eacute;sident de la Commission europ&eacute;enne Jean-Claude Juncker a&nbsp;&eacute;t&eacute; tr&egrave;s clair (...) nous ne n&eacute;gocions pas sur les produits agricoles, c'est&nbsp;hors du champs de discussion"</em>, a-t-elle poursuivi.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Mercredi, MM. Trump et Juncker avaient conclu une sorte d'armistice&nbsp;commerciale: tant que l'UE et les USA m&egrave;nent des n&eacute;gociations, Trump retire&nbsp;ses menaces de droits de douane sur les importations europ&eacute;ennes automobiles&nbsp;aux Etats-Unis. Et en contrepartie, M. Juncker avait promis de plus grandes&nbsp;importations de soja et de gaz liqu&eacute;fi&eacute; en Europe, en provenance de&nbsp;l'Am&eacute;rique. Pour M. Trump, il &eacute;tait particuli&egrave;rement important d'obtenir des garanties&nbsp;des Europ&eacute;ens sur le soja, car les agriculteurs am&eacute;ricains, soutiens&nbsp;traditionnels des R&eacute;publicains, ont perdu des d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; la suite du conflit&nbsp;commercial entre la Chine et les Etats-Unis.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Le ministre fran&ccedil;ais de l'Economie, Bruno Le Maire, avait r&eacute;clam&eacute; d&egrave;s&nbsp;jeudi, au lendemain de l'annonce de cette tr&egrave;ve UE/USA des "<em>clarifications".</em>&nbsp;Il avait exig&eacute; que l'agriculture reste en dehors du champ des discussions,&nbsp;assurant que <em>"l'Europe ne transigera pas avec ces normes". "Nous avons des normes sanitaires, alimentaires et environnementales&nbsp;&eacute;lev&eacute;es et des r&egrave;gles de production auxquelles nous sommes attach&eacute;s parce&nbsp;qu'elles garantissent la protection et la s&eacute;curit&eacute; de nos consommateurs"</em>,&nbsp;avait-il dit.</p>



L'agriculture "ne fait pas partie du champ des discussions commerciales" entre l'UE et les Etats-Unis, a affirmé vendredi une porte-parole de la Commission européenne, contredisant le président américain Donald Trump.


L'agriculture "hors du champ" des discussions commerciales avec les USA (UE)


<p><em>"Nous venons d'ouvrir l'Europe pour vous, agriculteurs",</em> a d&eacute;clar&eacute; le&nbsp;pr&eacute;sident r&eacute;publicain au cours d'une visite d'une ferme dans l'Iowa.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Washington et Bruxelles ont d&eacute;samorc&eacute; mercredi la crise n&eacute;e des tarifs&nbsp;douaniers impos&eacute;s par les Etats-Unis, annon&ccedil;ant leur volont&eacute; de supprimer la&nbsp;quasi totalit&eacute; des tarifs douaniers, ainsi qu'une s&eacute;rie de d&eacute;cisions dans&nbsp;l'agriculture, l'industrie et l'&eacute;nergie.&nbsp; </p><p>Si ces mesures doivent encore &ecirc;tre formalis&eacute;es, le secr&eacute;taire au Commerce&nbsp;Wilbur Ross y a vu <em>"une justification r&eacute;elle de la politique commerciale du&nbsp;pr&eacute;sident"</em> am&eacute;ricain contre les partenaires des Etats-Unis.<em> "Nous avons eu une longue session de n&eacute;gociation hier (mercredi).&nbsp;</em><em>Nous&nbsp;avons d&eacute;fini les contours d'un accord et, d&eacute;sormais, nous allons les&nbsp;transformer en un v&eacute;ritable accord"</em>, a assur&eacute; le secr&eacute;taire am&eacute;ricain au&nbsp;Tr&eacute;sor, Steven Mnuchin, sur CNBC, au lendemain d'une r&eacute;union entre le&nbsp;pr&eacute;sident am&eacute;ricain et le chef de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en, Jean-Claude Juncker. </p><p><em>"Le contexte ne permet pas"</em> une telle n&eacute;gociation, a r&eacute;torqu&eacute; le pr&eacute;sident&nbsp;fran&ccedil;ais Emmanuel Macron, depuis Madrid, soulignant qu'il attendait <em>"des&nbsp;signaux de d&eacute;sescalade sur l'acier et l'aluminium auxquels des taxes ill&eacute;gales&nbsp;ont &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;es par les Etats-Unis", comme "pr&eacute;alable &agrave; toute avanc&eacute;e&nbsp;concr&egrave;te". "Une bonne discussion commerciale (...) ne peut se faire que sur des bases&nbsp;&eacute;quilibr&eacute;es, r&eacute;ciproques et en aucun cas sous la menace"</em>, a ajout&eacute; le&nbsp;dirigeant fran&ccedil;ais.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Premier dossier</h2><p>Alors que l'Union europ&eacute;enne est, depuis le 1er juin, sous le coup de taxes&nbsp;douani&egrave;res punitives am&eacute;ricaines de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium,&nbsp;Steven Mnuchin a reconnu que <em>"le premier dossier"</em> &agrave; r&eacute;gler &eacute;tait pr&eacute;cis&eacute;ment&nbsp;celui concernant les taxes sur l'acier et l'aluminium et les repr&eacute;sailles&nbsp;europ&eacute;ennes qui ont suivi. Il n'a toutefois pas &eacute;labor&eacute; la mani&egrave;re dont les deux parties allaient s'y&nbsp;prendre. Il a &eacute;galement confirm&eacute; qu'il n'y aurait pas de taxes douani&egrave;res sur le&nbsp;secteur automobile europ&eacute;en pendant les n&eacute;gociations.&nbsp;La Maison Blanche avait charg&eacute; fin mai Wilbur Ross de d&eacute;terminer&nbsp;l'opportunit&eacute; d'imposer des taxes suppl&eacute;mentaires allant jusqu'&agrave; 25% sur&nbsp;l'automobile. Et <em>"l'enqu&ecirc;te est toujours en cours"</em> pour les imposer aux pays&nbsp;hors UE, a indiqu&eacute; Wilbur Ross.</p><p>Interrog&eacute; sur le calendrier des n&eacute;gociations avec l'UE, M. Ross a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;qu'il &eacute;tait <em>"difficile de se prononcer". "Les discussions sur le commerce&nbsp;durent en g&eacute;n&eacute;ral des mois"</em>, voire des ann&eacute;es, a-t-il observ&eacute; devant des&nbsp;journalistes. <em>"Nous allons nous efforcer de les acc&eacute;l&eacute;rer"</em>, a-t-il ajout&eacute;. Le compromis annonc&eacute; mercredi est intervenu alors que de plus en plus&nbsp;d'entreprises am&eacute;ricaines, &agrave; l'instar du fabricant d'&eacute;lectrom&eacute;nagers Whirlpool&nbsp;ou le premier constructeur automobile am&eacute;ricain General Motors, ont enregistr&eacute;&nbsp;des centaines de millions de dollars de co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires dans leurs&nbsp;comptes du deuxi&egrave;me trimestre en raison de la guerre commerciale. Mardi, l'administration Trump avait aussi d&ucirc; consentir &agrave; une aide d'urgence&nbsp;de 12 milliards de dollars pour compenser les pertes de revenus des&nbsp;agriculteurs.</p><h2>Soulagement et scepticisme</h2><p>La tr&ecirc;ve annonc&eacute;e mercredi a suscit&eacute; des r&eacute;actions contrast&eacute;es. L'Allemagne, dont les exc&eacute;dents commerciaux records et l'industrie&nbsp;automobile sont dans le collimateur de la politique protectionniste du&nbsp;pr&eacute;sident am&eacute;ricain, a jug&eacute;<em> "constructif"</em> le r&eacute;sultat de la rencontre&nbsp;Trump-Juncker. "Non seulement la menace des tarifs douaniers automobiles est &eacute;cart&eacute;e, mais&nbsp;nous nous sommes &eacute;galement mis d'accord pour travailler ensemble contre les&nbsp;pratiques commerciales injustes et pour une r&eacute;forme de l'OMC", Organisation&nbsp;mondiale du commerce, a en outre r&eacute;agi le ministre allemand des Affaires&nbsp;&eacute;trang&egrave;res, Heiko Maas.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>En revanche, le ministre de l'Economie fran&ccedil;ais, Bruno Le Maire, a estim&eacute;&nbsp;qu'<em>"une bonne discussion commerciale ne peut se faire que sur des bases&nbsp;claires"</em>. Pas question, a-t-il rappel&eacute;, d'un accord commercial global Etats-Unis-UE,&nbsp;comme l'avait &eacute;voqu&eacute; Steven Mnuchin le weekend dernier &agrave; la r&eacute;union du G20&nbsp;Finances en Argentine. <em>"Nous ne voulons pas entrer sur la n&eacute;gociation d'un grand accord dont nous&nbsp;avons vu les limites avec le TTIP"</em>, trait&eacute; dont les discussions entre&nbsp;Bruxelles et l'administration de Barack Obama avaient &eacute;chou&eacute; il y a deux ans,&nbsp;a pr&eacute;venu le ministre fran&ccedil;ais.&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p>Alors que Donald Trump a annonc&eacute; que l'Union europ&eacute;enne allait importer&nbsp;<em>"beaucoup de soja"</em> am&eacute;ricain, dont 94% de la production est g&eacute;n&eacute;tiquement&nbsp;modifi&eacute;e, Bruno Le Maire exige aussi que l'agriculture <em>"reste en dehors du&nbsp;champ des discussions". "Nous avons des normes sanitaires, alimentaires et environnementales&nbsp;&eacute;lev&eacute;es et des r&egrave;gles de production auxquelles nous sommes attach&eacute;s parce&nbsp;qu'elles garantissent la protection et la s&eacute;curit&eacute; de nos consommateurs"</em>,&nbsp;a-t-il insist&eacute;.</p>



Donald Trump a crié victoire jeudi devant les agriculteurs américains au lendemain de sa trêve dans les hostilités commerciales avec l'Europe, qui a pourtant suscité le scepticisme de Paris sur la concrétisation en actes des déclarations de bonnes intentions.


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