
Depuis quelques années, le bien-être s’est invité dans les débats de société. Quiconque a un jour chaussé des bottes pour déambuler dans une stabulation, une salle de traite, une pâture ou encore une estive a pu mesurer à quel point le bien-être des bêtes mobilisait les éleveurs jour et nuit, toute l’année. Et on ne parle pas du soin qui entoure les veaux, vaches, cochons, moutons qui « montent » à Paris à l’occasion du salon de l’agriculture. Justement, au salon, Pleinchamp a pris de le parti de s’enquérir du bien-être des éleveurs. Pendant la durée du salon de l’agriculture Pleinchamp vous propose de retrouver chaque jour des interviews d’éleveurs bien dans leurs bottes. Alors, bien dans vos bottes ?


Bien dans ses bottes : rencontre avec Philippe et Marie-Laure

Les n&eacute;gociations en vue d'un accord de libre-&eacute;change entre l'UE et le Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Paraguay et Uruguay) sont en cours &agrave; Asuncion et les agriculteurs fran&ccedil;ais ont manifest&eacute; leur inqui&eacute;tude dans la rue cette semaine, craignant l'importation massive de viande bovine sud-am&eacute;ricaine. "Je peux assurer aux agriculteurs qu'il y aura un r&eacute;sultat &eacute;quilibr&eacute; &agrave; cet accord, qui refl&eacute;tera nos sensibilit&eacute;s sur le boeuf et l'&eacute;thanol en particulier", a d&eacute;clar&eacute; Phil Hogan dans un entretien &agrave; Bruxelles &agrave; la veille de l'ouverture du Salon parisien, le grand rendez-vous public du monde paysan.Toutefois, la question de savoir si un accord sera sign&eacute; dans les prochaines semaines "reste ouverte", a-t-il observ&eacute;, alors que se pr&eacute;parent &agrave; partir d'avril des &eacute;lections importantes au Br&eacute;sil.&nbsp;"Je pense qu'il ne faut pas tirer de conclusions h&acirc;tives jusqu'&agrave; ce qu'on voit le r&eacute;sultat final" de la session de n&eacute;gociation, a soulign&eacute; l'Irlandais.&nbsp;<h2>Zones d&eacute;favoris&eacute;es</h2>Une autre source de m&eacute;contentement et de manifestations en France, la refonte de la carte des "zones d&eacute;favoris&eacute;es", qui b&eacute;n&eacute;ficient d'aides europ&eacute;ennes, est suivie de pr&egrave;s par Bruxelles. "Nous avons donn&eacute; les clarifications demand&eacute;es par la France, qui doivent lui permettre d'ajuster certains crit&egrave;res en cons&eacute;quence", a expliqu&eacute; Phil Hogan. Selon le ministre fran&ccedil;ais de l'Agriculture, St&eacute;phane Travert, environ 1.400 communes fran&ccedil;aises perdraient des aides europ&eacute;ennes apr&egrave;s la refonte de la carte des "zones d&eacute;favoris&eacute;es", qui date de 1976. Tous les pays de l'UE sont en train de red&eacute;finir ces zones et la Commission europ&eacute;enne a r&eacute;cemment allong&eacute; la date limite de r&eacute;ponse &agrave; janvier 2019.Le pr&eacute;sident, Emmanuel Macron, qui inaugurera samedi la Salon de l'Agriculture, a rassembl&eacute; jeudi &agrave; l'Elys&eacute;e le monde agricole fran&ccedil;ais afin de rassurer en particulier les jeunes agriculteurs. "On ne peut pas avoir un territoire agricole dynamique sans avoir plus de jeunes gens volontaires pour participer, qu'on doit encourager. Nous aurons un chapitre sp&eacute;cial sur les jeunes dans l'agriculture" dans la nouvelle Politique agricole commune (PAC), a assur&eacute; M. Hogan.Cette PAC r&eacute;vis&eacute;e pour l'apr&egrave;s 2020 fera l'objet d'une proposition l&eacute;gislative de la Commission fin mai, qui suivra celle tr&egrave;s attendue sur le budget &agrave; long terme de l'UE. Le "Cadre financier pluriannuel" (CFP) devra relever deux d&eacute;fis: la perte financi&egrave;re li&eacute;e au d&eacute;part du Royaume-Uni en 2019 et la volont&eacute; de soutenir de nouvelles politiques en mati&egrave;re de d&eacute;fense, de s&eacute;curit&eacute; et de migration. Cette &eacute;quation fait peser des inqui&eacute;tudes sur les deux piliers historiques de l'UE: la politique de coh&eacute;sion, destin&eacute;e &agrave; aider les r&eacute;gions les plus pauvres, et la PAC, qui accaparent &agrave; elles seules 70% du budget europ&eacute;en. "Il y a des demandes en concurrence pour les fonds. Ces n&eacute;gociations ne font que commencer", a temp&eacute;r&eacute; M. Hogan.


Tout accord de libre-échange conclu avec les pays du Mercosur sera "équilibré" et reflétera la "sensibilité" de l'Union européenne sur les dossiers du boeuf et de l'éthanol, a affirmé à l'AFP le commissaire européen à l'Agriculture, Phil Hogan, qui se rend samedi et dimanche au Salon de l'Agriculture à Paris.


Boeuf, éthanol: l'accord avec le Mercosur sera "équilibré", promet la Commission européenne

A la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture, 69% des personnes interrog&eacute;es jugent le chef de l'&Eacute;tat "plut&ocirc;t &eacute;loign&eacute;" des pr&eacute;occupations de la France rurale, contre 30% d'un avis contraire.Jean-Luc M&eacute;lenchon fait l&eacute;g&egrave;rement mieux en la mati&egrave;re avec 36% de r&eacute;ponses positives, mais 15% seulement des Fran&ccedil;ais interrog&eacute;s consid&egrave;rent Laurent Wauquiez "plut&ocirc;t proche" des pr&eacute;occupations du monde rural, selon cette enqu&ecirc;te avec Dentsu consulting pour Le Figaro et France Info.Par ailleurs, deux Fran&ccedil;ais sur trois (65%) ne font pas confiance &agrave; Emmanuel Macron et au gouvernement pour "mener une bonne politique agricole", contre 34% d'un avis oppos&eacute;. Et une proportion semblable (66%) ne leur fait pas confiance pour "permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail", contre 33% d'un avis contraire.A l'oppos&eacute;, les agriculteurs jouissent pour leur part d'une grande popularit&eacute; aupr&egrave;s des Fran&ccedil;ais : 88% des personnes interrog&eacute;es ont une "bonne opinion" d'eux et seuls 12% sont d'un avis oppos&eacute;. Une popularit&eacute; qui n'exclut pas quelques r&eacute;serves : si 95% des Fran&ccedil;ais consid&egrave;rent que les agriculteurs "sont utiles au pays", ils sont 79% &agrave; penser qu'ils "utilisent trop de pesticides".Enfin, pour 41% les agriculteurs sont "trop subventionn&eacute;s" et 17% seulement estiment qu'ils "sont justement r&eacute;tribu&eacute;s par la grande distribution". Enqu&ecirc;te r&eacute;alis&eacute;e en ligne les 21 et 22 f&eacute;vrier aupr&egrave;s de 973 personnes de 18 ans et plus, selon la m&eacute;thode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 &agrave; 3,1 points.


Plus de deux Français sur trois considèrent qu'Emmanuel Macron est éloigné des préoccupations de la France rurale et une même proportion ne lui fait pas confiance pour "mener une bonne politique agricole", selon un sondage Odoxa publié vendredi.


 Pour deux Français sur trois, Macron éloigné des préoccupations de la France rurale

"Pour la Bretagne en 2018, ce sont 11 millions d'euros de moins pour accompagner la modernisation des entreprises agricoles et leur adaptation aux enjeux de demain", &eacute;crit jeudi la chambre dans un communiqu&eacute;."Ce plan &eacute;tait pr&eacute;vu jusqu'en 2020. Or, on a appris il y a huit jours que l'&Eacute;tat avait d&eacute;cid&eacute; d'enlever 5,5 millions d'euros" &agrave; l'enveloppe pr&eacute;vue pour la r&eacute;gion, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Jacques Jaouen, pr&eacute;sident de la chambre r&eacute;gionale. "C'est inadmissible. Quand on a fix&eacute; des r&egrave;gles, on ne les modifie pas en cours de route. C'est du respect, de la confiance", a-t-il dit.Les fonds allou&eacute;s &agrave; ces projets &eacute;tant doubl&eacute;s &agrave; m&ecirc;me niveau par des fonds europ&eacute;ens (le fonds europ&eacute;en agricole pour le d&eacute;veloppement rural, Feader), au total la Bretagne perdra 11 millions d'euros, a d&eacute;clar&eacute; M. Jaouen. "Il faut savoir que pour un euro d'aide au financement de ces projets, ce sont entre six et sept euros qui sont investis au total sur le territoire", dans les entreprises locales de b&acirc;timent ou chez les fournisseurs d'&eacute;quipement, a affirm&eacute; le pr&eacute;sident de la chambre r&eacute;gionale.La d&eacute;cision de l'&Eacute;tat casse la logique du projet de modernisation car "les nouvelles aides annonc&eacute;es par le gouvernement ne vont pas aller directement &agrave; l'agriculteur. &Ccedil;a va plut&ocirc;t servir &agrave; de l'ing&eacute;nierie financi&egrave;re, des garanties de pr&ecirc;ts, par exemple", a expliqu&eacute; M. Jaouen.Dans le cadre de ce plan con&ccedil;u avec l'&Eacute;tat, le Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d'adaptation des exploitations&nbsp;agricoles (PCAEA), environ 5.000 exploitations, sur 35.000 en Bretagne, ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de ces aides pour un montant de 120 millions d'euros depuis le d&eacute;but du programme en 2014. Le plan, qui s'adresse &agrave; toutes les fili&egrave;res, "&eacute;tait un vrai succ&egrave;s, malgr&eacute; les difficult&eacute;s actuelles" de la profession, a dit &agrave; l'AFP Andr&eacute; Sergent, en charge du suivi de ce dossier et pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture du Finist&egrave;re.Les chambres d'agriculture de Bretagne, premi&egrave;re r&eacute;gion agricole fran&ccedil;aise, "alertent le gouvernement sur les graves cons&eacute;quences &eacute;conomiques de ces d&eacute;cisions, et d&eacute;noncent son abandon des territoires en abandonnant ses engagements pour l'agriculture".


La chambre régionale d'agriculture de Bretagne a dénoncé vendredi le "désengagement de l'État" dans un programme de modernisation des exploitations prévu jusqu'en 2020, y voyant "un très mauvais signal" à quelques jours du salon de l'agriculture.


Modernisation des exploitations: "très mauvais signal" de l'Etat (agriculteurs)

Mickaël Trichet, président de la FNSEA 44 revient en vidéo sur la mobilisation FNSEA / JA en Loire-Atlantique. 

 #Non aux accords UE/Mercosur- VIDEO de Mickaël Trichet suite à la mobilisation 


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Semaine 7 (du 12 février au 18 février 2018)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 7

&nbsp;Vid&eacute;o :&nbsp;http://www.agri85.fr/V4/video-ag-ja-de-vendee-interventions-cantonales-des-ja-actualite-numero-12307.php&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;


Les Jeunes agriculteurs de Vendée ont tenu leur assemblée générale, ce mardi 20 février. L'occasion pour les cantons de prendre la parole.


[Vidéo] AG JA de Vendée - Interventions cantonales des JA 

A l'issue de la troisi&egrave;me r&eacute;union du comit&eacute; de suivi des relations&nbsp;commerciales, St&eacute;phane Travert a d&eacute;plor&eacute; qu'encore une fois "tout le monde&nbsp;vienne avec ses chiffres: les distributeurs disant que des contrats sont&nbsp;pass&eacute;s avec des hausses, les transformateurs disant que, oui les contrats sont&nbsp;pass&eacute;s, mais avec une d&eacute;flation importante, et les agriculteurs se demandant:&nbsp;+qui doit-on croire? qui a les bons chiffres? comment peut-on s'y retrouver&nbsp;alors que nous sommes dans la difficult&eacute;, que nous avons besoin de cette&nbsp;cr&eacute;ation de valeur?+".&nbsp;&nbsp; Alors que le bras de fer se poursuit entre grandes et moyennes surfaces&nbsp;commerciales d'une part et industriels d'autre part, M. Travert a annonc&eacute; la&nbsp;cr&eacute;ation d'un groupe de travail qui r&eacute;unira l'ensemble des observatoires de&nbsp;prix des diff&eacute;rents repr&eacute;sentants (Ania, Ilec, FCP, Coop de France, etc.)&nbsp;"pour objectiver leurs donn&eacute;es, les comparer". "Ce travail se fera sous l'&eacute;gide soit de FranceAgriMer, soit sous&nbsp;l'autorit&eacute; de l'observatoire des prix et des marges", a-t-il ajout&eacute;. "Il y a eu 187 contr&ocirc;les de la DGCCRF (Direction g&eacute;n&eacute;rale de la&nbsp;consommation, de la concurrence et de la r&eacute;pression des fraudes) depuis le&nbsp;d&eacute;but de l'ann&eacute;e, des sujets de vigilance avec des pratiques qui pourraient&nbsp;sembler abusives, des menaces de d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement, une vigilance sur les&nbsp;centrales internationales, et une vigilance sur les probl&egrave;mes de logistique&nbsp;qui peuvent amener &agrave; p&eacute;naliser les fournisseurs", a r&eacute;sum&eacute; la secr&eacute;taire&nbsp;d'&Eacute;tat Delphine G&eacute;ny-Stephann.&nbsp;&nbsp; <h2>Hausses de tarifs</h2>M. Travert a &eacute;galement annonc&eacute; qu'il y aurait "vers la fin avril" un comit&eacute;&nbsp;de suivi de la charte de bonne conduite sign&eacute;e en novembre entre repr&eacute;sentants&nbsp;des agriculteurs, de l'industrie agroalimentaire et de la distribution. Cette charte vise &agrave; permettre une meilleure r&eacute;partition de la valeur entre&nbsp;les acteurs de la cha&icirc;ne et &agrave; arr&ecirc;ter la guerre des prix, en attendant le&nbsp;projet de loi issu des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation.&nbsp;&nbsp; "Cette ann&eacute;e, nous &eacute;tions dans un entre-deux, puisque l'ann&eacute;e prochaine la&nbsp;loi permettra de travailler pleinement sur ces relations commerciales", a&nbsp;rappel&eacute; M. Travert. "Globalement sur l'ensemble des produits agricoles il y aura des hausses de&nbsp;tarifs en 2018, comprises selon les produits entre 0,7% et 2%, avec des&nbsp;augmentations assez significatives pour une partie des produits laitiers entre&nbsp;2 et 10%, sur la charcuterie une partie des contrats ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; sign&eacute;s, l&agrave;&nbsp;aussi des augmentations" de prix, a assur&eacute; Jacques Creyssel, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;de la f&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD).&nbsp;&nbsp; "Nous consid&eacute;rons que nous sommes clairement dans l'&eacute;tat d'esprit des Etats&nbsp;g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation (EGA)", a-t-il d&eacute;clar&eacute;. "On dirait qu'on a pas assist&eacute; &agrave; la m&ecirc;me r&eacute;union", a pour sa part indiqu&eacute;&nbsp;la patronne de la FNSEA Christiane Lambert. Selon elle, le m&eacute;diateur des n&eacute;gociations commerciales agricoles Francis&nbsp;Amand "a fait un rapport accablant et a parl&eacute; notamment de mesures extr&ecirc;mement&nbsp;coercitives et r&eacute;pressives (des distributeurs) vis-&agrave;-vis des industriels,&nbsp;notamment sur l'aspect logistique: +Vous &ecirc;tes en retard pour livrer, toc on&nbsp;vous fait moins de tant de pourcent+. Cela a &eacute;t&eacute; cit&eacute; comme de mauvais&nbsp;comportements de plus en plus fr&eacute;quents". "Ce qu'il se passe c'est l'inverse" de la volont&eacute; des EGA de recr&eacute;er de la&nbsp;valeur, a-t-elle affirm&eacute;.


A six jours de la fin des négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs, le ministre de l'agriculture a annoncé jeudi qu'un groupe de travail allait réunir l'ensemble des observatoires de prix pour comparer leurs données.


Négociations commerciales: vers un outil de comparaison des prix

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C'est un petit objet qui ne paye pas de mine et qui p&egrave;se moins d'un gramme. Une bague refermable, ajour&eacute;e, appel&eacute;e &laquo; clip &raquo; (&agrave; tomates, ou &agrave; concombre). Un objet qui fait partie du quotidien des serristes, qui en utilisent des centaines de milliers chaque ann&eacute;e. Il sert &agrave; fixer un plant le long de la ficelle qui court de bas en haut de la serre : il en faut un par plant de concombre et plusieurs par plant de tomates. 
 
Celui que commercialise la soci&eacute;t&eacute; MC Plast, de la Chapelle Basse Mer (44), est diff&eacute;rent : il est biod&eacute;gradable. Et ce petit objet &laquo; anodin &raquo;, qui a n&eacute;cessit&eacute; plusieurs mois de mise au point, offre un r&eacute;el b&eacute;n&eacute;fice environnemental. En effet, sans lui (avec son &eacute;quivalent en plastique issu du p&eacute;trole), les d&eacute;chets de culture (plantes en fin de cycle), sont collect&eacute;s comme D&eacute;chets industriels banals (DIB : co&Atilde;&raquo;t d'enl&egrave;vement, plus de 100 &euro;/t). Avec lui, 100 % de ces d&eacute;chets peuvent partir en d&eacute;chets compostables (co&Atilde;&raquo;t d'enl&egrave;vement, 20 &euro;/t). 
 
Un besoin exprim&eacute; 
Maraicher &agrave; Bouguenais (44), producteur de concombre essentiellement, Louis Vinet utilise environ 500 000 clips chaque ann&eacute;e dans ses 7 ha de serres.&nbsp; C'est lui qui est &agrave; l'origine de l'id&eacute;e de ce produit. 
Lors de la phase de mise au point, le mara&icirc;cher a beaucoup &eacute;chang&eacute; avec Sandra Martin, g&eacute;rante de Futuramat, la fabricante du Bioplastique et Michel Criquetot, de MC Plast, l'injecteur. Apr&egrave;s deux saisons de cultures, Louis Vinet est satisfait de pouvoir composter ses d&eacute;chets de culture. Il l'est aussi d'avoir un fournisseur local, capable de fabriquer &agrave; la demande et de le livrer en quelques jours. 
 
Sur le plan &eacute;conomique, le bilan est favorable au clip biod&eacute;gradable, du fait du co&Atilde;&raquo;t d'enl&egrave;vement moindre des d&eacute;chets. En outre, comme le souligne Sandra Martin, &laquo; les mat&eacute;riaux plastiques &agrave; base v&eacute;g&eacute;tale ont des prix plus stables que les autres, car ils ne sont pas index&eacute;s sur le prix du p&eacute;trole &raquo;. Sandra Martin garde toutefois secr&egrave;te la recette du bioplastique : on saura juste qu'il y a de l'acide polylactique (issu du ma&Atilde;&macr;s), de l'amidon de pomme de terre et des charges min&eacute;rales. &nbsp; 
 
&nbsp;

Louis Vinet, maraîcher à Bouguenais utilise des clips biodégradables adaptés à sa production de concombres. Reportage avec les partenaires de l'innovation.

VIDEO - Des clips biodégradables en maraîchage

Pourquoi avoir voulu organiser ce colloque&nbsp;?Sylvie Lupton : On voulait une agora pour d&eacute;battre sur les risques, pour faire rencontrer les agriculteurs, les syndicats agricoles, les cabinets d'audit et de conseil ainsi que les chercheurs des sciences sociales et du vivant. La conf&eacute;rence a eu du succ&egrave;s parce qu'elle r&eacute;pond &agrave; un besoin dans tous les pays, de la part des agriculteurs notamment.Si vous deviez retenir trois id&eacute;es fortes qui ressortent de ce colloque&nbsp;?S.L : La premi&egrave;re id&eacute;e est&nbsp;&laquo;&nbsp;ensemble, c'est tout&nbsp;&raquo;. Quand un agriculteur est isol&eacute;, il a beaucoup de mal. La seconde notion importante est celle de la&nbsp;&laquo;&nbsp;prise de pouvoir&nbsp;&raquo;. Dans le monde, c'est la grande distribution qui a pris le pouvoir dans la cha&icirc;ne agroalimentaire. L'industrie agroalimentaire et les agriculteurs perdent en valeur au niveau des prix de vente de leurs produits. Ils sont pris en &eacute;tau. Dernier point&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;l'incertitude partag&eacute;e&nbsp;&raquo;. On ne peut pas dire qu'on va apporter toutes les solutions. On ne peut pas non plus dire que l'agriculteur peut tout g&eacute;rer. Il y a des choses qu'on ne peut pas pr&eacute;voir. On doit rester humble.&nbsp;Est-ce que vous trouvez que les agriculteurs fran&ccedil;ais ont une vision &laquo;&nbsp;biais&eacute;e&nbsp;&raquo; de leurs risques par rapport &agrave; la r&eacute;alit&eacute;?S.L : Une partie de la sociologie des risques dit qu'il existe des perceptions biais&eacute;es des risques de la part des agriculteurs. Mais ce savoir biais&eacute; existe aussi chez les chercheurs. C'est ce qu'on appelle en &eacute;conomie la rationalit&eacute; limit&eacute;e. Personne n'est capable d'avoir une connaissance parfaite des choses, nous voyons avec des &oelig;ill&egrave;res. C'est seulement ensemble qu'on peut arriver &agrave; constituer une sorte de kal&eacute;idoscope de la r&eacute;alit&eacute;. D'o&ugrave; l'importance du &laquo;&nbsp;tous ensemble&nbsp;&raquo; au niveau de la vision des risques.Que peut faire un agriculteur, concr&egrave;tement, pour g&eacute;rer ses risques&nbsp;?&nbsp;S.L : C'est un vaste sujet. Il n'y aura jamais une seule solution. Je crois fonci&egrave;rement &agrave; la sagesse paysanne. Quand je rencontre des agriculteurs, ils m'apportent toujours beaucoup de connaissances. Il y a une panoplie d'instruments et de m&eacute;thodes qu'ils connaissent comme le conseil, l'assurance, la diversification, les coop&eacute;ratives... Parfois, ils ne choisissent pas les coop&eacute;ratives, ils veulent g&eacute;rer le risque&nbsp;eux-m&ecirc;mes. Mais tr&egrave;s souvent, les agriculteurs sont dans des r&eacute;seaux. Cela peut &ecirc;tre des syndicats, des groupements d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental, etc.&nbsp;Le th&egrave;me de l'assurance r&eacute;colte est souvent revenu au cours de ce colloque. Cela demeure un sujet assez impopulaire aupr&egrave;s des agriculteurs, quel est votre avis&nbsp;?S.L : Je vais donner l'exemple d'un agriculteur qui avait deux terrains. Il pensait que l'un d'eux ne pouvait pas &ecirc;tre sinistr&eacute; donc il ne l'a pas assur&eacute;. En 2016, c'est le contraire qui s'est pass&eacute;. Par la suite, il a assur&eacute; les deux parcelles. Il faut laisser le libre choix &agrave; l'agriculteur de voir ce qui semble &ecirc;tre le mieux pour lui, par rapport &agrave; la protection. Il faudrait plus d'aide pour rendre l'assurance plus abordable. Je ne suis pas s&ucirc;re qu'il faille rendre l'assurance obligatoire. L'agriculteur est un entrepreneur qui doit &ecirc;tre libre. Il est d&eacute;j&agrave; tellement contraint...Pour l'instant, la bo&icirc;te &agrave; outils de gestion des risques est assez limit&eacute;e au niveau europ&eacute;en. Faut-il la d&eacute;velopper&nbsp;?S.L : La part de la PAC allou&eacute;e &agrave; la gestion des risques est tr&egrave;s faible. Nous devons faire passer un message aux pouvoirs publics&nbsp;: toute grande agriculture est aid&eacute;e. Les agriculteurs sont pris en cisaille. D'un c&ocirc;t&eacute;, ils ont des prix de vente cass&eacute;s et, de l'autre, le pouvoir ne leur permet pas de faire tout ce qu'ils veulent. Il ne faut jamais l'oublier. Il faut d&eacute;fendre cela aupr&egrave;s de la soci&eacute;t&eacute; civile. Les agriculteurs ont besoin d'&ecirc;tre compris. &nbsp;Est-ce qu'on a des exemples &agrave; prendre &agrave; l'international&nbsp;en mati&egrave;re de gestion des risques&nbsp;?S.L : On peut apprendre &agrave; travers les exp&eacute;riences des autres pays. Prenons, par exemple, le Farm Bill aux &Eacute;tats-Unis avec son syst&egrave;me assurantiel. Si on regarde dans le pass&eacute;, il s'est pass&eacute; la m&ecirc;me chose qu'en France. Les agriculteurs &eacute;taient r&eacute;ticents. Plus on a baiss&eacute; le co&ucirc;t de cette assurance &agrave; travers des aides, plus le nombre d'agriculteurs qui y ont souscrit a augment&eacute;. Ce n'est pas par l'&eacute;ducation que cela va passer, c'est lorsque l'agriculteur va vraiment voir l'int&eacute;r&ecirc;t de ce qui lui est propos&eacute;. Je crois &agrave; la sagesse paysanne, les agriculteurs ont plus &agrave; m'apprendre que moi j'ai &agrave; leur apprendre.*Chaire Groupama Paris Val de Loire UniLaSalle


Rencontre avec Sylvie Lupton, enseignant-chercheure en économie et titulaire de la chaire « management des risques en agriculture »*. Cette chaire organise les 22 et 23 février le premier colloque international consacré à la gestion des risques agricoles, à Paris. 


Gestion des risques : « je crois à la sagesse paysanne »

En France, on n'a pas de constructeur de tracteur mais on a des usines de tracteurs. Selon Axema, l'Union des industriels de l'agro&eacute;quipement, en 2015, la France produisait 17 % des tracteurs fabriqu&eacute;s au sein de l'Union europ&eacute;enne. Avec Massey Ferguson &agrave; Beauvais (Oise) et Kubota &agrave; Bierne (59), Claas est l'un des trois constructeurs &agrave; disposer en France d'une usine de tracteurs. Elle est situ&eacute;e au Mans (Sarthe). Jusqu'en 2003, en sortaient les tracteurs orange de Renault Agriculture, avant de passer au vert anis suite au rachat de la branche agricole de la marque au losange par Claas. Un investissement strat&eacute;gique qui a permis au groupe familial allemand de rejoindre le cercle ferm&eacute; des tractoristes, l'usine du Mans fabriquant l'int&eacute;gralit&eacute; des gammes du constructeur, &agrave; l'exception des Xerion (quatre roues &eacute;gales) et des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s Nexos, fabriqu&eacute;s en Italie. L'usine du Mans emploie 700 salari&eacute;s et produit en moyenne 10&nbsp;000 tracteurs par an. Au cours des 10 ans pass&eacute;s, le constructeur y a consenti d'importants investissements. Claas consacre 7 % de son chiffre d'affaires en recherche et d&eacute;veloppement dans l'univers des tracteurs, contre 5 % en moyenne sur l'ensemble des produits.<h2>12 % des effectifs en France</h2>Avant de devenir tractoriste, Claas &eacute;tait un sp&eacute;cialiste de la r&eacute;colte des grains (moissonneuses-batteuses) et des fourrages (ensileuses, presses, autochargeuses, faucheuses ...). Il revendique la place de n&deg;1 en Europe en moissonneuses-batteuses et de n&deg;1 mondial en ensileuses. Outre l'usine de tracteurs, la France accueille son seul et unique site de fabrication de presses &agrave; Woippy (Moselle). Une usine inaugur&eacute;e en 1958, employant actuellement 400 personnes et dot&eacute;e d'une capacit&eacute; de productions de 5000 machines par an, presses &agrave; balles rondes et presses &agrave; haute densit&eacute; confondues. C'est pr&eacute;cis&eacute;ment le liage qui est &agrave; l'origine de la soci&eacute;t&eacute; avec le d&eacute;p&ocirc;t, par August Claas, du brevet d'une lieuse en 1913, date de cr&eacute;ation de l'entreprise, suivie, en 1921, par le brevet du bec noueur. Claas a r&eacute;alis&eacute; en 2017 un chiffre d'affaires de 3,76 milliards d'euros. Le groupe emploie environ 11&nbsp;500 salari&eacute;s, dont 12 % en France. Outre les deux usines, Claas dispose en France d'un centre de recherche et d&eacute;veloppement &agrave; V&eacute;lizy-Villacoublay, d'un centre d'essais et de validation &agrave; Trang&eacute; (Sarthe) et d'un centre de formation &agrave; Evreux (Eure). Claas est aussi associ&eacute; au groupe Agco dans le Gima, une joint-venture d&eacute;di&eacute;e &agrave; la fabrication de transmissions &agrave; Beauvais (Oise).


Le constructeur expose dans le village professionnel (Hall 1) un attelage constitué d'un Arion 400 Panoramic et d'une presse à balle ronde Variant. Deux matériels made in France.


Claas en bleu blanc rouge au Salon de l'agriculture

En Loire-Atlantique, m&ecirc;me si on ne d&eacute;plore pas de cas d'influenza avaire ou de FCO, le GDS 44 reste vigilant. St&eacute;phane Jeanne, pr&eacute;sident du GDS 44 (&agrave; droite sur la photo) rappelle qu' un 'kit intro' est mis &agrave; disposition pour les &eacute;leveurs qui font des achats d'animaux.&nbsp; 
 
Baisse de dotation de l'Etat 
Le GDS France d&eacute;plore une diminution de 38,4% des aides destin&eacute;es &agrave; accompagner la tra&ccedil;abilit&eacute; sanitaire au niveau national. En cons&eacute;quence, 'nous n'avons pas le m&ecirc;me niveau de surveillance qu'avant, ce qui g&eacute;n&egrave;re des risques en plus, pour les animaux et par r&eacute;percussion pour nous',&nbsp;t&eacute;moigne Michel Combes, pr&eacute;sident de GDS France.&nbsp; 
 
Retrouvez le reportage dans la Loire-Atlantique Agricole du 2 mars prochain.&nbsp; 
&nbsp;

Avec l'intervention de Michel Combes (à gauche sur la photo), président de GDS France, l'assemblée générale du GDS 44 s'est tenue à Sucé-sur-Erdre. Le GDS 44 poursuit ses missions notamment en matière de surveillance sanitaire et un travail de fond sur l'éradication de la BVD.

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