Il a poursuivi: &amp;laquo;Conform&amp;eacute;ment &amp;agrave; la loi, les agriculteurs expropri&amp;eacute;s pourront retrouver leurs terres s'ils le souhaitent. Les occupants ill&amp;eacute;gaux de ces terres devront partir d'eux-m&amp;ecirc;mes d'ici le printemps prochain ou en seront expuls&amp;eacute;s&amp;raquo;.&nbsp;<h4>R&eacute;action FNSEA44 - JA44 - Chambre d'agriculture du 44</h4>Agri 44&nbsp;Loire-Atlantique&nbsp;agricole :&nbsp;Avec l'annonce ce mercredi du 1er ministre sur le non transfert de l'a&eacute;roport actuel, comment r&eacute;agissez vous en tant que pr&eacute;sidents des organisations syndicales majoritaires de ce d&eacute;partement ?&nbsp; Micka&euml;l Huneau : Sur ce sujet, les positions de la FNSEA44 et JA44 ont &eacute;t&eacute; travaill&eacute;es il y a plusieurs ann&eacute;es avec nos responsables locaux concern&eacute;s et valid&eacute;es par nos conseils respectifs. Elles n'ont jamais vari&eacute;es au gr&eacute; des mouvements politiques et pressions. Je les rappelle en d&eacute;tail : &nbsp;Nous &eacute;tions CONTRE ce transfert car l'implantation d'un tel a&eacute;roport et surtout les constructions et axes routiers et ferroviaires attenants, auraient &eacute;t&eacute; consommateurs excessifs de foncier et sources de contraintes pour nos activit&eacute;s d'&eacute;levage notamment.&nbsp; Nous REFUSIONS de participer aux actions de contestation qu'organisaient les partis &eacute;cologistes, les extr&eacute;mistes, les anarchistes, les bobos nantais... Bref ceux qui profitent de ce dossier pour se refaire une virginit&eacute; m&eacute;diatique et politique, mais qui n'h&eacute;siteront pas non plus un seul instant &agrave; employer les m&ecirc;mes mots et les m&ecirc;mes actions pour demain contester les orientations agricoles de la FNSEA44 et les JA44, et manifester contre l'implantation de tels ou tels b&acirc;timents d'&eacute;levage, telles ou telles porcheries, ou telles ou telles exploitations ne correspondant pas &agrave; leur vision erron&eacute;e et galvaud&eacute;e de l'agriculture.&nbsp; Nous &eacute;tions POUR ACCOMPAGNER tous les agriculteurs qui seraient au final impact&eacute;s si une d&eacute;cision politique &eacute;tait venue ent&eacute;riner le projet et lancer la construction.&nbsp; Micka&euml;l Trichet : Sur le site actuel de l'a&eacute;roport de Nantes Atlantique et sur son extension possible, soyons vigilants aux cons&eacute;quences agricoles. Une nouvelle fois nous serons l&agrave; pour accompagner si besoin, autant syndicalement que techniquement. Sur Notre Dame des Landes et sur le devenir de la politique agricole dans ce secteur, plusieurs situations d'occupations se pr&eacute;sentent : les agriculteurs historiquement pr&eacute;sents, les n&eacute;o ruraux qui se sont install&eacute;s sur le site avec ou sans statut avec ou sans autorisation, les candidats futurs &agrave; l'installation, les candidats futurs &agrave; l'agrandissement et des occupants ill&eacute;gaux sans aucun lien avec l'agriculture.&nbsp; Nous savons que notre agriculture d&eacute;partementale repose majoritairement sur une agriculture de production qu'elle soit conventionnelle, bio, et s'appuyant sur diff&eacute;rents circuits de commercialisation. C'est cette orientation qui permet de maintenir une agriculture nombreuse, cr&eacute;atrice de richesse et d'emploi sur nos territoires et dans l'agro-alimentaire. Ces orientations existent dans toutes les communes agricoles du d&eacute;partement. Elles doivent pr&eacute;valoir &agrave; Notre Dame des Landes de la m&ecirc;me mani&egrave;re. Elles sont r&eacute;gies par un projet agricole d&eacute;partemental et un sch&eacute;ma directeur r&eacute;gional des exploitations (SDREA): ils doivent s'appliquer partout en Loire Atlantique. C'est une question d'&eacute;quit&eacute; entre agriculteurs, et avec nos concitoyens. C'est une question de droit et de devoirs. Nous demandons que tous les agriculteurs de Loire Atlantique respectent la m&ecirc;me r&eacute;glementation : identification, tra&ccedil;abilit&eacute;, sanitaire ...&nbsp; Agri 44&nbsp;Loire-Atlantique&nbsp;agricole :&nbsp;Au niveau de la chambre d'agriculture, comment comptez vous d&eacute;sormais travailler dans le secteur particulier de Notre Dame des Landes en mati&egrave;re agricole ? Jacques Lema&icirc;tre : Depuis la mise en place de la DUP en 2008, la Chambre d'agriculture s'est imm&eacute;diatement positionn&eacute;e comme expert et facilitateur des sujets agricoles. C'est dans ce cadre que le chambre consulaire a &eacute;t&eacute; force de propositions avec l'ensemble des acteurs engag&eacute;s par le projet qui a abouti &agrave; la r&eacute;daction et &agrave; la signature des diff&eacute;rents protocoles. Comme le projet ne se r&eacute;alisera pas &agrave; Notre Dame des Landes, la Chambre d'agriculture souhaite aussi &ecirc;tre force de propositions. Notre vigilance portera sur une r&eacute;organisation agricole plurielle du territoire, &eacute;conomiquement viable et &eacute;cologiquement responsable, &agrave; l'inverse d'un &laquo; laboratoire du troisi&egrave;me type &raquo; consommateur d'argent public et peu productif.&nbsp; Dans tous les cas de figure, nous souhaitons que l'emprise de la DUP soit restitu&eacute;e &agrave; son usage agricole d'origine et exclut de fait toutes pratiques ill&eacute;gales et nous proposons que les syndicats repr&eacute;sentatifs et la Chambre d'agriculture pilotent avec l'Etat une r&eacute;flexion pour &eacute;laborer le projet agricole de territoire en y associant tous les acteurs locaux. Un inventaire territorial y sera n&eacute;cessaire. Les projets agricoles sur cette zone seront soumis aux r&egrave;gles de droit : tels que passage en CDOA et application du SRDEA. Ces projets seront admis sous conditions d'&ecirc;tre totalement transparents sur leurs objectifs agricoles, leurs caract&eacute;ristiques techniques innovantes, les conditions environnementales et les r&eacute;sultats &eacute;conomiques. La Chambre d'agriculture propose de recomposer les instances de concertations agricoles existantes depuis 2008 (comit&eacute; professionnel agricole et comit&eacute; consultatif foncier), qui associent largement les repr&eacute;sentants agricoles et de conserver le pilotage de ce comit&eacute; professionnel agricole reconfigur&eacute; qui restera sous l'autorit&eacute; de l'Etat. Ce comit&eacute; professionnel r&eacute;organis&eacute;, compos&eacute; initialement de la Chambre d'agriculture, des 4 syndicats repr&eacute;sentatifs, ADECA, Syndicat de la propri&eacute;t&eacute; rurale, CUMA, SAFER, serait &eacute;largi aux membres suivants : Etat et collectivit&eacute;s territoriales.&nbsp; Agri 44&nbsp;Loire-Atlantique&nbsp;agricole :&nbsp;Quelles sont les points qui selon vous restent en suspend et sur lesquels vous exigez des r&eacute;ponses ?&nbsp; Micka&euml;l Trichet : Pour nous des points sont non n&eacute;gociables. Il existe un projet agricole d&eacute;partemental. Il existe des r&egrave;gles d'attribution du foncier, d'installation, de priorit&eacute;s d'un sch&eacute;ma r&eacute;gional des structures ; ces r&egrave;gles doivent &ecirc;tre appliqu&eacute;es et g&eacute;r&eacute;es localement ou d&eacute;partementalement par les instances repr&eacute;sentatives issues de la repr&eacute;sentations des r&eacute;sultats aux &eacute;lections chambre. Tout autre fonctionnement ou cautionnement de fonctionnement ne serait pas compris par les agriculteurs du d&eacute;partement. Sur notre territoire contraint de Loire-Atlantique, avec une population importante et en croissance, les enjeux de territoire et les conflits d'usage sont importants. Pour porter ces r&eacute;flexions et construire des positions pertinentes sur chaque dossier nous nous appuyons sur nos relais locaux. Nous travaillerons de la m&ecirc;me mani&egrave;re demain comme hier et quelque soit le territoire. Nous ne voulons pas d'une agriculture &agrave; 2 vitesses. Dans notre chair d'agriculteurs, nous partageons une m&ecirc;me passion, l'agriculture. Nous partageons un m&ecirc;me outil de production, le foncier. Nous sommes attach&eacute;s &agrave; notre terre. Nous soutenons les agriculteurs qui respectent eux aussi la fiert&eacute; du m&eacute;tier que nous d&eacute;fendons &agrave; savoir : un m&eacute;tier coh&eacute;rent qui, sans opposer entre elles les diff&eacute;rentes agricultures, permette de d&eacute;gager un vrai revenu, qui appelle l'agriculture &agrave; produire plus et mieux, &agrave; progresser en comp&eacute;titivit&eacute;, &agrave; &ecirc;tre le socle de fili&egrave;res performantes, cr&eacute;atrices d'emplois et exportatrices, enfin, &agrave; assumer un r&ocirc;le majeur face aux d&eacute;fis de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, de l'environnement, de l'approvisionnement en mati&egrave;res premi&egrave;res et en &eacute;nergies renouvelables.


Le Premier ministre a annoncé l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes à la sortie du Conseil des ministres, le 17 janvier. Il a affirmé que «les conditions» de mise en œuvre «ne sont pas réunies». 


Notre-Dame-des-Landes - le Premier ministre annonce l'abandon du projet d'aéroport

<h2 style="text-align:justify;">La raison</h2>L'accord de libre &eacute;change n&eacute;goci&eacute; entre l'Union europ&eacute;enne (UE) et les pays du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay) - l'un des g&eacute;ants mondiaux pour la production et l'exportation de viande bovine - dont la signature semble plus proche que jamais. Cette perspective le fait trembler. Si cet accord passait, alors que le secteur est d&eacute;j&agrave; en difficult&eacute;, "nous serions dans une situation impossible, insoutenable", explique l'&eacute;leveur de 44 ans, qui a h&eacute;rit&eacute; il y a 20 ans de la ferme du Moulinet, dans la localit&eacute; de Sainte-C&eacute;cile, &agrave; 400 km de Paris.Le secteur bovin fran&ccedil;ais, le premier en Europe, traverse une crise profonde, marqu&eacute;e par une baisse des revenus et une augmentation de l'endettement des agriculteurs. Et les ventes de la ferme de C&eacute;dric Mandin - qui &eacute;l&egrave;ve 250 vaches allaitantes et leur prog&eacute;niture sur 270 hectares - se font d&eacute;j&agrave; &agrave; perte. "Aujourd'hui, nous sommes pay&eacute;s entre 3,60 et 3,70 euros par kilo de viande, alors que nos co&ucirc;ts de production sont &agrave; 4,50 euros, il manque entre&nbsp;60 &agrave; 70 centimes le kilo pour couvrir nos co&ucirc;ts de production", indique l'homme qui fume nerveusement cigarette sur cigarette. "Si en plus, on rajoute cette viande sud-am&eacute;ricaine, tout ce volume &eacute;norme, en Europe, on court le risque de voir s'effondrer les prix", d&eacute;plore-t-il, en montrant les rang&eacute;es de bovins &agrave; robe blanche, rentr&eacute;s &agrave; l'int&eacute;rieur pour affronter les rigueurs de l'hiver.<h2 style="text-align:justify;">Un secteur en crise</h2>"Nous sommes en crise depuis quatre ans, quatre ans qu'on essaie d'optimiser tout, de tirer par tous les bouts, de minimiser nos charges au maximum. Au bout d'un moment, on ne peut pas baisser plus, au niveau de la comp&eacute;titivit&eacute; on a tout essay&eacute;", l&acirc;che M. Mandin en haussant les &eacute;paules. Si les deux blocs parviennent &agrave; un accord commercial, au minimum 70.000 tonnes de boeuf latino-am&eacute;ricain produit industriellement entreraient chaque ann&eacute;e en Europe sans droits de douane. Un chiffre jug&eacute; &eacute;norme c&ocirc;t&eacute; europ&eacute;en, et insuffisant du c&ocirc;t&eacute; latino-am&eacute;ricain. Et bien que ce quota ne repr&eacute;sente que 1% de la production europ&eacute;enne totale et 4,5% de la production fran&ccedil;aise, les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais affirment que le march&eacute; ne pourra pas absorber cette augmentation, qui s'ajouterait aux 65.000 tonnes que l'UE a d&eacute;j&agrave; accept&eacute; d'importer du Canada avec la signature de l'accord commercial CETA, surtout dans un contexte de baisse de la consommation de viande en Europe.Constat confirm&eacute; par Philippe Chotteau, chef &eacute;conomiste de l'Institut de l'&eacute;levage en France, pour qui l'entr&eacute;e de viande bovine &agrave; des prix plus comp&eacute;titifs "accentuera la crise" du secteur. Selon ses calculs, les prix de vente pourraient baisser de 10%. Selon la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB), 25 &agrave; 30.000 emplois pourraient dispara&icirc;tre dans la fili&egrave;re en France. "Les agriculteurs fran&ccedil;ais vont &ecirc;tre les grands perdants de cet accord", ajoute C&eacute;dric Mandin, &agrave; peine soulag&eacute; par le r&eacute;cent accord avec la Chine qui promet de rouvrir ses fronti&egrave;res au boeuf fran&ccedil;ais d'ici six mois.<h2 style="text-align:justify;">Tra&ccedil;abilit&eacute; de la viande</h2>Outre les pr&eacute;occupations &eacute;conomiques, la question de la "tra&ccedil;abilit&eacute;" et des "normes de s&eacute;curit&eacute; alimentaires" appliqu&eacute;es par les pays du Mercosur inqui&egrave;te les &eacute;leveurs, craintes raviv&eacute;es par le r&eacute;cent scandale de la viande avari&eacute;e en mars 2017 au Br&eacute;sil, premier exportateur mondial. En distribuant la ration quotidienne de ses b&ecirc;tes compos&eacute;e de fourrage et de c&eacute;r&eacute;ales produits sur l'exploitation, M. Mandin d&eacute;fend la sp&eacute;cificit&eacute; de l'&eacute;levage "&agrave; la fran&ccedil;aise", loin du gigantisme latino-am&eacute;ricain."Nos animaux sont identifi&eacute;s depuis leur naissance. L&agrave;-bas, (Mercosur, NDLR), au mieux, quand ils sortent de l'exploitation. Je suis capable de vous donner le nom du p&egrave;re et de la m&egrave;re de mes vaches. Il y a une vraie tra&ccedil;abilit&eacute; qui suit l'animal tout au long de sa vie. On essaie de se battre pour d&eacute;fendre toute cette (exception) fran&ccedil;aise", explique-t-il.Apr&egrave;s pr&egrave;s de deux d&eacute;cennies de stagnation, les discussions sur l'accord UE-Mercosur ont progress&eacute; &agrave; pas de g&eacute;ant ces derniers mois, dans un contexte favoris&eacute; par le vide laiss&eacute; par les Etats-Unis depuis l'arriv&eacute;e &agrave; la Maison Blanche de Donald Trump. La Commission europ&eacute;enne est d&eacute;termin&eacute;e &agrave; obtenir un accord, au moins politique, d&eacute;but 2018. Et craint que la fen&ecirc;tre d'opportunit&eacute; ne se referme vite, avec des &eacute;lections pr&eacute;vues en 2019 au Br&eacute;sil. La France, en revanche, soucieuse des risques de d&eacute;stabilisation d'un secteur en crise, dit ne pas vouloir "se pr&eacute;cipiter" sur le sujet."Le contenu doit avoir pr&eacute;s&eacute;ance sur le calendrier", a pr&eacute;venu Jean-Baptiste Lemoyne, secr&eacute;taire d'Etat fran&ccedil;ais au Commerce ext&eacute;rieur, en novembre.&nbsp;


Sainte-Cécile Chez les Mandin, on est éleveur de vaches Charolaises depuis quatre générations. Installé dans l'ouest de la France, Cédric se consacre, avec son frère François, à une exploitation de 800 têtes. Mais il craint d'être le dernier de la famille. 


Commerce - les éleveurs redoutent une arrivée "massive" de viande sud-américaine 

Outre le si&egrave;ge social &agrave; Laval et l'usine Celia de Craon, les trois autres sites du groupe vis&eacute;s par ces perquisitions sont: les locaux des soci&eacute;t&eacute;s Lactalis nutrition sant&eacute; et Lactalis nutrition di&eacute;t&eacute;tique, o&ugrave; se situent notamment les services de contr&ocirc;le qualit&eacute; du groupe, &agrave; Torc&eacute; (Ille-et-Vilaine), les locaux d'une annexe du si&egrave;ge social &agrave; Chang&eacute; (Mayenne), et les locaux de Lactalis International Europe &agrave; Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), selon le parquet de Paris. "Je vous confirme que des enqu&ecirc;teurs sont sur les sites du groupe. Comme nous l'avions indiqu&eacute;, Lactalis se met &agrave; disposition de la justice et apportera tous les &eacute;l&eacute;ments n&eacute;cessaires au bon d&eacute;roulement de l'enqu&ecirc;te", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Michel Nalet, le porte-parole du groupe laitier.Des magistrats et 70 enqu&ecirc;teurs de la gendarmerie sont sur place, selon une source proche du dossier. Ces investigations ont lieu dans le cadre de l'enqu&ecirc;te pr&eacute;liminaire ouverte &agrave; Paris le 22 d&eacute;cembre pour "tromperie aggrav&eacute;e par le danger pour la sant&eacute; humaine" et "inex&eacute;cution d'une proc&eacute;dure de retrait ou de rappel d'un produit" pr&eacute;judiciable &agrave; la sant&eacute;.A Laval, une douzaine de gendarmes &eacute;taient pr&eacute;sents ainsi que des enqu&ecirc;teurs de la Section de recherche de la gendarmerie d'Angers, charg&eacute;e des investigations, de la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la concurrence, de la consommation et de la r&eacute;pression des fraudes (DGCCRF) et de l'Office central de lutte contre les atteintes &agrave; l'environnement et &agrave; la sant&eacute; publique (Oclaesp), a constat&eacute; un journaliste de l'AFP.Une dizaine de v&eacute;hicules a p&eacute;n&eacute;tr&eacute; dans le m&ecirc;me temps, peu avant 09h30, sur le site de l'usine de Craon, et des gendarmes ont &eacute;t&eacute; post&eacute;s en faction aux entr&eacute;es, a constat&eacute; un photographe de l'AFP.Trente-sept b&eacute;b&eacute;s ont &eacute;t&eacute; atteints de salmonellose en France apr&egrave;s avoir consomm&eacute; un produit d'alimentation infantile Lactalis infect&eacute;, selon un bilan au 11 janvier.Lactalis s'est vu reprocher d'avoir manqu&eacute; de transparence et tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir apr&egrave;s la d&eacute;tection de salmonelle dans son usine de Craon, lors d'autocontr&ocirc;les r&eacute;alis&eacute;s en ao&ucirc;t et novembre. Cette contamination, qui concernait seulement l'environnement du site et non les produits, n'a &eacute;t&eacute; r&eacute;v&eacute;l&eacute;e au public que d&eacute;but d&eacute;cembre.C'est ensuite le rappel des lots de lait infantile en trois &eacute;tapes en d&eacute;cembre qui a d&eacute;clench&eacute; la pol&eacute;mique. Le retrait s'est par ailleurs r&eacute;v&eacute;l&eacute; incomplet, certains distributeurs ayant continu&eacute; &agrave; vendre des produits potentiellement contamin&eacute;s pendant plusieurs semaines.Le rappel avait &eacute;t&eacute; &eacute;largi le 12 janvier &agrave; tous les lots de lait infantile produits &agrave; Craon.&nbsp;


Des perquisitions sont en cours depuis mercredi matin au siège social de Lactalis à Laval, dans l'usine de Craon (Mayenne) d'où sont sortis les lots de lait contaminé à la salmonelle, ainsi que sur trois autres sites du groupe, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.


Lactalis: perquisitions au siège social de Laval et sur quatre autres sites 

L'association Prim'Holstein 44 organise un voyage d'une semaine &agrave; la d&eacute;couverte de la Pologne, du 31 mai au 7 juin prochain. Grand pays agricole et notamment laitier (5e au rang europ&eacute;en), la Pologne garde une agriculture encore tr&egrave;s diversifi&eacute;e, assez loin de l'image de gigantisme que nous pouvons en avoir. &laquo; Il y a encore plus de diversit&eacute; que chez nous &raquo;, commente J&eacute;r&eacute;my Le Gruyer, vice-pr&eacute;sident de Prim'Holstein 44 et organisateur du voyage. Le circuit passera d'abord par une r&eacute;gion de basse montagne, au sud-est du pays, o&ugrave; des exploitations de 7 &agrave; 8 vaches (agriculture de subsistance) c&ocirc;toient des exploitations de taille moyenne (50 &agrave; 60 vaches). Il se dirigera ensuite vers le nord du pays, o&ugrave; les fermes de 150 &agrave; 200 vaches sont plus courantes. Le circuit comprendra &eacute;galement la visite de laiteries et de coop&eacute;ratives laiti&egrave;res. Des entreprises non agricoles devraient &eacute;galement &ecirc;tre visit&eacute;es (menuiserie). Le voyage se veut aussi culturel, avec les d&eacute;couvertes de Cracovie, de Lublin, de Zakopane, du camp d'Auschwitz&acirc;&euro;&brvbar; &laquo; Nous souhaitons faire un voyage semi-professionnel &raquo;, poursuit le vice-pr&eacute;sident. &laquo; C'est pourquoi il est ouvert aussi aux conjoints des &eacute;leveurs. Nous souhaitons qu'il se d&eacute;roule dans un esprit d'&eacute;quipe et dans une ambiance chaleureuse &raquo;. Les h&eacute;bergements se feront en partie dans un g&icirc;te, et en partie chez des agriculteurs. La jauge est limit&eacute;e &agrave; 19 personnes et le co&Atilde;&raquo;t total (transports, h&eacute;bergements et visites) n'exc&eacute;dera pas 600 &euro;. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 f&eacute;vrier. Pour tout renseignement : J&eacute;r&eacute;my Le Gruyer, vice-pr&eacute;sident PH 44, 06 73 27 64 65 ; jeremy.legruyer@orange.fr.

L'association d'éleveurs Prim'Holstein 44 propose un voyage d'une semaine à la découverte de la Pologne, et particulièrement de toute la diversité de sa production laitière.


Loire-Atlantique - Voyage en Pologne avec  Prim'Holstein 44


C’est la question que nous avons posé aux agriculteurs rencontrés dans les allées du dernier SIMA. Les avis sont assez partagés mais certains imaginent déjà quelques pistes innovantes pour garder le cap de l’efficacité sur les mauvaises herbes.


Pourra-t-on encore désherber efficacement les grandes cultures dans l’avenir ?

Le Ferobide est un mat&eacute;riau composite d&eacute;velopp&eacute; par Tenmat, un fabricant de mat&eacute;riaux sp&eacute;ciaux pour l'industrie et la construction. L'entreprise a men&eacute; un test comparatif sur une charrue mise &agrave; l'&eacute;preuve sur 150 ha de terres &agrave; silex. Les pointes test&eacute;es, toutes deux &eacute;quip&eacute;es de carbure bras&eacute;, diff&eacute;raient par le renfort de plaquettes Ferobide, l&agrave; o&ugrave; l'usure se d&eacute;porte, &agrave; savoir sur les flancs de la pointe et sur le dessus, dans la zone des boulons de fixation. R&eacute;sultats&nbsp;: les pointes renforc&eacute;es au Ferobide ont perdu 16 % de leur poids d'acier contre 55 % pour celles non renforc&eacute;es. Sur la base de tests ind&eacute;pendants ASTM G65 (American society for testing and materials), le m&eacute;tallurgiste met en avant une r&eacute;sistance &agrave; l'abrasion du Ferobide 8 fois sup&eacute;rieure &agrave; celle d'un acier de duret&eacute; HB 400/500.<h2>Plaquettes de 4 ou 6 mm d'&eacute;paisseur</h2>Constitu&eacute; de carbure de tungst&egrave;ne et d'acier, le Ferobide se distingue par son aptitude &agrave; &ecirc;tre soud&eacute; au Mig (Metal inert gas) ou &agrave; l'arc, sans passer par l'&eacute;tape industrielle du brasage comme en pr&eacute;sence d'une plaquette carbure classique. Notamment distribu&eacute; au sein du r&eacute;seau Scar, le Ferobide est commercialis&eacute; par blisters de 10 plaques, les plaques &eacute;tant propos&eacute;es en deux &eacute;paisseurs (4 mm et 6 mm) et plusieurs dimensions (de 8 X 40 mm &agrave; 25 X 60 mm). Elles peuvent ainsi s'adapter &agrave; des pointes de charrues et d'outils de fissuration, des dents de cultivateurs, de d&eacute;compacteurs, de herses anim&eacute;es, de vibroculteurs, de bineuses, de semoirs de semis direct. Les couteaux d'&eacute;pandeurs &agrave; fumier peuvent &eacute;galement &ecirc;tre renforc&eacute;s au Ferobide.


Le matériau composite carbure-acier, qui se présente sous la forme de plaquettes à souder, permet de contrecarrer l’usure prématurée des pièces travaillantes, notamment sous l’effet des vitesses de travail accrues.


Le Ferobide déjoue l’usure


https://www.youtube.com/watch?v=2mTZ_aprFuM




La récolte 2017 de vin en Europe a été la plus basse depuis l’après-guerre. La France tire son épingle du jeu car elle dispose d’un stock important permettant de satisfaire les marchés. Des contrats pluri-annuels gagnant-gagnant vont être déployés en France, entre négociants et coopératives. Points de vigilance : l’export. Attention aux prix trop élevés. Les pays de l’hémisphère sud représentent une concurrence importante.


Situation du marché viticole sur l'année 2017 par Pierre Gerard Pouteau 

La plus haute juridiction de l'ordre administratif a ainsi conclu vendredi &agrave; la nullit&eacute; du d&eacute;cret du 16 novembre 2016 r&eacute;gissant l'appellation d'origine contr&ocirc;l&eacute;e (AOC) clairette ros&eacute;e, jugeant que ce vin mousseux ros&eacute; n'&eacute;tait pas pr&eacute;sent historiquement dans le Diois, et a condamn&eacute; l'Etat &agrave; verser une somme de 3.000 euros au Syndicat des vins de Bugey (Ain).Le ministre de l'Economie et le ministre de l'Agriculture "ont commis une erreur d'appr&eacute;ciation en estimant que la condition d'ant&eacute;riorit&eacute; &eacute;tait remplie et en approuvant ce nouveau cahier des charges", rel&egrave;ve le Conseil d'Etat. Apr&egrave;s cette d&eacute;cision, l'AOC Clairette de Die reste donc r&eacute;serv&eacute;e aux vins mousseux blancs. Les deux vignobles, que s&eacute;parent le Rh&ocirc;ne et le massif du Vercors, sont distants de plus de 200 km. "C'est la douche froide et une immense d&eacute;ception pour tous les vignerons du Diois", a r&eacute;agi lundi Fabien Lombard, pr&eacute;sident du syndicat de la Clairette. "On avait des arguments qui n'ont pas &eacute;t&eacute; retenus". "On en prend acte. Mais il faut &ecirc;tre pragmatique. Nous continuerons &agrave; produire notre ros&eacute; mais plus dans l'appellation Clairette de Die", a-t-il expliqu&eacute; &agrave; l'AFP. "On a aussi des bouteilles dont il faut &eacute;tudier le devenir. C'est encore trop t&ocirc;t pour savoir quelle forme cela prendra, peut-&ecirc;tre une marque collective", a-t-il ajout&eacute;.En 2016, le ros&eacute; mousseux a repr&eacute;sent&eacute; 4% de la production de clairette. "Si nos vins ros&eacute;s rencontrent un succ&egrave;s aupr&egrave;s des consommateurs, on ne va pas s'en excuser !", rel&egrave;ve Fabien Lombard. Pour le pr&eacute;sident du syndicat des vignerons du Bugey Eric Angelot, "notre requ&ecirc;te avait pour fondement de base ce qu'est une AOC, c'est-&agrave;-dire le respect des coutumes, de l'historique. J'&eacute;tais prudent sur l'issue de cette affaire mais assez confiant", a-t-il dit &agrave; l'AFP.&nbsp;"C'&eacute;tait notre r&ocirc;le de prot&eacute;ger l'appellation Cerdon, de r&eacute;tablir les fondamentaux". "Il est produit dans des conditions difficiles, en altitude, avec un terrain tr&egrave;s pentu, de 12.000 &agrave; 15.000 hectolitres d'appellation Cerdon chaque ann&eacute;e, un ros&eacute; mousseux &agrave; base de c&eacute;page rouge", remarque M. Angelot. "C'est ce qui lui donne sa typicit&eacute; particuli&egrave;re".&nbsp;


Le Conseil d'État vient d'annuler le décret autorisant les producteurs de Clairette de Die (Drôme) à vinifier un pétillant rosé au sein de l'AOC, donnant ainsi raison aux vignerons de Bugey soucieux de protéger le Cerdon, leur appellation rosée.


La "Clairette de Die rosée" retoquée par le Conseil d'Etat

Lactalis a finalement annonc&eacute; la semaine derni&egrave;re, apr&egrave;s plusieurs semaines de crise, le retrait total de tous les laits infantiles sortis de l'usine de Craon en Mayenne - pas moins de 12 millions de bo&icirc;tes -, pour cause de risque de contamination aux salmonelles. Le PDG du groupe, le tr&egrave;s secret Emmanuel Besnier, a en outre d&ucirc; sortir de l'ombre pour promettre d'indemniser "toutes les familles qui ont subi un pr&eacute;judice".Pour les sp&eacute;cialistes de l'image de marque, le g&eacute;ant laitier au 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires peut encore redresser la barre apr&egrave;s cet &eacute;pisode d&eacute;sastreux pour sa r&eacute;putation. En cas d'accident industriel sur une marque, "les consommateurs portent un regard s&eacute;v&egrave;re &agrave; l'instant T", souligne Flavien Neuvy, &eacute;conomiste &agrave; l'Observatoire Cetelem."Mais &agrave; plus long terme, les cons&eacute;quences sont faibles, voire nulles" si l'entreprise est capable de les rassurer et de leur d&eacute;montrer que le probl&egrave;me ne se reproduira plus, affirme-t-il. Les marques comme Findus concern&eacute;es par le scandale de la viande de cheval en 2013 s'en sont remises, comme Volkswagen s'est remis, d'un point de vue commercial, du scandale de la manipulation sur les &eacute;missions polluantes, souligne-t-il.Le groupe est d'autant plus prot&eacute;g&eacute; sur le plan de son image que ses marques sont totalement dissoci&eacute;es du nom Lactalis. Les bo&icirc;tes de camembert Pr&eacute;sident, de mozzarella Galbani ou les briques de lait Lactel ne portent aucune mention Lactalis, rendant difficile pour les consommateurs d'&eacute;tablir un lien avec le groupe dans la tourmente. "Le consommateur fait son achat dans le magasin, et n'a pas en t&ecirc;te" &agrave; qui appartient la marque qu'il ach&egrave;te, explique Amaury Bessard, sp&eacute;cialiste de la communication de crise au sein du cabinet Shan et ancien directeur de la communication de l'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania).Ce diagnostic est confirm&eacute; par un distributeur interrog&eacute; par l'AFP: "pour l'instant, nous constatons peu d'impact sur les ventes des produits Lactalis, et &eacute;tonnamment peu de questions de la part des consommateurs. Mais cela peut s'expliquer par une connaissance des marques du groupe par le public quasi nulle, la soci&eacute;t&eacute; +profitant+ du fait que son nom n'est associ&eacute; &agrave; aucun d'entre eux". De toute fa&ccedil;on, il n'est pas certain que les consommateurs aient r&eacute;ellement envie de faire payer aux autres marques du groupe sa d&eacute;faillance sur les laits pour b&eacute;b&eacute;s, malgr&eacute; le caract&egrave;re sensible de ces produits.<h2>Restaurer une image &eacute;corn&eacute;e</h2>La "culture du boycott n'existe pas en France", &agrave; la diff&eacute;rence des pays anglo-saxons ou des pays nordiques, explique Jean-No&euml;l Kapferer, professeur (HEC, Inseec) et sp&eacute;cialiste des marques. En France et dans le sud de l'Europe, "on est des pays de plaisir: si vous adorez le camembert Pr&eacute;sident, il faut vraiment &ecirc;tre tr&egrave;s tr&egrave;s militant pour dire +je vais me priver du camembert Pr&eacute;sident+ parce que je d&eacute;teste Lactalis". M. Kapferer estime m&ecirc;me que Lactalis aura int&eacute;r&ecirc;t &agrave; relancer les marques Picot et Milumel, aujourd'hui retir&eacute;es des rayons, car "recr&eacute;er de nouvelles marques co&ucirc;terait plus cher"."Il vaut mieux relancer" les marques touch&eacute;es "avec un PDG qui est enfin sorti du bois et qui dit +on a identifi&eacute; le probl&egrave;me et on va le r&eacute;soudre+", poursuit-il. Reste que la crise va co&ucirc;ter cher &agrave; Lactalis, pas seulement en termes d'impact commercial, mais aussi en termes de confiance perdue avec tous les acteurs institutionnels, comme par exemple les pr&eacute;fectures ou les services v&eacute;t&eacute;rinaires locaux, rappelle M. Kapferer."Les enjeux et pol&eacute;miques de r&eacute;putation s'accumulent" pour Lactalis, rel&egrave;ve &eacute;galement Amaury Bessard, en rappelant que le groupe laitier s'est souvent retrouv&eacute; en position d'accus&eacute; r&eacute;cemment, notamment par les agriculteurs qui lui reprochent d'abuser de sa position de force pour sous-payer le lait. Le groupe, r&eacute;put&eacute; pour sa culture du secret, aurait donc int&eacute;r&ecirc;t &agrave; mener une "mue" de sa communication pour restaurer son image &eacute;corn&eacute;e, souligne Amaury Bessard. "On ne peut pas &ecirc;tre un acteur dominant en vivant cach&eacute;", estime Jean-No&euml;l Kapferer pour qui "il ne s'agit pas" de s'exposer en permanence devant le public, mais "d'assumer et de mettre un visage devant un tr&egrave;s grand industriel".&nbsp; &nbsp;


La crise des laits infantiles contaminés abîme sévèrement l'image du groupe Lactalis, accusé par le gouvernement d'avoir "gravement failli" à ses obligations, mais le géant laitier aux marques fortes conserve beaucoup d'atouts pour surmonter ses difficultés. 


Lactalis ébranlé par la crise, mais pas coulé   

<h2>Au sommaire du num&eacute;ro de ce mois-ci :</h2><h3>Viande Bovine</h3><h4>Jeunes bovins</h4><ul><li>France, le manque d'offre tire les prix</li></ul>Les effectifs restreints tirent les cours qui terminent l'ann&eacute;e 2017 au plus haut.&nbsp;<ul><li>Europe, des cours &agrave; la hausse</li></ul>Tous les signaux sont au vert. Les cours des JB en Europe finissent l'ann&eacute;e au plus haut, gr&acirc;ce &agrave; une demande ferme, notamment en Italie.&nbsp;<h4>Femelles</h4><ul><li>France, les prix sous pression</li></ul>Le cheptel allaitant a amorc&eacute; une baisse s&eacute;v&egrave;re, sous l'effet de nombreuses r&eacute;formes qui p&egrave;sent sur les cours. Le manque de ressort de la demande int&eacute;rieure participe aussi &agrave; l'affaissement des prix, tout comme la toute relative reprise des importations de viande bovine.<ul><li>Europe, les prix divergent &agrave; nouveau</li></ul>La situation des march&eacute;s est contrast&eacute;e. Les prix allemands suivent une &eacute;volution saisonni&egrave;re classique. Les prix n&eacute;erlandais chutent en raison d'un afflux de sorties. Les prix polonais profitent d'une valorisation croissante de la viande export&eacute;e. Les prix irlandais sont dop&eacute;s par la demande britannique.&nbsp;<h4>Maigre</h4><ul><li>Une fin d'ann&eacute;e dynamique</li></ul>Les solides demandes italienne et espagnole ont soutenu les cours en fin d'ann&eacute;e. Cependant, le commerce du 1er semestre 2018 sera limit&eacute; par les faibles naissances enregistr&eacute;es au 2nd semestre 2017.&nbsp;<h4>Veau de boucherie</h4><ul><li>&nbsp;un march&eacute; assaini</li></ul>Les cours du veau gras &eacute;lev&eacute; en atelier terminent 2017 mieux qu'en 2016, mais restent en de&ccedil;&agrave; de 2014 et 2015. Une demande relativement dynamique et les actions de promotions devraient maintenir les prix dans les prochaines semaines.&nbsp;<h4>Veaux nourrissons</h4><ul><li>Toujours plus d'export vers l'Espagne</li></ul>2017 a connu un recul assez r&eacute;gulier des naissances laiti&egrave;res en particulier en race pure. La fin du pic saisonnier des naissances et le dynamisme espagnol devraient tirer les prix.Lire les articles Viande bovine<h2>Lait de vache</h2><ul><li>Collecte, production europ&eacute;enne bien relanc&eacute;e</li></ul>La production laiti&egrave;re se r&eacute;tablit plus ou moins rapidement dans les trois principaux pays laitiers europ&eacute;ens. Elle est vigoureuse dans la plupart des autres Etats membres, si bien que la relance de la collecte europ&eacute;enne p&egrave;se sur les march&eacute;s des commodit&eacute;s et se r&eacute;percutera en 2018 sur le prix du lait.&nbsp;<ul><li>March&eacute;s des produits laitiers orient&eacute;s &agrave; la hausse</li></ul>Le grand &eacute;cart demeure entre mati&egrave;re grasse et mati&egrave;re prot&eacute;ique laiti&egrave;res. Toutefois la reprise de la collecte europ&eacute;enne et oc&eacute;anienne, qui continue d'alourdir le march&eacute; de la poudre maigre, se traduit aussi dor&eacute;navant par une d&eacute;tente des cours du beurre et des fromages commodit&eacute;s.Lire les articles Lait de vache&nbsp;<h2>Viande ovine</h2><ul><li>France, le manque d'agneaux a soutenu la cotation jusque fin d&eacute;cembre</li></ul>Face &agrave; des disponibilit&eacute;s limit&eacute;es dans l'hexagone, le cours de l'agneau fran&ccedil;ais a poursuivi sa progression jusqu'en fin d'ann&eacute;e.&nbsp;<ul><li>UE et Monde, d'importants reports d'abattages d'agneaux britanniques sur 2018</li></ul>La baisse des abattages d'agneaux britanniques au 2&egrave;me semestre 2017, alors m&ecirc;me que les effectifs pr&eacute;sents en exploitations &eacute;taient plus importants qu'en 2016, laisse augurer une hausse des sorties d&eacute;but 2018.Lire les articles Viande ovine<h2>Lait de ch&egrave;vre</h2><ul><li>Collecte de lait de ch&egrave;vre relanc&eacute;e et importations croissantes</li></ul>Relanc&eacute;e depuis l'&eacute;t&eacute;, la collecte nationale a &eacute;t&eacute; confort&eacute;e en octobre avec une hausse marqu&eacute;e dans tous les bassins laitiers. Les importations, en nette hausse en 2017, ont permis de reconstituer des stocks qui demeurent faibles.&nbsp;<ul><li>Chevreau, un march&eacute; peu anim&eacute;</li></ul>Malgr&eacute; des abattages en baisse, les cours du chevreau sont rest&eacute;s inf&eacute;rieurs &agrave; leur niveau de 2016. La baisse du prix de l'aliment d'engraissement est la seule note positive pour les engraisseurs.Lire l'article Lait de ch&egrave;vre&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
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Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


Tendances de janvier 2018 - conjoncture des marchés lait et viande 

Les cuves &agrave; GNR Dyna Forest se reconnaissent &agrave; leur rangement &agrave; capot incorpor&eacute;, dont l'ouverture s'effectue par deux v&eacute;rins pneumatiques. Une fermeture &agrave; cadenas, un arceau de levage et la jauge font partie de l'&eacute;quipement standard. En option, sont propos&eacute;s une pompe &eacute;lectrique avec tuyau (10 m&egrave;tres) et pistolet automatique, un filtre s&eacute;parateur d'eau ainsi qu'un volucompteur m&eacute;canique. L'an pass&eacute;, Dyna Touraine avait pr&eacute;sent&eacute; la TC960, une cuve amovible &agrave; double paroi associ&eacute;e &agrave; une remorque &agrave; deux essieux.<h2>Division foresti&egrave;re</h2>Ces trois cuves &agrave; GNR sont propos&eacute;es par Dyna Forest, la division regroupant les activit&eacute;s foresti&egrave;res de Dyna Touraine. Cette entreprise, bas&eacute;e &agrave; Louestault (37), con&ccedil;oit depuis 10 ans des containers DynaContain en acier galvanis&eacute; apte &agrave; stocker tous types de produits en vrac (aliments, semences, engrais...). Sa division foresti&egrave;re assure la distribution des abatteuses su&eacute;doises Ecolog (pour la moiti&eacute; Ouest France), des t&ecirc;tes d'abatteuses finlandaises Nisula, des remorques porte-engins DynaTrek, des &laquo; tracks &raquo; forestiers Dyna Tracks. L'entreprise r&eacute;alise &eacute;galement, &agrave; fa&ccedil;on, des blindages forestiers et des adaptations foresti&egrave;res sur base de tracteurs JCB Fastrac.&nbsp;


Les trois cuves homologuées se distinguent par leur rangement à capot incorporé. Elles embarquent 600 l, 800 l ou 990 l de carburant.


Trois cuves à GNR au catalogue de Dyna Touraine

Nous avons eu "l'engagement qu'il n'y aura pas de r&eacute;percussions sur le prix du lait aux producteurs", M. Besnier "l'a assur&eacute;", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Christiane Lambert apr&egrave;s un entretien entre la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, et le pr&eacute;sident du g&eacute;ant des produits laitiers.Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, St&eacute;phane Travert, doit r&eacute;unir l'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re lait, mardi en fin d'apr&egrave;s-midi, pour faire le point sur cette crise et ses cons&eacute;quences sur le secteur. &nbsp;&nbsp;&nbsp;"Ce n'est pas un probl&egrave;me dans l'&eacute;levage ou la livraison de lait, c'est un accident industriel dans l'entreprise. Nous avons eu la confirmation que la responsabilit&eacute; des producteurs est compl&eacute;tement &eacute;cart&eacute;e", ils n'auront donc "pas &agrave; subir les dommages collat&eacute;raux" de cette crise, a ajout&eacute; Mme Lambert. Le groupe Lactalis a maintenu la collecte de lait chez les &eacute;leveurs livrant habituellement l'usine de Craon (Mayenne) aujourd'hui ferm&eacute;e. Mais, face &agrave; l'ampleur et &agrave; la dur&eacute;e du probl&egrave;me, les syndicats se sont faits l'&eacute;cho de la crainte des producteurs de voir celle-ci s'arr&ecirc;ter. "Nous avons obtenu l'engagement que le maintien de la collecte durerait quelle que soit la longueur de la crise, avant la remise en route du site, le lait allant vers d'autres transformations", a d&eacute;clar&eacute; Mme Lambert. Les syndicats ont &eacute;galement eu la confirmation que "l'expertise et le nettoyage" de l'usine sont en cours et que le groupe Lactalis a des "projets de travaux de modernisation et rationalisation" pour que l'usine de Craon "reparte en transformation", a-t-elle assur&eacute;. Trente-sept b&eacute;b&eacute;s ont &eacute;t&eacute; atteints de salmonellose en France - dont 18 avaient &eacute;t&eacute; hospitalis&eacute;s - apr&egrave;s avoir consomm&eacute; un lait ou un produit d'alimentation infantile Lactalis infect&eacute;, selon un bilan au 11 janvier.Vendredi, la FNSEA et d'autres syndicats (FNPL et Jeunes Agriculteurs) avaient demand&eacute; &agrave; 'entretenir avec le pr&eacute;sident de Lactalis, Emmanuel Besnier, pour donner des assurances aux producteurs laitiers qui fournissent ce g&eacute;ant de l'agroalimentaire. Durant l'&eacute;t&eacute; 2016, un bras de fer avait oppos&eacute; ces producteurs et le groupe pour r&eacute;ussir &agrave; faire remonter les prix d'achats pratiqu&eacute;s par Lactalis qu'ils jugeaient trop bas.&nbsp;


Le président de Lactalis, Emmanuel Besnier, a assuré à la présidente de la FNSEA que la crise de la salmonellose n'aurait pas de conséquences sur les éleveurs en contrat avec le géant laitier, a-t-elle indiqué mardi à l'AFP. 


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