Une &laquo;&nbsp;petite&nbsp;&raquo; installation de m&eacute;thanisation a une capacit&eacute; de production comprise entre 20 et 100 kWe. Concr&egrave;tement, un tel projet peut &ecirc;tre envisag&eacute; &agrave; partir de 100 vaches laiti&egrave;res ou de 200 truies en syst&egrave;me naisseur &ndash; engraisseur. L'int&eacute;r&ecirc;t&nbsp;?&nbsp;&laquo;&nbsp;Ne pas avoir &agrave; investir dans de grosses installations&nbsp;&raquo;, explique Fran&ccedil;ois Xavier Dumur, chef de projet au sein de l'association normande Nov&amp;atech. Il s'agit aussi d'assurer plus facilement l'autonomie du syst&egrave;me en approvisionnant le digesteur avec les produits de la ferme. &nbsp;Ces micro installations ont longtemps &eacute;t&eacute; jug&eacute;es peu rentables. Sauf que la r&eacute;vision des tarifs de rachat de l'&eacute;lectricit&eacute; a chang&eacute; la donne. Dans certaines conditions, le prix peut d&eacute;sormais atteindre 22,5 centimes d'euros/ kWh. De quoi donner envie &agrave; de nouveaux agriculteurs de franchir le pas&nbsp;! &laquo;&nbsp;Nous comptons aujourd'hui 500 installations de m&eacute;thanisation en France, estime Fran&ccedil;ois Xavier Dumur. La micro m&eacute;thanisation repr&eacute;sente une dizaine de cas par grande r&eacute;gion&nbsp;&raquo;. On semble encore loin de l'objectif qui avait &eacute;t&eacute; fix&eacute; &agrave; 1000 m&eacute;thaniseurs d'ici 2020. Mais la fili&egrave;re bouge et le nombre d'unit&eacute;s pourrait franchir de nouveaux paliers dans les prochains mois.<h2>Plusieurs techniques</h2>Plusieurs techniques sont d&eacute;sormais propos&eacute;es&nbsp;: la couverture de fosses &agrave; lisier, la m&eacute;thanisation en voie liquide, en voie s&egrave;che discontinue ou continue. Le montant d'investissement est variable d'un projet &agrave; l'autre, mais il se trouve g&eacute;n&eacute;ralement compris entre 8000 et 10000 &euro;/kWe. Les subventions fluctuent aussi d'une r&eacute;gion &agrave; une autre, allant de 10 &agrave; 25 %. Ce qui n&eacute;cessite une certaine capacit&eacute; d'autofinancement.&laquo;&nbsp;Pour se lancer dans un tel projet, il faut y aller par &eacute;tape&nbsp;&raquo;, conseille Fran&ccedil;ois Xavier Dumur. &laquo; Un m&eacute;thaniseur, c'est comme un second troupeau &raquo;, rappelle-t-il. Il faut donc identifier quelles sont les ressources disponibles sur l'exploitation pour l'alimenter toute l'ann&eacute;e, disposer d'assez de temps pour s'en occuper, v&eacute;rifier que la capacit&eacute; d'&eacute;pandage est suffisante. Tout doit &ecirc;tre anticip&eacute;, y compris les frais d'exploitation, qui peuvent aller du simple au triple selon les syst&egrave;mes.


« La petite méthanisation, on y va ? » se questionnent les Cuma, réunies à Lisieux, les 20 et 21 septembre. De nombreuses conférences ponctuent leur Salon aux champs, dont plusieurs consacrées à la production de biogaz. 


La petite méthanisation trouve un écho chez les agriculteurs

La France a une position-cl&eacute; car une majorit&eacute; qualifi&eacute;e est requise dans ce&nbsp;dossier. En 2016, elle s'&eacute;tait oppos&eacute;e &agrave; la r&eacute;-autorisation, ainsi que Malte, tandis&nbsp;que sept pays s'&eacute;taient abstenus, dont l'Allemagne et l'Italie, bloquant la&nbsp;d&eacute;cision. Le nouveau vote est pr&eacute;vu d&eacute;but octobre.&nbsp;"La France votera contre la r&eacute;-autorisation pour dix ans du glyphosate en&nbsp;raison des incertitudes qui demeurent sur sa dangerosit&eacute;", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP&nbsp;une source au minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. Le vote sur l'autorisation de cet herbicide controvers&eacute; devrait avoir lieu&nbsp;le 4 octobre lors d'un comit&eacute; d'experts durant lequel les pays donneront leur&nbsp;position.&nbsp;&nbsp;&nbsp;<h2>18 mois</h2>En juillet, la Commission a propos&eacute; le renouvellement de la licence du&nbsp;glyphosate qui expire fin 2017. Cette substance active entre notamment dans la&nbsp;composition du Roundup, le produit phare de Monsanto. En 2016, faute de majorit&eacute; qualifi&eacute;e entre les 28, la Commission avait&nbsp;exceptionnellement prolong&eacute; l'autorisation pour 18 mois, jusqu'&agrave; fin 2017,&nbsp;dans l'attente de nouveaux avis d'agences europ&eacute;ennes. Depuis, l'agence europ&eacute;enne en charge des produits chimiques (ECHA) et&nbsp;celle de la s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) ont estim&eacute; qu'il n'y avait pas de&nbsp;raison de classer cette substance comme canc&eacute;rog&egrave;ne. Leurs avis n'ont toutefois pas mis fin &agrave; la controverse scientifique sur la&nbsp;dangerosit&eacute; de ce produit class&eacute; "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par le Centre&nbsp;international de recherche sur le cancer (Circ, OMS).


La France votera contre la proposition de la Commission européenne de renouveler pour dix ans la licence du glyphosate, l'herbicide controversé et le plus répandu dans l'UE, a indiqué mercredi le ministère français de la Transition écologique.


Glyphosate: Paris votera contre le renouvellement de la licence dans l'UE

La ma&icirc;trise pr&eacute;ventive des risques sanitaires devient chaque jour plus essentielle. Au-del&agrave; des obligations r&eacute;glementaires, votre BSE vous permet une analyse sanitaire annuelle de votre cheptel et ainsi une adaptation de votre plan d'intervention. Cela demande une recherche approfondie des &eacute;l&eacute;ments de d&eacute;s&eacute;quilibre au sein de votre &eacute;levage.<h2>Une valorisation de vos donn&eacute;es pour optimiser votre analyse</h2>Votre BSE pr&eacute;rempli vous fournit une synth&egrave;se des donn&eacute;es que vous enregistrez dans le cadre de vos obligations r&eacute;glementaires. Il int&egrave;gre&nbsp;:<ul><li>Vos donn&eacute;es d'identification (source&nbsp;: Service Elevage de la Chambre d'Agriculture) qui permettent d'illustrer les mouvements, mortalit&eacute;s, r&eacute;sultats de reproduction...</li><li>Vos donn&eacute;es que nous enregistrons en mati&egrave;re de suivi des maladies soumises &agrave; prophylaxies de cheptel ou d'introduction et/ou des d&eacute;pistages ponctuels.</li><li>Vos bilans des pathologies &agrave; renseigner &agrave; partir de votre carnet sanitaire.</li></ul><h2>Conna&icirc;tre la productivit&eacute; num&eacute;rique de votre troupeau et vous situer par rapport aux crit&egrave;res d'alerte</h2>Une reproduction efficace, c'est un meilleur revenu et une illustration de l'&eacute;quilibre sanitaire de son cheptel. La 1&egrave;re &eacute;tape de notre concept &laquo; Le&nbsp;sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; passe par un bilan reproduction (productivit&eacute; num&eacute;rique) et sanitaire de votre troupeau. La connaissance de la productivit&eacute; num&eacute;rique est primordiale &agrave; deux titres. D'une part, elle impacte l'EBE&nbsp;: plus ou moins 5 % de productivit&eacute; num&eacute;rique influencent davantage l'EBE qu'une augmentation de 20 % du co&ucirc;t du carburant ou du prix des aliments et des engrais. D'autre part, elle illustre l'&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage. Un bilan reproduction favorable signe une zone favorable d'&eacute;quilibre sanitaire. A l'inverse, une d&eacute;gradation doit constituer un crit&egrave;re d'alerte &agrave; investiguer.<h2>Situer le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre sanitaire et d&eacute;terminer la priorit&eacute; sanitaire de votre &eacute;levage</h2>Votre BSE pr&eacute;rempli vous permet d'identifier les points forts et les points &agrave; am&eacute;liorer en mati&egrave;re de r&eacute;sultats de reproduction. A partir des donn&eacute;es issues de votre carnet sanitaire, vous pouvez situer votre &eacute;levage (situation favorable, d&eacute;grad&eacute;e ou tr&egrave;s d&eacute;grad&eacute;e) pour les diff&eacute;rentes pathologies rencontr&eacute;es par cat&eacute;gorie d'animaux. Vous pouvez ainsi situer le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre sanitaire de votre &eacute;levage et d&eacute;terminer la priorit&eacute; sanitaire de votre cheptel.<h2>El&eacute;ment de base pour la r&eacute;alisation du BSE annuel avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant ...</h2>La prescription des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires est possible, d'une part, apr&egrave;s r&eacute;alisation d'un examen clinique syst&eacute;matique des animaux par le v&eacute;t&eacute;rinaire avant chaque prescription et, d'autre part, sans examen clinique syst&eacute;matique, dans le cadre du suivi sanitaire permanent qui est &agrave; votre charge. Dans le cas des groupements agr&eacute;&eacute;s, la mise en &oelig;uvre du programme sanitaire d'&eacute;levage (PSE) et les conditions permettant la prescription des m&eacute;dicaments v&eacute;t&eacute;rinaires dans ce cadre sont soumis &agrave; des r&egrave;gles qui leur sont propres. Lorsqu'une attention suffisante est port&eacute;e par le couple v&eacute;t&eacute;rinaire/&eacute;leveur, le BSE contribue &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;vention dans l'&eacute;levage. Tout envoi &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire de votre BSE pr&eacute;rempli est possible avec votre autorisation &eacute;crite. Nous vous invitons donc &agrave; &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour optimiser l'utilisation de votre BSE pr&eacute;rempli.<h2>... accompagn&eacute; du protocole de soins pour b&eacute;n&eacute;ficier de la prescription hors examen clinique</h2>Dans la continuit&eacute; du BSE, votre v&eacute;t&eacute;rinaire r&eacute;dige un protocole de soins. Ce plan de pr&eacute;vention et de lutte concert&eacute; avec vous int&egrave;gre, d'abord, les mesures sanitaires en relation avec la priorit&eacute; sanitaire identifi&eacute;e dans votre cheptel puis les mesures m&eacute;dicales (antiparasitaires, vaccination, traitements curatifs...) pour les pathologies rencontr&eacute;es dans votre &eacute;levage. Au cours de l'ann&eacute;e, en fonction des besoins, il prescrit des m&eacute;dicaments et r&eacute;dige une ordonnance. Pour chaque pathologie, il fixe des crit&egrave;res d'alerte au-del&agrave; desquels sa visite sera n&eacute;cessaire pour vous sensibiliser sur les risques de voir une situation sanitaire d&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute;e et adapter le protocole de soins. Il s'assurera de la mise en &oelig;uvre en r&eacute;alisant au moins une visite de suivi par an.<h2>... avec la &laquo;&nbsp;boite &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo; pour vous accompagner dans le concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</h2>Afin de faciliter la gestion sanitaire de votre troupeau et de renforcer notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable, en collaboration avec les v&eacute;t&eacute;rinaires, nous avons d&eacute;velopp&eacute; un panel de dispositifs. Nous adaptons notre action et continuerons &agrave; la faire progresser en fonction des &eacute;volutions des cheptels, de leur environnement et de vos besoins, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte sanitaire collective, indispensables pour sa r&eacute;ussite. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de 200 &eacute;levages allaitants indique que 75 % des &eacute;leveurs affirment que le BSE n&#039;est ni une perte de temps ni une perte d&#039;argent et qu&#039;il contribue &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;vention dans leur &eacute;levage lorsqu&#039;une attention suffisante est port&eacute;e par le couple v&eacute;t&eacute;rinaire/&eacute;leveur avec une &eacute;coute par le v&eacute;t&eacute;rinaire des besoins sp&eacute;cifiques de l&#039;&eacute;leveur.Un exemple en illustrationEn relation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, GDS Creuse peut intervenir pour r&eacute;aliser une visite d&#039;&eacute;levage dans les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants &agrave; votre demande et/ou de votre v&eacute;t&eacute;rinaire. Dans ce contexte, avec le v&eacute;t&eacute;rinaire traitant, une visite s&#039;est d&eacute;roul&eacute;e au cours de l&#039;hiver 2016/2017 dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; une &eacute;pid&eacute;mie de diarrh&eacute;es n&eacute;onatales.&laquo;&nbsp;Une lecture plus attentive de mon BSE pr&eacute;rempli m&#039;aurait permis d&#039;identifier l&#039;alerte et d&#039;anticiper cet &eacute;pisode pathologique&nbsp;&raquo;Cet &eacute;levage a connu au cours des 3 derni&egrave;res ann&eacute;es des changements (nouvel associ&eacute;, augmentation des naissances, modifications dans la gestion alimentaire et la conduite d&#039;&eacute;levage...). Un d&eacute;s&eacute;quilibre s&#039;est progressivement install&eacute; comme le montre la lecture du BSE pr&eacute;rempli&nbsp;: d&eacute;gradation des performances de reproduction et du taux de mortalit&eacute; veau avec d&eacute;passement des niveaux d&#039;alerte. La visite d&#039;&eacute;levage bas&eacute;e sur l&#039;&eacute;tude des 5 domaines de risque (alimentation, relation m&egrave;re-veau, gestion du troupeau, logement et statut immunitaire) a permis de mettre en &eacute;vidence des facteurs de d&eacute;s&eacute;quilibres engendr&eacute;s par les changements intervenus. Ces facteurs identifi&eacute;s &eacute;taient peu nombreux et assez simples &agrave; corriger&nbsp;: remettre l&#039;apport de sel&nbsp;; comme auparavant, ne pas se servir des box &agrave; veaux comme zones de v&ecirc;lages&nbsp;; de nouveau &ecirc;tre attentif &agrave; l&#039;allotement des vaches... A l&#039;issue de cette visite, l&#039;&eacute;leveur a indiqu&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;en relation avec mon v&eacute;t&eacute;rinaire, une lecture plus attentive de mon BSE pr&eacute;rempli nous aurait permis d&#039;identifier l&#039;alerte et d&#039;anticiper cet &eacute;pisode pathologique&nbsp;&raquo;.
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Votre bilan sanitaire d’élevage (BSE) prérempli =&gt; En ce début de campagne, nous vous transmettons votre BSE prérempli actualisé pour la période du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017. Il vous apporte des informations sur le descriptif de votre élevage, vos éléments de reproduction et vos données sanitaires.


Votre bilan sanitaire d’élevage. Une analyse annuelle pour adapter votre gestion sanitaire

En juin 2017, l'exc&eacute;dent des &eacute;changes agroalimentaires fran&ccedil;ais atteint 433&nbsp;millions d'euros, en baisse de 45 millions d'euros par rapport &agrave; juin 2016&nbsp;selon les chiffres diffus&eacute;s par Agreste, le bureau des statistiques du&nbsp;minist&egrave;re. Au mois de mai, cet exc&eacute;dent s'&eacute;tait r&eacute;duit de moiti&eacute; sur un an, &agrave;&nbsp;126 millions d'euros. Toutefois, la hausse des exportations en juin (+137 millions d'euros sur un&nbsp;an, soit +3%) ne compense pas la progression des importations (+182 millions,&nbsp;soit +4%). Sur le premier semestre 2017, l'exc&eacute;dent agroalimentaire atteint 2,1&nbsp;milliards d'euros, en baisse de 1,3 milliard par rapport &agrave; 2016. Avec l'UE,&nbsp;l'exc&eacute;dent diminue de 85%. Si le solde des &eacute;changes de produits agricoles bruts se redresse en juin&nbsp;par rapport au mois dernier, il reste d&eacute;ficitaire &agrave; -72 millions d'euros et se&nbsp;creuse de 89 millions par rapport &agrave; juin 2016. Cette baisse r&eacute;sulte en&nbsp;totalit&eacute; de la d&eacute;gradation du solde des &eacute;changes avec les pays tiers (-156&nbsp;millions).&nbsp;&nbsp; <h2>Et&eacute; 2016</h2>Ce d&eacute;ficit r&eacute;sulte principalement des cons&eacute;quences d&eacute;favorables de la&nbsp;mauvaise r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales de l'&eacute;t&eacute; 2016 sur les exportations. En juin, les&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales voient la valeur de leurs exportations reculer de 124 millions&nbsp;d'euros sur un an. En particulier, les volumes export&eacute;s diminuent de 0,6 million de tonnes&nbsp;pour le bl&eacute; tendre (notamment &agrave; destination de l'Alg&eacute;rie et de la Tha&iuml;lande)&nbsp;et de 0,3 million de tonnes pour le ma&iuml;s &agrave; la suite des mauvaises r&eacute;coltes de&nbsp;2016. L'exc&eacute;dent commercial en produits transform&eacute;s, avec 505 millions d'euros,&nbsp;progresse lui de 44 millions d'euros sur un an gr&acirc;ce aux &eacute;changes avec les&nbsp;pays tiers. &nbsp;Comme le mois pr&eacute;c&eacute;dent, les exportations de vins restent particuli&egrave;rement&nbsp;dynamiques. Ainsi, les ventes de vins et Champagne ont gagn&eacute; 12% (+83 millions&nbsp;d'euros sur un an). Sur le premier semestre, l'exc&eacute;dent des &eacute;changes de produits transform&eacute;s a&nbsp;augment&eacute; de 18% sur un an. Par contre, le solde commercial en produits bruts a&nbsp;recul&eacute; de 1,7 milliard par rapport &agrave; 2016. Il affiche un d&eacute;ficit pour la&nbsp;deuxi&egrave;me fois cons&eacute;cutive apr&egrave;s le deuxi&egrave;me semestre 2016.


L'excédent agroalimentaire français a connu en juin un ralentissement dans la baisse qu'il connaît depuis des mois en raison de la mauvaise récolte de céréales de l'été 2016 qui a fait s'effondrer les exportations françaises, a indiqué le ministère de l'Agriculture.


Ralentissement de la baisse de l'excédent agroalimentaire français en juin

Retrouvez toutes les vid&eacute;os d'ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur http://www.youtube.com/


Introduire une lentille dans la rotation, basculer en agriculture biologique, privilégier l’agronomie comme stratégie de désherbage, ou encore se mettre au semis direct sous couvert… ils ont innové dans leurs pratiques ! Retrouvez dans cette vidéo les témoignages de quatre céréaliers installés dans la région Grand-Est.


Pratiques culturales : quatre exemples de changements gagnants

S'aligner automatiquement sur le rang de vigne, aussi bien en vendange que pour toutes les applications du ch&acirc;ssis porteur telles que pr&eacute;taillage, relevage, rognage, pulv&eacute;risation, entretien du sol&nbsp;? C'est d&eacute;sormais possible pour les machines &agrave; vendanger et porteurs polyvalents Gr&eacute;goire gr&acirc;ce &agrave; la technologie EasyPilot. Sa pr&eacute;cision, de 3 cm, est comparable &agrave; celle d'un signal GPS RTK, &agrave; cette diff&eacute;rence pr&egrave;s que la technologie mise en &oelig;uvre par Gr&eacute;goire s'affranchit de toute connexion satellitaire ou GSM et de sa cohorte d'abonnement et de pr&eacute;-acquisitions de donn&eacute;es. L'Easypilot exclut tout d&eacute;tourage et toute cartographie pr&eacute;alable. Les changements de parcelles sont une formalit&eacute; et il est possible d'intervenir directement sur le syst&egrave;me d'autoguidage.<h2>D&eacute;tection, analyse, correction</h2>La d&eacute;tection du rang de vigne est assur&eacute;e par un capteur t&eacute;l&eacute;m&eacute;trique infrarouge 3D, qui mesure point par point la distance par rapport &agrave; la surface la plus proche et par un &eacute;metteur d'ondes aussi appel&eacute; &laquo; &eacute;clairage &raquo;, qui a pour r&ocirc;le de capter et mod&eacute;liser l'allure g&eacute;n&eacute;rale de la vigne et de supprimer les risques d'erreurs li&eacute;s aux sarments de vignes lat&eacute;raux ou aux herbes hautes. La hauteur et l'&eacute;paisseur de palissage sont &eacute;galement capt&eacute;s par les &eacute;l&eacute;ments sont mont&eacute;s sur le haut de la cabine en position centrale et orient&eacute;s vers le sol. A l'issue du traitement du signal, une ligne de conduite refl&eacute;tant le rang de vigne &agrave; suivre est cr&eacute;&eacute;e et la trajectoire optimale calcul&eacute;e. Le syst&egrave;me d&eacute;tecte aussi la fin de rang. La correction automatique de la trajectoire interagit sur la direction, le contr&ocirc;le de la vitesse d'avancement et des autres organes de la machine restant sous la maitrise du chauffeur. Le syst&egrave;me de correction automatique EasyPilot est mont&eacute; en &laquo; parall&egrave;le &raquo; du circuit hydraulique de la direction manuelle.<h2>S&eacute;curit&eacute; assur&eacute;e</h2>Une fois engag&eacute; sur le rang de vigne, le chauffeur met en route EasyPilot depuis l'&eacute;cran d&eacute;di&eacute;. Durant toute la longueur du rang, le chauffeur ne se pr&eacute;occupe que de la gestion de la vitesse d'avancement et de la surveillance des outils. Arriv&eacute; en fin de rang de vigne, un signal visuel et sonore averti le chauffeur pour que ce dernier reprenne la main sur la direction afin d'effectuer la man&oelig;uvre de demi-tour. &Agrave; tout moment, le chauffeur peut reprendre la main sur sa machine en actionnant simplement le volant. Le pilotage automatique se r&eacute;active 1,5 seconde apr&egrave;s que le chauffeur ait l&acirc;ch&eacute; de nouveau le volant. Sur route, le syst&egrave;me EasyPilot n'est &eacute;videmment pas actif.<h2>Avantages multiples</h2>Outre l'absence de connexion GPS, Gr&eacute;goire cr&eacute;dite son syst&egrave;me de multiples avantages&nbsp;: pr&eacute;cision du guidage y compris dans les parcelles accident&eacute;es, optimisation de la qualit&eacute; de vendange, (optimisation de l'&eacute;tanch&eacute;it&eacute;, diminution des pertes, pr&eacute;servation des ceps), am&eacute;lioration de la r&eacute;gularit&eacute; des op&eacute;rations hors vendanges (pulv&eacute;risation, rognage...), pr&eacute;servation de la m&eacute;canique (risques d'accrochages moindres), confort et productivit&eacute; du travail, syst&egrave;me op&eacute;rationnel de jour comme de nuit, vitesse de travail pouvant atteindre 12 km/h. Le syst&egrave;me EasyPilot est disponible en option sur les automoteurs actuels G7 et G8. Il peut &eacute;galement &ecirc;tre mont&eacute; sur la majorit&eacute; des mod&egrave;les ant&eacute;rieurs &eacute;quip&eacute;s d'un capteur de direction.


Le constructeur de porteurs et de machines à vendanger propose avec l’EasyPilot un système de guidage automatique par capteurs et tâteurs, avec une précision de 3 cm, excluant tout signal de positionnement.


Un guidage automatique sans GPS pour les automoteurs Grégoire

Une &eacute;tude men&eacute;e par l'association de consommateurs sur 1.541 magasins&nbsp;montre que le prix d'une consommation annuelle en fruits et l&eacute;gumes bio&nbsp;revient pour un m&eacute;nage fran&ccedil;ais en moyenne &agrave; 660 euros, contre 368 euros pour&nbsp;le conventionnel. "Si les co&ucirc;ts de production sont plus &eacute;lev&eacute;s en bio, ceci n'explique qu'&agrave;&nbsp;peine la moiti&eacute; du surco&ucirc;t pour les consommateurs", dont "46% provient en&nbsp;r&eacute;alit&eacute; des +sur-marges+ r&eacute;alis&eacute;es sur le bio par les grandes surfaces",&nbsp;affirme l'UFC dans un communiqu&eacute;. Ainsi, sur la consommation annuelle de fruits et l&eacute;gumes d'un m&eacute;nage, la&nbsp;grande distribution r&eacute;alise 304 euros de marge brute - diff&eacute;rence entre le&nbsp;prix de vente et le prix d'achat - sur le bio, contre 169 euros pour le&nbsp;conventionnel. Cette &eacute;tude "est totalement partiale et ne refl&egrave;te pas la r&eacute;alit&eacute; du&nbsp;march&eacute;", elle&nbsp;"repose sur une s&eacute;rie d'approximations m&eacute;thodologiques qui lui&nbsp;enl&egrave;vent toute port&eacute;e concr&egrave;te", a r&eacute;agi la f&eacute;d&eacute;ration repr&eacute;sentant la grande&nbsp;distribution fran&ccedil;aise (FCD) dans un communiqu&eacute;. Ainsi "contrairement aux conclusions de cette &eacute;tude, le taux de marge brute&nbsp;sur les fruits et l&eacute;gumes bio est en moyenne &eacute;quivalent &agrave; celui pratiqu&eacute; sur&nbsp;les fruits et l&eacute;gumes conventionnels", indique la FCD.&nbsp;&nbsp;<h2>Obscure</h2>Selon les calculs de l'AFP &agrave; partir des donn&eacute;es de l'UFC, le taux de marge&nbsp;brute - rapport entre la marge et le prix d'achat - est de 94,70% pour le bio&nbsp;et de 93,88% pour le conventionnel. Mais, pour l'UFC, "au global, la strat&eacute;gie de marge de la grande&nbsp;distribution - &agrave; la justification &eacute;conomique obscure - aboutit &agrave; rench&eacute;rir de&nbsp;135 euros le panier bio annuel d'un m&eacute;nage". Ces diff&eacute;rences de prix et de marges constituent "un frein r&eacute;dhibitoire" &agrave;&nbsp;l'acc&egrave;s au bio, indique l'UFC, qui r&eacute;clame &agrave; l'Observatoire des prix et des&nbsp;marges de "faire toute la transparence sur les marges" r&eacute;alis&eacute;es sur le bio. "C'est vrai qu'un produit bio est plus cher (...) Pour autant, il ne faut&nbsp;pas qu'en plus viennent se surajouter des marges qui ne seraient pas&nbsp;proportionnelles &agrave; l'&eacute;cart initial car on risque de faire une consommation bio&nbsp;&agrave; deux vitesses. C'est l&agrave; que la sonnette d'alarme de l'UFC est int&eacute;ressante",&nbsp;estime Florent Guhl, directeur de l'Agence Bio."Que cette marge brute soit justifi&eacute;e, on n'a pas les cl&eacute;s pour le dire car&nbsp;il y a une part de secret industriel", a-t-il ajout&eacute;, en marge d'un&nbsp;d&eacute;placement du ministre de la Transition &eacute;cologique, Nicolas Hulot, dans le&nbsp;cadre du festival des Fermes d'Avenir. "Ce qu'on peut dire, c'est que le r&eacute;seau de producteurs en France ne&nbsp;fournit pas assez par rapport &agrave; la demande tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;e des consommateurs",&nbsp;a-t-il conclu. L'UFC note ainsi une difficult&eacute; &agrave; trouver une offre suffisamment fournie en&nbsp;magasin. Dans 43% des grandes surfaces, il appara&icirc;t impossible de trouver &agrave; la&nbsp;fois des pommes et des tomates bio. Et dans pr&egrave;s d'un quart des magasins, les&nbsp;casiers de tomates bio sont souvent vides ou quasi-vides.


Les fruits et légumes bio restent en moyenne 79% plus chers que leurs équivalents en agriculture conventionnelle, des tarifs prohibitifs pour les plus modestes et qui proviennent en grande partie de "sur-marges" pratiquées par les distributeurs, dénonce mardi l'UFC-Que Choisir.


Bio: l'UFC-Que Choisir dénonce les tarifs et les marges prohibitifs des distributeurs

&laquo;&nbsp;Notre mode d'action exprime l'urgence absolue qui est celle que vivent les paysannes et les paysans sur leurs fermes&nbsp;&raquo; indique la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans son communiqu&eacute;. Environ 70 militants du syndicat occupent l'ASP depuis lundi, demande le paiement imm&eacute;diat des aides PAC en retard, le d&eacute;dommagement financier pour le retard de paiement ainsi que la suspension des contr&ocirc;les. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne indique que &laquo;&nbsp;le mouvement se poursuivra en s'amplifiant&nbsp;&raquo; tant que leurs revendications n'auront pas &eacute;t&eacute; entendues.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/ASP?src=hash">#ASP</a> : Les paysans de la Conf' expuls&eacute;s violemment par la police !<a href="https://t.co/wIjMSUZb9c">https://t.co/wIjMSUZb9c</a> <a href="https://t.co/qTNnp8qr2E">pic.twitter.com/qTNnp8qr2E</a>&mdash; Conf' Paysanne (@ConfPaysanne) <a href="https://twitter.com/ConfPaysanne/status/902535095701172225">29 ao&ucirc;t 2017</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


La Confédération paysanne a indiqué dans un communiqué, poursuivre l’occupation de l’Agence de services et de paiement (ASP) de Limoges et retenir Stéphane Le Moing, PDG de l’ASP contre son gré. Le ministère de l’agriculture a condamné l’action syndicale. 


ASP : la Confédération paysanne durcit l’occupation

&laquo;&nbsp;La vraie probl&eacute;matique, c'est la baisse des prix &raquo;, alerte Philippe Pinta, le pr&eacute;sident de l'AGPB, constatant par ailleurs une &laquo;&nbsp;tr&egrave;s grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; des rendements&nbsp;&raquo; et une &laquo;&nbsp;excellente qualit&eacute;&nbsp;&raquo; de la moisson 2017. Ce dernier r&eacute;alisait un premier bilan apr&egrave;s la r&eacute;colte en pr&eacute;sence de la presse, le 29 ao&ucirc;t.L'association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB) a fait ses calculs&nbsp;: &laquo;&nbsp;les revenus des c&eacute;r&eacute;aliers sp&eacute;cialis&eacute;s pourraient atteindre difficilement les 2000&euro;/an apr&egrave;s d&eacute;ductions des cotisations sociales, avec des prix proches de la moyenne des dix derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;. Or, depuis juillet, les prix d&eacute;vissent, avoisinant derni&egrave;rement les 150 &euro;/t rendu Rouen. Les producteurs sont inquiets&nbsp;: l'offre abondante sur le march&eacute; mondial et la remont&eacute;e de la parit&eacute; &euro;/$ sont deux &eacute;l&eacute;ments qui tendent &agrave; bloquer la remont&eacute;e des cours.&nbsp;<h2>&laquo;&nbsp;Il y a des ardoises un peu partout&nbsp;&raquo;</h2>La situation est d'autant plus pr&eacute;occupante que beaucoup de c&eacute;r&eacute;aliers comptaient sur la r&eacute;colte 2017 pour colmater les pertes engendr&eacute;es par la r&eacute;colte catastrophique de 2016. &laquo;&nbsp;Cela ne peut pas durer, indique Philippe Pinta. Il y a des ardoises un peu partout&nbsp;&raquo;. Ce dernier en appelle aux pouvoirs publics. &laquo;&nbsp;Il n'y a plus rien &agrave; prendre chez les c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;&raquo;, lance-t-il, faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la mise en place du paiement redistributif et plus r&eacute;cemment au transfert de fonds du 1er vers le 2nd pilier de la PAC. Le pr&eacute;sident de l'AGPB indique que les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales ol&eacute;o prot&eacute;agineux (COP) repr&eacute;sentent 25 % de la surface agricole fran&ccedil;aise mais ne touchent que 20 % des aides.&nbsp;<h2>&laquo;&nbsp;Travailler la comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;</h2>L'AGPB compte sur&nbsp;les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation et le plan d'investissement promis par Emmanuel Macron pour&nbsp;&laquo;&nbsp;travailler la comp&eacute;titivit&eacute; de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo; Des infrastructures font d&eacute;faut&nbsp;&raquo; concernant le transport ferroviaire et fluvial, signale Philippe Pinta. Sa seule crainte&nbsp;: que ces &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux se transforment en &laquo;&nbsp;Grenelle bis de l'environnement&nbsp;&raquo;. Pour d&eacute;velopper la fili&egrave;re des c&eacute;r&eacute;ales, Philippe Pinta croit en la robotique, le num&eacute;rique, l'irrigation et la s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les NBT* ne doivent pas &ecirc;tre tu&eacute;es comme les OGM&nbsp;&raquo;, estime-t-il. Sur le dossier du glyphosate, il regrette&nbsp;&laquo;&nbsp;une position tr&egrave;s ambig&uuml;e de la France&nbsp;&raquo;, alors que l'Efsa et l'Anses ont rendu leur expertise. &laquo;&nbsp;On est en train de basculer du scientifique vers le politique&nbsp;&raquo;, alerte-t-il. Selon lui, la disparition du glyphosate co&ucirc;terait 900 millions d'euros aux c&eacute;r&eacute;aliers, oblig&eacute;s de revenir au labour.<h2>Du bl&eacute; de qualit&eacute; pour regagner des march&eacute;s</h2>Si les prix ne sont pas encore au rendez-vous, les c&eacute;r&eacute;aliers fran&ccedil;ais pourront quand m&ecirc;me compter sur la qualit&eacute; de leur r&eacute;colte. &laquo;&nbsp;Nous ne devrions pas avoir de probl&egrave;me pour vendre, &agrave; nous de regagner des parts de march&eacute;, en particulier vers les pays tiers&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit Philippe Pinta. En effet, 85 % des volumes collect&eacute;s ont une teneur en prot&eacute;ine qui se situe entre 11,5 et 13 %.&nbsp;C&ocirc;t&eacute;&nbsp;rendement, les derni&egrave;res estimations font &eacute;tat d'une production de bl&eacute; tendre de 36,8 millions de tonnes, soit&nbsp;71,5 quintaux/ha. &laquo;La&nbsp;production est en dessous de la moyenne quinquennale, si on enl&egrave;ve l'ann&eacute;e 2016&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Philippe Pinta.&nbsp;Les r&eacute;sultats sont en r&eacute;alit&eacute; tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, au sein m&ecirc;me des territoires. Cela s'explique par des conditions agroclimatiques particuli&egrave;res : d&eacute;ficit hydrique pr&eacute;coce, gel&eacute;es tardives de printemps puis canicule et orage.&nbsp;*Les New breeding technologies (NBT) sont une technique de s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale.


La ferme France a récolté cette année des blés de très bonne qualité, mais la chute du prix préoccupe les producteurs déjà fragilisés après la moisson catastrophique de 2016. 


Baisse du prix du blé : les céréaliers inquiets pour leur revenu

"Il faut retisser la confiance et redevenir partenaire", avec les&nbsp;industriels comme avec la grande distribution, a assur&eacute; la pr&eacute;sidente de la&nbsp;FNSEA, Christiane Lambert, &agrave; la presse &agrave; l'occasion des premiers ateliers de&nbsp;ces Etats g&eacute;n&eacute;raux. "Notre premier m&eacute;tier, ce n'est pas de manifester poing lev&eacute; devant les&nbsp;laiteries et les grandes surfaces, ce n'est pas satisfaisant", a-t-elle&nbsp;ajout&eacute;. La FNSEA "compte beaucoup sur ces Etats g&eacute;n&eacute;raux et est d&eacute;termin&eacute;e &agrave;&nbsp;les r&eacute;ussir. Ce n'est pas une grand messe de plus!". "Passer d'adversaire &agrave; partenaire", permettra d'arriver &agrave; "r&eacute;&eacute;quilibrer les&nbsp;marges et donc les revenus des agriculteurs", selon elle. Elle ne critique donc pas le choix du directeur g&eacute;n&eacute;ral de Danone et du PDG&nbsp;de Super U pour pr&eacute;sider l'atelier tr&egrave;s sensible intitul&eacute; "rendre les prix&nbsp;d'achat des produits agricoles plus r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les agriculteurs", car&nbsp;"cela ne leur donne pas le droit d'&eacute;chouer". &nbsp;La FNSEA, qui comptera entre un et trois repr&eacute;sentants par atelier, elle&nbsp;sera "l'aiguillon" qui permet de faire avancer les choses, a soulign&eacute; Mme&nbsp;Lambert assure que le syndicat "ne voulait pas &ecirc;tre pieds et points li&eacute;s avec&nbsp;une pr&eacute;sidence d'atelier, on a la libert&eacute; de parole".&nbsp;&nbsp; "Il est important de travailler sur la construction des prix. Les&nbsp;distributeurs peuvent trouver des prix bas ailleurs qu'en France, on a vu ce&nbsp;que &ccedil;a donne avec la crise du fipronil", a ajout&eacute; Mme Lambert, en rappelant&nbsp;qu'aucun producteur fran&ccedil;ais n'a utilis&eacute; ce produit &agrave; part l'&eacute;levage qui a&nbsp;lui-m&ecirc;me lanc&eacute; l'alerte.&nbsp;&nbsp; En fin de matin&eacute;e, une vingtaine d'&eacute;leveurs de l'Association des&nbsp;producteurs de lait ind&eacute;pendants (APLI) et quelques vaches en r&eacute;sine bleu&nbsp;blanc rouge ont manifest&eacute; devant le minist&egrave;re pour critiquer "qu'on y parle&nbsp;d'alimentation en l'absence des agriculteurs", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Jean-Luc&nbsp;Pruvot, &eacute;galement pr&eacute;sident de la marque Lait &eacute;quitable de FaireFrance. Les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, qui se d&eacute;rouleront jusqu'&agrave; fin&nbsp;novembre, doivent permettre aux agriculteurs "de vivre dignement de leur&nbsp;travail par le paiement de prix justes et d'assurer la pleine prise en compte&nbsp;par l'agriculture des enjeux sociaux, sanitaires et environnementaux", selon&nbsp;le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert.


La FNSEA, a accueilli mardi les participants aux Etats généraux de l'alimentation avec des paniers de produits agricoles, jugeant essentiel de "retisser la confiance"entre les différentes parties.


Etats généraux de l'alimentation : la FNSEA veut "retisser la confiance"

"Cela peut &ecirc;tre par exemple le fait qu'un industriel ou un distributeur sur&nbsp;un temps donn&eacute; rogne sur une partie de sa marge pour cr&eacute;er ce fonds&nbsp;sp&eacute;cifique", a-t-il avanc&eacute; aupr&egrave;s de la radio RTL. Ces contributions "serai(ent) ensuite redistribu&eacute;(es) par exemple par un&nbsp;acteur public &agrave; des b&eacute;n&eacute;ficiaires qui aujourd'hui veulent faire &eacute;merger une&nbsp;fili&egrave;re en agriculture biologique", a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. Au cours de l'&eacute;t&eacute;, M. Travert a &eacute;t&eacute; expos&eacute; aux critiques du secteur bio,&nbsp;dont les organisations lui reprochent de ne pas avoir transf&eacute;r&eacute; assez d'aides&nbsp;europ&eacute;ennes vers les exploitations concern&eacute;es. "Hold-up budg&eacute;taire"Le ministre a d&eacute;cid&eacute; de faire passer un peu moins de 5% de ces aides du&nbsp;"pilier 1" de la Politique agricole commune (PAC, aides &agrave; l'hectare), vers le&nbsp;"pilier 2" (d&eacute;veloppement rural, aide &agrave; l'agriculture de montagne,&nbsp;installation des jeunes agriculteurs, aide &agrave; la bio). Mais, si le secteur bio a jug&eacute; la mesure insuffisante, cette derni&egrave;re a, &agrave;&nbsp;l'inverse, &eacute;t&eacute; jug&eacute;e excessive par les c&eacute;r&eacute;aliers et la FNSEA - surtout&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficiaires du pilier 1 - qui ont &eacute;voqu&eacute; un "hold-up budg&eacute;taire". Le minist&egrave;re de l'Agriculture est particuli&egrave;rement scrut&eacute; cette semaine, au&nbsp;moment o&ugrave; viennent d'&ecirc;tre lanc&eacute;s les ateliers des Etats g&eacute;n&eacute;raux de&nbsp;l'alimentation, destin&eacute;s &agrave; couvrir toutes les probl&eacute;matiques du secteur et,&nbsp;notamment, &agrave; pr&eacute;parer la suite de la PAC europ&eacute;enne.


Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, critiqué par les acteurs du bio pour une implication jugée insuffisante de l'Etat, s'est prononcé mardi pour la création d'un fonds privé de soutien au secteur.


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