&laquo;&nbsp;On peut prendre un certain nombre de mesures en France tr&egrave;s rapidement, sur le plan r&eacute;glementaire, sur le plan l&eacute;gislatif, il y a beaucoup d&rsquo;exemples, quand on parle de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/stockage-de-l-eau-un-coupable-deficit-de-donnees" target="_blank">la politique de stockage de l&rsquo;eau</a>, depuis deux ans, on n&rsquo;avance pas. Sur la Pac , on a un certain nombre de mesures que ne supportent pas les agriculteurs. D&egrave;s cette ann&eacute;e, on leur impose de mettre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-retour-du-debat-sur-les-jacheres" target="_blank">4% de leurs terres en jach&egrave;re</a>, alors que l&rsquo;Ukraine nous exporte des denr&eacute;es dans des proportions que nous n&rsquo;avons jamais vues, alors que l&rsquo;ann&eacute;e&nbsp;derni&egrave;re, l&rsquo;Europe a import&eacute; plus de denr&eacute;es alimentaires&nbsp;&raquo;.&nbsp;Au cas o&ugrave; le gouvernement manquerait d&rsquo;id&eacute;es concr&egrave;tes, en mati&egrave;re de &laquo;&nbsp;simplification&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;r&eacute;armement&nbsp;&raquo;, Arnaud Rousseau en a &eacute;nonc&eacute;es quelques-unes au micro de France info le 21 janvier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-europeens-dindons-de-la-force-poutinienne" target="_blank" title="">Les agriculteurs europ&eacute;ens, dindons de la force poutinienne ?</a>
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Le pr&eacute;sident de la FNSEA intervenait au lendemain <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-executif-sur-le-qui-vive-face-au-malaise-des-agriculteurs" target="_blank">de manifestations d&rsquo;agriculteurs, avec un point de crispation particulier en Haute-Garonne</a>, o&ugrave; les agriculteurs ont coup&eacute;, &agrave; plusieurs reprises cette semaine, l&rsquo;autoroute reliant Toulouse (Haute-Garonne) &agrave; Bayonne (Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/1/3/5923160-1-fre-FR/6b50b2bbc48d-interieur-jpg" alt="Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme, avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration" height="1082" width="2004" /><figcaption>Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme, avec l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; on marche sur la t&ecirc;te &raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration</figcaption></figure>

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C&rsquo;est de cette m&ecirc;me r&eacute;gion, l&rsquo;Occitanie, qu&rsquo;&eacute;tait partie &agrave; l&rsquo;automne dernier l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;on marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo; consistant &agrave; retourner les panneaux indicateurs d&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;agglom&eacute;ration, alors qu&rsquo;on interdit aux agriculteurs de retourner leurs prairies, quand bien-m&ecirc;me ils n&rsquo;ont plus d&rsquo;animaux. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, quand vous &ecirc;tes &eacute;leveurs en Normandie ou en Pays de Loire, quand vous n&rsquo;avez plus d&rsquo;animaux parce que vous avez arr&ecirc;t&eacute; l&rsquo;&eacute;levage, on vous impose des prairies, c&rsquo;est incompr&eacute;hensible&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA.Les organisations agricoles r&eacute;clament par ailleurs la stricte application de la loi Egalim, laquelle a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole comme non n&eacute;gociable, avec un prix index&eacute; sur les co&ucirc;ts de production. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">Sauf que la grande distribution et les industriels sont tent&eacute;s de faire supporter la d&eacute;sinflation en cours aux agriculteurs</a>. &laquo;&nbsp;Ces contr&ocirc;les que Bruno Le Maire annonce, on les r&eacute;clame depuis plusieurs mois, il est temps maintenant d&rsquo;agir, il nous faut tr&egrave;s concr&egrave;tement des d&eacute;cisions&nbsp;&raquo;, cingle Arnaud Rousseau.Depuis plusieurs mois, la FNSEA et les JA tirent la sonnette d&rsquo;alarme. &laquo;&nbsp;On veut arr&ecirc;ter le d&eacute;classement de l&rsquo;agriculture, a poursuivi Arnaud Rousseau. Notre mission, c&rsquo;est nourrir les Fran&ccedil;ais, c&rsquo;est produire pour nourrir, c&rsquo;est porter la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise, c&rsquo;est faire en sorte que demain, l'agriculture fran&ccedil;aise, reconnue comme &eacute;tant une des plus durables au monde, puisse continuer &agrave; vivre, &agrave; exister,&nbsp; &agrave; continuer &agrave; installer des jeunes et &agrave; faire en sorte que les Fran&ccedil;ais qui la consomment soient fiers&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Gabriel Attal a dit qu&rsquo;il fallait que l&rsquo;on reprenne notre avenir en main, c&rsquo;est exactement ce que veulent les agriculteurs"
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Le pr&eacute;sident de la FNSEA, ainsi que celui des JA, Arnaud Gaillot, seront&nbsp;re&ccedil;us par le nouveau Premier ministre le 22 janvier. &laquo;&nbsp;Gabriel Attal a dit qu&rsquo;il fallait que l&rsquo;on reprenne notre avenir en main, c&rsquo;est exactement ce que veulent les agriculteurs&nbsp;&raquo;, a encore dit Arnaud Rousseau. Le 5 d&eacute;cembre dernier, &agrave; l&rsquo;issue de leur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-annonce-obtenir-l-abandon-de-la-hausse-de-taxes-sur-l-eau-et-les-phytos" target="_blank">rencontre avec l&rsquo;ex-Premi&egrave;re ministre &Eacute;lisabeth Borne</a>, la FNSEA et les JA avaient obtenu le renoncement &agrave; la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD), per&ccedil;ue sur les ventes de pesticides, ainsi que celle de la redevance pour pr&eacute;l&egrave;vement sur la ressource en eau pour l'irrigation. On verra lundi ce que Gabriel Attal a dans sa manche.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il ne va pas falloir seulement nous faire des grandes phrases, a pr&eacute;venu Arnaud Rousseau, qui attend la &laquo;&nbsp;pause normative&nbsp;&raquo; et la&nbsp;&laquo;&nbsp;pause environnementale&nbsp;&raquo; promises par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique.

Le président de la FNSEA, qui sera reçu lundi par le Premier ministre, attend des réponses concrètes en matière de pause environnementale et normative, au plan national et européen, ainsi que l’application effective de la loi Egalim relative aux négociations commerciales.

Arnaud Rousseau (FNSEA) : « Face au ras-le-bol et à la détresse, les mots ne suffiront pas »

&laquo;&nbsp;Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a demand&eacute; au ministre de l'Int&eacute;rieur de donner instruction aux pr&eacute;fets d'aller d&egrave;s ce week-end &agrave; la rencontre des agriculteurs et de leurs organisations repr&eacute;sentatives&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; la pr&eacute;sidence. &laquo;&nbsp;Il souhaite qu'ils &eacute;changent directement sur les probl&eacute;matiques qu'ils expriment, au plus pr&egrave;s du terrain, comme le ministre de l'Agriculture&nbsp;&raquo;.&nbsp;Selon le cabinet du ministre, Marc. Fesneau se rendra dans le Cher samedi apr&egrave;s-midi &laquo;&nbsp;&agrave; la rencontre d'agriculteurs pour &eacute;voquer leurs probl&eacute;matiques&nbsp;&raquo;.La grogne dans les pays voisins n'a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; l'ex&eacute;cutif. Apr&egrave;s les Pays-Bas, c'est en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allemagne-les-agriculteurs-menacent-de-nouvelles-manifestations" target="_blank">Allemagne que la col&egrave;re des agriculteurs se fait entendre</a>, avec une mobilisation massive contre un projet d'augmentation des taxes sur le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/credits-d-impot-deduction-bovine-gnr-les-amenagements-fiscaux-pour-2024" target="_blank">gazole agricole</a>, &agrave; coups de blocages de routes et d&eacute;fil&eacute;s de tracteurs. En France aussi, des actions ponctuelles s'organisent. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">Des &eacute;leveurs laitiers se sont rassembl&eacute;s jeudi devant plusieurs sites Lactalis</a> dans l'Ouest, d&eacute;non&ccedil;ant le prix du lait fix&eacute; par le groupe bas&eacute; en Mayenne, jug&eacute; trop bas. Vendredi, la circulation a &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;e par des agriculteurs sur l'A64 entre Toulouse et Bayonne.Sur toute une s&eacute;rie de &laquo;&nbsp;sujets br&ucirc;lants&nbsp;&raquo;, la profession &laquo;&nbsp;attend des r&eacute;ponses tr&egrave;s claires avant le Salon de l'agriculture&nbsp;&raquo;, a mis en garde le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau lors de ses&nbsp;v&oelig;ux, mena&ccedil;ant de &laquo;&nbsp;ressortir sur le terrain&nbsp;&raquo; faute de r&eacute;ponses satisfaisantes.&nbsp;Deuxi&egrave;me syndicat agricole, la Coordination rurale pr&eacute;voit de se mobiliser le 25 janvier &laquo;&nbsp;un peu partout en France&nbsp;&raquo;, notamment via la poursuite d'op&eacute;rations de &laquo;&nbsp;b&acirc;chage des radars&nbsp;&raquo; pour d&eacute;noncer &laquo;&nbsp;la suradministration&nbsp;&raquo;, voire des &laquo;&nbsp;op&eacute;rations plus spectaculaires&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;R&eacute;armer l'agriculture&nbsp;&raquo;</h2>Inflation, lourdeurs administratives, ras-le-bol face au sentiment d'&ecirc;tre &eacute;cras&eacute;s par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/directive-ied-vers-une-baisse-tres-importante-de-la-production-d-aeufs-en-france-dans-les-5-ans-a-venir" target="_blank">des normes nationales ou europ&eacute;ennes</a>, au nom de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">la transition &eacute;cologique</a> : les motifs de col&egrave;re sont diffus. &laquo;&nbsp;J'entends et je suis tr&egrave;s attentif aux expressions des agriculteurs&nbsp;&raquo;, a assur&eacute; vendredi dans un entretien &agrave; la D&eacute;p&ecirc;che du Midi le ministre de l'Agriculture, soulignant &laquo;&nbsp;avoir obtenu un budget historique pour notre agriculture de 4 milliards pour les trois prochaines ann&eacute;es&nbsp;&raquo;.Lors de sa conf&eacute;rence de presse le 16 janvier, Emmanuel Macron a cit&eacute; l'agriculture parmi les domaines o&ugrave; il comptait &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer&nbsp;&raquo; le &laquo;&nbsp;r&eacute;armement&nbsp;&raquo; du pays. Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal, lors d'un d&eacute;placement le 14 janvier &agrave; Caen, avait soulign&eacute; que &laquo;&nbsp;l'un des premiers projets de loi&nbsp;&raquo; que pr&eacute;sentera son gouvernement concerne &laquo;&nbsp;le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture&nbsp;&raquo;. &nbsp;Ce texte, au menu du Conseil des ministres du 24 janvier, pr&eacute;voit de cr&eacute;er&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-d-orientation-pour-le-renouvellement-des-generations-les-arbitrages-du-gouvernement" target="_blank">un nouveau dipl&ocirc;me de niveau bac+3, un &laquo;&nbsp;bachelor agro&nbsp;&raquo;, et un guichet unique pour soutenir les candidats &agrave; l'installation</a>. La profession, elle, attendait une loi d'orientation plus ambitieuse.<h2>L&rsquo;extr&ecirc;me droite aux aguets</h2>Dans ce climat d'inqui&eacute;tude, l'extr&ecirc;me droite est aux aguets : re&ccedil;u vendredi par Gabriel Attal, le pr&eacute;sident du RN Jordan Bardella lui a demand&eacute; de &laquo;&nbsp;d&eacute;cr&eacute;ter l'&eacute;tat d'urgence agricole&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d'instaurer le patriotisme &eacute;conomique pour prot&eacute;ger nos agriculteurs&nbsp;&raquo;. M. Bardella, par ailleurs t&ecirc;te de liste du RN aux &eacute;lections europ&eacute;ennes, a pr&eacute;vu de rencontrer samedi des agriculteurs de Gironde pour appuyer leurs revendications. &laquo;&nbsp;Le RN cherche &agrave; souffler sur les braises de la col&egrave;re et le d&eacute;sespoir des agriculteurs, mais ce n'est que de l'opportunisme &eacute;lectoral pour les &eacute;lections&nbsp;europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;, critique Marc Fesneau, fustigeant les &eacute;lus RN qui &laquo;&nbsp;ne travaillent pas au Parlement europ&eacute;en et ne d&eacute;fendent donc pas les agriculteurs au quotidien&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le ministre devrait s'exprimer dimanche lors de l'&eacute;mission &laquo;&nbsp;Le Grand Jury&nbsp;&raquo; RTL/Paris Premi&egrave;re/M6/Le Figaro. Lundi, il sera en d&eacute;placement en Vend&eacute;e sur le th&egrave;me de l'eau en agriculture.<div class="citation">
 "Je les tiens pour l&#039;instant, mais attention &ccedil;a pourrait d&eacute;border"
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J&eacute;r&eacute;my Decerle, eurod&eacute;put&eacute; Renaissance et ancien pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs &laquo;&nbsp;ne sous-estime pas le mouvement, la d&eacute;tresse des agriculteurs&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Mais je ne suis pas convaincu que cela finisse sur des mouvements impressionnants, car je ne crois pas que l'engagement du gouvernement soit &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la plaque&nbsp;&raquo;, dit-il. &nbsp;L'ancien &eacute;leveur et ancien d&eacute;put&eacute; Renaissance Jean-Baptiste Moreau se montre plus inquiet : &laquo;&nbsp;il y a un truc qui bout depuis longtemps &agrave; la base&nbsp;&raquo; et qui pourrait &laquo;&nbsp;se finir en violences&nbsp;&raquo;.Pour le politologue Eddy Fougier, &laquo;&nbsp;le gouvernement a tr&egrave;s peur de rallumer la m&egrave;che des gilets jaunes et d'un basculement d'une partie du monde agricole vers le RN qui se structure autour d'un credo anti-&eacute;cologie punitive&nbsp;&raquo;. Selon lui, le message de la FNSEA au pouvoir &laquo;&nbsp;consiste &agrave; dire&nbsp;: "&nbsp;je&nbsp;les tiens pour l'instant, mais attention &ccedil;a pourrait d&eacute;border "&nbsp;&raquo;.

Le ministre de l’Agriculture est attendu samedi après-midi dans une exploitation du Cher. Le président de la République a demandé aux préfets d'être à l'écoute des agriculteurs, qui expriment un mécontentement croissant en France comme dans d'autres pays européens.

L'exécutif sur le qui-vive face au malaise des agriculteurs

La<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbone-l-exception-agricole" title=""> rumination</a> est un processus biologique complexe. Elle permet aux bovins de dig&eacute;rer l&rsquo;herbe et d&rsquo;autres mati&egrave;res premi&egrave;res riches <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-paturage-et-surtout-a-la-mise-a-l-herbe-les-maladies-metaboliques-vous-guettent" title="">en cellulose</a> et de les transformer en nutriments assimilables par l&rsquo;homme. Toute rumination s&rsquo;accompagne de l&rsquo;&eacute;mission de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/d-ou-vient-ce-methane-qui-rechauffe-notre-planete" title="">m&eacute;thane</a>, gaz &agrave; fort effet de serre : une mol&eacute;cule de m&eacute;thane a un pouvoir r&eacute;chauffant de 28 mol&eacute;cules de CO2.<h2>La m&eacute;thode CAP'2ER&reg; tr&egrave;s largement diffus&eacute;e</h2>Conscientes de ce &laquo; handicap &raquo;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~la-filiere-bovine-planche-sur-son-impact-environnemental" title="">les fili&egrave;res bovines, lait comme viande, se sont engag&eacute;es depuis plusieurs ann&eacute;es dans des actions visant &agrave; am&eacute;liorer leur bilan carbone</a>, en r&eacute;duisant&nbsp;leurs &eacute;missions de carbone&nbsp;et augmenter leur stockage. L&rsquo;une des&nbsp;preuves de cet engagement est le nombre de r&eacute;alisations de diagnostics CAP'2ER&reg;,&nbsp;(Calcul automatis&eacute; des performances environnementales pour des exploitations responsables) m&eacute;thode officielle de mesure des impacts positifs et n&eacute;gatifs des exploitations sur l&rsquo;environnement et notamment de leur impact carbone.Fin 2023, plus de 37 000 diagnostics de ce type avaient &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en France depuis la cr&eacute;ation de l&rsquo;outil, en 2015. Parmi ces diagnostics, une large majorit&eacute; concerne les exploitations bovines : environ 20 000 en bovins lait et 10 000 en bovins viande. Conseiller d&rsquo;&eacute;levage chez Bovins croissance S&egrave;vres-Vend&eacute;e Conseils, Matthieu H&eacute;mery est l&rsquo;un des acteurs de terrain de ces diagnostics : il en r&eacute;alise depuis plusieurs ann&eacute;es chez des &eacute;leveurs viande dans le cadre de d&eacute;marches &laquo; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fermes-bas-carbone-des-panneaux-en-ferme-pour-dialoguer" title="">Fermes Bas carbone </a>&raquo;, en grande partie financ&eacute;es par <a href="https://www.pleinchamp.com/nos-partenaires/interbev" title="">Interbev </a>et la r&eacute;gion des Pays de la Loire.<h3>Zoom sur les diagnostics en bovins viande en Pays de la Loire</h3>&Agrave; partir des accompagnements qu&rsquo;il a r&eacute;alis&eacute;s et des r&eacute;sultats obtenus sur la r&eacute;gion dans plus de 300 exploitations en viande bovine, Matthieu H&eacute;mery confirme : 60 % des<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~reduire-les-emissions-de-carbone-de-mon-exploitation" title=""> &eacute;missions en &eacute;quivalents carbone des &eacute;levages </a>proviennent de la fermentation ent&eacute;rique. La gestion des effluents, repr&eacute;sente environ 22 % des &eacute;missions. Viennent ensuite l&rsquo;alimentation des animaux et la fertilisation pour environ 8 % des &eacute;missions chacun. Dans la r&eacute;gion, les &eacute;missions sont en g&eacute;n&eacute;ral compens&eacute;es &agrave; hauteur de 25 % par le stockage (prairies, haies).En toute logique, chez les &eacute;leveurs qui s&rsquo;engagent dans une am&eacute;lioration de leur bilan carbone, les actions mises en &oelig;uvre sont majoritairement li&eacute;es au troupeau (48 % des actions), puis aux rations et fourrages (28 % des actions), &agrave; la conduite des cultures (19 %) et &agrave; la gestion des fumiers (7 %).<h3>R&eacute;duire l&rsquo;improductivit&eacute;</h3>Comme les bilans carbone s&rsquo;expriment par kilo de viande produite, la majorit&eacute; des actions li&eacute;es au troupeau visent &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/vers-des-elevages-autonomes-en-proteines~valoriser-les-prairies-pour-accroitre-l-autonomie-proteique" title="">augmenter la productivit&eacute; par animal</a>. &laquo; L&rsquo;action la plus utilis&eacute;e par les &eacute;leveurs est la r&eacute;duction de l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage, de 36 &agrave; 30 mois, qui peut &ecirc;tre obtenue gr&acirc;ce &agrave; un suivi attentif de la croissance des g&eacute;nisses &raquo; d&eacute;crit Matthieu H&eacute;mery.Autre action souvent mise en &oelig;uvre : la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-sante-du-veau-nouveau-ne-tout-se-joue-dans-les-premieres-heures-voire-avant2" title="">r&eacute;duction de la mortalit&eacute; des veaux</a> : &laquo; Am&eacute;liorer les conditions de v&ecirc;lages, mettre en place des outils de d&eacute;tection permet de r&eacute;duire cette mortalit&eacute; &raquo;, assure le conseiller, &laquo; au final, sur un troupeau moyen de 75 vaches, baisser la mortalit&eacute; de 12 &agrave; 8 %, c&rsquo;est 3 jeunes bovins de plus par an ! &raquo;. D&rsquo;autres leviers li&eacute;s au troupeau am&eacute;liorent &eacute;galement les performances carbone, comme le<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~reduire-les-emissions-de-carbone-de-mon-exploitation" title=""> progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique</a>, l&rsquo;augmentation des croissances et la r&eacute;duction de la dur&eacute;e d&rsquo;engraissement, la ma&icirc;trise de la reproduction&hellip;Sur l&rsquo;alimentation, les voies d&rsquo;am&eacute;lioration sont la meilleure valorisation du p&acirc;turage, l&rsquo;optimisation de l&rsquo;indice de consommation, l&rsquo;autoconsommation des c&eacute;r&eacute;ales, l&rsquo;am&eacute;lioration de la qualit&eacute; des fourrages, l&rsquo;introduction de l&eacute;gumineuses&hellip; Enfin, sur le volet cultures, les actions entreprises sont l&rsquo;optimisation de la fertilisation, la plantation de haies, l&rsquo;allongement&nbsp;de la dur&eacute;e de vie des prairies ou l&rsquo;introduction de cultures de l&eacute;gumineuses&hellip;&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/1/2/5922124-1-fre-FR/e947bf1c0c66-bilan-environnemental-png" alt="" height="410" width="600" /></figure>

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&nbsp;<h3>14,7 eq CO2/kg VV : une exploitation dans la fourchette haute</h3>Pour appuyer son propos, Matthieu H&eacute;mery prend l&rsquo;exemple d&rsquo;une exploitation sur laquelle il a r&eacute;alis&eacute; un accompagnement bas carbone : un &eacute;levage naisseur-engraisseur de 65 VA en zone bocag&egrave;re de Vend&eacute;e (145 ha, dont 76 de cultures et 57 de prairies), dont toutes les g&eacute;nisses v&ecirc;laient &agrave; 36 mois. En 2021, cet &eacute;levage a r&eacute;alis&eacute; un diagnostic CAP'2ER&reg; et obtenu un bilan carbone de 14,7 unit&eacute;s de CO2 par kg de viande vive produite : &laquo; Cela le situe plut&ocirc;t en fourchette haute, car la moyenne r&eacute;gionale est &agrave; 13,5.&nbsp;&raquo;.&nbsp; Un plan d&rsquo;actions sur 5 ans est alors mis en place, avec pour objectif de baisser d&rsquo;au moins 10 % les &eacute;missions nettes de carbone de cette ferme. En 2023, seulement &agrave; mi-parcours du plan d&rsquo;action, Matthieu H&eacute;mery d&eacute;crit les changements r&eacute;alis&eacute;s :- passage des trois quarts des g&eacute;nisses en v&ecirc;lage &agrave; 30 mois -&nbsp;r&eacute;duction de la mortalit&eacute; des veaux de 12 &agrave; 8 % -&nbsp;implantation de 5 ha luzerne et de 4 ha lupin - am&eacute;lioration des rations de la ferme (avec moins d&rsquo;achat ext&eacute;rieur de correcteur)&hellip;<h3>La d&eacute;marche bas carbone, c&rsquo;est bon pour le moral</h3>Si l&rsquo;impact sur le bilan carbone n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; calcul&eacute; (un nouveau diagnostic sera fait &agrave; l&rsquo;issue des 5 ans, mais l&rsquo;objectif des 10 % sera s&ucirc;rement d&eacute;pass&eacute;), l&rsquo;&eacute;leveur est d&eacute;j&agrave; en mesure d&rsquo;&eacute;valuer des impacts &eacute;conomiques consid&eacute;rables : &laquo; 3750 &euro; en moins sur la conduite des g&eacute;nisses, 2700 &euro; en moins de charges d&rsquo;aliments et 4 veaux sevr&eacute;s en plus, ce sont 10 700 EBE suppl&eacute;mentaires &raquo; d&eacute;crit Matthieu H&eacute;mery. &laquo; Et cela, sans m&ecirc;me compter les aides PAC pour les l&eacute;gumineuses, et la vente de cr&eacute;dits carbone &agrave; l&rsquo;issue des 5 ans &raquo;, poursuit le conseiller. Dans le cas de cette exploitation, ce seraient environ<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~la-compensation-carbone-une-contrepartie-remuneratrice" title=""> 8500 &euro; de cr&eacute;dits carbone</a> qui pourraient &ecirc;tre vers&eacute;s, mais au regard des gains d&rsquo;EBE, &laquo; ces cr&eacute;dits carbone ne sont que la cerise sur le g&acirc;teau &raquo;.Chez cet &eacute;leveur, le gain n&rsquo;est pas que financier : avoir introduit des l&eacute;gumineuses et veill&eacute; &agrave; la qualit&eacute; de ses&nbsp;fourrages le rend beaucoup moins d&eacute;pendant des achats ext&eacute;rieurs : &laquo; M&ecirc;me en cas de s&eacute;cheresse, il n&rsquo;aura plus &laquo; &agrave; courir &raquo; partout pour trouver du foin. Il se trouve dans un contexte psychologique plus confortable. &raquo; Moralit&eacute; : am&eacute;liorer son bilan carbone, c&rsquo;est bon pour l&rsquo;environnement, c&rsquo;est bon pour les finances et en plus, c&rsquo;est bon pour le moral !

Améliorer le bilan carbone des exploitations de viande bovine, c’est bon pour l’environnement. L'analyse des résultats sur la région des Pays de la Loire montre que c’est aussi bon pour les finances. Rencontre avec Matthieu Hémery, conseiller en viande bovine en Vendée, qui accompagne régulièrement des éleveurs sur cette thématique.

Démarches bas carbone en bovin viande : gagner sur plusieurs fronts

&laquo;&nbsp;Si rien n'est fait maintenant pour le diesel agricole, les prochaines protestations et actions auront lieu &agrave; partir de la semaine prochaine&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Joachim Rukwied, pr&eacute;sident de l'Union des agriculteurs (DBV), lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Berlin.&nbsp;&laquo;&nbsp;Tout ce qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; jusqu'&agrave; pr&eacute;sent n'a fait qu'accro&icirc;tre l'irritation des agriculteurs au lieu de les calmer&nbsp;&raquo;, a-t-il ajout&eacute;, appelant l'ex&eacute;cutif &agrave; agir pour &laquo;&nbsp;emp&ecirc;cher des protestations paysannes de plus grande ampleur&nbsp;&raquo;. Les agriculteurs se sont massivement mobilis&eacute;s la semaine derni&egrave;re contre la r&eacute;forme de la fiscalit&eacute; sur le diesel agricole qui pr&eacute;voit &agrave; partir de 2026 la suppression d'une exon&eacute;ration dont b&eacute;n&eacute;ficiait la profession.<h2>Des milliers d&rsquo;agriculteurs &agrave; Berlin</h2>Apr&egrave;s des blocages de routes dans tout le pays, des milliers d'agriculteurs avec leurs tracteurs avaient converg&eacute; vers Berlin lundi pour une grande manifestation ponctu&eacute;e d'appels &agrave; la d&eacute;mission du gouvernement d'Olaf Scholz, dont le parti social-d&eacute;mocrate gouverne avec les &eacute;cologistes et les lib&eacute;raux. Mais la coalition gouvernementale, qui a notamment accept&eacute; d'&eacute;chelonner la suppression de l'exon&eacute;ration, n'entend pas faire davantage de concessions au moment o&ugrave; elle doit &eacute;conomiser plusieurs milliards de d&eacute;penses budg&eacute;taires pour se conformer &agrave; un rappel &agrave; l'ordre des juges constitutionnels.Des chauffeurs routiers et artisans s'&eacute;taient joints au rassemblement dans la capitale allemande faisant craindre au gouvernement une extension des protestations. Les professionnels de la logistique et du transport veulent de nouveau manifester &agrave; Berlin jeudi, demandant entre autres l'annulation de l'augmentation des p&eacute;ages et de la tarification du CO2 pour leurs v&eacute;hicules.

Les manifestations des agriculteurs allemands reprendront la semaine prochaine si le gouvernement n'amende pas son projet d'augmentation des taxes sur le diesel agricole qui ont entraîné une mobilisation massive de la profession, a prévenu jeudi leur organisation.

Allemagne : les agriculteurs menacent de nouvelles manifestations

Depuis juin 2022 et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exportations-ukrainiennes-la-solidarite-europeenne-a-l-epreuve-du-marche" target="_blank">la suspension temporaire des droits de douane et des quotas sur les importations de produits agricoles ukrainiens</a>, les importations de sucre en provenance d&rsquo;Ukraine vers l&rsquo;UE n&rsquo;ont pas cess&eacute; de cro&icirc;tre pour atteindre, en cumul&eacute;, les 700.000 tonnes, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration internationale des betteraviers europ&eacute;ens (CIBE). Un chiffre &agrave; comparer aux 20.000 tonnes du quota d&rsquo;importation annuel pr&eacute;valant avant le d&eacute;clenchement de la guerre en f&eacute;vrier 2022.En ce qui concerne le poulet, l&rsquo;Anvol (interprofession des volailles de chair) indique que les volumes de viande arrivant directement d&rsquo;Ukraine ont augment&eacute; de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-poulet-l-interprofession-tire-la-sonnette-d-alarme" target="_blank">75% au cours du premier semestre 2023</a> et de 137% au niveau de l&rsquo;UE sur les quatre premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Du c&ocirc;t&eacute; du CNPO (interprofession des &oelig;ufs), on s&rsquo;inqui&egrave;te de l&rsquo;ouverture, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/directive-ied-vers-une-baisse-tres-importante-de-la-production-d-aeufs-en-france-dans-les-5-ans-a-venir" target="_blank">par le plus important producteur d&rsquo;&oelig;ufs ukrainiens</a>, de plusieurs bureaux de vente en France. Enfin pour ce qui est des c&eacute;r&eacute;ales, depuis la d&eacute;nonciation par la Russie du corridor c&eacute;r&eacute;alier en mer Noire en juillet dernier, les producteurs de Roumanie et de Bulgarie, entres autres, voient transiter bateaux et camions... et pas seulement transiter.<h2>Entre ligne de front et ligne de cr&ecirc;te</h2>C&rsquo;est peu dire que la guerre en Ukraine a g&eacute;n&eacute;r&eacute; une ins&eacute;curit&eacute; alimentaire aux r&eacute;percussions mondiales, de par ses impacts sur les march&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie (donc des engrais) et des produits agricoles. Mais les mois passant, les agriculteurs europ&eacute;ens ont le sentiment d&rsquo;&ecirc;tre, juste derri&egrave;re la population ukrainienne expos&eacute;e aux affres de la guerre, les dindons de la force poutinienne. Le 10 janvier dernier, diff&eacute;rentes organisations agricoles europ&eacute;ennes ont fait part de leurs dol&eacute;ances au commissaire europ&eacute;en &agrave; l&rsquo;Agriculture. Mais les r&eacute;ponses et les r&eacute;actions de la Commission europ&eacute;enne se font attendre.Les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises ont bien re&ccedil;u le message. Lors de ses v&oelig;ux au monde agricole le 15 janvier, le ministre de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;clar&eacute; &ecirc;tre &laquo;&nbsp;tr&egrave;s vigilant sur un certain nombre de d&eacute;sorganisations de march&eacute;&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant notamment le poulet et les c&eacute;r&eacute;ales en provenance d&rsquo;Ukraine. &laquo;&nbsp;Il ne faut pas que la solidarit&eacute; conduise &agrave; une d&eacute;structuration compl&egrave;te d&rsquo;un certain nombre de fili&egrave;res&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; Marc Fesneau, affirmant vouloir manier &laquo;&nbsp;solidarit&eacute;&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;lucidit&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;adh&eacute;sion de l&rsquo;Ukraine, c&rsquo;est 100 milliards d&rsquo;euros. Quelles sont les r&egrave;gles&nbsp;? Qui paie&nbsp;?&nbsp;&raquo;</h2>A quelques mois des &eacute;lections au Parlement europ&eacute;en, alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conjoncture-la-pression-monte-dans-les-campagnes-francaises" target="_blank">les manifestations d&rsquo;agriculteurs</a> germent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">ici</a> ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/allemagne-les-agriculteurs-menacent-de-nouvelles-manifestations" target="_blank">l&agrave;</a>, l&rsquo;UE serait bien inspir&eacute;e de formaliser des r&eacute;ponses au monde agricole, sachant que le 14 d&eacute;cembre dernier, elle a donn&eacute; des gages aux Ukrainiens, en d&eacute;cr&eacute;tant l&rsquo;ouverture des n&eacute;gociations en vue d&rsquo;une future adh&eacute;sion. Une perspective qui n&rsquo;est pas de nature &agrave; rassurer les agriculteurs du vieux continent. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Ukraine, c&rsquo;est le quart de la production agricole europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Arnaud Rousseau, la pr&eacute;sident de la FNSEA, lors de ses v&oelig;ux &agrave; la presse le 10 janvier dernier.La FNSEA et autres organisations agricoles craignent que l&rsquo;agriculture, bon&nbsp;soldat <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-reste-opposee-aux-accords-avec-le-mercosur" target="_blank">des accords des libre-&eacute;change</a> au plan international et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-agriculteurs-manifestent-pour-obtenir-de-lactalis-un-meilleur-prix-du-lait" target="_blank">des n&eacute;gociations commerciales</a> au plan national, fasse &agrave; nouveau office de monnaie d&rsquo;&eacute;change. &laquo;&nbsp;Ancrer les Ukrainiens en Europe a probablement du sens&nbsp;&raquo;, a formul&eacute; Arnaud Rousseau, tout en pointant la n&eacute;cessit&eacute; de &laquo;&nbsp;calibrer&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d&rsquo;&eacute;talonner&nbsp;&raquo; dans le temps un tel projet, et non sans occulter la question des r&egrave;gles, des normes et de l'&eacute;thique. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;hostilit&eacute;, il y a juste des questions de bon sens, a-t-il poursuivi. L&rsquo;int&eacute;gration de l&rsquo;Ukraine, sur le strict plan agricole, c&rsquo;est de l&rsquo;ordre de 100 milliards d&rsquo;euros. Les questions sont : quelles sont les r&egrave;gles&nbsp;? Qui paie&nbsp;?&nbsp;&raquo;

[Edito] Alors que l’UE voit transiter, mais pas seulement transiter, bateaux et camions chargés de produits agricoles ukrainiens, les organisations agricoles, françaises et européennes, ont le sentiment de co-financer l’effort de guerre de l’Ukraine, et potentiellement sa future adhésion à l’UE.

Les agriculteurs européens, dindons de la force poutinienne ?

Conjoncture &ndash; Les n&eacute;gociations commerciales avancent s&eacute;rieusement entre les acteurs de la fili&egrave;re viande et les distributeurs sur fond de respect de l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production. Il n&rsquo;y aura pas de baisse avec une inflation qui sera globalement contenue entre 2 et 3%. Cela ne veut pas dire que des ajustements produit par produit ne seront pas faits au regard de l&rsquo;&eacute;volution des march&eacute;s.&nbsp; Dans un paysage o&ugrave; chacun s&rsquo;accorde pour renforcer le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, le ministre de l&rsquo;Agriculture vient d&rsquo;annoncer un projet de loi pour susciter des vocations et faciliter la reprise des exploitations. La souverainet&eacute; alimentaire est &eacute;galement un cheval de bataille, mais dans un monde &eacute;conomique o&ugrave; tout ne se d&eacute;cr&egrave;te pas, il est important de regarder ce que nous r&eacute;servent les diff&eacute;rentes tractations en cours avec les grands blocs de production, o&ugrave; chacun essaie de se positionner en fonction de ses propres int&eacute;r&ecirc;ts en fonction de chaque fili&egrave;re (ce qui profite aux uns peut &ecirc;tre tr&egrave;s p&eacute;nalisant pour les autres).&nbsp; Alors que de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; de la fronti&egrave;re allemande, des manifestations gigantesques bloquent Berlin, la pression monte dans les campagnes fran&ccedil;aises. La hausse des charges et l&rsquo;accumulation de mesures destin&eacute;es &agrave; verdir l&rsquo;agriculture et impos&eacute;es par une Europe r&eacute;solument &laquo;&nbsp;verte&nbsp;&raquo; ont fait d&eacute;border le vase. Le monde agricole est &agrave; la crois&eacute;e des chemins avec une n&eacute;cessaire adaptation aux souhaits des populations dans la pr&eacute;servation de la plan&egrave;te, tout en maintenant un potentiel de production indispensable pour nourrir ces m&ecirc;mes populations, dont les modes de consommation &eacute;voluent en permanence. Mais tout cela &agrave; un co&ucirc;t qui doit &ecirc;tre reconnu, par les grands industriels et par les distributeurs. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;&eacute;tat qui se dit au chevet des &eacute;leveurs et des cultivateurs doit assumer en n&rsquo;accentuant pas les charges qui plombent l&rsquo;agriculture en surtransposant les normes europ&eacute;ennes ou surtaxant le GNR.Dans ce paysage gris de ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, tout n&rsquo;est pas n&eacute;gatif. Le niveau des prix de la viande &agrave; la production est stable et subit beaucoup moins les al&eacute;as conjoncturels comme il y a quelques ann&eacute;es. Les producteurs laitiers sont, quant &agrave; eux, tr&egrave;s attentifs sur l&rsquo;&eacute;volution du prix du lait avec de tr&egrave;s gros &eacute;carts entre les industriels en fonction de leur positionnement sur le march&eacute;. Dans l&rsquo;esprit des Fran&ccedil;ais, la viande est un produit noble qui est cher, mais cela doit &ecirc;tre relativis&eacute; par rapport &agrave; d&rsquo;autres produits comme le poisson. Les industriels de la viande, qui doivent d&eacute;j&agrave; faire face &agrave; la baisse des effectifs, sont, quant &agrave; eux, dans une situation tr&egrave;s compliqu&eacute;e &agrave; g&eacute;rer. Le manque de personnel qualifi&eacute; est r&eacute;current, mais ce sont les charges &eacute;nerg&eacute;tiques qui sont les plus pr&eacute;occupantes. 2024 sera certainement l&rsquo;ann&eacute;e de grosses restructurations. Le milieu du n&eacute;goce ou de la coop&eacute;ration va &eacute;galement devoir s&rsquo;adapter &agrave; cette baisse des effectifs de bovins et du prix des carburants. Faire voyager un camion &agrave; vide ou &agrave; mi-charge co&ucirc;te trop cher, notamment sur de longues distances.

Alors que de l’autre côté de la frontière allemande, des manifestations gigantesques bloquent Berlin, les campagnes françaises s’animent dangereusement pour l’état et certains industriels.

Conjoncture – La pression monte dans les campagnes françaises

Ovins &ndash; Dans un commerce tr&egrave;s difficile au niveau de l&rsquo;aval faute de consommation, les tarifs tendent &agrave; se replier au niveau des gros abatteurs qui ont assez de marchandise en livraison directe notamment au niveau des Lacaunes dont les tarifs sont &agrave; la baisse. En revanche, l&rsquo;offre en agneaux de pays de qualit&eacute; se montre juste suffisante pour les op&eacute;rateurs de plus petite taille, ce qui permet une bonne tenue des prix. &nbsp;Dans les brebis, le commerce est fluide face &agrave; la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre en cette p&eacute;riode d&rsquo;agnelage et dans l&rsquo;attente de la fin de r&eacute;tention pour primes PAC.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les tarifs des bons agneaux laitons resteront attractifs pour les &eacute;leveurs alors que les Lacaunes seront &agrave; la baisse.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Commerce à deux vitesses.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le recul de l&rsquo;offre est assez marqu&eacute;, au point que les int&eacute;grateurs ont un peu plus de difficult&eacute;s &agrave; couvrir leurs besoins malgr&eacute; les mises en place estivale. L&rsquo;activit&eacute; de cette semaine est plus r&eacute;guli&egrave;re, mais les gammes tarifaires n&rsquo;enregistrent pas de grand changement dans les Holsteins ou Normands. Les Montb&eacute;liards convenables se raffermissent. Dans les taupes, gris, jaunes ou crois&eacute;s Blanc bleus R de conformation, le recul de l&rsquo;offre tend &agrave; fluidifier la vente, ce qui permet une l&eacute;g&egrave;re am&eacute;lioration des prix. La belle marchandise U de conformation et les Limousins se valorisent tr&egrave;s correctement.&nbsp; Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; des abattoirs est plus soutenue apr&egrave;s la p&eacute;riode des f&ecirc;tes. La demande est suivie vers la RHF. &nbsp;La modestie de l&rsquo;offre (mise en place en juin) permet un commerce r&eacute;gulier avec des tarifs facilement maintenus. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre sera plus favorable au commerce dans les bons veaux laitiers. Veaux de boucherie&nbsp;: Le froid reste favorable &agrave; la consommation de veaux. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les bons veaux sont demandés.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le secteur de l&rsquo;engraissement se dynamise face &agrave; une offre insuffisante pour satisfaire la demande. Les gros engraisseurs maintiennent leur potentiel de production face &agrave; une demande des abatteurs qui devrait s&rsquo;accentuer d&egrave;s que les volumes vont se tasser dans les campagnes. S&lsquo;il est encore un peu t&ocirc;t pour que les herbagers pr&eacute;parent la saison d&rsquo;herbage, la demande s&rsquo;active d&eacute;j&agrave; face &agrave; des volumes limit&eacute;s et &agrave; des perspectives rassurantes sur les prix de la viande. La demande est soutenue dans les bonnes femelles de gabarit &agrave; finition rapide avec des tarifs stables. Les Frisonnes, Normandes ou Montb&eacute;liardes maigres se vendent avec facilit&eacute; au regard des gros &eacute;carts tarifaires propos&eacute;s entre les vaches maigres et celles correctement finies dans la viande. Broutards &ndash; Les volumes sont plus &eacute;toff&eacute;s, et le march&eacute; export s&rsquo;anime. Les transactions sont plus dynamiques sur les cadrans avec une recherche d&rsquo;animaux pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export (vaccin&eacute;s FCO et PCR MHE si besoin). Les tarifs se maintiennent sans difficult&eacute; dans les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins de 350/450 kg. Les plus lourds b&eacute;n&eacute;ficient de la tr&egrave;s bonne tenue des prix en Italie. Les acheteurs pour la repousse sont &eacute;galement &agrave; l&rsquo;achat.&nbsp; Les bons m&acirc;les Charolais non vaccin&eacute;s sont &eacute;galement plus fermes pour des mises en place sur la France avec des op&eacute;rateurs qui cherchent &agrave; assurer des volumes pour l&rsquo;activit&eacute; future des abattoirs. Le commerce reste s&eacute;lectif dans la moyenne marchandise non-vaccin&eacute;e m&ecirc;me si elle b&eacute;n&eacute;ficie de la tendance positive globale.&nbsp; Dans les femelles, le niveau de l&rsquo;offre demeure insuffisant pour la demande, ce qui permet des tarifs toujours tr&egrave;s attractifs dans les bonnes Charolaises ou Limousines destin&eacute;es au march&eacute; italien. Les &eacute;changes sont &eacute;galement plus r&eacute;guliers dans la marchandise ordinaire l&eacute;g&egrave;re. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande va se raffermir dans les futures herbag&egrave;res.Broutards&nbsp;: Le niveau saisonnier de l&rsquo;offre se juste suffisant pour satisfaire la demande. Les tarifs seront fermes.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Bonne activité commerciale

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale de ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e est convenable sur les march&eacute;s ou dans les campagnes, m&ecirc;me si la demande se tasse dans la boucherie traditionnelle ou le rayon d&eacute;coupe des GMS. La modestie de l&rsquo;offre permet de tenir les prix dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re, mais on observe &eacute;galement une certaine volont&eacute; de ces m&ecirc;mes op&eacute;rateurs de ne pas faire pression sur les prix. Les cours sont stables pour l&rsquo;ensemble des femelles Aubracs, Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises ou les Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire. Les animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un red&eacute;marrage de l&rsquo;activit&eacute; dans le secteur maigre. R&eacute;formes laiti&egrave;res - M&ecirc;me si le niveau de la demande est en retrait sur cette fin de mois, le steak hach&eacute; reste le produit pl&eacute;biscit&eacute; par les m&eacute;nages. Les pi&egrave;ces &agrave; griller peinent &agrave; trouver preneur, alors que les viandes &agrave; mijoter sont mieux demand&eacute;es. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;offre sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, les sorties sont suffisantes pour les besoins des abatteurs. Apr&egrave;s les hausses accord&eacute;es en fin d&rsquo;ann&eacute;e, les tarifs se stabilisent sur l&rsquo;ensemble des gammes de marchandise dans les vaches Prim Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes m&ecirc;me si des &eacute;carts significatifs sont observ&eacute;s entre les bonnes vaches viand&eacute;es et les animaux maigres et en manque de viande. La tendance est stable dans les taureaux avec une offre de minerai qui demeure assur&eacute;e par les nombreuses vaches maigres qui arrivent dans les abattoirs.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;animation commerciale est assez favorable, face &agrave; la faiblesse des sorties en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Les commandes italiennes sont en repli sur les arri&egrave;res, mais le flux vers l&rsquo;Allemagne reste en revanche assez r&eacute;gulier. La demande fran&ccedil;aise est assur&eacute;e par une bonne tenue des ventes dans le secteur halal. Le commerce est fluide avec des tarifs qui se raffermissent l&eacute;g&egrave;rement dans les Charolais, Limousins ou les Blonds d&rsquo;Aquitaine.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les bonnes femelles vont se maintenir face &agrave; une offre limit&eacute;e. &nbsp;La demande sera plus r&eacute;guli&egrave;re dans les Charolaises et les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre sera plus favorable &agrave; la bonne tenue des prix &nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: La demande int&eacute;rieure sera motrice pour le commerce. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Commerce régulier et cours stables

Il s&rsquo;agit du premier tracteur 100% &eacute;lectrique de la marque et comme un symbole, Case IH a choisi la gamme Farmall, qui a f&ecirc;t&eacute; son centenaire en 2023 pour introniser ce mode de propulsion. Il s&rsquo;agit plus pr&eacute;cis&eacute;ment du Farmall 75C, d&eacute;veloppant une puissance de 75ch. Le constructeur annonce une autonomie pouvant atteindre 4 heures selon la nature des travaux. Le chargeur rapide permet de recouvrer entre 10% et 80% d&rsquo;autonomie en une heure.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-filiere-agroequipement-se-projette-dans-l-apres-fossile" target="_blank" title="">La fili&egrave;re agro&eacute;quipement se projette dans l&rsquo;apr&egrave;s-fossile</a>
</aside>
Case IH fait part de performances similaires &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trois-nouveaux-farmall-c-au-catalogue-de-case-ih" target="_blank">l&rsquo;homologue diesel</a>, assorties&nbsp;d&rsquo;une r&eacute;duction sensible des &eacute;missions sonores. En ce qui concerne les&nbsp;co&ucirc;ts d&rsquo;exploitation, Case IH annonce une r&eacute;duction pouvant atteindre 50%, du fait de l'&eacute;lectrification, associ&eacute;e &agrave; la r&eacute;duction de l'usure des pi&egrave;ces et des co&ucirc;ts de maintenance,<h2>Des fonctions automatis&eacute;es</h2>Le Farmall 75C dispose d&rsquo;une transmission &eacute;lectrique lui permettant d&rsquo;atteindre la vitesse de 40 km/h, de deux r&eacute;gimes de prise de force (540 tr/min et 540 Eco), de quatre distributeurs aliment&eacute;s par une pompe &agrave; centre ouvert 48 l/min, d&rsquo;un relevage de 2 t de capacit&eacute;, de freins &eacute;lectriques et de prises pour l&rsquo;entra&icirc;nement d&rsquo;outils &eacute;lectriques.Bard&eacute; de cam&eacute;ras et de capteurs au niveau du toit, le Farmall 75 C est dot&eacute; de fonctionnalit&eacute;s d&rsquo;automatisation avanc&eacute;es. En mode s&eacute;curit&eacute;, il d&eacute;tecte humains, animaux et objets sur sa trajectoire d&eacute;sactivant au besoin le tracteur et la prise de force. Le mode suivi de rang automatise la conduite dans les cultures en rangs (vignes, vergers). Le mode godet invisible fournit une vue de l&rsquo;avant du godet sur l&rsquo;&eacute;cran en cabine. Enfin, le mode &laquo;&nbsp;suis-moi&nbsp;&raquo; permet au tracteur de suivre un op&eacute;rateur &agrave; pied en marche avant comme en marche arri&egrave;re.

Le Farmall 75C affiche une puissance de 75ch et une autonomie de 4 heures. Le chargeur rapide permet de recouvrer entre 10% et 80% d’autonomie en une heure. Il intègre plusieurs fonctions automoatisées.

Case IH présente un Farmall 100% électrique

Les agriculteurs se sont rassembl&eacute;s sur &laquo;&nbsp;cinq sites diff&eacute;rents&nbsp;&raquo; en Mayenne o&ugrave; le groupe a son si&egrave;ge, assure Samuel Gouel, pr&eacute;sident de la section lait du syndicat agricole FSDSEA 53, dans une vid&eacute;o post&eacute;e sur X (ex-Twitter). &laquo;&nbsp;On est l&agrave; pour d&eacute;noncer cette attitude irresponsable du groupe sur une d&eacute;cision unilat&eacute;rale d'un prix pay&eacute; au producteur de 405 euros&nbsp;&raquo; pour 1000 litres&nbsp;&raquo;, indique-t-il. Selon lui, ce prix &laquo;&nbsp;ne tient pas compte du tout de la loi Egalim&nbsp;&raquo; qui pr&eacute;voit &laquo;&nbsp;de la n&eacute;gociation et de l'int&eacute;gration des co&ucirc;ts de production du lait sorti de nos fermes&nbsp;&raquo;.Vingt-cinq tracteurs &eacute;taient rassembl&eacute;s devant le site de Lactalis &agrave; Bouvron, en Loire-Atlantique, selon un photographe de l'AFP. Selon la police, moins de dix personnes &eacute;taient pr&eacute;sentes devant le si&egrave;ge de Lactalis &agrave; Laval, ou encore &agrave; Craon (Mayenne). Un rassemblement pr&eacute;vu dans l'Orne a &eacute;t&eacute; annul&eacute; &agrave; cause de la m&eacute;t&eacute;o.<div class="citation">
 "C&#039;est toujours le rapport de force qui fait r&eacute;f&eacute;rence dans la n&eacute;gociation du prix du lait face &agrave; un industriel international omnipotent "
</div>
<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-ne-respecte-pas-la-loi-un-manquement-a-la-loi-egalim" target="_blank">La loi Egalim de 2018</a> pr&eacute;voit que le prix du lait pay&eacute; par les entreprises tiennent compte des co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs..&nbsp;Actuellement, le prix du lait &laquo;&nbsp;est loin des besoins des &eacute;leveurs au regard de l'&eacute;volution des co&ucirc;ts de production et des investissements n&eacute;cessaires pour maintenir leur activit&eacute; et attirer des jeunes&nbsp;&raquo;, selon un communiqu&eacute; r&eacute;cent de la section laiti&egrave;re de la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des syndicats d'exploitants agricoles de l'Ouest (FRSEAO). &laquo;&nbsp;C'est toujours le rapport de force qui fait r&eacute;f&eacute;rence dans la n&eacute;gociation du prix du lait (...) face &agrave; un industriel international omnipotent&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce-t-elle.Lactalis indiquait en janvier vouloir &laquo;&nbsp;la poursuite des discussions, dans le cadre l&eacute;gal et les dispositions pr&eacute;vues par les lois Egalim que l'entreprise a toujours respect&eacute;s&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;L'enjeu pour Lactalis France est de&nbsp;trouver un juste &eacute;quilibre sur le prix du lait afin de maintenir, demain, des prix accessibles pour les consommateurs&nbsp;&raquo;, selon un communiqu&eacute;.

Des éleveurs laitiers se sont rassemblés devant plusieurs sites Lactalis dans l'Ouest à l'appel de la FNSEA
et des Jeunes agriculteurs, dénonçant le prix du lait fixé par le groupe industriel laitier basé en Mayenne, qu'ils jugent trop bas et contraire à la loi Egalim.

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