"L'&eacute;nergie, c'est vraiment le fil conducteur" de cette 37e &eacute;dition, a assur&eacute; le pr&eacute;sident de la manifestation, Marcel Denieul, car "&ccedil;a devient un enjeu majeur en terme de durabilit&eacute; des &eacute;levages".&nbsp;A titre d'exemple, certaines productions, telles le porc, exigent que les b&acirc;timents d'&eacute;levage soient chauff&eacute;s une grande partie de l'ann&eacute;e, en particulier les maternit&eacute;s. Au cours fluctuant auquel est vendue leur production, les &eacute;leveurs doivent &eacute;galement g&eacute;rer l'incertitude qui p&egrave;se sur les prix de l'&eacute;nergie ainsi que de l'aliment.Il s'agit d'aider les agriculteurs &agrave; r&eacute;duire leur d&eacute;pendance aux &eacute;nergies fossiles, parvenir &agrave; "davantage d'efficience &eacute;nerg&eacute;tique et baisser les co&ucirc;ts de l'&eacute;nergie en &eacute;levage", car il en va de la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations, a d&eacute;velopp&eacute; M. Denieul.&nbsp;Comme dans d'autres professions, certains ont vu leur facture &eacute;nerg&eacute;tique exploser, a-t-il rappel&eacute;.Un hall entier du salon sera consacr&eacute; &agrave; l'&eacute;nergie avec une vaste offre d'exposants - sur plus de 1.200 au total- et plusieurs conf&eacute;rences seront consacr&eacute;es &agrave; cette question, a indiqu&eacute; Anne-Marie Qu&eacute;m&eacute;ner, commissaire g&eacute;n&eacute;rale du salon.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-faire-valoir-du-photovoltaisme-au-sol" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;levage ovin, faire-valoir du photovolta&iuml;sme au sol ?</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">L'installation des jeunes</h2>Alors que la moiti&eacute; des chefs d'exploitation vont partir &agrave; la retraite dans les dix ans &agrave; venir, la question de la transmission de leur outil et de l'installation des jeunes est une autre th&eacute;matique dominante du Space.&nbsp;"Actuellement, le nombre d'installations n'est pas &agrave; la hauteur du nombre de d&eacute;parts", rel&egrave;ve M. Denieul. "Un jeune sur deux form&eacute; en lyc&eacute;e agricole fait ensuite un autre choix que de s'installer en agriculture", d&eacute;plore-t-il. "Il va falloir leur rendre le m&eacute;tier attractif et savoir les &eacute;couter pour r&eacute;pondre &agrave; leurs attentes".De nombreux &eacute;l&egrave;ves et &eacute;tudiants sont attendus au Space pour plusieurs temps d'&eacute;change, en particulier avec d'autres jeunes r&eacute;cemment install&eacute;s.&nbsp;Lors d'un concours d'innovation sp&eacute;cifique, le Tech'agri Challenge, au croisement des fili&egrave;res agricoles et num&eacute;riques, une quinzaine d'&eacute;tudiants des fili&egrave;res agricoles, dont les projets ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;s sur dossier, pr&eacute;senteront sous forme de pitch de quelques minutes leurs solutions pour demain en agriculture&nbsp;Pour Marcel Denieul, "en agriculture, c'est comme pour les jeunes m&eacute;decins qui s'installent : les jeunes aujourd'hui veulent un revenu d&eacute;cent, des conditions de travail satisfaisantes, des vacances, ne pas travailler tous les week-ends..."<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/orientation-formation-installation-foncier-budget-le-projet-de-ploa" target="_blank" title="">Orientation, formation, installation, foncier, budget : le projet de PLOA</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">Le retour des visiteurs internationaux</h2>Avec 30% d'exposants &eacute;trangers venus de 39 pays, l'international est un autre volet important du salon. Pour la commissaire g&eacute;n&eacute;rale, la pr&eacute;sence des visiteurs &eacute;trangers devrait renouer avec les niveaux d'avant Covid, soit environ 10.000.&nbsp;Outre l'Europe et le Proche-Orient, de nombreux pays africains seront repr&eacute;sent&eacute;s.&nbsp;"Nous avons des solutions &agrave; leur proposer pour r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins", souligne Mme Qu&eacute;m&eacute;ner. Elle note &eacute;galement le retour post-covid des exposants chinois, au nombre de 16, ainsi que d'une d&eacute;l&eacute;gation officielle de l'Anhui, une province chinoise &agrave; l'est de Shanghai.Le programme pr&eacute;voit aussi les classiques concours d'animaux et de g&eacute;n&eacute;tique, mettant &agrave; l'honneur cette ann&eacute;e les races charolaise et simmental, cette derni&egrave;re &eacute;tant une des rares races mixtes capables de produire du lait de qualit&eacute; ainsi qu'une viande appr&eacute;ci&eacute;e.&nbsp;Au total, plus de 600 animaux seront sur place pendant les trois jours, dont plus d'une centaine d'ovins.

L'énergie aux cours parfois erratiques depuis l'invasion de l'Ukraine et les jeunes agriculteurs, avec la question de la transmission des exploitations, seront au coeur du salon international de l'élevage, le Space, qui se tient à Rennes de mardi à jeudi.

L'énergie et les agriculteurs de demain au coeur du salon de l'élevage à Rennes

Selon les estimations &eacute;tablies au 1er septembre, la production viticole s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait en 2023 &agrave; pr&egrave;s de 45 millions d'hectolitres, soit un niveau inf&eacute;rieur de 2% &agrave; celui de 2022.La situation des diff&eacute;rents vignobles est toutefois contrast&eacute;e. Les attaques de mildiou dans le bordelais engendreraient une perte de potentiel de 10% sur un an et de 18% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022. Dans le Sud-Ouest, le m&ecirc;me mildiou entame le potentiel de 15% comparativement &agrave; 2022 et de 24% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. En Languedoc-Roussillon, c&rsquo;est la s&eacute;cheresse qui p&eacute;nalise les rendements&nbsp;: -6% sur un an et -13% sur cinq ans. La r&eacute;cole champenoise est &eacute;galement annonc&eacute;e en baisse de 5% tout en restant nettement sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale (+27%). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/4/0/5760496-1-fre-FR/02b73b40c556-moyenne-quinquennale-png" alt="Production viticole estim&eacute;e au 1er septembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022 (Source Agreste)" height="608" width="1420" /><figcaption>Production viticole estim&eacute;e au 1er septembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2018-2022 (Source Agreste)</figcaption></figure>

</div>
La situation dans les autres vignobles reste en revanche favorable &agrave; la production malgr&eacute; la pr&eacute;sence du botrytis en fin de campagne. Parmi les vignobles enregistrant des hausses de production figurent le Jura (+33%&nbsp;sur un an, +63% sur cinq ans), le Val de Loire (+18% sur un an, +17% sur cinq ans) ou encore le vignoble de Bourgogne-Beaujolais (+8% sur un an, +20% sur cinq ans).

En retrait de 2% par rapport à 2022, la production se situerait au niveau de la production moyenne 2018-2022.

La production viticole 2023 estimée à 45 millions d’hectolitres

Horsch propose une nouvelle variante de l&rsquo;Avatar SD, d&eacute;di&eacute; au semis direct. Mais quand la pression de terrage de l&rsquo;Avatar SD peut culminer &agrave; 350 kg, lui permettant d&rsquo;ouvrir un sillon sans entrainer la paille et sans perturber le sol, en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus abondants ou encore dans un couvert d&eacute;velopp&eacute;, l&rsquo;Avatar SL se limite &agrave; 240 kg, ce qui cantonne la rampe au semis simplifi&eacute;. L&rsquo;Avatar SL est dot&eacute; de l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment semeur mono-disque SingleDisc avec roue de terrage. Pour obtenir une pression de terrage allant jusqu'&agrave; 240 kg par &eacute;l&eacute;ment semeur, un syst&egrave;me de report de charge hydraulique est propos&eacute;. En plus du poids propre de la machine, une partie du poids du tracteur peut &ecirc;tre transf&eacute;r&eacute; sur les &eacute;l&eacute;ments semeurs.<h2>Deux &eacute;cartements, deux profondeurs distinctes</h2>La rampe peut &ecirc;tre combin&eacute;e &agrave; la tr&eacute;mie frontale Partner ou une variante autonome dot&eacute;e d&rsquo;une tr&eacute;mie de 800 l &agrave; l'arri&egrave;re. En option, l&rsquo;Avatar SL peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un syst&egrave;me de r&eacute;partition s&eacute;lectif des tuyaux pneumatiques offrant deux possibilit&eacute;s suppl&eacute;mentaires. Il permet, d&rsquo;une part, d&rsquo;alimenter alternativement les &eacute;l&eacute;ments semeurs avec deux cultures diff&eacute;rentes. Gr&acirc;ce au r&eacute;glage de la profondeur de semis ind&eacute;pendant, les petites graines peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es superficiellement et les grosses graines sont positionn&eacute;es plus profond&eacute;ment. D&rsquo;autre part, l&rsquo;inter-rang peut &ecirc;tre doubl&eacute; pour l&rsquo;implantation de certaines cultures. En pratique, cela signifie qu&rsquo;il est possible de semer des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; 25 cm d&rsquo;&eacute;cartement et du soja &agrave; 50 cm.L'Avatar SL est disponible en option avec des &eacute;toiles chasse-r&eacute;sidus qui am&eacute;liorent la qualit&eacute; du travail en pr&eacute;sence de volumes de paille plus importants. Chaque &eacute;toile peut &ecirc;tre adapt&eacute;e individuellement &agrave; la profondeur souhait&eacute;e.

La rampe de semis est dotée d’une pression de terrage pouvant atteindre 240 kg avec, en option, la possibilité d’implanter deux espèces distinctes avec un écartement de 25 cm.

Horsch décline l’Avatar en version portée 6 m pour semis simplifié

Le projet de loi d'orientation agricole, qui avait initialement &eacute;t&eacute; annonc&eacute; pour l'automne, devrait &ecirc;tre "examin&eacute; au Parlement d'ici le mois de d&eacute;cembre, en premi&egrave;re lecture probablement &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale", a indiqu&eacute; le ministre.&nbsp;Il s'exprimait dimanche 10 septembre lors des Terres de Jim&nbsp;&agrave; Cambrai (Nord) organis&eacute; par les Jeunes agriculteurs (JA).La future loi est fond&eacute;e sur un "pacte", qui comprend aussi des mesures r&eacute;glementaires, a-t-il d&eacute;clar&eacute;.&nbsp;Un "fonds de portage" des terres agricoles d'un montant de 400 millions d'euros sera ainsi mis en oeuvre "dans les mois qui viennent", a indiqu&eacute; M. Fesneau, qui souhaite une logique "d'accompagnement" plut&ocirc;t que de "normes".Ce fonds interviendra en participation dans des fonds de portage nationaux ou r&eacute;gionaux qui eux, ach&egrave;tent du foncier pour le mettre &agrave; disposition d'agriculteurs" de fa&ccedil;on progressive afin de leur permettre de se rendre acqu&eacute;reur &agrave; leur tour "au moment de leur choix" et "s'ils souhaitent l'acqu&eacute;rir".<h2 class="MsoPlainText">R&eacute;silience</h2>"L'acc&egrave;s au foncier est au coeur de l'enjeu de l'installation dans le milieu agricole", a-t-il rappel&eacute;. "C'est de plus en plus un obstacle &agrave; l'installation de jeunes agriculteurs".&nbsp;Dans un monde vieillissant qui compte de moins en moins de chefs d'exploitation, 60% des candidats &agrave; l'installation en agriculture sont en effet connus sous l'acronyme de "Nima" (non issus du monde agricole), et donc sans terre ni capital mat&eacute;riel, selon les Chambres d'agriculture.&nbsp;Celles-ci devraient d'ailleurs &ecirc;tre mises &agrave; contribution, avec une hausse de leurs budgets, pour devenir les pivots des transmissions d'exploitation, avec notamment la cr&eacute;ation d'un r&eacute;seau "France Service Agriculture", a dit le ministre.&nbsp;"Il faudra s'assurer de la capacit&eacute; de r&eacute;silience des projets (de nouvelles exploitations, NDLR), en particulier face au d&eacute;r&egrave;glement climatique", a averti Marc Fesneau.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank" title="">Installation : ne les appelez plus les NIMA</a>
</aside>
Dans le cadre de la planification &eacute;cologique, 500 millions d'euros sont pr&eacute;vus pour r&eacute;duire l'emploi des produits phytosanitaires, et 100 millions d'euros pour un plan prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.Le gouvernement pr&eacute;voit aussi un "fonds de souverainet&eacute; alimentaire et de transition &eacute;cologique" pour "permettre aux exploitations agricoles d'adapter localement leur mod&egrave;le &eacute;conomique aux exigences de d&eacute;carbonation des activit&eacute;s, de d&eacute;veloppement de la production d'&eacute;nergie renouvelable ou d'adaptation au changement climatique".Pour 2024, le budget du minist&egrave;re augmentera de "pr&egrave;s d'un milliard d'euros" pour accompagner ces transitions, soit environ 15% de plus que les 5,9 milliards d'euros de 2023, selon le minist&egrave;re.&nbsp;Et sur trois ans, l'effort suppl&eacute;mentaire de l'Etat atteindra "2,6 &agrave; 2,7 milliards" d'ici 2026, a pr&eacute;cis&eacute; le ministre dans son discours.<h2 class="MsoPlainText">"D&eacute;couverte"</h2>Dans le d&eacute;bat budg&eacute;taire, M. Fesneau a aussi annonc&eacute; la possibilit&eacute; de cr&eacute;er des "incitations fiscales" pour soutenir les services de remplacement des agriculteurs.Sur un plan plus g&eacute;n&eacute;ral, et afin de "refonder le lien entre l'agriculture et la soci&eacute;t&eacute;", il pr&eacute;voit que "d&egrave;s la rentr&eacute;e 2024" chaque enfant scolaris&eacute; dans une &eacute;cole &eacute;l&eacute;mentaire pourra b&eacute;n&eacute;ficier "d'une action de d&eacute;couverte de l'activit&eacute; agricole", autour du vivant et du cycle des saisons.&nbsp;La possibilit&eacute; de multiplier les stages en milieu agricole pour des coll&eacute;giens a aussi &eacute;t&eacute; mentionn&eacute;e ainsi que la cr&eacute;ation d'un "bachelor agricole".<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-le-remplacement-agricole-a-50-ans" target="_blank" title="">S&eacute;rie d'&eacute;t&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le&nbsp;remplacement agricole a 50 ans&nbsp;&raquo;</a>
</aside>

Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a annoncé le 10 septembre une hausse de 15% du budget de son ministère en 2024 et les grandes lignes de la future loi d'orientation agricole, destinée à aider les jeunes et nouveaux agriculteurs et à planifier la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur.

Transition et planification : Marc Fesneau annonce un milliard d'euros pour l'agriculture en 2024

&laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, on a inscrit 580 b&eacute;liers contre 520 l&rsquo;an pass&eacute;&nbsp;&raquo;. Michel Maisonnier, pr&eacute;sident du comit&eacute; organisateur de la Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne), n&rsquo;est pas du genre &agrave; se cacher derri&egrave;re son petit doigt. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/6/8/5758601-1-fre-FR/3604ca0b659e-che-que-jpg" alt="500 euros le b&eacute;lier, affaire conclue !" height="1194" width="2014" /><figcaption>500 euros le b&eacute;lier, affaire conclue !</figcaption></figure>

</div>
Et dans le Nord-Limousin, on ne tripatouille pas les chiffres pour faire bonne figure. &laquo;&nbsp;Faut pas r&ecirc;ver, on ne reverra pas les 3000 b&eacute;liers des &eacute;ditions des ann&eacute;es 60 et 70&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de Guy Dubouchaud, secr&eacute;taire du comit&eacute; organisateur. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/5/8/5758598-1-fre-FR/70f4560d1b31-ja-jpg" alt="Michel Maisonnier et Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, entourant des jeunes install&eacute;s en ovins lait" height="1286" width="2006" /><figcaption>Michel Maisonnier et Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, entourant des jeunes install&eacute;s en ovins lait</figcaption></figure>

</div>
L&rsquo;important est pr&eacute;serv&eacute;&nbsp;: les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux. Bellac, ce n&rsquo;est pas le centre du monde mais c&rsquo;est quand m&ecirc;me un peu le centre du monde des reproducteurs ovins viande. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/7/8/5758723-1-fre-FR/a292942c8bcc-moutons-jpg" alt="Les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux" height="1206" width="2000" /><figcaption>Les 50 s&eacute;lectionneurs pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;&eacute;dition 2023 ont vendu grosso modo 70% des reproducteurs qui avaient fait le voyage des quatre points cardinaux</figcaption></figure>

</div>
<div class="citation">
 "Dans notre r&eacute;gion, c&rsquo;est vital l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;&eacute;levage avec un grand &laquo; E &raquo;, aussi bien bovin qu&rsquo;ovin. Si demain &ccedil;a dispara&icirc;t, on n&rsquo;a plus rien chez nous"
</div>
Les motifs d&rsquo;esp&eacute;rer ne manquent pas, tel ce jeune couple qui s&rsquo;est install&eacute; r&eacute;cemment en ovins lait ou encore ce jeune v&eacute;t&eacute;rinaire qui a accept&eacute; de faire &laquo;&nbsp;la rurale&nbsp;&raquo;, en s&rsquo;installant &agrave; Bellac et, cerise sur le g&acirc;teau, en rejoignant le comit&eacute; d&rsquo;organisation de la Foire. &laquo;&nbsp;Dans notre r&eacute;gion, c&rsquo;est vital l&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;&eacute;levage avec un grand &laquo;&nbsp;E&nbsp;&raquo;, aussi bien bovin qu&rsquo;ovin. Si demain &ccedil;a dispara&icirc;t, on n&rsquo;a plus rien chez nous&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;vient Michel Maisonnier, qui ne d&eacute;sesp&egrave;re un &laquo;&nbsp;d&eacute;clic&nbsp;&raquo; des responsables politiques. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/7/8/5758720-1-fre-FR/aecbe7ff7bdd-convialite-jpg" alt="Les ann&eacute;es passent, la convivialit&eacute; demeure" height="1222" width="2010" /><figcaption>Les ann&eacute;es passent, la convivialit&eacute; demeure</figcaption></figure>

</div>

[Tech-Ovin 2023] La Foire nationale de reproducteurs ovins de Bellac (Haute-Vienne) fêtait cette année ses 60 ans. Si la fertilité des béliers peine à contrarier la démographie ovine, la foi des organisateurs dans l’avenir demeure intacte.

Foire de Bellac : « On re-signe pour 60 ans »

Agneaux &ndash; L&rsquo;ambiance commerciale reste tendue, avec une nouvelle semaine de forte chaleur. La demande des abattoirs est faible et la vente sur les &eacute;tals reste p&eacute;nalis&eacute;e par des tarifs &eacute;lev&eacute;s. Les magasins engag&eacute;s dans des d&eacute;marches qualit&eacute; ont moins de besoins avec une tension sur le budget des m&eacute;nages en cette rentr&eacute;e 2023. Les abatteurs maintiennent leurs tarifs dans les agneaux de qualit&eacute; pour ne pas p&eacute;naliser ou d&eacute;courager leurs &eacute;leveurs apporteurs, mais le tri reste sensible dans les agneaux ordinaires. En brebis, le commerce est r&eacute;gulier avec des tarifs qui restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s confortables dans les bonnes brebis. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce des agneaux souffre de tarifs &eacute;lev&eacute;s sur les &eacute;tals, avec une demande peu soutenue. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – La consommation reste peu soutenue.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le climat commercial est moins tendu que ces derni&egrave;res semaines, avec des int&eacute;grateurs qui ont des besoins face &agrave; des volumes moins &eacute;toff&eacute;s pour ce d&eacute;but de mois. Les tarifs sont reconduits pour l&rsquo;ensemble des Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards convenables. &nbsp;L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet &eacute;galement une stabilisation des prix dans les veaux crois&eacute;s, Blanc bleus, taupes ou gris ordinaires. Les tarifs se maintiennent avec plus de facilit&eacute; dans les crois&eacute;s viand&eacute;s U de conformation, ainsi que dans les Limousins.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale pour cette rentr&eacute;e n&rsquo;est pas euphorique avec un nouveau coup de chaleur, mais elle est suffisante pour d&eacute;sengorger les ateliers et pour retrouver une orientation positive des prix.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: La modestie de l&rsquo;offre devrait faciliter les &eacute;changes avec des tarifs qui resteront sans changement. Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce va encore souffrir de la chaleur, ce qui va reporter la remont&eacute;e saisonni&egrave;re des prix.. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Vente plus régulière et cours stables.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Le prix du maigre ne faiblit pas face aux plus-values observ&eacute;es dans la viande. &nbsp;Les engraisseurs ont des besoins de rotation apr&egrave;s les grosses sorties pour la rentr&eacute;e. Le prix du maigre demeure &eacute;lev&eacute; dans toutes les cat&eacute;gories de marchandise, face &agrave; des disponibilit&eacute;s tr&egrave;s faibles.&nbsp; Broutards &ndash;&nbsp;L&rsquo;&eacute;rosion du cheptel allaitant amoindrit d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e les disponibilit&eacute;s d&rsquo;automne. De plus, les conditions climatiques et les stocks fourrag&eacute;s n&rsquo;incitent pas les &eacute;leveurs &agrave; vendre sur un march&eacute; pour le moment tr&egrave;s porteur. L&rsquo;ambiance commerciale est bonne sur les cadrans et les march&eacute;s, avec des sorties qui restent juste suffisantes pour une demande multiple. L&rsquo;Italie reste notre premier d&eacute;bouch&eacute;, mais l&rsquo;Espagne, d&rsquo;autres pays de l&rsquo;UE et le Maghreb et derni&egrave;rement l&rsquo;Alg&eacute;rie, font monter la pression. La France qui cherche toujours &agrave; renforcer ce secteur d&rsquo;activit&eacute; suit le mouvement. &nbsp;La vaccination FCO, reste un atout pour avoir une meilleure valorisation &agrave; l&rsquo;export, mais les sujets de qualit&eacute; non-vaccin&eacute;s trouvent preneur sur la France &agrave; bon prix. En femelles, les disponibilit&eacute;s restent insuffisantes pour les besoins ce qui permet une bonne activit&eacute; et des tarifs fermes dans la bonne marchandise lourde et vaccin&eacute;e &agrave; destination de l&rsquo;Italie, ou &agrave; engraisser sur la France.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La bonne valorisation de la viande limite les volumes avec des animaux maigres qui partent directement &agrave; l&rsquo;abattoir. Le commerce restera soutenu dans le secteur de l&rsquo;embouche. &nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre /demande restera favorable &agrave; une bonne tenue des cours. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Bon commerce dans le secteur maigre.

Bovins de boucherie - Au niveau commercial, la semaine se d&eacute;roule sans difficult&eacute; majeure en termes d&rsquo;&eacute;coulement. Le march&eacute; reste anim&eacute; par les promotions de rentr&eacute;e. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est fluide dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec un flux r&eacute;gulier sur Rungis ou vers la boucherie traditionnelle. Les tarifs sont attractifs dans les Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine lourdes ainsi que pour les Aubracs ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp;Dans les Charolaises, le basculement des besoins estivaux (zones de vacances) vers une consommation plus traditionnelle de saison devrait entra&icirc;ner un ralentissement des besoins sur la seconde moiti&eacute; de septembre. Pour l&rsquo;heure, la commercialisation reste r&eacute;guli&egrave;re dans les g&eacute;nisses et vaches Charolaises, avec des tarifs fermes. Dans la marchandise plus standard, le commerce est actif faute d&rsquo;offre suffisante. &nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les abatteurs ont des besoins et retrouvent des volumes qui leur permettent de stabiliser les prix. &nbsp;Dans les grands bassins laitiers, les ensilages d&eacute;butent dans les Pays de la Loire et vont s&rsquo;&eacute;chelonner jusqu&rsquo;&agrave; la mi-octobre au regard de l&rsquo;avancement des cultures en remontant sur la Bretagne. &nbsp;Les rendements seront exceptionnels et vont permettre aux &eacute;leveurs de diminuer leurs co&ucirc;ts de production. Le commerce reste fluide, et les tarifs des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes tendent &agrave; se stabiliser. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le recul de l&rsquo;offre, li&eacute; &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production en 2022, se ressent dans les abattoirs. L&rsquo;activit&eacute; export reste soumise &agrave; la concurrence des gros pays exportateurs, mais la demande int&eacute;rieure est plus ferme notamment dans le halal pour cette rentr&eacute;e. &nbsp;Le commerce est fluide avec des tarifs qui se redressent dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Dans les JB laitiers ou mixtes, la tendance est &eacute;galement positive. &nbsp;&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: La demande sera un peu moins soutenue, mais les tarifs resteront &agrave; des niveaux attractifs dans les races &agrave; viande.&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les volumes resteront impact&eacute;s par les ensilages de ma&iuml;s et le Space, mais les tarifs vont se stabiliserJeunes bovins&nbsp;: La tendance sera positive face aux volumes disponibles. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Le commerce reste fluide, même si les tarifs se stabilisent.

En juillet dernier, l&rsquo;Association pour la promotion d&rsquo;une agriculture durable (Apad) a annonc&eacute; avoir obtenu le label bas-carbone avec la m&eacute;thode grande culture pour son projet &laquo;&nbsp;Du carbone au c&oelig;ur des sols&nbsp;&raquo;. Cette association qui promeut et encourage le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture de conservation des sols a obtenu les mandats de 215 de ses adh&eacute;rents pour vendre leurs cr&eacute;dits carbone au travers de ce projet commun. Soit une surface de 38 000 hectares et l&rsquo;&eacute;quivalent de 307 521 tonnes de r&eacute;duction d&rsquo;&eacute;mission de CO2 potentielles sur cinq ans. &laquo;&nbsp;Lorsque nous avons pos&eacute; la question en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale en demandant qui voulait nous confier ses cr&eacute;dits carbones et que nous avons vu toutes ces mains se lever, c&rsquo;&eacute;tait tr&egrave;s &eacute;mouvant&nbsp;&raquo;, se souvient Diane Masure, vice pr&eacute;sidente de l&rsquo;Apad. L&rsquo;ensemble des agriculteurs engag&eacute;s dans ce projet ont tous &eacute;t&eacute; certifi&eacute;s au pr&eacute;alable par le label maison de l&rsquo;Apad &laquo;&nbsp;Au c&oelig;ur des sols&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une d&eacute;marche que nous avons mise en place pour d&eacute;finir un cadre et normaliser l&rsquo;agriculture de conservation selon nos crit&egrave;res&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-apad-vend-ses-premiers-credits-carbone" target="_blank" title="">L&rsquo;Apad vend ses premiers cr&eacute;dits carbone</a>
</aside>
<h2 class="Standard">Le choix du Label bas-carbone &eacute;tatique</h2>Si plusieurs options s&rsquo;offraient &agrave; l&rsquo;Apad pour certifier ses cr&eacute;dits carbones, l&rsquo;association s&rsquo;est rapidement tourn&eacute;e vers le label propos&eacute; par le minist&egrave;re de la transition &eacute;cologique. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un cadre rassurant pour les entreprises qui nous ach&egrave;tent les cr&eacute;dits carbone&nbsp;&raquo;, assure Diane Masure. L&rsquo;Apad a &eacute;galement pu apporter des suggestions et propositions suite &agrave; l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;une premi&egrave;re version de la m&eacute;thode grande culture du label. &laquo;&nbsp;L&rsquo;approche par r&eacute;duction des &eacute;missions de CO2 de l&rsquo;exploitation sur cinq ans p&eacute;nalisait les pionniers de l&rsquo;agriculture de conservation des sols dont les &eacute;missions de CO2 sont d&eacute;j&agrave; r&eacute;duites&nbsp;&raquo;, souligne la vice-pr&eacute;sicente de l&rsquo;Apad. Une seconde approche fonctionnant en comparaison avec une r&eacute;f&eacute;rence r&eacute;gionale a ainsi pu &ecirc;tre mise en &oelig;uvre. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une option qui permet le maintien des techniques existantes et de ce fait nous a beaucoup int&eacute;ress&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decarbonation-1-4-l-agriculture-adopte-un-profil-bas-carbone" target="_blank" title="">D&eacute;carbonation (1/4) : l&rsquo;agriculture adopte un profil bas... carbone</a>
</aside>
<h2 class="Standard">1,8 tonnes de CO2 stock&eacute;es par hectare chaque ann&eacute;e</h2>Pour &eacute;valuer les r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;mission de CO2 de ses adh&eacute;rents, l&rsquo;Apad s&rsquo;est d&rsquo;abord int&eacute;ress&eacute;e &agrave; plusieurs calculettes existantes sur le march&eacute;. Mais devant leur co&ucirc;t important, l&rsquo;association a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;laborer son propre outil. &laquo;&nbsp;Nous avons con&ccedil;u nous-m&ecirc;mes &agrave; partir d&rsquo;un fichier Excel une calculette capable d&rsquo;&eacute;valuer le carbone stock&eacute; dans le sol et les r&eacute;ductions d&rsquo;&eacute;mission de CO2 li&eacute;es aux pratiques de l&rsquo;agriculture de conservation des sols, notamment les &eacute;conomies de carburant&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Diane Masure.<div class="citation">
 "En moyenne, les exploitations agricoles diagnostiqu&eacute;es stockent plus de carbone qu&rsquo;elles n&rsquo;en &eacute;mettent&nbsp;"
</div>
Une fois certifi&eacute; par un organisme ind&eacute;pendant, cet outil a permis de diagnostiquer et de valider la d&eacute;marche bas carbone des 215 adh&eacute;rents de l&rsquo;Apad engag&eacute;s. &laquo;&nbsp;En moyenne, les exploitations agricoles diagnostiqu&eacute;es &eacute;mettent -1,8tCO2/ha/an. C&rsquo;est &agrave; dire qu&rsquo;elles stockent plus de carbone qu&rsquo;elles n&rsquo;en &eacute;mettent&nbsp;&raquo;, d&eacute;voile Diane Masure. Vis-&agrave;-vis des r&eacute;f&eacute;rences r&eacute;gionales utilis&eacute;es pour &eacute;valuer le stockage du carbone dans le sol, les 215 fermes du projet &eacute;mettent 1,6tCO2/ha/an de moins que les autres exploitations agricoles fran&ccedil;aises.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/se-lancer-en-agriculture-de-conservation-des-sols-acs~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-agriculture-de-conservation-des-sols" target="_blank" title="">[Guide]&nbsp;Se lancer en agriculture de conservation des sols (ACS)</a>
</aside>
<h2 class="Standard">Un prix du carbone juste</h2>Depuis le lancement du projet en 2022, l&rsquo;Apad travaille avec SEDE Environnement et les entreprises Chenu, deux entreprises d&eacute;sirant lui acheter des cr&eacute;dits carbones premium et fran&ccedil;ais, afin d&rsquo;&eacute;tablir un prix juste et r&eacute;mun&eacute;rateur pour les agriculteurs. &laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;tabli que le co&ucirc;t de la transition vers l&rsquo;agriculture de conservation des sols s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 50&euro;/tCO2 &eacute;vit&eacute;es pour l&rsquo;exploitant. Nous avons donc r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; un prix minimum de 60&euro;/tCO2&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-elle. Si ce prix peut sembler &eacute;lev&eacute;, l&rsquo;association le justifie par un carbone premium et fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;Comme nous sommes r&eacute;partis sur l&rsquo;ensemble du territoire, les entreprises acheteuses peuvent trouver une exploitation &agrave; proximit&eacute; g&eacute;ographique qui leur permettra de communiquer sur l&rsquo;achat de cr&eacute;dit carbone local&nbsp;&raquo;, justifie-t-elle.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apad-on-ne-vendra-pas-la-tonne-de-carbone-en-dessous-de-60-euros" target="_blank" title="">Apad : &laquo; On ne vendra pas la tonne de carbone en dessous de 60 euros &raquo;</a>
</aside>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Financer la transition vers l&rsquo;ACS</h3>Avec l&rsquo;obtention du label bas carbone, l&rsquo;objectif recherch&eacute; est de financer la transition vers l&rsquo;agriculture de conservation des sols des exploitants. D&rsquo;autres pistes avaient &eacute;galement &eacute;t&eacute; envisag&eacute;es par l&rsquo;Apad. &laquo;&nbsp;Nous avions pens&eacute; &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;une fili&egrave;re de produits sur lesquels seraient appos&eacute;s le logo &laquo;&nbsp;Au coeur des sols&nbsp;&raquo;. Cela peut fonctionner &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle locale mais se r&eacute;v&egrave;le complexe &agrave; mettre en &oelig;uvre au national&nbsp;&raquo;, constate Diane Masure. Une autre solution envisag&eacute;e se basait sur la r&eacute;mun&eacute;ration des services &eacute;cosyst&eacute;miques rendus par l&rsquo;ACS, par exemple sur les zones de bassins versants. &laquo;&nbsp;Mais comme nous ne sommes pas en z&eacute;ro phyto, c&rsquo;est difficile &agrave; valoriser&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.</td></tr></tbody></table>

Les adhérents de l’Apad se sont engagés massivement dans un projet commun de vente de leurs crédits carbone. L’association spécialiste de l’agriculture de conservation des sols a fait certifier son propre outil de calcul de réduction des émissions de CO2 afin d’obtenir le label bas carbone du ministère de la transition écologique.

Label bas-carbone : l’Apad engage 215 fermes et 307 521 crédits carbone

&laquo;&nbsp;La concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe est devenue un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/populations-de-loups-le-hola-de-la-commission-europeenne" target="_blank">C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Ursula von der Leyen, pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, le lundi 4 septembre</a>. Bruxelles qui crie au loup, whaouh&nbsp;! La d&eacute;claration n&rsquo;a pas seulement stup&eacute;fi&eacute; les ONG environnementalistes. &laquo;&nbsp;Cela nous a surpris&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi Mich&egrave;le Boudoin, pr&eacute;sidente de la FNO, dans les all&eacute;es de Tech-Ovin, &agrave; Bellac (Haute-Vienne). Dans la foul&eacute;e, en France, la pr&eacute;f&egrave;te coordinatrice du Plan national d&rsquo;actions loup communiquait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-population-de-loups-estimee-a-1104-au-sortir-de-l-hiver-2022-2023" target="_blank">l&rsquo;effectif de loups au sortir de l&rsquo;hiver 2022-2023, en hausse de 20% sur un an,</a> en consid&eacute;rant la population estim&eacute;e un an plus t&ocirc;t par l&rsquo;OFB, qui joue toujours la montre entre chiffres provisoires et d&eacute;finitifs, au d&eacute;triment des pr&eacute;l&egrave;vements. Dans sa missive, Ursula von der Leyen a donn&eacute; jusqu&rsquo;au 22 septembre aux Etats membres pour lui faire remonter les donn&eacute;es d&rsquo;impacts des pr&eacute;dateurs, pr&eacute;alable &agrave; un &eacute;ventuel r&eacute;examen du statut du loup, aujourd&rsquo;hui strictement prot&eacute;g&eacute;.<h2>Le poney de trop&nbsp;?</h2>Il faudra patienter avant de jauger l&rsquo;effet de l&rsquo;initiative de la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, quelques jours apr&egrave;s la d&eacute;mission du Commissaire &agrave; l&rsquo;environnement et &agrave; neuf mois des &eacute;lections europ&eacute;ennes, qui vont rebattre les cartes du Parlement et de la Commission, et donc le sort de sa pr&eacute;sidente. Le fait qu&rsquo;Ursula von der Leyen soit, &agrave; titre personnel, une victime collat&eacute;rale du loup, apr&egrave;s l&rsquo;attaque mortelle subie par son poney &agrave; l&rsquo;automne 2022, ne peut pas manquer d&rsquo;interroger, m&ecirc;me s&rsquo;il s&rsquo;est &eacute;coul&eacute; un an entre la pr&eacute;dation et sa d&eacute;claration. Cette pr&eacute;dation toute particuli&egrave;re&nbsp;n&rsquo;a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; Bruno Lecomte, un &eacute;leveur caprin qui m&egrave;ne depuis des ann&eacute;es un travail documentaire pour tenter de contrebalancer les discours d&rsquo;associations environnementalistes, anti-sp&eacute;cistes ou encore abolitionnistes. A Bellac, il pr&eacute;sentait son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-aux-predateurs-une-carte-interactive-pour-sensibiliser-l-opinion-publique" target="_blank">application num&eacute;rique documentant en temps r&eacute;el les signalements d&rsquo;attaques r&eacute;pertori&eacute;s dans l&rsquo;UE</a> (sur animaux et humains), au nombre de 22.000, tous pr&eacute;dateurs confondus.<h2>Merci Ursula, merci Florence</h2>Si la pr&eacute;dation, et les traumatismes qu&rsquo;elle g&eacute;n&egrave;re, n&rsquo;est pas le meilleur moyen de pr&eacute;server et de p&eacute;renniser l&rsquo;&eacute;levage dans les zones impact&eacute;es, la fili&egrave;re ovine, qui paie le plus lourd tribut, a d&rsquo;autres d&eacute;fis &agrave; relever, aux plans conjoncturel et structurel. Selon l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-en-2022-les-comptes-d-exploitation-se-degradent-en-lait-comme-en-viande">tous les syst&egrave;mes (lait et viande) ont vu leur revenu courant par unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre baisser de plus de 30%</a>, voire davantage, entre 2021 et 2022. C&ocirc;t&eacute; transmission-installation, la fili&egrave;re ovine affiche des taux de remplacement records... <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-l-elevage-ovin-parmi-les-plus-attractifs-mais-pas-forcement-pour-la-vie" target="_blank">sauf dans les plus gros bassins de production</a>.A Bellac, o&ugrave; le soleil tapait fort, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-ovin-faire-valoir-du-photovoltaisme-au-sol" target="_blank">notamment sur les panneaux &laquo;&nbsp;photo-pol&eacute;miques&nbsp;&raquo;</a>, la fili&egrave;re a recharg&eacute; ses batteries, avec ses ateliers d&eacute;di&eacute;s aux chiens de conduite (et de protection&nbsp;!), son concours de tonte ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-foire-de-bellac-on-re-signe-pour-60-ans" target="_blank">sa Foire nationale de reproducteurs ovins, 60&egrave;me du nom</a>. Sans oublier les mini-conf&eacute;rences de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, donnant &agrave; voir l&rsquo;&eacute;mulation de la recherche appliqu&eacute;e. La lumi&egrave;re, elle est aussi venue de Florence Rossi, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tech-ovin-2023-bergere-fromagere-a-pres-de-50-ans-sans-experience-c-est-possible" target="_blank">une berg&egrave;re-fromag&egrave;re qui s&rsquo;est install&eacute;e &agrave; pr&egrave;s de 50 ans</a>. Plus qu&rsquo;une Nima, un Ovni chez les ovins. Merci Ursula. Merci Florence.

[Edito] A Bellac, au salon national du mouton, l’élevage ovin a montré qu’il bêlait encore, malgré une conjoncture difficile et un avenir incertain. Pendant qu’à Bruxelles, la Commission européenne montrait ses crocs au loup.

Quand Bruxelles crie au loup, Bellac reprend du poil de la bête

Conjoncture &ndash; En cette p&eacute;riode de rentr&eacute;e, le monde de l&rsquo;&eacute;levage profite d&rsquo;un d&eacute;calage important entre l&rsquo;offre et la demande m&ecirc;me si cette derni&egrave;re est entach&eacute;e par la concurrence de l&rsquo;import. Il y a encore un mois, les industriels bataillaient pour r&eacute;duire les &eacute;carts de valorisation entre les prix fran&ccedil;ais et leurs voisins europ&eacute;ens. Le prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res &eacute;tait au c&oelig;ur des d&eacute;bats. En trois mois, les tarifs qui avaient chut&eacute; de 0,30 &agrave; 0,40&euro;/kg de carcasse en ramenant les bonnes Prim&rsquo;Holsteins de 4,85 &agrave; 4,50&euro;, ont repris 0,15&euro; sur les trois derni&egrave;res semaines. Les abattoirs ont eu du mal &agrave; couvrir leurs besoins de rentr&eacute;e, face &agrave; la faiblesse des effectifs propos&eacute;s par les &eacute;leveurs. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne a &eacute;galement &eacute;t&eacute; observ&eacute; en Allemagne, avec une remont&eacute;e des prix de m&ecirc;me ordre. Sur ce d&eacute;but de mois, les volumes sont en progression et correspondent mieux &agrave; la demande, mais les industriels vont devoir subir une perturbation des approvisionnements avec le SPACE qui se d&eacute;roule du 12 au 14 septembre. De nombreux &eacute;leveurs passionn&eacute;s seront mobilis&eacute;s pour d&eacute;couvrir les derni&egrave;res avanc&eacute;es technologiques, ou plus simplement pour passer un moment de convivialit&eacute;. &nbsp;Pass&eacute;e cette p&eacute;riode, les volumes vont retrouver un niveau plus convenable, pour que les industriels cherchent &agrave; reprendre la main, afin de r&eacute;duire les &eacute;carts de prix avec l&rsquo;import afin de reprendre quelque part de march&eacute;. &nbsp;Dans un paysage marqu&eacute; par le manque de pr&eacute;tendants &agrave; la reprise des fermes en cessation d&rsquo;activit&eacute;, il y a de nombreux jeunes &eacute;leveurs passionn&eacute;s qui peuplent nos campagnes. Ils seront les forces vives de demain, avec des attentes certainement diff&eacute;rentes de leurs ain&eacute;s en termes de qualit&eacute; de vie, et une tendance qui se dessine o&ugrave; l&rsquo;autonomie alimentaire et la rentabilit&eacute; vont prendre le pas sur la production &agrave; tout prix. Nos &eacute;leveurs font de tr&egrave;s bons produits qui, s&rsquo;ils sont bien mis en valeur chez des professionnels dignes de ce nom, trouvent une tr&egrave;s bonne r&eacute;ponse aupr&egrave;s des consommateurs. La grande distribution d&eacute;tient de grands leviers d&rsquo;orientation, car si les Fran&ccedil;ais aiment la viande, le recul permanent des ventes de produits carn&eacute;s entra&icirc;ne une lib&eacute;ration de lin&eacute;aires qui sont progressivement remplac&eacute;s par des innovations &agrave; base de prot&eacute;ine v&eacute;g&eacute;tale. Les lev&eacute;es de fond pour cette nouvelle fili&egrave;re du simili carn&eacute; ne cessent de progresser, afin de prendre des parts d&rsquo;un march&eacute; tr&egrave;s lucratif. Il y a un an, Prot&eacute;ine France, qui d&eacute;fend les int&eacute;r&ecirc;ts d&rsquo;acteurs de la fili&egrave;re des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, a obtenu l&rsquo;annulation par le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat, du d&eacute;cret du gouvernement interdisant les appellations animales du type &laquo;&nbsp;steak&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;lardon&nbsp;&raquo;, pour les similis carn&eacute;s &agrave; base le plus souvent de pois chiche, de soja et de bl&eacute;. Un nouveau projet de loi est en pr&eacute;paration pour d&eacute;fendre les &eacute;leveurs dans la d&eacute;nomination de leurs produits. &nbsp;Face &agrave; un consommateur qui se dit de plus en plus flexitarien, la communication &agrave; travers des &eacute;missions t&eacute;l&eacute; grand public ou des publicit&eacute;s joue un r&ocirc;le tr&egrave;s important, sans oublier la diffusion sur les r&eacute;seaux sociaux aupr&egrave;s des jeunes g&eacute;n&eacute;rations urbaines qui montrent un attrait grandissant pour les produits transform&eacute;s (steak hach&eacute; &hellip;). Les jeunes g&eacute;n&eacute;rations mangent naturellement moins de viande &agrave; travers des messages distill&eacute;s par les nutritionnistes, mais &eacute;galement par les institutions de plus en plus sous influence de la fili&egrave;re v&eacute;g&eacute;tale ou &laquo;&nbsp;&eacute;cologiste&nbsp;&raquo;. Mais force est de constater que le fran&ccedil;ais reste attach&eacute; &agrave; nos traditions culinaires, car la viande qui n'est plus vendue dans les GMS est consomm&eacute;e dans les restaurants (sauf qu&rsquo;elle n&rsquo;est pas fran&ccedil;aise).

Il y a un an, le Conseil d’État annulait le décret du gouvernement interdisant les appellations animales du type « steak » et « lardon », pour les similis carnés. Un nouveau projet de loi est en préparation pour défendre les éleveurs dans la dénomination de leurs produits.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16787)

Les actualités (16754)

L'agenda (14)

Les outils (5)

Les guides (14)