<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;esprit de famille&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la signature des nouvelles Evion que Claas pr&eacute;destine &agrave; l&rsquo;usage individuel. Les trois Evion remplacent les deux Avero avec au passage une mont&eacute;e en puissance substantielle, &eacute;tag&eacute;e &agrave; 204 ch, 231 ch et 258 ch pour les Evion 410, 430 et 450. Le moteur 6 cylindres 6,7 litres Cummins B6.7 de 6,7 l d&eacute;livre sa puissance nominale &agrave; 1900 tr/mn tandis que le r&eacute;gime de ralenti est param&eacute;tr&eacute; &agrave; 800 tr/min (1 200 tr/min avec utilisation de fonctions hydrauliques). Gr&acirc;ce au syst&egrave;me de gestion de la puissance moteur Dynamic Power install&eacute; de s&eacute;rie, le moteur d&eacute;livre uniquement la puissance effectivement requise. Lors de la vidange de la tr&eacute;mie, le syst&egrave;me fait tourner le moteur &agrave; pleine puissance sans intervention du conducteur. La tr&eacute;mie offre une capacit&eacute; de 5600 litres sur l&rsquo;Evion 410, de 6500 litres sur l'Evion 430 et de 8000 litres sur l'Evion 450. Les Evion sont &eacute;quip&eacute;es d'une vis de 330 mm de diam&egrave;tre qui autorise un d&eacute;bit de 90 l/s (goulotte orientable en option).</p><h2>Classic et Maxi, Trend et Business</h2><p>Les Evion sont propos&eacute;es avec deux niveaux de finition Trend et Business. Cette derni&egrave;re propose notamment en standard une compensation de d&eacute;vers 3D qui permet de d'att&eacute;nuer les effets de d&eacute;vers jusqu'&agrave; 20 % lorsque la machine moissonne sur plan inclin&eacute;, ainsi que la r&eacute;gulation Auto Contour, appr&eacute;hendant les irr&eacute;gularit&eacute;s du terrain tant sur l'axe longitudinal que sur l'axe transversal. Le pack d'&eacute;quipements Trend inclut de s&eacute;rie un syst&egrave;me de guidage de la barre de coupe parall&egrave;lement aux irr&eacute;gularit&eacute;s du terrain dans le sens de la marche, baptis&eacute; Contour.</p><p>La gestion du r&eacute;gime du batteurs distingue les versions Classic et Maxi (Evion 430 et 450 uniquement).&nbsp;Sur l&rsquo;Evion Classic, le r&eacute;gime est calibr&eacute; sur une plage de 480 &agrave; 1 150 tr/min (420 &agrave; 1080 tr/min avec r&eacute;ducteur de r&eacute;gime en option), tandis que l&rsquo;Evion Maxi offre deux plages de r&eacute;gime de 220 &agrave; 630 tr/min et de 415 &agrave; 1150 tr/min, gr&acirc;ce &agrave; un entra&icirc;nement &agrave; courroie r&eacute;glable sur deux positions. La version Maxi est notamment pens&eacute;e pour appr&eacute;hender les r&eacute;coltes de ma&iuml;s et de f&eacute;verole.</p><h2>Contre-batteur Multicrop et Auto Slope</h2><p>L'&eacute;cartement batteur/contre-batteur est ajustable par commande hydraulique depuis la cabine, une protection contre les pics de charge int&eacute;gr&eacute;e &eacute;vitant tout bourrage dans le syst&egrave;me de battage gr&acirc;ce &agrave; des accumulateurs de pression &agrave; membrane. Tous les mod&egrave;les Evion sont &eacute;quip&eacute;s d'un contre-batteur Multicrop qui permet de moissonner diff&eacute;rentes cultures courantes sans conversion de la machine, sauf quelques rares exceptions. Les segments de battage peuvent &ecirc;tre &eacute;chang&eacute;s simplement &agrave; travers le bac &agrave; pierres sur l&rsquo;Evion Maxi.</p><p>Le caisson de nettoyage fait appel &agrave; une grille sup&eacute;rieure et &agrave; une grille inf&eacute;rieure &agrave; mouvement contraire, pour une surface de grilles totale de 4,80 m2.</p><p>Outre le r&eacute;glage &eacute;lectrique des grilles, l'&eacute;quipement de s&eacute;rie de tous les mod&egrave;les int&egrave;gre &eacute;galement un syst&egrave;me de mesure des pertes. De plus, les machines offrent la possibilit&eacute; de moduler le r&eacute;gime du ventilateur radial depuis la cabine, une fonction qui peut &ecirc;tre automatis&eacute;e avec Auto Slope (option) lorsque la machine doit monter et descendre des pentes pour moissonner. Le retour &agrave; &ocirc;tons peut &ecirc;tre surveill&eacute; confortablement depuis le si&egrave;ge conducteur gr&acirc;ce &agrave; une fen&ecirc;tre de contr&ocirc;le.</p><h2>Terminal Cemis et poign&eacute;e CMotion</h2><p>L&rsquo;Evion est dot&eacute;e du terminal Cemis 700 (7 pouces) r&eacute;glable individuellement. Le chargement de r&eacute;glages pr&eacute;enregistr&eacute;s pour toutes les cultures &agrave; battre courantes acc&eacute;l&egrave;re le param&eacute;trage de la machine avant son utilisation et facilite le passage d'une vari&eacute;t&eacute; de c&eacute;r&eacute;ale &agrave; l'autre. Durant la r&eacute;colte, le conducteur a la possibilit&eacute; de reprendre la main &agrave; tout moment sur les pr&eacute;-param&eacute;trages en m&eacute;moire pour ajuster les r&eacute;glages de sa machine aux conditions. Le terminal dispose d'une m&eacute;moire pour les chantiers et documente s&eacute;par&eacute;ment les consommations de carburant pour les d&eacute;placements sur route et les moissons, en litres par heure et litres par hectare. Parmi les &eacute;quipements embarqu&eacute;s figurent un climatiseur automatique, une cam&eacute;ra, un pack d&rsquo;&eacute;clairage (jusqu&rsquo;&agrave; 17 LED) et parmi les option ses repose-pieds contre la colonne de direction, une glaci&egrave;re d'une capacit&eacute; de 30 litres log&eacute;e sous le si&egrave;ge passager, un si&egrave;ge confort &agrave; suspension pneumatique, des r&eacute;troviseurs &agrave; r&eacute;glage &eacute;lectrique et une seconde cam&eacute;ra.</p><h2>Jusqu&rsquo;&agrave; 6,80 m</h2><p>Gr&acirc;ce au convoyeur dot&eacute; du syst&egrave;me d'alimentation Claas standard et au multicoupleur, l&rsquo;Evion peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e des barres de coupe c&eacute;r&eacute;ales des mod&egrave;les Trion et Lexion d'une largeur de travail jusqu'&agrave; 6,80 m ainsi que de cueilleurs &agrave; ma&iuml;s jusqu'&agrave; six rangs. Sur la version Classic, l'outil frontal est entra&icirc;n&eacute; par une courroie, laquelle est doubl&eacute;e sur la version Maxi, recommand&eacute;e pour le ma&iuml;s grain.</p>


La série compte trois modèles à cinq secoueurs d’une puissance comprise entre 204 et 258 ch, avec deux niveaux de finition et une version Maxi sur les 430 et 450. Les Evion embarquent le terminal Cemis 700 et l’accoudoir CMotion.

Evion, les nouvelles moissonneuses-batteuses d’entrée de gamme de Claas

<p><strong>L&rsquo;Aigle royal est un grand pr&eacute;dateur au r&eacute;gime alimentaire vari&eacute; dans lequel le lapin figure souvent au menu !</strong> </p><p>Par chance, le lapin a pour lui une capacit&eacute; de reproduction qui lui permet de bien vivre sa situation de proie. &Agrave; condition toutefois, qu&rsquo;il ne soit pas malade ! <strong>Mais la myxomatose et le VHD affectent tr&egrave;s durement les troupes</strong>. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance de restaurer les effectifs de lapin. Travail collaboratif C&rsquo;est pourquoi un projet est n&eacute; entre VALOREM, le Parc Naturel R&eacute;gional des Grands Causses, le bureau d&rsquo;&eacute;tude EXEN et la F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des chasseurs de l&rsquo;Aveyron pour renforcer les populations de lapins sur le plateau du Guilhaumard. Ce projet appelle un travail collaboratif entre chasseurs, agriculteurs et les municipalit&eacute;s de Fondamente et de Cor[1]nus. Comme l&rsquo;explique Dominique Marbezy en charge du programme : &laquo;il reste encore du travail. D&eacute;j&agrave;, les souches d&rsquo;arbres qui vont servir &agrave; constituer les garennes artificiels sont arriv&eacute;es. En amont, les chasseurs ont travaill&eacute; &agrave; rouvrir le paysage autour des emplacements des futures garennes. Demain, il faudra encore poser des cl&ocirc;tures avant l&rsquo;arriv&eacute;e des premiers reproducteurs &raquo;.</p>


Les chasseurs de Cornus et de Fondamente ont mis en place un programme de réintroduction du lapin de Garenne en lien avec la 
présence de l’Aigle royal.

Un projet pour réintroduire  le lapin de Garenne

<p>Le 17 mai dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annon&ccedil;ait le renforcement du plan de soutien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique, en octroyant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-de-soutien-de-pres-de-200-millions-d-euros-a-l-agriculture-biologique" target="_blank">60 millions d&rsquo;euros au secteur</a>, compl&eacute;tant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-de-la-bio-10-millions-d-euros-en-attendant-le-plan-ambition-bio">le fonds d&rsquo;urgence de 10 millions d&rsquo;euros</a> d&eacute;bloqu&eacute; quelques mois plus t&ocirc;t. La Commission europ&eacute;enne ayant valid&eacute; le dispositif, ce dernier va pouvoir entrer dans sa phase op&eacute;rationnelle, selon les modalit&eacute;s suivantes.</p><h2>Les modalit&eacute;s et le calendrier</h2><p>Toutes les productions et surfaces de l&rsquo;exploitation devront soit &ecirc;tre certifi&eacute;es en agriculture biologique, soit en &ecirc;tre en conversion. L&rsquo;exploitation devra avoir subi les d&eacute;gradations suivantes de ses indicateurs &eacute;conomiques : une perte d'exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) en 2022/23 (dernier exercice clos entre juin 2022 et mai 2023), de 20% ou plus, par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s de 2018 et 2019, ainsi qu&rsquo;une d&eacute;gradation de la tr&eacute;sorerie en 2022/23 de 20 % ou plus, par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s de 2018 et 2019. </p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-pas-encore-sur-le-billot" target="_blank" title="">La bio pas encore sur le billot</a>
</aside>
<p>L&rsquo;aide compensera jusqu&rsquo;&agrave; 50% de la perte d&rsquo;EBE, et devra repr&eacute;senter un montant minimum de 1000 &euro;. Un stabilisateur budg&eacute;taire pourra &ecirc;tre appliqu&eacute; au cas o&ugrave; les demandes &eacute;ligibles d&eacute;passeraient l&rsquo;enveloppe budg&eacute;taire. L&rsquo;aide &eacute;ventuellement re&ccedil;ue au titre du fonds d'urgence de 10 millions d&rsquo;euros sera d&eacute;duite du montant d&rsquo;indemnisation finale au titre de l&rsquo;aide.&nbsp;Le guichet de d&eacute;p&ocirc;t des aides sera ouvert par FranceAgriMer du 16 ao&ucirc;t au 20 septembre.</p><h2>Commande publique et reliquats d&rsquo;aides &agrave; la conversion</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture confirme par ailleurs agir sur le levier de la demande, en s&rsquo;engageant &agrave; appliquer l&rsquo;article 24 de la loi Egalim imposant 50% de produits sous signe de qualit&eacute; et durable, dont 20% de bio, dans les services de restauration de l&rsquo;Etat. Le taux actuel de la commande publique est compris entre 6 et 7%. Le respect de cet engagement &eacute;quivaudrait &agrave; un soutien de 120 millions d&rsquo;euros par an, selon le minist&egrave;re. Lors de la pr&eacute;sentation du plan de soutien en mai dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait par ailleurs &eacute;voqu&eacute; la piste des reliquats d&rsquo;aide &agrave; la conversion, susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par le ralentissement des conversions. L&rsquo;enveloppe annuelle s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 350 millions d&rsquo;euros.</p>


Le dispositif permet de compenser jusqu’à 50% la perte d’EBE des exploitations certifiées et en conversion ayant subi une perte d’EBE de 20 % ou plus en 2022/23, par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés de 2018 et 2019. FranceAgriMer ouvrira un guichet dédié à compter du 16 août.

Bruxelles valide le plan d’aide de 60 millions d’euros à l’AB

<p>Une explosion de la demande de cr&eacute;dits carbone et une p&eacute;nurie de biomasse, le tout sur fond de course &agrave; la neutralit&eacute; carbone&nbsp;et &agrave; la substitution des ressources fossiles&nbsp;: c&rsquo;est sur ce postulat que s&rsquo;est cr&eacute;&eacute;e en 2022 la soci&eacute;t&eacute; Horizom, bas&eacute;e &agrave; Magescq (Landes). Son credo&nbsp;: la culture du bambou, plus pr&eacute;cis&eacute;ment les bambous tra&ccedil;ants adapt&eacute;s au climat fran&ccedil;ais. Horizom a commenc&eacute; par cr&eacute;er une p&eacute;pini&egrave;re de 7 ha et a implant&eacute; deux bambouseraies pilote de 5 ha chacune chez deux agriculteurs bas&eacute;s dans le Sud-Ouest.&nbsp;Entre 30 et 50 ha pourraient &ecirc;tre plant&eacute;s cet automne.</p><h2>Peu de travail, z&eacute;ro phyto, 1500m3/ha/an d&rsquo;eau</h2><p>A raison de 400 plants/ha, le bambou couvre l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du sol au bout de 4 &agrave; 5 ans, &eacute;ch&eacute;ance qui correspond &agrave; la premi&egrave;re r&eacute;colte, le plein potentiel &eacute;tant atteint en ann&eacute;e 7 ou&nbsp;8. Outre la plantation, le travail se r&eacute;duit &agrave; la couverture et l&rsquo;entretien du sol les premi&egrave;res ann&eacute;es et au broyage du pourtour des parcelles les ann&eacute;es suivants pour &eacute;viter la propagation des rhizomes. La culture ne requiert aucun produit de protection. Horizom pr&eacute;conise une irrigation localis&eacute;e &agrave; raison de 1500m3/ha/an d&rsquo;eau, destin&eacute;e s&eacute;curiser l&rsquo;implantation et les rendements, tout en v&eacute;hiculant la fertilisation. Moyennant des sols profonds (60 cm) et non hydromophes, le bambou est adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;ensemble du territoire hexagonal, en dehors des zones montagneuses et arides. La r&eacute;colte s&rsquo;op&egrave;re en hiver au moyen d&rsquo;un ensileuse &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un bec de coupe adapt&eacute; aux mati&egrave;res ligneuses, en usage pour les Taille &agrave; tr&egrave;s courte rotation (TTCR).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/6/2/5712661-1-fre-FR/57cc74023c97-tableau-rentabilite-png" alt="Le mod&egrave;le &eacute;conomique d&rsquo;Horizom (Cr&eacute;dit photo : Horizom)" height="746" width="1524" /><figcaption>Le mod&egrave;le &eacute;conomique d&rsquo;Horizom (Cr&eacute;dit photo : Horizom)</figcaption></figure>

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<h2>Le relais des cr&eacute;dits carbone</h2><p>Horizom propose trois formules d&rsquo;accompagnement (&eacute;tude p&eacute;doclimatique, conception de l&rsquo;irrigation, suivi agronomique, garantie de revenus minimum...), dont la plus basique int&egrave;gre la fourniture des plants et le contrat de valorisation du carbone et de la biomasse. L&rsquo;investissement (plants, plantation, irrigation...) est &agrave; la charge de l&rsquo;agriculteur. Horizom annonce un retour sur investissement compris entre 7 et 8 ans, ce qui correspond au d&eacute;but de la pleine production, la dur&eacute;e d&rsquo;exploitation potentielle &eacute;tant comprise entre 25 et 30 ans. Le potentiel annuel de biomasse est de l&rsquo;ordre de 25 &agrave; 30 t/ha/an de mati&egrave;re s&egrave;che, g&eacute;n&eacute;rant un produit brut de 3500&euro;/ha. Les cinq premi&egrave;re ann&eacute;es, Horizom r&eacute;tribue les producteurs en cr&eacute;dits carbone, contribuant &agrave; l&rsquo;amortissement de la plantation.</p><p>En ce qui concerne les d&eacute;bouch&eacute;s, Horizom cible le march&eacute; des fibres v&eacute;g&eacute;tales et ses trois fili&egrave;res de valorisation que sont les biomat&eacute;riaux (ameublement, isolant, b&eacute;tons v&eacute;g&eacute;taux, papiers et emballages, biocomposites...), la chimie du v&eacute;g&eacute;tal (bioraffinage biochar, silice organique, antioxydants) ou encore les fibres alimentaires (alimentation animale).</p>


Basée dans les Landes, la société Horizom propose un accompagnement de longue durée incluant la vente des plants et de la biomasse produite annuellement, assortie de crédits carbone. Un produit brut de 3500 €/ha peut être escompté au bout de 7 à 8 ans.

Agroécologique, le bambou s’invite dans les assolements

<p style="text-align:justify;">Le 24 juillet, le pr&eacute;sident de la FDSEA de la Creuse, Christian Arvis a accueilli la directrice de la DDCSPP23&nbsp;(Direction d&eacute;partementale de la coh&eacute;sion sociale et de la protection des populations) Emmanuelle Thill et deux stagiaires &eacute;tudiants v&eacute;t&eacute;rinaires&nbsp;(Alexis et Cl&eacute;mence) sur son exploitation, accompagn&eacute; de S&eacute;verine Bry, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la FDSEA. Cette rencontre a &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion de parler des difficult&eacute;s pour le d&eacute;partement &agrave; trouver des v&eacute;t&eacute;rinaires pr&ecirc;ts &agrave; s&rsquo;installer en Creuse. Car la d&eacute;sertification v&eacute;t&eacute;rinaire en zone rurale est une triste r&eacute;alit&eacute; qui touche la campagne.<br>Apr&egrave;s une pr&eacute;sentation de son exploitation, Christian a exprim&eacute; les inqui&eacute;tudes qui p&egrave;sent sur les &eacute;leveurs du d&eacute;partement en mati&egrave;re de d&eacute;sert v&eacute;t&eacute;rinaire comme sur Aubusson et Felletin &laquo;&thinsp;on tient vraiment &agrave; nos v&eacute;t&eacute;rinaires. Nous travaillons avec du vivant et nous avons r&eacute;guli&egrave;rement recourt &agrave; leur service pour des interventions que nous ne sommes pas capables de faire nous-m&ecirc;mes. C&rsquo;est inqui&eacute;tant, car nous n&rsquo;avons pas assez de praticien et cela va &ecirc;tre de pire en pire. Un bon maillage v&eacute;t&eacute;rinaire sur le terrain fait la rapidit&eacute; et la qualit&eacute; des interventions.&thinsp;&raquo; &nbsp;<br>La diminution du nombre de v&eacute;t&eacute;rinaire entra&icirc;ne l&rsquo;&eacute;largissement de leur rayon d&rsquo;exercice et fait ainsi augmenter les frais d&rsquo;&eacute;levage. Moins il y a de v&eacute;t&eacute;rinaires ruraux et plus il est difficile d&rsquo;en attirer, avec des contraintes qui continuent d&rsquo;augmenter. C&rsquo;est &eacute;galement un probl&egrave;me vis-&agrave;-vis du bien-&ecirc;tre animal mais aussi pour le r&eacute;f&eacute;rent &eacute;levage sur les exploitations agricoles.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Quelles solutions&thinsp;?</strong><br>Afin de combler les effectifs, il est d&eacute;sormais possible d&rsquo;acc&eacute;der aux &eacute;coles nationales v&eacute;t&eacute;rinaires par concours post-bac, alors qu&rsquo;auparavant un niveau Bac+2 &eacute;tait requis. Avec un cursus en &eacute;cole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de 6 ans au lieu de 7 ou 8 ans par les voies de recrutement, les jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s entreront plus pr&eacute;cocement sur le march&eacute; du travail pour r&eacute;pondre aux besoins du secteur.<br>En 2022, l&rsquo;ouverture d&rsquo;une nouvelle &eacute;cole priv&eacute;e &agrave; Rouen va permettre de dipl&ocirc;mer un peu plus de v&eacute;t&eacute;rinaires.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Mais comment les faire venir en Creuse&thinsp;?</strong><br>Seulement 10&thinsp;% des jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s souhaitent s&rsquo;installer &agrave; la campagne.<br>La directrice de la DDCSPP23 est persuad&eacute;e que la Creuse a plein d&rsquo;atouts qu&rsquo;il faut faire conna&icirc;tre aux lyc&eacute;ens afin de les amener &agrave; faire des stages dans des exploitations et lyc&eacute;es agricoles, comme Cl&eacute;mence, qui effectue son stage au lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Ahun, et Alexis, en stage &agrave; la DDCSPP23.<br>&laquo;&thinsp;Un v&eacute;t&eacute;rinaire qui s&rsquo;installe en Creuse, ce sont aussi des enfants qui vont &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, ce qui valorise le territoire&thinsp;&raquo; explique Emmanuelle Thill.<br>Pour attirer les jeunes dipl&ocirc;m&eacute;s il y a aussi un soutien financier pour ceux qui resteront en Creuse.</p>


Lutter contre le désert vétérinaire

<p>Au 1er aou&#770;t 2023, les premie&#768;res pre&#769;visions pour les re&#769;coltes des cultures d&rsquo;e&#769;te&#769; (mai&#776;s, tournesol, soja, sorgho) font e&#769;tat d&rsquo;une hausse des rendements et des productions par rapport a&#768; 2022, selon Agreste.</p><h1>Ma&iuml;s grain&nbsp;: 89,9 q/ha, 1,21 Mha, 11,1 Mt</h1><p>La production de ma&iuml;s grain (y compris semences) est estim&eacute;e &agrave; 11,1 Mt, en hausse de 2,6% par rapport &agrave; 2022&nbsp;mais en retrait de 15,8% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2018-2022). Avec 1,21 Mha, la surface recule de 10,3% sur un an. Le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 88,9 q/ha contre 75,6 q/ha en 2022&nbsp;(+14,4%).</p><h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 12,0 t/ha, 1,2 Mha, 14,8 Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s fourrage (14,8 Mt) est annonc&eacute;e en hausse de 8,4 % sur un an mais en baisse de 6,6 % par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022. La surface recule de 3,4% &agrave; 1,24 Mha. Le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 12,0 t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che, en hausse de 12,4% sur un an.</p><h2>Tournesol&nbsp;: 23,8 q/ha, 0,83 Mha, 1,99 Mt</h2><p>Avec 23,8 q/ha, le rendement du tournesol progresse de 15,2% par rapport &agrave; 2022&nbsp;et de 6,0% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. Les surfaces baissent de 3,7% &agrave; 832.000 ha. La production pourrait d&eacute;passer les 1,9 Mt, soit potentiellement la plus &eacute;lev&eacute;e depuis les ann&eacute;es 2000.</p><h2>Soja&nbsp;: 25,2 q/ha, 0,17 Mha, 0,5 Mt</h2><p>La production de soja est estim&eacute;e &agrave; 417.000 t, en hausse de 11,3 % par rapport &agrave; la faible r&eacute;colte 2022 et de 1,9 % par rapport &agrave; la moyenne 2018-2022. Le rendement de 26,5 q/ha, serait en forte hausse sur un an (+29,7 %) compensant la diminution des surfaces (-14,2 %), &agrave; 157.000 ha.</p><h2>Sorgho&nbsp;: 51,1 q/ha, 0,56 Mha, 0,28 Mt</h2><p>La production de sorgho est estim&eacute;e &agrave; 285.000 t, en hausse de 34,9% par rapport &agrave; 2022 mais en&nbsp;baisse de 14,4% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. Le rendement de 51,1 q/ha&nbsp;serait en forte hausse sur un an (+20,0 %),&nbsp;les surfaces&nbsp; progressant de 12% &agrave; 56.000 ha.</p>


Selon les premières estimations d’Agreste, les rendements du maïs, du tournesol, du soja et du sorgho progresseraient respectivement de 14,4%, 15,5%, 29,7% et 20,0%. En maïs fourrage, la hausse des rendements compense la baisse des surfaces.

Cultures d’été 2023 : rendements et productions estimés à la hausse

<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Innov-Space deux &eacute;toiles, Inel d&rsquo;Or mention sp&eacute;ciale, Prix sp&eacute;cial sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail au Sima 2022 et plus r&eacute;cemment une distinction au concours Mecanic Show de la Foire de Libramont en Belgique&nbsp;: en moins d&rsquo;an an, la distributrice-pailleuse Vortex d&rsquo;Emily a accumul&eacute; les r&eacute;compenses.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La pailleuse tra&icirc;n&eacute;e &agrave; turbine &laquo; Vortex &raquo; permet de pailler et distribuer tous types de fourrages (foin, enrubannage, ma&iuml;s, herbe), en bottes rectangulaires ou rondes jusqu&rsquo;&agrave; 2 m&egrave;tres de diam&egrave;tre. Munie d&rsquo;une goulotte rotative &agrave; 260&deg;, la turbine de la Vortex permet une distance de paillage allant jusqu&rsquo;&agrave; 24 m&egrave;tres.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Elle est disponible en attelage train&eacute; sur tracteur de 60 ch ou plus avec un minimum de 45 l/min de d&eacute;bit hydraulique.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Syst&egrave;me anti-bourrage brevet&eacute;</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La Vortex est &eacute;quip&eacute;e du syst&egrave;me autonome anti-bourrage Ijinius brevet&eacute;. Il permet de piloter les diff&eacute;rentes fonctions de la pailleuse sans intervention humaine, avec un temps de r&eacute;action 200 fois plus rapide que celui de l&rsquo;&ecirc;tre humain. Ainsi, selon le type de fourrage utilis&eacute;, l&rsquo;utilisateur pourra choisir entre quatre modes qui piloteront automatiquement le positionnement du peigne hydraulique, la vitesse du tapis, de l&rsquo;embrayage et d&eacute;brayage du d&eacute;m&ecirc;leur.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Depuis 2019, le syst&egrave;me &laquo; V-Cut &raquo;, lui aussi brevet&eacute;, int&egrave;gre les pailleuses hydrauliques port&eacute;es de la gamme. Il permet l&rsquo;extraction des filets et ficelles en toute simplicit&eacute;. En coupant les films, filets et ficelles par le dessous, le V-Cut limite la force humaine n&eacute;cessaire pour les extraire. Cette innovation apporte plus d&rsquo;ergonomie &agrave; la machine et favorise la sant&eacute; et la s&eacute;curit&eacute; de l&rsquo;utilisateur.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La porte arri&egrave;re de la Vortex est l&eacute;g&egrave;rement &eacute;vas&eacute;e pour faciliter l&rsquo;entr&eacute;e de la botte dans la pailleuse, Emily a cr&eacute;&eacute; des b&eacute;quilles rotatives qui s&rsquo;escamotent lors du chargement des balles, &eacute;vitant d&rsquo;avoir &agrave; redescendre de la cabine pour retirer les chaines ou les b&eacute;quilles de retenues.</p>


La pailleuse traînée à turbine « Vortex » permet de pailler et distribuer tous types de fourrages (foin, enrubannage, maïs, herbe), en bottes rectangulaires ou rondes jusqu’à 2 mètres de diamètre. Munie d’une goulotte rotative à 260°, la turbine de la Vortex permet une distance de paillage allant jusqu’à 24 mètres.

La distributrice-pailleuse Vortex d’Emily accumule les prix

<p>Des solutions pour tous les agriculteurs, sur tous les continents ! Rendez-vous au prochain SIMA, du 24 au 28 novembre 2024 &agrave; Paris Nord Villepinte, France.</p>


SIMA

<p class="Standard">A Abbaretz (Loire-Atlantique), &agrave; une cinquantaine de kilom&egrave;tres au nord de Nantes, la Cuma de l&rsquo;Arche compte une quarantaine d&rsquo;adh&eacute;rents. En p&eacute;riode de travaux agricoles, deux fois par semaine, les utilisateurs s&rsquo;y retrouvent pour &eacute;tablir le planning des machines partag&eacute;es. Trois adh&eacute;rents prolongent g&eacute;n&eacute;ralement cette r&eacute;union&nbsp;: eux vont &eacute;tablir le planning de Dylan, le salari&eacute; agricole qu&rsquo;ils partagent dans le cadre d&rsquo;un groupement d&rsquo;employeurs port&eacute; par la Cuma.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>La Cuma, ce n&rsquo;est pas uniquement le partage du mat&eacute;riel, c&rsquo;est aussi la mutualisation des besoins de main d&rsquo;&oelig;uvre</em>&nbsp;&raquo;, commente Beno&icirc;t Gautier, administrateur de la Cuma de l&rsquo;Arche, et l&rsquo;un des porteurs de l&rsquo;emploi partag&eacute; de Dylan. Depuis quelques ann&eacute;es, la Cuma de l&rsquo;Arche s&rsquo;est d&rsquo;ailleurs beaucoup investie dans ce domaine, pour r&eacute;pondre aux besoins exprim&eacute;s par les adh&eacute;rents&nbsp;: un premier emploi a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 2019 pour la conduite et l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel. Un deuxi&egrave;me a suivi pour les m&ecirc;mes missions, mais uniquement en CDD pour la saison.</p><h2 class="Standard">Deux emplois en groupement d&rsquo;employeurs port&eacute; par la Cuma</h2><p class="Standard">En 2022, un troisi&egrave;me emploi a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;, en utilisant la possibilit&eacute; offerte aux Cuma, depuis la loi travail de 2016, de porter un groupement d&rsquo;employeurs. Enfin, en janvier 2023, Dylan est arriv&eacute;, &eacute;galement sur un poste de salari&eacute; en groupement d&rsquo;employeurs. Dylan a donc trois&nbsp;coll&egrave;gues employ&eacute;s par la Cuma, deux qui travaillent &laquo;&nbsp;<em>uniquement</em>&nbsp;&raquo; pour la Cuma, comme chauffeurs, et un autre, Ewen, qui, comme lui, partage son temps de travail entre plusieurs exploitations.</p><p class="Standard">&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/8/8/5708891-1-fre-FR/8b6f6fb756b0-pcentrainde31-jpg" alt="Pour Pascal, Herv&eacute; et Beno&icirc;t (Dylan est entre Herv&eacute; et Beno&icirc;t), &laquo; partager un salari&eacute; &agrave; plusieurs, c&rsquo;est une entraide via r&eacute;mun&eacute;ration, mais c&rsquo;est une entraide pr&eacute;cieuse. On a &eacute;t&eacute; capables de s&rsquo;organiser ensemble pour cr&eacute;er un emploi p&eacute;renne &raquo; (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)" height="2160" width="3840" /><figcaption>Pour Pascal, Herv&eacute; et Beno&icirc;t (Dylan est entre Herv&eacute; et Beno&icirc;t), &laquo; partager un salari&eacute; &agrave; plusieurs, c&rsquo;est une entraide via r&eacute;mun&eacute;ration, mais c&rsquo;est une entraide pr&eacute;cieuse. On a &eacute;t&eacute; capables de s&rsquo;organiser ensemble pour cr&eacute;er un emploi p&eacute;renne &raquo; (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<p class="Standard">Le poste de Dylan (comme, auparavant, celui de Ewen) a &eacute;t&eacute; construit &laquo;&nbsp;<em>sur mesure&nbsp;</em>&raquo; pour r&eacute;pondre aux besoins de trois exploitations d&rsquo;&eacute;levage bovin. Deux sont individuelles (Beno&icirc;t et Pascal sont &eacute;leveurs allaitants) et la troisi&egrave;me est un Gaec en &eacute;levage laitier (Herv&eacute; est associ&eacute; &agrave; son fr&egrave;re). Tous trois avaient des besoins de main d&rsquo;&oelig;uvre, sans pour autant avoir les moyens, ni m&ecirc;me la volont&eacute;, d&rsquo;embaucher un salari&eacute; individuellement.</p><p class="Standard">Ces trois &eacute;leveurs partageaient la m&ecirc;me vision du salari&eacute; dont ils avaient besoin : pas question de le r&eacute;duire &agrave; certains travaux, par exemple, uniquement la traite ou l&rsquo;alimentation des animaux. Tous voulaient un compl&eacute;ment de main d&rsquo;&oelig;uvre, sur toutes les t&acirc;ches, tous les travaux, avec une adaptation selon les contraintes et les souhaits de chacun. Pas forc&eacute;ment une &eacute;galit&eacute; parfaite en temps de travail entre les trois, mais la volont&eacute; d&rsquo;assurer un temps plein au total sur l&rsquo;ann&eacute;e.</p><h2 class="Standard">Toutes les t&acirc;ches d&rsquo;une exploitation</h2><p class="Standard">Concr&egrave;tement, le &laquo;&nbsp;<em>partage</em>&nbsp;&raquo; de Dylan est en g&eacute;n&eacute;ral &eacute;tabli sur deux &agrave; trois jours &agrave; l&rsquo;avance, en fonction des charges de travail&nbsp;: le jeune homme sait chez qui il doit se rendre chaque matin, et combien de jours il y restera. Dans chaque ferme, il a une description pr&eacute;cise de ce qu&rsquo;il aura &agrave; accomplir. &laquo; <em>Il arrive pour le caf&eacute; du matin. Je lui transmets les consignes. J&rsquo;essaye de lui faire faire toutes les t&acirc;ches, y compris, en l&rsquo;accompagnant au d&eacute;but, celles qu&rsquo;il ne connait pas</em>&nbsp;&raquo; d&eacute;crit Herv&eacute;.</p><p class="Standard">De son c&ocirc;t&eacute;, Pascal estime que non seulement, le travail de Dylan le soulage et lui apporte du confort, mais qu&rsquo;en plus, devoir organiser et planifier des t&acirc;ches l&rsquo;aide &agrave; anticiper et &agrave; am&eacute;liorer sa propre organisation. &laquo;&nbsp;<em>Plus on anticipe, plus le travail est efficace</em>&nbsp;&raquo;. Il voit aussi la pr&eacute;sence r&eacute;guli&egrave;re de Dylan comme un rep&egrave;re, par exemple, pour faire un point sur les travaux pr&eacute;vus, ou pour avoir un &laquo;&nbsp;<em>avis ext&eacute;rieur&nbsp;</em>&raquo;. Et il estime m&ecirc;me que la pr&eacute;sence d&rsquo;un salari&eacute; partag&eacute;, comme l&rsquo;adh&eacute;sion &agrave; une Cuma, peuvent constituer des remparts efficaces contre l&rsquo;isolement des agriculteurs.</p><p class="Standard">&laquo;&nbsp;<em>Avoir Dylan, cela nous donne de la souplesse dans notre travail </em>&raquo;, r&eacute;sument les trois exploitants. Cette &laquo;&nbsp;<em>souplesse</em>&nbsp;&raquo; s&rsquo;inscrit cependant dans une organisation tr&egrave;s cadr&eacute;e&nbsp;: Dylan ne travaille qu&rsquo;un week-end sur quatre, et il connait leur date &agrave; l&rsquo;avance, tout comme les p&eacute;riodes de vacances de ses employeurs. Et bien s&ucirc;r, il peut poser ses cong&eacute;s en concertation avec eux. Administrativement, son emploi est g&eacute;r&eacute; par la Cuma, ses heures sont toutes compt&eacute;es, et il peut acc&eacute;der &agrave; tous les droits d&rsquo;un salari&eacute; d&rsquo;une organisation, comme des droits &agrave; des formations&nbsp;: les quatre&nbsp;salari&eacute;s de la Cuma de l&rsquo;Arche ont ainsi tous suivi une formation en d&eacute;sherbage m&eacute;canique.</p><h2 class="Standard">&laquo;&nbsp;Je me sens bien dans mon travail&nbsp;&raquo;</h2><p class="Standard">Cet emploi un peu particulier, avec trois patrons, c&rsquo;&eacute;tait pr&eacute;cis&eacute;ment ce que cherchait Dylan, apr&egrave;s son BTS ACSE r&eacute;alis&eacute; en apprentissage et une premi&egrave;re exp&eacute;rience en travaux publics : &laquo;&nbsp;<em>Le travail en groupement d&rsquo;employeurs, on ne m&rsquo;en avait dit que du bien. La diversit&eacute;, c&rsquo;est formateur. Et puis, je voulais travailler dans des fermes &agrave; dimension humaine</em>&nbsp;&raquo;, assure le jeune homme. &laquo;&nbsp;<em>Je me sens bien dans mon travail</em>&nbsp;&raquo;. Cerise sur le g&acirc;teau, Dylan s&rsquo;entend tr&egrave;s bien avec ses trois autres coll&egrave;gues de la Cuma, avec qui il prend r&eacute;guli&egrave;rement ses repas de midi&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>Il y a une bonne ambiance entre salari&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><p class="Standard">Ce n&rsquo;est cependant pas un secret&nbsp;: m&ecirc;me si Dylan se sent bien dans son poste, il a pour projet de s&rsquo;installer, d&rsquo;ici quelques ann&eacute;es, en &eacute;levage allaitant, &laquo;&nbsp;<em>en fonction des opportunit&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;. Alors, certes, ce sera une perte pour ses trois employeurs actuels. Mais comme tous trois sont tr&egrave;s attach&eacute;s au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture, ils verront aussi cette installation comme l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;avoir un nouveau coll&egrave;gue, un nouvel adh&eacute;rent de Cuma et voire m&ecirc;me un nouvel employeur de salari&eacute; partag&eacute;&nbsp;!</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p class="Standard">Tous les articles de la s&eacute;rie&nbsp;:</p><p class="Standard"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-evolue-l-entraide-aussi-1-4-l-entraide-est-elle-morte">L&rsquo;agriculture &eacute;volue, l&rsquo;entraide aussi (1/4) : L&rsquo;entraide est-elle morte ?</a></p><p class="Standard"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-evolue-l-entraide-aussi-2-4-agri-echange-du-groupe-d-entraide-au-reseau-d-entraide">L&rsquo;agriculture &eacute;volue, l&rsquo;entraide aussi (2/4) : Agri-&Eacute;change, du groupe d&rsquo;entraide au r&eacute;seau d&rsquo;entraide</a></p></td></tr></tbody></table>


Depuis 2016, les Cuma ont la possibilité de porter un groupement d'employeurs pour un salarié partagé entre plusieurs exploitations. A l’heure où la main d’œuvre est souvent le facteur limitant l’activité agricole, cette organisation permet de créer des emplois pérennes, tout en augmentant le confort de vie des agriculteurs. A Abbaretz (44), Benoît, Hervé et Pascal se partagent un salarié depuis janvier dernier.  Et ils voient cela comme une forme moderne d’entraide.

L’agriculture évolue, l’entraide aussi (3/4) : Partager un salarié est aussi une forme d’entraide

<p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/ymeEtMyD-4M?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>piloter sa ferme</figcaption>
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<p style="text-align:justify;"><strong>1.&nbsp;Des conditions climatiques pas toujours favorables impactant les rendements et la qualit&eacute;</strong></p><p style="text-align:justify;">Gr&acirc;ce &agrave; une m&eacute;t&eacute;o avantageuse au d&eacute;but du printemps, la moisson s&rsquo;annon&ccedil;ait avec un potentiel remarquable pour cette r&eacute;colte 2023. C&rsquo;&eacute;tait sans compter sur l&rsquo;&eacute;pisode de forte chaleur survenu &agrave; la fin du mois de mai.</p><p style="text-align:justify;">&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les rendements et la qualit&eacute; des produits ont alors &eacute;t&eacute; directement impact&eacute;s par ces temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es et l&rsquo;absence de pr&eacute;cipitations, engendrant des <u>r&eacute;sultats tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes</u> au sein d&rsquo;une m&ecirc;me r&eacute;gion, voire d&rsquo;une m&ecirc;me exploitation et variant selon&nbsp;:</p><ul><li>Le <strong>potentiel</strong> agronomique de chaque r&eacute;gion et de chaque parcelle</li><li>La survenue ou l&rsquo;absence d&rsquo;<strong>orages</strong> fin mai, d&eacute;but juin</li><li>Et parfois ces &eacute;carts ont &eacute;t&eacute; amplifi&eacute;s par l&rsquo;historique de gestion des parcours de <strong>fertilisation</strong> de chaque exploitation</li></ul><p style="text-align:justify;">Quand dans certaines r&eacute;gions, la p&eacute;riode de r&eacute;colte s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e dans des conditions tr&egrave;s cl&eacute;mentes permettant une gestion sereine des chantiers, d&rsquo;autres connaissent encore une m&eacute;t&eacute;o beaucoup plus chaotique. Il faut jongler entre les averses autant pour la r&eacute;colte des grains que celle de la paille. La qualit&eacute; des r&eacute;coltes encore sur pied se d&eacute;grade au fil des averses. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><ul><li><strong>Des rendements en bl&eacute; globalement au-dessus des moyennes mais qui vont du simple au double selon les r&eacute;gions, avec des qualit&eacute;s conformes aux normes pour la partie r&eacute;colt&eacute;e </strong></li></ul><p style="text-align:justify;">Une nouvelle fois, la moyenne fran&ccedil;aise masquera beaucoup de disparit&eacute;s&nbsp;: dans les zones interm&eacute;diaires, le moyenne sera parfois inf&eacute;rieure &agrave; 50 q /ha sur certaines exploitations alors que dans d&rsquo;autres zones de production, le compteur affichera plus de 100 q par ha en bl&eacute;. Les bl&eacute;s r&eacute;colt&eacute;s affichent des PS sup&eacute;rieurs &agrave; 76 et des taux de prot&eacute;ine autour de 11.5. A ce jour, il reste environ 15 % de la r&eacute;colte fran&ccedil;aise &agrave; r&eacute;aliser et les inqui&eacute;tudes li&eacute;es &agrave; la qualit&eacute; grandissent au fil des cumuls de pr&eacute;cipitations constat&eacute;s.</p><ul><li><strong>Le calibrage des orges brassicoles en retrait</strong></li></ul><p style="text-align:justify;">En 2023, la calibrage des orges de printemps sem&eacute;es &agrave; l&rsquo;automne d&eacute;crochent significativement<strong> </strong>dans la plupart des r&eacute;gions avec des r&eacute;sultats (de 30 &agrave; 75 %) tr&egrave;s souvent inf&eacute;rieurs aux besoins des malteurs (90 %). Le calibrages des orges de printemps sem&eacute;es au printemps est &eacute;galement tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne selon les r&eacute;gions et bien souvent inf&eacute;rieurs &agrave; la norme attendue. Les rendements des orges brassicoles sont &eacute;galement tr&egrave;s variables d&rsquo;une r&eacute;gion &agrave; l&rsquo;autre, d&lsquo;une exploitation l&rsquo;autre.</p><ul><li><strong>Les colzas d&eacute;&ccedil;oivent, les pois d&eacute;crochent </strong></li></ul><p style="text-align:justify;">La &laquo;&nbsp;d&eacute;ception&nbsp;&raquo; est le point commun des r&eacute;sultats obtenu en colza qui affichent globalement un recul de rendement de 10 &agrave; 20 %. La culture du pois a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement marqu&eacute;e par la chaleur et le manque d&rsquo;eau intervenus pendant la p&eacute;riode de floraison. Les rendements d&eacute;cochent de 10 &agrave; 20 q /ha par apport aux moyennes d&eacute;cennales.</p><p><strong>2.&nbsp;Un march&eacute; tr&egrave;s volatil et marqu&eacute; par un net recul des prix depuis 1 an</strong></p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022&nbsp;a marqu&eacute; le d&eacute;but de la baisse des prix, qui s&rsquo;est poursuivie jusqu&rsquo;au d&eacute;but de la moisson 2023, avec un recul de plus de 100 &euro;/t en c&eacute;r&eacute;ales et 250 &euro;/t en ol&eacute;agineux.</p><p style="text-align:justify;">Au niveau fran&ccedil;ais, les pourcentages moyens engag&eacute;s &agrave; la veille de la r&eacute;colte 2023 &eacute;taient nettement inf&eacute;rieurs &agrave; ceux relev&eacute;s 12 mois auparavant. C&rsquo;est un constat paradoxal, car il y avait possibilit&eacute; de s&rsquo;engager &agrave; vendre avec des prix de c&eacute;r&eacute;ales encore &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s sur le premier semestre de 2023&nbsp;:</p><ul><li><ul><li><em>C&eacute;r&eacute;ales</em>&nbsp;: prix au-del&agrave; de 300 &euro;/t</li><li><em>Colza&nbsp;</em>: &nbsp;prix au-del&agrave; de 600 &euro;/t &nbsp;</li></ul></li></ul>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/7/9/5709727-1-fre-FR/d735f87de023-piloter-jpg" alt="" height="561" width="700" /></figure>

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<p style="text-align:justify;"><strong>La moisson 2023 se termine donc sur des perspectives de disparit&eacute; assez marqu&eacute;e des chiffres d&rsquo;affaires des exploitations, impact&eacute;s d&rsquo;une part par des rendements tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes et d&rsquo;autre part, par des d&eacute;cisions de commercialisation n&rsquo;ayant pas toujours permis de profiter des meilleurs prix de vente.</strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>    
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    <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/366493/file/PSF_Les%203%20faits%20marquants%20de%20la%20r%C3%A9colte%202023_2023_08_02.pdf">Lire la suite de l&#039;article ICI</a>

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<p>&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Gw&eacute;na&euml;lle <strong>BAILHACHE</strong>, agricultrice et Sylvain <strong>JESSIONESSE</strong>, agriculteur et co-fondateur de <strong>Piloter Sa Ferme, des outils faits avec, par et pour les agriculteurs pour savoir prendre de bonnes d&eacute;cisions </strong></p><p style="text-align:right;"><a href="https://www.pilotersaferme.com/" target="_blank"><strong>https://www.pilotersaferme.com/</strong></a></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>


La moisson s’est achevée depuis quelques jours dans la plupart des régions françaises. Retour sur les 3 faits marquants de ce cru 2023 avec Sylvain de la ferme Jesse

[Vidéo] clap de fin pour la moisson : tous les agriculteurs n’auront pas le même revenu en 2023 !

<p>85,2 kilos &eacute;quivalent-carcasse par habitant : c&rsquo;est la quantit&eacute; de viande ing&eacute;r&eacute;e en moyenne par chaque Fran&ccedil;ais en 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">selon une analyse conjointe d&rsquo;Agreste et de FranceAgriMer</a>. Pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, l&rsquo;indicateur s&rsquo;affiche &agrave; la hausse, outrepassant tr&egrave;s largement les recommandations sanitaires (500g/semaine hors volaille, 150g/semaine de charcuterie). Cet app&eacute;tit f&eacute;roce ne fait pas forc&eacute;ment les affaires de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais. En effet, la croissance de la consommation de viande est port&eacute;e par la restauration hors domicile, laquelle est le cheval de Troie des importations. Sur ce point, l&rsquo;ann&eacute;e 2022 a marqu&eacute; une nouvelle d&eacute;gradation des comptes, avec une hausse de 11,7% des tonnages import&eacute;s. Les importations repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 33% de la consommation nationale de viande, avec des pointes &agrave; plus de 50% pour la viande de poulet et la viande ovine.</p><h2>&laquo;&nbsp;Moins et mieux de viande&nbsp;&raquo;</h2><p>Le d&eacute;ficit commercial est tel <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-excedent-agroalimentaire-au-plus-haut-depuis-10-ans" target="_blank">qu&rsquo;il n&rsquo;est pas compens&eacute; par les exportations d&rsquo;animaux vifs</a>, qui constituent en prime une fuite de valeur ajout&eacute;e potentielle. Ce double constat, aux plans sanitaire et commercial, conduit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage-et-consommation-de-viande-bovine-le-requisitoire-et-les-recommandations-de-la-fnh" target="_blank">la Fondation pour la nature et l&rsquo;homme (FNH), dans un rapport publi&eacute; &agrave; la mi-juillet</a>, &agrave; pr&ocirc;ner une rupture radicale. Celle-ci consiste &agrave; sortir de la logique &laquo; <em>agrandissement-concentration-sp&eacute;cialisation-intensification-paup&eacute;risation</em>&nbsp;&raquo; qui pr&eacute;vaut selon la FNH depuis 50 ans en France, au profit d&rsquo;un &eacute;levage dit agro&eacute;cologique, cochant toutes les cases de la durabilit&eacute;&nbsp;: biodiversit&eacute;, qualit&eacute; des sols et de l&rsquo;eau, bien-&ecirc;tre animal, vivabilit&eacute;, transmissibilit&eacute;, sans oublier la r&eacute;duction des &eacute;missions des gaz &agrave; effet de serre, pr&eacute;judiciables au climat. Une telle r&eacute;orientation permettrait d&rsquo;en finir avec la &laquo;&nbsp;<em>vuln&eacute;rabilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; li&eacute;e &agrave; notre d&eacute;pendance &agrave; la viande d&rsquo;importation (et au soja) sans plomber le budget de nos compatriotes, y compris les plus modestes. &laquo;&nbsp;<em>Une alimentation compose&#769;e de produits AB et/ou agroe&#769;cologique n&rsquo;augmente pas force&#769;ment le budget des me&#769;nages mais impose une e&#769;volution des re&#769;gimes alimentaires vers </em>"<em>moins et mieux</em>"&nbsp;<em>de produits animaux&nbsp;</em>&raquo;, plaide la FNH.</p><h2>Agir sur l&rsquo;environnement alimentaire</h2><p>Encore faut-il que les consommateurs op&egrave;rent eux-m&ecirc;mes leur transition alimentaire, ce que les chiffres de consommation ne semblent pas augurer. Pour la FNH, il revient &agrave; la puissance publique d&rsquo;agir sur l&rsquo;offre de la distribution, de restauration hors domicile et des industries agroalimentaires, via diff&eacute;rents leviers contraignants. <a href="file:///Users/raphaellecocq/SAUVE%20200523/Documents/JOURNAUX/PLEINCHAMP%20JOURNAL/JOURNAL%2008:2023/Un%20re%CC%81cent%20rapport%20de%20l%E2%80%99Institut%20du%20de%CC%81veloppement%20durable%20et%20des%20relations%20internationales%20(IDDRI)%20ne%20disait%20pas%20autre%20chose" target="_blank">Un re&#769;cent rapport de l&rsquo;Institut du de&#769;veloppement durable et des relations internationales (IDDRI) ne disait pas autre chose</a>. &laquo;&nbsp;<em>Le mod&egrave;le actuel, qui viserait &agrave; pr&eacute;server la libert&eacute; de choix du consommateur, en limitant l&rsquo;action publique, revient en r&eacute;alit&eacute; &agrave; laisser les int&eacute;r&ecirc;ts priv&eacute;s dominer les environnements alimentaires et ainsi &agrave; fa&ccedil;onner les pr&eacute;f&eacute;rences et les pratiques alimentaires des consommateurs &Agrave; l&rsquo;inverse, l&rsquo;action publique doit permettre de passer d&rsquo;un mod&egrave;le o&ugrave; les choix alimentaires des consommateurs risquent d&rsquo;&ecirc;tre plus subis que choisis, vers un mod&egrave;le qui donne aux citoyens une nouvelle capacit&eacute; de choix&nbsp;</em>&raquo;. Comme l&rsquo;IDDRI, la FNH invite l&rsquo;Etat &agrave; se saisir de la future Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC) pour impulser la transition. </p>


[Edito] Portée par la restauration hors domicile, pourvoyeuse de viande importée, la consommation de viande s’affiche de nouveau en hausse en 2022, outrepassant allègrement les recommandations sanitaires. Sans attenter à la liberté individuelle, l’Etat a la capacité d’influer sur nos choix alimentaires, qui seraient davantage subis que choisis.

Consommer « moins et mieux de viande », une affaire de l’Etat

<p>Selon FranceAgriMer et son Observatoire de la production de miel et de gel&eacute;e royale, la production fran&ccedil;aise de miel en 2022 est estim&eacute;e &agrave; 31.387 tonnes, en hausse de 58,5% par rapport &agrave; 2021. Le nombre d&rsquo;apiculteurs, estim&eacute; &agrave; 62.744, retrouve quant &agrave; lui son niveau de 2019.</p><p>Le rendement de l&rsquo;ann&eacute;e est estim&eacute; &agrave; 23,5 kg/ruche, similaire &agrave; 2021. Le rendement augmente avec la taille des exploitations, soit 17,8 kg/ruche pour les moins de 50 ruches &agrave; 29,0 kg/ruche pour les plus de 400 ruches.</p><h2>La production par effectifs, par r&eacute;gion et par miell&eacute;e</h2><p>Les apiculteurs de plus de 400 ruches ont r&eacute;alis&eacute; 36,7% du volume contre 30,8% pour les 150 &agrave; 399 ruches, 22,2% pour les moins de 50 ruches et 10,4% pour les 50 &agrave; 149 ruches. Toutes ces cat&eacute;gories ont vu leur production augmenter, de m&ecirc;me que l&rsquo;ensemble des R&eacute;gions de France, &agrave; l&rsquo;exception de la Corse et de Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;azur. En 2022, Rh&ocirc;ne-Alpes Auvergne (5126t) devance l&rsquo;Occitanie (4142t) et le Grand Est (3800t).</p><p>Largement d&eacute;velopp&eacute;e par les apiculteurs d&eacute;tenant plus de 400 ruches, le miel de transhumance repr&eacute;sente 34,4% de la production de miel fran&ccedil;ais.</p><p>Le miel de colza est la miell&eacute;e la plus produite en France sous l&rsquo;effet des bons rendements dans la moiti&eacute; nord de la France. Il repr&eacute;sente 14,2% des volumes produits &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale. Il est suivi par les autres miels polyfloraux (14,0%) et le miel d&rsquo;acacia (11,8%).</p><p>La vente directe assure 42% des d&eacute;bouch&eacute;s, devant les achats des conditionneurs (15,7%).</p><h2>Le miel bio en hausse &eacute;galement</h2><p>La production de miel bio est estim&eacute;e &agrave; 4978 tonnes, en hausse de 20,9% par rapport &agrave; 2021. Les rendements par ruche (22,3kg) sont l&eacute;g&egrave;rement plus faibles qu&rsquo;en conventionnel (23,5kg). La production bio repr&eacute;sente 15,6% de l&rsquo;ensemble de la production pour un ratio d&rsquo;apiculteurs certifi&eacute;s ou en conversion (&gt;50 ruches) de 19,3%</p><h2>Activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage et de pollinisation</h2><p>L&rsquo;&eacute;levage de reines et d&rsquo;essaims pour le renouvellement du cheptel est largement pratiqu&eacute; par les apiculteurs professionnels, dans une fourchette comprise entre 37% et 67% selon les cat&eacute;gories. L&rsquo;activit&eacute; de pollinisation est pratiqu&eacute;e par 4% des apiculteurs de moins de 50 ruches mais par 13,4% de ceux poss&eacute;dant plus de 400 ruches.</p><h2>Gel&eacute;e royale, pollen et propolis</h2><p>Relativement stable, la production de gel&eacute;e royale s&rsquo;est &eacute;tablie &agrave; 3727 kg en 2022, avec un rendement moyen de 840 g par exploitation concern&eacute;e.</p><p>La production de pollen est estim&eacute;e &agrave; 42 tonnes en 2022, r&eacute;partie entre pollen frais (48%) et pollen sec (52%). Le quart (24%) est issu d&rsquo;exploitations bio. La production de propolis est estim&eacute;e &agrave; 4 tonnes dont 50% en bio. Elle concerne majoritairement (77%) les producteurs de plus de 150 ruches.</p>


La production retrouve son niveau de l’année 2020. La production de miel bio progresse de 20,9%. Le miel de colza est la miellée la plus produite en France.

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