Ovins &ndash; Le commerce traditionnel p&acirc;tit d&rsquo;un manque de consommation dans les GMS et les boucheries, ce qui est souvent observ&eacute; &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Cela entra&icirc;ne un commerce assez calme dans les bons agneaux laitons sous signe de qualit&eacute;. En revanche, c&rsquo;est la derni&egrave;re ligne droite pour es achats pour l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir, afin que ces agneaux m&acirc;les soient abattus rituellement le jour de la f&ecirc;te du mouton. &nbsp;Les volumes d&rsquo;agneau d&rsquo;herbe sont importants sur les march&eacute;s du centre du pays, mais les besoins sont pr&eacute;sents, ce qui entra&icirc;ne un commerce souvent tr&egrave;s fluide avec des tarifs tr&egrave;s attractifs dans les agneaux lourds (m&acirc;les). La demande est &eacute;galement soutenue dans les jeunes b&eacute;liers. Pass&eacute; cette f&ecirc;te, le souffl&eacute; va retomber dans ces gammes de marchandise qui ne correspondront plus au commerce estival de la viande ovine. En brebis, le commerce est plus ferme avec une meilleure demande dans les bonnes lourdes. La marchandise moyenne est peu recherch&eacute;e. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande va s&eacute;rieusement se tasser apr&egrave;s l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir, sur un march&eacute; o&ugrave; les femelles seront disponibles en grand nombre notamment &agrave; l&rsquo;import. &nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – La demande est soutenue pour l’Aïd-El-Kébir.

Rupture technologique&nbsp;? L&rsquo;expression un brin galvaud&eacute;e s&rsquo;applique sans conteste au dernier-n&eacute; de Sabi Agri, le constructeur auvergnat qui depuis 2017 d&eacute;veloppe avec sa gamme Alpo des tracteurs &eacute;lectriques l&eacute;gers, autonomes (8 heures de travail pour 2 heures de recharge), modulaires et polyvalents (possibilit&eacute; d&rsquo;atteler de nombreux outils du march&eacute;), &agrave; conduite manuelle ou t&eacute;l&eacute;command&eacute;e. Avant de s&rsquo;ouvrir &agrave; la robotisation, avec le Zilus.<h2>Polyvalence pouss&eacute;e &agrave; l&rsquo;extr&ecirc;me</h2>Le Zilus est un d&eacute;riv&eacute; de l&rsquo;Alpo enjambeur. Son concept modulaire, en hauteur (205cm) comme en largeur, lui permet d&rsquo;&eacute;voluer dans les vignes &eacute;troites et larges (hors-tout de 150 cm), en supportant des pentes jusqu&rsquo;&agrave; 55%. Il est compatible avec tous les outils standards, qu&rsquo;ils soient m&eacute;caniques, hydraulique ou &eacute;lectriques, offrant trois points d&rsquo;attelage&nbsp;: porte-outils avant, perches centrales et porte-outils arri&egrave;re. Il est notamment compatible avec une cellule de pulv&eacute;risation &eacute;lectrique. Son autonomie est comprise entre 8 et 10 heures pour un temps de recharge de 2 heures.<h2>Quatre modes de pilotage</h2>La polyvalence ressort &eacute;galement au niveau des modes de pilotage, au nombre de quatre&nbsp;: travail en autonomie totale gra&#770;ce a&#768; un GPS RTK, conduite via une te&#769;le&#769;commande, conduite embarqu&eacute;e gra&#770;ce a&#768; un poste de conduite et enfin travail en accord robotique. Dans ce mode de pilotage, le Zilus travaille en bin&ocirc;me avec un autre Alpo &eacute;voluant dans la parcelle et pilot&eacute; par un chauffeur.

Le constructeur auvergnat propose avec le Zilus un robot électrique toutes vignes, tous outils, tout terrain et tous modes de pilotage, y compris avec un chauffeur embarqué.

Zilus, le robot enjambeur « total » de Sabi Agri

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet une assez bonne activit&eacute; commerciale. Les gros acteurs du march&eacute; ont stabilis&eacute; leurs prix au niveau de l&rsquo;export et profitent des co&ucirc;ts g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les frais de PCR pour &ecirc;tre plus attractifs que l&rsquo;Espagne dans les laitiers. La vente reste n&eacute;anmoins tr&egrave;s fluide avec un tri peu s&eacute;v&egrave;re dans les Holsteins, Normands, Abondances et Montb&eacute;liards de milieux de gamme. Cette dynamique positive profite aux veaux crois&eacute;s laitiers ou Blanc bleus d&rsquo;entr&eacute;e et de milieu de gamme, avec un renforcement des fili&egrave;res JB crois&eacute;s en France. Les tr&egrave;s bons sujets viand&eacute;s et les Limousines sont stables.Veaux de boucherie &ndash; Les ventes souffrent de la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire. Les tarifs se d&eacute;gradent depuis quelques semaines dans le veau de boucherie, malgr&eacute; des mises en place contenue sur le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. La pression de l&rsquo;import hollandaise est plus forte et quelques retards de sortie sont observ&eacute;s. Des efforts sont faits pour attirer les consommateurs vers la viande hach&eacute;e de veau et de nouveaux produits, mais le prix est un facteur limitant.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera fluide avec des tarifs stables dans l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La tendance restera baissi&egrave;re, face &agrave; la pression de l&rsquo;import . <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Le commerce reste fluide.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; La modestie de l&rsquo;offre g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par les travaux de saison continue de favoriser les &eacute;changes avec des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui peinent &agrave; assurer leurs besoins de rotations. Les tarifs se stabilisent et restent attractifs dans les Charolaises, les Limousines ou les Blondes d&rsquo;Aquitaine avec du poids. Le commerce est r&eacute;gulier dans le b&eacute;tail de gamme interm&eacute;diaire qui est prot&eacute;g&eacute; par la stabilit&eacute; des prix de la viande pour ces cat&eacute;gories de marchandises.Broutards &ndash; Le march&eacute;, qui reste pourtant peu approvisionn&eacute; &agrave; la saison, montre des signes de tension, en rapport avec la d&eacute;gradation des prix des jeunes bovins en Italie. La tendance est l&eacute;g&egrave;rement baissi&egrave;re dans les bons broutards et taurillons Charolais ou Limousins lourds et vaccin&eacute;s pour l&rsquo;Italie, m&ecirc;me si les niveaux de prix restent tr&egrave;s convenables dans leur ensemble. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, la bonne tenue des tarifs sur certains pays de l&rsquo;UE (Belgique, Pays-Bas&hellip;) permet de tenir les prix dans les lourds vaccin&eacute;s, malgr&eacute; des co&ucirc;ts alimentaires importants. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste soutenue m&ecirc;me si les tarifs sont stables dans la gamme des 280/350kg avec des mises en place sur la France qui concurrence l&rsquo;export. Dans les femelles, le commerce reste fluide, faute d&rsquo;offre suffisante dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises herb&eacute;es export&eacute;es sur l'Italie. Dans les plus l&eacute;g&egrave;res, les &eacute;carts de variolisation sont marqu&eacute;s en fonction du statut vaccinal. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera soutenue face &agrave; la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre. &nbsp; Broutards&nbsp;: Les acheteurs vont profiter d&rsquo;une offre plus r&eacute;guli&egrave;re pour peser sur les prix sur les m&acirc;les. Les femelles resteront recherch&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Commerce plus calme dans les broutards.

Bovins de boucherie &ndash; L&rsquo;animation commerciale du moment fait face &agrave; un recul de la demande pour cette p&eacute;riode charni&egrave;re de fin d&rsquo;ann&eacute;e scolaire et de d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent un peu moins de viande dans les magasins ou les boucheries sur la seconde moiti&eacute; de juin et d&eacute;but juillet. En revanche, au restaurant, la viande bovine reste pris&eacute;e, m&ecirc;me si elle ne vient plus de France. Les industriels constatent un recul de la demande en viande hach&eacute;e avec la fermeture des restaurants scolaires qui travaillent avec du VBF (loi &eacute;galim oblige), mais c&rsquo;est &eacute;galement la volont&eacute; des parents. &nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s est un peu contradictoire et inhabituelle. Les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re se vendent bien alors que les ventes en boucherie reculent. Une des raisons &agrave; cette tendance est le recul de la production avec des engraisseurs qui ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leur activit&eacute; sur ces gammes de marchandise face &agrave; la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de production, du prix du maigre et de l&rsquo;absence d&rsquo;&eacute;volution des prix. Les hausses arrivent &agrave; contretemps, mais la production n&rsquo;est plus l&agrave;. Les tarifs tendent &agrave; progresser dans les femelles Parthenaises ou Blondes d&rsquo;Aquitaine et se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Limousins ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre dans les allaitantes de milieux de gamme R de conformation avec des sorties qui vont pouvoir &ecirc;tre &eacute;tal&eacute;es gr&acirc;ce aux orages de ces derniers jours favorables aux herbages. &nbsp;&nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les disponibilit&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s abondantes, mais les industriels couvrent n&eacute;anmoins une demande toujours en repli sur la fin juin. De nombreux &eacute;leveurs ne finissent toujours pas leurs animaux qui partent directement apr&egrave;s la derni&egrave;re traite. Les tarifs sont juste reconduits voire en l&eacute;g&egrave;re baisse dans les vaches Holsteins en fonction des abattoirs. Pas de changement dans les Normandes et Montb&eacute;liardes convenables. Jeunes bovins &ndash; Le march&eacute; du JB reste dans la tourmente, avec une actualit&eacute; toujours marqu&eacute;e par la pr&eacute;sence massive de viande polonaise sur les march&eacute;s allemand, grec, italien ou espagnol. Le march&eacute; fran&ccedil;ais est moins perm&eacute;able &agrave; ces importations, mais nos exp&eacute;ditions &agrave; l&rsquo;export sont malmen&eacute;es avec des acheteurs qui demandent de forte r&eacute;duction de prix. Faute de pouvoir acc&eacute;der &agrave; ces baisses tarifaires, certains abattoirs r&eacute;duisent leur activit&eacute;, ce qui engendre du report dans les fermes. Cette situation est dangereuse, alors que la fili&egrave;re de l&rsquo;engraissement est en pleine reconstruction, pour compenser la r&eacute;duction du cheptel et assurer une demande qui sera forte sur l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024. La proximit&eacute; de l&rsquo;A&iuml;d El K&eacute;bir permet un report de l&rsquo;activit&eacute; vers les viandes halal, mais pass&eacute; cette f&ecirc;te musulmane, les besoins seront moindres. Les inqui&eacute;tudes des professionnels sont grandes sur d&eacute;but juillet. Les tarifs s&rsquo;&eacute;rodent avec des &eacute;carts qui se creusent entre les animaux contractualis&eacute;s et les autres. &nbsp;&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les transactions seront plus calmes, mais la modestie de l&rsquo;offre devrait faciliter le maintien des prix. Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Certains industriels vont chercher &agrave; peser sur les prix, d&rsquo;autres joueront la carte de la stabilit&eacute;. &nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Les abatteurs sont inquiets, car la demande fran&ccedil;aise va se tass&eacute;e apr&egrave;s l&rsquo;A&iuml;d-El-K&eacute;bir, alors que les march&eacute;s exports resteront peu demandeur.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Meilleure couverture de la demande dans les laitières.

Conjoncture &ndash; Les pr&eacute;tendants &agrave; la reprise des exploitations ne sont pas assez nombreux pour assurer la rel&egrave;ve, mais ils sont motiv&eacute;s avec une vision assez claire de la charge de travail qui les attend. S&rsquo;ils sont de moins en moins nombreux issu du milieu agricole, ils ont des formations solides et des projets plein la t&ecirc;te, pour adapter leur production au march&eacute; de demain. Pour autant, le chemin vers l&rsquo;installation reste compliqu&eacute; avec des montants de reprise qui se sont envol&eacute;s en m&ecirc;me temps que la revalorisation du prix de la viande. Cette valorisation va en revanche assurer une belle capitalisation pour les &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite. &nbsp;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais a la chance de poss&eacute;der de nombreuses races, avec des viandes de qualit&eacute; que chacun d&eacute;fend &agrave; sa fa&ccedil;on. Les GMS cherchent toujours de la proximit&eacute; en mettant en valeur la race locale et les bouchers communiquent sur la qualit&eacute; et la provenance de leurs animaux. La dynamique autour de la race Limousine en est un tr&egrave;s bel exemple. Les &eacute;leveurs de demain seront &agrave; la pointe de la technologie, pour peu qu&rsquo;on leur en donne les moyens. Les innovations sont nombreuses et permanentes sur les salons avec toujours des sujets sur le bien-&ecirc;tre animal, les performances techniques, l&rsquo;utilisation de l&rsquo;herbe, la ma&icirc;trise de la consommation de l&rsquo;eau ou de l&rsquo;&eacute;nergie, et ce qui devrait &ecirc;tre la priorit&eacute;, le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;&eacute;leveur, car c&rsquo;est la condition &laquo;&nbsp;sine qua none&nbsp;&raquo; de la r&eacute;ussite.Les industriels, les coop&eacute;ratives et les instances professionnelles cherchent &agrave; accompagner ces nouveaux entrants, mais ils cherchent &eacute;galement &agrave; faire &eacute;voluer les productions en place pour qu&rsquo;elles correspondent aux besoins des consommateurs et c&rsquo;est beaucoup plus long. Les Fran&ccedil;ais aiment la viande, m&ecirc;me si leur mode de consommation &eacute;volue toujours vers plus de la viande transform&eacute;e. Le prix du minerai reste une donn&eacute;e importante du march&eacute; et la base de la valorisation des animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme que sont les laiti&egrave;res. La demande des industriels s&rsquo;oriente &eacute;galement vers des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res, pour que le pi&egrave;cage individuel corresponde &agrave; des budgets plus serr&eacute;s. Il n&rsquo;en demeure pas moins que les standards restent &agrave; avoir des animaux de gabarit notamment dans les productions allaitantes dont la finalit&eacute; reste la vente de la filiation (m&acirc;les ou femelles), et en tout &eacute;tat de cause, on ne sait pas faire de gros broutards avec des petites vaches. &nbsp;Les voies d&rsquo;avenir pour une meilleure adaptation de la production &agrave; la consommation sont une utilisation performante de l&rsquo;herbe, avec des animaux pr&eacute;coces et de carcasse plus l&eacute;g&egrave;re. Comme le pr&eacute;conisent d&eacute;j&agrave; certains industriels, l&rsquo;utilisation des croisements permet de tendre vers ces objectifs. Les mod&egrave;les &eacute;conomiques devront assurer la p&eacute;rennit&eacute; d&rsquo;un revenu d&eacute;cent aux &eacute;leveurs, tout en se confrontant &agrave; une r&eacute;alit&eacute; d&rsquo;un march&eacute; en perp&eacute;tuelle &eacute;volution. &nbsp;

Malgré les crises qui se succèdent et un panorama mondial peu optimiste, les éleveurs et les prétendants à la reprise des exploitations sont motivés par des métiers de passion.

Les éleveurs sont toujours motivés

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 <figcaption>Bl&eacute;, ma&iuml;s, colza : des prix en hausse sur fond de s&eacute;cheresse aux Etats-Unis</figcaption>
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<ul><li>250 euros : c&rsquo;est le prix atteint sur le bl&eacute; sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance d&eacute;cembre 2023 sur le Matif. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un retour sur les niveaux de f&eacute;vrier 2023.</li><li>7 : comme le petit nombre de s&eacute;ances qu&rsquo;il aura fallu au ma&iuml;s am&eacute;ricain pour revenir traiter au-dessus des 6,20$ sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance septembre 2023. Les Etats-Unis connaissent une tr&egrave;s forte d&eacute;gradation des conditions de culture sur la Corn-Belt.&nbsp;</li><li>14$ : c&rsquo;est le prochain point technique que pourrait atteindre le soja sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance novembre 2023. Le colza a profit&eacute; de cette hausse et revient se n&eacute;gocier au-dessus des 450 euros.</li></ul>&gt;&gt; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank">Consultez les cotations et les analyses de march&eacute; sur Pleinchamp</a>

VIDEO - Ces derniers jours, les matières premières agricoles ont retrouvé de la volatilité et les cours sont en forte hausse. Cédric Renault, expert en matières premières chez Caceis, décrypte l’évolution des marchés agricoles au mois de juin 2023 en trois chiffres-clés.

Blé, maïs, colza : des prix en hausse sur fond de sécheresse aux Etats-Unis

Voici 2 exemples qui ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s lors du dernier Salon de l&rsquo;agriculture dans le cadre du r&eacute;seau interinstituts Acta :<ul><li>Thermipig : un outil de simulation des performances des porcs qui prend en compte le changement climatique &ndash;&nbsp;Objectif :&nbsp;simulerles impacts du changement climatique sur les performances de l&rsquo;&eacute;levage de porc &ndash;&nbsp;Strat&eacute;gie scientifique :&nbsp;d&eacute;velopper un mod&egrave;le bioclimatique qui prend en compte les conditions climatiques et leurs effets sur la temp&eacute;rature ambiante de la salle d&rsquo;engraissement selon ses caract&eacute;ristiques (isolation, type de sol, dimensions&hellip;), les &eacute;quipements disponibles (ventilation, chauffage, pad-cooling), le type d&rsquo;animal et la conduite alimentaire. &ndash;&nbsp;R&eacute;sultat :&nbsp;un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision qui simule les effets de diff&eacute;rentes options techniques sur les performances des porcs (technico-&eacute;conomiques, environnementales, consommation d&rsquo;&eacute;nergie), et qui peut &ecirc;tre utilis&eacute; pour orienter les choix de conception de l&rsquo;&eacute;levage de demain. &ndash;&nbsp;Partenaire :&nbsp;Inrae,&nbsp;UMT Digiporc,&nbsp;Projet PigSys ANR ERA-NETSUSAN</li><li>CercEau: r&eacute;f&eacute;rences de consommation d&rsquo;eau des &eacute;levages pour piloter les ressources en eau en r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne Alpes. &ndash;&nbsp;Objectif :&nbsp;disposer d&rsquo;un outil de pilotage des ressources en eau en R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes bas&eacute; sur des r&eacute;f&eacute;rences de consommation en &eacute;levages pertinentes. &ndash;&nbsp;Strat&eacute;gie scientifique :&nbsp;suivi des consommations d&rsquo;eau (abreuvement, lavage, brumisation, traitement d&rsquo;air, refroidissement) en &eacute;levages par installation de compteurs afin de collecter des donn&eacute;es repr&eacute;sentatives, y compris d&rsquo;&eacute;levages sur liti&egrave;re et en plein air, ou encore situ&eacute;s en zones de montagne&hellip; et enregistrement de relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;orologiques afin d&rsquo;expliquer les r&eacute;sultats. &ndash;&nbsp;R&eacute;sultats attendus :&nbsp;des &eacute;leveurs particuli&egrave;rement en attente de ces r&eacute;f&eacute;rences, &eacute;tant eux-m&ecirc;mes confront&eacute;s &agrave; ce probl&egrave;me d&rsquo;approvisionnement en eau dans leur exploitation. &ndash;&nbsp;Partenaires multifili&egrave;res animales :&nbsp;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes Elevage (pilote), IFIP, ITAVI, IDELE, InterPorcRh&ocirc;ne Alpes, InterPorcAuvergne Limousin, INRAE, IFCE, Ferme de Jalogny, Centre d&rsquo;Elevage de Poisy. &ndash;&nbsp;Financement :&nbsp;R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (Pepit) et Agences de l&rsquo;eau Rh&ocirc;ne-M&eacute;diterran&eacute;e-Corse, Adour-Garonne et Loire-Bretagne</li></ul><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/cerceau.pdf" target="_blank" title="En savoir + sur le projet Cerceau en 1 page">En savoir + sur le projet Cerceau en 1 page</a> <a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/cerceau.pdf">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a><a href="https://youtu.be/zoX8U1_gxYY" target="_blank" title="CLIQUEZ POUR VISIONNER LA PR&Eacute;SENTATION DU MOD&Egrave;LE THERMIPIG (AUSSI EN VERSION ANGLAISE)">CLIQUEZ POUR VISIONNER LA PR&Eacute;SENTATION DU MOD&Egrave;LE THERMIPIG (AUSSI EN VERSION ANGLAISE)</a><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/fermadapt.pdf" target="_blank" title="Et aussi d&eacute;couvrir le projet Fermadapt en 1 pag">Et aussi d&eacute;couvrir le projet Fermadapt en 1 page</a>&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/fermadapt.pdf" target="_blank" title="T&Eacute;L&Eacute;CHARGER">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a>

L’élevage porcin peut contribuer à réduire son impact sur le climat et s’adapter aux effets du changement climatique, c’est pourquoi l‘IFIP accompagne l’adaptation des exploitations porcines au changement climatique en proposant des systèmes plus résilients, moins émetteurs de gaz à effet de serre et favorisant le stockage de carbone…

Adaptation de la filière porcine au changement climatique

Plusieurs centaines de milliers d&rsquo;euros : c&rsquo;est le pr&eacute;judice subi par plusieurs entreprises de travaux agricoles de Mayenne et du Maine-et-Loire le week-end des 17 et 18 juin. A raison de &laquo;&nbsp;15.000 &agrave; 20.000 euros&nbsp;par &eacute;quipement, ces vols ont des cons&eacute;quences financi&egrave;res majeures pour les entreprises, d&eacute;nonce dans un communiqu&eacute; Laurent Menanteau, pr&eacute;sident de EDT Pays de la Loire. Ils d&eacute;sorganisent totalement la r&eacute;alisation des chantiers. Six &agrave; douze mois sont n&eacute;cessaires avant de pouvoir remplacer le mat&eacute;riel. Ceux qui ont subi plusieurs vols ne peuvent plus assurer leurs &eacute;quipements d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision. Cela menace la p&eacute;rennit&eacute; des entreprises &nbsp;&raquo;.<h2>Proc&egrave;s en impunit&eacute;</h2>En r&eacute;action, une centaine d&rsquo;entrepreneurs des Pays de la Loire, de Normandie et de Bretagne, et leurs salari&eacute;s, rejoints par des concessionnaires, des agriculteurs, des transporteurs et des artisans ruraux, ont ainsi d&eacute;cid&eacute; de se rassembler pacifiquement &agrave; Ombr&eacute;e-d&rsquo;Anjou (Maine-et-Loire). &laquo; Nous avons l&rsquo;impression d'&ecirc;tre abandonn&eacute;s &agrave; notre sort &raquo;, d&eacute;nonce G&eacute;rard Napias, pr&eacute;sident de la FNEDT.La F&eacute;d&eacute;ration demande que tout soit mis en &oelig;uvre dans les zones rurales pour l&rsquo;application des mesures p&eacute;nales existantes et pour &laquo;&nbsp;r&eacute;tablir les rep&egrave;res moraux et civiques indispensables &agrave; la coh&eacute;sion sociale &raquo;. Elle estime que la justice doit prendre en compte la persistance des d&eacute;lits de vols de GPS, &laquo;&nbsp;encourag&eacute;s par l'impunit&eacute; dont b&eacute;n&eacute;ficient leurs auteurs et par le recel facilit&eacute; des &eacute;quipements d&eacute;rob&eacute;s&nbsp;&raquo;.La FNEDT a sollicit&eacute; un rendez-vous aupr&egrave;s des cabinets des ministres de la Justice, de l&rsquo;Int&eacute;rieur et de l&rsquo;Agriculture.

La Fédération nationale entrepreneurs des territoires (FNEDT) dénonce un sentiment d’abandon face aux vols à répétition et demande la mise en œuvre des mesures pénales existantes.

Vols de matériels : la FNEDT crie son ras-le-bol

Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient de mettre &agrave; ex&eacute;cution une annonce formul&eacute;e en f&eacute;vrier dernier et destin&eacute;e &agrave; enrayer la crise conjoncturelle que traverse actuellement la fili&egrave;re vitivinicole, sur fond d&rsquo;inflation et de guerre en Ukraine.Le dispositif de distillation de crise vise &agrave; r&eacute;tablir l&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande sur le march&eacute; vitivinicole, en r&eacute;sorbant le surstock des vins d&eacute;tenus par des producteurs et des n&eacute;gociants pour les vins relevant des cat&eacute;gories appellation d&rsquo;origine prot&eacute;g&eacute;e (AOP), indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e (IGP) et sans indication g&eacute;ographique (VSIG), &agrave; l&rsquo;exclusion des vins blancs. Le dispositif exclut &eacute;galement les VSIG de deux bassins viticoles&nbsp;: Val de Loire Centre et Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne &ndash; Provence.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachages-a-bordeaux-la-plateforme-de-pre-candidature-est-ouverte" target="_blank" title="">Arrachages &agrave; Bordeaux&nbsp;: la plateforme de pr&eacute;-candidature est ouverte</a>
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L&rsquo;Etat mobilise une premi&egrave;re enveloppe de 80 millions d&rsquo;euros r&eacute;partis &agrave; parts &eacute;gales entre cr&eacute;dits nationaux et europ&eacute;ens. Les producteurs et les n&eacute;gociants qui souhaitent en b&eacute;n&eacute;ficier ont jusqu&rsquo;au 5 juillet pour souscrire un engagement de distillation aupr&egrave;s d&rsquo;un distillateur certifi&eacute;. Le dispositif est suspendu &agrave; l&rsquo;adoption d&rsquo;un acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; par la Commission europ&eacute;enne.A l&rsquo;annonce du dispositif en f&eacute;vrier dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait indiqu&eacute; qu'une seconde campagne de distillation pourrait &ecirc;tre organis&eacute;e &agrave; partir d&rsquo;octobre selon la m&ecirc;me r&eacute;partition entre cr&eacute;dits nationaux et europ&eacute;ens pour atteindre un maximum de 160 millions d&rsquo;euros en 2023.

L’Etat mobilise une première enveloppe de 80 millions d’euros répartis entre crédits nationaux et européens.
Les producteurs ont jusqu’au 5 juillet pour signifier leur engagement, qui concerne les vins rouges et rosés.

Distillation de crise : la première campagne est ouverte

La r&eacute;sistance &agrave; un fongicide est la capacit&eacute; h&eacute;ritable d&rsquo;un agent pathog&egrave;ne &agrave; survivre &agrave; un traitement appliqu&eacute; correctement. La r&eacute;sistance pr&eacute;existe (ou non) &agrave; l&rsquo;application d&rsquo;un fongicide au travers de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de la population de pathog&egrave;ne. &laquo;&nbsp;Un traitement ne &laquo;&nbsp;fabrique&nbsp;&raquo; pas la r&eacute;sistance mais la s&eacute;lectionne&nbsp;&raquo;, selon Anne-Sophie Walker, ing&eacute;nieure de recherche &agrave; l&rsquo;Inrae de Paris-Saclay. Des individus r&eacute;sistants peuvent &ecirc;tre pr&eacute;sents dans une population sans qu&rsquo;il y ait &eacute;chec de traitement&nbsp;: c&rsquo;est le cas lorsque la fr&eacute;quence de ces individus r&eacute;sistants est faible. Cependant, apr&egrave;s des traitements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s, g&eacute;n&eacute;ration apr&egrave;s g&eacute;n&eacute;ration, la fr&eacute;quence des individus r&eacute;sistants augmente et conduit &agrave; une perte d&rsquo;efficacit&eacute; au champ. On parle alors de r&eacute;sistance en pratique. Un traitement fongicide exerce une pression de s&eacute;lection sur les populations de pathog&egrave;ne. C&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il favorise les g&eacute;notypes les plus r&eacute;sistants au fongicide appliqu&eacute;.<h2>Augmenter la dose augmente la pression de s&eacute;lection</h2>A taille de population et &agrave; nombre de traitement &eacute;gaux, une forte dose exerce une plus forte pression de s&eacute;lection qu&rsquo;une plus faible dose (van den Bosch et al., 2011). Une dose plus forte favorise les individus les plus r&eacute;sistants qui s&rsquo;&eacute;tablissent plus facilement dans la population. Ces observations sont particuli&egrave;rement v&eacute;rifi&eacute;es dans le cas d&rsquo;une r&eacute;sistance monog&eacute;nique par mutation de cible, comme pour la r&eacute;sistance &agrave; la mandipropamide de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6989" target="_blank">la souche de mildiou pr&eacute;sente au Danemark</a>.<h2>Adapter la dose sans perte d&rsquo;efficacit&eacute;</h2>Diminution de dose ne veut pas n&eacute;cessairement dire perte d&rsquo;efficacit&eacute;. En effet, la dose r&eacute;duite&nbsp;peut rester efficace soit seule ou soit associ&eacute;e &agrave; un partenaire de mode d&rsquo;action diff&eacute;rent, pour constituer une strat&eacute;gie de protection cr&eacute;dible. La r&eacute;duction de la dose doit aussi se raisonner en fonction de la pression mildiou. Bien &eacute;videmment, diminuer la dose face &agrave; une pression trop forte ou en curatif constitue un risque de manquer d&rsquo;efficacit&eacute; et de rencontrer des difficult&eacute;s &agrave; contr&ocirc;ler la maladie par la suite. La modulation de la dose peut aussi se faire en fonction de la vari&eacute;t&eacute; pour valoriser la r&eacute;sistance vari&eacute;tale. En effet, diminuer la dose fongicide sur une vari&eacute;t&eacute; de moindre sensibilit&eacute; permet de diminuer &agrave; la fois le risque de r&eacute;sistance aux fongicides (la r&eacute;sistance vari&eacute;tale agissant comme un autre mode d&rsquo;action) et le risque de contournement des g&egrave;nes de r&eacute;sistances de la plante (Carolan et al., 2017). Cette strat&eacute;gie a donc toute sa place dans une d&eacute;marche de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6988" target="_blank">protection int&eacute;gr&eacute;e</a>&nbsp;des cultures, visant en amont &agrave; r&eacute;duire la taille de la population par la prophylaxie.&nbsp;Adaptation de la dose ou non, il faut toujours veiller &agrave; respecter les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6988" target="_blank">bonnes pratiques de protection des plantes</a>.

Afin de réduire les impacts négatifs des produits phytosanitaires sur l’environnement et la biodiversité, la réduction de la dose de fongicide est recommandée lorsque cela est possible. Cette dernière est souvent désignée comme responsable de l’apparition de résistance aux fongicides dans le cas de la souche de mildiou de la pomme de terre identifiée au Danemark. Mais l’est-elle vraiment ?

Résistance du mildiou aux fongicides : réduire les doses accélère-t-il le processus ?

Pas de caudectomie pour les porcins, le choix de races &agrave;&nbsp;croissance lente pour la volaille, une grande libert&eacute; de mouvement, un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&nbsp;: tels sont les crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal (BEA) susceptibles d&rsquo;engendrer des b&eacute;n&eacute;fices &eacute;conomiques sup&eacute;rieurs aux surco&ucirc;ts induits, mais avec une grande variabilit&eacute; des situations r&eacute;elles, selon&nbsp;une &eacute;tude commandit&eacute;e par FranceAgriMer aupr&egrave;s de l&rsquo;agence d&rsquo;expertise-conseil et de recherche franco-allemande Ecozept. L&rsquo;&eacute;tude s&rsquo;est focalis&eacute;e sur diff&eacute;rentes d&eacute;marches mise en &oelig;uvre en Allemagne, au Danemark et aux Pays-bas. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/0/7/5617070-1-fre-FR/74f262bfe22a-cou-ts-poulet-png" alt="Co&ucirc;ts de production en euros par poulet des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal aux Pays-Bas (Source : Ecozept)" height="828" width="1378" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production en euros par poulet des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal aux Pays-Bas (Source : Ecozept)</figcaption></figure>

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<h2>Le premier niveau de BEA le plus critique</h2>Selon l&rsquo;&eacute;tude, le passage du &laquo; niveau standard &raquo; vers le &laquo; premier niveau bien- &ecirc;tre animal &raquo; (pas de caudectomie pour les porcins, choix de races &aacute; croissance lente pour la volaille, un peu plus d&rsquo;espace, mat&eacute;riel de jeu) s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre le plus critique. &laquo;&nbsp;Ce premier niveau g&eacute;n&egrave;re bien un surco&ucirc;t, mais ne permet qu&rsquo;une faible valorisation sur le march&eacute;, voire pas de valorisation additionnelle du tout&nbsp;&raquo;. Les niveaux sup&eacute;rieurs (significativement plus d&rsquo;espace, acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;air libre, grande libert&eacute; de mouvement, acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur)&nbsp;sont souvent plus rentables. Mais, g&eacute;n&eacute;ralement, ils ne seront mis en &oelig;uvre que par les exploitations qui, par leur disposition (espace disponible, parcellaire non morcel&eacute;...), s&rsquo;y pr&ecirc;tent, ce qui d&eacute;limite leur mont&eacute;e en volume. M&ecirc;me sous conditions favorables de valorisation, la rentabilit&eacute; des exploitations d&eacute;pendra fortement des co&ucirc;ts li&eacute;s aux investissements (b&acirc;timents, surfaces). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/0/7/5617073-1-fre-FR/e432b5b24579-coo-t-porc-png" alt="Co&ucirc;ts de production en euros par porc des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal en Allemagne (Source : Ecozept)" height="930" width="1372" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production en euros par porc des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal en Allemagne (Source : Ecozept)</figcaption></figure>

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<h2>La grande distribution motrice</h2>La production avec des niveaux sup&eacute;rieurs de bien-&ecirc;tre animal est souvent organis&eacute;e &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des syst&egrave;mes de contractualisation avec l&rsquo;aval, o&ugrave; par exemple les entreprises de distribution garantissent des prix et/ou primes &eacute;lev&eacute;s, r&eacute;duisant ainsi les risques financiers. &laquo;&nbsp;La grande distribution a pouss&eacute;, dans les pays observ&eacute;s, &agrave; &eacute;largir la production sous des niveaux sup&eacute;rieurs en bien-&ecirc;tre animal, en proposant des syst&egrave;mes de contractualisation avec primes et prix garantis &agrave; la cl&eacute;. Ces mod&egrave;les de r&eacute;mun&eacute;ration augmentent l&rsquo;acceptabilit&eacute; par les &eacute;levages&nbsp;&raquo;.<h2>Les freins &agrave; la transition</h2>Selon Ecozept , les adaptations des b&acirc;timents sont un frein majeur &agrave; l&rsquo;&eacute;largissement de la production respectueuse du bien-&ecirc;tre animal. &laquo;&nbsp;Dans tous les pays observ&eacute;s, toute r&eacute;novation et surtout toute nouvelle construction se heurte &agrave; la charge financi&egrave;re et &agrave; l&rsquo;obstacle du permis de construire. Dans la mise en place de nouvelles d&eacute;marches de bien-&ecirc;tre animal ou dans l&rsquo;&eacute;volution de ces derni&egrave;res, il convient de r&eacute;aliser un inventaire des exploitations qui, par leur configuration, sont adapt&eacute;es &agrave; cette d&eacute;marche, et de concentrer les efforts sur celles-ci&nbsp;&raquo;.D&rsquo;autres freins ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s &agrave; commencer par le manque d&rsquo;information et les a priori qui &laquo;&nbsp;persistent dans le monde agricole peuvent &ecirc;tre palli&eacute;s par une communication plus volontariste, port&eacute;e par les responsables publics et syndicaux&nbsp;&raquo;. Un recueil de bonnes pratiques en &eacute;levage respectueux du bien-&ecirc;tre animal, diffus&eacute; largement aupr&egrave;s des acteurs de la fili&egrave;re, peut contribuer &agrave; r&eacute;duire les surcharges de travail et &agrave; augmenter la rentabilit&eacute;, pr&eacute;conise l&rsquo;&eacute;tude, qui pointe &eacute;galement le d&eacute;faut de formation du personnel agricole. &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;il soit permanent ou en remplacement temporaire, le personnel n&rsquo;est aujourd&rsquo;hui pas form&eacute; pour aider &agrave; conduire un &eacute;levage qui r&eacute;pond aux niveaux &eacute;lev&eacute;s de bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo;.

Une étude commanditée par FranceAgriMer indique que les surcoûts de production liés aux démarches de bien-être animal en porcs et poulets de chair ne sont rentables que pour les plus fortes exigences et conditionnées à une contractualisation. Les coûts d’adaptation des bâtiments constituent le premier frein.

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