<p>&laquo;&nbsp;<em>Ce que je veux que nous construisions ensemble dans les six prochains mois, c&rsquo;est un pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir pour notre agriculture, sur les sujets d&rsquo;orientation, de formation, de transmission et de transition&nbsp;</em>&raquo;. Face aux JA r&eacute;unis &agrave; Terres de Jim le 9 septembre dernier, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a lanc&eacute; le chantier de la future loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture, l&rsquo;une de ses promesses de campagne. Elle sera pr&eacute;sent&eacute;e au Parlement &laquo;&nbsp;<em>au premier semestre 2023</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Portage foncier et financement des transitions</h2><p>La chef de l&rsquo;Etat a annonc&eacute; la cr&eacute;ation d&rsquo;un fonds &laquo;&nbsp;entrepreneurs du vivant,&nbsp;&raquo; dot&eacute; de 400 millions d&rsquo;euros, &agrave; la finalit&eacute; double. &laquo;&nbsp;<em>Pour les g&eacute;n&eacute;rations qui s&rsquo;installent, il va y avoir une double falaise&nbsp;: la falaise du foncier pour s&rsquo;installer et la falaise des transformations indispensables</em>&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; Emmanuel Macron. Le fonds aura vocation &agrave; lisser la charge li&eacute;e &agrave; une reprise, en donnant de la &laquo;&nbsp;<em>visibilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; aux futurs install&eacute;s, tout en les inscrivant dans les transitions climatiques, agro&eacute;cologiques, robotiques et num&eacute;riques, embl&eacute;matiques de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">la &laquo; troisi&egrave;me r&eacute;volution agricole &raquo;, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a>. &laquo;&nbsp;<em>400 millions d&rsquo;euros, c&rsquo;est le d&eacute;part </em>(...) <em>Il y a un tr&egrave;s gros travail &agrave; faire avec les R&eacute;gions</em> (...) <em>Il faut que l&rsquo;Etat et les collectivit&eacute;s investissent dans le portage du foncier et dans des solutions &agrave; fa&ccedil;on selon la valeur du foncier et la valeur des exploitations</em> (...) <em>Tout &ccedil;a se fera dans le cadre de la nouvelle Pac qui pr&eacute;voit une hausse des subventions &agrave; l&rsquo;installation, confi&eacute;e aux R&eacute;gions&nbsp;</em>&raquo;. A compter de 2023, les R&eacute;gions vont en effet se voir confier la politique de l&rsquo;installation.</p><h2>Un &laquo;&nbsp;stress-test&nbsp;&raquo; climatique pour chaque install&eacute;</h2><p>Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a &eacute;galement &eacute;voqu&eacute; la mise en place d&rsquo;un &laquo;&nbsp;stress-test&nbsp;&raquo; climatique pour chaque projet d&rsquo;installation. Il s&rsquo;agit de jauger la viabilit&eacute; du projet au prisme du changement climatique. Les Chambres d&rsquo;agriculture seraient charg&eacute;es de le r&eacute;aliser. Ce &laquo;&nbsp;stress-test&nbsp;&raquo; serait une d&eacute;clinaison individualis&eacute;e des diagnostics r&eacute;gionaux d&rsquo;adaptation au changement climatique&nbsp;finalis&eacute;s r&eacute;cemment par les Chambres d&rsquo;agriculture, en concertation avec l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res. Les Chambres projettent de r&eacute;aliser, &agrave; compter de 2023, un premier volant de 1000 diagnostics et plans d&rsquo;adaptation individuels, ayant valeur de galop d&rsquo;essai, avant de monter en puissance et d&rsquo;atteindre un rythme de 15 000 diagnostics annuels, sans se limiter aux futurs install&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank" title="">En Roussillon, la vigne ne &laquo;&nbsp;pisse&nbsp;&raquo; plus, elle saigne</a>
</aside>
<p class="Textbody" style="text-align:left;">Emmanuel Macron n&rsquo;a pas minimis&eacute; les impacts du changement climatique. &laquo;&nbsp;<em>Il faudra peut-&ecirc;tre regarder nos territoires et compl&egrave;tement convertir nos mod&egrave;les</em> (...) <em>Il faudra dans certains endroits r&eacute;g&eacute;n&eacute;rer les sols, changer de type de culture, dans d&rsquo;autres compl&egrave;tement repenser nos syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation et dans certains peut-&ecirc;tre remettre de l&rsquo;agriculture dans certains sols qui &eacute;taient utilisables et pour d&rsquo;autres accepter qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de bonne exploitation qui puisse se faire sur 10 &agrave; 15 ans</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Mais il n&rsquo;a pas occult&eacute; le volet att&eacute;nuation du changement climatique dont est porteuse l&rsquo;agriculture et le puits de carbone que constituent les sols. &laquo;&nbsp;<em>Il faudra que l&rsquo;on invente mais de mani&egrave;re plus rapide, pour les jeunes, &ccedil;a sera fondamental, la r&eacute;mun&eacute;ration de ce que qu&rsquo;on appelle en bon fran&ccedil;ais, en bon breton le carbon farming&nbsp;</em>&raquo;<em>, </em>a dit Emmanuel Macron, soucieux de<em> &laquo;&nbsp;donner de la visibilit&eacute; sur ces pratiques, en terme de prix et d&rsquo;investissement</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>&laquo;&nbsp;Nouer un pacte entre g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;</h2><p>Le chef de l&rsquo;Etat a aussi sonn&eacute; la mobilisation des Chambres d&rsquo;agriculture sur le volet transmission de la future loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir. &laquo;<em>&nbsp;On a d&eacute;j&agrave; une grosse mobilisation de nos r&eacute;seaux et des Chambres</em>, a lou&eacute; le pr&eacute;sident, <em>mais je souhaite dans les concertations qui s&rsquo;ouvrent que vous puissiez, autour du ministre, faire des propositions tr&egrave;s concr&egrave;tes pour renforcer ce dialogue entre g&eacute;n&eacute;rations, faciliter la vie de ceux qui partent et de ceux qui arrivent. On a besoin qu&rsquo;il y ait vraiment ce pacte qui se noue entre les g&eacute;n&eacute;rations</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Les revenus agricoles depuis tant d&rsquo;ann&eacute;es sont tels que la cession de celui qui c&egrave;de c&rsquo;est souvent plus qu&rsquo;un compl&eacute;ment de retraite&nbsp;: c&rsquo;est le c&oelig;ur de la retraite&nbsp;"</span>
</div>
<p>Le pr&eacute;sident a fait sur la question des cessions le m&ecirc;me constat de lucidit&eacute; et de v&eacute;rit&eacute; qu&rsquo;&agrave; propos du changement climatique. &laquo;&nbsp;<em>Le prix du foncier est tel que les jeunes ont &eacute;norm&eacute;ment de mal &agrave; passer ce cap, mais aussi il faut bien le dire parce que les revenus agricoles depuis tant d&rsquo;ann&eacute;es sont tels que la cession de celui qui c&egrave;de, c&rsquo;est souvent plus qu&rsquo;un compl&eacute;ment de retraite&nbsp;: c&rsquo;est le c&oelig;ur de la retraite</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/regeneration-des-agriculteurs-6-recommandations-pour-installer-plus-et-mieux" target="_blank" title="">R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration des agriculteurs : 6 recommandations pour installer plus et mieux</a>
</aside>
<h2>Un r&eacute;seau France Installation Agricole</h2><p>Le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a par ailleurs &eacute;voqu&eacute; l&rsquo;instauration d&rsquo;un nouveau r&eacute;seau d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;accompagnement des porteurs de projet, en remplacement des Points accueil installation (PAI), vou&eacute;s &agrave; &ecirc;tre r&eacute;form&eacute;s &agrave; tr&egrave;s court terme. En d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, le CGAAER avait publi&eacute; un rapport dans ce sens, recommandant des ajustements de la politique d&rsquo;installation, beaucoup plus inclusive, tant au niveau des profils des candidats que des acteurs mobilis&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Je souhaite que l&rsquo;on mette en place des m&eacute;canismes simples, accessibles</em>, a dit le chef de l&rsquo;Etat. <em>Chacun pourra trouver des conseils, une orientation vers la structure ad&eacute;quate et un accompagnement &agrave; travers un r&eacute;seau France Installations Agricole qui f&eacute;d&eacute;rera sur le territoire tous les acteurs. &Eacute;videmment les Chambres sont l&rsquo;acteur cl&eacute; mais il faut que l&rsquo;on mette tout le monde derri&egrave;re, et l&agrave; c&rsquo;est &agrave; nous de travailler intelligemment avec les R&eacute;gions. Je sais combien certains d&eacute;partements sont mobilis&eacute;s et &eacute;videmment nos &eacute;lus, en particulier nos maires parce que c&rsquo;est la vie de nos territoires qu&rsquo;il y a derri&egrave;re. Quand on ne sait pas bien reprendre une exploitation, c&rsquo;est tout un territoire qui se fragilise</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion parce qu&rsquo;il y a un tel niveau de contraintes"</span>
</div>
<p>Outre la transmission, l&rsquo;installation et le d&eacute;fi des transitions, la future loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir abordera &eacute;galement le th&egrave;me de la formation dans les &eacute;tablissements agricoles et de l&rsquo;orientation au niveau des coll&egrave;ges. Le pr&eacute;sident ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de convaincre davantage de coll&eacute;giens de porter leur regard sur les fili&egrave;res agricoles, sans toutefois se bercer d&rsquo;illusions. &laquo;&nbsp;<em>On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion parce qu&rsquo;il y a un tel niveau de contraintes. Ce n&rsquo;est pas vrai que &ccedil;a correspond &agrave; tous les standards d&rsquo;organisation de la vie, vous &ecirc;tes des engag&eacute;s et vous travaillez beaucoup. Je pense que derri&egrave;re, il y a un sens, il y a un go&ucirc;t de ce qui va avec, il faut pouvoir l&rsquo;inculquer et le transmettre, donc j&rsquo;ai besoin de vous pour aller l&rsquo;expliquer dans les &eacute;coles, c&rsquo;est tr&egrave;s important&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/demain-je-serai-paysan-ou-le-secteur-primaire-des-l-ecole-primaire" target="_blank" title="">&laquo; Demain je serai paysan &raquo; ou penser le secteur primaire d&egrave;s l&rsquo;&eacute;cole primaire</a>
</aside>
<p>Concernant l&rsquo;enseignement agricole, &laquo;&nbsp;<em>une fiert&eacute; et une force</em>&nbsp;&raquo;, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique estime n&eacute;cessaire de le &laquo;&nbsp;<em>consolider</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Nous investirons 20 millions d&rsquo;euros pour l&rsquo;enseignement agricole dans le cadre du fonds comp&eacute;tences France 2030 pour financer les formations dans des nouvelles comp&eacute;tences</em>&nbsp;&raquo;. A cet &eacute;gard, Emmanuel Macron a mentionn&eacute; la mise en place sur tout le territoire d'un r&eacute;seau d&rsquo;incubateurs d&rsquo;entreprises agricoles innovantes, en s&rsquo;appuyant sur les lyc&eacute;es agricoles, les Chambres d&rsquo;agriculture, les&nbsp;acteurs du d&eacute;veloppement durable, les instituts techniques, les R&eacute;gions et les banques. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est ce qui va permettre de trouver des r&eacute;seaux pour les stages, les contrats d&rsquo;alternance et d&rsquo;apprentissage, et permettre aussi d&rsquo;avoir des experts dans ces entreprises et dans ces r&eacute;seaux pour notre enseignement</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Il nous faut acc&eacute;l&eacute;rer sur le Varenne de l&rsquo;eau, sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte, il faut donner de la visibilit&eacute; &agrave; notre jeunesse pour pouvoir avancer "</span>
</div>
<p>Cet engagement sera formalis&eacute; dans le projet de loi de finances 2023.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Nous n&rsquo;avons jamais eu un tel mur d&eacute;mographique devant nous</em>, a conclu Emmanuel Macron. <em>Ces 100 000 chefs d&rsquo;exploitation d&rsquo;ici &agrave; 2030 qui vont passer le relais, c&rsquo;est un vrai d&eacute;fi parce que &ccedil;a arrive au pire moment. On n&rsquo;a pas encore gagn&eacute; la bataille du prix, on la m&egrave;ne ensemble depuis cinq ans, elle est remise en cause par une nouvelle inflation qui arrive et le d&eacute;r&egrave;glement climatique qui est d&eacute;j&agrave; l&agrave;. C&rsquo;est pour cela qu&rsquo;il nous faut acc&eacute;l&eacute;rer sur le Varenne de l&rsquo;eau, sur l&rsquo;assurance r&eacute;colte, il faut donner de la visibilit&eacute; &agrave; notre jeunesse pour pouvoir avancer</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-macron-acte-le-sacro-saint-20-70-90" target="_blank" title="">Assurance r&eacute;colte&nbsp;: Macron acte le &laquo;&nbsp;sacro-saint 20-70-90&nbsp;&raquo;</a>
</aside>



Face aux JA, le président de la République a détaillé la teneur du Pacte d’orientation et d’avenir de l’agriculture, prélude à la future loi. Il a notamment annoncé la création d’un fonds « entrepreneurs du vivant », doté de 400 millions d’euros, ayant vocation à franchir la « double falaise » du foncier et des transitions. Chaque projet d’installation sera soumis à un « stress-test » climatique. Les PAI céderaient la place au réseau France Installation Agricole.

Installation : Macron lance le chantier de la future loi d’orientation et d’avenir

<div>
<p>&Agrave; l&rsquo;instar d&rsquo;autres appellations, <strong>l&rsquo;IGP m&eacute;diterran&eacute;e met en place un outil de r&eacute;gulation de la commercialisation.</strong> La d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; fin juillet, lors du conseil d&rsquo;administration d&rsquo;Intervins Sud-Est. L'outil s&rsquo;applique uniquement aux ros&eacute;s, qui constituent 70&nbsp;% de la production.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/ligp-pays-doc-se-dote-dun-outil-de-regulation-du-marche" target="_blank">L&rsquo;IGP pays d&rsquo;oc se dote d&rsquo;un outil de r&eacute;gulation du march&eacute;</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un enjeu pour la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs ainsi que pour l&rsquo;approvisionnement des metteurs en march&eacute;. Il faut &eacute;viter les &agrave;-coups qui sont d&eacute;favorables commercialement&nbsp;&raquo;</em>, souligne Marine Gayrard, directrice d&rsquo;Intervins Sud-Est. <strong>L&rsquo;outil est baptis&eacute; VIP2C pour Volume individuel de production commercialisable certifi&eacute;e.</strong></p>

<h3>Des preuves de commercialisation pour d&eacute;bloquer la r&eacute;serve</h3>

<p>Le dispositif repose sur trois niveaux. <strong>Un volume commercialisable est d&eacute;termin&eacute; pour chaque op&eacute;rateur</strong>, &agrave; partir de la moyenne de ses sorties de chais en IGP m&eacute;diterran&eacute;e ros&eacute; sur les trois derni&egrave;res ann&eacute;es. <strong>&Agrave; ce volume de base, l&rsquo;op&eacute;rateur peut ajouter un volume de d&eacute;veloppement collectif</strong>. Il est fix&eacute; par l&rsquo;interprofession au regard des stocks, des ventes et de la perspective de la r&eacute;colte. Pour le mill&eacute;sime 2022, il sera de 5&nbsp;% en plus du volume de base.&nbsp;Ce qui est au-del&agrave; constitue <strong>la r&eacute;serve</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI299_ESSE_REG_IGP_MEDITERRANEE_GRAPHWEB.jpg" /><figcaption>&copy; Intervins Sud-Est</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<h3>Pr&eacute;server la valorisation de l&rsquo;appellation</h3>

<p>Pour d&eacute;bloquer des volumes de la r&eacute;serve en IGP m&eacute;diterran&eacute;e, <em>&laquo;&nbsp;il faut avoir des contrats en face&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;taille Marine Gayrard. L&rsquo;entreprise peut aussi faire &eacute;tat d&rsquo;un avis de conditionnement. <strong>Au 31&nbsp;d&eacute;cembre 2023, les volumes rest&eacute;s en r&eacute;serve devront &ecirc;tre d&eacute;class&eacute;s en VSIG ou d&eacute;truits</strong>. Pr&eacute;server son positionnement prix, qu&rsquo;elle juge <em>&laquo;&nbsp;en ad&eacute;quation avec l&rsquo;attente des consommateurs&nbsp;&raquo;</em>, est l&rsquo;un des objectifs de l&rsquo;interprofession.&nbsp;La campagne 2022 s&rsquo;ach&egrave;ve sur de bons chiffres, apr&egrave;s d&eacute;j&agrave; de bonnes ann&eacute;es&nbsp;2020 et&nbsp;2021 malgr&eacute; le contexte de crise. Par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier, Intervins Sud-Est fait &eacute;tat d&rsquo;une progression des sorties de chai de l&rsquo;IGP m&eacute;diterran&eacute;e de 7&nbsp;% au global et, en d&eacute;tail, de 2&nbsp;% en ros&eacute;, 45&nbsp;% en blanc et 18&nbsp;% en rouge.</p>
</div>



Face aux aléas climatiques et commerciaux, la mise en place d’outils de régulation est à l’ordre du jour dans nombre de bassins viticoles. L’IGP méditerranée instaure son système pour le millésime 2022. Il concerne uniquement les rosés.

L’IGP méditerranée rosé met en place une régulation de la commercialisation

<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un &eacute;pisode de s&eacute;cheresse historique que subissent les &eacute;leveurs de bovins, d&rsquo;ovins et de caprins depuis le d&eacute;but de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, </em>alertent la <a href="https://www.facebook.com/FederationNationaleBovine/" target="_blank">FNB</a>, la <a href="https://www.fnpl.fr/" target="_blank">FNPL</a>, <a href="http://www.nosbrebis.fr/" target="_blank">FNO</a> et la <a href="https://fnec.fr/" target="_blank">Fnec</a> dans un communiqu&eacute; commun ce jour.<em> Les pertes sont encore difficiles &agrave; chiffrer pr&eacute;cis&eacute;ment mais seront colossales.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Selon les premiers calculs r&eacute;alis&eacute;s par le secteur, les &eacute;leveurs auront besoin de 2 &agrave; 4 milliards d&rsquo;euros pour compenser la perte de production et les achats futurs d&rsquo;alimentation li&eacute;s &agrave; la destruction de prairies et de cultures fourrag&egrave;res.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/mais-ensilage-valoriser-au-mieux-les-parcelles-touchees-par-un-deficit-hydrique-et-un-exces-de" target="_blank">[Ma&iuml;s ensilage] Valoriser au mieux les parcelles touch&eacute;es par la s&eacute;cheresse et la canicule</a></div>

<p>24 % des &eacute;levages de ruminants ont d&eacute;j&agrave; disparu en 10 ans, et cette d&eacute;croissance s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re depuis plusieurs mois s&rsquo;alarment les quatre syndicats.</p>

<h2>Des achats importants de fourrages</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;explosion des charges des &eacute;leveurs attendue dans les prochains mois, pour maintenir en vie leur exploitation suite &agrave; la s&eacute;cheresse de cet &eacute;t&eacute;, pourrait porter un coup fatal &agrave; l&rsquo;&eacute;levage de ruminants, </em>soulignent-ils<em>. Dans la plus favorable des situations, les &eacute;leveurs n&rsquo;auront d&rsquo;autre choix que de vendre une partie de leur cheptel pour limiter leurs achats de fourrages.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Les premi&egrave;res annonces d&rsquo;avances de versement d&rsquo;aides PAC de ce d&eacute;but de semaine ne constituent qu&rsquo;un infime d&eacute;but de r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;ampleur de la catastrophe annonc&eacute;e pour les &eacute;leveurs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Fnec, FNO, FNB et FNPL demandent au ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; Alimentaire de d&eacute;plafonner les seuils fix&eacute;s dans les r&egrave;gles d&rsquo;acc&egrave;s aux aides du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles : le seuil de 13% (de baisse de chiffre d&rsquo;affaires &agrave; d&eacute;montrer) doit &ecirc;tre abaiss&eacute; et celui de 28% (de pertes indemnis&eacute;es) doit &ecirc;tre tr&egrave;s fortement augment&eacute;.</p>



Face aux conséquences de la sécheresse, les quatre syndicats d’éleveurs de ruminants enjoignent le gouvernement à prendre rapidement la mesure de l’urgence de la situation et à proposer un soutien de l’Etat à la hauteur de l’urgence.

Face à la sécheresse les éleveurs caprins demandent un plan de soutien à l'état

<div>
<p><strong>Les produits &agrave; base d&rsquo;huiles essentielles sont de plus en plus appliqu&eacute;s </strong>en &eacute;levages avicoles, mais qu&rsquo;en est-il r&eacute;ellement de leurs conditions d&rsquo;emploi et de leur efficacit&eacute; ?</p>

<p>Une douzaine d&rsquo;&eacute;leveurs de poulets de chair et de canards mulards, engag&eacute;s dans un plan de progr&egrave;s sanitaire (ou sans antibiotique), ont fait un retour d&rsquo;exp&eacute;riences &agrave; l&rsquo;Itavi dans le cadre du projet EcoAntibio Colphy<sub>&sup2;</sub>. &nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/le-projet-mexavi-evalue-linteret-des-extraits-de-plantes-pour-les-volailles">le projet Mexavi &eacute;value l'int&eacute;r&ecirc;t des extraits de plantes pour les volailles</a></div>

<p><strong>G&eacute;n&eacute;ralement administr&eacute;es par l&rsquo;eau de boisson en tant qu&rsquo;aliment compl&eacute;mentaire</strong>, les huiles essentielles sont utilis&eacute;es pour accompagner des maladies bact&eacute;riennes d&egrave;s les premiers signes, ou en pr&eacute;vention au d&eacute;marrage, en cas d&rsquo;analyse bact&eacute;riologique positive ou de risque av&eacute;r&eacute;. Elles ont permis &agrave; ces &eacute;leveurs de r&eacute;duire drastiquement l&rsquo;usage des antibiotiques.</p>

<p><strong>Trois r&egrave;gles</strong> sont &agrave; respecter pour une utilisation efficace de ces produits.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1 Cibler le choix du produit</h3>
</div>

<p><strong>Le choix se fait selon la recommandation du v&eacute;t&eacute;rinaire </strong>(apr&egrave;s diagnostic) et/ou du technicien. Pour cibler le produit le plus adapt&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, il est possible de tester la sensibilit&eacute; d&rsquo;une bact&eacute;rie isol&eacute;e vis-&agrave;-vis de diff&eacute;rentes pr&eacute;parations commerciales d&rsquo;huiles essentielles, &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;un antibiogramme.</p>

<p>C&rsquo;est le cas du Phytogramme d&eacute;velopp&eacute; par le R&eacute;salab. Cet outil <em>in vitro</em> permet de tester la sensibilit&eacute; d&rsquo;une bact&eacute;rie isol&eacute;e d&rsquo;un animal vis-&agrave;-vis d&rsquo;un produit commercial &agrave; base d&rsquo;huiles essentielles (HE). La bact&eacute;rie est d&eacute;pos&eacute;e sur une g&eacute;lose comportant des puits, remplis chacun d&rsquo;un produit commercial &agrave; base d&rsquo;HE. La solution qui inhibe le plus le d&eacute;veloppement de la bact&eacute;rie dans la g&eacute;lose montrera un diam&egrave;tre d&rsquo;inhibition autour du puits le plus grand, et sera donc le produit le plus efficace.</p>

<p>L&rsquo;immense majorit&eacute; des &eacute;leveurs (70 &agrave; 100&nbsp;%) per&ccedil;oit tr&egrave;s positivement cette d&eacute;marche et consid&egrave;re que c&rsquo;est une strat&eacute;gie int&eacute;ressante pour limiter le recours aux antibiotiques.</p>

<div class="seqNum">
<h3>2 Prendre des pr&eacute;cautions d&rsquo;emploi</h3>
</div>

<p><strong>Bien que les produits &agrave; base d&rsquo;huiles essentielles soient issus de plantes, ils sont puissants et tr&egrave;s concentr&eacute;s.</strong> Il est mal connu qu&rsquo;ils peuvent comporter certains risques pour l&rsquo;utilisateur et les animaux : irritation de la peau ou des voies respiratoires, toxicit&eacute; pour les reins ou le foie. C&rsquo;est pourquoi, il est recommand&eacute; de :</p>

<p>Rev&ecirc;tir un &eacute;quipement de protection individuelle (EPI) lors de leur manipulation ; conserver les flacons hors de port&eacute;e des enfants ; les enfants et les femmes enceintes doivent &eacute;viter de les manipuler ; ne pas utiliser de produits &agrave; base d&rsquo;huiles essentielles avec du peroxyde pr&eacute;sent dans l&rsquo;eau pour &eacute;viter les d&eacute;gradations des mol&eacute;cules aromatiques ; bien fermer les flacons pour assurer une conservation correcte et couvrir les bacs de traitement.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3&nbsp;Distribuer apr&egrave;s avoir fait cinq v&eacute;rifications</h3>
</div>

<p>- <strong>Utiliser </strong>le produit adapt&eacute; au probl&egrave;me de l&rsquo;&eacute;levage ;</p>

<p>- <strong>Traiter</strong> d&egrave;s les premiers signes ;</p>

<p>- <strong>Respecter</strong> les recommandations d&rsquo;usage (dose, dur&eacute;e) ;</p>

<p>-<strong> V&eacute;rifier</strong> la consommation d&rsquo;eau et donc du produit ;</p>

<p>- <strong>Avoir une eau</strong> de bonne qualit&eacute; et un circuit propre.</p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>Des utilisateurs collaboratifs</h2>

<p>Les &eacute;leveurs et les techniciens participant au projet ont exprim&eacute; leur souhait de mieux conna&icirc;tre les huiles essentielles, leur r&eacute;glementation, leurs propri&eacute;t&eacute;s et leurs modalit&eacute;s d&rsquo;usages. Ils ont propos&eacute; des pistes d&rsquo;am&eacute;lioration pour en faciliter l&rsquo;usage, telles que la texture moins &eacute;paisse pour &eacute;viter de boucher les pipettes, une odeur et un go&ucirc;t moins forts, une plus grande rapidit&eacute; d&rsquo;action et un &eacute;largissement de l&rsquo;&eacute;ventail des solutions propos&eacute;es apr&egrave;s le diagnostic.</p>

<p>Une plaquette d&rsquo;information et de sensibilisation sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du diagnostic pr&eacute;alable sera disponible sur le site web de l&rsquo;Itavi d'ici la fin de l'ann&eacute;e.</p>
</div>

<div>&nbsp;</div>



L’emploi d’huiles essentielles est une stratégie sanitaire préventive intéressante pour réduire l’usage des antibiotiques. Mais il doit être réalisé en suivant certaines règles de base.

Trois clés pour bien utiliser les huiles essentielles en volailles

<div>
<p>Il y a encore deux ans, Lilian et Patrick Gaillard traitaient syst&eacute;matiquement toutes leurs vaches avec un <a href="https://www.reussir.fr/lait/antibiotique" target="_blank">antibiotique</a> au tarissement. Comme une grande majorit&eacute; d&rsquo;&eacute;leveurs. <em>&laquo;&nbsp;Nous le faisions par habitude</em>, racontent les deux fr&egrave;res, &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;un troupeau de 55 laiti&egrave;res &agrave; 6 400&nbsp;litres en AOP bleu du Vercors. <em><strong>Comme nous avions 100&nbsp;% des vaches gu&eacute;ries en utilisant un antibiotique &agrave; large spectre, nous ne nous &eacute;tions jamais vraiment pos&eacute; la question de pratiquer diff&eacute;remment</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><em>Lire aussi : </em><a href="https://www.reussir.fr/lait/passer-le-cap-du-traitement-selectif-au-tarissement" target="_blank">Passer le cap du traitement s&eacute;lectif au tarissement</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_DOSS_VERCORS_PANNEAU.JPG" /><figcaption>Dans l&rsquo;AOP bleu du Vercors, le lait est thermis&eacute; mais le processus de fabrication impose des contraintes similaires aux fili&egrave;res lait cru en termes de qualit&eacute; du lait livr&eacute;. &copy; E. Bignon</figcaption></figure>
Le <a href="https://www.reussir.fr/lait/tarissement" target="_blank">tarissement</a> est effectivement le meilleur moment pour soigner une vache infect&eacute;e, &laquo;<em> mais <strong>si l&rsquo;antibiotique permet de gu&eacute;rir les vaches qui arrivent infect&eacute;es au tarissement, il ne prot&egrave;ge pas des nouvelles infections pouvant intervenir durant la p&eacute;riode s&egrave;che. </strong>M&ecirc;me s&rsquo;il reste longtemps dans la mamelle&nbsp;&raquo;, </em>insiste Samuel Bouchier, conseiller &agrave; Adice Conseil &eacute;levage.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Apprendre &agrave; se passer d&rsquo;antibiotiques sur les vaches saines</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avions pas du tout conscience de cela</em>, avouent les &eacute;leveurs. <em>Nous savions qu&rsquo;il &eacute;tait possible de recourir aux obturateurs pour les vaches qui n&rsquo;avaient pas beaucoup de cellules, mais nous n&rsquo;avions jamais franchi le pas. Nous pr&eacute;f&eacute;rions jouer la s&eacute;curit&eacute; plut&ocirc;t que risquer de prendre un carton qui nous co&ucirc;terait cher.&nbsp;&raquo; </em>Il aura fallu que les associ&eacute;s int&egrave;grent une &eacute;tude propos&eacute;e par leur conseiller pour r&eacute;fl&eacute;chir au traitement s&eacute;lectif au tarissement, en faire l&rsquo;exp&eacute;rience, et se rendre compte qu&rsquo;ils pouvaient se passer d&rsquo;antibiotiques sur les vaches saines.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>La r&eacute;duction d&rsquo;antibiotiques, c&rsquo;est dans l&rsquo;air du temps</strong>,</em> poursuivent-ils. <em>Et puis, si les obturateurs permettent de limiter les nouvelles infections, nous aurons plus de chance d&rsquo;empocher la prime de 10 euros pour 1 000&nbsp;litres vers&eacute;e quand le lait ne d&eacute;passe pas 100 000 cellules par millilitre en moyenne mensuelle.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_DOSS_VERCORS_OBTURATEURS.JPG" /><figcaption>La pose de l'obturateur utilis&eacute; ne pose pas de difficult&eacute; particuli&egrave;re. Les &eacute;leveurs veillent &agrave; une hygi&egrave;ne irr&eacute;prochable lors de l&rsquo;application. &copy; E. Bignon</figcaption></figure>
Dans le cadre de l&rsquo;&eacute;tude men&eacute;e sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021, <strong>seules les vaches &agrave; plus de 100 000 cellules ont re&ccedil;u un antibiotique au tarissement.</strong> L&rsquo;obturateur, en revanche, a &eacute;t&eacute; administr&eacute; &agrave; toutes les vaches. <em><strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est important d&rsquo;avoir un protocole simple pour remporter l&rsquo;adh&eacute;sion des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</strong>,</em> consid&egrave;re Samuel Bouchier. Au pr&eacute;alable, un diagnostic avait statu&eacute; que le Gaec &eacute;tait &laquo;&nbsp;tarissement s&eacute;lectif compatible&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire sans facteur de risque r&eacute;dhibitoire sur le logement et la conduite du troupeau.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Aucune nouvelle infection au v&ecirc;lage</h3>

<p>Le bilan de cette premi&egrave;re ann&eacute;e est encourageant. Sur les 37 tarissements effectu&eacute;s, 13 se sont faits sans antibiotiques, seulement avec l&rsquo;obturateur. Pour autant, 100&nbsp;% des vaches ont affich&eacute; moins de 300 000 cellules au premier contr&ocirc;le et 89&nbsp;% moins de 100 000. Malgr&eacute; un taux cellulaire moyen moins bon et un nombre de mammites un peu plus &eacute;lev&eacute; en 2021, il n&rsquo;y a eu aucune nouvelle infection (contre 13&nbsp;% en 2020, avec trois vaches &laquo;&nbsp;millionnaires&nbsp;&raquo;). Quant au taux de gu&eacute;rison<sup>(1)</sup>, il est rest&eacute; stable avec 100&nbsp;% des vaches gu&eacute;ries au v&ecirc;lage.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_DOSS_VERCORS_VL.JPG" /><figcaption>&laquo; Techniquement, nous avons vu que nous pouvions nous en sortir sans traitement antibiotique syst&eacute;matique au tarissement &raquo;, indique Patrick Gaillard. &copy; E. Bignon</figcaption></figure>
Alors, le Gaec va-t-il poursuivre dans cette voie ? <em>&laquo;&nbsp;Oui, <strong>techniquement, nous avons vu que nous pouvions nous en sortir sans antibiotiques</strong></em>, conc&egrave;de Patrick. <strong><em>Voire am&eacute;liorer la situation en limitant les nouvelles infections sur des vaches saines gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;obturateur.</em></strong>&nbsp;&raquo; &Eacute;conomiquement, son emploi syst&eacute;matique engendre toutefois un surco&ucirc;t, mais <em>&laquo;&nbsp;qu&rsquo;il convient de relativiser&nbsp;&raquo;,</em> estime Samuel Bouchier. Pour les &eacute;leveurs, la r&eacute;flexion d&eacute;passe l&rsquo;enjeu financier. <strong><em>&laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit avant tout d&rsquo;une prise de conscience, </em></strong>conclut Lilian.<strong> <em>Je n&rsquo;imagine pas revenir en arri&egrave;re en traitant des vaches qui n&rsquo;en ont pas besoin.&nbsp;&raquo;</em></strong>

<p>&nbsp;</p>

<div class="note">(1) Proportion d&rsquo;animaux &agrave; plus de 300 000 cellules/ml au tarissement qui passent &agrave; moins de 300 000 cellules/ml apr&egrave;s v&ecirc;lage.</div>
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<h2>Les traitements co&ucirc;tent plus cher, mais&hellip;</h2>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA371_DOSS_BOUCHIER.JPG" /><figcaption>Samuel Bouchier, d&rsquo;Adice Conseil &eacute;levage. &copy; E. Bignon</figcaption></figure><em><strong>&laquo;&nbsp;Je suis certain que le Gaec s&rsquo;y retrouve financi&egrave;rement m&ecirc;me si le co&ucirc;t des traitements revient plus cher&nbsp;&raquo;</strong>,</em> argumente Samuel Bouchier, d&rsquo;Adice Conseil &eacute;levage. En comparant la strat&eacute;gie tout antibiotique (11,60&nbsp;&euro;/VL) &agrave; celle du traitement s&eacute;lectif avec obturateurs (10,60&nbsp;&euro;/VL) pour toutes les vaches &agrave; laquelle s&rsquo;ajoutent les antibiotiques sur deux tiers des animaux, le bilan s&rsquo;av&egrave;re n&eacute;gatif (240&nbsp;&euro;). <em>&laquo;&nbsp;Mais il faut aussi tenir compte du fait qu&rsquo;il n&rsquo;y a eu aucune nouvelle infection au v&ecirc;lage, ce qui n&rsquo;&eacute;tait pas le cas l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente o&ugrave; trois vaches &laquo;&nbsp;millionnaires&nbsp;&raquo; ont plomb&eacute; le taux cellulaire moyen du troupeau pendant plusieurs mois avant d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;form&eacute;es.&nbsp;&raquo;</em>

<p>&nbsp;</p>

<p>Avec ce protocole, potentiellement, les &eacute;leveurs ont gagn&eacute; trois r&eacute;formes et la prime des 10&nbsp;&euro;/1 000&nbsp;l vers&eacute;e les mois o&ugrave; le taux cellulaire moyen est inf&eacute;rieur &agrave; 100 000 cellules/ml.</p>
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<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
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<div class="relance">302 000&nbsp;l produits</div>

<div class="relance">41,3 de TB et 34 de TP</div>

<div class="relance">118 000 cellules/ml en moyenne</div>

<div class="relance">45&nbsp;% du lait &agrave; moins de 100 000 cellules/ml</div>

<div class="relance">5 mammites par an</div>
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<h2>Une &eacute;tude sur cinquante &eacute;levages en cours</h2>

<p>Une &eacute;tude terrain, pilot&eacute;e par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e sur une <strong>cinquantaine d&rsquo;&eacute;levages en 2021</strong>. Le protocole a &eacute;t&eacute; le m&ecirc;me pour tous les &eacute;levages. Tous les animaux re&ccedil;oivent un obturateur et ceux &agrave; moins de 100 000 cellules au dernier contr&ocirc;le ne sont pas trait&eacute;s par antibiotiques.</p>

<p><em><strong>&laquo;&nbsp;Au vu des r&eacute;sultats chez les vingt &eacute;levages que j&rsquo;ai suivis, le bilan se montre satisfaisant&nbsp;&raquo;</strong>, </em>pr&eacute;cise Samuel Bouchier, d&rsquo;Adice Conseil &eacute;levage<em>.</em> La majorit&eacute; des &eacute;levages a obtenu des r&eacute;sultats encourageants avec une baisse du nombre de nouvelles infections et une stabilisation des r&eacute;sultats de gu&eacute;rison. Il ressort aussi de l&rsquo;&eacute;tude que cette pratique n&rsquo;est pas forc&eacute;ment &agrave; la port&eacute;e de tous les &eacute;leveurs. Certains ont abandonn&eacute; par manque de motivation ou d&rsquo;hygi&egrave;ne, ou en raison de situations &eacute;pid&eacute;miologiques sp&eacute;cifiques. Certains tarissent aussi leurs vaches deux mois apr&egrave;s le dernier contr&ocirc;le, ce qui pose probl&egrave;me quant &agrave; la pertinence du comptage cellulaire pris en compte.</p>

<p>Les r&eacute;sultats complets sont attendus cet automne.</p>
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<h3>Mise en garde</h3>
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<p>En lait cru ou dans les fili&egrave;res telles que l&rsquo;AOP du Vercors utilisant du lait thermis&eacute; avec des contraintes proches de celles du lait cru en termes de qualit&eacute; du lait, les exigences en mati&egrave;res de concentrations cellulaires sont fortes. D&rsquo;o&ugrave; une importance accrue d&rsquo;avoir le plus possible d&rsquo;animaux sains au v&ecirc;lage. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;objectif ici est d&rsquo;avoir 95&nbsp;% de vaches qui rev&ecirc;lent avec moins de 300 000 cellules&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve Samuel Bouchier, d&rsquo;Adice.</p>
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Le Gaec du Claret, en Isère, a revu sa stratégie de tarissement en ciblant mieux l’administration d’antibiotiques et en recourant aux obturateurs. Les résultats sont au rendez-vous, et ce, même avec des exigences de qualité comparables à celles du lait cru.

« Un tiers de nos vaches sont taries sans antibiotiques »

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<p>Les 4<sup>es</sup> journ&eacute;es techniques Cap&rsquo;vert, se tiendront le jeudi 13&nbsp;octobre 2022 &agrave; Lusignan, sur le site des Verrines. Organis&eacute;es tous les deux ans, ces portes ouvertes sont le lieu privil&eacute;gi&eacute; pour &eacute;changer sur les projets exp&eacute;rimentaux&nbsp;Inrae Patuchev et Ferticap et avec les membres du r&eacute;seau REDCap. Des ateliers techniques&nbsp;th&eacute;matiques&nbsp;permettront&nbsp;d&rsquo;&eacute;changer&nbsp;avec&nbsp;des&nbsp;experts et&nbsp;expertes&nbsp;techniques et de partager les exp&eacute;riences d&rsquo;&eacute;leveurs sur des th&egrave;mes vari&eacute;s en lien avec la valorisation de l&rsquo;herbe, l&rsquo;autonomie alimentaire&nbsp;et le&nbsp;renouvellement&nbsp;du&nbsp;troupeau. Une visite du dispositif exp&eacute;rimental Patuchev (1h30) et/ou six ateliers participatifs de 45 minutes chacun avec un fil rouge &laquo;&nbsp;Changement climatique&nbsp;&raquo; seront propos&eacute;s aux visiteurs.</p>

<p>Ces&nbsp;journ&eacute;es&nbsp;sont&nbsp;organis&eacute;es&nbsp;dans&nbsp;le cadre du&nbsp;partenariat&nbsp;entre&nbsp;Inrae, l&rsquo;Institut&nbsp;de&nbsp;l&rsquo;&eacute;levage, les chambres&nbsp;r&eacute;gionales&nbsp;d&rsquo;agriculture&nbsp;de Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, les centres&nbsp;r&eacute;gionaux&nbsp;interprofessionnels&nbsp;du&nbsp;lait&nbsp;de&nbsp;ch&egrave;vre&nbsp;et de&nbsp;vache, et&nbsp;l&rsquo;enseignement&nbsp;agricole.</p>
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<h2>Informations pratiques :</h2>

<p>Jeudi 13&nbsp;octobre 2022&nbsp;- Inrae&nbsp;Patuchev, site des Verrines - Lusignan (86) de 9h30 &agrave; 16h30</p>

<p>Inscription avant le 30&nbsp;septembre, participation 10&nbsp;&euro;, repas inclus.</p>

<p>Plus d&rsquo;informations et inscription sur : <a href="https://www.inrae.fr/evenements/journees-techniques-capvert" target="_blank">www.inrae.fr/evenements/journees-techniques-capvert</a></p>
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<h2>Au programme des six ateliers :</h2>

<p><strong>1 -&nbsp;Changement climatique : </strong>toutes les bonnes id&eacute;es sont &agrave; prendre (et &agrave; appliquer) pour l&rsquo;att&eacute;nuer !</p>

<p>Le climat change et les cons&eacute;quences de ces changements (de temp&eacute;rature, de pluviom&eacute;trie, de fr&eacute;quences de conditions extr&ecirc;mes&hellip;) sont visibles : mais comment va &eacute;voluer le climat localement ? Quels seront les enjeux &agrave; surmonter ? Comment pouvons-nous att&eacute;nuer ces cons&eacute;quences&hellip; &agrave; notre &eacute;chelle d&rsquo;&eacute;leveurs de ch&egrave;vres ?</p>

<p><strong>2 &ndash; Adaptation du syst&egrave;me fourrager au changement climatique : </strong>que mangeront nos ch&egrave;vres demain ?</p>

<p>Le changement climatique impacte d&eacute;j&agrave; la production d&rsquo;herbe dans nos r&eacute;gions. Comment s&rsquo;adapter et anticiper : une tr&eacute;sorerie fourrag&egrave;re variable d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre (+/- 15&nbsp;% de rendement) ; des printemps souvent poussants (+&nbsp;20-30&nbsp;% de rendement), pluvieux (env. 1 ann&eacute;e sur 4) ou secs ; des s&eacute;cheresses estivales plus pr&eacute;coces (10-30&nbsp;j) et plus longues ; une repousse de prairie en sortie d&rsquo;&eacute;t&eacute; al&eacute;atoire (de 1 &agrave; 3 ann&eacute;es sur 10).</p>

<p><strong>3 &ndash; Qui fertilise moins peut r&eacute;colter plus : </strong>les bonnes surprises d&rsquo;une rotation bas intrants</p>

<p>Augmentation du prix des intrants, limitation des produits phytosanitaires, production des aliments pour les ch&egrave;vres &agrave; la ferme, changement climatique : les enjeux sur les cultures sont forts. Or les &eacute;levages de ch&egrave;vres disposent de multiples atouts : production de fumier/compost, culture de prairies riches en l&eacute;gumineuses (luzerne, tr&egrave;fles, &hellip;), rotations longues&hellip;</p>

<p><strong>4 &ndash; Alimentation des ch&egrave;vres : </strong>des fourrages dans la ration mais pas que !</p>

<p>Plein phare sur les mati&egrave;res premi&egrave;res autres que les fourrages. Ces ressources alimentaires qui recouvrent &agrave; la fois les c&eacute;r&eacute;ales, les ol&eacute;oprot&eacute;agineux et les coproduits peuvent tr&egrave;s avantageusement remplacer les aliments du commerce et les tourteaux import&eacute;s. &Agrave; condition de savoir comment les distribuer ! On vous donne le mode d&rsquo;emploi.</p>

<p>5 &ndash; <strong>Conduite de la luzerne :</strong> vous pensiez bien la conna&icirc;tre, on vous propose de la red&eacute;couvrir !</p>

<p>Les &eacute;leveurs de ch&egrave;vres connaissent et croisent depuis longtemps la luzerne. Pourtant, depuis quelques ann&eacute;es, cette esp&egrave;ce fourrag&egrave;re a su se r&eacute;inventer : nouvelles vari&eacute;t&eacute;s, nouvelles conduites, conditions de semis. Venez la red&eacute;couvrir ; elle risque fort de vous surprendre.</p>

<p><strong>6 &ndash; Reproduction caprine et stress thermique : </strong>comment rester &laquo;&nbsp;hot&nbsp;&raquo; m&ecirc;me quand il fait tr&egrave;s chaud ?</p>

<p>Pr&eacute;paration &agrave; la reproduction, mode et dates de reproduction, suivi des mises bas&hellip; l&rsquo;augmentation des temp&eacute;ratures printani&egrave;res et estivales am&egrave;ne &agrave; se questionner sur les modalit&eacute;s de gestion de la reproduction des ch&egrave;vres et des boucs que ce soit en contre-saison, en avance de saison ou en saison sexuelle. Diff&eacute;rentes strat&eacute;gies seront discut&eacute;es : adaptation de la p&eacute;riode de reproduction et de mises bas, adaptation du b&acirc;timent&hellip;</p>
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Organisée tous les deux ans sur le site Inrae de Lusignan, la journée Cap’Vert aura lieu cette année le 13 octobre. Cette journée permet de diffuser les résultats des travaux de dispositifs expérimentaux avec cette année le changement climatique comme fil conducteur.

Le changement climatique au cœur des portes ouvertes à Lusignan

<p>ATELIER 1<br>Optimiser le ramassage de la paille<br>L&rsquo;apr&egrave;s moisson n&eacute;cessite un enl&egrave;vement rapide de la paille pour mettre en place une interculture notamment. Comment le faire en pr&eacute;servant son sol ? Quelles solutions possibles, quel temps, quel co&ucirc;t ?</p><p>ATELIER 2<br>optimiser le potentiel de son sol<br>Pour optimiser le potentiel de son sol, identifier ses d&eacute;fauts et/ou ses points positifs pour mettre en place des leviers d&rsquo;am&eacute;lioration sur l&rsquo;&eacute;rosion, le tassement et la vie du sol</p><p>ATELIER 3<br>Choisir ses m&eacute;thodes d&rsquo;implantation<br>Trouver la technique d&rsquo;implantation des cultures la plus adapt&eacute;e &agrave; son exploitation peut &ecirc;tre complexe. Pour vous aider &agrave; faire un choix, une plateforme d&rsquo;essai et des donn&eacute;es chiffr&eacute;es seront pr&eacute;sent&eacute;es pour diff&eacute;rentes m&eacute;thodes d&rsquo;implantation : semis direct, en TCS ou classique pour du colza et des couverts v&eacute;g&eacute;taux.&nbsp;&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>Retrouvez toutes les th&eacute;matiques de l'&eacute;v&eacute;nement M&eacute;caSol qui se tiendra le 21 septembre prochain en Vend&eacute;e</p><p><a href="http://www.mecasol.cuma.fr/">http://www.mecasol.cuma.fr/</a></p>


Des ateliers pratiques et concrets pour les visiteurs, l’occasion de poser des questions sur un thème, une problématique et identifier les solutions possibles

Le MécaSol, l'événement des cuma de l'Ouest vous propose des ateliers techniques

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<p>Le march&eacute; du gaz dicte sa loi&nbsp;: pour limiter les risques concernant l&rsquo;approvisionnement en gaz de ses usines, les groupes coop&eacute;ratifs sucriers Tereos et Cristal Union ont d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;ouvrir leurs premi&egrave;res unit&eacute;s avec huit jours d&rsquo;avance. <em>&laquo;&nbsp;La source d&rsquo;&eacute;nergie de la quasi-totalit&eacute; de nos usines est le gaz afin de r&eacute;duire nos &eacute;missions de CO2&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Jean-Jacques Mennesson, pr&eacute;sident du conseil coop&eacute;ratif. <em>&laquo;&nbsp;La consommation de gaz dans le processus de transformation du sucre est incompressible&nbsp;&raquo;</em>, ajoute J&eacute;r&ocirc;me Hary, agriculteur &agrave; Abancourt (59) et pr&eacute;sident de la commission betterave de Tereos.</p>

<p class="Default"><em>&laquo; Cette date est un bon compromis, elle nous permet de pr&eacute;server autant que possible le potentiel agronomique de nos betteraves touch&eacute;es par la s&eacute;cheresse tout en adaptant l&rsquo;activit&eacute; de nos usines au contexte &eacute;nerg&eacute;tique sous pression</em>&nbsp;&raquo;, estime pour sa part Olivier de Bohan, pr&eacute;sident de Cristal Union.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/mais-une-recolte-precoce-et-des-rendements-historiquement-bas" target="_blank">Ma&iuml;s&nbsp;: une r&eacute;colte pr&eacute;coce et des rendements historiquement bas</a></div>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; de Tereos, les usines de Lillers (62) et de Bucy-le-Long (02) ont d&eacute;marr&eacute; leur activit&eacute; d&egrave;s le 8&nbsp;septembre. Les sites d&rsquo;Attin, Boiry-Sainte-Rictrude (62) et Chevri&egrave;res (60) vont r&eacute;ceptionner leurs premi&egrave;res betteraves le 13&nbsp;septembre, Origny-Sainte-Benoite (02) le 15&nbsp;septembre, Escaud&oelig;uvres (59) le 20&nbsp;septembre et enfin, Connantre (51) et Artenay (45) le 21&nbsp;septembre.</p>

<p>Pour Cristal Union, le site de Fontaine-le-Dun (76) a d&eacute;marr&eacute; le 7 septembre ; Arcis-sur-Aube (10), Corbeilles-en-G&acirc;tinais (45) et Pithiviers-le-Vieil (45) d&eacute;marreront le 15 septembre ; Bazancourt (51) et Sillery (51),&nbsp;le 17 septembre ; Sainte-Emilie (80), le 19 septembre ; et enfin Erstein (67), le 5 octobre.</p>

<h3>Concertation</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous avons pris en compte le risque li&eacute; au gaz en concertation avec les coop&eacute;rateurs&nbsp;&raquo;</em>, assure J&eacute;r&ocirc;me Hary. L&rsquo;avancement des arrachages s&rsquo;est fait sur la base du volontariat avec une compensation financi&egrave;re. Les coop&eacute;rateurs concern&eacute;s vont percevoir 70 cts d&rsquo;euros par tonne et par jour d&rsquo;avance entre le 8 et le 15&nbsp;septembre, puis 35 cts &euro;/t/jour du 15 au 22&nbsp;septembre.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/jaunisse-de-la-betterave-resultats-encourageants-avec-les-plantes-compagnes" target="_blank">Jaunisse de la betterave&nbsp;: r&eacute;sultats encourageants avec les plantes compagnes</a></div>

<p>Les betteraves auraient en effet m&eacute;rit&eacute; de rester un peu plus longtemps sous terre pour ajouter quelques tonnes au rendement. <em>&laquo;&nbsp;La production a souffert de la s&eacute;cheresse, particuli&egrave;rement dans l&rsquo;Oise et le sud de l&rsquo;Aisne&nbsp;&raquo;</em>, indique Emmanuel Pigeon, directeur de la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des planteurs de betteraves (CGB) des Hauts-de-France. <em>&laquo;&nbsp;La situation est meilleure dans la Marne o&ugrave; il y a eu un peu d&rsquo;eau et dans le Loiret o&ugrave; les betteraves sont g&eacute;n&eacute;ralement irrigu&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>, ajoute J&eacute;r&ocirc;me Hary.</p>

<h3>&Eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie</h3>

<p>De son c&ocirc;t&eacute; de Cristal Union pr&eacute;cise&nbsp;dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 13 septembre que <em>"le groupe travaille depuis des ann&eacute;es &agrave; la r&eacute;duction de ses consommations &eacute;nerg&eacute;tiques et estime pouvoir les r&eacute;duire de 10 % lors de cette campagne"</em>.&nbsp;Par ailleurs, <em>&laquo; toutes les activit&eacute;s de d&eacute;shydratation fonctionnant au gaz ont &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute;es, au b&eacute;n&eacute;fice des seules chaudi&egrave;res biomasse dont le d&eacute;ploiement a &eacute;t&eacute; acc&eacute;l&eacute;r&eacute; ces derniers mois &raquo;</em>.&nbsp;</p>

<h3>Richesse en sucre au rendez-vous</h3>

<p>Au niveau national, les rendements moyens devraient se situer en dessous de la moyenne cinq ans <em>&laquo;&nbsp;avec une grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, note Nicolas Rialland, directeur de la CGB.&nbsp;Cristal Union note aussi que malgr&eacute; la s&eacute;cheresse, <em>&laquo; la betterave se r&eacute;v&egrave;le plus r&eacute;siliente que beaucoup d&rsquo;autres cultures en conditions climatiques difficiles &raquo;</em>. Le sucrier annonce des pr&eacute;visions de&nbsp;rendement moyen&nbsp;<em>&laquo; autour de 13 tonnes de sucre par hectare pour les huit usines du groupe, avec des &eacute;carts qui restent n&eacute;anmoins tr&egrave;s importants entre les bassins de production &raquo;</em>. C'est en effet un des points positifs de ce d&eacute;but de campagne : si les betteraves pr&eacute;sentent parfois un aspect d&eacute;cevant, la richesse en sucre semble au rendez-vous.</p>
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<h2>Tereos&nbsp;: prix des betteraves &agrave; la hausse pour la campagne 2021-2022</h2>

<p>La coop&eacute;rative Tereos a r&eacute;alis&eacute; le bilan de la campagne 2021-2022. <em>&laquo;&nbsp;Le conseil d&rsquo;administration a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;ajuster &agrave; la hausse le prix des betteraves livr&eacute;es par ses coop&eacute;rateurs au cours de la campagne 2021-2022&nbsp;&raquo;</em>, indique la coop&eacute;rative dans un communiqu&eacute; du 6&nbsp;septembre.</p>

<p>Les coop&eacute;rateurs recevront 1,63&nbsp;euro la tonne (&euro;/t) &agrave; 16&deg; de sucre, ce qui s&rsquo;ajoutera aux 26,67&nbsp;&euro;/t &agrave; 16 per&ccedil;us le 31&nbsp;mars 2022, soit une r&eacute;mun&eacute;ration globale moyenne de 29,90&nbsp;&euro;/t &agrave; 16 (incluant la prime d&rsquo;engagement et les indemnit&eacute;s de campagne).</p>
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<em>Mis à jour le 13 septembre 2022</em>

La campagne betteravière a démarré huit jours plus tôt qu’habituellement pour les groupes coopératifs Tereos et Cristal Union qui cherchent à se prémunir des problèmes d’approvisionnement en gaz au cœur de l’hiver.

Crise du gaz : les sucriers anticipent l’ouverture de leurs usines

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<p>En 2021, Anthony Aurelle a repris l&rsquo;exploitation de sa m&egrave;re, Bernadette, devenue aide familiale sur cette ferme ovine de 390 brebis de race BMC et Noire du Velay. Avec un syst&egrave;me de trois agnelages en deux ans, ce jeune &eacute;leveur et adh&eacute;rent &agrave; l&rsquo;Apiv produit environ 450 agneaux par an commercialis&eacute;s en label rouge Agneau Laiton avec l&rsquo;entreprise Greffeuille.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/meteils-et-derobees-pour-securiser-son-systeme-fourrager" target="_blank">M&eacute;teils et d&eacute;rob&eacute;es pour s&eacute;curiser son syst&egrave;me fourrager</a></div>

<h3>Des d&eacute;rob&eacute;es pour faire des stocks de fourrage</h3>

<p>&Eacute;tant un peu juste en place dans ces deux anciens b&acirc;timents, Anthony porte &agrave; l&rsquo;heure actuelle un projet de construction d&rsquo;une bergerie avec couloir central et deux couloirs de circulation sur les c&ocirc;t&eacute;s, en vue d&rsquo;accueillir plus confortablement ses animaux et d&rsquo;am&eacute;liorer ses conditions de travail. La conjoncture actuelle n&rsquo;&eacute;tant pas tr&egrave;s favorable, il enregistre d&eacute;j&agrave; un surco&ucirc;t de 30 000&nbsp;euros par rapport au projet initial pour son b&acirc;timent ainsi que quelques retards dans la construction.</p>

<p>Il doit par ailleurs s&rsquo;accommoder d&rsquo;un manque de surface : &laquo;&nbsp;<em>Nous avons un chargement de 1,35 UGB/ha. Et lorsque nous sommes en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse on manque d&rsquo;enrubannage</em>&nbsp;&raquo; explique l&rsquo;&eacute;leveur qui a trouv&eacute; des solutions pour pallier cette difficult&eacute;. &laquo;&nbsp;J<em>e s&egrave;me des d&eacute;rob&eacute;es (colza, avoine) juste apr&egrave;s les moissons, ce qui me permet d&rsquo;accro&icirc;tre mes stocks de fourrage et d&rsquo;en disposer en p&eacute;riode d&rsquo;agnelage (septembre-octobre). Toujours pour augmenter mes stocks, j&rsquo;ach&egrave;te de la luzerne &agrave; faucher sur pied chez un voisin&nbsp;</em>&raquo;. Anthony Aurelle est par ailleurs sur le point de reprendre 25&nbsp;hectares en location sur une commune du secteur.</p>
</div>



Installé sur une exploitation de 40 hectares, Anthony Aurelle élève des brebis à Chambeyrac. Confronté à un manque de surface, il mise sur plusieurs solutions pour contourner cette problématique.

Pallier un manque de surface  agricole

<p><strong>Avec un d&eacute;but de r&eacute;colte pr&eacute;vu &agrave; la mi-septembre, la ch&acirc;taigne d&rsquo;Ard&egrave;che AOP esp&egrave;re une campagne &laquo; a priori plut&ocirc;t correcte &raquo;, malgr&eacute; la s&eacute;cheresse et les pluies du 15 ao&ucirc;t.</strong> &laquo; <em>Pour la ch&acirc;taigne, il faut de la pluie </em>&raquo;, d&eacute;clare <strong>S&eacute;bastien Debellut, animateur du comit&eacute; interprofessionnel de la ch&acirc;taigne d&rsquo;Ard&egrave;che</strong>, qui produit en moyenne 5 000 t par an, soit <strong>50 % de la production fran&ccedil;aise</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/chataigne-une-variete-pour-le-marche-du-frais" target="_blank">Ch&acirc;taigne : Jeannette, une nouvelle vari&eacute;t&eacute; pour le march&eacute; du frais</a></div>

<h2>Les produits transform&eacute;s &agrave; base de ch&acirc;taignes en plein essor</h2>

<p>Et si la consommation du fruit frais stagne, celle des produits transform&eacute;s est en nette hausse. &laquo; <em>Les produits aux ch&acirc;taignes sont tendance </em>&raquo;. Il y a les classiques farines, cr&egrave;mes, mousses, glaces&hellip; M&ecirc;me en conserves, le fruit b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une bonne image sant&eacute; et inspire. Du coup, on assiste &agrave; l&rsquo;apparition de nouveaux produits : flans, chips, terrines. &laquo; <strong><em>Il y a une sorte d&rsquo;&eacute;mulation locale autour de la transformation de la ch&acirc;taigne. </em></strong><em>Les producteurs cr&eacute;ent leurs propres recettes, les vendent en direct ou dans des magasins sp&eacute;cialis&eacute;s</em> &raquo;, poursuit <strong>S&eacute;bastien Debellut</strong>.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/chatainge_transformees.jpg?itok=9u4qnXjo" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La ch&acirc;taigne est tendance et se consomme d&eacute;sormais transform&eacute;e sous de nouvelles formes.</div>
      
&copy;
    Cica-Rissoan

</div>
<p>&nbsp;</p>

<h2>La ch&acirc;taigne d'Ard&egrave;che est produite &agrave; 60 % en bio</h2>

<p>Autre grand atout de la ch&acirc;taigne d&rsquo;Ard&egrave;che, <strong>elle est produite en bio &agrave; 60 %</strong>. &laquo; <em>Il n&rsquo;y a traditionnellement pas d&rsquo;intrants chimiques dans la culture des ch&acirc;taignes, pas de contrainte technique particuli&egrave;re </em>&raquo;. Bien s&ucirc;r, les fruits peuvent &ecirc;tre attaqu&eacute;s par des vers, mais un tri est effectu&eacute; avec de l&rsquo;eau et 30 % environ sont &eacute;limin&eacute;s. &laquo; <em>De toute fa&ccedil;on, il n&rsquo;existe aucun traitement &agrave; ce jour pour ces ravageurs</em> &raquo;, constate l&rsquo;animateur de l&rsquo;AOP, des recherches sont en cours sur la confusion sexuelle.</p>

<h2>Un changement climatique n&eacute;faste</h2>

<p>Le ch&acirc;taignier p&acirc;tit du changement climatique. La s&eacute;cheresse lui est pr&eacute;judiciable et la production diminue progressivement avec le temps. &laquo; <em><strong>L&rsquo;Ard&egrave;che produisait 40 000 t de ch&acirc;taignes en 1860 et seulement 5 000 t aujourd&rsquo;hui</strong> </em>&raquo;, constate-t-il. Il y a une v&eacute;ritable prise de conscience pour les 1 000 producteurs de l&rsquo;AOP. Comme la demande augmente, il faut reconqu&eacute;rir le territoire et replanter. &laquo; <em><strong>Les approvisionnements ne sont pas suffisants</strong> </em>&raquo;, confirme <strong>S&eacute;bastien Debellut</strong>. En plus, le contexte est favorable, les prix augmentent, le produit est tendance. &laquo; <em>Nous faisons notre possible pour communiquer avec des actions en local aupr&egrave;s des scolaires, lors de f&ecirc;tes de la ch&acirc;taigne&hellip; Nous animons un compte Facebook et un Instagram, et nous publions des supports promotionnels &agrave; destination des magasins, avec des recettes.</em> &raquo; Tout cela &eacute;tant largement port&eacute; par le signe de qualit&eacute;, l&rsquo;AOP, connu et appr&eacute;ci&eacute; des consommateurs.</p>

<p class="encadre"><strong>La ch&acirc;taigne d&rsquo;Ard&egrave;che en chiffres</strong></p>

<p class="encadre">&bull; 5 000 t produites par an en moyenne.</p>

<p class="encadre">&bull; 5 000 &agrave; 6 000 ha de ch&acirc;taigneraies exploit&eacute;s.</p>

<p class="encadre">&bull; Rendement moyen : 1 t/ha.</p>

<p class="encadre">&bull; Densit&eacute; moyenne : 80 arbres/ha.</p>

<p class="encadre">&bull; 65 vari&eacute;t&eacute;s.</p>

<p class="encadre">&bull; Aire de l&rsquo;AOP : 197 communes, 188 en Ard&egrave;che, 7 dans le Gard et 2 dans la Dr&ocirc;me.</p>

<p class="encadre">&bull; R&eacute;colte en octobre-novembre.</p>

<p class="encadre">&bull; AOC en 2006 et AOP en 2014.</p>

<p>&nbsp;</p>



La châtaigne d’Ardèche AOP a le vent en poupe. Les consommateurs la plébiscitent sous de nombreuses formes. La production est en passe de devenir insuffisante pour combler toutes les attentes. La filière doit réagir pour continuer à satisfaire cet engouement.

Châtaigne : l’Ardèche doit développer sa production

<p class="field_LQ5569142C">L'IGP Mirabelle de Lorraine a choisi un nouvel ambassadeur, l'artisan boulanger-p&acirc;tissier lorrain Jean-Fran&ccedil;ois Feuillette, pour faire mieux conna&icirc;tre aux Fran&ccedil;ais ce fruit d'exception.</p>

<p class="field_LQ5569142C">Ainsi, le chef a propose jusqu'au 15 septembre, dans ses 50 boulangeries r&eacute;parties dans tout l'Hexagone, une tarte aux mirabelles, dont la recette a &eacute;t&eacute; mise au point &agrave; l'occasion de cette collaboration.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/reduire-la-pression-de-cochenille-rouge-du-poirier" target="_blank">Mirabelle : des solutions pour r&eacute;duire la pression de cochenille rouge du poirier</a></div>

<p class="field_LQ5569142C"><em>&laquo; Je suis honor&eacute; de repr&eacute;senter ce fruit savoureux que j'adore depuis que je suis petit. C'est un privil&egrave;ge de pouvoir faire rayonner la Mirabelle de Lorraine au-del&agrave; de ses fronti&egrave;res &raquo;</em>, a d&eacute;clar&eacute; le nouvel ambassadeur.</p>



Jean-François Feuillette met en avant une nouvelle tarte à la Mirabelle de Lorraine IGP dans son réseau de boulangeries partout en France.

La Mirabelle de Lorraine choisit un artisan pâtissier comme nouvel ambassadeur

<p>&laquo;&nbsp;<em>On va essayer de simplifier les r&egrave;gles et de tenir ce que j&rsquo;ai compris comme &eacute;tant ce sacro-saint 20-70-90 et de permettre, y compris pour les fili&egrave;res qui &eacute;taient &agrave; 25% de franchise d&rsquo;aller aux 20% pour cr&eacute;er un appel d&rsquo;air et une vraie attractivit&eacute; de ce syst&egrave;me d&rsquo;assurance&nbsp;</em>&raquo;&nbsp;: telle est l&rsquo;annonce faite par Emmanuel Macron le 9 septembre devant les JA r&eacute;unis &agrave; Terres de Jim &agrave; Outarville (Loiret).</p><p>20%, c&rsquo;est le taux de franchise qui s&rsquo;appliquera donc &agrave; l&rsquo;ensemble des cultures et 70%, c&rsquo;est le taux de subventionnement des cotisations d&rsquo;assurance. Les deux taux constituent du reste les deux bornes admissibles par le r&egrave;glement europ&eacute;en Omnibus.</p><p>90%, c&rsquo;est le taux d&rsquo;indemnisation des pertes pour les agriculteurs qui souscriront un contrat d&rsquo;assurance r&eacute;colte. Ce taux d&rsquo;indemnisation correspond au cumul des indemnit&eacute;s de l&rsquo;assurance priv&eacute;e et du Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN), dont devront se contenter les non assur&eacute;s et qui seront donc moindres, afin de garantir le caract&egrave;re incitatif du nouveau dispositif de gestion des risques.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-l-assurance-recoltes-ce-qui-va-changer-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">R&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes : ce qui va changer pour les agriculteurs</a>
</aside>
<p>Il entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier prochain et&nbsp;repose sur une architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes. En-de&ccedil;&agrave; de 20% de pertes (soit le niveau de franchise), l&rsquo;agriculteur est cens&eacute; supporter l&rsquo;impact au moyen de diff&eacute;rents leviers agronomiques, techniques et financiers (&eacute;pargne de pr&eacute;caution).</p><p>Le deuxi&egrave;me &eacute;tage, relevant de l&rsquo;assurance priv&eacute;e, se d&eacute;clenche dans une plage de pertes comprise entre le taux de franchise et le taux de pertes exceptionnelles, au-del&agrave; duquel s&rsquo;active le Fonds de solidarit&eacute; nationale.&nbsp;Le FNS va devenir de fait la 3<sup>&egrave;me</sup> section du Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA), en remplacement des calamit&eacute;s agricoles, aux c&ocirc;t&eacute;s des sections d&eacute;di&eacute;es &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de fonds dues au climat et au subventionnement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte.</p><div class="citation">
    <span>"Si on d&eacute;passe les 680 millions d&rsquo;euros, l&rsquo;Etat ne peut pas &ecirc;tre un payeur aveugle, il faudra remettre toutes les parties prenantes autour de la table"</span>
</div>
<p>Les seuils de pertes exceptionnelles, fix&eacute;s par groupe de cultures (grandes cultures, prairies, arboriculture, viticulture...), constituent une des derni&egrave;res inconnues de la r&eacute;forme, au m&ecirc;me titre que le niveau d&rsquo;intervention du FSN pour les non assur&eacute;s. Ils seront tr&egrave;s prochainement fix&eacute;s par d&eacute;cret et demeureront &agrave; cet &eacute;gard une des variables d&rsquo;ajustement du nouveau dispositif de gestion des risques au fil des ans, tout comme pourrait l&rsquo;&ecirc;tre le &laquo;&nbsp;sacro-saint 20-70-90&nbsp;&raquo; &eacute;voqu&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. &laquo;&nbsp;<em>Si on d&eacute;passe les 680 millions d&rsquo;euros, l&rsquo;Etat ne peut pas &ecirc;tre un payeur aveugle, </em>a-t-il pr&eacute;venu<em>. Il faudra remettre toutes les parties prenantes autour de la table</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Face aux JA, le président de la République a acté le seuil de déclenchement dès 20% de perte, le subventionnement de 70% des cotisations et l’indemnisation des pertes à hauteur de 90% pour les assurés. Mais il a fait valoir « une clause de revoyure » en cas de dépassement des 680 millions d’euros mobilisés par l’Etat au titre de la solidarité nationale.

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