<p>La chaleur et la canicule ont laiss&eacute; place &agrave; une onde orageuse bienvenue, quand elle ne d&eacute;vaste pas tout comme en Corse. Cela n&rsquo;effacera malheureusement pas la s&eacute;cheresse en cours, car les prairies grill&eacute;es ne vont pas reverdir de suite. Si l&rsquo;an pass&eacute; avait permis une reconstitution des stocks, les &eacute;leveurs restent pr&eacute;occup&eacute;s par l&rsquo;affouragement des animaux avec une r&eacute;colte printani&egrave;re qui a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s moyenne par endroits. La pluie de ces derniers jours devrait permettre en revanche une implantation des colzas dans de bonnes conditions avec un sol r&eacute;chauff&eacute; pour une lev&eacute;e rapide. </p><p>Au niveau de la consommation, la demande n&rsquo;est plus impact&eacute;e par les fortes chaleurs. &nbsp;La consommation est plus r&eacute;guli&egrave;re, m&ecirc;me si le prix reste un facteur limitant. Les Fran&ccedil;ais aiment &agrave; se faire plaisir avec de bonnes grillades en famille ou entre amis. Ces moments de convivialit&eacute; autour d&rsquo;un bon repas sont importants pour le moral, car le retour &agrave; la r&eacute;alit&eacute; risque d&rsquo;&ecirc;tre assez violent &agrave; la rentr&eacute;e. </p><p>La revalorisation de l&rsquo;ensemble des mati&egrave;res premi&egrave;res est un sujet br&ucirc;lant pour les collectivit&eacute;s et les gestionnaires en charge de la restauration collective. Soit les repas vont co&ucirc;ter plus cher, soit la prise en charge par les collectivit&eacute;s va augmenter. Les arbitrages sont difficiles dans des budgets sous tension. Des choix seront faits sur la composition des repas pour limiter les co&ucirc;ts tout en respectant les contraintes de la loi Egalim2 qui impose plus le bio. Le v&eacute;g&eacute;tal semble une alternative souvent cit&eacute;e, au d&eacute;triment de la viande avec des steaks hach&eacute;s qui ont progress&eacute; de 22% en quelques mois. Cette ouverture vers la restauration hors foyer est indispensable pour assurer l&rsquo;&eacute;quilibre dans les d&eacute;bouch&eacute;s des abattoirs. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


La revalorisation de l’ensemble des matières premières est un sujet brûlant pour les collectivités et les gestionnaires en charge de la restauration collective

La RHF dans la tourmente pour la rentrée

<p><em>&laquo;&nbsp;Dans un contexte &agrave; nouveau perturb&eacute; par la crise sanitaire, une climatologie d&eacute;licate, des tensions g&eacute;opolitiques et leurs cons&eacute;quences, Bonduelle d&eacute;montre &agrave; nouveau la r&eacute;silience de son activit&eacute;&nbsp;&raquo;, </em>s&rsquo;est r&eacute;joui le groupe dans un communiqu&eacute; du 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t.</p>

<p>Pour son exercice 2021-2022 (clos le 30 juin), Bonduelle affiche en effet <strong>un chiffre d&rsquo;affaires annuel de 2,8917 Md&euro;</strong> (hors effet IFRS 5 c&rsquo;est-&agrave;-dire en incluant les activit&eacute;s conserve et surgel&eacute; en Am&eacute;rique du Nord, c&eacute;d&eacute;es au 30 juin 2022), <strong>contre 2,786 Md&euro; l&rsquo;exercice pr&eacute;c&eacute;dent</strong>, soit une croissance de +1,8 % &agrave; p&eacute;rim&egrave;tre comparable (+ 4,1 % en donn&eacute;es publi&eacute;es hors effet IFRS 5).</p>

<p>En revanche, c&ocirc;t&eacute; perspectives, compte tenu de l&rsquo;activit&eacute; 2021-2022, de la <em>&laquo;&nbsp;vague sans pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;&raquo;</em> <strong>d&rsquo;inflation sur tous les postes de co&ucirc;ts</strong> et qui s&rsquo;est accentu&eacute;e en fin d&rsquo;exercice, <strong>et un redressement amorc&eacute; mais &laquo;&nbsp;plus difficile que pr&eacute;vu&nbsp;&raquo; sur les activit&eacute;s de frais en Am&eacute;rique du Nord</strong>, le Groupe <strong>Bonduelle confirme que la rentabilit&eacute; attendue sera en-de&ccedil;a de l&rsquo;objectif annuel</strong> (marge op&eacute;rationnelle en croissance inf&eacute;rieure aux +3,6 % annonc&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment)</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>A noter</strong></h2>

<ul><li>Un <strong>effet favorable de +2,3 % sur la croissance du groupe des variations des devises</strong> cette ann&eacute;e.</li>
	<li>La croissance globale est <strong>port&eacute;e par les activit&eacute;s conserve et surgel&eacute;</strong>.</li>
	<li>L&rsquo;activit&eacute; de frais <strong>pr&ecirc;t &agrave; consommer est, elle, en retrait en Am&eacute;rique du Nord</strong>.</li>
	<li>Un <strong>beau 4<sup>e</sup> trimestre</strong>, &agrave; +4,5 % en donn&eacute;es comparables (+9,1 % en donn&eacute;es publi&eacute;es hors effet IFRS 5), <em>&laquo;&nbsp;<strong>li&eacute; au dynamisme de l&rsquo;activit&eacute; RHD</strong> en Europe et en Am&eacute;rique du Nord, proche des niveaux pr&eacute;-covid&nbsp;&raquo;.</em></li>
	<li>Le Groupe Bonduelle confirme que <strong>la rentabilit&eacute; attendue sera en de&ccedil;&agrave; de l&rsquo;objectif annuel</strong>.</li>
</ul><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/bonduelle_ca_2021-2022.jpg?itok=SF4-vKmz" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">R&eacute;sultats financiers de Bonduelle pour 2021-2022, par zone et par technologie.</div>
      
&copy;
    Bonduelle

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<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>En Europe, croissance des maques en GD et rattrapage de la RHF</strong></h2>

<p>Les <strong>ventes &agrave; marques affichent une croissance en grande distribution proche de +4 %,</strong> permettant, en particulier pour <strong>Cassegrain</strong>, des gains de parts de march&eacute; tant en volume qu&rsquo;en valeur, <em>&laquo;&nbsp;en conformit&eacute; avec la strat&eacute;gie du groupe&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>La <strong>restauration hors foyer, principalement en surgel&eacute; et en frais, progresse de plus de 30%.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Une progression sup&eacute;rieure au rattrapage constat&eacute; du march&eacute;, permet un retour &agrave; un niveau d&rsquo;activit&eacute; proche de celui de la p&eacute;riode pr&eacute;-covid.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Hors Europe, tensions g&eacute;opolitiques en Eurasie, cession de Bonduelle Americas Long Life et retrait de l&rsquo;activit&eacute; frais pr&ecirc;t &agrave; consommer en Am&eacute;rique du Nord</strong></h2>

<p>En Am&eacute;rique du Nord, les activit&eacute;s de longue conservation (conserve et surgel&eacute;), c&eacute;d&eacute;es le 30 juin 2022, affichent <em>&laquo;&nbsp;une croissance solide sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;exercice&nbsp;&raquo;,</em> li&eacute;e comme en Europe &agrave; une forte croissance en RHD, &agrave; la r&eacute;sistance de l&rsquo;activit&eacute; en grande distribution.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/bonduelle-va-ceder-65-de-son-activite-americas-long-life" target="_blank">Cession&nbsp;: pourquoi Bonduelle va c&eacute;der 65 % de son activit&eacute; Americas Long Life</a></div>

<p>Les activit&eacute;s de frais pr&ecirc;t &agrave; consommer port&eacute;es par<strong> la business unit Bonduelle Fresh Americas sont en retrait significatif sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;exercice. </strong><em>&laquo;&nbsp;Ce repli s&rsquo;explique par une <strong>hausse de prix volontariste destin&eacute;e &agrave; pr&eacute;server les marges </strong>dans un environnement particuli&egrave;rement inflationniste, un march&eacute; moins dynamique, et <strong>l&rsquo;arr&ecirc;t de commercialisation de gammes non contributives</strong> aupr&egrave;s de certains clients, non compens&eacute; par les gains de nouveaux clients.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>En zone Eurasie, les marques Bonduelle et Globus affichent une progression sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;exercice malgr&eacute; un <strong>4<sup>e</sup> trimestre en retrait, marqu&eacute; par les tensions g&eacute;opolitiques</strong> et ses cons&eacute;quences en mati&egrave;re de consommation et d&rsquo;inflation.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Bonduelle c&egrave;de 65 % de Bonduelle Americas Long Life aupr&egrave;s du Fonds de solidarit&eacute; FTQ et de la CDPQ</strong>. Le Groupe Bonduelle a annonc&eacute; le 30 juin 2022 avoir obtenu l&rsquo;autorisation des autorit&eacute;s r&eacute;glementaires am&eacute;ricaines et canadiennes ainsi que la lev&eacute;e des conditions suspensives lui permettant de finaliser l&rsquo;accord avec les investisseurs institutionnels Fonds de solidarit&eacute; FTQ et la CDPQ, pour l&rsquo;acquisition, &agrave; parts &eacute;gales entre eux, de 65 % de Bonduelle Americas Long Life (BALL) et sur la base d&rsquo;une valeur d&rsquo;entreprise &agrave; 100 % de 850 millions de dollars canadiens (environ 625 millions d&rsquo;euros), soit un multiple d&rsquo;EBITDA 2020-2021 de 8,2x. Avec un chiffre d&rsquo;affaires de 989 millions de dollars canadiens pour l&rsquo;ann&eacute;e 2021-2022, cette activit&eacute; est d&eacute;di&eacute;e &agrave; la transformation et la commercialisation de l&eacute;gumes en conserve et en surgel&eacute;, aux &Eacute;tats-Unis et au Canada, en grande distribution pour le commerce de d&eacute;tail et la restauration, principalement en marques de distributeur, en marques de tiers ainsi qu&rsquo;avec ses propres marques telles que Arctic Gardens et Del Monte. Cette op&eacute;ration permet au groupe de poursuivre le d&eacute;ploiement de ses activit&eacute;s, en particulier &agrave; marques, en ligne avec ses priorit&eacute;s strat&eacute;giques et son ambition de croissance durable &agrave; impact positif. La cession, dont le produit net sera d&eacute;termin&eacute; sur la base des comptes arr&ecirc;t&eacute;s &agrave; la date de l'op&eacute;ration et en cours d'&eacute;tablissement, sera enregistr&eacute;e dans les comptes du Groupe Bonduelle au titre de l&rsquo;exercice clos le 30 juin 2022.</p>



Malgré une belle année et un exercice 2021-2022 en croissance, à 2,8917 Md€ (+1,8 % à périmètre constant), le groupe nordiste souligne des difficultés de contexte géopolitique et économique.

Bonduelle revoit à la baisse ses objectifs de rentabilité

<p>La f&eacute;d&eacute;ration des producteurs de l&eacute;gumes, <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/legumes-de-france-appelle-son-reseau-a-effectuer-des-releves-de-prix-et-d-origine-en-magasins" target="_blank">L&eacute;gumes de France, avait demand&eacute; d&eacute;but juin aux membres de son r&eacute;seau, ainsi qu&rsquo;&agrave; une entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e dans ce type de d&eacute;marches, de participer &agrave; une action de relev&eacute;s de prix et d&rsquo;origines des produits en magasin</a>. L&rsquo;association vient de publier quelques r&eacute;sultats de <strong>cette op&eacute;ration qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e sur le mois de juin, </strong><em><strong>&laquo;&nbsp;dans un contexte particuli&egrave;rement compliqu&eacute; pour les producteurs de l&eacute;gumes</strong>&nbsp;&raquo;</em> et alors que certains produits comme l&rsquo;endive, la carotte, les poireaux ou encore les artichauts ou les fraises rondes &eacute;taient en crise et ce depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e. En tout, <strong>1 300 relev&eacute;s ont pu &ecirc;tre collect&eacute;s. </strong></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/les-producteurs-de-fruits-a-noyaux-visitent-des-magasins-et-protestent-contre-les-operations-prix" target="_blank">Les producteurs de fruits &agrave; noyau visitent des magasins et protestent contre les op&eacute;rations &ldquo;prix co&ucirc;tant&rdquo;</a></div>

<p>Sur le prix, <strong><em>&laquo;&nbsp;nous observons que pour chacune des enseignes &ndash; tous produits confondus &ndash;</em> [le prix] <em>est en moyenne multipli&eacute; par 2 entre le stade exp&eacute;dition et la commercialisation&nbsp;&raquo;</em></strong>, s&rsquo;insurge la f&eacute;d&eacute;ration de producteurs qui note &eacute;galement que <em>&laquo;&nbsp;le coefficient s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 2,4 pour le poireau primeur et la carotte lav&eacute;e vrac et 2,5 pour l&rsquo;artichaut !&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/inflation-interfel-soutient-les-demandes-de-familles-rurales-au-gouvernement" target="_blank">[Inflation] Interfel soutient les demandes de Familles rurales au gouvernement </a></div>

<h2>100 % de marge : une pratique <em>&laquo;&nbsp;</em>inacceptable &raquo; !</h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;<strong>Pratiquer 100 % de marge sur nos l&eacute;gumes est inacceptable alors m&ecirc;me que les producteurs ne sont pas pay&eacute;s &agrave; la valeur de leur travail, &agrave; la hauteur de leurs charges !&nbsp;&raquo;</strong></em>, d&eacute;nonce la f&eacute;d&eacute;ration des producteurs de l&eacute;gumes.</p>

<p><strong>L&rsquo;origine France des produits a, quant &agrave; elle, &eacute;t&eacute; largement constat&eacute;e dans les rayons fruits et l&eacute;gumes durant cette op&eacute;ration, <em>&laquo;&nbsp;un point positif&nbsp;&agrave; souligner&nbsp;&raquo;</em></strong> pour L&eacute;gumes de France, m&ecirc;me si dans<em> &laquo;&nbsp;certains magasins&nbsp;&raquo;</em> et sur certains produits (fraises rondes, concombre, poireau), d&rsquo;autres origines ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;f&eacute;r&eacute;es&nbsp;: Espagne pour la fraise ronde&nbsp;; Espagne et Belgique pour le concombre&nbsp;ou le poireau.</p>

<p class="MsoNormal">Les divers prix des concombres, tomates grappe, tomates c&ocirc;tel&eacute;es rouges, artichauts, fraises rondes (en barquettes de 500 g), salades batavia, carottes (en vrac et sachets de 2 kg), poireaux et endives (en sachet de 1kg) ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;s par L&eacute;gumes de France.</p>

<p class="MsoNormal">Les divers prix des concombres, tomates grappe, tomates c&ocirc;tel&eacute;es rouges, artichauts, fraises rondes (en barquettes de 500 g), salades batavia, carottes (en vrac et sachets de 2 kg), poireaux et endives (en sachet de 1 kg) ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;s par L&eacute;gumes de France.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/releves_de_prix_legumes_de_france_juin_2022.jpg?itok=G4kz61rK" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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Légumes de France a publié quelques résultats de son opération relevés de prix et d’origines des légumes perpétrée au mois de juin. La fédération de producteurs témoigne d’incompréhensions sur le prix observé pour certains produits.

[Inflation] Le prix des légumes multipliés par deux en moyenne entre le stade expédition et la commercialisation

<p>La d&eacute;termination du prix du ma&iuml;s peut se faire avant la r&eacute;colte. La m&eacute;thode de calcul habituellement propos&eacute;e repose sur le principe d&rsquo;&eacute;quivalence entre le produit de la vente du ma&iuml;s fourrage sur pied et le produit qui aurait &eacute;t&eacute; obtenu par le producteur s&rsquo;il avait r&eacute;colt&eacute; son ma&iuml;s en grain. Elle est valide pour des ma&iuml;s dont le cycle de v&eacute;g&eacute;tation est assez proche de la normale, et qui pr&eacute;sentent au moins 1 500 grains par m&sup2;, avec un niveau de remplissage des grains correct (soit un rendement estim&eacute; d&rsquo;au moins 6-7 t MS/ha plante enti&egrave;re, ou 35-40 q/ha en grain).<br><br>Cette m&eacute;thode ne constitue pas un bar&egrave;me officiel mais elle donne des &eacute;l&eacute;ments pratiques pour la n&eacute;gociation commerciale et aide &agrave; fixer au plus juste le prix de vente.</p><h5>Premi&egrave;re &eacute;tape : estimer le rendement au champ</h5><p>Pour d&eacute;terminer le rendement de la parcelle le moyen le plus fiable reste la pes&eacute;e, voire le cubage du ma&iuml;s ensil&eacute;, associ&eacute;e &agrave; une analyse du taux de mati&egrave;re s&egrave;che.<br><br>L&rsquo;estimation du rendement au champ peut &eacute;galement se faire sur pied en se basant sur le nombre de grains au m2, premier facteur de variation du rendement. Le comptage des grains est possible d&egrave;s trois semaines apr&egrave;s la floraison femelle, et ce jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte. Un comptage au plus pr&egrave;s de la r&eacute;colte sera toujours plus pr&eacute;cis.<br><br>Le d&eacute;veloppement v&eacute;g&eacute;tatif n&rsquo;est pas un bon indicateur. Un gabarit moyen peut parfois cacher un nombre de grains par m&sup2; correct. Mais cette ann&eacute;e, ce sera parfois l&rsquo;inverse, des ma&iuml;s bien d&eacute;velopp&eacute;s, &agrave; gabarit correct au stade floraison, pourront &ecirc;tre peu pourvus en grains, suite aux probl&egrave;mes de f&eacute;condation engendr&eacute;s par le d&eacute;ficit hydrique et les fortes temp&eacute;ratures.<br><br>Pour une estimation convenable du nombre de grains, il faut r&eacute;aliser les mesures dans plusieurs zones repr&eacute;sentatives de la parcelle, en excluant les bordures.</p><ul><li>Compter le nombre d&rsquo;&eacute;pis par m&sup2; sur au moins trois fois dix m&sup2; (exemple : 13,33 m x 0,75 m d'&eacute;cartement). On ne compte pas les &eacute;pis de moins de 70 grains.</li><li>Compter le nombre de grains par &eacute;pi sur au moins trois s&eacute;ries de vingt &eacute;pis cons&eacute;cutifs (nombre de rangs x nombre de grains par rang ou couronne). On ne compte pas les grains avort&eacute;s (sommet d&rsquo;&eacute;pis).</li><li>Calculer le nombre de grains/m&sup2; = nombre moyen d&rsquo;&eacute;pis/m&sup2; x nombre moyen de grains/&eacute;pi.</li></ul>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/9/7/1/7/4657179-1-fre-FR/42be9f43b2de-comptage-mais7695204809341986872-jpg" alt="" height="200" width="161" /></figure>

</div>
<p><em>On ne compte pas les &eacute;pis de moins de 70 grains, ni les grains avort&eacute;s en sommet d&rsquo;&eacute;pi</em></p><p>La grille d&rsquo;estimation du rendement plante enti&egrave;re, au stade r&eacute;colte fourrage, &agrave; partir du nombre de grains/m&sup2; compt&eacute;s, est le r&eacute;sultat de nombreuses ann&eacute;es de pes&eacute;es au champ. Elle prend en compte le d&eacute;veloppement de l&rsquo;appareil v&eacute;g&eacute;tatif et un niveau de remplissage des grains correct. En fonction des conditions de remplissage, pour un m&ecirc;me nombre de grains, le poids des grains (PMG) et donc le rendement peuvent varier fortement, c&rsquo;est pourquoi des fourchettes sont propos&eacute;es.</p><p><a href="https://www.arvalis-infos.fr/comment-estimer-le-prix-lors-d-une-transaction-de-ma-s-sur-pied--@/view-30880-arvarticle.html" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article ici</a></p>


L’absence de pluie et la canicule subie en juillet, en pleine floraison des maïs, vont avoir un impact important sur le rendement et la qualité du fourrage. La pousse de l’herbe a été interrompue précocement en début d’été, les stocks de fourrages sont déjà entamés et certains éleveurs vont devoir acheter du maïs fourrage à l’extérieur. Alors que les chantiers d’ensilage ont déjà commencé dans plusieurs régions en terres superficielles, rappelons la méthode d’estimation de la valeur d’un maïs sur pied et les éléments de contexte à prendre en compte

Comment estimer le prix lors d’une transaction de maïs sur pied ?

<p><strong>Les am&eacute;nageurs Faubourg Promotion et IDEC accompagnent le distributeur Lidl France dans la conception et la construction cl&eacute; en main de ce qui demeure son plus gros projet logistique en France. </strong></p>

<p>Les travaux de cette nouvelle plateforme de distribution, situ&eacute;e &agrave; Ablis (Yvelines), ont d&eacute;marr&eacute; fin janvier 2022. L&rsquo;entrep&ocirc;t sera mis &agrave; disposition au fur et &agrave; mesure de l&rsquo;avanc&eacute;e des travaux &agrave; partir de l&rsquo;automne 2023. La livraison finale est attendue pour l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong>&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/59958" target="_blank">Visite de la base logistique tr&egrave;s verte de Lidl &agrave; Carquefou</a></p>

<p><strong>Ce nouvel entrep&ocirc;t multi-temp&eacute;ratures accueillera du stockage de produits secs et frais et surgel&eacute;s repartis en quinze cellules sur pr&egrave;s de 90 000 m&sup2;</strong>. Il s&rsquo;organisera autour de 52 000 m&sup2; d&rsquo;entreposage sec, <strong>33 000 m&sup2; pour le stockage de produits frais qui sera en froid n&eacute;gatif allant jusqu&rsquo;&agrave; -24 degr&eacute;s ainsi qu&rsquo;en froid positif</strong> et 5 000 m&sup2; de bureaux. Le b&acirc;timent accueillera 1<strong>64 quais de chargement</strong>, un parking et des b&acirc;timents annexes avec un poste de garde, un poste de livraison, un local groupe &eacute;lectrog&egrave;ne et un local sprinklage. Des am&eacute;nagements sp&eacute;cifiques comme la cr&eacute;ation d&rsquo;un corridor &eacute;cologique et des acc&egrave;s du site &agrave; la nationale 10 et l&rsquo;autoroute A11 ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s.</p>

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Yvelines : méga projet de plateforme Lidl France à Ablis 

<p><strong>&laquo; &Agrave; tous les agriculteurs soucieux de la nature dans leur t&acirc;che parfois difficile &raquo;</strong><em> </em>: c&rsquo;est par ces mots et cette d&eacute;dicace que d&eacute;bute l&rsquo;ouvrage de Joseph Pousset nomm&eacute; <em>Trait&eacute; d&rsquo;agriculture naturelle</em>, paru aux &eacute;ditions La France agricole. Si le titre a chang&eacute; depuis sa sortie initiale en novembre 2008, le contenu de base, lui, reste le m&ecirc;me dans cette troisi&egrave;me &eacute;dition parue le 13 juillet 2022 ; preuve que le sujet est d&rsquo;actualit&eacute;. V&eacute;ritable pav&eacute; de plus de 500 pages et pesant 1,318 kg, le livre regroupe des d&eacute;cennies de recherches sur les pratiques culturales respectueuses de l&rsquo;environnement. Une compilation du regard attentif de Joseph Pousset, en toute humilit&eacute;, sur l&rsquo;agriculture d&rsquo;hier, d&rsquo;aujourd&rsquo;hui et de demain.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/comment-miser-sur-lagroecologie-pour-produire-des-fourrages-des-grains-du-lait-et-de-la-viande-en" target="_blank">Comment miser sur l&rsquo;agro&eacute;cologie pour produire des fourrages, des grains, du lait et de la viande en race Normande ?</a></div>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/Photo%202_Rencontre%20J%20Pousset.JPG?itok=3DcDHr9i" width="747" height="498" alt="Joseph Pousset" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Joseph Pousset &eacute;crit l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de ses textes &agrave; la main. Ici, pas d&rsquo;ordinateur pos&eacute; sur le bureau, mais beaucoup de livres et de documents de recherche.</div>
      
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    LM

</div>
<h3><strong>Qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;agriculture naturelle ?</strong></h3>

<p><strong>&laquo; La premi&egrave;re &eacute;dition s&rsquo;intitulait Agriculture naturelle. Ensuite, nous avons choisi, avec l&rsquo;&eacute;diteur, Trait&eacute; d&rsquo;agro&eacute;cologie pour la deuxi&egrave;me r&eacute;&eacute;dition car &ccedil;a 'accrochait' plus. Mais pour cette r&eacute;&eacute;dition, je ne voulais plus de ce titre. L&rsquo;agro&eacute;cologie ne veut plus rien dire, c&rsquo;est mis &agrave; toutes les sauces &raquo;</strong><em>,</em> narre l&rsquo;auteur en introduction de l&rsquo;&eacute;change. Mais l&rsquo;agriculture naturelle, c&rsquo;est quoi au juste ? Joseph Pousset en livre la d&eacute;finition suivante : <strong>&laquo;&nbsp;c&rsquo;est une agriculture qui fait le moins de mal possible &agrave; la nature et qui utilise au mieux les m&eacute;canismes naturels. &Ccedil;a demande de l&rsquo;observation, il faut savoir r&eacute;fl&eacute;chir et sortir des syst&egrave;mes tout faits, garder sa libert&eacute;. &raquo;</strong><em> </em>Tout un programme ! Changement climatique, pand&eacute;mie, conflits internationaux&hellip; la p&eacute;riode actuelle et l&rsquo;avenir semblent bien instables.</p>

<p>Avec son ouvrage, Joseph Pousset tente de mettre en relief le retour n&eacute;cessaire &agrave; la terre. Entre agronomie, sociologie mais aussi philosophie, il porte une vision humaniste de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise dont le r&ocirc;le est de nous nourrir.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/porte-ouverte-le-24-juin-stimuler-la-fertilite-de-son-sol-en-bio" target="_blank">Porte ouverte le 24 juin : stimuler la fertilit&eacute; de son sol en bio</a></div>

<h3><strong>Les apports du milieu naturel comme cl&eacute; de vo&ucirc;te</strong></h3>

<p>Pour &eacute;tayer ses propos, Joseph Pousset se rapporte &agrave; sa propre exp&eacute;rience. Install&eacute; en 1979 &agrave; La Belli&egrave;re, au sud d&rsquo;Argentan (61), il d&eacute;cide d&rsquo;allier la vulgarisation scientifique &agrave; la pratique sur le terrain et se met &agrave; cultiver 25 hectares de c&eacute;r&eacute;ales (sarrasin, bl&eacute; et avoine) d&egrave;s 1980. <strong>&laquo;&nbsp;Le terrain est humide (il comporte des mouill&egrave;res) et tr&egrave;s caillouteux (gr&egrave;s armoricain) &raquo;</strong>, relate-t-il. Entre 1980 et 1991, il pratique ce qu&rsquo;il consid&egrave;re <strong>&laquo;&nbsp;une agriculture biologique ordinaire avec des principes agronomiques tels que l&rsquo;apport de fumier selon les analyses de terre, etc. [&hellip;] pour obtenir des rendements honorables &raquo;</strong><em>.</em></p>

<p>Cependant, il n&rsquo;est pas pleinement satisfait et creuse la question des bilans min&eacute;raux. <strong>&laquo; On sous-estime les apports du milieu naturel notamment ceux de l&rsquo;atmosph&egrave;re &raquo;</strong>, d&eacute;crit-il. Il constate rapidement que l&rsquo;azote, le potassium ou encore d&rsquo;autres a&eacute;rosols - siliceux, marins, etc.&nbsp;- retombent sur le sol depuis l&rsquo;atmosph&egrave;re, en parall&egrave;le des ajouts sous formes d&rsquo;engrais.</p>

<p>R&eacute;sultat : <strong>&laquo; cela veut dire que tous les bilans min&eacute;raux sont faux (m&ecirc;me s&rsquo;ils ne sont pas inutiles pour autant). On met probablement trop de certains &eacute;l&eacute;ments &raquo;</strong><em>. </em>Il a donc stopp&eacute; tout apport et a pr&eacute;f&eacute;r&eacute; <strong>&laquo; activer les m&eacute;canismes naturels afin de ne pas appauvrir le sol &raquo;</strong> sans perte de rendement en comparaison &agrave; la situation initiale, de 1991 &agrave; 2022, ann&eacute;e de prise de sa retraite.</p>

<h3><strong>Quelques pistes de r&eacute;flexion</strong></h3>

<p>Afin de <strong>&laquo; restaurer et mettre en &oelig;uvre la fertilit&eacute; naturelle des sols &raquo;</strong><em>,</em> Joseph Pousset axe sa th&egrave;se sur de multiples pistes telles que la mise en place d&rsquo;une rotation avec des l&eacute;gumineuses qui permettent un apport en azote naturel (&agrave; contrario des apports chimiques), la stimulation des bact&eacute;ries non symbiotiques, fixatrices &eacute;galement d&rsquo;azote (telles que les azotobacters) ou les engrais verts, la reconstitution n&eacute;cessaire du boisement champ&ecirc;tre ou encore des id&eacute;es plus &eacute;tonnantes comme le retour &agrave; la traction animale dans certains cas (viticulture). <strong>&laquo; C&rsquo;est un ensemble de fa&ccedil;ons de faire [&hellip;] qui permettent en plus de r&eacute;duire ses d&eacute;penses et donc d&rsquo;am&eacute;liorer son revenu &raquo;</strong><em>, </em>conclut l&rsquo;agronome. Plus de d&eacute;tails &agrave; d&eacute;couvrir au fil des pages.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/les-haies-du-bocage-normand-en-exemple" target="_blank">Les haies du bocage normand en exemple</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Joseph Pousset, agriculteur tol&eacute;rant et p&eacute;dagogue</strong><br />
Joseph Pousset est chercheur en agronomie, ainsi qu&rsquo;agriculteur. Install&eacute; &agrave; la Belli&egrave;re, dans l&rsquo;Orne, il est originaire de Bretagne (r&eacute;gion de Rennes). Fortement marqu&eacute; par ses jeunes ann&eacute;es pass&eacute;es dans la ferme de ses parents install&eacute;s en polyculture &eacute;levage - <strong>&laquo; ils ont toujours travaill&eacute; &agrave; l&rsquo;ancienne. Ils n&rsquo;ont jamais conduit d&rsquo;engins &agrave; moteur, m&ecirc;me pas un cyclomoteur &raquo;</strong>, s&rsquo;exclame-t-il -, il a toujours ressenti <strong>&laquo; une sensibilit&eacute; &agrave; la nature &raquo;</strong><em>.</em> C&rsquo;est &agrave; cette &eacute;poque qu&rsquo;il s&rsquo;oriente vers l&rsquo;agronomie. <strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait peu courant de faire des &eacute;tudes sup&eacute;rieures dans mon milieu &raquo;</strong><em>,</em> reconnait-il.</div>

<div class="encadre">Dipl&ocirc;m&eacute; de l&rsquo;Enita de Bordeaux (d&eacute;sormais Bordeaux Sciences agro), il soutient sa th&egrave;se sur la bio en 1974 &agrave; une &eacute;poque o&ugrave; <strong>&laquo; l&rsquo;agriculture biologique &eacute;tait tr&egrave;s mal vue. On passait pour des marginaux, en opposition &agrave; la science &raquo;</strong><em>. </em>Pas de quoi le d&eacute;courager pour autant. Apr&egrave;s trois ann&eacute;es &agrave; aider ses parents polyculteurs &eacute;leveurs, il d&eacute;m&eacute;nage dans l&rsquo;Orne et cultive ses propres terres, en parall&egrave;le de ses travaux de recherche. Conf&eacute;rencier, auteur, agriculteur, Joseph Pousset n&rsquo;a de cesse de sensibiliser &agrave; une agriculture plus naturelle.</div>

<p><strong>L&rsquo;ouvrage de Joseph Pousset, Trait&eacute; d&rsquo;agriculture naturelle, est disponible sur de nombreux sites (&eacute;ditions La France agricole, Fnac, Cultura, etc.) au prix de 59 &euro;.</strong></p>



Avec son Traité d’agriculture naturelle, réédité pour la troisième fois et sorti le 13 juillet 2022, Joseph Pousset distille des conseils et méthodes pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Un ouvrage intéressant, intemporel, qui interroge et pousse à la réflexion, sans jugement.

Lecture : l’agriculture « naturelle » avec Joseph Pousset

<p>La fili&egrave;re fran&ccedil;aise du raisin de table conna&icirc;t un <strong>d&eacute;marrage de saison pr&eacute;coce</strong>, a annonc&eacute; l&rsquo;AOPn Raisin de Table le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, <em>&laquo;&nbsp;avec <strong>des chaleurs en mai-juin</strong> propices &agrave; l'arriv&eacute;e de fruits de grande <strong>qualit&eacute; gustative d&egrave;s le d&eacute;but du mois d'ao&ucirc;t 2022</strong>&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-chasselas-de-moissac-aop-promet-cette-annee-une-qualite-exceptionnelle" target="_blank">Raisin : le Chasselas de Moissac AOP promet cette ann&eacute;e une &laquo; qualit&eacute; exceptionnelle &raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>La fili&egrave;re et la campagne 2022 en quelques chiffres</strong></h2>

<ul><li><strong>45 000 t</strong> de raisin de table attendues</li>
	<li><strong>70 % de l&rsquo;offre fran&ccedil;aise est assur&eacute;e par la vari&eacute;t&eacute; Muscat de Hambourg</strong>, 10 % par Alphonse Lavall&eacute;e.</li>
	<li>La fili&egrave;re fran&ccedil;aise de raisin de table rassemble <strong>3 200 producteurs</strong>, r&eacute;partis sur 5 400 hectares de vignes.</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Premiers fruits du Vaucluse, et une AOP Ventoux forte</strong></h2>

<p>L&rsquo;AOPn s&rsquo;est r&eacute;joui des <strong>premiers fruits d&eacute;j&agrave; sur les &eacute;tals, en provenance du Vaucluse</strong>, premier d&eacute;partement producteur fran&ccedil;ais. En particulier, le terroir du Ventoux dispose de l&rsquo;appellation <strong>Muscat noir AOP du Ventoux</strong> (AOC obtenue en 1997&nbsp;; AOP en 1999) et ses 660 ha sous AOP se distinguent par des coteaux d&rsquo;altitude sup&eacute;rieure &agrave; 200 m et d&rsquo;un ensoleillement exceptionnel. <strong>2 000 t sous AOP</strong> sont produites en moyenne chaque saison.</p>



Les premières grappes du Vaucluse déjà disponibles sur les étals lancent un début de saison précoce et prometteur pour le raisin français.

Grande qualité gustative et précocité attendues pour le raisin français 2022

<div>
<p>Apr&egrave;s un mois de juillet historiquement chaud et sec, les <a href="https://www.reussir.fr/lait/recolte" target="_blank">r&eacute;coltes</a> de ma&iuml;s fourrage ont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; en terres superficielles o&ugrave; le ma&iuml;s est dess&eacute;ch&eacute;. <strong><em>&laquo;&nbsp;Les premi&egrave;res r&eacute;coltes devraient d&eacute;buter avant le 10&nbsp;ao&ucirc;t en r&eacute;gion Rh&ocirc;ne-Alpes, Franche-Comt&eacute; et Poitou&nbsp;&raquo;</em></strong>, estime l&rsquo;Institut du v&eacute;g&eacute;tal dans une note diffus&eacute;e le 2&nbsp;ao&ucirc;t. Aucune pluie significative n&rsquo;&eacute;tant annonc&eacute;e pour les prochains jours et avec des temp&eacute;ratures pr&eacute;vues au-dessus des normales, rapidement, les r&eacute;gions Pays de la Loire, Nord Aquitaine, Centre, Lorraine et Champagne suivront.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/mais-fourrage-bien-observer-la-date-de-floraison-pour-predire-la-date-de-recolte">Bien observer la date de floraison pour pr&eacute;dire la date de r&eacute;colte de ses ma&iuml;s</a></div>

<p>Ces estimations se basent sur le stade optimal de r&eacute;colte, autour de 32-33&nbsp;% de mati&egrave;re s&egrave;che plante enti&egrave;re en prenant en compte les temp&eacute;ratures relev&eacute;es jusqu&rsquo;au 30&nbsp;juillet et les valeurs pr&eacute;vues jusqu&rsquo;au 8&nbsp;ao&ucirc;t. Mais Arvalis alerte&thinsp;: &laquo;<em>&nbsp;Attention, <strong>en situation de stress hydrique tr&egrave;s marqu&eacute;, le taux de mati&egrave;re s&egrave;che du ma&iuml;s peut &eacute;voluer tr&egrave;s rapidement</strong> et les mod&egrave;les de pr&eacute;vision peuvent &ecirc;tre mis en d&eacute;faut.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Ensiler au bon moment</h3>

<p>Du fait des conditions climatiques, l&rsquo;&eacute;volution rapide des ma&iuml;s va donc se poursuivre, notamment dans les terres les moins profondes. Il convient donc de <strong>suivre l&rsquo;&eacute;tat des ma&iuml;s en observant en c&oelig;ur de parcelle le gabarit des plantes, l&rsquo;&eacute;tat du feuillage, la fertilit&eacute; des &eacute;pis et le remplissage des grains.</strong></p>

<p>Pour les situations les plus critiques, le nombre de feuilles vertes, le nombre de grains en place, la proportion des surfaces dess&eacute;ch&eacute;es dans les parcelles sont les crit&egrave;res &agrave; prendre en compte pour d&eacute;cider d&rsquo;ensiler ou d&rsquo;attendre. Ainsi, en absence de grain, ou moins de 300 &agrave; 500 grains/m&sup2;, l&rsquo;ensilage est recommand&eacute; s&rsquo;il reste moins de 4-5 feuilles vertes. Pour les ma&iuml;s &agrave; plus de 1&thinsp;500 grains/m&sup2; et avec au moins 4-5 feuilles vertes au-dessus ou au niveau de l&rsquo;&eacute;pi, il est n&eacute;cessaire d&rsquo;attendre l&rsquo;&eacute;volution normale du grain.</p>

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/les-etapes-a-suivre-pour-reussir-son-ensilage" target="_blank">Les &eacute;tapes &agrave; suivre pour r&eacute;ussir son ensilage de ma&iuml;s</a></div>
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<h3>D&eacute;finition</h3>
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<p>Nombre de grains/m2 =&nbsp;nombre moyen d&rsquo;&eacute;pis/m2 x nombre moyen de grains/&eacute;pi.</p>

<p>Pour estimer le nombre de grains viables par m&sup2;, il faut compter&nbsp;le nombre d&rsquo;&eacute;pis par m&sup2; sur au moins trois fois 10 m&sup2; (ex.&thinsp;: 13,33&nbsp;m x 0,75&nbsp;m d&rsquo;&eacute;cartement) et le&nbsp;nombre de grains par &eacute;pi (= nombre de rangs x nombre grains par rangs) sur au moins trois fois 20 &eacute;pis successifs. Cette op&eacute;ration est &agrave; r&eacute;aliser &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur du champ, sur des zones repr&eacute;sentatives.</p>
</div>



Les premiers chantiers d’ensilage de maïs fourrage ont déjà débuté.

Les récoltes de maïs fourrage ont déjà commencé

<p>Question&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-2022-surclasse-1976" target="_blank">la s&eacute;cheresse exceptionnelle qui s&rsquo;abat cet &eacute;t&eacute; sur la France</a> fait-elle office de crash-test pour le Varenne agricole de l&rsquo;eau et de l&rsquo;adaptation au changement climatique, conclu le 1<sup>er</sup> f&eacute;vrier dernier par Jean Castex, alors Premier ministre&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Le Varenne agricole de l&rsquo;eau n&rsquo;est absolument pas obsol&egrave;te, il ne fait que commencer</em>&nbsp;&raquo;, assure Eric Fr&eacute;till&egrave;re, pr&eacute;sident des Irrigants de France. Le fait est que les conclusions du Varenne sur ses trois th&eacute;matiques phares n&rsquo;ont pas encore fait l&rsquo;objet d&rsquo;actes tonitruants. &laquo;&nbsp;<em>Le changement climatique est pour l&rsquo;agriculture une r&eacute;volution du m&ecirc;me que celle qui a pr&eacute;valu au sortir de la seconde guerre mondiale quand il a fallu relancer la production</em>, poursuit Eric Fr&eacute;till&egrave;re. <em>On ne change pas un mod&egrave;le d&rsquo;un claquement de doigts. Pour autant, le changement est en marche</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau : les engagements du gouvernement</a>
</aside>
<h2>La gestion de la ressource en eau</h2><p>Pour m&eacute;moire, le Varenne explorait trois leviers d&rsquo;adaptation et de r&eacute;silience que sont la mobilisation, la gestion et le partage de la ressource en eau, les plans d&rsquo;adaptation par fili&egrave;re et par territoire et enfin les outils de gestion des risques. La gestion de la ressource est du ressort des Projets de territoire pour la gestion de l&rsquo;eau&nbsp;(PTGE) dont l&rsquo;origine remonte &agrave; 2017. Les PTGE &laquo;&nbsp;<em>visent &agrave; faire respecter la gestion quantitative, qualitative, &eacute;quilibr&eacute;e et collective de la ressource en eau disponible sur un bassin versant, par tous les acteurs et pour tous les usages (alimentation en eau potable, assainissement, industrie, irrigation, p&ecirc;che, usages r&eacute;cr&eacute;atifs...), dans le respect des milieux aquatiques, en s&rsquo;adaptant &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des conditions climatiques, tout en visant &agrave; accroitre la valeur ajout&eacute;e du territoire</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-secheresse-le-gouvernement-deploie-son-1er-plan-d-actions-post-varenne" target="_blank" title="">Face &agrave; la s&eacute;cheresse, le gouvernement d&eacute;ploie son 1<sup>er</sup> plan d&rsquo;action post-Varenne</a>
</aside>
<p>Les PTGE sont donc cens&eacute;s faire &eacute;merger des projets cochant toutes les cases de la durabilit&eacute;, dans une d&eacute;marche de co-construction avec l&rsquo;ensemble des parties prenantes, pr&eacute;venant les risques de conflits et de recours. La r&eacute;alit&eacute; est un peu diff&eacute;rente puisqu&rsquo;une quinzaine de PTGE sont actuellement en situation de blocage. Pour les d&eacute;jouer, le Varenne a act&eacute; le renforcement du pouvoir des pr&eacute;fets et la fixation d&rsquo;un date butoir &agrave; la concertation au sein de chaque PTGE.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/7/5/4655759-1-fre-FR/bf5759dc7ac2-eric-fre-tille-re-jpg" alt="Eric Fr&eacute;till&egrave;re, pr&eacute;sident des Irrigants de France : &laquo; Le stockage hivernal des eaux exc&eacute;dentaires ob&eacute;it &agrave; une logique absolue et il n&rsquo;est en rien au service de quelque lobby comme je l&rsquo;entends mais de notre souverainet&eacute; alimentaire &raquo; (Source : Irrigants de France)" height="1122" width="1318" /><figcaption>Eric Fr&eacute;till&egrave;re, pr&eacute;sident des Irrigants de France : &laquo; Le stockage hivernal des eaux exc&eacute;dentaires ob&eacute;it &agrave; une logique absolue et il n&rsquo;est en rien au service de quelque lobby comme je l&rsquo;entends mais de notre souverainet&eacute; alimentaire &raquo; (Source : Irrigants de France)</figcaption></figure>

</div>
<p>Promise pour juin par la Premi&egrave;re ministre Elizabeth Borne, la nouvelle instruction technique se fait encore attendre. En revanche, le d&eacute;cret relatif &agrave; la gestion quantitative de la ressource en dehors de la p&eacute;riode de basses eaux a &eacute;t&eacute; publi&eacute; le 30 juillet dernier. Sous l&rsquo;&eacute;gide du pr&eacute;fet coordinateur de bassin, il ouvre la voie &agrave; &laquo;&nbsp;<em>des strat&eacute;gies d'&eacute;valuation des volumes qui pourraient &ecirc;tre hydrologiquement rendus disponibles aux usages anthropiques en p&eacute;riode de hautes eaux dans le respect des &eacute;quilibres naturels et du Sch&eacute;ma directeur d'am&eacute;nagement et de gestion des eaux </em>&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Les pr&eacute;visions du GIEC &eacute;voquent des volumes pluviaux constants mais une r&eacute;partition diff&eacute;rente dans le temps</em>, indique le pr&eacute;sident des Irrigants de France. <em>Le stockage hivernal des eaux exc&eacute;dentaires ob&eacute;it &agrave; une logique absolue et il n&rsquo;est en rien au service de quelque lobby comme je l&rsquo;entends mais de notre souverainet&eacute; alimentaire.&nbsp;L&rsquo;Etat et l&rsquo;Europe devront d&eacute;gager les moyens en cons&eacute;quence</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-les-7-pistes-pour-dejouer-le-changement-climatique" target="_blank" title="">Vignoble&nbsp;: les 7 pistes pour d&eacute;jouer le changement climatique</a>
</aside>
<h2>Les plans d&rsquo;adaptation par fili&egrave;re et par territoire</h2><p>Un autre volet du Varenne concerne l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique. Toutes les fili&egrave;res agricoles doivent, d&rsquo;ici &agrave; la fin de cette ann&eacute;e, &eacute;laborer leur feuille de route pour les ann&eacute;es &agrave; venir, La fili&egrave;re vin a d&eacute;j&agrave; finalis&eacute; la sienne. De leur c&ocirc;t&eacute;, les Chambres ont &eacute;tabli des diagnostics territoriaux d&eacute;cryptant les impacts du changement climatique pour l&rsquo;ensemble des syst&egrave;mes de production. D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, les Chambres se sont engag&eacute;es &agrave; &eacute;laborer des plans d&rsquo;action pour tous les agriculteurs et pour toutes les fili&egrave;res, en lien avec tous les op&eacute;rateurs &eacute;conomiques des territoires. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;objectif des Chambres est de doter chaque exploitation d&rsquo;un plan de transition individualis&eacute;</em>, expliquait au sortir du Varenne Olivier Dauger, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture de Hauts-de-France. <em>Cette approche transverse doit nous permettre de relever le d&eacute;fi climatique tout en progressant sur la biodiversit&eacute; et la neutralit&eacute; carbone</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-assurance-recolte-significativement-moins-chere-pour-toutes-les-filieres" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Une assurance r&eacute;colte significativement moins ch&egrave;re&nbsp;pour toutes les fili&egrave;res &raquo;</a>
</aside>
<h2>La r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</h2><p>La r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte constitue le troisi&egrave;me et dernier &eacute;tage de la fus&eacute;e du Varenne. Elle entrera en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2023 et s&rsquo;appliquera &agrave; toutes les productions sans exception. Elle ent&eacute;rine une nouvelle articulation entre auto-assurance (pratiques agronomiques, &eacute;pargne...) relevant de la responsabilit&eacute; de l&rsquo;exploitant pour des niveaux de pertes compris entre z&eacute;ro et le taux de franchise. Au-del&agrave;, c&rsquo;est l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC) qui prendra le relais, jusqu&rsquo;&agrave; un niveau de seuil de pertes dit exceptionnel. Le franchissement de ce seuil d&eacute;clenchera le m&eacute;canisme de solidarit&eacute; nationale, qui se substituera au r&eacute;gime actuel des calamit&eacute;s agricoles. Les agriculteurs n&rsquo;ayant pas souscrit une MRC se verront appliquer une d&eacute;cote de 50% des aides vers&eacute;es au titre des pertes exceptionnelles.</p><div class="citation">
    <span>"La survie de nos exploitations et de notre agriculture se joue aussi sur l&rsquo;adoption en masse de la nouvelle assurance r&eacute;colte"</span>
</div>
<p>Les seuils de d&eacute;clenchement de la MRC comme de la solidarit&eacute; nationale, qui rel&egrave;veront d&rsquo;ordonnances, n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; arbitr&eacute;s. L&rsquo;assurance r&eacute;colte est cens&eacute;e &ecirc;tre financi&egrave;rement accessible et ne laisser aucune production et aucun producteur en bord de chemin, l&rsquo;Etat ayant par ailleurs pris des garanties pour que les assureurs n&rsquo;op&egrave;rent un tri entre les assur&eacute;s et les risques. &laquo;&nbsp;<em>La survie de nos exploitations et de notre agriculture&nbsp;se joue aussi sur l&rsquo;adoption en masse de la nouvelle assurance r&eacute;colte</em> &raquo;, pr&eacute;vient Eric Fr&eacute;till&egrave;re.</p>


Pour son président Eric Frétillère, les conclusions du Varenne de l’eau agricole et du changement climatique répondent aux enjeux soulevés par la sécheresse 2022. Les mois à venir vont entériner plusieurs passages aux actes, avec en point d’orgue la réforme de l’assurance récolte en janvier 2023.

Irrigants de France : «Le Varenne de l’eau n’est absolument pas obsolète»

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<p>La perception de l'odeur est tr&egrave;s proche de celle des m&acirc;les castr&eacute;s. En revanche, les consommateurs appr&eacute;cient moins l&rsquo;odeur des &eacute;chantillons des m&acirc;les entiers tout-venant (20&nbsp;% de ces porcs &eacute;taient not&eacute;s en note 3 (faible odeur), 4 (odeur moyenne) et 5 (forte odeur)).&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/la-vaccination-improvac-efficace-sur-les-porcs-iberique" target="_blank">La vaccination Improvac efficace sur les porcs ib&eacute;rique</a>s</div>

<p>Ces tests de d&eacute;gustation ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par des consommateurs issus de six pays (Belgique, Pologne, R&eacute;publique tch&egrave;que, Portugal, Roumanie et Espagne). Ils ont &eacute;valu&eacute; sur de la longe de porc pass&eacute;e &agrave; la po&ecirc;le l&rsquo;odeur, la saveur, la tendret&eacute;, la jutosit&eacute;, le go&ucirc;t g&eacute;n&eacute;ral et le consentement &agrave; acheter de nouveau le produit.&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble de ces crit&egrave;res, un effet pays est relev&eacute;. Les consommateurs tch&egrave;ques et polonais pr&eacute;f&egrave;rent significativement les porcs castr&eacute;s. Les Portugais s&rsquo;orientent indiff&eacute;remment vers les m&acirc;les castr&eacute;s et vaccin&eacute;s. Les Espagnols, les Belges et les Roumains ne notent pas de diff&eacute;rence entre les trois types de viande.&nbsp;Les consommateurs ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s &eacute;galement sur leur sensibilit&eacute; aux deux indicateurs chimiques d&rsquo;odeur en fin de d&eacute;gustation (l&rsquo;androst&eacute;none et le scatol).&nbsp;36&nbsp;% d&rsquo;entre eux ne sont pas sensibles &agrave; l&rsquo;androst&eacute;none (odeur urinaire). En revanche, 77&nbsp;% des consommateurs d&eacute;tectent le scatol (odeur f&eacute;cale). L&rsquo;&eacute;tude met en &eacute;vidence des taux d&rsquo;androst&eacute;none proche de z&eacute;ro avec la vaccination Improvac. Mais son efficacit&eacute; semble moindre sur les niveaux de scatol.&nbsp;Pour les consommateurs sensibles aux mol&eacute;cules odorantes, la diminution du score d&rsquo;appr&eacute;ciation de la flaveur des m&acirc;les entiers tout-venant est nettement plus franche.</p>
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<div class="surtitre">
<h3>C&ocirc;t&eacute; biblio</h3>
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<p><strong>Consumer evaluation of meat quality from barrows, immunocastration and boars in six countries, </strong>M.&nbsp;Aluw&eacute; et Al, Animal 16 (janvier&nbsp;2022).</p>
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<h2>Le tri des m&acirc;les entiers est indispensable</h2>

<h2>Patrick Chevillon, Ifip-Institut du porc</h2>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" height="239" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO300_DECO_SCIENCE_AVENIR_TECHPORC_CHEVILLON_RDV.JPG" width="358" /><figcaption>Patrick Chevillon, Ifip-Institut du porc &copy; Ifip</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;Cette &eacute;tude confirme que la commercialisation en frais de viandes de m&acirc;les entiers tout-venant sans aucun tri sur l&rsquo;odeur risque de d&eacute;tourner des consommateurs de la consommation de viande de porc. Le tri &agrave; l&rsquo;abattoir est d&eacute;terminant, tout comme le cahier des charges en &eacute;levage pour limiter les odorants. Elle confirme aussi la tr&egrave;s bonne efficacit&eacute; du vaccin Improvac sur l&rsquo;un des compos&eacute;s odorants (l&rsquo;androst&eacute;none) et dans une moindre mesure sur le scatol. Si le protocole vaccinal est correctement r&eacute;alis&eacute;, l&rsquo;acceptation de cette viande en frais est tr&egrave;s proche du m&acirc;le castr&eacute; sur la plupart des crit&egrave;res sensoriels &eacute;valu&eacute;s et sur certains crit&egrave;res interm&eacute;diaires (par exemple la tendret&eacute;, sans doute en lien avec un taux de gras persill&eacute; interm&eacute;diaire de 2&nbsp;% pour les vaccin&eacute;s contre 2,5&nbsp;% pour les castr&eacute;s et 1,6&nbsp;% pour les m&acirc;les entiers). &Agrave; noter dans cette &eacute;tude que les porcs vaccin&eacute;s ont re&ccedil;u une seconde dose 4 &agrave; 6 semaines avant l&rsquo;abattage, favorisant plut&ocirc;t des carcasses maigres.&nbsp;&raquo;

<p>&nbsp;</p>
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Selon des tests de dégustation réalisés en Europe par 752 consommateurs dans le cadre d’un programme de recherche commun à six pays, la vaccination des porcs charcutiers contre les odeurs sexuelles est une alternative intéressante à la castration chirurgicale.

Les consommateurs européens valident l’Improvac

<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/vlvOSAJEpQ8?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
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Pour ce troisième épisode de la web-série Ferme Laitière Bas Carbone, Jean-Marc Burette nous accueille sur sa ferme de Fleurbaix, en zone péri-urbaine, dans le Pas-de-Calais. Il nous partage les fruits de son travail sur l’alimentation de son troupeau et la fertilisation de ses cultures. Accompagné par Elisabeth Castellan, chef de projet Environnement à l’Idele, il en est à son 3e diagnostic Cap’2ER.

[Interview] Jean-Marc Burette, "économie et environnement, tout est bon !"

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<p><em>&laquo;&nbsp;Nous sommes peut-&ecirc;tre enfin venus &agrave; bout de <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-loi-de-sante-animale-modifie-la-prophylaxie-ibr" target="_blank">l&rsquo;IBR</a> dans notre troupeau laitier (300 bovins dont 125 vaches traites) et allaitant (350 animaux)&nbsp;&raquo;</em>, esp&egrave;re Franck Leroy, un des trois associ&eacute;s de la SCEA Blanche Banni&egrave;re, &agrave; Comines dans le Nord. <strong>L&rsquo;IBR est arriv&eacute;e en 2014</strong> quand l&rsquo;&eacute;levage s&rsquo;est agrandi et que les &eacute;leveurs ont d&ucirc;<strong> acheter des animaux, en viande et en lait</strong>. La <a href="https://www.reussir.fr/lait/dermatite-digitee-un-pediluve-efficace-la-bonne-longueur" target="_blank"><strong>mortellaro</strong> </a>et la <strong><a href="https://www.reussir.fr/lait/plan-deraidication-de-la-bvd" target="_blank">BVD</a> </strong>sont &eacute;galement entr&eacute;es dans le troupeau &agrave; cette p&eacute;riode. La BVD a pu &ecirc;tre &eacute;radiqu&eacute;e quelques ann&eacute;es plus tard. Ces &eacute;v&eacute;nements aux lourdes cons&eacute;quences ont motiv&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; investir dans des parcs de quarantaine.</p>

<p>De m&ecirc;me, &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, les &eacute;leveurs n&rsquo;avaient pas l&rsquo;habitude de demander des garanties sanitaires. Aujourd&rsquo;hui, ils en demandent pour l&rsquo;IBR, la BVD et la <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-genomique-contre-la-paratuberculose-bovine" target="_blank">paratuberculose</a>. <em>&laquo;&nbsp;Si des r&eacute;sultats sont positifs, nous pouvons renvoyer les animaux concern&eacute;s et nous nous faisons rembourser.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Une case vide ne suffit pas</h3>

<p>Avant le parc de quarantaine, <em>&laquo;&nbsp;ce qui p&eacute;chait, c&rsquo;&eacute;tait qu&rsquo;<strong>il manquait un endroit vraiment isol&eacute; des autres animaux de la ferme</strong>&nbsp;&raquo;</em>, pointe Franck Leroy. En 2015, <em>&laquo;&nbsp;les g&eacute;nisses pleines achet&eacute;es pour l&rsquo;atelier lait ont &eacute;t&eacute; mises directement avec les n&ocirc;tres. Nous n&rsquo;avions pas de place en b&acirc;timent, ni d&rsquo;&eacute;quipement pour les s&eacute;parer &raquo;.</em> Dans le b&acirc;timent des vaches allaitantes, avec onze parcs align&eacute;s, <em>&laquo;&nbsp;pour isoler les animaux introduits, nous les mettions dans un parc et nous laissions un parc vide entre ce parc et les autres parcs contenant nos animaux. Mais ce n&rsquo;&eacute;tait visiblement pas suffisant. En plus, il pouvait arriver que, par manque de place, il n&rsquo;y ait pas de parc vide entre les animaux achet&eacute;s et les n&ocirc;tres &raquo;. </em>De plus, il peut aussi y avoir des contacts indirects, notamment via le mat&eacute;riel d&rsquo;&eacute;levage. Les conseillers pr&eacute;conisent de <strong>privil&eacute;gier du mat&eacute;riel sp&eacute;cifique pour les animaux introduits</strong>. Ou de nettoyer le mat&eacute;riel entre deux lots.</p>

<h3>Un parc isol&eacute;, des parois pleines</h3>

<p>En 2019, le parc de quarantaine a &eacute;t&eacute; install&eacute; dans le b&acirc;timent des bovins viande, &agrave; c&ocirc;t&eacute; des box d&rsquo;engraissement. Les parois sont pleines pour &eacute;viter tout contact. <strong>Un portillon plein</strong> emp&ecirc;che le contact entre animaux de cases adjacentes <strong>quand ils sont &agrave; l&rsquo;auge</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Il peut se rabattre pour pouvoir distribuer l&rsquo;alimentation plus facilement, et pour pouvoir nettoyer devant les cases&nbsp;&raquo;</em>, commente l&rsquo;&eacute;leveur.</p>
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<h2>R&eacute;duire le stress de l&rsquo;animal introduit</h2>

<p>La quarantaine a d&rsquo;autres avantages comme l&rsquo;acclimatation de l&rsquo;animal &agrave; son nouvel environnement (microbisme, alimentation, logement&hellip;) qui se fait plus en douceur que s&rsquo;il &eacute;tait directement envoy&eacute; dans le troupeau, confront&eacute; aux vaches dominantes. En effet, cette p&eacute;riode provoque un stress chez l&rsquo;animal achet&eacute; ce qui entra&icirc;ne un d&eacute;s&eacute;quilibre immunitaire et une augmentation des risques de transmission de maladie.</p>
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<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/quelles-sont-les-sources-de-stress-limiter-au-maximum" target="_blank">Quelles sont les sources de stress &agrave; limiter au maximum pour vos vaches ?</a></div>
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À la SCEA Blanche Bannière, dans le Nord, pour éviter d’introduire des maladies via l’achat d’animaux, les éleveurs ont investi dans des parcs de quarantaine.

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