Selon Axema, 1536 nouvelles moissonneuses-batteuses ont &eacute;t&eacute; immatricul&eacute;es en 2021. La comparaison avec les deux mill&eacute;simes pr&eacute;c&eacute;dents s&rsquo;av&egrave;re d&eacute;licate car environ 450 moissonneuses-batteuses anciennes ont &eacute;t&eacute; immatricul&eacute;es pour la premi&egrave;re fois ces deux ann&eacute;es-l&agrave;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/3/1/4571300-1-fre-FR/e07c48e8a8a0-inte-rieur1-jpg" alt="Evolution des immatriculations depuis 2017 (Source Axema)" height="472" width="1348" /><figcaption>Evolution des immatriculations depuis 2017 (Source Axema)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Le palmar&egrave;s des constructeurs inchang&eacute;</h2>Claas conserve la t&ecirc;te du classement avec 38% de part de march&eacute;. Le constructeur devance New Holland (31%) et John Deere (15%). Les plus fortes progressions de part de march&eacute; sont &agrave; mettre au cr&eacute;dit de Claas (+3,4 points), New Holland (+1,8 point) et Fendt (+1,7 point). 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/3/1/4571303-1-fre-FR/1d5c9f16397d-inte-rieur2-jpg" alt="R&eacute;partition des premi&egrave;res immatriculations par marque (Source Axema)" height="670" width="1158" /><figcaption>R&eacute;partition des premi&egrave;res immatriculations par marque (Source Axema)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Les meilleures performances par r&eacute;gion</h2>Au niveau r&eacute;gional, les Hauts-de-France devancent le Grand Est et la Nouvelle-Aquitaine. Les meilleures progressions sont pour la Bretagne (+44 premi&egrave;res immatriculations), le Grand Est (+34) et l&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (+14).

Le trio de tête reste inchangé avec Claas qui conforte sa place de leader, devant New Holland et John Deere.

Les ventes de moissonneuses-batteuses dépassent les 1500 unités en 2021

Aujourd&rsquo;hui, les &eacute;leveurs porcins doivent faire face &agrave; une hausse sans pr&eacute;c&eacute;dent des intrants alors que, apr&egrave;s un printemps tonitruant, la conjoncture de prix de vente semble stagner autour des 170 &euro; par 100 kg. En l&rsquo;espace de deux mois, (mars-avril 2022), le prix au march&eacute; du porc breton a connu une hausse de 40 cts. Depuis fin avril, il ne progresse plus. Parall&egrave;lement, l'indice d'&eacute;volution des prix des intrants, publi&eacute; par le Agreste (indice IPAMPA), continue de grimper dans le sillage du prix des aliments (+22% entre avril 2021 et 2022), du prix de l'&eacute;nergie (+78%) et du prix des engrais (+134%).<h2>Une tr&eacute;sorerie encore positive au 4&egrave;me trimestre 2021&hellip;</h2>Dans la derni&egrave;re r&eacute;f&eacute;rence de groupe &laquo;co&ucirc;t de production naisseur-engraisseur&raquo;, &eacute;tablie par Cogedis, la moyenne des prix per&ccedil;us pour des &eacute;levages cl&ocirc;turant entre octobre et d&eacute;cembre 2021 s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 169,32&euro;/100 kg soit 11 &euro; de plus qu&rsquo;il y a un an &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque (plus-values incluses). La m&ecirc;me &eacute;tude fait appara&icirc;tre un point d&rsquo;&eacute;quilibre li&eacute; au porc de 162,90 &euro; par 100 kg.Rappelons que le point d&rsquo;&eacute;quilibre repr&eacute;sente l'ensemble des d&eacute;penses, r&eacute;mun&eacute;ration de l'&eacute;leveur et remboursement des annuit&eacute;s comprises, apr&egrave;s d&eacute;duction de l'ensemble des autres recettes aff&eacute;rentes &agrave; un &eacute;levage porcin. Il s&rsquo;agit donc du niveau de d&eacute;penses &agrave; couvrir a minima par les ventes de charcutiers. Ainsi, pour le 4&egrave;me trimestre 2021, la tr&eacute;sorerie d&eacute;gag&eacute;e par les &eacute;levages porcins s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 6,42 &euro;/100 kg, soit pour un &eacute;levage porcin moyen vendant 509 000 kg de porc (env. 5530 porcs charcutiers), 3 267 &euro;.<h2>&hellip;mais un point d'&eacute;quilibre en nette hausse fin 2022 ?</h2>En tenant compte des derni&egrave;res cotations et de la variation des cours sur les 3 derni&egrave;res ann&eacute;es, les projections sur 2022 laissent envisager un prix moyen autour de 170,60 &euro; /100 kg (plus-values incluses) soit une hausse des recettes de seulement 1,28 &euro;/100 kg. Le point d'&eacute;quilibre pr&eacute;visionnel n&rsquo;est donc pas couvert par le prix de vente du charcutier et la tr&eacute;sorerie r&eacute;sultante est n&eacute;gative. La perte de tr&eacute;sorerie est de 12,12&euro;/ 100 kg soit pour un &eacute;levage porcin moyen (env. 5530 porcs charcutiers) 6 169 &euro;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ces chiffres moyens cachent de grandes disparit&eacute;s entre les &eacute;levages. Toutefois, pour esp&eacute;rer une am&eacute;lioration des tr&eacute;soreries, il faudrait que les prix remontent tr&egrave;s nettement. Or, dans un contexte o&ugrave; les politiques s&rsquo;emparent de la question du pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages, le risque d&rsquo;une stabilit&eacute; des cours est grand. Il convient alors de disposer d&rsquo;outils pertinents pour piloter au mieux l&rsquo;exploitation.
</aside>

Le mois dernier, nous avions réalisé une projection du point d'équilibre actuel en lait vers le 3ème trimestre 2022. Voici le même exercice en production porcine.

Hausse des intrants : quelles conséquences pour la filière porcine ?

<div>
&laquo;&nbsp;Les producteurs de <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio" target="_blank">lait bio</a> de la coop&eacute;rative retrouvent le syst&egrave;me de calcul du prix du lait qu'ils avaient l'ann&eacute;e derni&egrave;re, avant ao&ucirc;t 2021 &raquo;, r&eacute;v&egrave;le Damien Lacombe, pr&eacute;sident de Sodiaal, lors d&rsquo;un point presse le 8&nbsp;juillet. &laquo;&nbsp;Nous avons fait un &eacute;norme travail de recherche de nouveau march&eacute; sur le bio&nbsp;&raquo;, explique-t-il citant le lait de consommation, le beurre, les yaourts, les fromages, le lait infantile ainsi que le d&eacute;veloppement de nouvelles r&eacute;f&eacute;rences en restauration hors domicile.

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/contrainte-de-declasser-du-lait-bio-sodiaal-revoit-son-prix" target="_blank">Contrainte de d&eacute;classer du lait bio, Sodiaal revoit son prix</a></div>

R&eacute;sultat&thinsp;: le taux de d&eacute;classement vers des fili&egrave;res non bio est inf&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re. Moins de 20&nbsp;% contre 25&nbsp;% en 2021. &laquo;&nbsp;La tendance est meilleure et notre fili&egrave;re bio se r&eacute;&eacute;quilibre, se f&eacute;licite Damien Lacombe. C&rsquo;est extr&ecirc;mement positif car il y a encore beaucoup d&rsquo;inqui&eacute;tude sur la consommation.&nbsp;&raquo;

<h3>Incitation &agrave; mod&eacute;rer les volumes</h3>

Depuis ao&ucirc;t&nbsp;2021, faute de d&eacute;bouch&eacute;s, 10&nbsp;% de la production de lait bio &eacute;tait pay&eacute;e au prix du lait conventionnel non-OGM. &Agrave; cela, c&rsquo;&eacute;tait accompagn&eacute; une prime &agrave; la non-production. Chaque producteur dont la collecte baissait de 3 &agrave; 10&nbsp;% par rapport au m&ecirc;me mois 2021, touchait 113&nbsp;&euro;/1&thinsp;000&nbsp;l sur les volumes non collect&eacute;s entre f&eacute;vrier et juillet. Les conversions restent gel&eacute;es, except&eacute; pour les nouvelles installations.

<div class="lireaussi">Pour en savoir plus&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio-la-baisse-de-la-consommation-de-produits-laitiers-se-poursuit" target="_blank">La baisse de la consommation de produits laitiers bio se poursuit</a></div>
</div>

Bonne nouvelle pour les producteurs de lait bio : grâce au rééquilibrage de la filière, ils vont retrouver un prix calculé de façon plus « classique ».

Bio : Sodiaal arrête son dispositif de baisse du prix

Ils sont une sp&eacute;cificit&eacute; agricole fran&ccedil;aise&nbsp;: dans les autres pays, on ne trouve aucune organisation ressemblant aux services de remplacement. Pas plus que dans les autres branches d'activit&eacute;. &laquo;&nbsp;Nous sommes la seule profession &agrave; avoir ce type de services&nbsp;&raquo;, commente Christophe Haas, le nouveau pr&eacute;sident de Service de remplacement France, le r&eacute;seau national qui f&eacute;d&egrave;re les 329 services de remplacement fran&ccedil;ais.Leur maillage territorial (&agrave; l'&eacute;chelle locale ou d&eacute;partementale), leur fonctionnement associatif avec un grand nombre de b&eacute;n&eacute;voles (3000 agricultrices et agriculteurs mobilis&eacute;s), leur force de frappe avec pas moins de 15 000 agents de remplacement (dont 16% sont des salari&eacute;s permanents), en font un outil puissant et unique au service de l'agriculture fran&ccedil;aise. En 2020, 70 000 agriculteurs fran&ccedil;ais &eacute;taient adh&eacute;rents d'un service de remplacement, soit 16% des exploitants fran&ccedil;ais. Parmi eux, une forte proportion d'&eacute;leveurs (80%).<h2 class="Standard">Maladie-accident-d&eacute;c&egrave;s&nbsp;: la priorit&eacute;</h2>Des milliers d'exploitations, confront&eacute;s &agrave; la maladie, l'accident ou le d&eacute;c&egrave;s d'un chef ou d'une cheffe d'exploitation leur doivent leur survie. Ces motifs, souvent impr&eacute;visibles et douloureux, sont toujours prioritaires&nbsp;: c'est pour eux qu'ils font le plus d'heures, soit 35% des 5 millions d'heures r&eacute;alis&eacute;es en 2020. En nombre de prestations, en revanche, ce sont les remplacements pour cong&eacute;s qui sont les plus nombreux (60% des demandes de remplacement). Mais comme ils sont plus courts que les cong&eacute;s maladies, ils repr&eacute;sentent seulement 30% des heures remplac&eacute;es. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/8/8/4588859-1-fre-FR/4b80929177be-pcremplacementacteur1-png" alt="" height="453" width="676" /><figcaption>R&eacute;partition des 5 millions d&#039;heures de remplacement agricole en 2020. (Source : SR France)</figcaption></figure>

</div>
Les services de remplacement sont aussi des acteurs incontournables des cong&eacute;s maternit&eacute; (deux semaines en 1977, 16 semaines en 2000), et paternit&eacute; (11 jours en 2002, puis 21 jours en 2021), de la formation et du d&eacute;veloppement agricole, de l'engagement des exploitants dans des mandats syndicaux (depuis 2003) ou en tant que pompier volontaire (depuis 2014), et, plus r&eacute;cemment, de la pr&eacute;vention des risques de burn-out avec l'aide au r&eacute;pit (lire ci-dessous).Lors de leur congr&egrave;s tenu en mai dernier &agrave; Bagnoles-de-l'Orne, les services de remplacement ont retrac&eacute; leurs cinquante ans d'existence, depuis leur officialisation sur le territoire, le 29 septembre 1972, par Pierre Messmer, Premier ministre, et Jacques Chirac, ministre de l'Agriculture. &laquo;&nbsp;La base des services de remplacement en France, c'est la volont&eacute; de jeunes agriculteurs, en l&rsquo;occurrence ceux de la JAC [Jeunesse agricole catholique], de s'organiser localement pour se faire remplacer en cas de maladies et accidents et pour des actions de d&eacute;veloppement agricole&nbsp;&raquo;, retrace Christophe Haas. &laquo;&nbsp;Comme les Jeunes agriculteurs sont un peu les descendants de la JAC, c'est une tradition que ce soit un Jeune agriculteur qui pr&eacute;side le Service de remplacement France&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/8/8/4588862-1-fre-FR/fbc21634fb17-pcremplacementacteur2-jpg" alt="" height="3448" width="4592" /><figcaption>Christophe Haas pr&eacute;side Service de remplacement France depuis le 21 juin dernier. En hommage aux pionniers de la JAC (Jeunesse agricole catholique), la pr&eacute;sidence du r&eacute;seau fran&ccedil;ais de remplacement est traditionnellement assur&eacute;e par un Jeune agriculteur. (Photo : SR France).</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="Standard">Un nouveau pr&eacute;sident, ancien rempla&ccedil;ant</h2>&Eacute;lu dans la foul&eacute;e du congr&egrave;s de Bagnoles de l'Orne, Christophe Haas succ&egrave;de &agrave; Nicolas Sarthou. &Acirc;g&eacute; de 36 ans et install&eacute; dans Bas-Rhin, Christophe Haas est producteur de grandes cultures et &eacute;leveur de poules pondeuses. Le remplacement, il l'a v&eacute;cu d'abord comme salari&eacute;. &laquo;&nbsp;Juste au moment o&ugrave; je terminais mes &eacute;tudes agricoles, mon p&egrave;re a &eacute;t&eacute; victime d'un grave accident. C'est donc en &eacute;tant embauch&eacute; par le Service de remplacement d&eacute;partemental que j'ai pu assurer la survie de la ferme pendant ses mois d'arr&ecirc;t&nbsp;&raquo;.Apr&egrave;s cette premi&egrave;re exp&eacute;rience de salariat, Christophe continue dans d'autres structures agricoles, avant de s'installer lui-m&ecirc;me en 2016. La s&eacute;curisation de son installation passe alors par la souscription d'un contrat assurance-remplacement, en cas de maladie-accident-d&eacute;c&egrave;s. Un motif pour lequel il se f&eacute;licite de &laquo; n'avoir pas utilis&eacute; le Service de remplacement&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;C'est davantage dans le cadre de mon mandat syndical aupr&egrave;s des JA, ou dans celui d'actions de d&eacute;veloppement professionnel, que je fais appel au remplacement&nbsp;&raquo;.Christophe fait le lien entre ses mandats aupr&egrave;s de JA (il est vice-pr&eacute;sident national) et aupr&egrave;s du remplacement en soulignant le r&ocirc;le fondamental jou&eacute; par ces organisations pour assurer le maintien, la viabilit&eacute; et la vivabilit&eacute; des exploitations agricoles. Il souligne aussi leur r&ocirc;le de &laquo;&nbsp;p&eacute;pini&egrave;re&nbsp;&raquo; pour des futurs install&eacute;s. Paradoxalement, et alors que les associations de remplacement sont en perp&eacute;tuelle recherche de salari&eacute;s, ce n'est jamais un &eacute;chec lorsqu'un salari&eacute; les quitte&nbsp;: c'est assur&eacute;ment un futur agriculteur adh&eacute;rent&nbsp;!<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h3 class="Standard">Mesure r&eacute;pit&nbsp;: accompagner des agriculteurs en situation d'&eacute;puisement professionnel</h3>Depuis 2017, dans le cadre d'un plan global d'accompagnement des agriculteurs en difficult&eacute; psychologique, l&rsquo;&Eacute;tat a mis en place la mesure d&rsquo;aide au r&eacute;pit. Cette action finance l'intervention d'un Service de remplacement durant 7 jours (voire 10 jours pour certains projets) avec un renouvellement possible selon les situations.Ce sont les travailleurs sociaux de la MSA qui peuvent proposer cette aide &agrave; des personnes en difficult&eacute; professionnelle et/ou personnelle. Ces travailleurs sociaux peuvent &ecirc;tre contact&eacute;s par les b&eacute;n&eacute;ficiaires eux-m&ecirc;mes, par leur entourage, ou via les outils mis en place par la Profession (association Solidarit&eacute; paysans, r&eacute;seau AgriSentinelles, num&eacute;ro AgriEcoute, cellule R&eacute;agir des chambres d&rsquo;agriculture...).Ces temps de remplacement permettent aux b&eacute;n&eacute;ficiaires de quitter momentan&eacute;ment leur exploitation, pour partir en vacances ou en s&eacute;jour de repos, pour b&eacute;n&eacute;ficier de temps de loisir, ou pour participer &agrave; des groupes de paroles, des consultations psychologiques, des s&eacute;ances de sophrologie&hellip; &laquo;&nbsp;C'est l'occasion de souffler et de reprendre des forces&nbsp;&raquo;, commente Christophe Haas.Pour rappel, le m&eacute;tier d'agriculteur est particuli&egrave;rement vuln&eacute;rable au burn-out, avec des surcharges de travail, des contraintes importantes (notamment administratives), des al&eacute;as climatiques et des crises &eacute;conomiques, et surtout, les astreintes li&eacute;es au travail avec du vivant&nbsp;: impossible de s'arr&ecirc;ter pour prendre du recul. Une &eacute;tude MSA publi&eacute;e en juillet 2019 montre que le risque suicidaire de la Profession agricole est 12% plus &eacute;lev&eacute; que celui de l'ensemble de la population et que les crises accentuent ce risque (+28% lors de la crise du lait des ann&eacute;es 2000).Par leurs conventionnements locaux avec les caisses de MSA, les Services de remplacement sont des acteurs indispensables de cette aide au r&eacute;pit, qui a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; &agrave; pr&egrave;s de 1000 personnes en 2021.&nbsp;Pour rappel&nbsp;: le num&eacute;ro de Agri'&eacute;coute&nbsp;est le 09 69 39 29 19 (prix d'un appel local)</td></tr></tbody></table>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les autres articles de la s&eacute;rie :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vacances-j-oublie-tout-pas-vraiment" target="_blank" title="">Vacances, j'oublie tout ? Pas vraiment...</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/rencontre-avec-adrien-robin-agent-de-remplacement-super-polyvalent" target="_blank" title="">Rencontre avec Adrien Robin, agent de remplacement "super polyvalent"</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

Pour les agriculteurs, en particulier les éleveurs, prendre des vacances nécessite de se faire remplacer sur la ferme, souvent grâce à un service local de remplacement. Constitués en associations et organisés en réseau, les services de remplacement sont aujourd’hui 329 en France. Ils viennent de fêter leur cinquante ans d'existence et leurs missions vont bien au-delà des remplacements pour congés. Tour d'horizon avec Christophe Haas, leur nouveau président.

Le remplacement agricole a 50 ans (1/4) : Un acteur incontournable de l'agriculture française

Les chiffres, publi&eacute;s le 7 juillet par l'Insee, ont &eacute;t&eacute; imm&eacute;diatement nuanc&eacute;s par la plupart des syndicats agricoles qui estiment, comme l'&eacute;crivent la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), que "les prix s'am&eacute;liorent mais ne compensent pas l'explosion des charges".La richesse g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par l'activit&eacute; agricole - estim&eacute;e par la valeur ajout&eacute;e brute - "augmente sensiblement de 13,9%", apr&egrave;s une baisse de 2,4% en 2020 et de 5,4% en 2019, selon l'Insee.La consommation d'intrants (&eacute;nergie, alimentation animale) a augment&eacute; moins fortement que la production en 2021, "ce qui conduit &agrave; une hausse marqu&eacute;e de la valeur ajout&eacute;e".Alors qu'elle se contracte en volume (-4,1%), la valeur de la production agricole "se redresse tr&egrave;s nettement" en 2021, "domin&eacute;e par l'&eacute;volution des prix dans le contexte g&eacute;n&eacute;ral de hausse du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res", note l'Insee.Quasiment stable en volume, la production v&eacute;g&eacute;tale tire cette croissance de la valeur (+12%), tandis que celle de la production animale progresse &agrave; un rythme plus mod&eacute;r&eacute; (+1,7%). "La production de c&eacute;r&eacute;ales et celle d'ol&eacute;agineux et prot&eacute;agineux bondissent (respectivement +50,9% et +52,9% en valeur), avec la hausse des r&eacute;coltes et l'envol&eacute;e des prix" sous l'effet d'une demande mondiale dynamique.Si la situation "semble s'am&eacute;liorer", "les prix d&eacute;pendent fortement du contexte international, et cette volatilit&eacute; n'est pas toujours en faveur des agriculteurs, avec des prix plus faibles au moment des ventes r&eacute;elles", nuancent dans un communiqu&eacute; la FNSEA et les JA.La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne souligne pour sa part que "toutes les fili&egrave;res d'&eacute;levage souffrent du prix de l'alimentation animale", avec pour cons&eacute;quence une diminution de la production, une baisse moyenne de 2,2% pour le b&eacute;tail et une baisse de 2,8% pour le lait.Pour le vin et les fruits aussi, les productions "se contractent dans un contexte m&eacute;t&eacute;orologique d&eacute;favorable", pointe l'institut. La production viticole "conna&icirc;t une baisse consid&eacute;rable en volume et chute de 17,6%", "en raison du gel printanier et d'une m&eacute;t&eacute;o estivale humide favorisant l'&eacute;mergence de maladies".De son c&ocirc;t&eacute;, "la production animale s'accro&icirc;t en valeur (+1,7%), port&eacute;e par l'augmentation des prix, tandis que les volumes se replient (-2,1%)", pr&eacute;cise l'Insee.Dans le m&ecirc;me temps, les charges des agriculteurs ont augment&eacute; de 3,3% en 2021, un bilan qui ne prend pas encore en compte les cons&eacute;quences de la guerre en Ukraine sur le prix des intrants, comme les engrais.La flamb&eacute;e des prix de l'&eacute;nergie (+20,7%) alourdit "significativement la facture &eacute;nerg&eacute;tique des exploitations", tandis que la hausse du prix de c&eacute;r&eacute;ales gonfle les d&eacute;penses consacr&eacute;es &agrave; l'alimentation animale (+10,9%).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-intrants-toujours-plus-chers-les-achats-d-engrais-en-baisse" target="_blank" title="">Les intrants toujours plus chers, les achats d&rsquo;engrais en baisse</a>
</aside>
La Coordination rurale d&eacute;nonce un "apparent bon r&eacute;sultat (...) en trompe l'oeil, car en d&eacute;calage avec la hausse du prix de l'&eacute;nergie, des engrais et de l'alimentation animale. Le rattrapage dans les comptes 2022 sera s&eacute;v&egrave;re", pr&eacute;vient l'un de ses repr&eacute;sentants, Fran&ccedil;ois Walraet, dans un communiqu&eacute;.Sur l'ann&eacute;e, l'Insee estime que les exploitations fran&ccedil;aises ont &eacute;t&eacute; subventionn&eacute;es &agrave; hauteur de 8,4 milliards d'euros, "en augmentation de 184 millions par rapport &agrave; 2020" via les aides de la PAC ou pour calamit&eacute;s agricoles.La balance commerciale pour les produits agricoles bruts est exc&eacute;dentaire, mais le solde des &eacute;changes ext&eacute;rieurs "se r&eacute;duit pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive", tombant &agrave;&nbsp; 1,8 milliard d'euros en 2021 (en baisse de 21,9%).

La valeur de la production agricole française a été en "fort rebond" en 2021 (+7,7%) après deux années de baisse, dans un contexte de hausse généralisée des prix des matières premières.

La valeur de la production agricole a rebondi fortement en 2021

Ovins &ndash; L&rsquo;A&iuml;d El Kebir aura tenu le march&eacute; pendant trois semaines avec des tarifs attractifs. Les besoins vont fortement baisser avec une demande qui va changer radicalement de gamme de marchandise. Les agneaux d&rsquo;herbe de moyenne conformation seront d&eacute;laiss&eacute;s au profit des agneaux de qualit&eacute; recherch&eacute;s sur les zones de vill&eacute;giature. Pour la semaine prochaine, les commandes sont relativement faibles face &agrave; la canicule qui s&rsquo;annonce. Le rapport offre/demande dans les bons agneaux de pays ou sous signe de qualit&eacute; permet de tenir les prix, alors c&rsquo;est une baisse assez marqu&eacute;e qui attend les cadrans du centre. En brebis, la demande &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie tend &agrave; se renforcer pour le d&eacute;but de la saison estivale dans les bonnes brebis. &nbsp;

Ovins –  La demande se replie.

Veaux d&rsquo;engraissement et label &ndash; Les volumes sont stables et les int&eacute;grateurs ont un peu plus de besoins, car ils anticipent la faible activit&eacute; de la semaine du 14 juillet. Par la suite, ils vont r&eacute;duire la voilure pour les mises en place de la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Les tarifs sont reconduits dans les bons veaux Holsteins, Montb&eacute;liards, Normands ou Abondances que ce soit pour le march&eacute; fran&ccedil;ais ou espagnol. La tendance est au maintien des prix dans les taupes, gris, jaunes ou Blanc bleus R de conformation et de poids convenable. Les bons crois&eacute;s U de conformation et les Charolais sont correctement valoris&eacute;s.&nbsp; Le recul de l&rsquo;offre est plus favorable aux &eacute;changes dans les bons Limousins, malgr&eacute; la r&eacute;ticence des engraisseurs. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; souffre de la chaleur avec une forte baisse de l&rsquo;activit&eacute;, ce qui entraine un recul des prix. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce sera perturb&eacute; par le 14 juillet et les vacances des ramasseurs de veaux. Veaux de boucherie&nbsp;: La canicule sera catastrophique pour le commerce du veau. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les intégrateurs maintiennent leurs prix.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les volumes sont un peu plus fournis et la demande se concentre sur les gros engraisseurs qui ont des besoins de rotation pour servir les abattoirs. Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s dans les Charolaises, Limousines, Aubracs ou Rouges des pr&eacute;s lourdes et proches de la finition. Les tarifs plafonnent s&eacute;rieusement dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine face aux co&ucirc;ts des aliments. Face &agrave; la s&eacute;cheresse qui prend de l&rsquo;ampleur, les acheteurs sont beaucoup plus prudents dans le b&eacute;tail plus commun qui est souvent rebascul&eacute; vers les abattoirs pour une valorisation dans la viande &agrave; des tarifs encore tr&egrave;s attractifs. La vente est plus difficile dans les animaux, trop maigres. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards &ndash; Le recul de la demande italienne a un impact n&eacute;gatif sur le march&eacute;. La faiblesse des ventes dans la viande en Italie avant le lancement de la saison estivale ne lib&egrave;re pas de place dans les ateliers. D&rsquo;autre part, les engraisseurs de la plaine du Po sont fortement impact&eacute;s par la s&eacute;cheresse et des contraintes sur l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau. L&rsquo;accroissement saisonnier de l&rsquo;offre conforte les acheteurs d&eacute;sireux de faire baisser les prix. Une tension est ressentie sur les march&eacute;s ou les cadrans.&nbsp; Aucune cat&eacute;gorie n&rsquo;est &eacute;pargn&eacute;e et l&rsquo;ensemble des cotations de Charolais, Limousins, crois&eacute;s ou Blonds d&rsquo;Aquitaine est &agrave; la baisse. Les exp&eacute;ditions vers le march&eacute; espagnol ne se portent pas au mieux face &agrave; des engraisseurs soucieux des co&ucirc;ts de production, mais &eacute;galement de l&rsquo;approvisionnement du march&eacute; en c&eacute;r&eacute;ale.&nbsp; Dans les femelles, l&rsquo;&eacute;cart se creuse entre les laitonnes de qualit&eacute; et vaccin&eacute;es pour l&rsquo;Italie o&ugrave; les tarifs se maintiennent et la marchandise commune ou l&eacute;g&egrave;re. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; de la semaine sera perturb&eacute;e par le 14 juillet et les moissons avec tr&egrave;s peu de marchandise sur les march&eacute;s. Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le bon maigre lourd, va se maintenir &nbsp;et le tri sera plus s&eacute;v&egrave;re dans la marchandise plus commune. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Recul des prix dans les broutards.

Bovins de boucherie &ndash; Sur les march&eacute;s, la demande de ce d&eacute;but de mois est peu soutenue comme tous les ans &agrave; cette p&eacute;riode. L&rsquo;activit&eacute; ne red&eacute;marrera qu&rsquo;avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet), mais avec de grande incertitude face &agrave; l&rsquo;impact de la baisse du pouvoir d&rsquo;achat sur&nbsp; des actes d&rsquo;achats des touristes. La boucherie traditionnelle g&egrave;re ses stocks en fonction du d&eacute;part en vacances de la client&egrave;le des villes. L&rsquo;ambiance commerciale est tr&egrave;s calme, mais on ne ressent pas de volont&eacute; marqu&eacute;e des acheteurs de faire pression sur les prix comme cela se pratiquait ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Les tarifs se maintiennent dans les femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. L&rsquo;offre est suffisante dans les Charolaises et les r&eacute;formes allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme, mais les tarifs sont &eacute;galement &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; La modestie de l&rsquo;offre, avec les moissons, correspond &agrave; une demande moins soutenue des industriels. Ces derniers ont stabilis&eacute; les prix, avec une concurrence moins forte dans les campagnes. Le minerai est moins demand&eacute; et une partie est mise en cong&eacute;lation pour la rentr&eacute;e. La demande dans les pi&egrave;ces nobles pour la production de brochettes est &eacute;galement faible au regard des conditions climatiques peu favorables pour la semaine prochaine. La tendance est au maintien des prix dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res, Normandes ou Montb&eacute;liardes convenables, mais le tri est plus sensible quand on descend dans la gamme et avec de la baisse dans les animaux trop maigres. La demande se replie pour les taureaux de r&eacute;formes avec un l&eacute;ger recul des cours. Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;A&iuml;d El Kebir a tenu le march&eacute; dans la marchandise standard. Chacun attend une reprise d&rsquo;activit&eacute; pour la saison estivale, notamment en Italie, mais sans savoir tr&egrave;s bien ou va se placer le curseur. Les tarifs sont stables sur la France, l&rsquo;Allemagne comme en Italie. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: La canicule ne va pas favoriser les ventes, mais la modestie de va permettre de tenir les prix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les tarifs seront stables dans l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories. Jeunes bovins&nbsp;: La modestie de l&rsquo;offre devrait permettre de tenir les prix malgr&eacute; une demande peu soutenue. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Commerce très calme, mais cours stables.

Bovins de boucherie &ndash; Pr&egrave;s de la moiti&eacute; des producteurs qui &oelig;uvraient dans ce secteur d&rsquo;activit&eacute; ont enregistr&eacute; un recul de leurs ventes. Il en est de m&ecirc;me pour les productions bio qui se sont retrouv&eacute;es avec des tarifs r&eacute;dhibitoires pour le panier de la m&eacute;nag&egrave;re suite aux fortes hausses des co&ucirc;ts de production. M&ecirc;me si cette fili&egrave;re a de l&rsquo;avenir, avec une position politique forte pour le renforcement de ces productions, de nombreux &eacute;leveurs font marche arri&egrave;re ou se posent des questions face &agrave; un lait bio vendu moins cher que le conventionnel. Dans la volaille, les dur&eacute;es de vide sanitaire s&rsquo;allongent et dans la viande bovine, des animaux bio ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s dans les circuits conventionnels.Ces productions, tr&egrave;s vertueuses pour l&rsquo;environnement, doivent pouvoir &ecirc;tre r&eacute;tribu&eacute;es correctement pour perdurer, ce qui est &agrave; ce jour peu compatible avec le pouvoir d&rsquo;achat des m&eacute;nages. C&rsquo;est pourtant dans ce sens que s&rsquo;oriente toute la politique europ&eacute;enne.La production d&rsquo;animaux label, qui devait repr&eacute;senter 40% de la production, progresse doucement et est confront&eacute;e comme pour les autres produits &agrave; un prix &eacute;lev&eacute; sur les &eacute;tals.Dans l&rsquo;&eacute;levage conventionnel, il y a un an tous les industriels et distributeurs trouvaient trop on&eacute;reux des Charolaises R= qui &eacute;taient valoris&eacute;es autour de 4&euro;, ce tarif est pass&eacute; &agrave; 5,15&euro; et a engendr&eacute; un repli de ventes de 10 &agrave; 15% dans les rayons &agrave; la d&eacute;coupe dans les magasins. Cette baisse a &eacute;t&eacute; compens&eacute;e par la progression des ventes de viande hach&eacute;e, mais cela pose de gros soucis dans les &eacute;quilibres de vente des carcasses. Les stocks de cat&eacute;goriels sous vide comme les Rumsteaks ou les tendes de tranche gonflent et il est impensable &eacute;conomiquement de passer ces pi&egrave;ces au hachoir comme cela est pratiqu&eacute; dans les pays anglo-saxons sauf face &agrave; une forte revalorisation des viandes transform&eacute;es.Certains distributeurs ont fait le choix de tarifs respectueux avec de la contractualisation, mais les volumes sont souvent modestes et sur des gammes d&rsquo;animaux cibl&eacute;es et adapt&eacute;es &agrave; une communication cibl&eacute;e. Il ne faut pas oublier qu&rsquo;une large partie de la consommation de viande passe par la restauration hors domicile o&ugrave; l&rsquo;image a beaucoup moins d&rsquo;impact que le prix.Notre culture alimentaire reste attach&eacute;e &agrave; la consommation de viande, m&ecirc;me s&rsquo;il y a une forte volont&eacute; des pouvoirs d&eacute;cisionnaires de faire progresser les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales qui d&rsquo;ailleurs ne pourront plus utiliser les d&eacute;nominations traditionnellement d&eacute;di&eacute;es &agrave; la viande. Finis les steaks ou saucisses v&eacute;g&eacute;tales.Lorsque l&rsquo;on interroge les consommateurs, ils pl&eacute;biscitent notre mod&egrave;le agricole, bas&eacute; sur l&rsquo;herbe, le bien-&ecirc;tre animal et la proximit&eacute; de la production.Depuis trois semaines, la consommation de viande rouge est ralentie et ce n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;pisode caniculaire annonc&eacute; pour la semaine prochaine qui va arranger les choses. Cela conduit &agrave; un recul de l&rsquo;activit&eacute; des abattoirs qui ont m&ecirc;me trouv&eacute; la possibilit&eacute; de repousser des abattages dans les races &agrave; viande. Dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res, le commerce est plus &eacute;quilibr&eacute; avec une moindre disponibilit&eacute; pendant les moissons.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

L’engouement pour la vente directe et les produits bio engendrés par la pandémie de covid et les différents confinements est retombé.

La demande est décevante dans le bio

Cela faisait deux ans que le syndicat de la propri&eacute;t&eacute; priv&eacute;e de l&rsquo;Allier n&rsquo;avait pu tenir son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. C&rsquo;est d&eacute;sormais chose faite. Lundi 20 juin, c&rsquo;est au sein de la nouvelle salle de r&eacute;ception du ch&acirc;teau de Beaulon, en Sologne bourbonnaise, que ses adh&eacute;rents ont pu faire le point sur les deux ann&eacute;es &eacute;coul&eacute;es et les projets en cours.Un contexte agricole complexeUne r&eacute;union dans un climat de tensions internationales aux effets nationaux importants tant sur l&rsquo;&eacute;conomie que sur le tissu associatif comme l&rsquo;a indiqu&eacute;, en introduction, Stephen de Reilhac, pr&eacute;sident du syndicat de la propri&eacute;t&eacute; priv&eacute;e de l&rsquo;Allier: &laquo;&nbsp;Une &eacute;conomie boulevers&eacute;e, un endettement national record et en plus la guerre en Ukraine, je crois que nous ne pouvons qu&rsquo;&ecirc;tre tr&egrave;s inquiets sur l&rsquo;avenir. D&eacute;j&agrave; les premi&egrave;res cons&eacute;quences arrivent &agrave; travers l&rsquo;inflation et le d&eacute;but de p&eacute;nurie&nbsp;&raquo;. Stephen de Reilhac insistant &eacute;galement sur la situation pour l&rsquo;agriculture&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les prix s&rsquo;envolent&nbsp;! On annonce du colza &agrave; 1000&euro; la tonne et du bl&eacute; &agrave; 400 &euro; la tonne. En revanche, le prix du gaz et du fuel a explos&eacute;, sans parler des prix des engrais&nbsp;&raquo;.La pr&eacute;sence du syndicat dans de nombreuses commissionsLe syndicat participe &agrave; de nombreux travaux et commissions. Une situation dont se f&eacute;licite Stephen&nbsp;: &laquo;&nbsp;Je tiens &agrave; remercier tous les adh&eacute;rents et administrateurs qui consacrent du temps &agrave; d&eacute;fendre b&eacute;n&eacute;volement notre cause dans toutes les commissions d&eacute;partementales. Merci aussi aux assesseurs des tribunaux paritaires, l&rsquo;entente entre bailleurs et preneurs est excellente. Il s&rsquo;y fait du bon travail. La parit&eacute; et le maintien de ces tribunaux sont indispensables&nbsp;&raquo;.Une r&eacute;vision du sch&eacute;ma des structuresSur la table du pr&eacute;sident, la r&eacute;vision&nbsp; du sch&eacute;ma des structures&nbsp;:&nbsp;&laquo; Nous avons d&eacute;j&agrave; particip&eacute; &agrave; trois r&eacute;unions &agrave; Clermont-Ferrand et Lyon. Il n&rsquo;y aura pas de grandes r&eacute;volutions mais nous sommes vigilants sur ce dossier m&ecirc;me si les propri&eacute;taires ne sont pas reconnus comme nous le voudrions&nbsp;&raquo;.Le syndicat qui offre l&rsquo;assurance RC terrains nus &agrave; ses adh&eacute;rents. Une op&eacute;ration qui co&ucirc;te &agrave; l&rsquo;association 1800&euro; et qui &laquo;&nbsp;continue &agrave; augmenter et &agrave; peser sur nos finances&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Stephen de Reilhac.Hugues de La Celle, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration Nationale de la Propri&eacute;t&eacute; Priv&eacute;e Rurale&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes des&nbsp;gestionnaires de territoires &raquo;.&laquo;&nbsp;Nous sommes dans un pays o&ugrave; le monde agricole est fragile face &agrave; la mondialisation. Les nouveaux producteurs font des progr&egrave;s. Avec l&rsquo;&eacute;volution du climat, certains espaces se d&eacute;veloppent. La balance agricole est tout juste exc&eacute;dentaire. Nous avons su nous adapter. Rappelez-vous, apr&egrave;s guerre, il fallait nourrir la population, d&rsquo;o&ugrave; les bases du fermage. Ensuite, nous sommes pass&eacute;s de ce souci alimentaire &agrave; un souci financier. Sous le septennat de Val&eacute;ry Giscard d&rsquo;Estaing, on parlait m&ecirc;me du p&eacute;trole vert qu&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;agriculture.&nbsp;D&eacute;sormais, nous sommes pass&eacute;s aux risques sanitaires et, plus r&eacute;cemment aux pr&eacute;occupations environnementales. Cela prouve que nous &eacute;voluons en fonction des objectifs qu&rsquo;on se fixe. Le climat nous impose aujourd&rsquo;hui de nouvelles contraintes. Il va falloir cultiver autrement avec de nouvelles esp&egrave;ces.&nbsp;Un autre ph&eacute;nom&egrave;ne nous inqui&egrave;te &eacute;galement &agrave; travers la diminution du nombre d&rsquo;exploitations en France. Cela vient tout simplement que les conditions de vie et de rentabilit&eacute; remettent en jeu la viabilit&eacute; de l&rsquo;exploitation agricole. D&eacute;sormais, on se regroupe pour partager les risques avec la constitution de Gaec, de Cuma et de regroupement des surfaces. L&rsquo;essor des soci&eacute;t&eacute;s et l&rsquo;agrandissement des surfaces se poursuit avec une moyenne de 69 ha par exploitation soit 25% de plus en dix ans. Un exploitant agricole, en France, exploite les terres, en moyenne, de sept propri&eacute;taires.&nbsp;Toutes ses &eacute;volutions am&egrave;nent &agrave; la pluriactivit&eacute; des exploitants agricoles mais aussi &agrave; un d&eacute;placement de la population. Aujourd&rsquo;hui, la grande majorit&eacute; de la population vit dans les agglom&eacute;rations. Vous avez donc des gens qui ne pensent pas forc&eacute;ment rural. C&rsquo;est donc &agrave; nous, ruraux, de les inviter &agrave; d&eacute;couvrir nos pratiques. Aujourd&rsquo;hui l&rsquo;usage l&rsquo;emporte sur la notion de propri&eacute;t&eacute; et la sensibilit&eacute; envers le monde rural &eacute;volue.&nbsp;Notre r&ocirc;le de propri&eacute;taires ruraux est d&rsquo;&ecirc;tre des conservateurs&nbsp;du patrimoine rural et des ressources naturelles. Nous sommes des investisseurs, entrepreneurs favorables &agrave; l&rsquo;initiative priv&eacute;e et &agrave; la gestion priv&eacute;e. Nous sommes des gestionnaires de territoires. Il est donc important que les propri&eacute;taires soient repr&eacute;sent&eacute;s dans les commissions, les r&eacute;unions pour faire entendre leurs voix. Il faut faire reconnaitre notre r&ocirc;le, le faire respecter et f&eacute;d&eacute;rer les forces rurales. Nous devons &ecirc;tre des militants de la propri&eacute;t&eacute; rurale &raquo;.&nbsp;Richard Moine, vice-pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier&nbsp;: &laquo;&nbsp;les&nbsp;agriculteurs donnent de la valeur &agrave; vos terres&nbsp;&raquo;&laquo;&nbsp;Nous oeuvrons ensemble &agrave; travailler sur de nombreux sujets, notamment en CDOA. Alors, il n&rsquo;y pas que les volets structures et foncier mais aussi celui de la production qui concernent vos propri&eacute;t&eacute;s car, si demain, les agriculteurs qui mettent en valeur ces parcelles n&rsquo;ont plus les moyens de le faire, cela va &ecirc;tre d&rsquo;autant plus grave quant &agrave; la valeur de ces biens et de leur transmission. Alors, heureusement, pour notre m&eacute;tier, tout n&rsquo;est pas noir. Nous croyons &agrave; notre avenir, ce qui explique notre pr&eacute;sence aujourd&rsquo;hui. A savoir que chaque ann&eacute;e, nous installons, en moyenne 65 jeunes nouveaux agriculteurs, toutes productions confondues.&nbsp;Je voudrais aborder un sujet qui nous concerne tout particuli&egrave;rement, c&rsquo;est l&rsquo;eau. Un v&eacute;ritable sujet d&rsquo;avenir. Le programme qui est en train de se mettre en place est ax&eacute; sur la cr&eacute;ation de r&eacute;serves. Il faut savoir que notre d&eacute;partement poss&egrave;de deux grands bassins, le Val d&rsquo;Allier et le Val de Loire ainsi que la Sologne o&ugrave; il y a des disponibilit&eacute;s. Ici, heureusement, nous avons mis sur pied un organisme unique de gestion de l&rsquo;eau. Il reste, bien s&ucirc;r, encore des choses &agrave; faire. J&rsquo;insiste sur le fait que vous pouvez compter sur l&rsquo;agriculture pour s&rsquo;adapter&nbsp;&raquo;.

C’est dans le cadre magnifique du château de Beaulon que les adhérents ont tenu leur assemblée générale le 20 juin dernier.

« Nous devons être des militants de la propriété rurale »

[Edito] La date est symbolique&nbsp;: il s&rsquo;agit du dernier jour de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (UE), qui avait d&eacute;marr&eacute; le 1er janvier 2022. Au cours de ces 6 mois, le pr&eacute;sident Emmanuel Macron avait pourtant &eacute;rig&eacute; la bataille de la r&eacute;ciprocit&eacute; des normes (les fameuses &laquo;&nbsp;clauses miroir&nbsp;&raquo;) comme une priorit&eacute;.L&rsquo;accord pr&eacute;voit l&rsquo;&eacute;limination des droits de douane sur les exportations agricoles de l&rsquo;UE vers la Nouvelle-Z&eacute;lande pour des produits tels que la viande porcine, le vin, le chocolat et les biscuits. Dans le m&ecirc;me temps, la Nouvelle-Z&eacute;lande pourra exporter ses produits agricoles avec des droits de douane r&eacute;duits ou nuls seulement sur des quantit&eacute;s limit&eacute;es pour les produits laitiers, la viande bovine et la viande ovine. L&rsquo;accord pr&eacute;voit par exemple une hausse du quota d&rsquo;importation de produits n&eacute;o-z&eacute;landais de 10 000 tonnes pour la viande bovine et de 38 000 tonnes pour la viande ovine.Cet accord r&eacute;ussit l&rsquo;exploit de ne contenter ni les &eacute;leveurs n&eacute;o-z&eacute;landais, pour qui l&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute; europ&eacute;en demeure limit&eacute;, ni les producteurs europ&eacute;ens, qui craignent que ces importations fragilisent davantage les fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage. Pour les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais, la d&eacute;ception est grande. La Commission europ&eacute;enne &laquo;&nbsp;fait le choix de brader ses fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore-t-on chez Interbev. &laquo;&nbsp;La pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne se termine sur une nouvelle attaque contre la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. &laquo;&nbsp;Avec ce nouvel accord, ce sont des viandes et produits laitiers issus d&rsquo;&eacute;levages du bout du monde utilisant des substances interdites en Europe comme l&rsquo;atrazine, pour ne citer qu&rsquo;un seul exemple, qui arriveront &agrave; bas prix dans l&rsquo;assiettes de nos consommateurs&nbsp;&raquo;, &eacute;crit la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB) dans une lettre ouverte au Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique.Outre les ambitions agricoles de l&rsquo;UE, ce sont ses ambitions environnementales qui sont d&eacute;nonc&eacute;es par cet accord. Il faut dire qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&egrave;re du &laquo;&nbsp;Pacte vert&nbsp;&raquo; europ&eacute;en et des objectifs de r&eacute;duction des &eacute;missions carbone, signer un accord commercial avec le pays qui se situe, litt&eacute;ralement, aux antipodes de l&rsquo;Europe, envoie un signal pour le moins contradictoire.

Indignation. Gâchis. Absurde. Dangereux. Telles ont été les réactions des professionnels agricoles suite à la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande le 30 juin dernier.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16898)

Les actualités (16866)

L'agenda (13)

Les outils (5)

Les guides (14)