<p>Le 28 mars dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ca-sent-le-gaz-pour-les-agriculteurs-methaniseurs-en-cogeneration" target="_blank">l&rsquo;Association des agriculteurs m&eacute;thaniseurs de France (AAMF) allumait une torch&egrave;re en guise d&rsquo;alerte</a>&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>170 unit&eacute;s de m&eacute;thanisation en cog&eacute;n&eacute;ration exploit&eacute;es par des agriculteurs, &eacute;quivalant &agrave; une sur cinq, sont confront&eacute;es &agrave; des difficult&eacute;s financi&egrave;res et menac&eacute;es d&rsquo;arr&ecirc;t d&rsquo;activit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/7/4/6034761-1-fre-FR/5a24cf3c78a7-metha-jpg" alt="La Sarl G3 Environnement est un des pr&eacute;curseurs de la m&eacute;thanisation agricole, son unit&eacute; ayant &eacute;t&eacute; raccord&eacute;e au r&eacute;seau EDF le 13 f&eacute;vrier 2013" height="1168" width="2004" /><figcaption>La Sarl G3 Environnement est un des pr&eacute;curseurs de la m&eacute;thanisation agricole, son unit&eacute; ayant &eacute;t&eacute; raccord&eacute;e au r&eacute;seau EDF le 13 f&eacute;vrier 2013</figcaption></figure>

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<p>Point commun aux 170 unit&eacute;s en situation critique&nbsp;: elles sont quasiment toutes en cog&eacute;n&eacute;ration et exploitent tr&egrave;s majoritairement des contrats BG16, les contrats les plus r&eacute;cents. &laquo;&nbsp;<em>Les co&ucirc;ts d&rsquo;investissement et d&rsquo;exploitation ont explos&eacute; mais le tarif de rachat de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; n'a pas suivi, car&nbsp;index&eacute; sur un indice de l&rsquo;Insee, qui n&rsquo;a rien &agrave; voir avec le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie et avec l&rsquo;inflation de nos co&ucirc;ts</em>&nbsp;&raquo;, explique Silv&egrave;re Adam, tr&eacute;sorier de l&rsquo;AAMF.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/7/5/6035791-1-fre-FR/cb91c7ee63ef-moteur-jpg" alt="Le moteur de 800 kW a permis de g&eacute;rer les &agrave;-coups de surproduction mais celui de 600 kW a &eacute;t&eacute; conserv&eacute; en cas de panne" height="1260" width="2010" /><figcaption>Le moteur de 800 kW a permis de g&eacute;rer les &agrave;-coups de surproduction mais celui de 600 kW a &eacute;t&eacute; conserv&eacute; en cas de panne</figcaption></figure>

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<p>C&eacute;r&eacute;alier &agrave; Coussey (Vosges), lui aussi exploite un m&eacute;thaniseur en cog&eacute; au sein de la Sarl G3 Environnement, mais sur la base d&rsquo;un contrat plus ancien, un BG11. &laquo;&nbsp;<em>Le tarif de rachat de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; est moins int&eacute;ressant que le BG16 mais notre charge financi&egrave;re est moindre</em>, explique Fr&eacute;d&eacute;ric&nbsp;Fond, &eacute;leveur laitier &agrave; Fr&eacute;b&eacute;court (Vosges)&nbsp;dans l&rsquo;une des exploitations associ&eacute;es dans la Sarl G3 Environnement, la 3<sup>&egrave;me</sup> &eacute;tant aussi laiti&egrave;re et situ&eacute;e dans le m&ecirc;me village. <em>Mis en service en 2013, notre m&eacute;thaniseur a g&eacute;n&eacute;r&eacute; un investissement cumul&eacute; de 3,6 millions d&rsquo;euros. Aujourd&rsquo;hui, il faudrait investir 6 millions d&rsquo;euros pour une installation &eacute;quivalente. Une pompe qu&rsquo;on payait 3600 euros, on la paie 6500 euros&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/8/5/6035854-1-fre-FR/1ad202ee9739-cuvelisier-jpg" alt="Gr&acirc;ce &agrave; la citerne de ravitaillement, la tonne &agrave; lisier n&rsquo;est plus sur la route et les chantiers gagnent en d&eacute;bit" height="1192" width="1980" /><figcaption>Gr&acirc;ce &agrave; la citerne de ravitaillement, la tonne &agrave; lisier n&rsquo;est plus sur la route et les chantiers gagnent en d&eacute;bit</figcaption></figure>

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<p>Les associ&eacute;s de G3 Environnement ne fanfaronnent pas pour autant. &laquo;&nbsp;<em>En dix ans, on n&rsquo;a pas cess&eacute; d&rsquo;investir pour maximiser l&rsquo;efficience de la m&eacute;tha et en dix ans, on s&rsquo;est vers&eacute; une seule fois 3000 euros de dividendes</em>&nbsp;&raquo;, souligne Silv&egrave;re Adam. Parmi les investissements significatifs figurent le moteur thermique,&nbsp;pass&eacute; de 600kW &agrave; 800 kW pour &eacute;viter d&rsquo;allumer la torch&egrave;re en cas de surproduction, et le SupraJet, un syst&egrave;me de cavitation permettant d'augmenter la surface d'exposition aux bact&eacute;ries m&eacute;thanog&egrave;nes et le rendement en biogaz.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/7/4/6034758-1-fre-FR/1be236ad1307-serre2-jpg" alt="La serre permet de valoriser la chaleur et de satisfaire la demande en l&eacute;gumes produits localement, m&ecirc;me si la rentabilit&eacute; laisse &agrave; d&eacute;sirer" height="1176" width="1992" /><figcaption>La serre permet de valoriser la chaleur et de satisfaire la demande en l&eacute;gumes produits localement, m&ecirc;me si la rentabilit&eacute; laisse &agrave; d&eacute;sirer</figcaption></figure>

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<p>Pour valoriser la chaleur, en l&rsquo;absence de r&eacute;seau d&eacute;di&eacute;, un s&eacute;choir &agrave; plaquettes bois et une serre maraich&egrave;re ont &eacute;t&eacute; &eacute;rig&eacute;s. Mais le premier a s&eacute;ch&eacute; sur place, faute de rentabilit&eacute; tandis que la serre ne fait pas de choux gras. &laquo;&nbsp;<em>Commercialement, on n&rsquo;est pas bon</em>&nbsp;&raquo;, avouent les co-g&eacute;rants.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/4/4/6034473-1-fre-FR/0458fe7b1c00-cuves-jpg" alt="La cuverie leur permet n&eacute;anmoins de r&eacute;aliser des achats spots de co-produits liquides issus d&rsquo;industries agroalimentaires" height="1198" width="2004" /><figcaption>La cuverie leur permet n&eacute;anmoins de r&eacute;aliser des achats spots de co-produits liquides issus d&rsquo;industries agroalimentaires</figcaption></figure>

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<p>G3 Environnement a aussi investi dans des cuves de stockage des co-produits liquides issus d&rsquo;industries agroalimentaires, avec un objectif double&nbsp;: optimiser leur int&eacute;gration dans la ration et en finir avec la pratique du m&eacute;lange avec le lisier, g&eacute;n&eacute;rant des odeurs probl&eacute;matiques vis-&agrave;-vis du voisinage. &laquo;&nbsp;<em>Le probl&egrave;me, c&rsquo;est que ces intrants sont devenus inabordables, alors qu&rsquo;au d&eacute;part, on nous payait pour les recycler&nbsp;</em>&raquo;, explique Silv&egrave;re Adam. A partir de 2015-2016, G3 Environnement, comme tous les m&eacute;thaniseurs, conna&icirc;t en effet un point de bascule li&eacute; &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-biomasse-cet-or-vert-noir-et-desormais-brun-et-toujours-plus-convoite" target="_blank">l&rsquo;offre et &agrave; la demande en biomasse</a> : tout d&eacute;chet organique devient intrant et qui dit intrant dit payant.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/7/5/6035788-1-fre-FR/3a5a531c634e-prairies-jpg" alt="Les prairies inondables... et inond&eacute;es. A l&rsquo;arri&egrave;re-plan, le m&eacute;thaniseur de la Sarl G3 Environnement" height="1194" width="2008" /><figcaption>Les prairies inondables... et inond&eacute;es. A l&rsquo;arri&egrave;re-plan, le m&eacute;thaniseur de la Sarl G3 Environnement</figcaption></figure>

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<p>Le mod&egrave;le &eacute;conomique ne vacille pas pour autant car le m&eacute;thaniseur est approvisionn&eacute; &agrave; 90% en intrants &laquo;&nbsp;maison&nbsp;&raquo;, notamment en ensilage d&rsquo;herbe issu&nbsp;de prairies inondables et en effluents issus de deux troupeaux laitiers. Entre la valorisation des prairies, la gestion des effluents et le retour au sol du digestat-fertilisant, le m&eacute;thaniseur fait partie int&eacute;grante de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me des trois exploitations, qui mettent depuis bient&ocirc;t 20 ans leur assolement en commun dans le cadre d&rsquo;une Soci&eacute;t&eacute; en participation, en plus d&rsquo;une Cuma.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/3/4/6034319-1-fre-FR/29f881af2966-lisier-jpg" alt="Entre la valorisation des prairies, la gestion des effluents et le retour au sol du digestat-fertilisant, le m&eacute;thaniseur fait partie int&eacute;grante de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me des trois exploitations associ&eacute;es dans la m&eacute;tha" height="1166" width="2008" /><figcaption>Entre la valorisation des prairies, la gestion des effluents et le retour au sol du digestat-fertilisant, le m&eacute;thaniseur fait partie int&eacute;grante de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me des trois exploitations associ&eacute;es dans la m&eacute;tha</figcaption></figure>

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<p>Un peu plus de dix ans apr&egrave;s la mise en service, G3 Environnement a (enfin et sauf mauvaise surprise) lev&eacute; le pied sur les investissements tandis que se profilent &agrave; l&rsquo;horizon 2027 les &eacute;ch&eacute;ances des premiers cr&eacute;dits. Un peu d&rsquo;oxyg&egrave;ne dans cet univers qui le traque aussi bien dans les silos que dans les digesteurs. &laquo;&nbsp;<em>Sauf qu&rsquo;en 2027, notre contrat va passer de 8760 heures &agrave; 5500 heures</em>&nbsp;&raquo;, explique Fr&eacute;d&eacute;ric&nbsp;Fond. G3 Environnement a en effet sign&eacute; un avenant &agrave; son contrat EDF, avec le b&eacute;n&eacute;fice du tarif de rachat BG11 pour 5 ans suppl&eacute;mentaires contre la baisse du nombre d&rsquo;heures de fonctionnement du moteur.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/7/5/6035785-1-fre-FR/6a6a80bfd2fa-station-jpg" alt="L&rsquo;investissement dans une station de distribution de BioGNV, comme celle de Mandres-sur-Vair (Vosges) est une option envisag&eacute;e pour compenser la perte d&rsquo;exploitation inh&eacute;rente &agrave; la prorogation de 5 ans du contrat EDF" height="1086" width="2008" /><figcaption>L&rsquo;investissement dans une station de distribution de BioGNV, comme celle de Mandres-sur-Vair (Vosges) est une option envisag&eacute;e pour compenser la perte d&rsquo;exploitation inh&eacute;rente &agrave; la prorogation de 5 ans du contrat EDF</figcaption></figure>

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<p>Pour compenser la future perte d&rsquo;exploitation, l&rsquo;entreprise pourrait investir dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-methaniseurs-investissent-dans-le-biognv" target="_blank">une station de distribution de BioGNV</a> pour valoriser davantage de gaz et convertir au passage <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quel-avenir-pour-le-biomethane-carburant" target="_blank">la flotte de tracteurs au gaz vert</a>, la Cuma &eacute;tant d&eacute;j&agrave; convertie aux tracteurs bleus&nbsp;de New Holland, qui d&eacute;veloppe une gamme MethanePower. Mais la Sarl&nbsp;se projette d&eacute;j&agrave; sur 2033 et la cl&ocirc;ture d&eacute;finitive du contrat et l&rsquo;impossibilit&eacute; r&eacute;glementaire de repartir sur un contrat aid&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Un v&eacute;ritable Big Bang&nbsp;</em>&raquo; d&eacute;clarent les &laquo;&nbsp;gaziers&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>M&ecirc;me en valorisant les Certificats d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;&eacute;nergie, c'est difficile de rivaliser avec le gaz fossile</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/4/3/6/6036340-1-fre-FR/e8d16904d477-duo-jpg" alt="Injection dans le r&eacute;seau, biogaz port&eacute;, station BioGNV : pour Silv&egrave;re Adam (&agrave; gauche) et Fr&eacute;d&eacute;ric Fond, toutes les options sont sur la table pour l&rsquo;apr&egrave;s-contrat aid&eacute;, y compris la poursuite de la cog&eacute;" height="1194" width="2010" /><figcaption>Injection dans le r&eacute;seau, biogaz port&eacute;, station BioGNV : pour Silv&egrave;re Adam (&agrave; gauche) et Fr&eacute;d&eacute;ric Fond, toutes les options sont sur la table pour l&rsquo;apr&egrave;s-contrat aid&eacute;, y compris la poursuite de la cog&eacute;</figcaption></figure>

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<p>Et pourtant, il va bien falloir car les agriculteurs m&eacute;thaniseurs ch&eacute;rissent leur unit&eacute; qui, on l&rsquo;aura compris, est aussi un moteur battant des trois exploitations porteuses. Injection dans le r&eacute;seau, biogaz port&eacute;, station BioGNV... : toutes les options sont sur la table, y compris la cog&eacute;. En 2013, la Sarl n&rsquo;avait pas eu le choix car &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, l&rsquo;injection balbutiait et les m&eacute;canismes de soutien n&rsquo;&eacute;taient pas op&eacute;rationnels. La conduite de gaz est &agrave; 4 kilom&egrave;tres. &laquo;&nbsp;<em>On a pay&eacute; l&rsquo;&eacute;tude 12.000 euros et</em>&nbsp;<em>l</em><em><em>e</em> raccordement, y en a pour&nbsp;375.000 euros</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Et bang&nbsp;!</p>


[Reportage] A Coussey (Vosges), les agriculteurs méthaniseurs de la Sarl G3 Environnement gèrent leur unité en cogénération sans droit à l’erreur. Les années qui passent verront la charge financière s’alléger mais aussi la fin du contrat aidé se profiler, un véritable Big Bang. Injection dans le réseau, biogaz porté, station BioGNV : toutes les options sont sur la table, y compris la cogé.

Méthanisation : « La fin du contrat aidé, un véritable Big Bang »

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> La tension observ&eacute;e dans la viande et le repli des livraisons aux abattoirs des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s entra&icirc;ne un recul de la demande. Cette accalmie &eacute;tait attendue et souhait&eacute;e par les professionnels de l&rsquo;embouche, qui ont subi le march&eacute; depuis de nombreux mois avec des tarifs souvent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est un peu plus favorable pour les acheteurs qui r&eacute;ussissent &agrave; stabiliser les prix des Charolaises ou des crois&eacute;es. Les bonnes Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine se maintiennent. Dans le b&eacute;tail &agrave; herbager, les gros op&eacute;rateurs sont couverts, face &agrave; des conditions climatiques toujours d&eacute;favorables &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe malgr&eacute; l&rsquo;abondance de nourriture. Les bonnes femelles d&rsquo;herbage avec du gabarit se maintiennent, mais le tri est d&eacute;j&agrave; plus sensible dans le b&eacute;tail de moindre conformation ou trop l&eacute;ger.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> Dans le centre du pays, si les &eacute;leveurs vendent leurs animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas herbager, l&rsquo;offre globale reste modeste en raison d&rsquo;une d&eacute;cheptelisation constante. La demande italienne est soutenue, mais concurrenc&eacute;e par l&rsquo;Espagne et les pays tiers qu&rsquo;elle dessert. La France reste &eacute;galement dans une dynamique de mise en place malgr&eacute; les tarifs pratiqu&eacute;s. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s fluide avec des tarifs qui se stabilisent &agrave; des niveaux de prix &eacute;lev&eacute;s dans les bons Charolais, Limousins, Blonds d&rsquo;Aquitaine ou crois&eacute;s. La marchandise commune ou l&eacute;g&egrave;re b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement de tarifs soutenus, m&ecirc;me si le tri se montre plus s&eacute;v&egrave;re sur les march&eacute;s. Dans les femelles, les tarifs restent soutenus dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccin&eacute;es pour l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie, mais &eacute;galement dans les non-vaccin&eacute;es export&eacute;es sur l&rsquo;Espagne ou mises en place sur la France.</p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: A la mi-avril la demande va se tasser dans le b&eacute;tail d&rsquo;herbage, m&ecirc;me si les conditions sont un peu plus favorables &agrave; la sortie des animaux. Les prix vont plafonner dans le gros maigre d&rsquo;embouche. &nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: La demande restera pr&eacute;sente face &agrave; des volumes insuffisants pour couvrir l&rsquo;ensemble des besoins. Les prix seront stables. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Commerce plus sélectif dans les herbagères

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash;</strong> Les &eacute;leveurs attendent, avec impatience, une ouverture m&eacute;t&eacute;orologique pour lib&eacute;rer les animaux des &eacute;tables dans les p&acirc;tures et pour ramasser des fourrages abondants. Les prochaines semaines seront d&eacute;di&eacute;es aux travaux de printemps qui ont beaucoup de retards. Les semis de ma&iuml;s seront abondants face aux perturbations qui ont &eacute;maill&eacute; les semis de l&rsquo;automne et de l&rsquo;hiver.</p><p>Les abatteurs souffrent de la faiblesse des commandes des pi&egrave;ces nobles. Les c&ocirc;tes de b&oelig;uf, les filets et les entrec&ocirc;tes attendent le retour du soleil et des barbecues, alors que le radoucissement des temp&eacute;ratures est moins favorable aux ventes des pi&egrave;ces &agrave; mijoter.</p><p>L&rsquo;activit&eacute; commerciale de cette semaine montre un certain &eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande. Sur les march&eacute;s, les tarifs restent &agrave; des niveaux corrects dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines, ou Aubracs de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les Charolaises R correctement finies se maintiennent, mais la tension est en revanche plus sensible sur les allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Apr&egrave;s la semaine &eacute;court&eacute;e de P&acirc;ques, les industriels ressentent un tassement de l&rsquo;offre. Le d&eacute;but des vacances de printemps et la fermeture &eacute;chelonn&eacute;e de la restauration scolaire r&eacute;duisent une demande qui s&rsquo;est reconcentr&eacute;e sur le VBF. Les tarifs des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes se maintiennent sans trop de difficult&eacute;, avec des stocks qui s&rsquo;amoindrissent dans les campagnes. Une tendance au raffermissement est observ&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des pays de l&rsquo;U.E, avec des tarifs qui se rapprochent des prix fran&ccedil;ais.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Les abatteurs italiens, qui privil&eacute;gient leurs productions int&eacute;rieures, souffrent du recul des mises en place avec des tarifs tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s pour leurs jeunes bovins. En revanche, le march&eacute; fran&ccedil;ais, se montre suffisamment approvisionn&eacute; dans un contexte de d&eacute;bouch&eacute;s peu soutenus que ce soit sur le march&eacute; int&eacute;rieur ou &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Allemagne ou la Gr&egrave;ce. Cette situation devrait perdurer encore quelques semaines avant de retrouver de la tonicit&eacute; avec la fin du car&ecirc;me orthodoxe le 5&nbsp;mai et une demande qui va se renforcer pour compenser le recul de l&rsquo;offre des laiti&egrave;res. Le commerce est tr&egrave;s calme avec un recul des tarifs sur les JB Limousins, Charolais, ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Dans les JB laitiers, le commerce est &eacute;galement plus calme, mais les volumes contractualis&eacute;s assurent un maintien des prix.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme dans les races &agrave; viande face &agrave; un manque de consommation dans les pi&egrave;ces nobles. &nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre va s&rsquo;amoindrir, avec une d&eacute;tente des prix qui devrait se pr&eacute;ciser. </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Les abatteurs vont maintenir la pression sur les prix, face a un &eacute;quilibre offre demande ponctuellement d&eacute;favorable.&nbsp; </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


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<p>Ils sont r&eacute;partis en 3 dispositifs :</p><ul><li>volet animal</li><li>volet v&eacute;g&eacute;tal</li><li>volet transformation/commercialisation</li></ul><p>La r&eacute;gion Grand Est en assure la gestion et la mise en oeuvre, l'Etat n'intervient plus dans le financement de ces types d'investissements contrairement aux PCAE.</p><h2>Un mois pour d&eacute;poser votre demande pour les aides IPAGE &eacute;levage 2024</h2><p>Il n&rsquo;y a qu&rsquo;une seule p&eacute;riode de d&eacute;p&ocirc;t des demandes d'aides en 2024 : du 15 avril au 15 mai 2024</p><ul><li>d&eacute;p&ocirc;t des demandes 100 % d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;</li><li>un plafond des d&eacute;penses &agrave; 300 000 &euro;</li><li>auto construction possible sous conditions</li><li>une nouvelle grille de s&eacute;lection des dossiers</li><li>une majoration du taux d'aide de 5 % pour les jeunes agriculteurs et nouvel agriculteur (sans lien avec la DJA)</li><li>une majoration du taux d'aide de 10 % si plus de la moiti&eacute; des investissements sont en lien avec l'adaptation et l'att&eacute;nuation au changement climatique</li></ul><p>&nbsp;</p><h3>Comment constituer son dossier de demande d'aides ?</h3><p>Toutes les r&eacute;ponses, les conditions d'&eacute;lligibilit&eacute;s pour obtenir :</p><p><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/gestion-de-lentreprise/aides-et-financements/aide-a-lelevage/" target="_blank" title="IPAGE Aides &agrave; l'&eacute;levage">Les aides IPAGE &eacute;levage</a></p><h2>Des conseils, un accompagnement pour un dossier solide</h2><p>Pour les appels &agrave; candidatures Elevage et Diversification des productions agricoles,&nbsp;<a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/vous-etes/agriculteur/developper-et-financer-ses-projets/" target="_blank" title="CAP Projet">l&rsquo;Equipe Cultur&rsquo;Projet</a>&nbsp; vous accompagne dans ces d&eacute;marches afin d&rsquo;&ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; d&eacute;poser votre dossier de fa&ccedil;on sereine et dans les temps : renseignements et r&eacute;alisation compl&egrave;te de votre dossier jusqu&rsquo;au paiement, avec un suivi particulier des services administratifs par votre conseiller.</p><p><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/vous-etes/agriculteur/developper-et-financer-ses-projets/#c1197089" target="_blank" title="Offre de service Financer ses projets">Notre accompagnement : au montage des dossiers de financement</a>&nbsp;/&nbsp;Pour toute pr&eacute;cision : contactez Cl&eacute;mence BESNARD ou Aur&eacute;lie CORTES-PRETEL : projet@marne.chambagri.fr 03 26&nbsp; 64 90 26</p>


Le dépôt de dossier est ouvert du 15 avril au 15 mai 2024. Dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC, les dispositifs d'aide autrefois appelés PCAE (Plan de Compétitivité et d'Adaptation des Exploitations Agricoles) deviennent pour la période 2023-2027 les IPAGE (Investissements pour la Performance des exploitations Agricoles du Grand Est).

Ipage (Grand Est) : des aides pour vos projets en bâtiments d'élevage

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/7/5/3/5/6035357-1-fre-FR/0e9da63c6169-agri-echange-appli-pour-solutions-png" alt="Agri-Echange" height="388" width="600" /><figcaption>Des solutions pour tous au bout des doigts</figcaption></figure>

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<blockquote><blockquote><p>Depuis sa pr&eacute;sentation lors de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du GEETA de Pithiviers le 30 janvier 2024, la plateforme Agri &Eacute;change a capt&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t de cette communaut&eacute; agricole. Accueillie avec enthousiasme par les membres du Geeta, c'est avec une ambition certaine, qu'un partenariat a commenc&eacute; le 15 mars 2024. Il illustre notre engagement commun en faveur du d&eacute;veloppement agricole local et de la promotion de l'&eacute;change de savoir-faire, de mat&eacute;riels, de main d'&oelig;uvre et de ressources entre agriculteurs.<br>&nbsp;</p></blockquote></blockquote>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/0/3/3/5/6035330-1-fre-FR/08678e753264-economie-circulaire-agricole-png" alt="Agri-Echange" height="503" width="600" /><figcaption>Des agriculteurs au services d&#039;autres agriculteurs</figcaption></figure>

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<p>Agri &Eacute;change offre une solution num&eacute;rique novatrice facilitant les &eacute;changes entre agriculteurs, permettant ainsi de trouver des solutions pratiques et de r&eacute;duire les charges et d'augmenter la production . Cette collaboration ouvre de nouvelles perspectives de coop&eacute;ration, renfor&ccedil;ant ce r&eacute;seau et soutenant l'agriculture locale.</p><h3>Avec plus de 180 membres, le GEETA de Pithiviers est un r&eacute;seau dynamique en constante recherche de solutions et d'am&eacute;liorations pour ses adh&eacute;rents et cette initiative vise &agrave; encourager l'exploration de nouvelles voies pour le d&eacute;veloppement agricole.</h3>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/3/3/3/5/6035333-1-fre-FR/3a723e9af339-img-20240411-wa0002-jpg" alt="Geeta de Pithiviers" height="450" width="600" /><figcaption>Des agriculteurs visionnaires cultivent ensemble des id&eacute;es pour l&#039;agriculture de demain</figcaption></figure>

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<aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Chiffres cl&eacute;s : En 2023, les agriculteurs utilisant Agri &Eacute;change ont r&eacute;alis&eacute; des &eacute;conomies substantielles sur leurs charges et ont conclu plus de 500 transactions entre agriculteurs, d&eacute;montrant ainsi l&#039;efficacit&eacute; de la plateforme pour booster leur activit&eacute;.</p>
</aside>
<p><strong>Focus sur les fonctionnalit&eacute;s</strong> <strong>:</strong></p><p>Agri &Eacute;change propose une multitude de fonctionnalit&eacute;s pratiques telles que la mise en relation avec d'autres membres pour des &eacute;changes de services, &laquo; Qui est disponible demain apr&egrave;s-midi pour conduire des bennes ?? &raquo; la gestion simplifi&eacute;e des transactions (automatisation des relev&eacute;s d&rsquo;entraide et de facturations) des outils permettant aux agriculteurs d'optimiser leur activit&eacute; au quotidien, acc&eacute;der &agrave; des mati&egrave;res premi&egrave;res, du mat&eacute;riel&hellip;.</p><p><strong>Perspectives d'avenir</strong> <strong>:</strong></p><p>Ce partenariat promet de nouvelles perspectives passionnantes pour les agriculteurs du GEETA, mais aussi pour tout le secteur car plus le r&eacute;seau est dense plus il est riche en solutions avec des opportunit&eacute;s de d&eacute;veloppement professionnel, d'innovation et de durabilit&eacute; dans un environnement agricole en constante &eacute;volution.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h1>[T&eacute;moignage] "La seule fa&ccedil;on de s'en sortir, c'est de r&eacute;duire les charges de mat&eacute;riel"</h1>
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[Édito] : Ensemble, cultivons l'avenir de l'agriculture
Dans un monde agricole en perpétuelle évolution, Agri Échange incarne l'avenir de la collaboration entre agriculteurs. Découvrez comment cette plateforme novatrice facilite les échanges, réduit les charges et ouvre de nouvelles perspectives pour l'agriculture locale

Agri Échange et GEETA de Pithiviers , unis pour créer des liens et construire l'avenir sereinement

<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> Afin d&rsquo;identifier les actions possibles au service du revenu des &eacute;leveurs, une &eacute;tude publi&eacute;e par Thierry TURIAN, ing&eacute;nieur territorial, d&eacute;montre la forte relation entre le revenu des &eacute;leveurs et le taux de m&eacute;canisation (nombre de chevaux m&eacute;caniques par hectare). Cette &eacute;tude a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e sur des exploitations naisseur-engraisseur du R&eacute;seau Inosys Bassin Charolais. Les &eacute;leveurs, qui ont entre 1 et 1,5 cheval m&eacute;canique par ha, ont en moyenne la capacit&eacute; de d&eacute;gager un peu plus de 2 Smic par UMO. Les exploitations qui ont entre 2,5 et 3 chevaux par ha sont quasi syst&eacute;matiquement en dessous de 0,8 Smic.</p><p>Cette notion de charge de m&eacute;canisation est importante quand on regarde l&rsquo;envol&eacute;e des prix des engins agricoles. Travailler sur les charges de structures est un challenge, face &agrave; l&rsquo;attrait de la modernit&eacute;.</p><p>De leurs c&ocirc;t&eacute;s, les co&ucirc;ts de production repr&eacute;sent&eacute;s par l&rsquo;indice IPAMPA, sont &agrave; la baisse, mais de fa&ccedil;on insuffisante pour permettre aux &eacute;leveurs d&rsquo;am&eacute;liorer leurs revenus. La baisse du prix de l&rsquo;&eacute;nergie (carburants&hellip;) est compens&eacute;e par la hausse d&eacute;cal&eacute;e des prix des aliments.</p><p>Apr&egrave;s la r&eacute;&eacute;valuation des prix des animaux de race &agrave; viande de ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es, le niveau semble se stabiliser sur des bases r&eacute;gies par l&rsquo;acceptabilit&eacute; des industriels, des distributeurs et des consommateurs. En effet, la courbe des prix des Charolaises R est comprise entre 5,20 et 5,40&euro; depuis l&rsquo;automne 2022. De son c&ocirc;t&eacute;, le march&eacute; des r&eacute;formes laiti&egrave;res est beaucoup plus fluctuant, avec un impact important de la concurrence UE. N&eacute;anmoins, on observe une ferme volont&eacute; des industriels de r&eacute;guler &eacute;galement ce march&eacute;, dans un contexte o&ugrave; le prix de la viande hach&eacute;e et transform&eacute;e, qui repr&eacute;sente 61&nbsp;% des viandes consomm&eacute;es en France, est un &eacute;l&eacute;ment vital pour la fili&egrave;re.</p><p>Dans un sch&eacute;ma de r&eacute;duction permanente des volumes disponibles pour les industriels, li&eacute;e &agrave; la d&eacute;cheptellisation de la ferme France, les fili&egrave;res de l&rsquo;abattage et de la transformation sont en pleine mutation, avec de nombreux outils qui vont fermer ou &ecirc;tre r&eacute;orient&eacute;s dans l&rsquo;ann&eacute;e qui vient. Pour rem&eacute;dier &agrave; ce d&eacute;ficit, les grands op&eacute;rateurs ont opt&eacute; pour un renforcement de l&rsquo;engraissement sur la France au d&eacute;triment des exportations. Les mises en place de jeunes bovins et de femelles ont progress&eacute; de 20&nbsp;% en un an. Cela g&eacute;n&egrave;re une tr&egrave;s grande tension sur le march&eacute; du broutard avec des acheteurs qui doivent se partager les parts d&rsquo;un g&acirc;teau qui se r&eacute;tr&eacute;cissent. Or, le niveau &eacute;lev&eacute; des prix de vente est tr&egrave;s favorable pour le revenu des &eacute;leveurs naisseurs, ils posent beaucoup de questionnements sur la hausse des co&ucirc;ts de production de l&rsquo;engraissement et des tarifs qui devront &ecirc;tre pratiqu&eacute;s pour les couvrir, dans quelques mois. L&rsquo;exemple est pourtant devant nous avec des JB italiens qui d&eacute;passent les 6&euro;, sans que cela soit profitable aux engraisseurs.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Les éleveurs, qui ont entre 1 et 1,5 cheval mécanique par ha, ont en moyenne la capacité de dégager un peu plus de 2 Smic par UMO

Conjoncture – La maîtrise des charges reste la clé du revenu des éleveurs

<p>La bataille juridique qui se joue en ce moment a pour fond l&rsquo;appropriation des <strong>noms</strong>. Prenons le terme &ldquo;jambon&rdquo;. Il d&eacute;signe une technique charcuti&egrave;re, saumur&eacute;e et d&eacute;coup&eacute;e en tranches, mais la coutume l&rsquo;associe intrins&egrave;quement au porc. Sur le march&eacute; se vendent aussi des jambons de poulet et m&ecirc;me de dinde. &Ccedil;a ne choque personne ? Pourtant, deux fili&egrave;res se sont fait la guerre, la porcine et la volaille. Similaire &agrave; la guerre de Troie, la volaille a "enlev&eacute;" <strong>le terme </strong>"jambon" aux charcutiers.&nbsp;</p><h2>La linguistique, nerf de la guerre.</h2><p>Avant l&rsquo;arr&ecirc;t 92-80.561 de la Cour de Cassation d&rsquo;Angers le 7 f&eacute;vrier 1994, l&rsquo;<strong>appellation</strong> jambon &eacute;tait exclusivement r&eacute;serv&eacute;e &agrave; la viande porcine. Apr&egrave;s moult attaques juridiques,&nbsp;la fili&egrave;re de la volaille a eu gain de cause. Aujourd&rsquo;hui subsistent les interdictions suivantes :&nbsp; appeler tout produit &ldquo;jambon&rdquo; s&rsquo;il n&rsquo;est pas du porc (il faut pr&eacute;ciser l&rsquo;animal jambon de dinde par exemple) et &eacute;tiqueter des produits susceptibles d&rsquo;induire le consommateur en erreur.&nbsp;30 ans plus tard, le m&ecirc;me sc&eacute;nario se reproduit avec les v&eacute;g&eacute;.&nbsp;</p><p>Il y a une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, le v&eacute;g&eacute;tal sort de sa tani&egrave;re et fait une arriv&eacute;e remarqu&eacute;e sur la sc&egrave;ne culinaire, influen&ccedil;ant profond&eacute;ment nos modes de consommation. Pour attirer de nouveaux consommateurs, les industriels de produits &ldquo;v&eacute;g&eacute;&rdquo; ont &eacute;tabli une strat&eacute;gie : donner confiance en&nbsp;leurs produits in&eacute;dits. Quoi de mieux pour rassurer un consommateur n&eacute;ophyte d&rsquo;utiliser des <strong>termes</strong> connus de nos palais. La fili&egrave;re v&eacute;g&eacute;tale souhaitant d&eacute;velopper des substituts aux produits carn&eacute;s s'est donc inspir&eacute;e du marketing de la viande. Les premiers produits sont ainsi arriv&eacute;s : escalope pan&eacute;e v&eacute;g&eacute;tale, saucisse vegan&hellip; Et les probl&egrave;mes ont (re)-commenc&eacute;.&nbsp;</p><h2>&Ccedil;a revient et &ccedil;a s&rsquo;en va.&nbsp;</h2><p>En juin 2022, la France avait publi&eacute; un premier d&eacute;cret, suspendu en r&eacute;f&eacute;r&eacute; par le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat. Ce dernier souhaitait une clarification sur les <strong>termes</strong> &agrave; ne plus utiliser par les fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales. Port&eacute; par le gouvernement et l&rsquo;interprofession bovine, le deuxi&egrave;me d&eacute;cret a donc pr&eacute;cis&eacute; les 21 <strong>mots</strong> <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/adieu-steaks-lardons-et-autres-jambons-vegetaux" target="_blank" title="">&agrave; proscrire pour la fili&egrave;re v&eacute;g&eacute;tale, d&eacute;cision publi&eacute;e par le Journal officiel, le 27 f&eacute;vrier dernier. </a>Qui retrouvons-nous dans cette liste ? Le jambon ! D&eacute;cid&eacute;ment ! Mais surprise, le <strong>Conseil d&rsquo;&Eacute;tat a suspendu le d&eacute;cret du gouvernement le 10 avril</strong>. Le juge des r&eacute;f&eacute;r&eacute;s estime &ldquo;<em>qu&rsquo;il existe un doute s&eacute;rieux sur la l&eacute;galit&eacute; de cette interdiction</em>&rdquo;&nbsp;et qu&rsquo;une telle d&eacute;cision &ldquo;<em>porterait une atteinte grave et imm&eacute;diate aux int&eacute;r&ecirc;ts des industriels vendant exclusivement ce type de produits</em>&rdquo;.&nbsp;</p><h3>Pourquoi une telle d&eacute;cision ?&nbsp;</h3><p>Rien n&rsquo;est encore &eacute;crit - tant que la Cour de Justice europ&eacute;enne ne se sera pas prononc&eacute;e, mais il est fort probable que l&rsquo;utilisation des<strong> termes,</strong> traditionnellement associ&eacute;s au domaine de la viande, soit approuv&eacute;e pour l&rsquo;alimentation v&eacute;g&eacute;tale. D&rsquo;une part, les &ldquo;<em>ventes de viande d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale n&rsquo;ont cess&eacute; de cro&icirc;tre, augmentant de 17 % entre 2020 et 2022 pour atteindre 112,5 millions d&rsquo;euros</em>&rdquo; pr&eacute;cise le rapport de l&rsquo;ONG ind&eacute;pendante Good Food Institute Europe en 2023 et d&rsquo;autre part, s&rsquo;opposer &agrave; ouvrir l&rsquo;usage d'un<strong> champ lexical</strong>&nbsp;aux diff&eacute;rents secteurs, serait contraire &agrave; l&rsquo;ambition de la planification &eacute;cologique et par ruissellement &agrave; celui de la souverainet&eacute; alimentaire.&nbsp;</p><p>Mais pourquoi la fili&egrave;re viande s&rsquo;accroche-t-elle autant &agrave; son bifteck ? Si le d&eacute;bat peut sembler ridicule pour certains, il cache en r&eacute;alit&eacute; une v&eacute;rit&eacute; plus noire. La viande fran&ccedil;aise et en particulier toute la branche artisanale est en souffrance. Pour paraphraser Noam Chomsky (professeur am&eacute;ricain &eacute;m&eacute;rite de linguistique) :&nbsp;les <strong>mots aident &agrave; co-construire l&rsquo;identit&eacute;</strong>. Utiliser le<strong> terme</strong> flanchet par la fili&egrave;re oppos&eacute;e, c&rsquo;est d&eacute;naturer la tradition bouch&egrave;re. Mais que faire face &agrave; une soci&eacute;t&eacute; en perp&eacute;tuel changement ? <strong>Le langage &eacute;volue, l&rsquo;&eacute;criture m&ecirc;me change de forme</strong>. Que faire ? Rester sur ces acquis qui seront sans doute perdus ou se forger une nouvelle identit&eacute; en se concentrant sur les vrais enjeux de notre agriculture ?&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <h1><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat" target="_blank" title="">Notre assiette, notre sant&eacute;, notre climat</a></h1>
</aside>
<p>La viande, c&rsquo;est un savoir-faire unique, des techniques de d&eacute;coupe envi&eacute;es dans le monde, une histoire, des &eacute;leveurs et &eacute;leveuses qui perp&eacute;tuent les races. Le vrai travail ne devrait-il pas se concentrer exclusivement sur l&rsquo;&eacute;ducation des jeunes g&eacute;n&eacute;rations ? Soutenir l&rsquo;artisanat et la qualit&eacute; ? Ce n&rsquo;est pas une <strong>homonymie</strong> qui est totalement responsable de la crise v&eacute;cue par nos &eacute;leveurs. Ce sont plut&ocirc;t les p&acirc;les copies industrielles qui envahissent le march&eacute;, les &eacute;leveurs qui peinent &agrave; se payer convenablement et l&rsquo;inflation qui incite&nbsp;les Fran&ccedil;ais &agrave; consommer toujours plus de produits bas de gamme. Manger mieux, manger moins, mieux pour l&rsquo;environnement et la sant&eacute;. &Ccedil;a a un prix.<strong> Laissons les mots et concentrons nous sur les vrais d&eacute;fis &agrave; relever ensemble.&nbsp;</strong></p><p>D&eacute;fi : n.m&nbsp;&ldquo;obstacle qu'une civilisation, un groupe, une personne doit surmonter&rdquo;.</p>


[Edito] Coup de théâtre pour la filière viande ! Le 10 avril, le Conseil d'État a de nouveau suspendu un décret qui interdisait aux fabricants de produits "végé" d'utiliser les termes "steak" ou "escalope". Une bataille à couteaux tirés, alors qu'il n'y a pas si longtemps, le porc et le poulet se tiraient dans les pattes à propos de la dénomination "jambon".

Le steak, au coeur d'une bataille sémantique, le sang en moins

<section><p>La pratique de la caudectomie doit en effet &ecirc;tre justifi&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur sur la base des morsures observ&eacute;es dans son &eacute;levage. Il doit &eacute;galement expliquer la gestion des facteurs de risque visant &agrave; les pr&eacute;venir.&nbsp;Pour r&eacute;pondre &agrave; cette obligation, une&nbsp;<strong>fiche de monitoring&nbsp;</strong>doit &ecirc;tre utilis&eacute;e pour chaque bande, en post sevrage et en engraissement. Celle-ci d&eacute;crit les caract&eacute;ristiques de la salle et enregistre la pr&eacute;sence de morsures et leur intensit&eacute;. Cette fiche doit &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par une ou plusieurs&nbsp;<strong>photos montrant les morsures&nbsp;</strong>observ&eacute;es sur la bande. Les fiches doivent &ecirc;tre conserv&eacute;es dans le&nbsp;<strong>registre d&rsquo;&eacute;levage,&nbsp;</strong>documents de preuve lors des&nbsp;<strong>contr&ocirc;les officiels</strong>, photos &agrave; l&rsquo;appui.&nbsp;</p></section><section><p>C&rsquo;est pour<strong>&nbsp;faciliter le travail des &eacute;leveurs et num&eacute;riser les informations &agrave; collecter,</strong>&nbsp;que l&rsquo;IFIP a d&eacute;velopp&eacute; l&rsquo;application Caudosuivi. Cette application gratuite requiert simplement la cr&eacute;ation d&rsquo;un compte sur le site internet de l&rsquo;IFIP. Plusieurs utilisateurs peuvent se connecter &agrave; un m&ecirc;me compte depuis plusieurs smartphones simultan&eacute;ment, et plusieurs sites d&rsquo;&eacute;levage peuvent &ecirc;tre associ&eacute;s &agrave; un m&ecirc;me compte. L&rsquo;objectif est de simplifier le suivi et la gestion des &eacute;levages multisites employant plusieurs salari&eacute;s.&nbsp;</p></section><section><p>L&rsquo;interface de Caudosuivi est simple et ergonomique. L&rsquo;application peut &ecirc;tre utilis&eacute;e aussi bien&nbsp;<strong>depuis un smartphone</strong>&nbsp;que sur un ordinateur. L&rsquo;utilisateur cr&eacute;e une fiche distincte pour chaque bande, et utilise&nbsp;<strong>un compteur pour enregistrer le nombre de morsures observ&eacute;es au cours du stade physiologique</strong>. &Agrave; chaque fiche, il peut associer des&nbsp;<strong>photos&nbsp;</strong>illustrant les morsures.&nbsp;</p></section><section><p>Une fois la p&eacute;riode de suivi de la bande termin&eacute;e, la fiche est&nbsp;<strong>archiv&eacute;e et demeure accessible via l&rsquo;application</strong>. En cas de contr&ocirc;le, les fiches peuvent &ecirc;tre&nbsp;<strong>t&eacute;l&eacute;charg&eacute;es au format PDF</strong>, assurant ainsi une&nbsp;<strong>documentation compl&egrave;te et facilement consultable.&nbsp;</strong></p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/03/caudosuivi-mode_emploi.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-baf3dcb8-1014-48cc-a131-6cfd9d9a39bb" title="T&eacute;l&eacute;chargez le mode d&rsquo;emploi de Caudosuivi">T&eacute;l&eacute;chargez le mode d&rsquo;emploi de Caudosuivi</a>&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/03/caudosuivi-mode_emploi.pdf" target="_blank" title="T&Eacute;L&Eacute;CHARGER">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a></p></section><section><p>Caudosuivi est une application web disponible via un navigateur internet et&nbsp;<strong>accessible sur le site de l&rsquo;ifip :&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/outils/caudosuivi-by-ifip/" target="_blank">https://ifip.asso.fr/outils/caudosuivi-by-ifip/</a></strong></p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="http://ifip%20connect%20(b2clogin.com)/" target="_blank" title="CR&Eacute;EZ VOUS UN COMPTE POUR UTILISER CAUDOSUIVI !">CR&Eacute;EZ VOUS UN COMPTE POUR UTILISER CAUDOSUIVI !</a></p></section><section><p><strong>Rappel de la r&eacute;glementation relative &agrave; la caudectomie :</strong><em>&nbsp;La directive europ&eacute;enne 91/630/EEC reprise dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 16 janvier 2003, en cours d&rsquo;application en France, stipule que la section partielle de la queue&nbsp;<strong>ne peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e sur une base de routine.&nbsp;</strong>Si malgr&eacute; la mise en place de mesures correctives (r&eacute;duction de la densit&eacute;, pr&eacute;sence de mat&eacute;riaux manipulables &hellip;), il apparait un probl&egrave;me de caudophagie av&eacute;r&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur peut recourir &agrave; la coupe des queues,&nbsp;<strong>jusqu&rsquo;&agrave; 7 jours d&rsquo;&acirc;ge.&nbsp;</strong>Toute pratique de la caudectomie sur une base routini&egrave;re est consid&eacute;r&eacute;e comme une non-conformit&eacute; r&egrave;glementaire. Cela veut dire que&nbsp;<strong>chaque &eacute;leveur doit OBLIGATOIREMENT pouvoir expliquer la gestion des facteurs de risque pour pr&eacute;venir les morsures dans son &eacute;levage ET noter les morsures lorsqu&rsquo;elles surviennent, notamment, pour pouvoir justifier la pratique de la caudectomie.</strong></em></p></section><section><p><strong>Qu&rsquo;est ce que la fiche monitoring ?</strong><em><strong>&nbsp;</strong>Celle-ci et sa grille d&rsquo;observation sont &agrave; utiliser par tous les &eacute;leveurs pour prouver l&rsquo;apparition de morsures dans le contexte particulier de son &eacute;levage ainsi que les changements de conditions d&rsquo;&eacute;levage qu&rsquo;il a mis en place apr&egrave;s avoir constat&eacute; des morsures.&nbsp;<strong>L&rsquo;&eacute;leveur enregistre &agrave; MINIMA une salle par bande en post sevrage et une salle par bande en engraissement.</strong></em></p></section>


L’IFIP propose une application web ‘Caudosuivi’ afin de simplifier le suivi et l’archivage des fiches de monitoring justifiant la pratique de caudectomie (coupe des queues) tout en fournissant des preuves de caudophagie (morsures) en cas de contrôle. Caudosuivi est un outil, adapté au smartphone et ordinateur, qui permet de numériser les fiches de monitoring et ainsi faciliter la traçabilité des observations de morsures de queues en élevage de porcs.

{Porcs] Numériser sa fiche de monitoring avec Caudosuivi

<section><p><strong>L&rsquo;EPP (European Pig Producers) invite les acteurs de la fili&egrave;re porcine au Congr&egrave;s EPP 2024 qui se tiendra du 29 au 31 mai 2024 &agrave; Nantes et dans l&rsquo;Ouest de la France.</strong></p></section><section><p><strong>Comment impliquer le consommateur ?&nbsp;</strong>Question au coeur de ce prochain congr&egrave;s avec, parmi les conf&eacute;rences, une vue d&rsquo;ensemble du syst&egrave;me de production porcine fran&ccedil;ais pr&eacute;sent&eacute;e par<strong>&nbsp;Christine Roguet,&nbsp;</strong>&eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;IFIP.</p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://pigproducer.net/international-congress/epp-congress-2024-in-nantes-france" target="_blank" title="S&rsquo;INFORMER SUR LE PROGRAMME">S&rsquo;INFORMER SUR LE PROGRAMME</a></p></section><section><p>Le comit&eacute; d&rsquo;organisation fran&ccedil;ais propose &eacute;galement des excursions dans des entreprises et organisations du secteur porcin parmi lesquelles une au&nbsp;<strong>Centre International de Recherche et Innovation de l&rsquo;IFIP &agrave; Romill&eacute;</strong>&nbsp;pr&egrave;s de Rennes, avec les visites virtuelles de&nbsp;<strong>l&rsquo;&eacute;levage exp&eacute;rimental et de la plateforme agroalimentaire</strong>, comment&eacute;es en direct par&nbsp;<strong>Anne H&eacute;monic</strong>, Directrice du P&ocirc;le Technique d&rsquo;&eacute;levage et&nbsp;<strong>Aur&eacute;lien Collin</strong>, Responsable du CIRI.</p></section><section><p><strong>L&rsquo;EPP invite les &eacute;leveurs de porcs fran&ccedil;ais &agrave; profiter de cette occasion d&rsquo;&eacute;changer des informations, opinions et points de vue entre europ&eacute;ens, et pourquoi pas rejoindre la branche fran&ccedil;aise de l&rsquo;EPP</strong>&nbsp;!</p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/02/epp-nantes-2024-240202.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-410b1deb-1b3b-4d87-b793-d2984fa76cc0" title="T&eacute;l&eacute;chargez le programme (en anglais)">T&eacute;l&eacute;chargez le programme (en anglais)</a>&nbsp;&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/02/epp-nantes-2024-240202.pdf" target="_blank" title="T&Eacute;L&Eacute;CHARGER">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a></p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://pigproducer.net/home/registration-epp-congress-2024-in-nantes" target="_blank" title="S&rsquo;INSCRIRE">S&rsquo;INSCRIRE</a></p></section><section><p><strong>Qu&rsquo;est ce que les EPP ?&nbsp;</strong>Les membres de l&rsquo;EPP sont des &eacute;leveurs de porcs essentiellement&nbsp;<strong>Belges, Danois, Allemands, N&eacute;erlandais, Britanniques, Autrichiens, Tch&egrave;ques</strong>&nbsp;et de tous pays europ&eacute;ens. Ce r&eacute;seau bas&eacute; sur l&rsquo;&eacute;change d&rsquo;exp&eacute;riences et de connaissances a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 1990 au Danemark. Il est un forum technique, &eacute;conomique et social pour les &eacute;leveurs de porcs europ&eacute;ens. R&eacute;silience de l&rsquo;industrie porcine europ&eacute;enne, tel &eacute;tait le th&egrave;me du pr&eacute;c&eacute;dent congr&egrave;s des EPP qui avait eu lieu en Mai 2023 &agrave; S&eacute;ville (Espagne).</p></section><section><p><strong>Pour en savoir + : regardez le clip en 1 minute si vous &ecirc;tes press&eacute;&hellip;</strong><strong>https://youtu.be/aZ5y0YCgzi</strong></p></section><section><p style="text-align:center;"><strong>ou la vid&eacute;o de 4 minutes pour avoir envie de participer et de pratiquer votre anglais</strong><br><strong>indispensable pour communiquer avec les &eacute;leveurs europ&eacute;ens !</strong></p></section>


Congrès des producteurs de porcs européens du 29 au 31 Mai 2024 dans l’Ouest : comment engager le consommateur ?

<p>&laquo;&nbsp;<em>Il existe aujourd'hui un r&eacute;el risque que des fermes qui ont absolument besoin de cette aide et qui y ont droit ne puissent y acc&eacute;der pour des raisons de saturation des administrations. Pourtant, vu la situation sur le terrain, nous n'avons vraiment pas droit &agrave; l'erreur&nbsp;</em>&raquo;, avait averti Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la Fnab, pointant la saturation des centres des gestion d&eacute;livrant les justificatifs comptables.&nbsp;Message re&ccedil;u par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture qui a d&eacute;cid&eacute; de &laquo;&nbsp;<em>desserrer</em>&nbsp;&raquo; le calendrier de d&eacute;p&ocirc;t des dossiers. Ceux-ci pourront &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; la date limite du 3 mai &agrave; 14 heures, et toujours sur <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=BIO2_2024">la plateforme en ligne de France-AgriMer</a>.</p><p>En janvier, le Premier ministre avait annonc&eacute;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">une aide d&rsquo;urgence de 50 millions d&rsquo;euros pour les producteurs bio</a>, avant que le ministre de l&rsquo;Agriculture, &agrave; l&rsquo;occasion du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-le-fonds-d-aide-d-urgence-porte-a-90-millions-d-euros" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a>, ne la rel&egrave;ve &agrave; 90 millions d&rsquo;euros.</p><h2>Les conditions d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;</h2><p>L&rsquo;exploitation devra avoir subi les d&eacute;gradations suivantes de ses indicateurs &eacute;conomiques :</p><p>- soit une perte d'Exc&eacute;dent brut d&rsquo;exploitation (EBE) en 2023/24 (dernier exercice clos entre le 1er juin 2023 et le 31 mai 2024), sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 20% par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s entre juin 2018 et mai 2020</p><p>- soit une perte du chiffre d&rsquo;affaires en 2023/24 sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 20% sur l&rsquo;exercice indemnis&eacute; par rapport &agrave; la moyenne des exercices comptables cl&ocirc;tur&eacute;s entre juin 2018 et mai 2020</p><p>Le taux de prise en charge de la perte d&rsquo;EBE est de 50% maximum, plafonn&eacute; &agrave; 40.000 euros pour les jeunes agriculteurs et nouveaux install&eacute;s, 30.000 euros pour les autres b&eacute;n&eacute;ficiaires. En cas de d&eacute;passement des cr&eacute;dits allou&eacute;s au dispositif, soit 90 millions d&rsquo;euros, un stabilisateur budg&eacute;taire sera appliqu&eacute;.</p><p>Sont exclues du dispositif les exploitations ayant une activit&eacute; viticole situ&eacute;es dans les d&eacute;partements (*) couverts par le d&eacute;ploiement du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/viticulture-80-m-a-la-tresorerie-150-m-a-l-arrachage-temporaire-ou-definitif" target="_blank">fonds d&rsquo;urgence viticole de 80 millions d&rsquo;euros</a>.</p><p>(*) Ard&egrave;che, Dr&ocirc;me, Rh&ocirc;ne, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, Ari&egrave;ge, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, H&eacute;rault, Lot, Loz&egrave;re, Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, Tarn, Tarn et- Garonne, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rh&ocirc;ne, Var et Vaucluse.</p>


Le ministère de l’Agriculture a accédé à une demande de la Fnab, qui redoutait que l’échéance initiale du 19 avril ne permette pas aux bénéficiaires potentiels de présenter les justificatifs comptables requis.

Fonds d’aide d’urgence à la bio : la clôture du guichet reportée au 3 mai

<p>&laquo;&nbsp;<em>La responsabilit&eacute; pr&eacute;vue au premier alin&eacute;a de l&rsquo;article 1253 du code civil n&rsquo;est pas engag&eacute;e lorsque le trouble anormal provient d&rsquo;activit&eacute;s agricoles existant ant&eacute;rieurement &agrave; l&rsquo;acte transf&eacute;rant la propri&eacute;t&eacute; ou octroyant la jouissance du bien ou, &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;acte, &agrave; la date d&rsquo;entr&eacute;e en possession du bien par la personne l&eacute;s&eacute;e. Ces activit&eacute;s doivent &ecirc;tre conformes aux lois et aux r&egrave;glements et s&rsquo;&ecirc;tre poursuivies dans les m&ecirc;mes conditions, dans des conditions nouvelles qui ne sont pas &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;une aggravation du trouble anormal ou dans des conditions qui r&eacute;sultent de la mise en conformit&eacute; de l&rsquo;exercice de ces activit&eacute;s aux lois et aux r&egrave;glements ou sans modification substantielle de leur nature ou de leur intensit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. </p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-poule-caquette-l-agneau-bele-et-le-cochon-couine-vos-voisins-sont-agaces-tant-pis-les-recours-abusifs-c-est-fini" target="_blank" title="">La poule caquette, l&rsquo;agneau b&ecirc;le et le cochon couine. Vos voisins sont agac&eacute;s ? Tant pis, les recours abusifs, c&rsquo;est fini</a>
</aside>
<p>Tel est le texte adopt&eacute; par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 8 avril et visant &agrave; mettre fin aux proc&eacute;dures intempestives pour motif de &laquo;&nbsp;troubles anormaux du voisinage&nbsp;&raquo;, tels que bruits, odeurs, fum&eacute;es, poussi&egrave;res, perte d'ensoleillement ou d'une vue sur un paysage, potentiellement g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les activit&eacute;s agricoles. &laquo; <em>Oui, il est ubuesque que certains, d&eacute;rang&eacute;s par le bruit des tracteurs et des moissonneuses, s'attaquent &agrave; ceux qui nous nourrissent alors m&ecirc;me qu'ils avaient connaissance de l'environnement dans lequel ils s'installaient ! D&eacute;sormais, cela ne sera plus possible, et c'est heureux </em>&raquo;, s'est f&eacute;licit&eacute; le garde des Sceaux, &Eacute;ric Dupond-Moretti, apr&egrave;s l&rsquo;adoption du texte, &agrave; une tr&egrave;s large majorit&eacute; des d&eacute;put&eacute;s, dont ceux de la majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle, &agrave; l&rsquo;origine de la proposition de loi.</p><div class="citation">
    <span>"Si l&#039;on n&#039;aime pas la campagne, on reste en ville et si l&#039;on va &agrave; la campagne, on s&#039;adapte &agrave; la campagne qui pr&eacute;existe"</span>
</div>
<p>En 2023, le garde des Sceaux avait d&eacute;j&agrave; pris la d&eacute;fense du monde agricole, en d&eacute;clarant, au Salon de l&rsquo;agriculture&nbsp;: &laquo; <em>Si l'on n'aime pas la campagne, on reste en ville et si l'on va &agrave; la campagne, on s'adapte &agrave; la campagne qui pr&eacute;existe</em> &raquo;.</p><p>En janvier dernier, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, le pr&eacute;sident de la FNSEA avait estim&eacute; &agrave; 500 le nombre de proc&eacute;dures intent&eacute;es &agrave; des exploitants agricoles pour des motifs de troubles anormaux du voisinage. &nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Pr&eacute;requis indispensable &agrave; la dynamique entrepreneuriale &agrave; long terme de l&rsquo;agriculture, ce texte est un signal positif permettant de garantir une plus grande visibilit&eacute; aux agriculteurs et de s&eacute;curiser leur activit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi&nbsp;le syndicat apr&egrave;s l&rsquo;adoption de la loi.</p>


La loi exonère de responsabilité les exploitations agricoles à l’origine de troubles anormaux du voisinage, dès lors que les activités préexistaient et qu’elles ne génèrent pas d’aggravation des troubles, hors contrainte légale.

Troubles anormaux du voisinage : l’exception agricole inscrite dans le Code civil

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/aObIG5-Vabs?autoplay=0"
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    <figcaption>Septoriose du bl&eacute; : observer pour d&eacute;cider d&rsquo;une intervention - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p>&nbsp;</p>


Pour piloter ses interventions fongicides contre la septoriose du blé, il est important de prendre en compte le stade de la plante, la sensibilité variétale et l’état de contamination du feuillage. Retour en vidéo sur les principaux symptômes de cette maladie et les seuils d'intervention.

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