<p>Pas de recette toute faite et la pr&eacute;valence des engrais&nbsp;: tel est, en raccourci, le bilan d&rsquo;&eacute;tape du projet CarbonThink, conduit dans la R&eacute;gion Grand Est (co-financeur avec le Feader), sous l&rsquo;&eacute;gide Terrasolis et de ses partenaires (*).&nbsp;Les raccourcis, Terrasolis, le p&ocirc;le d&rsquo;innovation bas carbone multi-partenarial bas&eacute; &agrave; Ch&acirc;lons-en-Champagne (Marne), ne s&rsquo;en satisfait pas. Et c&rsquo;est la raison pour laquelle il explore le champ des possibles de la d&eacute;carbonation &agrave; la mode agricole, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment en grandes cultures. Apr&egrave;s un premier galop d&rsquo;essai sur 10 exploitations, Terrasolis vise la r&eacute;alisation &agrave; court terme de 100 &agrave; 200 diagnostics carbone sur tout le Grand Est.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-la-definition-de-la-ferme-bas-carbone-avec-carbonthink" target="_blank" title="">Vers une d&eacute;finition de la ferme bas-carbone avec CarbonThink</a>
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<h2>85% des GES &eacute;mis par les engrais</h2><p>Les 35 premiers diagnostics, r&eacute;sultant tr&egrave;s majoritairement d&rsquo;exploitations situ&eacute;es en Champagne-Ardenne, ont donc livr&eacute; leur verdict. Il fait ressortir des bilans nets m&eacute;dians de 3,02 tonnes de CO2 &eacute;quivalent par hectare et par an (t CO2e/ha/an), avec des valeurs extr&ecirc;mes comprises entre -1,11 et +12,60 t CO2e/ha/an. A noter que la moiti&eacute; des fermes cultivent des l&eacute;gumineuses (pour 6% des ha du groupe), qu&rsquo;un tiers&nbsp; des surfaces re&ccedil;oit des intercultures (pour un rendement moyen de 1.6 t MS/ha), que plus de 3 fermes sur 4 &eacute;pandent des amendements organiques et que les stocks initiaux de carbone organique sont assez importants (environ 16,2 g/kg).</p><p>En ce qui concerne l&rsquo;&eacute;vitement des &eacute;missions brutes, le bilan s&rsquo;&eacute;tablit en moyenne &agrave; 3,09 t CO2e/ha/an, avec des valeurs extr&ecirc;mes comprises entre +2,19 et +17,89 t CO2e/ha/an. C&ocirc;t&eacute; s&eacute;questration, le potentiel de stockage de carbone dans le sol ressort en moyenne &agrave; 0,05 t CO2e/ha/an, avec des extr&ecirc;mes compris entre -5,03 et +8,95 t CO2e/ha/an.</p><p>Moralit&eacute;&nbsp;: les potentiels de progr&egrave;s r&eacute;sident davantage dans l&rsquo;&eacute;vitement que dans la s&eacute;questration. Probl&egrave;me&nbsp;: l&rsquo;azote, qu&rsquo;il soit min&eacute;ral et organique, est &agrave; l&rsquo;origine de 85% des gaz &agrave; effet de serre &eacute;mis, dont deux tiers au champ, ce qui n&rsquo;est pas sans poser de questions, &eacute;tant donn&eacute; le poids des engrais dans la fabrication du rendement et de la marge.</p><p>Tout n&rsquo;est pas perdu cependant&nbsp;: la fertilisation rec&egrave;le des marges de progr&egrave;s directes et indirectes, avec la pouss&eacute;e des l&eacute;gumineuses &agrave; graines et fourrag&egrave;res, l&rsquo;&eacute;mergence d&rsquo;engrais min&eacute;raux fabriqu&eacute;s &agrave; partir d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert, la valorisation des digestats de m&eacute;thanisation ou encore la r&eacute;duction des pertes lors des &eacute;pandages.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vols-interieurs-jusqu-a-3-millions-de-tonnes-de-carbone-a-40-t" target="_blank" title="">Vols int&eacute;rieurs&nbsp;: jusqu&rsquo;&agrave; 3 millions de tonnes de carbone &agrave; 40 &euro;/t</a>
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Les bilans carbone d’un premier échantillon de 35 exploitations du projet CarbonThinkt font ressortir un excédent de 3 t CO2e/ha/an. Si la variabilité des résultats est importante, une constante se dégage : le poids des engrais

Grand Est, grandes cultures, grande décarbonation

<p>Dans un contexte de r&eacute;chauffement climatique qui accentue la fr&eacute;quence, la dur&eacute;e et l'intensit&eacute; des s&eacute;cheresses, la France a enregistr&eacute; entre septembre&nbsp;2021 et avril 2022 un d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations de 20%.&nbsp;<br>Il a en particulier tr&egrave;s peu plu depuis le d&eacute;but du printemps et "le d&eacute;ficit mensuel de pr&eacute;cipitations atteint m&ecirc;me 30% &agrave; 40% en f&eacute;vrier et en mars, et 25% en avril", selon un point de situation post&eacute; sur le site de M&eacute;t&eacute;o-France.<br>Ce d&eacute;ficit qui <strong>menace les r&eacute;coltes</strong>, notamment le bl&eacute;, n'est pas in&eacute;dit : il est comparable avec la m&ecirc;me p&eacute;riode de 2018-2019.&nbsp;<br>Et il touche les r&eacute;gions de fa&ccedil;on diff&eacute;rentes, avec deux-tiers du territoire connaissant des sols "secs &agrave; tr&egrave;s secs". Ainsi, entre septembre et avril, les d&eacute;ficits de pluie d&eacute;passent 20% dans le Grand-Est (27%), dans le nord de Nouvelle-Aquitaine (33%), en Bretagne (25%), dans l'est de Provence-Alpes-C&ocirc;te-d'Azur (30% sur l'ensemble de PACA) et en Corse (22%).<br>Ces trois derniers mois, les sols sont rest&eacute;s extr&ecirc;mement secs pour la saison en PACA, en Corse, dans le Massif Central, une partie de la Bourgogne, du Grand-Est et des Hauts-de-France, une "situation se produisant en moyenne une ann&eacute;e sur 25", note M&eacute;t&eacute;o-France.<br>Selon le site officiel Propluvia, 15 d&eacute;partements, notamment en Bretagne et en PACA, ont d&eacute;j&agrave; mis en place <strong>des restrictions d'eau.</strong></p><h2>Une chaleur remarquable&nbsp;</h2><p>La France vit cette semaine une p&eacute;riode de chaleur pas exceptionnelle mais "remarquable si t&ocirc;t dans l'ann&eacute;e", avec des temp&eacute;ratures qui ont d&eacute;pass&eacute; les 30&deg;C dans certaines r&eacute;gions mercredi et la chaleur devrait se poursuivre jusqu'en milieu de semaine prochaine, selon M&eacute;t&eacute;o-France.<br>Au-del&agrave;, les pr&eacute;visions ne sont pas possibles, mais "le sc&eacute;nario le plus probable" (50% de probabilit&eacute;) pour l'&eacute;t&eacute; est la "poursuite des conditions plus s&egrave;ches et plus chaudes que la normale" en g&eacute;n&eacute;ral.<br>Ce sc&eacute;nario est en ligne avec l'ass&egrave;chement des sols en France depuis le d&eacute;but du si&egrave;cle, tendance qui <strong>s'accentue avec le r&eacute;chauffement climatique.</strong><br>La France a connu des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse importants dans les derni&egrave;res d&eacute;cennies (1976, 1989, 2003, 2011...) avec une augmentation de la fr&eacute;quence des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, souligne M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;<br>Ces &eacute;pisodes sont en outre plus intenses et plus longs, et la proportion du territoire touch&eacute;e plus importante (5% dans les ann&eacute;es 1960 &agrave; 10% dans les ann&eacute;es r&eacute;centes).</p>


Deux-tiers de la France connaissent déjà des sols "secs à très secs" en raison d'un "manque quasi continu de pluie depuis septembre", selon Météo-France, qui note la probabilité de la poursuite de conditions météo chaudes et sèches pour cet été.

La sécheresse menace les récoltes en France

<p>&laquo;&nbsp;<em>Un ch&egrave;que alimentaire sera vers&eacute; d&egrave;s l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour les m&eacute;nages modestes et un dispositif p&eacute;renne sera ensuite propos&eacute;</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;annonce qu&rsquo;a faite le gouvernement le 11 mai &agrave; l&rsquo;issue du dernier Conseil des ministres du premier quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron. Le ch&egrave;que alimentaire sera l&rsquo;une des armes anti-inflation soumises au Parlement &agrave; l&rsquo;issue des &eacute;lections l&eacute;gislatives des 12 et 19 juin prochains, aux c&ocirc;t&eacute;s notamment de la prorogation jusqu&rsquo;&agrave; fin 2022 du bouclier tarifaire sur l&rsquo;&eacute;nergie, de la revalorisation des prestations sociales et des pensions de retraite ou encore de la suppression de la redevance t&eacute;l&eacute;.</p><h2>40 &agrave; 60 euros par mois, 4 &agrave; 6 milliards d&rsquo;euros par an</h2><p>Propos&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-1-3-le-check-de-la-convention-citoyenne-sur-le-climat" target="_blank">la Convention citoyenne pour le climat, l&rsquo;instauration d&rsquo;un ch&egrave;que alimentaire</a> &eacute;tait mentionn&eacute;e dans la loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021, imposant au gouvernement la r&eacute;daction d&rsquo;un rapport d&eacute;taillant ses modalit&eacute;s et son calendrier de mise en &oelig;uvre.</p><p>Si rapport il y a eu, il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; rendu public et le gouvernement de Jean Castex n&rsquo;a pas sorti son ch&eacute;quier. Il faut dire que la mesure, qui aurait vocation &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier aux 8 millions de personnes &eacute;ligibles aux minimas sociaux, pourrait co&ucirc;ter entre 4 et 6 milliards d&rsquo;euros par an, sur la base des indications qu&rsquo;ont pu &eacute;noncer courant 2021 le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie ou encore le d&eacute;put&eacute; Gr&eacute;gory-Besson-Moreau, rapporteur de la loi Egalim 2. Emmanuel Macron l&rsquo;a reprise &agrave; son compte dans son programme pr&eacute;sidentiel mais sans en d&eacute;voiler davantage sur ses futurs contours.&nbsp;Davantage que les aspects techniques, c&rsquo;est peut-&ecirc;tre la question budg&eacute;taire qui bloque.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-3-3-nous-producteurs-on-ne-sait-plus-faire-avec-une-alimentation-au-rabais" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(3/3) : &laquo;&nbsp;Nous producteurs, on ne sait plus faire avec une alimentation au rabais&nbsp;&raquo;</a>
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<h2>Les propositions des banques alimentaires</h2><p>Les 79 banques alimentaires, qui soutiennent 2,1 millions de personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute;, &agrave; hauteur de 92 euros par mois et par personne, veulent &ecirc;tre invit&eacute;es &agrave; la table d'&eacute;criture du futur ch&egrave;que. &laquo;&nbsp;<em>Les Banques alimentaires, premier r&eacute;seau d&rsquo;aide alimentaire en France, force de propositions depuis plusieurs mois, souhaitent &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;es &agrave; la co-construction d&rsquo;un dispositif qui doit s&rsquo;inscrire en compl&eacute;ment du savoir-faire des associations d&rsquo;aide alimentaire</em>&nbsp;&raquo;, font-elles savoir dans un communiqu&eacute;. Elles r&eacute;clament au passage la publication du fameux rapport rest&eacute; sous cloche.</p><p>Elles formulent par ailleurs plusieurs propositions, dont l'exp&eacute;rimentation du dispositif aupr&egrave;s de populations identifi&eacute;es (&eacute;tudiants, familles monoparentales, retrait&eacute;s en situation de pr&eacute;carit&eacute;...) &nbsp;ou encore aupr&egrave;s de structures identifi&eacute;es telles que les 942 &eacute;piceries sociales et solidaires partenaires du r&eacute;seau des Banques alimentaires (avec un prix de vente plafonn&eacute; &agrave; 15% de la valeur des produits).</p><p>Les Banques alimentaires proposent que les ch&egrave;ques soient remis par les Centres communaux d&rsquo;action sociale (CCAS) mais aussi par les associations d&rsquo;aide alimentaire habilit&eacute;es, &laquo;&nbsp;<em>en &eacute;tant obligatoirement assortis d&rsquo;une proposition d&rsquo;accompagnement social&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Elles estiment que le ch&egrave;que alimentaire doit &ecirc;tre &laquo;&nbsp;<em>un outil valorisant pour les personnes qui le re&ccedil;oivent, en leur laissant le choix d&rsquo;acheter des produits alimentaires diversifi&eacute;s, de qualit&eacute;, locaux si possible, en s&rsquo;appuyant notamment sur les recommandations du Programme national nutrition sant&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. A cet &eacute;gard, elles demandent &agrave; ce qu&rsquo;une partie du budget allou&eacute; &agrave; la mise en place du ch&egrave;que alimentaire leur soit d&eacute;l&eacute;gu&eacute;.</p>


Sitôt les législatives, le gouvernement prévoit de soumettre au Parlement la création d’un chèque alimentaire avant l’instauration d’un dispositif pérenne. Les banques alimentaires veulent être invitées à la table d'écriture du futur chèque, qui doit passer sous les « fourchettes » caudines de Bercy.

Chèque alimentaire : vers une mise en place en deux temps

<p><strong>D</strong>ans le cadre du Plan de sortie du glyphosate engag&eacute; depuis 2020, l&rsquo;Anses (<a href="https://www.anses.fr/fr" target="_blank" title="">l&rsquo;Agence nationale de la S&eacute;curit&eacute; sociale</a>) a lanc&eacute; une &eacute;valuation des alternatives &agrave; cet herbicide. Les&nbsp;r&eacute;sultats de cette &eacute;valuation ont conduit &agrave; une &eacute;volution des Autorisations de Mises sur le March&eacute; de l&rsquo;herbicide. En cons&eacute;quence, les conditions d&rsquo;utilisation de toutes les sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de glyphosate changent. Depuis l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e, une r&eacute;duction tr&egrave;s forte des usages et des doses est en vigueur.</p><h2><strong>Grandes cultures, viticulture, arboriculture : que dit le r&egrave;glement ?</strong></h2><p><strong>E</strong>n grandes cultures, l&rsquo;utilisation du glyphosate n&rsquo;est plus autoris&eacute;e qu&rsquo;en syst&egrave;me sans labour, et ce, avec une r&eacute;duction des quantit&eacute;s &agrave; l&rsquo;hectare de 60%, soit, un maximum de 1080 g/ha/an. En viticulture, le glyphosate est interdit entre les rangs, sauf zones en pente ou non m&eacute;canisables. Toutefois, il demeure autoris&eacute; sur le rang, avec une dose maximale de 450 g/ha/an.</p><p><strong>P</strong>our ce qui concerne l&rsquo;arboriculture, le glyphosate n&rsquo;est plus autoris&eacute; que dans certains cas particuliers, et l&agrave; aussi, avec une r&eacute;duction de 60% de la dose homologu&eacute;e, soit maximum 900 g/ha/an. Enfin, certaines exceptions sont parfois prises en compte pour la destruction de certaines vivaces envahissantes ou toxiques par exemple.</p><h2><strong>Cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t glyphosate</strong></h2><p><strong>P</strong>our les exploitations qui ont r&eacute;ussi &agrave; faire l&rsquo;impasse sur l&rsquo;herbicide durant les campagnes 2021 ou 2022, un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &ldquo;Glyphosate&rdquo; de 2500 &euro; est applicable en 2022. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, les candidats &agrave; ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t sont les entreprises agricoles exer&ccedil;ant leur activit&eacute; principale dans le secteur des cultures permanentes ou sur des terres arables (&agrave; l&rsquo;exception des surfaces sous serres ou en jach&egrave;re).</p><p><strong>E</strong>nfin, les exploitations d&rsquo;&eacute;levage exer&ccedil;ant une part importante de leur activit&eacute; dans un des secteurs de production v&eacute;g&eacute;tale pr&eacute;c&eacute;demment mentionn&eacute; peuvent &eacute;galement se porter candidate au cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; sortie du glyphosate &raquo;.</p><p><strong>A</strong>ttention toutefois. Ce cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t ne peut pas &ecirc;tre cumul&eacute; avec les cr&eacute;dits auxquels peuvent pr&eacute;tendre <a href="https://www.cogedis.com/actualites/certification-hve-haute-valeur-environnementale/" target="_blank" title="">les entreprises agricoles certifi&eacute;es HVE</a> (Haute Valeur environnementale). Il faudra choisir !</p><p><strong>N</strong>otons pour conclure que des programmes d&rsquo;accompagnement &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires sont r&eacute;guli&egrave;rement propos&eacute;s (PCAE, Aide aux investissements limitant la d&eacute;rive&hellip;)</p>


Poursuivant un objectif de réduction de -50% d’utilisation des produits phytosanitaires pour 2025, le Gouvernement a engagé un plan d’action global. Zoom sur les règles relatives à l’usage du glyphosate.

Glyphosate : quelles règles d’usage en 2022 ?

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<p><a href="https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous/arboriculture/ce-qui-vous-attend" target="_blank">Le rendez-vous Tech &amp; Bio consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;arboriculture</a> se d&eacute;roulera pour la premi&egrave;re fois en Occitanie, le 22&nbsp;juin 2022 &agrave; Montauban, dans les vergers du Lyc&eacute;e agricole et du Cefel. Ce rendez-vous professionnel est la d&eacute;clinaison r&eacute;gionale du salon international Tech &amp; Bio qui a lieu tous les deux ans dans la Dr&ocirc;me. <strong>&laquo;</strong><em><strong>&nbsp;Il vise &agrave; transmettre aux agriculteurs les derni&egrave;res nouveaut&eacute;s en mati&egrave;re de pratiques bio et alternatives.</strong> Nous attendons pr&egrave;s de 1 500 visiteurs pour participer &agrave; des conf&eacute;rences et des ateliers techniques, assister &agrave; des d&eacute;monstrations, et profiter du village exposants&nbsp;&raquo;,</em> mentionnent les Chambres d&rsquo;agriculture de l'Occitanie et leurs partenaires, organisateurs de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement.</p>

<h3>Une dizaine d&rsquo;ateliers au c&oelig;ur du verger</h3>

<p>Le salon mettra l&rsquo;accent sur l&rsquo;innovation technique et la robotique au service de la transition agro&eacute;cologique et de la valorisation &eacute;conomique des productions fruiti&egrave;res et proposera quatre conf&eacute;rences sur l&rsquo;adaptation des vergers au changement climatique,<strong> la conservation des fruits en agriculture biologique, la gestion des pucerons</strong> et le march&eacute; des fruits bio. Une dizaine d&rsquo;ateliers au c&oelig;ur du verger sera anim&eacute;e par des intervenants sp&eacute;cialistes des fruits &agrave; coques (amandes, noix, noisettes), des cultures de diversification (grenade, kaki, pistachier), de la fertilisation des sols, de la gestion de l&rsquo;enherbement, de la conversion en agriculture biologique, de la conduite du raisin de table et de l&rsquo;olivier. Des d&eacute;monstrations, sur le travail du sol et la p&eacute;nibilit&eacute; du travail notamment, seront organis&eacute;es tout au long de la journ&eacute;e.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/tech-bio-le-desherbage-a-l-heure-du-mecanique">Tech &amp; Bio : le d&eacute;sherbage &agrave; l&rsquo;heure du m&eacute;canique</a></div>
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<h2>D&rsquo;autres rendez-vous</h2>

<p><strong><a href="https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous/grandes-cultures-et-legumes/ce-qui-vous-attend">Rendez-vous Tech &amp; Bio grandes cultures et l&eacute;gume</a></strong><a href="https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous/grandes-cultures-et-legumes/ce-qui-vous-attend"><strong>s</strong></a> le 24&nbsp;mai 2022 &agrave; Rechignon-Rians dans le Cher. Plus de 1 500 professionnels, 50 exposants sont attendus pour participer &agrave; des ateliers, des conf&eacute;rences et des d&eacute;monstrations. Sept p&ocirc;les th&eacute;matiques seront propos&eacute;s notamment sur l&rsquo;introduction de l&eacute;gumes dans le syst&egrave;me en grandes cultures bio, favoriser la biodiversit&eacute;, s&rsquo;adapter et att&eacute;nuer l'effet du changement climatique.</p>

<p><a href="https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous/elevage/ce-qui-vous-attend" target="_blank"><strong>Rendez-vous Tech &amp; Bio Elevage lait et vergers cidricoles</strong></a>&nbsp;les 29 et 30&nbsp;juin 2022 &agrave; Commes (Calvados) lors deux journ&eacute;es consacr&eacute;es &agrave; la production laiti&egrave;re et cidricole.</p>

<p><a href="https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous/rendez-vous-tb-cultures-mediterraneennes/ce-qui-vous-attend"><strong>Rendez-vous Tech &amp; Bio Cultures m&eacute;diterran&eacute;ennes</strong></a>, 4<sup>e</sup> &eacute;dition, les 18, 19 et 20&nbsp;octobre prochains au Parc des Expositions d&rsquo;Avignon, dans le cadre du <a href="www.med-agri.com" target="_blank">salon Med&rsquo;Agri</a>.</p>
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Tech & Bio organise des rendez-vous thématiques pour répondre aux enjeux de développement de l’agriculture biologique. L’arboriculture, les cultures légumières et le maraîchage sont concernés.

4 Rendez-vous Tech & Bio à venir pour les fruits et légumes

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<p>La Russie et l&rsquo;Ukraine sont deux grands producteurs de bl&eacute; et de ma&iuml;s. Le conflit les opposant a exacerb&eacute; la volatilit&eacute; des cours, les march&eacute;s &agrave; terme ont atteint des records historiques &agrave; Chicago et sur Euronext, le bl&eacute; d&eacute;passant les 400&nbsp;euros la tonne. Dans cette situation, quels sont les faits et les perspectives des march&eacute;s ?</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-stocks-mondiaux-de-cereales-au-plus-bas" target="_blank">Les stocks mondiaux de c&eacute;r&eacute;ales au plus bas</a></div>

<h3>Deux mastodontes sont en guerre</h3>

<p>En dix&nbsp;ans, la Russie a doubl&eacute; sa production de bl&eacute;. Elle r&eacute;pond &agrave; environ 20&nbsp;% de la demande sur le march&eacute; mondial en fournissant les bassins de l&rsquo;Afrique du Nord et du Moyen-Orient. L&rsquo;Ukraine, quant &agrave; elle, est le cinqui&egrave;me&nbsp;exportateur mondial de bl&eacute; et le quatri&egrave;me&nbsp;pour le ma&iuml;s, gr&acirc;ce &agrave; ses terres fertiles &agrave; l&rsquo;est du pays. L&rsquo;Union europ&eacute;enne est cliente de l&rsquo;Ukraine qui lui fournit 47&nbsp;% de ses importations de ma&iuml;s.&nbsp;La guerre rend inaccessible le bassin mer Noire et les exportations ukrainiennes se sont arr&ecirc;t&eacute;es, notamment parce que les infrastructures ont &eacute;t&eacute; d&eacute;truites. Les exportations russes se poursuivent par voie terrestre. La plus grande partie des exportations russes et ukrainiennes pr&eacute;vues pour la campagne 2021-2022 a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e. Mais les pays importateurs doivent trouver d&rsquo;autres fournisseurs dans le futur. Les &Eacute;tats-Unis et l&rsquo;Am&eacute;rique latine sont bien plac&eacute;s pour le&nbsp;ma&iuml;s alors que pour le bl&eacute;, les acheteurs&nbsp;s&rsquo;orientent vers des origines australienne et europ&eacute;enne. Ces changements de polarisation dans les &eacute;changes mondiaux entra&icirc;nent des co&ucirc;ts logistiques sup&eacute;rieurs et des am&eacute;nagements des&nbsp;flux.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ESSE_TECHPORC_UKRAINE_LEAD_GRAPH01.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<h3>Une situation pr&eacute;alablement tendue sur le march&eacute; des grains</h3>

<p>Avant m&ecirc;me la guerre en Ukraine, les fondamentaux du march&eacute; &eacute;taient tendus. Les campagnes 2020-2021 et 2021-2022 n&rsquo;ont pas permis de renflouer les stocks mondiaux pour cause de mauvaises conditions climatiques et de pand&eacute;mie.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO298_ESSE_TECHPORC_UKRAINE_LEAD_GRAPH02.jpg" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>De plus, la demande internationale est rest&eacute;e tr&egrave;s dynamique notamment du c&ocirc;t&eacute; de la Chine qui a r&eacute;alis&eacute; lors de ces deux campagnes des importations records.&nbsp;Les ratios stocks sur utilisations mondiales sont bas et les tensions sont globales sur les mati&egrave;res premi&egrave;res. Pour autant, il ne semble pas y avoir de manque de marchandises et une partie des stocks nationaux pourra &ecirc;tre utilis&eacute;e. Actuellement, c&rsquo;est l&rsquo;in&eacute;quation des flux et des productions qui exacerbe la hausse des prix, et non le manque de disponibilit&eacute;. C&rsquo;est un changement de qualit&eacute; de mati&egrave;re (taux de prot&eacute;ine, r&eacute;sidus de pesticide) et une adaptation des formules qui devra s&rsquo;op&eacute;rer.</p>

<h3>Des perspectives incertaines pour les &eacute;levages de porc</h3>

<p>Aujourd&rsquo;hui, les autorit&eacute;s ukrainiennes annoncent une diminution de l&rsquo;assolement entre 20 et 50&nbsp;%. Si le conflit se recentralise autour des r&eacute;gions de l&rsquo;Est, laissant plus libre le reste du pays, il n&rsquo;est pas certain que les semis et les travaux agricoles pourront avoir lieu.&nbsp;Le march&eacute; &eacute;tait d&eacute;j&agrave; sur une dynamique haussi&egrave;re avant la guerre en Ukraine et cette derni&egrave;re a apport&eacute; davantage d&rsquo;incertitude. Lors des derni&egrave;res semaines, il s&rsquo;est stabilis&eacute; sur des niveaux hauts, int&eacute;grant le conflit comme param&egrave;tre. L&rsquo;offre ne s&rsquo;est pas volatilis&eacute;e mais le rationnement se fera par les prix.&nbsp;</p>

<p>D&rsquo;un march&eacute; en flux pouss&eacute; par l&rsquo;offre sur la p&eacute;riode 2018-2020, la dynamique s&rsquo;oriente vers un march&eacute; tir&eacute; par la demande sur les deux derni&egrave;res campagnes. Cette organisation perdurera encore &agrave; moyen terme.</p>
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<h2>Le march&eacute; du non OGM s&rsquo;affole</h2>

<p>Au-del&agrave; des c&eacute;r&eacute;ales, la Russie et l&rsquo;Ukraine produisent des ol&eacute;agineux et notamment du tournesol Highpro. Elles fournissent plus de la moiti&eacute; du march&eacute; europ&eacute;en du sans OGM. Or, en l&rsquo;absence de cotations en tournesol depuis d&eacute;but mars et une indisponibilit&eacute; en colza sur la campagne 2021-2022, les march&eacute;s du complexe ol&eacute;agineux et notamment les primes non OGM se sont affol&eacute;s. Les acteurs semblent couverts jusqu&rsquo;&agrave; la prochaine r&eacute;colte de colza. Pour autant, la future campagne du bassin mer Noire sera d&eacute;terminante pour le march&eacute; du non OGM dont la demande est encore en croissance. Tout comme les c&eacute;r&eacute;ales, les prix rationneront la demande et d&rsquo;autres pays exportateurs pourront rentrer en jeu.</p>
</div>



Depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le 24 février, le marché des grains est désorganisé alors qu’incertitude et volatilité régissent les cours. Pourtant, les tensions étaient présentes bien avant la guerre sur les fondamentaux et la dynamique haussière n’est pas nouvelle.

Alimentation animale : La guerre en Ukraine déstabilise le marché des grains

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Initi&eacute; en 2013, le projet de tracteur fonctionnant au biom&eacute;thane est aujourd&rsquo;hui une r&eacute;alit&eacute; pour New Holland. Il est incarn&eacute; par le T6 Methane Power lequel offre les m&ecirc;mes performances que son &eacute;quivalent diesel, soit une puissance &agrave; 180 ch et un couple &agrave; 740 Nm. Le constructeur annonce une &eacute;conomie sur les co&ucirc;ts d'exploitation pouvant aller jusqu'&agrave; 30% par rapport &agrave; un mod&egrave;le diesel. En conditions r&eacute;elles d&rsquo;utilisation, le tracteur T6 Methane Power produit 99&nbsp;% de particules en moins qu'un diesel &eacute;quivalent, et r&eacute;duit d&rsquo;au moins 10% les &eacute;missions de CO<sub>2</sub> (en utilisation du gaz naturel d&rsquo;origine fossile) et de 80&nbsp;% les &eacute;missions globales.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">5 &agrave; 10 heures d&rsquo;autonomie selon les travaux</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Ces r&eacute;servoirs de gaz sont situ&eacute;s entre les roues et peuvent &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;s par un r&eacute;servoir &agrave; l&rsquo;avant, susceptible d&rsquo;assurer &agrave; lui seul les deux tiers de l&rsquo;autonomie. Le constructeur annonce une autonomie de 5,5 heures &agrave; pleine charge, pouvant culminer jusqu&rsquo;&agrave; dix heures pour des usages au transport, au binage ou encore &agrave; l&rsquo;&eacute;pareuse.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">New Holland en a commercialis&eacute; une dizaine d&rsquo;exemplaires en France, l&rsquo;un de ses pays cible avec l&rsquo;Italie, l&rsquo;Allemagne et la Grande Bretagne.</p>


Sponsor officiel du Giro, le Tour d’Italie, New Holland commercialise depuis quelques mois sont tracteur de 180 ch fonctionnant à 100% au biométhane. Une dizaine d’exemplaires est en service en France.

Le T6 Methane Power au gaz vert voit la vie en rose

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<p>L&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;alerte qui monte pour certaines cultures confront&eacute;es au temps sec n&rsquo;est pas encore d&rsquo;actualit&eacute; pour la betterave. &laquo;&nbsp;<em>Pour l&rsquo;heure, <strong>les inqui&eacute;tudes pour la croissance des betteraves se limitent au secteur Beauce/G&acirc;tinais</strong></em>, explique Fabienne Maupas, directrice du D&eacute;partement technique et scientifique de l&rsquo;ITB. <em>Dans les sols argileux de cette r&eacute;gion, la pr&eacute;paration du sol a parfois &eacute;t&eacute; moyenne. Avec la formation de fentes de retrait, il y a un risque que la racine tape sur le fond ainsi form&eacute; en donnant lieu &agrave; du fourchage. Je suis encore raisonnablement optimiste pour les autres secteurs</em>.&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/secheresse-2022-quelles-cultures-sont-les-plus-risque" target="_blank">S&eacute;cheresse 2022&nbsp;: quelles sont les cultures les plus &agrave; risque&thinsp;?</a></div>

<p>En revanche, <strong>la strat&eacute;gie de d&eacute;sherbage doit tenir compte de ce contexte</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Nous ne sommes pas en conditions limitantes pour la croissance, car &agrave; ce stade la betterave a besoin de chaleur et d&rsquo;ensoleillement</em>, confirme Maxime Allard, responsable r&eacute;gional ITB Champagne-Yonne. <em>La grosse probl&eacute;matique est celle du d&eacute;sherbage, avec <strong>des produits racinaires qui ont du mal &agrave; faire effet</strong></em>.&nbsp;&raquo;</p>

<p><a href="https://www.itbfr.org/tous-les-articles/article/news/adapter-le-desherbage-dans-lasine-aux-conditions-seches/" target="_blank">Dans une note du 26&nbsp;avril</a>, l&rsquo;ITB pr&eacute;conise &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;augmenter les produits de contact contenant du phenm&eacute;diphane de 0,2&nbsp;l/ha, par exemple du Fasnet SC 1l/ha ou Betanal Tandem 0,8&nbsp;l/ha</em>&nbsp;&raquo;. Puis, &laquo;&nbsp;<em>d&egrave;s le T2, compl&eacute;ter avec des produits efficaces dans ces conditions (Safari de 15 &agrave; 20&nbsp;g/ha Safari Duo Active&nbsp;de 105 &agrave; 140&nbsp;g/ha et/ou&nbsp;Centium 36CS&nbsp;&agrave; 0,035&nbsp;l/ha, sur la flore adapt&eacute;e)</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<div class="lireaussi"><strong>En pratique |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-binage-assure-quand-la-meteo-le-veut-bien" target="_blank">En betterave, le binage assure quand la m&eacute;t&eacute;o le veut bien</a></div>

<p>Pour Maxime Allard, il faut dans tous les cas &laquo;&nbsp;<em>adapter sa strat&eacute;gie aux conditions actuelles et intervenir avant la couverture du sol. On peut par exemple utiliser le d&eacute;sherbage m&eacute;canique pour limiter le salissement sur l&rsquo;inter-rang</em>&nbsp;&raquo;. <strong>La vigilance est particuli&egrave;rement de mise dans certaines zones de Champagne&nbsp;o&ugrave; le peuplement est h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</strong>, suite &agrave; des lev&eacute;es difficiles. Les trous qui se forment laissent en effet la place aux mauvaises herbes.</p>

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            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/media/oembed?url=https%3A//twitter.com/ITBetterave/status/1524414707708436481%3Fs%3D20%26t%3DSHNl0RNswaFCSUGxjnJsFw&amp;max_width=0&amp;max_height=0&amp;hash=vowB_4P_XB7OoFTH1uKPEpGgMj_eD0MkV65LFwwTLG8" frameborder="0" allowtransparency="" width="550" class="media-oembed-content"></iframe>
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<p>M&ecirc;me constat pour Alexandre M&eacute;tais, responsable r&eacute;gional Normandie/Val-d&rsquo;Oise&thinsp;: &laquo;&nbsp;<em>Nous sommes confront&eacute;s &agrave; des difficult&eacute;s pour ma&icirc;triser les adventices, avec des adaptations du d&eacute;sherbage depuis 15 jours</em>&nbsp;&raquo;, constate le sp&eacute;cialiste. Dans ce secteur, le recours &agrave; Safari et &agrave; Centium, ainsi que le d&eacute;sherbage m&eacute;canique font partie de la panoplie de solutions. <strong>L&rsquo;intervention m&eacute;canique est notamment &agrave; privil&eacute;gier au-del&agrave; du stade 2 feuilles des adventices</strong>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/desherbage-betteraves-comment-se-passer-du-desmediphane-et-du-chloridazone" target="_blank">D&eacute;sherbage betteraves&thinsp;: comment se passer du desm&eacute;diphame et du chloridazone&thinsp;?</a></div>

<p>Si la croissance n&rsquo;est pas encore p&eacute;nalis&eacute;e, le retour des pluies est souhaitable &laquo;&nbsp;<em>avant la fin du mois</em>&nbsp;&raquo; selon Fabienne Maupas. &laquo;&nbsp;<em>&Agrave; partir de la couverture, s&rsquo;il n&rsquo;y a toujours pas d&rsquo;eau, <strong>la situation deviendrait probl&eacute;matique</strong></em>&nbsp;&raquo;, confirme Alexandre M&eacute;tais.</p>
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Pour l’heure, la croissance des betteraves n’est pas menacée par la séquence de sec, mais celle-ci impose de faire preuve de technicité au désherbage face à la moindre efficacité des produits racinaires.

Betteraves : comment adapter le désherbage au temps sec ?

<p>Pour la campagne 2021/2022 qui s&rsquo;ach&egrave;ve,<strong> les exportations de bl&eacute; tendre hexagonale reculeraient de pr&egrave;s de 300&nbsp;000 t &agrave; 17&nbsp;368</strong> (17,677 Mt en avril) dont 9,25 Mt (9,5 Mt en avril) vers les pays tiers (9,7 Mt en mars), et 7,998 Mt (8,057 Mt en avril) vers l'UE, selon le dernier conseil sp&eacute;cialis&eacute; Grandes cultures de FranceAgriMer, r&eacute;uni &agrave; Paris le 11 mai. La production de bl&eacute; tendre 2021 demeure sur un niveau &eacute;quivalent au mois dernier, &agrave; 35 457 (35,46 Mt en avril).</p>

<p>En cons&eacute;quence, les consommations int&eacute;rieures n'&eacute;voluant qu&rsquo;&agrave; la marge,<strong> le stock final 2021-2022 attendu progresserait l&eacute;g&egrave;rement, selon FranceAgriMer, &agrave; 3,220 Mt </strong>contre 2,996 Mt le mois dernier. Un volume assez confortable finalement. Mais qui ne serait<strong> pas en mesure de provoquer &agrave; ce stade un retournement de march&eacute; du bl&eacute;</strong> qui affiche des prix records depuis le d&eacute;but de la guerre en Ukraine. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;incertitude et la tension (li&eacute;es &agrave; la guerre en Ukraine notamment, ndlr) devraient encore perdurer dans les prochaines semaines. Tant que nous n&rsquo;avons pas plus d&rsquo;&eacute;lement sur les prochaines r&eacute;coltes aux Etats-Unis et dans l&rsquo;H&eacute;misph&egrave;re Sud, difficile de se prononcer. Mais le risque d&rsquo;un retournement de march&eacute; existe &raquo;</em>, estime Marc Zribi, chef de l'unit&eacute; grains et sucre de FranceAgriMer, confiant &eacute;galement qu&rsquo;<em>&laquo;&nbsp;aucun op&eacute;rateur n&rsquo;a &eacute;voqu&eacute; cet &eacute;l&eacute;ment lors du Conseil sp&eacute;cialis&eacute; Grandes Cultures ce matin&nbsp;&raquo;</em>.<br />
De son c&ocirc;t&eacute;, Beno&icirc;t Pi&egrave;trement, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; Grandes Cultures de FranceAgriMer consid&egrave;re que <em>&laquo;l'incidence du stock fran&ccedil;ais sur les prix est marginale.&raquo;</em> Il s'inqui&egrave;te toutefois de <em>&laquo;l'effet ciseau tr&egrave;s douloureux&raquo;</em>pour les producteurs si les prix du bl&eacute; venaient &agrave; reculer et ceux des engrais azot&eacute;s &agrave; se maintenir sur les hauts niveaux actuels.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/stocks-mondiaux-de-ble-2021-2022-amis-davantage-optimiste-que-lusda-et-le-cic" target="_blank" title="Stocks mondiaux de bl&eacute; 2021-2022: Amis plus optimiste que l&amp;#039;USDA et le CIC">Lire aussi : Stocks mondiaux de bl&eacute; 2021-2022: Amis plus optimiste que l'USDA et le CIC</a></div>

<p>L&rsquo;utilisation du bl&eacute; tendre par l'industrie fran&ccedil;aise pour 2021/2022 a peu &eacute;volu&eacute;, &agrave; 14,831 Mt contre 14,771 Mt en avril. La nutrition animale hexagonale consommerait 4,5 Mt (4,450 Mt en avril). En Panification et Amidonnerie/Glutennerie, les besoins sont attendus &agrave; respectivement 2,830 Mt (2,840 Mt en avril) et 2,760 Mt (inchang&eacute;).</p>

<p><strong>Baisse de la consommation de ma&iuml;s par la Nutrition animale.</strong></p>

<p><strong>Le stock final de ma&iuml;s 2021-2022 est de nouveau revu &agrave; la hausse &agrave; 2,183</strong> <strong>Mt </strong>(2,015 Mt en avril) compte tenu notamment du retrait de la consommation de la nutrition animale &agrave; 3,050 Mt (3,150 Mt en avril). Une baisse qui s&rsquo;inscrit dans le contexte d&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de grippe aviaire qui fait logiquement reculer la production d&rsquo;aliment du b&eacute;tail et donc les besoins en ma&iuml;s par l&rsquo;industrie.</p>

<p><strong>En orge, le stock final 2021-2022 &eacute;volue peu &agrave; 1&nbsp;274 Mt</strong> (1,265 Mt en avril) FranceAgriMer, avec des exportations pour cette campagne &eacute;valu&eacute;es &agrave; 6,122 Mt (6,136 Mt en avril), dont 3,4 Mt (3,300 Mt le mois dernier) destin&eacute;es aux pays tiers, et 2&nbsp;705 Mt (2,689 Mt en avril) pour le march&eacute; de l'UE.</p>

<p>Enfin, concernant <strong>le bl&eacute; dur, le stock final recule passant de 178 000 t &agrave; 167&nbsp;000 t pour la campagne 2021-2022</strong> selon FranceAgriMer.</p>



Les stocks finaux de blé tendre et de maïs français ont été corrigés à la hausse par le Conseil spécialisé Grandes Cultures de FranceAgriMer. Peu de changements en orge.

FranceAgriMer : stock de report 2021/2022 alourdi en blé tendre, sans impact sur le marché à ce stade

<p><em>&laquo;&nbsp;Avec pr&egrave;s de <strong>500&nbsp;000 emplois</strong> l&rsquo;industrie alimentaire est le premier employeur de France. Compos&eacute;e <strong>pour 95% de TPE et de PME r&eacute;parties sur tout le territoire</strong>, souvent en zone rurale, elle est confront&eacute;e depuis pr&egrave;s de quinze ans &agrave; une <strong>baisse continue de sa valeur ajout&eacute;e, </strong>en raison de ses<strong> difficult&eacute;s &agrave; attirer des talents et &agrave; renforcer ses investissements</strong>.&nbsp;&raquo;</em> C&rsquo;est ainsi que l&rsquo;Adepale, Association des entreprises de produits alimentaires &eacute;labor&eacute;s*, a peint le tableau du secteur dans sa lettre ouverte du 9 mai &agrave; Emmanuel Macron, fra&icirc;chement r&eacute;&eacute;lu pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. En outre, les TPE/PME/ETI agroalimentaires fran&ccedil;aises sont frapp&eacute;es de plein fouet par les <strong>hausses vertigineuses des co&ucirc;ts de production</strong> et les impacts collat&eacute;raux de la guerre en Ukraine.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pas-un-seul-euro-de-plus-mais-qu-on-nous-laisse-produire" target="_blank">&laquo; Pas un seul euro de plus mais qu&rsquo;on nous laisse produire ! &raquo;&nbsp;: Le Collectif Sauvons les Fruits et L&eacute;gumes de France appelle le gouvernement &laquo; &agrave; sortir de la d&eacute;croissance &raquo;</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>&Agrave;</em>&nbsp;<em>l&rsquo;heure o&ugrave; se constitue votre prochain gouvernement et pour r&eacute;pondre aux ambitions de votre second mandat&nbsp;</em>&raquo;, l&rsquo;Adepale demande donc<em> </em>dans une lettre ouverte au Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique<strong>, la mise en place d&rsquo;un plan sectoriel</strong> et <strong>la nomination d&rsquo;un Haut-Commissaire &agrave; l&rsquo;agroalimentaire, sous l&rsquo;autorit&eacute; du Premier ministre en charge de la planification &eacute;cologique</strong>.</p>

<p><em>&laquo; Seule <strong>cette configuration au plus haut niveau de l&rsquo;&Eacute;tat</strong>, supervisant de mani&egrave;re concert&eacute;e les comp&eacute;tences de planification, de financement et de contr&ocirc;le, <strong>pourra offrir des perspectives de court et de long terme </strong>&agrave; une industrie vitale pour la France, en phase avec le mod&egrave;le alimentaire fran&ccedil;ais porteur de valeurs auxquelles nous sommes tous attach&eacute;s &raquo;,</em> insiste J&eacute;r&ocirc;me Foucault, pr&eacute;sident de l&rsquo;Adepale.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>*L&rsquo;Adepale regroupe six syndicats&nbsp;: les Entreprises du traiteur frais (ETF), la F&eacute;d&eacute;ration des industries d'aliments conserv&eacute;s (FIAC), les Entreprises des glaces et surgel&eacute;s (Les EGS), la F&eacute;d&eacute;ration nationale des l&eacute;gumes secs (FNLS), le Syndicat des fabricants de v&eacute;g&eacute;taux frais pr&ecirc;ts &agrave; l'emploi (SVFPE) et le Syndicat de la rizerie fran&ccedil;aise (SRF).</p>



Dans une lettre ouverte au fraîchement réélu président de la République, l’Adepale a rappelé les défis et enjeux conjoncturels et structurels du secteur.

L’Adepale exige la nomination d’un Haut-Commissaire en charge de l’agroalimentaire

<p>Penser et enclencher les changements plut&ocirc;t que subir et panser les plaies des al&eacute;as. Oser, tenter, avec le seul risque que &ccedil;a ne marche pas. C&rsquo;est une philosophie volontariste mais exigeante qu&rsquo;a fait sienne Laurent Vaissi&egrave;re, producteur de lait &agrave; Maurs. Pourtant, pendant une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, celles qui ont suivi son installation, l&rsquo;&eacute;leveur de Latapie a mis ses pas dans les rails de l&rsquo;intensification de son syst&egrave;me castanha&iuml;re (ma&iuml;s, ray gras, tr&egrave;fle), essayant de tirer le maximum de son petit troupeau<br>(25 holstein). &ldquo;Dans un premier temps, j&rsquo;ai d&eacute;velopp&eacute;, pouss&eacute; les vaches jusqu&rsquo;&agrave; 9 500 litres avant de me rendre compte que j&rsquo;&eacute;tais arriv&eacute; au bout de ce que je pouvais faire&rdquo;, raconte l&rsquo;agriculteur aujourd&rsquo;hui &acirc;g&eacute; de 48 ans. De premi&egrave;res inflexions agronomiques sont alors donn&eacute;es avec davantage de tr&egrave;fle implant&eacute;, de m&ecirc;me que des m&eacute;langes prairiaux un peu plus complexes. Laurent traite aussi fumier et lisier avec des apports bact&eacute;riens.<br><strong>Semis direct et prairies multi-esp&egrave;ces</strong><br>Des efforts que la violente crise laiti&egrave;re auraient bien pu r&eacute;duire &agrave; n&eacute;ant. Elle sera finalement salutaire pour l&rsquo;agriculteur maursois&nbsp;: &ldquo;J&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; me remettre en question apr&egrave;s une ann&eacute;e 2009 o&ugrave; j&rsquo;avais finalement travaill&eacute; pour rien du tout.&nbsp;J&rsquo;&eacute;tais trop d&eacute;pendant du lait blanc.&rdquo; Autre coup du sort transform&eacute; en opportunit&eacute;&nbsp;: la volont&eacute; de la soci&eacute;t&eacute; Dischamp de se s&eacute;parer d&rsquo;un certain nombre de producteurs dont... Laurent Vaissi&egrave;re, qui d&eacute;cide d&egrave;s lors de se tourner vers une production plus valorisante&nbsp;: <strong>le lait bio</strong>.<br>Un mode de production dont il va rapidement confirmer qu&rsquo;il colle davantage &agrave; ses aspirations&nbsp;: &ecirc;tre plus proche du vivant qu&rsquo;il soit v&eacute;g&eacute;tal ou animal. Cette conversion - entre 2012 et 2014 - s&rsquo;accompagne du d&eacute;veloppement des m&eacute;langes multi-esp&egrave;ces(1), de l&rsquo;allongement des rotations et de la diminution de la part de ma&iuml;s que Laurent va finalement enti&egrave;rement supprimer en 2019 en m&ecirc;me temps qu&rsquo;il se lance dans le semis direct au sein de prairies vivantes. &ldquo;&Ccedil;a faisait dix ans que je m&rsquo;int&eacute;ressais au semis direct mais j&rsquo;avais peur d&rsquo;arr&ecirc;ter le ma&iuml;s ensilage&rdquo;, reconna&icirc;t l&rsquo;agriculteur de Latapie, qui a franchi le pas en s&rsquo;&eacute;quipant d&rsquo;un petit semoir direct &agrave; disques, en premier lieu pour recharger ses prairies fortement d&eacute;grad&eacute;es par les s&eacute;cheresses successives de 2018, 2019 et 2020. Sursemis de gramin&eacute;es &agrave; l&rsquo;automne, de l&eacute;gumineuses au printemps. &ldquo;C&rsquo;&eacute;tait aussi un cr&egrave;ve-c&oelig;ur de casser les belles prairies d&rsquo;&agrave; peine trois ans pour implanter du ma&iuml;s&rdquo;, compl&egrave;te Laurent. Ces prairies multi-esp&egrave;ces deviennent d&egrave;s lors la base de son syst&egrave;me fourrager. Plus de travail du sol mais des techniques culturales simplifi&eacute;es et des prairies toujours en &eacute;tat qui permettent de maximiser le p&acirc;turage (tournant) et de r&eacute;aliser des enrubannages pr&eacute;coces riches en prot&eacute;ines. Avec les b&eacute;n&eacute;fices d&rsquo;un sol toujours couvert.<br><strong>Rusticit&eacute; et long&eacute;vit&eacute; du troupeau</strong><br>Les animaux sont eux sortis d&egrave;s le 15 f&eacute;vrier jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre et les veaux ont un acc&egrave;s permanent &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur 365 jours sur 365. Des veaux qui d&eacute;sormais t&egrave;tent sous la m&egrave;re ou des tantes all&eacute;geant ainsi le temps de travail, g&eacute;n&eacute;rant des gains &eacute;galement en termes de robustesse, sur le plan sanitaire (meilleure digestibilit&eacute; du lait maternel) et de lactation des vaches. Autre strat&eacute;gie adopt&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur il y a plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave;&nbsp;: un taux de renouvellement divis&eacute; par trois (15 % en 2021) et un troupeau de fait beaucoup plus productif. &ldquo;Il a vraiment optimis&eacute; son troupeau par rapport &agrave; ses surfaces pour faire le lait le plus &eacute;conome possible&rdquo;, rel&egrave;ve Vincent Vigier, conseiller bio &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture. L&rsquo;&eacute;leveur a par ailleurs introduit de la g&eacute;n&eacute;tique brune pour gagner en rusticit&eacute; et long&eacute;vit&eacute;.<br>Depuis cette ann&eacute;e, il a parall&egrave;lement entrepris de couvrir ses fumiers et d&rsquo;apporter des pr&eacute;parations &agrave; ses effluents, pr&eacute;parations &agrave; base de bouse de corne(2) destin&eacute;es en biodynamie &agrave; favoriser l&rsquo;activit&eacute; microbienne et la formation d&rsquo;humus au sein du compost.<br><strong>Agroforestier</strong><br>Enfin, les s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition ont confort&eacute; l&rsquo;agriculteur castanha&iuml;re dans sa volont&eacute; de diversifier ses productions&nbsp;: depuis trois ans, des arbres fruitiers sont ainsi plant&eacute;s en bordure de parcelles offrant autant d&rsquo;ombre au troupeau l&rsquo;&eacute;t&eacute; que de protection au froid l&rsquo;hiver et laissant la perspective de vendre un jour leur production comme l&rsquo;agroforestier va le faire avec les fruits de la petite ch&acirc;taigneraie qu&rsquo;il d&eacute;veloppe (transform&eacute;s en farine). &ldquo;&Ccedil;a permet de se diversifier, de voir autre chose, de s&rsquo;ouvrir l&rsquo;esprit&rdquo;, atteste Laurent. Un esprit dont il assure qu&rsquo;il est aujourd&rsquo;hui plus libre quand bien m&ecirc;me les s&eacute;cheresses ont fait mal et le prix du lait bio n&rsquo;est pas au beau fixe. &ldquo;Je me sens plus libre dans mon travail, moins sous pression avec le sentiment d&rsquo;avoir plus de marges de man&oelig;uvre&rdquo;, confie un producteur aussi davantage ma&icirc;tre de son destin.<br><br>(1)&nbsp; Ray grass anglais, p&acirc;turin des pr&eacute;s, tr&egrave;fles blancs et violets, dactyle et f&eacute;tuque &eacute;lev&eacute;e.<br>(2) &Agrave; base d&rsquo;achill&eacute;e, de camomille, de pissenlit, d&rsquo;ortie, d&rsquo;&eacute;corce de ch&ecirc;ne et de val&eacute;riane.</p>


[Retour d'expérience] À Maurs, Laurent Vaissière, qui s’est converti au bio en 2012, multiplie les initiatives pour rendre son exploitation plus résiliente face aux sécheresses et au contexte économique.

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