Olivier, Laurent, Emmanuelle, Annick et les autres sortent de leurs &eacute;tables et bergeries pour d&eacute;fendre ensemble la qualit&eacute; de leurs productions multiples, et permettre &agrave; tous d&rsquo;acc&eacute;der au Bio. C&rsquo;est en jouant collectif que le groupe Paysans Bio d&rsquo;Aveyron (PBA) est parvenu &agrave; infiltrer les menus des cuisines centrales de Millau et Rodez, les assiettes des lyc&eacute;ens de Foch &agrave; Rodez, les salles &agrave; manger de plusieurs EHPAD, les rayons de plusieurs magasins et les tables de restaurants gourmands.Paysans Bio d&rsquo;Aveyron, c&rsquo;est un groupe de 12 &eacute;leveurs d&eacute;sireux de mutualiser les moyens de communication, de commercialisation et transport, au point d&rsquo;avoir &eacute;t&eacute; retenus &agrave; l&rsquo;appel d&rsquo;offre d&eacute;partemental pour la fourniture de viande bio des coll&egrave;ges aveyronnais ainsi que l&rsquo;appel d&rsquo;offre pour la fourniture de la viande bio des lyc&eacute;es publics d&rsquo;Occitanie.PBA puise sa force dans la mise en commun des id&eacute;es et des &eacute;nergies, dans sa r&eacute;activit&eacute;, dans un catalogue multi-produits provenant de l&rsquo;Aubrac, du Larzac, du S&eacute;gala, dans une gamme de plats cuisin&eacute;s en bocaux, le tout accessible en magasin comme en ligne. De 40 clients r&eacute;guliers en 2020, PBA est pass&eacute; &agrave; 70 clients d&eacute;but 2022 et atteindra plus de 100 clients &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Sont particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute;s &agrave; ce jour la ma&icirc;trise de la qualit&eacute; ainsi que l&rsquo;&eacute;thique de l&rsquo;association et de ses membres. PBA vend ses produits en Aveyron, bien s&ucirc;r, mais &eacute;galement &agrave; Toulouse et Montpellier.Les produits bovins et ovins du groupe sont transform&eacute;s par l&rsquo;atelier de d&eacute;coupe de Camar&egrave;s et, le plus souvent achemin&eacute;s par les transports Galdis tandis que les poulets de Chantal sont tu&eacute;s par la Maison Quintard &agrave; Saint F&eacute;lix de Lunel. Un partenariat de professionnels reconnus 100 % aveyronnais.&nbsp;

100% bio et 100% aveyronnais, c’est le credo du groupement de producteurs aveyronnais bio de bovins, porcs, ovins, poulets et lentilles.

Paysans Bio d’Aveyron gagnent collectifs

Initi&eacute;e par JA dans de nombreux d&eacute;partements, la Charte &agrave; l&rsquo;Installation regroupe les offres des OPA en faveur de tous les jeunes install&eacute;s. &laquo; C&rsquo;est un engagement de la part de celles-ci &agrave; favoriser et faciliter l&rsquo;Installation en encourageant le jeune &agrave; se former, s&rsquo;informer, &agrave; am&eacute;liorer ses performances techniques par des accompagnements sp&eacute;cifiques &raquo; pr&eacute;cise C&eacute;dric Fournier, pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier. Un m&ecirc;me support pour de nombreux avantages Un jeune install&eacute; peut ainsi avoir acc&egrave;s &agrave; de nombreux avantages regroup&eacute;s sur un m&ecirc;me support disponible en format papier distribu&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture en Point Accueil Installation et en format num&eacute;rique via le site internet des Jeunes Agriculteur de l&rsquo;Allier : https://www.ja03.fr/charte-a-l-installation 21 organismes partenaires Vingt-et-un organismes sont actuellement pr&eacute;sents sur la charte mais une mise &agrave; jour r&eacute;guli&egrave;re de celle-ci sera n&eacute;cessaire car d&rsquo;autres organismes ont d&eacute;j&agrave; inform&eacute; de leur volont&eacute; de rejoindre le dispositif. C&eacute;dric Fournier insistant sur le fait que &laquo; le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations est un d&eacute;fi de taille pour l&rsquo;agriculture dans les ann&eacute;es &agrave; venir puisque de nombreux agriculteurs arrivent &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de la retraite. Par ce projet de Charte &agrave; l&rsquo;Installation, JA03 souhaite d&eacute;montrer la volont&eacute; des OPA du territoire de soutenir, &agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s, l&rsquo;installation en agriculture en offrant des avantages significatifs aux jeunes qui s&rsquo;installent &raquo;. Tous les organismes souhaitant rejoindre la Charte sont &eacute;videmment les bienvenus et sont invit&eacute;s &agrave; contacter le 06 76 99 71 02 pour s&rsquo;inscrire.

Elle fédère plus d’une vingtaine de partenaires aux côtés des jeunes qui souhaitent s’installer. D’autres devraient les rejoindre.

Jeunes Agriculteurs de l’Allier : Une charte départementale à l’installation

Pendant le BPREA, une semaine est consacr&eacute;e &agrave; la notion d&rsquo;assolement et de rotation des sols. Bien s&ucirc;r il y a la partie th&eacute;orique : qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;une bonne rotation ? Quelles sont les cons&eacute;quences sur l&rsquo;&eacute;quilibre sol-troupeau ?... Et puis il y a la pratique : comment est-elle mise en pratique sur les exploitations ? Quels sont les b&eacute;n&eacute;fices pour le syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage ?...&nbsp;l&rsquo;ADPSA, les deux aspects sont abord&eacute;s par les &eacute;tudiants comme l&rsquo;explique Pierre Joffre, responsable de la formation, accompagn&eacute; dans ce projet par d&rsquo;autres formateurs : &laquo; A travers des visites d&rsquo;exploitation, les &eacute;tudiants entrent dans le c&oelig;ur du moteur et se posent les bonnes questions : quelles rotations pour quels besoins du troupeau ? Quelles sont les cultures en place ? Quelles rotations sont pratiqu&eacute;es ? Nous nous appuyons sur les exploitations de chacun qui constituent autant de profils diff&eacute;rents : productions diverses (ch&egrave;vres, bovins viande, ovins lait), conditions de sols vari&eacute;s, climat diff&eacute;rent... &raquo;. En &eacute;changeant avec les agriculteurs, en observant aussi les pratiques, ils recueillent tous les &eacute;l&eacute;ments pour reconstruire le syst&egrave;me sol-troupeau, pour retracer le fonctionnement de la ferme. Dans le c&oelig;ur du moteurDans un second tempsIls recherchent quelles pistes d&rsquo;am&eacute;lioration peuvent &ecirc;tre apport&eacute;es. &laquo; Souvent les agriculteurs ne se posent pas ce type de questions sur le fonctionnement interne de leur exploitation, ils travaillent un peu par habitude. Ce travail men&eacute; par les jeunes leur montre la n&eacute;cessit&eacute; de mettre les mains parfois dans le cambouis pour &eacute;tudier d&rsquo;autres possibilit&eacute;s d&rsquo;&eacute;volution &raquo;, explique Pierre Joffre. Sur les trois fermes qu&rsquo;ils ont suivies, les syst&egrave;mes &eacute;taient d&eacute;j&agrave; bien optimis&eacute;s, la r&eacute;flexion des agriculteurs &eacute;tait d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;e sur la performance de leur syst&egrave;me mais justement, cela a pouss&eacute; les &eacute;tudiants &agrave; aller plus loin dans leur r&eacute;flexion. &laquo; Les jeunes &eacute;taient r&eacute;partis en petits groupes sur chaque ferme puis chaque groupe a pr&eacute;sent&eacute; son travail aux autres. C&rsquo;est important aussi de pouvoir partager les id&eacute;es, se nourrir du travail des autres car chaque ferme avait ses propres probl&eacute;matiques, ses propres r&eacute;ponses &raquo;, appuie Pierre Joffre.Du point de vue du formateur, ce projet a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s constructif : &laquo; Cette formation met les &eacute;tudiants en position active de compr&eacute;hension et de recherche de solutions. Cette approche de terrain leur permet de s&rsquo;approprier la performance d&rsquo;une ferme, une probl&eacute;matique centrale lorsqu&rsquo;on est chef d&rsquo;exploitation. Et je pense que les jeunes se sont bien pris au jeu sur chacune des exploitations &raquo;.M&ecirc;me s&rsquo;ils ne vont pas jusque dans la remise en question du syst&egrave;me dans sa globalit&eacute;, la r&eacute;flexion inclut les aspects technico-&eacute;conomiques et permet d&rsquo;aborder une premi&egrave;re r&eacute;orientation du syst&egrave;me si besoin. Une bonne immersion dans le concret qui permet de lier la th&eacute;orie &agrave; la pratique, une formule qui r&eacute;ussit bien &agrave; l&rsquo;ADPSA !Eva DZ

Les 36 étudiants en BPREA à l’ADPSA ont travaillé sur la conduite du sol et des cultures en lien avec le troupeau. Sur la base de visites d’exploitations, ils ont proposé des pistes d’amélioration. Les explications de Pierre Joffre, responsable de cette action de formation.

BPREA à l’ADPSA Sol-troupeau : les étudiants cherchent la bonne formule !

Une robe fauve charbonn&eacute;e, de longues cornes en lyre dirig&eacute;es vers l'avant, un corps puissant&nbsp;: cette silhouette bovine semble famili&egrave;re, et pourtant, on ne la croise pas souvent dans la campagne fran&ccedil;aise. C'est en effet celle de l'aurochs, dont les repr&eacute;sentations sur les murs des grottes Chauvet ou de Lascaux, t&eacute;moignent de la fascination des hommes pr&eacute;historiques pour ce grand ongul&eacute; sauvage, qui ne constituait pas un gibier facile.Cette fascination pour l'aurochs n'a pas vraiment disparu, m&ecirc;me si l'esp&egrave;ce est &eacute;teinte. Cette disparition est d'ailleurs tr&egrave;s r&eacute;cente&nbsp;&agrave; l'&eacute;chelle des temps biologiques : c'est au XVIIe si&egrave;cle que les derniers individus sauvages ont &eacute;t&eacute; abattus en Pologne, alors m&ecirc;me que les descendants des aurochs,&nbsp;les bovins&nbsp;domestiques, &eacute;taient &eacute;lev&eacute;s un peu partout sur la plan&egrave;te depuis au moins dix mill&eacute;naires. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/4/2/4372498-1-fre-FR/4970c823e19c-6-grand-taureau-reduit-jpg" alt="" height="1060" width="1414" /><figcaption>L&#039;Aurochs - Grotte de Lascaux (&copy; N. Aujoulat /CNP/ MC)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une utopie pas tr&egrave;s scientifique</h2>&laquo;&nbsp;Retrouver l'aurochs disparu &raquo; a constitu&eacute; une sorte d'utopie pour deux zoologistes allemands, les fr&egrave;res Heck, au d&eacute;but du XXe si&egrave;cle. Leur travail s'est bas&eacute; sur l'hypoth&egrave;se que les g&egrave;nes d'aurochs &eacute;taient encore pr&eacute;sents chez les races bovines actuelles. Ils ont donc cherch&eacute;, par r&eacute;tros&eacute;lection, &agrave; s'en rapprocher le plus possible, en utilisant des individus de diverses races rustiques comme la corse, la camargue, la grise des steppes de Hongrie, la race de combat espagnol...En quelques g&eacute;n&eacute;rations, une race nouvelle de bovins fait son apparition en Allemagne, et essaime dans quelques pays d'Europe&nbsp;: les premiers individus arrivent en France en 1979, &agrave; La Bergerie nationale de Rambouillet. Mais la r&eacute;alit&eacute; scientifique (puis g&eacute;n&eacute;tique) rattrape l'animal&nbsp;: il n'est pas l'aurochs des origines, il se contente d'en avoir un ph&eacute;notype proche, m&ecirc;me si les croisements n'ont jamais abouti &agrave; un animal aussi grand que l'&eacute;tait l'aurochs (autour de 1,60 m au garrot contre au moins 1,80 pour les &laquo;&nbsp;vrais&nbsp;&raquo; aurochs).<h2 class="Standard">Des qualit&eacute;s tr&egrave;s sp&eacute;cifiques</h2>Connu d'abord sous le nom d'aurochs de Heck, puis d&eacute;sormais d'aurochs-reconstitu&eacute;, dot&eacute; par l'administration fran&ccedil;aise en 2000 d'un code race (30), l'animal continue n&eacute;anmoins de susciter l'int&eacute;r&ecirc;t. Son &laquo;&nbsp;allure pr&eacute;historique&nbsp;&raquo; y est s&ucirc;rement pour quelque chose, mais l'aurochs-reconstitu&eacute; a aussi, en lui-m&ecirc;me, des qualit&eacute;s int&eacute;ressantes.V&eacute;t&eacute;rinaire rural dans le Nord, Quentin Blond fait partie de ceux qui se sont piqu&eacute;s de ce bovid&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;J'ai fait ma th&egrave;se sur l'aurochs-reconstitu&eacute;&nbsp;&raquo;. Aujourd'hui pr&eacute;sident du Sierda (Syndicat International pour l&rsquo;&Eacute;levage, la Reconnaissance et le D&eacute;veloppement de l'Aurochs-reconstitu&eacute;), il y a succ&eacute;d&eacute; &agrave; un autre docteur v&eacute;t&eacute;rinaire, Claude Guintard. Ce dernier, professeur &agrave; l'&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire de Nantes, a consacr&eacute; des dizaines de publications scientifiques et d'ouvrages &agrave; l'aurochs-reconstitu&eacute;. Il reste le pr&eacute;sident honoraire du syndicat.C'est notamment gr&acirc;ce &agrave; son engagement que les effectifs des aurochs-reconstitu&eacute;s en France ont progressivement augment&eacute;, m&ecirc;me si la race reste &agrave; tr&egrave;s petit effectif&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous n'avons peut-&ecirc;tre pas recens&eacute; tous les d&eacute;tenteurs, mais il y a environ un millier d'individus en France&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Quentin Blond. &laquo;&nbsp;Parmi la vingtaine de d&eacute;tenteurs d'aurochs-reconstitu&eacute;s, on distingue trois cat&eacute;gories&nbsp;: les &eacute;leveurs, qui valorisent l'animal pour sa viande en vente directe&nbsp;; les parcs animaliers, comme ceux de Chiz&eacute; (79) ou de Sainte-Croix (57) et les collectivit&eacute;s locales, qui d&eacute;tiennent des aurochs-reconstitu&eacute;s pour les pr&eacute;senter au public et faire de la gestion des sites naturels&nbsp;; et, enfin, les particuliers, dont l'&eacute;levage n'est pas le m&eacute;tier, mais qui utilisent l'aurochs-reconstitu&eacute; pour entretenir des espaces, en ayant &agrave; c&oelig;ur de faire perdurer la race&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/7/4/4344794-1-fre-FR/7ac4b3ff67ca-pcaurochsreconstitue1bis-jpg" alt="" height="1940" width="2148" /><figcaption>Qu&#039;ils soient &eacute;lev&eacute;s pour la viande ou pour l&#039;entretien d&#039;espaces naturels, les aurochs-reconstitu&eacute;s sont la plupart du temps dehors toute l&#039;ann&eacute;e. Ici, sur les bords de S&egrave;vre, &agrave; Rez&eacute;.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une viande un peu sauvage</h2>Quentin Blond lui-m&ecirc;me, en plus de son m&eacute;tier de v&eacute;t&eacute;rinaire rural, fait partie de la premi&egrave;re cat&eacute;gorie&nbsp;: il poss&egrave;de un petit troupeau d'aurochs-reconstitu&eacute;s, dont il vend la viande en direct. Une poign&eacute;e d'&eacute;levages de ce type existe en France, soit en double activit&eacute; comme Quentin Blond, soit dans des &eacute;levages o&ugrave; cohabitent plusieurs races locales, comme dans la ferme L'Aurochs-vert, en Charente, qui a des aurochs-reconstitu&eacute;s, des limousines et des porcs gascons.Une &eacute;tude de Claude Guintard sur la viande de l'aurochs-reconstitu&eacute; a montr&eacute; que celle-ci &eacute;tait l'une des moins grasses parmi les viandes bovines&nbsp;: elle se rapprocherait de celle de la highland ou du bison. Pour Quentin Blond, cette viande est aussi &laquo;&nbsp;plus forte en go&ucirc;t&nbsp;&raquo;. En outre, les animaux pr&eacute;sentent des avants assez d&eacute;velopp&eacute;s, et des petites carcasses, avec de petits rendements de viande.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce sont des b&ecirc;tes &agrave; croissance lente, qui n'atteignent leur taille d&eacute;finitive qu'&agrave; 5 &agrave; 6 ans&nbsp;&raquo;.Toutes ces caract&eacute;ristiques font que la viande de l'aurochs-reconstitu&eacute; se pr&ecirc;te assez peu &agrave; la consommation sous forme de steaks&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ou alors, il faudrait la consommer tr&egrave;s saignante, presque crue&nbsp;&raquo;. Les &eacute;leveurs la commercialisent plut&ocirc;t sous forme de viande s&eacute;ch&eacute;e et sal&eacute;e, ou de plats pr&eacute;par&eacute;s. &laquo;&nbsp;J'ai trouv&eacute; localement des partenaires qui me valorisent bien ce type de viande&nbsp;&raquo;, explique Quentin Blond.<h2 class="Standard">Des auxiliaires de la biodiversit&eacute; en zone Natura 2000</h2>La valorisation sous forme de viande n'est a priori pas la destin&eacute;e de la demi-douzaine d'aurochs-reconstitu&eacute;s qui p&acirc;turent sur les bords de la S&egrave;vre nantaise, sur la commune de Rez&eacute;, en plein c&oelig;ur de la m&eacute;tropole nantaise. Le taureau Knau, ses trois femelles et leur suite sont essentiellement employ&eacute;s &agrave; l'entretien d'un espace bois&eacute; et humide, class&eacute; Natura 2000, et &agrave; se faire admirer par les promeneurs et cyclistes. Il y a quelques ann&eacute;es cependant, une femelle a d&ucirc; passer &agrave; la casserole, car &laquo;&nbsp;elle chargeait tout le monde&nbsp;&raquo;, explique Jean-Luc Queignec, propri&eacute;taire et gardien du troupeau rez&eacute;en.L'utilisation des aurochs-reconstitu&eacute;s pour l'entretien d'espaces naturels est pertinente, car la race est d'une extr&ecirc;me rusticit&eacute;. L&agrave; encore, c'est une &eacute;tude du v&eacute;t&eacute;rinaire Claude Guintard qui le d&eacute;montre. Montagnes, plaines, zones humides ou tr&egrave;s s&egrave;ches (causses)&nbsp;: l'animal semble pouvoir &ecirc;tre &eacute;lev&eacute; partout, dehors toute l'ann&eacute;e. Certains &eacute;leveurs qui peuvent comparer avec les autres races qu'ils &eacute;l&egrave;vent (aubrac, limousine...) estiment que l'aurochs-reconstitu&eacute; est plus rustique, et qu'il consomme des aliments que les autres refuseraient&nbsp;: foin humide, feuilles s&egrave;ches, pousses de gen&ecirc;ts...La troupe rez&eacute;enne est toutefois plus g&acirc;t&eacute;e que cela&nbsp;: en plus du foin et de l'abreuvement fournis par la municipalit&eacute;, Jean-Luc Queignec vient presque tous les jours leur apporter des pommes et contribuer &agrave; leur socialisation... Il faut dire que l'homme a un long pass&eacute; de dresseur d'animaux de toutes sortes (rennes, lamas, yacks...) et qu'il a connu une petite renomm&eacute;e dans les ann&eacute;es 1990 avec ses chevaux frisons capara&ccedil;onn&eacute;s aux couleurs du FC Nantes.D&eacute;sormais en retraite, et vivant en appartement, il a r&eacute;ussi &agrave; convaincre la mairie de Rez&eacute; d'accueillir ses bovins en &eacute;cop&acirc;turage sur ses terrains humides&nbsp;: une troupe de highlands en 2015, puis quatre aurochs-reconstitu&eacute;s en 2017. Propri&eacute;taire des animaux, il en g&egrave;re l'identification, la sant&eacute; (la visite v&eacute;t&eacute;rinaire annuelle obligatoire, pour laquelle un couloir de contention s'av&egrave;re indispensable !), mais aussi la reproduction. Les trois jeunes de l'ann&eacute;e derni&egrave;re vont d'ailleurs prochainement partir chez un propri&eacute;taire particulier, juste avant que les femelles ne donnent naissance &agrave; la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/8/4/4344818-1-fre-FR/a24624c7b609-pcaurochsreconstitue3-jpg" alt="" height="1654" width="1310" /><figcaption>Knau, taureau aurochs-reconstitu&eacute;, repr&eacute;sente bien le ph&eacute;notype de la race : les m&acirc;les sont plus fonc&eacute;s et plus grands que les femelles. Son cornage est particuli&egrave;rement large et puissant, mais pour &ecirc;tre &laquo; id&eacute;al &raquo;, il devrait pointer davantage vers l&#039;avant.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un concours sur photos</h2>La population fran&ccedil;aise d'aurochs-reconstitu&eacute;s continue donc de cro&icirc;tre lentement mais s&ucirc;rement. Le Sierda, avec &laquo;&nbsp;ses petits moyens&nbsp;&raquo;, tente de la faire conna&icirc;tre, mais il serait impensable de pr&eacute;senter ces animaux dans des salons ou dans des concours : &laquo; Ils sont trop craintifs, trop sauvages&nbsp;!&nbsp;&raquo;. Un premier concours va toutefois apporter prochainement un peu de dynamisme au sein du syndicat, mais il se d&eacute;roulera sur photos&nbsp;!Par ailleurs, la branche fran&ccedil;aise prend quelques distances avec le projet initial allemand de &laquo;&nbsp;reconstituer l'aurochs&nbsp;&raquo;, et les tentatives actuelles Outre-Rhin de grandir la race avec de nouveaux croisements&nbsp;: &laquo;&nbsp;Pour l'instant, nous pr&eacute;f&eacute;rons rester sur des animaux plus l&eacute;gers, plus adapt&eacute;s aux terrains humides ou fragiles&nbsp;&raquo;.

En France et en Europe, quelques éleveurs font le pari d'élever un bovin original : l'aurochs-reconstitué, un animal dont le phénotype se rapproche de celui de l'aurochs, espèce éteinte depuis quatre siècles. La race se révèle ultra-rustique, adaptée au plein air intégral, valorisable en vente directe de viande ou en écopâturage. Sans compter des qualités plus subjectives, comme sa beauté ou sa dimension quasi mythique.

L'aurochs-reconstitué : animal du passé ou de l'avenir ?

Comprendre et appliquer les restrictions d&rsquo;usages induites par la modification des autorisations de mise sur le marche&#769; suite a&#768; l&rsquo;e&#769;valuation comparative de l&rsquo;Anses, poursuivre et acce&#769;le&#769;rer la diminution de l&rsquo;utilisation du glyphosate en France, utiliser le glyphosate de fac&#807;on durable dans les usages pour lesquels il n&rsquo;existe pas d&rsquo;alternative non chimique d&rsquo;usage courant&nbsp;: telle est la ligne de conduite des cinq entreprises commercialisant en France des sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de glyphosate et f&eacute;d&eacute;r&eacute;es au sein de la Plateforme Glyphosate France. Ce nouveau paradigme est formalis&eacute; dans un guide p&eacute;dagogique d&eacute;taillant les strat&eacute;gies de lutte contre les mauvaises herbes en grandes cultures, viticulture et arboriculture, qui concentrent 84% des usages de la mol&eacute;cule en France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/277783/file/Glyphosate%202022%20-%20Guide%20d%27e%CC%81volution%20des%20pratiques%20de%20de%CC%81sherbage.pdf?version=1" target="_blank" title="">Glyphosate 2022 - Guide d'&eacute;volution des pratiques de d&eacute;sherbage</a>
</aside>
Le guide d&eacute;taille par ailleurs les bonnes pratiques entourant l&rsquo;usage de l&rsquo;herbicide (zones sensibles, bords de champ). Il ne manque pas non plus de rappeler les deux forces maitresses de la mol&eacute;cule, &agrave; savoir sa capacit&eacute; &agrave; pr&eacute;server l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t technico-&eacute;conomique des agriculteurs et sa contribution indirecte &agrave; pr&eacute;server la fertilit&eacute; des sols (couverture des sols agriculture de conservation...) et &agrave; att&eacute;nuer les m&eacute;faits du changement climatique (carbone additionnel, sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique...) 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/9/4/4344946-1-fre-FR/9398300bbdd6-capture-d-e-cran-2022-02-17-a-10-44-09-png" alt="Les conditions d&rsquo;utilisation du glyphosate en grandes cultures, en viticulture et en arboriculture (Source : Plateforme Glyphosate France)" height="1114" width="2126" /><figcaption>Les conditions d&rsquo;utilisation du glyphosate en grandes cultures, en viticulture et en arboriculture (Source : Plateforme Glyphosate France)</figcaption></figure>

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<h2>Grandes cultures&nbsp;: 1080 g/ha/an maximum</h2>En grandes cultures, le glyphosate ne peut plus s&rsquo;employer en situation de labour effectue&#769; avant l&rsquo;implantation de la culture. L&rsquo;application se limite de&#769;sormais a&#768; la pratique du non labour, avant les semis de printemps ou d&rsquo;automne. Une exception est accorde&#769;e pour permettre l&rsquo;implantation des cultures de printemps installe&#769;es apre&#768;s un labour d&rsquo;e&#769;te&#769; ou de de&#769;but d&rsquo;automne sur les sols hydromorphes. Dans les deux cas, la dose maximale est 1080 g/ha/an. Elle peut &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; 2880 g/ha/an dans des situations particuli&egrave;res et r&eacute;glement&eacute;es (lutte obligatoire contre l&rsquo;Ambroisie ou le Chardon des champs, repousses de pommes de terre, dans le cadre de la lutte contre les ne&#769;matodes ou des bacte&#769;ries de quarantaine).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-365-pour-le-destin-du-glyphosate-dans-l-ue" target="_blank" title="">J-365 pour le destin du glyphosate dans l&rsquo;UE</a>
</aside>
<h2>Viticulture&nbsp;: 450 g/ha/an maximum</h2>En viticulture, l&rsquo;application de glyphosate est autorise&#769;e sous le rang et proscrite dans l&rsquo;inter-rang, au profit de techniques alternatives. La dose maximale est fix&eacute;e &agrave; 450 g/ha/an, &agrave; l&rsquo;exception des situations non m&eacute;canisables, telles que les vignes en pente, en terrasses ou les sols tr&egrave;s caillouteux, o&ugrave; le glyphosate peut continuer &agrave; s&rsquo;employer sur la totalit&eacute; de la parcelle, &agrave; la dose maximale de 2160 g/ha/an.<h2>Arboriculture&nbsp;: 900 g/ha/an maximum</h2>En arboriculture, le glyphosate peut s&rsquo;appliquer sur les parcelles de vergers adultes de plus de 3 ans (apr&egrave;s lignification des troncs) et d&eacute;j&agrave; en production mais uniquement sous le rang (dans la limite de 40% de la surface parcellaire) et la dose maximale de 900 g/ha/an. Il reste utilisable en plein &agrave; la dose maximale de 2160 g/ha/an, dans les situations non m&eacute;canisables, &agrave; savoir les vergers conduits en terrasse ou en forte pente, les zones tr&egrave;s caillouteuses ou rocheuses, les vergers implant&eacute;s sur buttes.

La Plateforme Glyphosate France publie un guide destiné à composer avec les restrictions d’utilisation décrétées en 2021 et qui, selon les fournisseurs de l’herbicide, vont engendrer une baisse de 31% des usages.

Glyphosate : un guide pour en optimiser l’usage

<h3 style="font-style:italic"><var>Le montant de l&rsquo;aide aux exploitations d&rsquo;&eacute;levage porcin est de 15 000 &euro; par exploitation avec transparence pour les GAEC limit&eacute;e &agrave; trois associ&eacute;s.</var></h3>

<h3 style="font-style:italic"><var>Deux crit&egrave;res d&rsquo;entr&eacute;e permettent d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; cette aide :</var></h3>

<ul>
	<li style="font-style: italic;">
	<h3><var>avoir consomm&eacute; 80 % de la ligne de tr&eacute;sorerie &agrave; court terme, y compris les &eacute;ventuelles dette&nbsp;</var><var>fournisseurs ;</var></h3>
	</li>
	<li style="font-style: italic;">
	<h3><var>avoir engag&eacute; une d&eacute;marche de PGE (pr&ecirc;ts garantis par l'&Eacute;tat) qu'elle ait aboutie ou non.</var></h3>
	</li>
</ul>

<h3 style="font-style:italic"><var>Pour les demandes ne remplissant que la premi&egrave;re condition, et si l&rsquo;enveloppe allou&eacute;e n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; enti&egrave;rement consomm&eacute;e, des cellules de crise permettront de s&eacute;lectionner les dossiers selon des crit&egrave;res de priorisation ainsi d&eacute;finis : jeune agriculteur aid&eacute; install&eacute; depuis le 01/01/2017, exploitations fragilis&eacute;es ayant entam&eacute;es une d&eacute;marche aupr&egrave;s d&rsquo;une structure accompagnatrice (ex : REAGIR 44, &hellip;).</var></h3>

<h3 style="font-style:italic"><var>Pour demander cette aide &agrave; la tr&eacute;sorerie, l&rsquo;&eacute;leveur porcin devra d&eacute;poser sa demande par&nbsp;t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure sous d&eacute;marche simplifi&eacute;e. Le lien pour acc&eacute;der &agrave; cette t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure, les mod&egrave;les d&rsquo;attestation financi&egrave;re bancaire et dette fournisseur sont accessibles sur le site des services de l&rsquo;&Eacute;tat en <a href="https://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Mesures-conjoncturelles/Dispositif-d-urgence-soutien-aux-exploitations-d-elevage-porcin-2022" target="_blank">CLIQUANT ICI</a></var></h3>

<h3 style="font-style:italic"><var>Cette t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure est ouverte &agrave; partir du 18 f&eacute;vrier 2022 et jusqu&rsquo;au 11 mars 2022.</var></h3>

Comme annoncé par le ministre de l’Agriculture le 31 janvier 2022, un dispositif d’urgence d’aide à la trésorerie doté d’une enveloppe de 75 M€ est déployé au niveau national. La Loire-Atlantique dispose d’une enveloppe de 975 240 €.

Loire-Atlantique - Porc : faites votre demande d'aide d'urgence

L&rsquo;activit&eacute; commerciale dans le vivant ne refl&egrave;te pas l&rsquo;&eacute;tat des ventes dans le secteur aval.&nbsp;L&rsquo;agneau n&rsquo;est pas un produit pl&eacute;biscit&eacute; &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, mais les volumes en laitons restent en nombre limit&eacute; pour une demande qui cible cette gamme de marchandise. Cela ne permet pas&nbsp;&nbsp;aux acheteurs de peser sur les prix dans la tr&egrave;s bonne marchandise. Le commerce se montre en revanche plus compliqu&eacute; dans les agneaux gris ou les laitons trop lourds.&nbsp;&nbsp;En brebis, le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec un maintien des cours.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale restera calme faute de consommation mais la modestie de l&rsquo;offre dans les laitons de qualit&eacute; ne permettra pas de pression sur les prix. Le commerce sera plus tendu dans les laitons ordinaires et les agneaux gris.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Ovins : analyse commerciale sem 07-2022]

Ovins : Vente calme

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Les mises en place pour le c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute; sont contenues pour &eacute;viter toute surcharge des ateliers &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; les ventes de viande de veau sont atones (15 juillet/15 ao&ucirc;t). Le nombre de v&ecirc;lages se r&eacute;tracte tr&egrave;s sensiblement. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste sous le contr&ocirc;le des gros op&eacute;rateurs, mais ces derniers ont rel&acirc;ch&eacute; l&rsquo;&eacute;treinte sur les prix qu&rsquo;ils exer&ccedil;aient depuis de nombreux mois. Les tarifs se d&eacute;tendent dans les veaux holsteins ou normands ou crois&eacute;s laitiers d&rsquo;entr&eacute;e de gamme, avec un tri moins s&eacute;v&egrave;re dans les lots.&nbsp;&nbsp;La tendance est positive dans les abondances ou montb&eacute;liards dans le Sud-Est.&nbsp;&nbsp;La tendance est au maintien des prix dans les crois&eacute;s de moyenne conformation. Dans les bons veaux crois&eacute;s U ou pour les Limousins, le recul de l&rsquo;offre permet de tenir les cours.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est assez calme dans le secteur aval malgr&eacute; les vacances d&rsquo;hiver. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet aux int&eacute;grateurs de limiter la pression sur des prix qui doivent supporter des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;e. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: La d&eacute;tente devrait se confirmer dans les bons veaux laitiers ou Normands. La demande restera bien pr&eacute;sente dans les Montb&eacute;liards. Les cours seront stationnaires dans les crois&eacute;sVeaux de boucherie &ndash; La demande devrait rester calme pour les vacances d&rsquo;hiver. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

[Veaux : analyse commerciale sem 07-2022]

Veaux : légère détente dans les laitiers

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Comment concilier hausse des co&ucirc;ts de production, flamb&eacute;e du prix du maigre et des volumes insuffisants pour satisfaire la demande&nbsp;? C&rsquo;est la question que&nbsp;&nbsp;devrait se poser toutes les semaines les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, faute de disponibilit&eacute;s sur les march&eacute;s ou dans les campagnes mais ils restent &agrave; l&rsquo;achat malgr&eacute; des tarifs jamais vus. Les gros op&eacute;rateurs cherchent &agrave; maintenir leur niveau de couverture afin de pouvoir servir les abattoirs dans les mois &agrave; venir. La valorisation des animaux est &eacute;lev&eacute;e avec des tarifs parfois&nbsp;&nbsp;au-dessus de ceux pratiqu&eacute;s pour la boucherie. Les herbagers sont &eacute;galement plus nombreux sur les march&eacute;s, ce qui renforce la concurrence dans le b&eacute;tail de milieux de gamme ou dans les r&eacute;formes laiti&egrave;resBroutards &ndash;&nbsp;Les disponibilit&eacute;s saisonni&egrave;res restent faibles au regard de l&rsquo;orientation positive des prix, mais &eacute;galement du recul de la production. Les march&eacute;s exports restent nombreux avec des besoins qui couvrent l&rsquo;ensemble de la gamme. Le march&eacute; alg&eacute;rien recherche des m&acirc;les lourds dans la perspective du Ramadan. L&rsquo;Italie, L&rsquo;Allemagne et l&rsquo;Espagne restent sur leurs standards. L&rsquo;activit&eacute; de repousse est soutenue par les tarifs &eacute;lev&eacute;s observ&eacute;s dans la viande. Les structures fran&ccedil;aises qui veulent maintenir la production de jeune bovin pour assurer une charge de travail aux abatteurs sont oblig&eacute;es de suivre le march&eacute;. L&rsquo;ambiance reste bonne dans les campagnes avec des tarifs fermes dans les m&acirc;les de qualit&eacute;.&nbsp;En femelles, l&rsquo;animation reste soutenue par une demande italienne constante et des mises en place &eacute;galement pour le march&eacute; int&eacute;rieur. Les tarifs se maintiennent &agrave; des attractifs pour les bonnes Charolaises ou Limousines notamment si elles sont vaccin&eacute;es. Les tarifs sont stables dans les ordinaires.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;insuffisance de l&rsquo;offre continuera de dynamiser mes &eacute;changes. Le commerce restera tr&egrave;s actifs. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: la faiblesse de l&rsquo;offre restera tr&egrave;s favorable. La vente restera dynamique face aux nombreux d&eacute;bouch&eacute;s &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 07-2022

Bovins maigres : Vente active en toutes catégories

Bovins races allaitantes&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre commercial a nettement bascul&eacute; du c&ocirc;t&eacute; des &eacute;leveurs. Les tarifs ne cessent de progresser, sans que personne ne semble conna&icirc;tre les limites qui seront impos&eacute;es par les consommateurs.&nbsp;&nbsp;Des r&eacute;formes laiti&egrave;res &agrave; 4&euro; auraient &eacute;t&eacute; inconcevables il y a seulement un an, maintenant c&rsquo;est une barre psychologique s&eacute;rieusement envisageable par les &eacute;leveurs. En pleines vacances d&rsquo;hiver, le niveau de la demande freine la progression des prix dans les tr&egrave;s bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Le d&eacute;ficit de marchandise reste en revanche tr&egrave;s marqu&eacute; dans les autres cat&eacute;gories, avec des hausses tarifaires continues dans les limousines ou charolaises, bien conform&eacute;es, mais c&rsquo;est dans le b&eacute;tail R de conformation que l&rsquo;accroissement des prix est la plus spectaculaire.&nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;La conjoncture est tr&egrave;s favorable avec des industriels laitiers qui donnent des rallonges de production et qui rel&egrave;vent leurs prix m&ecirc;me s&rsquo;ils ne sont pas encore en accord avec les demandes de la production. Les &eacute;leveurs produisent du lait et retardent la mise &agrave; la r&eacute;forme, d&rsquo;autres prennent conscience de la valorisation des kg et attendent le printemps pour la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Dans ce contexte, les abatteurs se livrent une guerre sans merci pour assurer l&rsquo;approvisionnement de leurs unit&eacute;s de production. Il y a tr&egrave;s longtemps que la production n&rsquo;avait pas vu une telle progression des prix&nbsp;dans les vaches Holsteins, Montb&eacute;liardes et Normandes. La demande est ferme dans les taureaux de r&eacute;forme pour la production de minerai.Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le d&eacute;ficit de marchandise et les gros besoins du march&eacute; fran&ccedil;ais pour compenser le manque de femelles entra&icirc;nent une vente active. La demande de nos clients europ&eacute;ens est &eacute;galement tr&egrave;s forte, ce qui conduit &agrave; une nouvelle progression des prix dans les JB de race &agrave; viande, mixtes ou laitiers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: La vente restera active avec une fermet&eacute; des prix voir une nouvelle progression &nbsp;faute d&rsquo;offre suffisante dans les Charolaises et les allaitantes de second choix.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Face &agrave; l&rsquo;insuffisance de l&rsquo;offre, mais o&ugrave; va s&rsquo;arr&ecirc;ter la progression des prix&nbsp;?Jeunes bovins&nbsp;: la demande restera soutenue pour compenser le manque de femelles &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 07-2022]

Bovin boucherie : Du jamais vu dans les laitières

Comme tous les ans, la derni&egrave;re ligne droite des n&eacute;gociations commerciales entre les &eacute;leveurs, les industriels et les distributeurs est extr&ecirc;mement tendue.&nbsp;Elle r&eacute;v&egrave;le des &eacute;carts de comportement importants entre les enseignes ou les industriels qui ne semblent pas avoir pris la mesure de ce qui est en train de se passer sur le terrain. Fort de la loi Egalim2, les agriculteurs toutes fili&egrave;res confondues montent au front pour d&eacute;noncer l&rsquo;absence de coh&eacute;rence de certaines marques face &agrave; l&rsquo;origine des composants qu&rsquo;elles emploient. Les mesures miroir, demand&eacute;es par l&rsquo;UE, sont dans une logique de ne pas imposer aux consommateurs des aliments produits d&rsquo;autres pays, sans les m&ecirc;mes r&egrave;gles. Il serait souhaitable que ces m&ecirc;mes r&egrave;gles s&rsquo;appliquent au sein des pays de l&rsquo;UE.&nbsp;Il y a une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es, la fili&egrave;re ovine avait subi la m&ecirc;me h&eacute;catombe, ce qui avait conduit &agrave; une insuffisance de production fran&ccedil;aise pour la couverture des besoins. L&rsquo;import est maintenant obligatoire pour couvrir les besoins du march&eacute;. Faudra-t-il en passer par l&agrave; pour retrouver des tarifs r&eacute;mun&eacute;rateurs dans la viande bovine ou fera-t-on le choix d&rsquo;ouvrir les portes de l&rsquo;Europe aux viandes d&rsquo;outre-Atlantique&nbsp;malgr&eacute; des mesures miroir ?L&rsquo;absence de reconnaissance de la valorisation des produits engendre une destruction importante du tissu de production. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, les industriels n&rsquo;ont jamais manqu&eacute; de viande, mais ce sc&eacute;nario commence &agrave; pr&eacute;occuper s&eacute;rieusement certains acteurs de la fili&egrave;re, qui vont n&eacute;anmoins toujours chercher du prix sur le march&eacute; du trading de la viande.&nbsp;Depuis quelques mois, les industriels ressentent le recul des disponibilit&eacute;s. Ils ne peuvent plus compter sur les importations hollandaises ou allemandes, car le d&eacute;clin de la production est &eacute;galement tr&egrave;s fort dans ces pays. Les &eacute;quilibres mati&egrave;res restent compliqu&eacute;s, car tout le monde recherche du minerai pour la production de viande hach&eacute;e. La commercialisation des aloyaux demeure compliqu&eacute;e dans un contexte d&rsquo;offre limit&eacute;e et de tarifs en progression constante dans les bovins vifs. La guerre des prix entre industriels pour &eacute;couler la marchandise,&nbsp;risque de faire de gros d&eacute;g&acirc;ts dans les soci&eacute;t&eacute;s les moins comp&eacute;titives. Il ne faut pas oublier que la capacit&eacute; d&rsquo;abattage fran&ccedil;aise est surdimensionn&eacute;e au regard de l&rsquo;&eacute;volution du cheptel.Certains magasins ont pris conscience du d&eacute;sastre qui s&rsquo;amplifie dans les campagnes et signent des engagements tarifaires plus responsables. Ils utiliseront la vitrine du salon de l&rsquo;agriculture pour donner une r&eacute;sonance m&eacute;diatique plus forte &agrave; ces accords.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>&nbsp;<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>A lire aussi : analyses commerciales sem 07-2022<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovin-boucherie-du-jamais-vu-dans-les-laitieres" target="_blank" title="">Bovin boucherie : Du jamais vu dans les laiti&egrave;res</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-maigres-vente-active-en-toutes-categories" target="_blank" title="">Bovins maigres : Vente active en toutes cat&eacute;gories</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-legere-detente-dans-les-laitiers" target="_blank" title="">Veaux : l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente dans les laitiers</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ovins-vente-calme" target="_blank" title="">Ovins : Vente calme</a></td></tr></tbody></table>&nbsp;

[Bovin : conjoncture sem 07-2022] L’absence de reconnaissance de la valorisation des produits engendre une destruction importante du tissu de production.

Bovin : Le manque de marchandise entraîne une flambée des prix

A deux mois du premier tour de l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, l&rsquo;intention de vote de l&rsquo;ensemble des Fran&ccedil;ais est cinq points plus bas que lors de l&rsquo;&eacute;lection 2017. C&rsquo;est l&rsquo;un des principaux r&eacute;sultats d&rsquo;une enqu&ecirc;te Ipsos-Sopra Steria r&eacute;alis&eacute;e en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), conduite entre le 3 et le 7 f&eacute;vrier, sur un &eacute;chantillon de 12.500 personnes. Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te, seuls 65% des Fran&ccedil;ais seraient certains d&rsquo;aller voter au premier tour, contre 70% en f&eacute;vrier 2017. Et dans ce panel, le monde agricole appara&icirc;t fortement d&eacute;mobilis&eacute; : seuls 45% des agriculteurs seraient certains d&rsquo;aller voter, soit 20 points de moins que le reste de la population, selon Martial Foucault, le directeur du Cevipof.En mati&egrave;re de choix des candidats, il ressort de l&rsquo;&eacute;tude que les agriculteurs envisagent de voter pour Emmanuel Macron &agrave; 29% et pour Eric Zemmour &agrave; 24%. Val&eacute;rie P&eacute;cresse, quant &agrave; elle, recueille seulement 7% des intentions de vote, un chiffre extr&ecirc;mement bas pour la candidate Les R&eacute;publicains, alors que la droite remporte traditionnellement la majorit&eacute; du vote agricole. En 2012, Nicolas Sarkozy r&eacute;coltait ainsi 44% des voix des agriculteurs au premier tour, loin devant Marine Le Pen (19,5%). En 2017, Fran&ccedil;ois Fillon figurait aussi en t&ecirc;te dans les votes des agriculteurs, mais talonn&eacute; de pr&egrave;s par la candidate d&rsquo;extr&ecirc;me droite. Avec Emmanuel Macron et Eric Zemmour en t&ecirc;te des intentions de vote, l&rsquo;&eacute;lection de 2022 pourrait donc rebattre les cartes du vote agricole.Reste que les r&eacute;sultats de cette enqu&ecirc;te sont &agrave; prendre avec des pincettes au vu du faible effectif des exploitants agricoles, ceux-ci ne repr&eacute;sentant que 1% du corps &eacute;lectoral. Ramen&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;chantillon de sond&eacute;s, cela repr&eacute;sente moins de 150 personnes&hellip;&nbsp;<h2>Un &eacute;lectorat important</h2>Cependant, si les agriculteurs ne repr&eacute;sentent qu&rsquo;une infime partie des &eacute;lecteurs, le poids de &ldquo;l&rsquo;&eacute;lectorat agricole", au sens plus large, ne doit pas &ecirc;tre sous-estim&eacute;. Celui-ci englobe les retrait&eacute;s, les salari&eacute;s agricoles, ou encore les membres de la famille des exploitants. En 2012, le sociologue Fran&ccedil;ois Purseigle estimait cet &eacute;lectorat agricole &agrave; 3 millions d&rsquo;inscrits sur les listes &eacute;lectorales, soit environ 8% du corps &eacute;lectoral.&nbsp;Les candidats &agrave; la pr&eacute;sidentielle savent que ces voix sont importantes. Pas &eacute;tonnant donc que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/salon-de-l-agriculture-les-retrouvailles-se-precisent" target="_blank" title="">le Salon de l&rsquo;agriculture </a>demeure un rendez-vous incontournable des politiques, a fortiori en cette ann&eacute;e &eacute;lectorale. &ldquo;Il &eacute;tait impensable que ce moment tr&egrave;s important pour l&rsquo;ensemble de la profession agricole ne puisse se tenir cette ann&eacute;e&rdquo;, a d&rsquo;ailleurs affirm&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 14 f&eacute;vrier. Le premier &agrave; fouler les tapis du parc des expositions sera le pas-encore-candidat Emmanuel Macron, attendu lors de l&rsquo;inauguration le 26 f&eacute;vrier. En 2020, il avait &eacute;t&eacute; pris &agrave; parti sur les distorsions de concurrence, les ZNT ou encore les revenus des agriculteurs&hellip; autant de sujets qui seront sans nul doute remis sur le tapis cette ann&eacute;e.

[Edito] Emmanuel Macron et Eric Zemmour sont en tête des intentions de vote des agriculteurs pour l’élection présidentielle. C’est ce qui ressort d’une étude du Cevipof, qu’il convient cependant de prendre avec des pincettes.

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