<p><strong>C&rsquo;</strong>&eacute;tait une ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;lections pour la f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs de l&rsquo;Allier. Sans surprise, c&rsquo;est la liste &laquo; Bien chasser en Bourbonnais &raquo; conduite par Jean-Pierre Gaillard, pr&eacute;sident sortant, qui a remport&eacute; la majorit&eacute; des suffrages. Aucune liste concurrente n&rsquo;avait, d&rsquo;ailleurs, &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Sanglier : un pr&eacute;l&egrave;vement record</strong></p><p>Outre le fonctionnement de la f&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale et l&rsquo;am&eacute;nagement du domaine des Sallards, &agrave; Toulon-sur-Allier, si&egrave;ge de l&rsquo;organisation, c&rsquo;est le volet du sanglier qui a &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute; en profondeur par le pr&eacute;sident Gaillard qui a tenu &agrave; appuyer sur le fait que les pr&eacute;l&egrave;vements &eacute;taient historiques pour notre d&eacute;partement : &laquo; Ils fr&ocirc;lent les 6000 b&ecirc;tes ! C&rsquo;est un record pour l&rsquo;Allier. Nous avons pr&eacute;lev&eacute; 700 sangliers de plus que l&rsquo;an dernier. Bocage centre, Sologne nord et surtout Tron&ccedil;ais ont beaucoup pr&eacute;lev&eacute; mais tous les secteurs sont en hausse sauf la Montagne Bourbonnaise pour laquelle il ne manque qu&rsquo;une soixantaine d&rsquo;animaux. En vingt ans, nous avons multipli&eacute; le tableau par quatre voire cinq. Nous ne sommes sans doute pas loin aujourd&rsquo;hui de la capacit&eacute; maximale d&rsquo;accueil et sur certains secteurs comme Tron&ccedil;ais, la vall&eacute;e de la Besbre et Sologne nord, les populations doivent &ecirc;tre suivies de pr&egrave;s pour ne pas se laisser d&eacute;border. Jusqu&rsquo;&agrave; maintenant, je crois que l&rsquo;on peut dire que nous avons r&eacute;ussi &agrave; garder le contr&ocirc;le des d&eacute;g&acirc;ts. Notre gestion du sanglier en plan de chasse, coupl&eacute;e &agrave; la responsabilisation financi&egrave;re par secteurs, est ce qui nous a permis de tenir &raquo;.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Des d&eacute;g&acirc;ts toujours plus importants</strong></p><p>Le sanglier et les d&eacute;g&acirc;ts qu&rsquo;il provoque font, chaque ann&eacute;e, monter la facture pour la f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs de l&rsquo;Allier. Elle s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 680 000&euro;. Une &eacute;volution cons&eacute;quente par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes qui s&rsquo;explique par la hausse du co&ucirc;t des denr&eacute;es agricoles &eacute;quivalente &agrave; 185 000&euro;. Une situation qui ne devrait pas s&rsquo;att&eacute;nuer pour les ann&eacute;es &agrave; venir avec une hausse annonc&eacute;e de 30 &agrave; 50% de ces produits. Une inqui&eacute;tude que partage Jean-Pierre Gaillard : &laquo; Alors l&agrave;, je dois vous dire, c&rsquo;est une alerte au feu qui s&rsquo;annonce parce que notre syst&egrave;me n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; con&ccedil;u pour r&eacute;pondre &agrave; cela. A la v&eacute;rit&eacute;, il n&rsquo;existe pas de syst&egrave;me pour r&eacute;pondre &agrave; des hausses aussi violentes, aussi brutales, et, ce qui se profile pour certaines f&eacute;d&eacute;rations, c&rsquo;est tout simplement l&rsquo;impossibilit&eacute; de faire face &agrave; de telles indemnisations et le d&eacute;p&ocirc;t de bilan. Pour l&rsquo;instant, nous sommes encore en capacit&eacute; de faire face, je pense, une saison ou deux et apr&egrave;s ? Ce syst&egrave;me est &agrave; bout de souffle et nous devons mettre rapidement en place des solutions au niveau national &raquo;.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Renforcer le soutien des agriculteurs</strong></p><p>Le pr&eacute;sident qui attend un soutien des agriculteurs sur cette probl&eacute;matique en &laquo; en faisant tout ce qu&rsquo;ils peuvent en mati&egrave;re de protections sur leurs cultures et d&rsquo;alertes pr&eacute;coces dans la survenue des d&eacute;g&acirc;ts. Depuis plusieurs ann&eacute;es maintenant, nous alertons les pouvoirs publics, le monde agricole, sur l&rsquo;inexorable accroissement des populations &raquo;.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Agriculteurs et chasseurs, gestionnaires de la faune et de la flore</strong></p><p>Une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale durant laquelle est intervenu Geoffrey Rivaux, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier. Il a tenu &agrave; appuyer sur les liens qui unissent les chasseurs aux agriculteurs : &laquo; Quand je suis arriv&eacute; dans l&rsquo;Allier, j&rsquo;&eacute;tais d&eacute;j&agrave; chasseur de petit gibier qui a malheureusement disparu sur certains secteurs de notre d&eacute;partement, ce qui est bien regrettable. Certains diront que c&rsquo;est &agrave; cause de l&rsquo;agriculture mais je pense plut&ocirc;t qu&rsquo;il y a trop de pr&eacute;dateurs. J&rsquo;ai pu me rendre compte que la chasse, dans ce d&eacute;partement, en particulier celle du grand gibier, est une v&eacute;ritable tradition. Aujourd&rsquo;hui, je suis avant tout agriculteur mais fier de faire partie d&rsquo;un groupe de chasse au grand gibier. Quand j&rsquo;ai repris le dossier chasse &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier il y a trois ans, on m&rsquo;avait dit : &laquo; tu verras, c&rsquo;est un petit dossier qui ne prend pas beaucoup de temps ! &raquo;. Aujourd&rsquo;hui, on se rend compte qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une th&eacute;matique &eacute;norme, difficile &agrave; g&eacute;rer et qu&rsquo;il faut composer avec les agriculteurs qui produisent pour nourrir le Monde et les chasseurs qui pratiquent un loisir. Nous agriculteurs, nous sommes les garants de la ruralit&eacute;, &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s ! Nous agriculteurs, nous avons besoins de vous pour r&eacute;guler les populations de nuisibles et vous chasseurs, vous avez besoin de nos espaces pour chasser. Nos destins sont li&eacute;s &raquo;.</p><p>Geoffrey Rivaux qui est revenu longuement sur la probl&eacute;matique du sanglier : &laquo; Ah, le sanglier ! Un sujet qui f&acirc;che dans l&rsquo;Allier ! Il fait tellement de mal &agrave; notre agriculture. Nous agriculteurs nous ne cultivons pas de c&eacute;r&eacute;ales pour qu&rsquo;elles soient d&eacute;truites par ces animaux. Nous sommes passionn&eacute;s par notre m&eacute;tier, tout comme vous par la chasse. Alors, certes, les cours des productions agricoles ont flamb&eacute; mais attention, pour nous, les charges sont devenues &eacute;normes. Parfois, elles ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;es par quatre. Il faut donc que vous compreniez qu&rsquo;il ne restera pas grand chose dans la poche des agriculteurs. Je sais, &ocirc; combien, que vous faites ce que vous pouvez pour g&eacute;rer au mieux les populations de sangliers. La Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier intervient souvent dans un r&ocirc;le de m&eacute;diation entre chasseurs et agriculteurs en essayant de faire au mieux pour que les int&eacute;r&ecirc;ts des deux parties soient pr&eacute;serv&eacute;s &raquo;.</p>


La fédération des chasseurs de l’Allier a tenu son Assemblée générale le samedi 23 avril dernier à Yzeurespace. Au programme, la mise en place d’un bureau renouvelé et différentes thématiques évoquées dont celle du sanglier.

« Cultivons le lien qui unit agriculteurs et chasseurs »

<p>Terres Innovantes a&nbsp;pour objectifs de promouvoir le m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur, de valoriser le r&ocirc;le de l&rsquo;agriculture sur les territoires et de favoriser les innovations aupr&egrave;s des publics.</p><p>Alors, pour sa 12e &eacute;dition, le concours &ldquo;Graines d'agriculteurs&rdquo; &nbsp;souhaite mettre en avant la <strong>protection des ressources naturelles</strong> ainsi que&nbsp;les jeunes agriculteurs.&nbsp;</p><p>Donc si vous vous &ecirc;tes install&eacute; <u>entre le 1er janvier 2015&nbsp;et le 31 d&eacute;cembre 2020</u>&nbsp;et que vous contribuez &agrave; la pr&eacute;servation de l'eau, de l'air, des sols et/ou de la biodiversit&eacute;, <strong>ce concours est fait pour vous </strong>!</p><p>Afin d&rsquo;&ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute; par un jury national et&nbsp;faire partie des 10 finalistes, il vous faut <strong>vous inscrire avant le 9 mai</strong>.</p><p>Parmi ces 10 finalistes, 3 d&rsquo;entre vous remporteront un <strong>ch&egrave;que de 3 000 euros</strong>&nbsp;et <strong>une vid&eacute;o</strong> sur votre ferme.</p><p>Vous n&rsquo;avez rien &agrave; perdre mais <strong>tout &agrave; gagner</strong>.&nbsp;</p><p>Lancez-vous en remplissant ce formulaire :&nbsp;<a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScBE1mdrbhuezv15nyPb-Km9PgH3_YyZig_7xDH_eEUmjTsjQ/viewform" target="_blank">https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScBE1mdrbhuezv15nyPb-Km9PgH3_YyZig_7xDH_eEUmjTsjQ/viewform</a></p>


Le concours organisé par Terres Innovantes souhaite cette année mettre à l’honneur les jeunes agriculteurs agissant pour la préservation des ressources naturelles.

Concours Graines d’agriculteurs : inscription imminente !

<p>Premier Medfel, et m&ecirc;me premier salon pour Croc&rsquo;Ella. La toute jeune entreprise <strong>cr&eacute;&eacute;e il y a deux ans et demi </strong>&agrave; Marseille est un <strong>importateur et torr&eacute;facteur en fruits secs</strong>, olives et huiles d&rsquo;olives <strong>et produits italiens</strong> (antipasti&nbsp;: ail, poivrons, artichauts&hellip;), produits qu&rsquo;elle destine aux distributeurs et &agrave; la RHD via les centrales, primeurs, grossistes et CHR.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/medfel-2022-deux-jours-de-medfel-en-cinq-points-cles" target="_blank">Deux jours de Medfel en cinq points-cl&eacute;s</a></div>

<p><strong>Les fruits secs sont torr&eacute;fi&eacute;s chez deux artisans, puis aromatis&eacute;s</strong> &agrave; l&rsquo;usine de Croc&rsquo;Ella (&eacute;quip&eacute;e d&rsquo;une maratte, d&rsquo;un four, etc&hellip;). Les fruits secs sont torr&eacute;fi&eacute;s <strong>sans huile ni colorants, additifs et ar&ocirc;mes artificiels.</strong> Parmi les r&eacute;f&eacute;rences&nbsp;: <strong>amandes ail et fines herbes, noix de cajou aux fines herbes ou au curry, trop&eacute;zienne&hellip;.</strong> Croc&rsquo;Ella les propose sous diff&eacute;rents conditionnements&nbsp;: seaux de 5 kg ou vrac pour les grossistes, en sachets pour les distributeurs ou les primeurs, en petits pots pour les r&eacute;f&eacute;rences type &ldquo;duo mix&rdquo;.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Entre snacking et sant&eacute;, le fruit sec, un march&eacute; dynamique</strong></h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ap&eacute;ro, snacking, topping pour soupes et salades, p&acirc;tisserie (poudre d&rsquo;amande)&hellip; <strong>le fruit sec est de plus en plus pr&eacute;sent dans les repas</strong> et notre alimentation,</em> analyse Meyer Diai, commercial. <em>On observe une tr&egrave;s grosse demande du march&eacute; pour des produits sant&eacute; et de qualit&eacute;. Mais le dynamisme est <strong>frein&eacute; par la probl&eacute;matique de l&rsquo;huile de tournesol</strong>, dont la production est insuffisante.&nbsp;&raquo;&nbsp;</em></p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Sur l&rsquo;aspect <strong>origine France</strong>, il y a la mati&egrave;re premi&egrave;re -les fruits &agrave; coque- en France mais <strong>c&rsquo;est un produit d&rsquo;exception dont les prix &eacute;lev&eacute;s sont incompatibles avec les exigences de tarifs des GMS</strong>. C&rsquo;est pourquoi nous importons. En revanche les confiseurs sont demandeurs de produits fran&ccedil;ais et pr&ecirc;ts &agrave; payer, donc on en fournit.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>A Medfel pour pr&eacute;senter l&rsquo;entreprise et rencontrer et prospecter fournisseurs et clients, Croc&rsquo;Ella a aussi confi&eacute; &agrave; FLD &ecirc;tre sur <strong>un projet concernant l&rsquo;animation en points de vente et qui implique une machine con&ccedil;ue et brevet&eacute;e par Croc&rsquo;Ella</strong>. Nous ne pouvons en dire plus, mais Croc&rsquo;Ella &eacute;tait aussi sur le salon pour <em>&laquo;&nbsp;chercher des clients GMS int&eacute;ress&eacute;s&nbsp;&raquo;.</em></p>

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L’entreprise a aussi confié à FLD être à Medfel pour prospecter des clients GMS quant à un projet encore confidentiel, qui concernera une machine brevetée pour les points de vente.

[Medfel 2022] : Croc’Ella déploie ses ailes sur un marché des fruits secs torréfiés demandeur

<p><strong>Perspectives Agricoles : <em>Comment adapter la quantit&eacute; d&rsquo;azote &agrave; la situation actuelle ?</em><br>Gr&eacute;gory V&eacute;ricel : </strong>Le ratio &laquo; prix de vente du ma&iuml;s (en &euro;/t) / prix de l&rsquo;azote (en &euro;/100 kg) &raquo; est un indicateur simple &agrave; calculer et assez fiable pour juger rapidement de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t ou non de r&eacute;duire la dose d&rsquo;azote. Pour le ma&iuml;s, si le ratio d&eacute;passe 1,5, les optima technique et technico-&eacute;conomique sont confondus. En dessous de cette valeur, il devient plus avantageux, pour maximiser la marge, d&rsquo;apporter une dose d&rsquo;azote l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieure &agrave; la dose pr&eacute;visionnelle. La perte de produit brut g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par des rendements l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieurs au potentiel (de l&rsquo;ordre de 1 &agrave; 2,5 q/ha) est alors compens&eacute;e par la r&eacute;duction des charges de fertilisation. Par exemple, pour un prix d&rsquo;achat de l&rsquo;azote &agrave; 2,2 &euro;/kg et un prix du ma&iuml;s n&eacute;goci&eacute; autour de 200 &euro;/t, il faudrait r&eacute;duire la fertilisation azot&eacute;e d&rsquo;environ 30 kg N/ha par rapport &agrave; l&rsquo;optimum technique, le ratio ayant pour valeur 0,9 dans ce cas<sup>(1)</sup>. Il peut s&rsquo;av&eacute;rer judicieux de contractualiser une partie de la r&eacute;colte 2022 afin de s&eacute;curiser le prix de vente et la valeur du ratio.</p><p><strong>P. A. : <em>Quelles mesures mettre en &oelig;uvre pour optimiser les apports ?</em><br>G. V. :</strong> Les recommandations habituelles restent bien entendu valables. La prise en compte du reliquat azot&eacute; avant le semis am&eacute;liore la pr&eacute;cision des doses estim&eacute;es avec la m&eacute;thode du bilan pr&eacute;visionnel. Si le reliquat est important, se pose alors la question de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des apports pr&eacute;coces. La bonne valorisation de l&rsquo;azote passe par l&rsquo;enfouissement des apports et leur fractionnement, le choix de formes d&rsquo;azote moins &eacute;missives d&rsquo;ammoniac, comme l&rsquo;ammonitrate ou les ur&eacute;es additiv&eacute;es d&rsquo;inhibiteur d&rsquo;ur&eacute;ase, en particulier si les conditions d&rsquo;apport favorables ne peuvent &ecirc;tre garanties. Les apports en conditions s&egrave;ches, venteuses et par temps chaud sont &agrave; proscrire. L&rsquo;id&eacute;al est de les positionner juste avant une pluie d&rsquo;au moins quinze millim&egrave;tres ou un tour d&rsquo;irrigation.</p><p><strong>P. A. : <em>&Agrave; moyen terme, peut-on r&eacute;duire la d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;azote min&eacute;ral ?</em><br>G. V. : </strong>Pour la campagne 2023, il est probable que la hausse du prix des engrais azot&eacute;s et les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement se poursuivent, voire s&rsquo;accentuent. Dans ce contexte tr&egrave;s incertain, il apparait prudent de mobiliser diff&eacute;rents leviers afin de r&eacute;duire la d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;azote min&eacute;ral. Le recours &agrave; des sources alternatives d&rsquo;azote peut ainsi &ecirc;tre envisag&eacute;. On peut citer les engrais de ferme et les autres produits organiques, tels que les digestats de m&eacute;thanisation. Ces produits peuvent compenser une partie de l&rsquo;azote min&eacute;ral &agrave; condition de les utiliser &agrave; bon escient. Les couverts v&eacute;g&eacute;taux &agrave; base de l&eacute;gumineuses ont &eacute;galement un r&ocirc;le &agrave; jouer, y compris dans les situations o&ugrave; aucune contrainte r&eacute;glementaire ne s&rsquo;applique. D&rsquo;autre part, apr&egrave;s des impasses fr&eacute;quentes en 2021 sur la fumure de fond, il ne faudra pas n&eacute;gliger les apports de P et K sur les parcelles les plus carenc&eacute;es afin de pr&eacute;server leur fertilit&eacute;. Plus g&eacute;n&eacute;ralement, la r&eacute;silience des productions vis-&agrave;-vis de l&rsquo;azote, am&egrave;ne &agrave; se poser la question de la diversification des assolements et du choix des rotations, par exemple en introduisant plus de prot&eacute;agineux, en cultures interm&eacute;diaires ou de vente, avant des cultures exigeantes en azote. Une approche technico-&eacute;conomique est ainsi n&eacute;cessaire.</p><p><sub>(1) La matrice de calcul (&eacute;cart de dose d&rsquo;azote entre l&rsquo;optimum technique et l&rsquo;optimum technico-&eacute;conomique en fonction du prix du ma&iuml;s et de l&rsquo;azote) est disponible sur <a href="http://arvalis.info/2cd">http://arvalis.info/2cd.</a></sub></p>


Les besoins en azote pour la campagne 2022 sont désormais couverts. Le prix d’achat de l’azote est connu, mais le contexte rend très incertain l’évolution des prix de vente du maïs. Grégory Véricel, spécialiste en fertilisation chez Arvalis, présente une manière de raisonner les apports azotés.

Le raisonnement des apports azotés sur maïs change-t-il en 2022 ?

<p><strong>Perspectives Agricoles : <em>Pourquoi le cycle de l&rsquo;azote est-il devenu un enjeu central ?</em></strong><br><strong>Ma&euml;va Guillier-Weens : </strong>Lors de pr&eacute;c&eacute;dents travaux, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; que la r&eacute;gion Grand Est est exc&eacute;dentaire en azote et que des exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res ou d&rsquo;&eacute;levage sont tr&egrave;s d&eacute;pendantes de la fertilisation azot&eacute;e. Il appara&icirc;t donc primordial de limiter les pertes azot&eacute;es dans l&rsquo;eau et dans l&rsquo;air, tout en renfor&ccedil;ant la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations. Un nouveau projet de recherche, le PEI PARTAGE(1), d&eacute;but&eacute; en septembre 2019 pour une dur&eacute;e de trois ans, ambitionne de r&eacute;pondre &agrave; cette probl&eacute;matique. Il repose sur une soixantaine d&rsquo;agriculteurs, en polyculture-&eacute;levage ou grandes cultures, r&eacute;partis dans une douzaine de groupes. Ces agriculteurs partagent leurs exp&eacute;riences et co-construisent avec les techniciens des syst&egrave;mes de culture multiperformants. Les r&eacute;flexions ont &eacute;t&eacute; organis&eacute;es autour du cycle de l&rsquo;azote<sup>(1)</sup> en vue d&rsquo;optimiser les flux de mati&egrave;res entre les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage, de cultures et de m&eacute;thanisation. L&rsquo;approche se veut donc globale, de la parcelle au territoire, en incluant par exemple l&rsquo;ensemble des parcelles concern&eacute;es par un m&eacute;thaniseur.</p><p><strong>P. A. : <em>Quels sont les leviers d&rsquo;action mis en &oelig;uvre ?</em><br>M. G.-W. :</strong> Trois th&eacute;matiques prioritaires ont &eacute;merg&eacute; lors du diagnostic initial. Il s&rsquo;agit en premier lieu de ma&icirc;triser les pertes et d&rsquo;apporter l&rsquo;azote au bon moment. Cela passe par la gestion des couverts, l&rsquo;encha&icirc;nement cultural, les m&eacute;thodes de pilotage<sup>(2)</sup>, le mat&eacute;riel d&rsquo;&eacute;pandage et l&rsquo;usage de formes d&rsquo;azote moins volatiles. L&rsquo;introduction des l&eacute;gumineuses, en culture d&eacute;di&eacute;e ou associ&eacute;e, est &eacute;galement &eacute;tudi&eacute;e afin d&rsquo;amener de l&rsquo;azote &laquo; gratuit &raquo; dans les syst&egrave;mes, mais il manque &agrave; ce jour des d&eacute;bouch&eacute;s suffisamment r&eacute;mun&eacute;rateurs pour d&eacute;velopper ces surfaces. Le troisi&egrave;me axe est de g&eacute;rer les diff&eacute;rentes sources d&rsquo;azote organique utilisables sur le territoire, comme les effluents d&rsquo;&eacute;levage et les digestats de m&eacute;thanisation, et d&rsquo;en mieux conna&icirc;tre les comportements.</p><p><strong>P. A. :<em> Qu&rsquo;est-ce que ces travaux apportent aux agriculteurs impliqu&eacute;s ?</em><br>M. G.-W. :</strong> Des combinaisons de pratiques identifi&eacute;es comme vertueuses sont test&eacute;es en conditions r&eacute;elles chez les agriculteurs. L&rsquo;analyse initiale a fait ressortir les besoins, les marges de progr&egrave;s et les objectifs d&rsquo;autonomie vis-&agrave;-vis de l&rsquo;azote. Des diagnostics agronomiques sont r&eacute;alis&eacute;s, ainsi que l&rsquo;&eacute;valuation de la performance des syst&egrave;mes lors de l&rsquo;insertion de l&eacute;gumineuses &agrave; graines. Le potentiel de contribution &agrave; l&rsquo;att&eacute;nuation du changement climatique est &eacute;galement calcul&eacute; et peut &ecirc;tre valoris&eacute; par le Label bas carbone. Avec ces travaux, les participants ont davantage pris conscience de l&rsquo;importance des enjeux techniques et &eacute;conomiques li&eacute;s aux pertes d&rsquo;azote, notamment par volatilisation. L&rsquo;objectif est de r&eacute;duire ces pertes, sans impact sur le rendement, par l&rsquo;identification des moments critiques dans la rotation. En parall&egrave;le, un autre projet, le PEI ARPEEGE, vise entre autres &agrave; &eacute;laborer des outils d&rsquo;analyse &eacute;conomique afin de favoriser la collaboration entre les &eacute;leveurs et les c&eacute;r&eacute;aliers, dans une logique d&rsquo;autonomie prot&eacute;ique des &eacute;levages, un des aspects de l&rsquo;agro&eacute;cologie.</p><p>&nbsp;</p><p><sub>(1) PEI = Partenariat Europ&eacute;en &agrave; l&rsquo;Innovation ;(2) notamment bas&eacute;es sur les nouvelles m&eacute;thodes de &laquo; pilotage int&eacute;gral &raquo; (voir l&rsquo;article &laquo; <a href="https://www.perspectives-agricoles.com/fertilisation-du-ble-tendre-vers-des-apports-azotes-limites-aux-stricts-besoins-@/view-3903-arvarticlepa.html" title="">Vers des apports azot&eacute;s limit&eacute;s aux stricts besoins</a> &raquo; du n&deg;496 de Perspectives agricoles, f&eacute;vrier 2022).</sub></p>


Les enjeux de la fertilisation azotée sont à la fois économiques et environnementaux. Les partenaires du PEI PARTAGE étudient sur 
le terrain les solutions à mettre en œuvre pour des systèmes plus durables. Maëva Guillier-Weens, chargée de mission à la Chambre d’agriculture Grand Est, en présente les grandes lignes.

Comment boucler le cycle de l’azote ?

<p><strong>[La r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes en 3 questions : &eacute;pisode 3] </strong></p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/4tBACw1ngwA?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Ces 3 accidents climatiques qui ont marqu&eacute; l&rsquo;histoire r&eacute;cente de l&rsquo;agriculture</figcaption>
</figure>
<p id="docs-internal-guid-bbbcc551-7fff-fa68-4648-5fe2497dfa86">Les inondations de 2016, les s&eacute;cheresses de 2018 &agrave; 2020 et le gel d&rsquo;avril 2021 ont marqu&eacute; toutes les fili&egrave;res agricoles. Chacun &agrave; leur mani&egrave;re, ces &eacute;v&egrave;nements ont acc&eacute;l&eacute;r&eacute; la prise de conscience d&rsquo;am&eacute;liorer le dispositif d&rsquo;assurance r&eacute;colte et de gestion des risques en agriculture. Bruno Lepoivre, directeur adjoint du march&eacute; de l&rsquo;agriculture et de la pr&eacute;vention de Pacifica (Cr&eacute;dit Agricole), revient sur les le&ccedil;ons qui ont &eacute;t&eacute; tir&eacute;es suite &agrave; ces trois accidents climatiques.&nbsp;</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/accidents-climatiques-s-assurer-ou-non-quelles-differences" target="_blank" title="">Accidents climatiques : s&rsquo;assurer ou non, quelles diff&eacute;rences ?</a>
</aside>



VIDEO - Depuis 2016, la France a connu une accélération des évènements climatiques touchant l’agriculture. Bruno Lepoivre, directeur adjoint du marché de l’agriculture et de la prévention de Pacifica, revient sur trois d’entre eux qui ont marqué les filières agricoles et accéléré la réforme de l’assurance récolte qui est en train d’être mise en place.

Ces 3 accidents climatiques qui ont marqué l’histoire récente de l’agriculture

<div>
<p>Appel&eacute;e perche ou &acirc;ge en vignes &eacute;troites (de 0,9&nbsp;m &agrave; 1,30&nbsp;m), le support d&rsquo;outils s&rsquo;int&eacute;grant entre les roues avant et arri&egrave;re d&rsquo;un tracteur enjambeur existe sous deux formes : les perches pouss&eacute;es ou les perches tir&eacute;es suivant le porte-outils du <a href="https://www.reussir.fr/vigne/tracteur-specialise" target="_blank">tracteur enjambeur</a>. Les partisans des perch&eacute;es tir&eacute;es prennent souvent l&rsquo;exemple des charrues de grandes cultures pour justifier une traction naturelle. Ceux vantant les perches pouss&eacute;es argumentent notamment du plus grand espace exploitable entre les roues.</p>

<div class="lireaussi">D&eacute;couvrez aussi ces r&eacute;glages en vid&eacute;o :<a href="https://www.reussir.fr/vigne/tuto-video-bien-regler-sa-perche-denjambeur" target="_blank" title="[TUTO VID&Eacute;O] Bien r&eacute;gler sa perche d&amp;#039;enjambeur"> [TUTO VID&Eacute;O] Bien r&eacute;gler sa perche d'enjambeur</a></div>

<p>Quoi qu&rsquo;il en soit, les <strong>deux types de perches doivent globalement r&eacute;pondre aux m&ecirc;mes r&eacute;glages pour un<a href="https://www.reussir.fr/vigne/travail-du-sol" target="_blank"> travail du sol</a> optimal</strong>. Pour cet article, nous sommes partis sur la base d&rsquo;une perche pouss&eacute;e.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1 &ndash; R&eacute;gler l&rsquo;horizontalit&eacute;</h3>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_REGLER_SA_PERCHE_ENJAMBEUR_1.JPG" /><figcaption>La barre de pouss&eacute;e &agrave; visser r&egrave;gle l'horizontalit&eacute; de la perche. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Dans la mesure du possible, il faut<strong> se placer sur sol plat, horizontal</strong>, afin de r&eacute;aliser les premiers r&eacute;glages. <strong>Le palonnier avant du tracteur</strong>, s&rsquo;il existe, <strong>doit &ecirc;tre &agrave; mi-course</strong>, afin de profiter &agrave; la vigne du maximum d&rsquo;amplitude (vers le bas et vers le haut). Un rep&egrave;re est bien souvent install&eacute; sur l&rsquo;enjambeur pour trouver cette position.

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/tracteurs-enjambeurs-lhomologation-antirenversement-ankylose-les-livraisons" target="_blank">Tracteurs enjambeurs : l&rsquo;homologation antirenversement ankylose les livraisons</a></div>

<p>&Agrave; l&rsquo;aide du v&eacute;rin de relevage, <strong>abaisser la perche &agrave; sa position la plus proche de celle de travail</strong>. &Agrave; l&rsquo;aide de la <strong>barre de pouss&eacute;e &agrave; visser</strong> (de type troisi&egrave;me point sur un tracteur interligne), <strong>s&rsquo;assurer de la bonne horizontalit&eacute; de la perche, voire d&rsquo;une l&eacute;g&egrave;re tendance &agrave; piquer</strong> : cette derni&egrave;re se justifie notamment pour rattraper du jeu dans les articulations. Hormis quelques rares exceptions, une perche qui talonne &ndash; l&rsquo;avant est sur&eacute;lev&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re &ndash; demandera plus d&rsquo;effort, fera davantage chauffer l&rsquo;huile des outils interceps anim&eacute;s hydrauliquement et rendra s&ucirc;rement le travail des outils insatisfaisant.</p>

<p>Bien r&eacute;gler l&rsquo;horizontalit&eacute; implique donc d&rsquo;avoir <strong>une barre de pouss&eacute;e toujours bien entretenue</strong>.</p>

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<h3>2 &ndash; Un guide-perche qui maintient sans frotter</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_REGLER_SA_PERCHE_ENJAMBEUR_2.JPG" /><figcaption>Le guide-perche doit &ecirc;tre positionn&eacute; pour maintenir la perche parall&egrave;le au rang. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Destin&eacute; &agrave; maintenir la perche pouss&eacute;e bien droite, parall&egrave;le au rang, le guide-perche veille &agrave; limiter les usures sur les articulations, la perche pouss&eacute;e ne demandant naturellement qu&rsquo;&agrave; d&eacute;vier vers la gauche ou la droite. <strong>Veiller &agrave; ce que le guide-perche soit bien align&eacute;</strong>, afin de ne pas g&eacute;n&eacute;rer d&rsquo;efforts lat&eacute;raux et/ou de frottements.

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<h3>3 &ndash; La cha&icirc;ne g&egrave;re la profondeur</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_REGLER_SA_PERCHE_ENJAMBEUR_3.JPG" /><figcaption>Le r&eacute;glage du terrage s'appuie sur un palonnier plac&eacute; en position centrale. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
&Agrave; l&rsquo;avant de la perche, <strong>la cha&icirc;ne sert &agrave; r&eacute;gler la profondeur de travail</strong>. Elle s&rsquo;accroche &agrave; l&rsquo;avant de la perche et &agrave; un v&eacute;rin de gestion de profondeur (tracteur r&eacute;cent) ou &agrave; une barre g&eacute;rant la profondeur de l&rsquo;outil. <strong>Reli&eacute; au palonnier, ce v&eacute;rin ou cette barre permettra de r&eacute;gler le terrage</strong> (gestion constante et r&eacute;guli&egrave;re de la profondeur de travail, quel que soit le profil du sol).

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<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-solutions-pour-mecaniser-les-vignes-en-fortes-pentes" target="_blank">Des solutions pour m&eacute;caniser les vignes en fortes pentes</a></div>

<p><strong>Si le tracteur est amen&eacute; &agrave; travailler dans des vignes pentues, le conducteur abaissera sensiblement le palonnier en mont&eacute;e</strong>, le tracteur ayant naturellement tendance &agrave; s&rsquo;all&eacute;ger de l&rsquo;avant. <strong>Dans la descente, il fera l&rsquo;inverse. </strong>En pilotant depuis le palonnier, il ajuste la profondeur de travail en maintenant son terrage.</p>

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<h3>4 &ndash; Le d&eacute;vers se r&egrave;gle &agrave; la vigne</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_REGLER_SA_PERCHE_ENJAMBEUR_4.JPG" /><figcaption>Le d&eacute;vers se r&egrave;gle &agrave; la parcelle, outil lev&eacute;. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Une fois les premiers r&eacute;glages effectu&eacute;s, le conducteur peut se rendre &agrave; la vigne pour les derniers param&eacute;trages. Qu&rsquo;il soit m&eacute;canique ou hydraulique, le <strong>r&eacute;glage du d&eacute;vers s&rsquo;ajuste &agrave; la vigne</strong>, en jugeant de la qualit&eacute; de travail effectu&eacute;e. <strong>Lors de chaque changement de r&eacute;glage, veiller &agrave; relever l&rsquo;outil &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t pour ne pas sursolliciter inutilement la m&eacute;canique</strong>.

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<h3>5 &ndash; R&eacute;gler l&rsquo;&eacute;cartement des outils</h3>
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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_REGLER_SA_PERCHE_ENJAMBEUR_5.JPG" /><figcaption>La glissi&egrave;re d&rsquo;&eacute;cartement coulissant sur la perche fait bouger une bielle qui &eacute;carte ou resserre les outils m&eacute;caniques, afin de les positionner correctement par rapport au rang. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Celui-ci peut &ecirc;tre m&eacute;canique ou hydraulique. <strong>La glissi&egrave;re d&rsquo;&eacute;cartement coulissant sur la perche fait bouger une bielle qui &eacute;carte ou resserre les outils m&eacute;caniques</strong>, afin de les positionner correctement par rapport au rang. Ne pas h&eacute;siter &agrave; s&rsquo;arr&ecirc;ter apr&egrave;s avoir avanc&eacute; sur quelques m&egrave;tres, pour regarder au sol la qualit&eacute; du travail effectu&eacute; et confirmer ou ajuster les r&eacute;glages effectu&eacute;s.

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<p>Point subsidiaire, pour des questions de s&eacute;curit&eacute;, <strong>sur la route ou lors des man&oelig;uvres de bout de rang, il est important d&rsquo;avoir une vingtaine de centim&egrave;tres de d&eacute;gagement</strong>, sous la pointe des outils, lorsqu&rsquo;ils sont relev&eacute;s. Ne pas h&eacute;siter &agrave; s&rsquo;aider du palonnier avant, afin d&rsquo;optimiser cette marge de s&eacute;curit&eacute;. Enfin, en position route, la cha&icirc;ne de gestion de profondeur/terrage doit imp&eacute;rativement &ecirc;tre reli&eacute;e &agrave; un point fixe du ch&acirc;ssis de l&rsquo;enjambeur.</p>
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Avant de régler ses outils de travail du sol et autres outils interceps, il est capital de bien ajuster la perche qui va les soutenir. Fabrice Dulor, directeur chez Boisselet, nous en explique les principaux fondamentaux.

Régler sa perche sur enjambeur en cinq points

<p><strong>L</strong>e plus souvent, les personnes embauch&eacute;es l&rsquo;&eacute;t&eacute; le sont dans le cadre de contrats &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e (CDD). En cas d&rsquo;embauche directe par l&rsquo;employeur, il est imp&eacute;ratif de signer le contrat dans les deux jours. Si un litige survient entre les parties, ce document fait r&eacute;f&eacute;rence. Dans le souci de prot&eacute;ger les protagonistes, le contrat doit obligatoirement comporter des mentions sp&eacute;cifiques.</p><h2><strong>CDD: recours encadr&eacute;</strong></h2><p><strong>L</strong>e CDD est adoss&eacute; &agrave; la r&eacute;alisation d&rsquo;une t&acirc;che pr&eacute;cise et temporaire. Par exemple, l&rsquo;embauche en CDD peut permettre de r&eacute;pondre &agrave; une augmentation ponctuelle de l&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;entreprise, de remplacer un employ&eacute; absent ou de faire face &agrave; la saison. Les travaux agricoles, appel&eacute;s &agrave; se r&eacute;p&eacute;ter chaque ann&eacute;e &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode, permettent la conclusion d&rsquo;un contrat saisonnier.</p><p><strong>L</strong>e CDD se conclut de date &agrave; date. Il peut &ecirc;tre renouvel&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; deux fois. Sa dur&eacute;e maximale est de 18 mois, renouvellements compris. Pour certains motifs comme le contrat saisonnier, il est possible de ne pas renseigner de terme pr&eacute;cis. Dans ce cas, le contrat stipule une dur&eacute;e minimale: le terme se trouvant l&eacute;gitimement &ecirc;tre la fin de la saison. Toutefois, sa dur&eacute;e ne peut pas &ecirc;tre sup&eacute;rieure &agrave; 8 mois, voire 6, selon la nationalit&eacute; du travailleur &eacute;tranger.&nbsp;</p><h2><strong>Qu&rsquo;est-ce que le d&eacute;lai de carence ?</strong></h2><p><strong>L</strong>orsque l&rsquo;employeur a l&rsquo;intention d&rsquo;embaucher le salari&eacute; dans le cadre d&rsquo;un nouveau CDD, il doit prendre en compte un d&eacute;lai de carence. Il s&rsquo;agit de la p&eacute;riode qui s&rsquo;&eacute;coule entre le terme du CDD et la r&eacute;embauche du salari&eacute; sur le m&ecirc;me poste. Le d&eacute;lai d&eacute;pend de la dur&eacute;e pr&eacute;vue par le contrat initial, renouvellement inclus. Dans certaines circonstances (par exemple, en cas d&rsquo;absence prolong&eacute;e du salari&eacute;) et pour certains contrats (les emplois saisonniers), le d&eacute;lai de carence ne s&rsquo;applique pas.</p><h2><strong>Embauche de mineurs : c&rsquo;est possible ?</strong></h2><p><strong>I</strong>l est possible d&rsquo;embaucher des jeunes de moins de 18 ans &agrave; condition d&rsquo;avoir obtenu au pr&eacute;alable un accord de son repr&eacute;sentant l&eacute;gal et une autorisation de l&rsquo;inspecteur du travail (si le jeune &agrave; moins de 16 ans). Cependant, certaines t&acirc;ches sont interdites aux jeunes (entre 14 et 16 ans) qui ne peuvent travailler que pendant leurs p&eacute;riodes de vacances scolaires.<strong>&nbsp;&nbsp;</strong></p><p><strong>L</strong>a dur&eacute;e de travail hebdomadaire des mineurs ne peut &ecirc;tre sup&eacute;rieure &agrave; 35 heures et leurs pauses r&eacute;glementaires sont plus longues. Pour les employeurs qui pr&eacute;voient d&rsquo;embaucher des mineurs, des minorations de la r&eacute;mun&eacute;ration sur la base du Smic sont possibles.</p>


L’été, pour répondre à des périodes d’activités accrues, les employeurs embauchent temporairement des salariés. Ceci est particulièrement vrai pour le secteur agricole.

Recourir à une main d'œuvre estivale : à quelles conditions ?

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<p>En croisant les r&eacute;sultats obtenus sur les fermes de Tr&eacute;varez, de la Blanche-Maison et des Trinotti&egrave;res, le constat est unanime : <strong>faire p&acirc;turer les veaux d&egrave;s 15 jours permet des performances de croissance &eacute;quivalentes &agrave; une conduite classique en b&acirc;timent</strong>, et ce, pendant la phase lact&eacute;e et le post-sevrage.</p>

<p>Les diff&eacute;rents essais conduits ont d&eacute;montr&eacute; que <strong>l&rsquo;objectif des 90&nbsp;kg au sevrage est bien atteint.</strong> &Agrave; la Blanche-Maison dans la Manche, entre&nbsp;2017 et&nbsp;2020, ce sont 92 g&eacute;nisses normandes qui ont &eacute;t&eacute; &eacute;lev&eacute;es &agrave; l&rsquo;herbe. En premi&egrave;re ann&eacute;e, il s&rsquo;agissait uniquement des veaux n&eacute;s au printemps et en &eacute;t&eacute;. Puis, suite &agrave; des premiers r&eacute;sultats tr&egrave;s positifs, les veaux n&eacute;s en f&eacute;vrier ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; mis &agrave; l&rsquo;herbe d&egrave;s 10 jours.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/sept-conseils-pour-elever-les-veaux-lherbe-des-15-jours" target="_blank">Sept conseils pour &eacute;lever les veaux &agrave; l&rsquo;herbe d&egrave;s 15 jours</a></div>

<p>Au sevrage, le lot &eacute;lev&eacute; &agrave; l&rsquo;herbe a affich&eacute; un poids moyen &agrave; peine inf&eacute;rieur aux g&eacute;nisses &eacute;lev&eacute;es en nurserie (93,6&nbsp;kg contre 99,3&nbsp;kg). Mais ces derni&egrave;res ont &eacute;t&eacute; sevr&eacute;es sept jours plus tard que celles &eacute;lev&eacute;es dehors (respectivement 87 contre 79 jours). <strong>Au final, pendant la phase lact&eacute;e, les gains moyens quotidiens (GMQ) des deux lots sont identiques : 640&nbsp;g/j. </strong>Et il n&rsquo;y a pas de diff&eacute;rence significative sur les performances de croissance jusqu&rsquo;&agrave; 15 mois.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/etes-vous-pret-elever-vos-petits-veaux-lherbe" target="_blank">&Ecirc;tes-vous pr&ecirc;t &agrave; &eacute;lever vos veaux &agrave; l&rsquo;herbe ?</a></div>

<p>M&ecirc;mes conclusions &agrave; Tr&eacute;varez dans le Finist&egrave;re. En syst&egrave;me conventionnel, les croissances de 52 g&eacute;nisses prim&rsquo;Holstein &eacute;lev&eacute;es dehors ont &eacute;t&eacute; compar&eacute;es &agrave; celles de 86 g&eacute;nisses &eacute;lev&eacute;es en nurserie, toutes &eacute;tant n&eacute;es au printemps, entre&nbsp;2005 et&nbsp;2013. <strong>&Agrave; 1 an, les poids respectifs de chaque lot sont proches : 322&nbsp;kg de poids moyen pour le lot &eacute;lev&eacute; &agrave; l&rsquo;herbe, et 312&nbsp;kg pour celui des veaux &eacute;lev&eacute;s en nurserie.</strong> En syst&egrave;me bio, &agrave; Tr&eacute;varez toujours, les r&eacute;sultats vont dans le m&ecirc;me sens. &Agrave; 6 mois, les treize g&eacute;nisses crois&eacute;es &eacute;lev&eacute;es &agrave; l&rsquo;herbe p&egrave;sent le m&ecirc;me poids que celles &eacute;lev&eacute;es &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur. L&rsquo;exp&eacute;rience des Trinotti&egrave;res dans le Maine-et-Loire conforte encore ces r&eacute;sultats.</p>

<h3>Moins de consommation de lait, de concentr&eacute;s et de paille</h3>

<p>Sortir les veaux &agrave; l&rsquo;herbe d&egrave;s leur plus jeune &acirc;ge pr&eacute;sente des atouts. La transition au p&acirc;turage est facilit&eacute;e. &Agrave; la Blanche-Maison, jusqu&rsquo;au sevrage, ils consomment moins de lait (-47 l par veau) et moins de concentr&eacute;s (-12,1&nbsp;kg par veau) en compensant par l&rsquo;ingestion d&rsquo;herbe. L&rsquo;utilisation de paille est &eacute;galement r&eacute;duite (-100&nbsp;kg par veau en premi&egrave;re ann&eacute;e).&nbsp;<strong>La sant&eacute; des veaux est pr&eacute;serv&eacute;e et le risque parasitaire n&rsquo;est pas plus &eacute;lev&eacute;, comme l&rsquo;ont montr&eacute; les suivis de coproscopie.</strong></p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>&Agrave; retenir</h3>
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<div class="relance">Croissances maintenues</div>

<div class="relance">Valorisation du p&acirc;turage d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e</div>

<div class="relance">Moins de fourrages et de concentr&eacute;s</div>

<div class="relance">Travail simplifi&eacute;</div>
</div>

<div class="avis__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert : Flore Lepeltier, de la ferme exp&eacute;rimentale de la Blanche-Maison</h3>
</div>

<h2>&laquo;&nbsp;Cette conduite n&eacute;cessite quelques points de vigilance&nbsp;&raquo;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA368_ELEV_ALIM_VEAUHERB_AVISFLORELEPELTIER.JPG" /><figcaption>Flore Lepeltier, de la ferme exp&eacute;rimentale de la Blanche-Maison &copy; E. Bignon</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;L&rsquo;installation de niches, de cabanes ou d&rsquo;igloos pour prot&eacute;ger les veaux du vent et du soleil en &eacute;t&eacute;, ainsi que d&rsquo;autres am&eacute;nagements tels que des bacs &agrave; t&eacute;tines, alimentateurs &agrave; concentr&eacute;s collectifs et r&acirc;teliers couverts contribuent &agrave; la r&eacute;ussite de cette pratique. Mieux vaut aussi que l&rsquo;abreuvement intervienne sur un sol stabilis&eacute;. Il faut &eacute;galement offrir une herbe de qualit&eacute; en quantit&eacute; suffisante et <strong>maintenir le concentr&eacute; au sec pour qu&rsquo;il soit bien ing&eacute;r&eacute;</strong>. Nous avons opt&eacute; pour un plan de buv&eacute;e collectif une fois par jour pour simplifier la conduite avec des lots de veaux homog&egrave;nes, mais il faut rester attentif aux effets de concurrence. Et <strong>maintenir un contact proche avec les veaux</strong> reste essentiel pour &eacute;viter qu&rsquo;ils ne soient trop craintifs.&nbsp;&raquo;

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Qu’ils soient élevés en plein air ou en nurserie, les veaux affichent des croissances similaires. Tel est le résultat des essais des trois fermes expérimentales du Grand Ouest qui ont testé l’élevage des veaux à l’herbe dès leur plus jeune âge.

Le pâturage des veaux dès 15 jours n’affecte pas leur croissance

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Maintenir la fertilit&eacute; physique du sol (portance, porosit&eacute;, structure...), &eacute;viter la cr&eacute;ation de zones imperm&eacute;ables hydromorphes (favorisant l&rsquo;&eacute;rosion et le ruissellement), &eacute;viter les ass&egrave;chements importants en p&eacute;riodes s&egrave;ches et les exc&egrave;s d&rsquo;humidit&eacute;s en p&eacute;riodes humides, r&eacute;duire &nbsp;l&rsquo;artificialisation des sols, maintenir le taux d&rsquo;humus et le taux de mati&egrave;re organique, rendre les &eacute;l&eacute;ments min&eacute;raux disponibles, se mettre en conformit&eacute; avec les nouvelles r&eacute;glementations telles que les restrictions d&rsquo;emploi du glyphosate&nbsp;: tels sont les arguments de l&rsquo;enherbement inter-rang.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Sp&eacute;cialiste du semis direct, Maschio Gaspardo dispose avec les mod&egrave;les Diretta-V d&rsquo;une gamme d&eacute;di&eacute;e &agrave; la vigne. Elle &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute;e en quatre r&eacute;f&eacute;rences d&rsquo;un encombrement compris entre 1,34 m et 2,08 m. Le nouveau Diretta-V4 passe dans des vignes plant&eacute;es &agrave; 1,01 m.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">4 rangs + 2 repliables</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Comme le reste de la gamme, le Diretta-V4 a pour &eacute;l&eacute;ments semeurs des disques ouvreurs de 475mm avec inclinaison de 2&deg;, ce qui permet au semoir de p&eacute;n&eacute;trer le sol sans d&eacute;ranger le couvert ni faire foisonner la terre. Les disques semeurs sont aliment&eacute;s par la tr&eacute;mie pneumatique B-DRILL de 200 litres &agrave; commande &eacute;lectrique r&eacute;glable depuis un boitier en cabine. Le Diretta-V 4 est disponible en version fixe &agrave; 4 rangs avec &eacute;cartement de 20 cm et en version extensible pouvant accueillir jusqu&rsquo;&agrave; 2 rangs suppl&eacute;mentaires, sa largeur hors-tout pointant alors &agrave; 1,34 m.</p>


Le Diretta-V4 sème en 4 rangs dans des inter-rangs de 1 mètre. Il est disponible en version fixe et en version extensible pouvant accueillir jusqu’à 2 rangs supplémentaires.

Maschio Gaspardo sème en direct dans les vignes étroites

<p>&nbsp;&laquo;&nbsp;Il faut savoir garder les prix sur terre&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le slogan qui accompagne le &laquo;&nbsp;bouclier anti-inflation&nbsp;&raquo; lanc&eacute; par les Centres E.Leclerc. Du 4 mai au 31 juillet, le distributeur s&rsquo;engage &agrave; bloquer le prix de 120 produits de consommation courante. &laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;ventuelles augmentations seront automatiquement compens&eacute;es en Ticket E.Leclerc sur la carte de fid&eacute;lit&eacute; des clients lors de leur passage en caisse&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise l'enseigne dans un communiqu&eacute;.</p><h2>Du Coca-cola aux &oelig;ufs bio</h2><p>Grignotage (de marge) et cagnottage (de carte) sont donc les deux mamelles de l&rsquo;enseigne pour lutter contre la hausse des prix &agrave; la consommation, que l&rsquo;Insee &eacute;tablit &agrave; +4,8% sur un an &agrave; fin avril. &laquo;&nbsp;<em>Les consommateurs se retournent vers l&rsquo;Etat pour&nbsp; essayer d&rsquo;avoir un ch&egrave;que alimentaire, nous en tant que distributeur, c&rsquo;est notre m&eacute;tier que d&rsquo;essayer de mod&eacute;rer cette inflation</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Michel-&Eacute;douard Leclerc, pr&eacute;sident du comit&eacute; strat&eacute;gique des Centres E. Leclerc, au micro de France Info le 3 mai.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-2-3-les-quatre-enjeux-du-futur-dispositif" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire&nbsp;(2/3) : les quatre enjeux du futur dispositif</a>
</aside>
<p>L&rsquo;op&eacute;ration concerne 120 produits de consommation &laquo;&nbsp;<em>parmi les plus achet&eacute;s&nbsp;</em>&raquo; dans les hypermarch&eacute;s de l&rsquo;enseigne ainsi que dans les drives. Ils rassemblent des r&eacute;f&eacute;rences issues de quatre cat&eacute;gories de produits dans les rayons &eacute;picerie (riz, caf&eacute;, farine, sucre, conserves&hellip;), produits frais et primeurs (laits et produits laitiers, &oelig;ufs, charcuterie, poisson, fruits et l&eacute;gumes, plats cuisin&eacute;s&hellip;),&nbsp;boissons (jus de fruits, sirops, eaux&hellip;), d&eacute;tergents et produits d&rsquo;hygi&egrave;ne (couches pour b&eacute;b&eacute;s, protections hygi&eacute;niques, liquide vaisselle&hellip;). L&rsquo;op&eacute;ration inclut des produits de grandes marques (comme le Coca-Cola) ainsi que ceux &agrave; ses marques propres, comme les &oelig;ufs Bio Village par exemple.</p><div class="citation">
    <span>"On a 4,8% d&#039;inflation avant l&#039;Ukraine et cela va doubler d&#039;ici l&#039;&eacute;t&eacute; ou durant l&#039;&eacute;t&eacute;"</span>
</div>
<p>Pas d&rsquo;huile de tournesol en revanche. &laquo;&nbsp;<em>La liste de produit est &eacute;volutive mais je n&rsquo;ai pas dedans l&rsquo;huile de tournesol et tout ce qui est sp&eacute;culatif</em>&nbsp;&raquo;, a poursuivi Michel-&Eacute;douard Leclerc. Si la sortie de la pand&eacute;mie, la hausse des prix de l&rsquo;&eacute;nergie ou encore la grippe aviaire expliquent en partie l&rsquo;inflation, le distributeur affirme qu&rsquo;il y a &laquo;&nbsp;<em>beaucoup de sp&eacute;culation, d&rsquo;anticipation, contre lesquelles il va falloir lutter car je ne suis pas s&ucirc;r que l&agrave;-dedans, il n&rsquo;y ait que de la justification de la hausse de prix, il y a aussi des effets d&rsquo;aubaine pour des grands groupes de se servir de l&rsquo;Ukraine.&nbsp;Personne n'a trop n&eacute;goci&eacute; et on a accept&eacute; des hausses trop facilement</em> &raquo;. Selon le distributeur, la guerre en Ukraine n&rsquo;a pas encore produit ses effets sur la hausse des prix. &laquo;&nbsp;<em>On a 4,8% avant l'Ukraine et cela va doubler d'ici l'&eacute;t&eacute; ou durant l'&eacute;t&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;dit-il.</p><div class="citation">
    <span>"C&rsquo;est vrai que la viande augmente, les produits frais augmentent mais pendant cinq ans, personne ne s&rsquo;est plaint que c&rsquo;&eacute;tait en d&eacute;flation"</span>
</div>
<p>Le distributeur justifie la mise en place de son bouclier anti-inflation par l&rsquo;impossibilit&eacute; de rogner sur ses marges, en vertu de la loi Egalim 1 d&rsquo;octobre 2018 imposant une marge minimale de revente de 10%. Mais il n&rsquo;a rien contre Egalim 2 d&rsquo;octobre 2021. &laquo;&nbsp;<em>La derni&egrave;re loi qu&rsquo;a faite Julien Denormandie, &ccedil;a me va, je ne suis pas en rivalit&eacute; avec la FNSEA, avec les agriculteurs, leur part de mati&egrave;res agricoles, elle est dans l&rsquo;inflation, c&rsquo;est une politique assum&eacute;e. Et puis ils &eacute;taient en d&eacute;flation pendant cinq, six ans</em> (...) <em>C&rsquo;est vrai que la viande augmente, les produits frais augmentent mais pendant cinq ans, personne ne s&rsquo;est plaint que c&rsquo;&eacute;tait en d&eacute;flation&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Le distributeur r&eacute;clame la suspension provisoire de la disposition relative aux 10% de marge,&nbsp;tout comme celle de la loi Climat, qui &agrave; compter du 22 ao&ucirc;t prochain, interdira aux distributeurs de faire la publicit&eacute; des op&eacute;rations de vente de carburant &agrave; prix co&ucirc;tant.</p>


Le distributeur souhaite compenser la hausse des prix en grignotant sur ses marges. Celles des agriculteurs et des industriels ne devraient donc pas en faire les frais, Michel-Edouard Leclerc étant en accord avec Egalim 2, beaucoup moins avec Egalim 1.

Leclerc instaure un bouclier tarifaire sur 120 produits de grande consommation

<p>Lors de la pr&eacute;sentation de ses r&eacute;sultats 2021, le 4 mai, Terrena a publi&eacute; un <strong>chiffre d&rsquo;affaires global de 5 Md&euro;, </strong>en progression de 242 M&euro; par rapport &agrave; l&rsquo;exercice de l&rsquo;an pass&eacute;. L&rsquo;<strong>Ebitda du groupe ressort &agrave; 137 M&euro;</strong> (+24 M&euro;) et le <strong>r&eacute;sultat net du groupe &agrave; 12,5 M&euro;</strong> (+10,4 M&euro;).</p>

<p>Dans le cadre du plan Terrena 2030 (4 axes et 6 responsabilit&eacute;s d&eacute;clin&eacute;s en objectifs et en indicateurs de mesure et d&rsquo;impacts pr&eacute;sent&eacute;s lors de l&rsquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de juin 2021), le groupe a multipli&eacute; en 2021 les <strong>contrats fili&egrave;res</strong> et a mis en place une politique, qui se poursuivra en 2022, permettant d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer les <strong>synergies entre cultures et &eacute;levages,&nbsp;</strong>de faciliter l&rsquo;acc&egrave;s aux march&eacute;s, de d&eacute;velopper la <strong>contractualisation </strong>et de <strong>renforcer la performance de l&rsquo;activit&eacute; v&eacute;g&eacute;tale</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/terrena-2030-un-projet-aux-ambitions-chiffrees" target="_blank" title="&laquo; Terrena 2030 &raquo;, un projet aux ambitions chiffr&eacute;es">Terrena 2030, un projet aux ambitions chiffr&eacute;es</a></div>

<p>L&rsquo;activit&eacute; coop&eacute;rative seule enregistre un chiffre d&lsquo;affaires de 1,73 Md&euro; (+72 M&euro;) avec un r&eacute;sultat net de 1,8 M&euro; (en retrait de 2,5 M&euro; par rapport &agrave; 2020). Le communiqu&eacute; du groupe constate aussi que &laquo;&nbsp;ce bilan est nuanc&eacute;&nbsp;&raquo; avec <strong>une &laquo;&nbsp;activit&eacute; c&eacute;r&eacute;ales qui continue en 2021 de souffrir de la faiblesse de la collecte 2020&nbsp;&raquo;.</strong></p>

<p>En 2021, Terrena a lanc&eacute; de nouvelles initiatives en direction des adh&eacute;rents &agrave; travers notamment un programme de nutrition animale<strong>&nbsp;</strong>pour am&eacute;liorer la marge sur co&ucirc;t alimentaire dans la fili&egrave;re laiti&egrave;re (augmentation de la collecte et baisse des troubles de sant&eacute; des animaux).<br />
&nbsp;</p>

<h2>Ol&eacute;o bio, collecte de c&eacute;r&eacute;ales, meunerie et prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</h2>

<p>&Eacute;galement au chapitre des r&eacute;alisations en 2021, le d&eacute;veloppement de &laquo;&nbsp;la <strong>structuration d&rsquo;une fili&egrave;re de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales bio 100 % fran&ccedil;aises au travers d&rsquo;Oleosyn Bio</strong>, en partenariat avec le Groupe Avril&nbsp;&raquo;. L&rsquo;outil de trituration mis en place dans ce cadre a permis, depuis 2020, la <strong>valorisation en huiles et tourteaux 60&nbsp;000 t de graines de tournesol et de colza bio</strong> produites par 160 adh&eacute;rents de la coop&eacute;rative. Un projet de traitement thermique a aussi &eacute;t&eacute; lanc&eacute; sur le site de nutrition animale de Teill&eacute; dans le Maine-et-Loire pour permettre d&rsquo;optimiser la qualit&eacute; et le renforcement de la s&eacute;curit&eacute; sanitaire de la production d&rsquo;aliments bio.</p>

<p>La campagne de <strong>collecte 2021 a &eacute;t&eacute; dans la moyenne </strong>(bonne campagne d&rsquo;automne et campagne d&rsquo;&eacute;t&eacute; un peu en-dessous des pr&eacute;visions). La <strong>branche &laquo;&nbsp;grains, v&eacute;g&eacute;tal et semences&nbsp;&raquo; a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 952 M&euro; </strong>pour 2&nbsp;275 salari&eacute;s, 7&nbsp;000 agriculteurs apporteurs de c&eacute;r&eacute;ales et 750 multiplicateurs de semences. Le plan Terrena 2030 comprend notamment comme objectif de<strong> r&eacute;duire de 50 % les prot&eacute;ines import&eacute;es par le groupe d&rsquo;ici &agrave; 2030</strong>.</p>

<p><strong>L&rsquo;activit&eacute; meuni&egrave;re (Terrena Meunerie), &laquo;&nbsp;malgr&eacute; des march&eacute;s assez nerveux&nbsp;&raquo;, a enregistr&eacute; une activit&eacute; d&rsquo;&eacute;crasement de bl&eacute; en l&eacute;g&egrave;re hausse.</strong> &laquo;&nbsp;La baguette lanc&eacute;e sous l&rsquo;appellation La Nouvelle Agriculture, commercialis&eacute;e par 150 boulangers, a &eacute;t&eacute; un vecteur de croissance alors que les farines en fili&egrave;re (CRC, label Rouge&hellip;) &eacute;taient bien orient&eacute;es. On a enregistr&eacute; un tassement de l&rsquo;activit&eacute; bio&nbsp;&raquo;</p>

<p>En revanche, <strong>l&rsquo;activit&eacute; Inveja concernant les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales &agrave; destination de l&rsquo;industrie agroalimentaire est &agrave; nouveau en croissance</strong>.</p>

<p>Concernant la guerre en Ukraine, Terrena indique qu&rsquo;il est encore trop t&ocirc;t pour chiffrer les impacts des hausses drastiques des co&ucirc;ts des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;&eacute;nergie.</p>

<p>En 2022, le groupe Terrena va capitaliser sur les initiatives et projets d&eacute;j&agrave; en route et renforcer la mise en &oelig;uvre de son plan Terrena 2030.</p>

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