Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Les int&eacute;grateurs adaptent leurs achats &agrave; leurs besoins de sortie, alors que l&rsquo;offre va atteindre son pic des v&ecirc;lages dans les semaines qui viennent. Les contingents sont en place pour les ramasseurs de veaux, ce qui accro&icirc;t l&rsquo;offre &agrave; destination de l&rsquo;Espagne. Tout le monde se tourne vers ce pays, mais le co&ucirc;t des PCR est ind&eacute;cent et peu repr&eacute;senter 15 &agrave; 20% de la valeur du veau (voire plus dans les l&eacute;gers), mais sans cette prise de sang n&eacute;gative, pas de d&eacute;bouch&eacute;. Le commerce reste tr&egrave;s compliqu&eacute; m&ecirc;me si les tarifs ont peu &eacute;volu&eacute; cette semaine dans les veaux Holsteins, Normands, Montb&eacute;liards ou Abondances. Les veaux de moins de 45kg n&rsquo;ont plus de valeur marchande et restent souvent dans les fermes.&nbsp; Le march&eacute; est encombr&eacute; de crois&eacute;s laitiers ou mixtes (taupes, gris ou blanc bleus) de moyenne voire de mauvaise conformation. Les transactions sont laborieuses et tr&egrave;s s&eacute;lectives dans ces cat&eacute;gories. Les jolis m&acirc;les Blanc bleus bien conform&eacute;s (U de conformation) peuvent encore se n&eacute;gocier correctement, mais ils sont peu nombreux. Les tarifs se tiennent dans les bons Limousins.Veaux&nbsp; de boucherie - Le march&eacute; s&rsquo;assainit et le commerce de la viande retrouve une certaine s&eacute;r&eacute;nit&eacute; avec un meilleur &eacute;quilibre offre/demande et des tarifs positifs. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les tarifs ne devraient pas beaucoup &eacute;voluer, mais le tri sera s&eacute;v&egrave;re avec des veaux qui seront exp&eacute;di&eacute;s vers l&rsquo;Espagne. &nbsp;Veaux de boucherie &ndash; La tendance haussi&egrave;re devrait se confrmer &agrave; une saison ou la viande de veau est mieux appr&eacute;ci&eacute;e. &nbsp;

[Veaux : analyse commerciale sem 38-2021]

Veaux : Plus de veaux à l’export

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;&nbsp;Les disponibilit&eacute;s restent modestes avec des &eacute;leveurs qui ont souvent profit&eacute; d&rsquo;une herbe abondante pour pousser leurs animaux jusqu&rsquo;&agrave; la viande. La stabilisation des prix sur le march&eacute; de la viande se r&eacute;percute sur les prix, dans un commerce qui reste tr&egrave;s fluide dans le b&eacute;tail convenable pour l&rsquo;embouche (toutes races confondues). La demande est plus r&eacute;serv&eacute;e dans le b&eacute;tail &agrave; finir plus tardivement sur l&rsquo;hiver.Broutards &ndash;&nbsp;L&rsquo;offre tend &agrave; progresser, avec souvent une tr&egrave;s bonne qualit&eacute; sur les march&eacute;s ou les cadrans. Les animaux ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de conditions optimums pour leur croissance. La demande &agrave; l&rsquo;export sur le march&eacute; italien est soutenue &agrave; un rythme de 20 000 animaux par semaine contre 22 000 l&rsquo;an dernier. L&rsquo;Espagne est &eacute;galement en repli avec 9600 animaux contre 11 500 en 2020 (moyenne des trois derni&egrave;res semaines). Ces chiffres refl&egrave;tent d&rsquo;une part l&rsquo;&eacute;rosion du cheptel, mais &eacute;galement un d&eacute;calage dans la production li&eacute; aux conditions climatiques tr&egrave;s diff&eacute;rentes entre ces deux ann&eacute;es. De nombreux ateliers sont vides avec des &eacute;leveurs qui ont perdu la confiance dans la production de jeunes bovins. Le rel&egrave;vement des prix de la viande se r&eacute;percute imm&eacute;diatement sur le niveau de prix des broutards ou des taurillons faisant ainsi monter les charges. L&rsquo;activit&eacute; sur le march&eacute; espagnol est complexe, car de nombreux engraisseurs utilisent des aliments secs avec des prix de revient &eacute;lev&eacute;s. Sur les march&eacute;s et les cadrans, les transactions sont assez fluides avec des tarifs qui restent &agrave; des niveaux attractifs dans les bons lots de Charolais ou de Limousins notamment s&rsquo;ils sont vaccin&eacute;s. En femelles, les disponibilit&eacute;s demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande avec des tarifs fermes dans la belle marchandise.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera soutenue dans le bon maigre avec des tarifs stables.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Broutards&nbsp;: La demande restera soutenue dans les Charolais et les Limousins, pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 38-2021]

Bovins maigres : Les tarifs sont plus fermes dans les broutards.

Bovins races allaitantes&nbsp;: Au niveau commercial, le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des abatteurs qui enregistrent moins de commandes sur cette fin de mois, mais qui doivent composer avec des disponibilit&eacute;s contenues. Au regard de l&rsquo;&eacute;volution importante des co&ucirc;ts de production, toute pression sur les prix serait ressentie comme une agression par les &eacute;leveurs. Au regard de l&rsquo;&eacute;volution croissante des prix, de plus en plus d&rsquo;enseignes ou d&rsquo;abattoirs signent des contrats de partenariat pour s&rsquo;assurer des volumes tout en ayant une image respectueuse des &eacute;leveurs. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet de tenir les prix dans le domaine des bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine lourdes, Parthenaises, Limousines, Aubracs ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. La demande se replie dans les jeunes vaches Charolaises lourdes et viand&eacute;es, mais les tarifs se maintiennent. Peu de changement &eacute;galement dans le domaine des allaitantes de choix secondaire (vaches R) correctement finies. Certains abatteurs cherchent en revanche &agrave; mettre la pression sur les animaux de moindre conformation ou en manque de finition.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;&nbsp;Les industriels couvrent leurs besoins avec plus de facilit&eacute; avec des commandes en repli sur une fin septembre impact&eacute;e par les promotions de viande porcines, les foires aux vins, mais surtout par l&rsquo;accroissement du niveau des d&eacute;penses courantes. Les &eacute;leveurs ne sont pourtant pas press&eacute;s de mettre leurs animaux &agrave; la r&eacute;forme au regard des retards pris dans la production laiti&egrave;re. Le commerce est plus calme avec des tarifs stables dans les bonnes Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. La tendance est baissi&egrave;re dans les laiti&egrave;res P 2 ou 1 d&rsquo;engraissement, avec un tri plus s&eacute;v&egrave;re dans les abattoirs.Jeunes bovins &ndash;&nbsp;Le march&eacute; reste port&eacute; par le d&eacute;s&eacute;quilibre offre/demande. Les enl&egrave;vements ont une semaine et demie d&rsquo;avance dans les ateliers, avec des tarifs qui ne cessent de progresser partout en Europe, mais qui ne correspondent toujours pas aux co&ucirc;ts de production.Avis d&rsquo;expert&nbsp;:Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande sera en repli dans les Charolaises mais les tarifs devraient se maintenir.Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Les bonnes laiti&egrave;res vont se maintenir, mais les industriels vont faire pression sur les P1 et P2 l&eacute;g&egrave;res.Jeunes bovins&nbsp;: Les transactions resteront facilit&eacute;es par la modestie de l&rsquo;offre avec des tarifs fermes.

[Bovin boucherie : analyse commerciale sem 38-2021]

Bovin boucherie : Tri plus sévère dans les vaches maigres

Les strat&eacute;gies europ&eacute;ennes pour l'environnement et l'agriculture, pr&eacute;voient une baisse de 50&nbsp;% des pesticides d&rsquo;ici 2030, une r&eacute;duction de l&rsquo;usage de fertilisants, et l&rsquo;objectif de r&eacute;server au moins un quart des terres aux cultures biologiques tout en accroissant les surfaces en jach&egrave;re ou rendues &agrave; la nature pour pr&eacute;server la biodiversit&eacute;. Les sc&eacute;narios esquiss&eacute;s mettent en &eacute;vidence des b&eacute;n&eacute;fices environnementaux importants, au d&eacute;triment de la souverainet&eacute; alimentaire. La sauvegarde de la plan&egrave;te est une volont&eacute; louable et indispensable, mais laver plus &laquo;&nbsp;blanc que blanc&nbsp;&raquo; chez nous pour finir par importer des produits venus de pays moins soucieux de la plan&egrave;te est un non-sens.Le monde a besoin de viande, mais l&rsquo;observation macro&eacute;conomique du march&eacute; a de quoi d&eacute;courager les plus fervents d&eacute;fenseurs de l&rsquo;&eacute;levage. Les temp&ecirc;tes g&eacute;opolitiques engendr&eacute;es par la politique mon&eacute;taire et fiscale de l&rsquo;administration am&eacute;ricaine ont ass&eacute;ch&eacute; les liquidit&eacute;s des pays &eacute;mergents (Br&eacute;sil, Argentine, Turquie, &Eacute;gypte, Alg&eacute;rie&hellip;). La crise de covid 19 et les milliards qu&rsquo;elle a englouti ont accentu&eacute; la fragilit&eacute; financi&egrave;re de nombreux &eacute;tat y compris pour la France. Dans le m&ecirc;me temps, la hausse g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des mati&egrave;res premi&egrave;res et surtout des c&eacute;r&eacute;ales engendre dans tous les pays producteurs de viande une hausse spectaculaire des co&ucirc;ts de production. Les grands feedlosts am&eacute;ricains ou br&eacute;siliens et toutes les productions hors sol sont fortement impact&eacute;s. Les r&eacute;percussions sur les prix mondiaux n&rsquo;en sont qu&rsquo;&agrave; leurs d&eacute;buts. Au niveau mondial, la viande bovine reste la plus ch&egrave;re des viandes avec des tarifs ont progress&eacute; de 15,5% par rapport &agrave; 2011 et de 82,5% par rapport &agrave; 2001. Ces &eacute;volutions du prix mondial ont &eacute;t&eacute; bien diff&eacute;rentes en Europe, mais pour des productions qui n&rsquo;ont rien de comparable de ce qui est produit outre-Atlantique. La production mondiale qui a stagn&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es pourrait conna&icirc;tre une croissance de 1,80%, alors que l&rsquo;Europe et la France en particulier enregistrent une d&eacute;croissance sans pr&eacute;c&eacute;dent de son cheptel. Quand les professionnels disent qu&rsquo;il est urgent de r&eacute;agir, l&rsquo;inertie de la d&eacute;croissance engendr&eacute;e par des d&eacute;cennies de prix bas va mettre &agrave; mal le tissu de production pour les prochaines ann&eacute;es.Le niveau d&rsquo;activit&eacute; des abattoirs reste soutenu avec 61500 animaux abattus en sen 37 (500 de moins que l&rsquo;an pass&eacute;). Avec l&rsquo;avancement des ensilages de ma&iuml;s, l&rsquo;offre en r&eacute;formes laiti&egrave;res tend &agrave; se renforcer dans les r&eacute;gions de polyculture, cela n&rsquo;est pas le cas dans les allaitantes dans le centre du pays. Le durcissement des co&ucirc;ts de production touche &eacute;galement les viandes bio. De nombreuses exploitations sont en conversion, avec pour objectif une meilleure valorisation des produits et un revenu plus d&eacute;cent pour les &eacute;leveurs. Ce march&eacute; se porte assez bien avec des consommateurs qui r&eacute;pondent &agrave; une communication active des distributeurs. Attention &agrave; ne pas arriver &agrave; la saturation du march&eacute; (comme dans le lait) avec une &eacute;volution de la production qui doit &ecirc;tre en phase avec la consommation.&nbsp;

[Bovin de boucherie : conjoncture sem 38-2021] La sauvegarde de la planète est une volonté louable et indispensable, mais laver plus « blanc que blanc » chez nous pour finir par importer des produits venus de pays moins soucieux de la planète est un non-sens.

Bovin : Une Europe plus verte !!!

Avec un air de d&eacute;j&agrave; vu d&rsquo;avant Covid , les chiffres du premier semestre 2021 sur la production et les march&eacute;s des volailles de chair ne sont pas tr&egrave;s r&eacute;jouissants pour les professionnels.

Alors que la consommation se maintient globalement et que les achats des m&eacute;nages progressent de 5,9% par rapport &agrave; 2019, la production fran&ccedil;aise devrait se contracter en 2021 (-5% d&rsquo;abattages au 1er semestre). En revanche, la dynamique d&rsquo;importations principalement destin&eacute;es aux d&eacute;bouch&eacute;s de la restauration hors domicile a repris comme avant la Covid. Sa part de march&eacute; est pass&eacute;e &agrave; 39 % au premier semestre 2021 (46 % pour le poulet).

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/projet-de-poulailler-il-faut-absolument-communiquer-et-prendre-les-devants" target="_blank">"Communiquer et prendre les devants"</a></h3>

Pour renverser cette tendance pr&eacute;occupante pour la souverainet&eacute; alimentaire de la France, il faut que des &eacute;leveurs puissent construire de nouveaux poulaillers, estime l&rsquo;interprofession. Reconqu&eacute;rir 10 % du march&eacute; sur les importations n&eacute;cessite une croissance annuelle des constructions de b&acirc;timents de 1% (14&nbsp;000 actuellement).

&laquo; Nous sommes dans une situation paradoxale, constatait Jean-Michel Schaeffer le pr&eacute;sident de l&rsquo;Anvol le 7 septembre, lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse. Les Fran&ccedil;ais disent vouloir consommer plus local et fran&ccedil;ais, mais dans le m&ecirc;me temps ils se montrent r&eacute;ticents d&egrave;s qu&rsquo;un projet de construction est annonc&eacute; dans leur voisinage.&nbsp;&raquo; 

C&rsquo;est pour cette raison que l&rsquo;Anvol a d&eacute;cid&eacute; de lancer un appel solennel &agrave; toutes les parties prenantes de la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise et demande&nbsp;:

<ul><li>Aux citoyens, &laquo;&nbsp;d&rsquo;accepter l&rsquo;installation de poulaillers dans leur village&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux consommateurs, &laquo;de&nbsp;s&rsquo;informer sur l&rsquo;origine des volailles&nbsp;&raquo; qu&rsquo;ils ach&egrave;tent ou consomment&nbsp;;</li>
	<li>Aux maires, &laquo;&nbsp;d&rsquo;ouvrir le dialogue entre les &eacute;leveurs et les habitants&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux &eacute;lus des collectivit&eacute;s, &laquo;&nbsp;de financer indistinctement tous les modes d&rsquo;&eacute;levages, respectueux de la r&eacute;glementation&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux pouvoirs publics, &laquo; d&rsquo;aider toutes les chaines de production&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux repr&eacute;sentants de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, &laquo;&nbsp;de promouvoir tous les types de volailles et s&rsquo;opposer aux accords commerciaux internationaux qui ne respectent pas les m&ecirc;mes garanties de production que les volailles fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux forces de l&rsquo;ordre et &agrave; la Justice, &laquo;&nbsp;de consid&eacute;rer la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs, victimes de malveillance et d&rsquo;intimidation&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux m&eacute;dias, &laquo;&nbsp;de refl&eacute;ter la r&eacute;alit&eacute; des &eacute;levages, de donner une image juste et &eacute;quilibr&eacute;e&nbsp;&raquo;&nbsp;, en consid&eacute;rant tous les points de vue&nbsp;;</li>
	<li>Aux enseignants, &laquo;&nbsp;d&rsquo;int&eacute;resser leurs &eacute;l&egrave;ves aux fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage et ne pas ouvrir leurs portes aux antisp&eacute;cistes&nbsp;&raquo;&nbsp;;</li>
	<li>Aux ONG de d&eacute;fense des animaux, &laquo;&nbsp;de reconnaitre les progr&egrave;s des &eacute;leveurs et encourager leur bonne volont&eacute;. &raquo;</li>
	<li>&nbsp;</li>
</ul>En compl&eacute;ment de ce manifeste, l'interprofession lancera d&rsquo;ici &agrave; fin 2021 un outil en direction des &eacute;leveurs pour favoriser une &laquo;meilleure concertation&raquo; avec les riverains.

L’interprofession de la volaille française (Anvol) appelle tous les acteurs de la société française à soutenir le secteur afin de préserver l’autonomie alimentaire de la France qui se dégrade dans la volaille.

Défense de l'élevage : l’Anvol appelle les Français à se mobiliser pour les volailles françaises

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>La tension mondiale devrait continuer de soutenir les prix &agrave; moyen terme</td> </tr> </table> </div> 
 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/6/1/1/4201160-1-fre-FR/33e83c0d40c7-maissept2021-png" alt="" height="1430" width="2195" /><figcaption>Figure : production de ma&iuml;s et stocks de fin de campagne au 30 septembre en France (i.e. campagne 2020/21 pour r&eacute;colte 2020 et stock au 30 septembre 2021)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Prix toujours &eacute;lev&eacute;s</h2>Depuis un mois, le ma&iuml;s Fob Bordeaux s&rsquo;est rench&eacute;ri de 8 &euro;/t, &agrave; 226 &euro;/t (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance octobre/d&eacute;cembre 2021). Il a rejoint le ma&iuml;s Fob Rhin qui est rest&eacute; quasiment stable, &agrave; 228 &euro;/t (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance novembre/d&eacute;cembre 2021). Les prix sont notamment tiraill&eacute;s entre une pression r&eacute;colte qui fait son office et une situation mondiale qui reste tr&egrave;s fragile. Les retours de rendements sont notamment tr&egrave;s bons en France. La crainte d&rsquo;un ralentissement de l&rsquo;&eacute;conomie chinoise apporte &eacute;galement un &eacute;l&eacute;ment baissier sur les prix dans le sillage des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par le g&eacute;ant de l&rsquo;immobilier Evergrande. Les probl&egrave;mes de logistique pour les exportations depuis les USA suite aux d&eacute;g&acirc;ts de l&rsquo;ouragan IDA exercent aussi une pression sur les prix, du moins &agrave; court terme. C&ocirc;t&eacute; &eacute;l&eacute;ments haussiers, citons les premiers retours de rendements aux USA qui sont plut&ocirc;t mitig&eacute;s, des volumes d&rsquo;importations record en ao&ucirc;t pour la Chine, et une solution qui pourrait &ecirc;tre finalement trouv&eacute;e pour &eacute;viter la faillite d&rsquo;Evergrande. <h2>Le ma&iuml;s r&eacute;cup&egrave;re de la demande au niveau mondial &agrave; cause de disponibilit&eacute;s en bl&eacute; qui s&rsquo;amenuisent </h2>Le ma&iuml;s comptait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent sur le bl&eacute; pour r&eacute;cup&eacute;rer une large part de la demande animale mondiale. Cependant, la tendance s&rsquo;est invers&eacute;e depuis quelques semaines puisque le bl&eacute; a perdu en comp&eacute;titivit&eacute; dans les rations animales. En effet, plusieurs d&eacute;ceptions ont caract&eacute;ris&eacute; la r&eacute;colte de bl&eacute; ces derniers temps, notamment en Russie et en Europe de l&rsquo;Ouest. Avec au contraire des perspectives de r&eacute;coltes encourageantes pour le ma&iuml;s en Ukraine et en Chine, la graine jaune voit sa part dans les rations animales augmenter. La croissance de la demande animale chinoise pourrait &eacute;galement ralentir en 2021/22, pouvant peser sur les besoins d&rsquo;importations du pays. C&rsquo;est n&eacute;anmoins toujours une situation tr&egrave;s fragile au niveau mondial pour le ma&iuml;s qui est entrevue en 2021/22. En effet, la tension accumul&eacute;e en 2020/21 mettra du temps &agrave; se r&eacute;sorber. En outre, les importations chinoises devraient rester &eacute;lev&eacute;es, avec une volont&eacute; du pays de reconstituer ses stocks. De plus, les incertitudes sur les r&eacute;coltes de ma&iuml;s dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord sont encore nombreuses, avec notamment de premiers r&eacute;sultats de coupes d&eacute;cevants aux USA par rapport aux attentes du march&eacute;. Enfin, la comp&eacute;titivit&eacute; du ma&iuml;s par rapport aux c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille pourrait encore s&rsquo;accentuer, et transf&eacute;rer encore davantage de demande sur la graine jaune. Il faudra donc surtout que la bonne r&eacute;colte pr&eacute;vue au niveau mondial se concr&eacute;tise pour le ma&iuml;s pour confirmer la l&eacute;g&egrave;re d&eacute;tente du bilan dans un contexte de fragilit&eacute;, voire de tension, pour toutes les commodit&eacute;s agricoles. <h2>Les ma&iuml;s fran&ccedil;ais devraient &ecirc;tre tr&egrave;s sollicit&eacute;s sur le march&eacute; intra-europ&eacute;en en 2021/22</h2>Les perspectives de r&eacute;colte de ma&iuml;s ne sont pas mirifiques en Europe du Sud-Est (Roumanie, Hongrie et Bulgarie). Au contraire, avec une tr&egrave;s bonne r&eacute;colte attendue en France, les ma&iuml;s fran&ccedil;ais sont comp&eacute;titifs et seront tr&egrave;s sollicit&eacute;s sur l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Italie, le UK, le Benelux et l&rsquo;Allemagne. Avec une r&eacute;colte record attendue, les ma&iuml;s polonais devraient &eacute;galement &ecirc;tre tr&egrave;s pr&eacute;sents. Le bilan de ma&iuml;s de l&rsquo;UE 2021/22 pourrait tout de m&ecirc;me peiner &agrave; trouver l&rsquo;&eacute;quilibre. En effet, les mauvaises r&eacute;coltes en Europe du Sud-Est devraient se faire ressentir sur le bilan. En outre, le ma&iuml;s devra r&eacute;pondre pr&eacute;sent pour satisfaire une part de la demande animale du vieux continent alors que les bilans de bl&eacute; et d&rsquo;orge s&rsquo;annoncent tendus. Enfin, bien qu&rsquo;en hausse d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre, les possibilit&eacute;s d&rsquo;importations depuis l&rsquo;Ukraine apparaissent pour le moment relativement limit&eacute;es, cette derni&egrave;re &eacute;tant &eacute;galement sollicit&eacute;e sur d&rsquo;autres destinations, notamment la Chine. Le bilan de ma&iuml;s 2021/22 de l&rsquo;UE pourrait se d&eacute;tendre significativement si la r&eacute;colte ukrainienne venait &agrave; &ecirc;tre plus forte que pr&eacute;vue (estim&eacute;e entre 38 et 39 millions de tonnes selon les sources pour le moment). <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Peu de potentiel de baisse pour les prix fran&ccedil;ais de la r&eacute;colte 2021 &agrave; moyen terme. La tension mondiale devrait maintenir des prix &eacute;lev&eacute;s. Potentiel de baisse mod&eacute;r&eacute; au printemps avec les r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines. 
&nbsp;

Les prix du maïs devraient rester élevés avec une pression récolte atténuée par la tension mondiale

Marché du maïs : fragilité toujours de mise en 2021/22, avec un bilan tiraillé entre disponibilités mondiales limitées et craintes de ralentissement de la demande en Chine

L&rsquo;Avatar 12.25 SD est un semoir de 12 m offrant un gabarit de 3 m au transport. Son concept de remorque-semoir permet d&rsquo;&eacute;largir les fen&ecirc;tres de travail. Les grandes largeurs de pneu et leurs diff&eacute;rents types minimisent la pression, au sol, m&ecirc;me en conditions humides. Les roues de support doubles sur les extensions assurent &eacute;galement une meilleure portance et un meilleur suivi du sol.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Tr&eacute;mie compartiment&eacute;e 60/40</h2>La nouvelle tr&eacute;mie de 6500 litres peut &ecirc;tre compartiment&eacute;e dans un rapport 60/40 (option). L&rsquo;Avatar peut en prime recevoir le MiniDrill G&amp;F d&rsquo;une capacit&eacute; de 400 litres, servant l&rsquo;implantation du colza ou d&rsquo;autres petites graines ou encore des granul&eacute;s ou des anti-limaces. En cabine, l&rsquo;interface Isobus &agrave; &eacute;cran tactile facilite les r&eacute;glages, l&rsquo;utilisation et la surveillance du semoir. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/3/1/4201384-1-fre-FR/d7badec1ca66-capture-d-e-cran-2021-09-13-a-07-56-15-jpg" alt="La nouvelle tr&eacute;mie de 6500 litres peut &ecirc;tre compartiment&eacute;e dans un rapport 60/40" height="1096" width="1866" /><figcaption>La nouvelle tr&eacute;mie de 6500 litres peut &ecirc;tre compartiment&eacute;e dans un rapport 60/40</figcaption></figure>

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Parmi les options figurent des &eacute;clairages &agrave; Led, le coutre carbure ou encore le nouveau coutre Enduracne.L&rsquo;Avatar est caract&eacute;ris&eacute; par son &eacute;l&eacute;ment semeur SingleDisc de 48 cm de diam&egrave;tre, de 6&deg; d&rsquo;angle d&rsquo;attaque et de 3&deg; d&rsquo;entrure. Avec une force de terrage pouvant atteindre 350 kg, l&rsquo;Avatar SD est apte &agrave; ouvrir un sillon sans entrainer la paille et en sans perturber le sol, en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus abondants ou encore dans un couvert d&eacute;velopp&eacute;. Il est propos&eacute; dans des largeurs comprises entre 3 m et 18 m et diff&eacute;rentes configurations de tr&eacute;mies.

Le semoir direct peut recevoir une trémie de 6500 litres à double cuve. Sa portance est améliorée et sa commande Isobus est désormais intuitive. Des éclairages à Led sont proposés en option.

Horsch enrichit son semoir Avatar 12.25 SD

Le Comit&eacute; d&eacute;partemental de d&eacute;veloppement l&eacute;gumiers (CDDL) du Maine-et-Loire organisait sa journ&eacute;e technique annuelle le 14 septembre sur la commune de Longu&eacute;-Jumelle. Cet &eacute;v&eacute;nement &eacute;tait cette ann&eacute;e d&eacute;di&eacute; &agrave; la pr&eacute;paration du sol et au semis. Paradoxalement, c&rsquo;est le dernier outil pr&eacute;sent&eacute; qui a le plus captiv&eacute; l&rsquo;attention des participants. Il s&rsquo;agit du semoir Modula du constructeur italien Forigo, un outil qui permet de semer des l&eacute;gumes, tout en les recouvrant d&rsquo;un film plastique. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/1/1/4201154-1-fre-FR/c60e3fe03189-img-3811-jpg" alt="" height="3888" width="5184" /><figcaption>Le semis sous film plastique a particuli&egrave;rement int&eacute;ress&eacute; les participants (photo : Cl&eacute;ment Henri)</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Dans l&rsquo;ordre, il met la graine, recouvre avec le film plastique et enfin perce &agrave; l&rsquo;endroit exact o&ugrave; a &eacute;t&eacute; mis la graine&nbsp;&raquo;, liste Richard Taton en charge du d&eacute;veloppement de la marque en France. Le per&ccedil;age du film, m&eacute;canique ou thermique en option, repr&eacute;sente un r&eacute;glage d&eacute;licat. La machine ne doit pas toucher le sol, au risque de d&eacute;placer la graine. C&rsquo;est &eacute;galement le per&ccedil;age qui conditionne la distance minimale entre deux graines. &laquo;&nbsp;Avec l&rsquo;option thermique, il est possible de descendre &agrave; 7,5 cm. Mais nous travaillons pour r&eacute;duire encore cette distance&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Richard Taton. Si cette distance minimale rend impossible le semis de panais (voir encadr&eacute;) avec le Modula, il est en revanche possible d&rsquo;implanter des courges, courgettes, melons et m&ecirc;me des oignons.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La journ&eacute;e technique se tenait sur l&rsquo;EARL du Pel dont l&rsquo;exploitant est Thierry Lemer. La production, enti&egrave;rement tourn&eacute;e vers les l&eacute;gumes racines, est originale. Sur la centaine d&rsquo;hectares cultiv&eacute;s, la moiti&eacute; sont consacr&eacute;s... au panais. Le producteur implante &eacute;galement 25 ha de carottes couleurs, mais aussi des topinambours ou encore radis sous serre. Thierry Lemer se d&eacute;marque &eacute;galement sur l&rsquo;aspect commercialisation. Pour vendre ses l&eacute;gumes, il est rest&eacute; enti&egrave;rement ind&eacute;pendant et n&rsquo;a pas int&eacute;gr&eacute; une structure coop&eacute;rative.
</aside>
<h2 class="Standard">Une question de profondeur de travail</h2>C&ocirc;t&eacute; travail du sol, les producteurs ont pu comparer une palette d&rsquo;outil cons&eacute;quente&nbsp;: fraise-buteuse Asa-Lift, pelle-b&ecirc;che Celli, Rotob&ecirc;che Farmax ou encore cultirateau Simon. S&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de grandes nouveaut&eacute;s sur la ligne de d&eacute;part, l&rsquo;objectif &eacute;tait de comparer la qualit&eacute; et la profondeur de travail de chacun des outils &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une fosse p&eacute;dologique. Pour la fraise-buteuse et la pelle-b&ecirc;che, le r&eacute;sultat est sans appel. La sonde rencontre une r&eacute;sistance &agrave; 28 cm et la terre est compl&egrave;tement souffl&eacute;e sur cette profondeur. Un r&eacute;sultat conforme aux attentes des producteurs de l&eacute;gumes-racines pr&eacute;sents.Sur le passage de la roto-b&ecirc;che, la terre est un peu moins souffl&eacute;e, mais le travail reste qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;tr&egrave;s bon&nbsp;&raquo; par Ma&euml;lle Depriester du CDDL. Elle en profite pour mettre en garde les producteurs sur la profondeur de travail. &laquo;&nbsp;Il y a toujours une diff&eacute;rence entre la profondeur que vous r&eacute;glez sur la machine et celle qui est r&eacute;ellement travaill&eacute;e. Quand vous intervenez pour casser une semelle de labour, il faut toujours v&eacute;rifier que vous n&rsquo;&ecirc;tes pas juste au-dessus. Au risque de passer plusieurs heures pour rien&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient la technicienne. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/1/1/4201157-1-fre-FR/18cee44afb55-img-3793-jpg" alt="" height="3888" width="5184" /><figcaption>La roto-b&ecirc;che, tout comme la fraise-buteuse, la pelle-b&ecirc;che ou encore le cultirateau sont pass&eacute;s au crible de l&rsquo;analyse agronomique (photo : Cl&eacute;ment Henri).</figcaption></figure>

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Le profil du cultirateau propose lui un travail beaucoup plus superficiel. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;objectif de cet outil de travailler tr&egrave;s finement sur les 5 premiers centim&egrave;tres. La particularit&eacute; de ce mod&egrave;le, c&rsquo;est sa capacit&eacute; &agrave; embarquer un semoir pour associer travail du sol et implantation de la culture&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Julien Paris, technico-commercial chez Simon. Une fois le travail du sol analys&eacute;, c&rsquo;est la puissance n&eacute;cessaire pour faire tourner les machines et le d&eacute;bit de chantier qui int&eacute;ressent les producteurs.Roto-b&ecirc;che et pelle-b&ecirc;che se d&eacute;marquent de la fraise avec des puissances n&eacute;cessaires presque deux fois moins importantes. Elles n&eacute;cessitent par contre un tracteur avec un poids suffisant pour permettre le relevage de l&rsquo;outil et de bons freins. En fonctionnement, ces deux outils ont tendance &agrave; pousser le tracteur.

Les journées techniques du Comité départemental de développement légumiers (CDDL) du Maine-et-Loire ont été l’occasion pour les maraîchers adhérents de comparer plusieurs outils de travail du sol. Côté semis, c’est le semoir sous plastique Modula qui a attiré les regards.

Légumes : semer sous plastique en un seul passage

&laquo;&nbsp;Des c&eacute;r&eacute;ales, du pain, de la p&acirc;te &agrave; tartiner et du lait : quand je regarde le palmar&egrave;s de cette 8&egrave;me &eacute;dition des Troph&eacute;es de l&rsquo;Excellence Bio, je vois un grand go&ucirc;ter qui pr&eacute;pare l&rsquo;avenir de nos enfants &raquo;. C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;Est&eacute;relle Payani a r&eacute;sum&eacute; la 8&egrave;me &eacute;dition des Troph&eacute;es de l&rsquo;Excellence Bio. La journaliste culinaire et autrice d&rsquo;une trentaine d&rsquo;ouvrages en pr&eacute;sidait le jury. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, nous avons re&ccedil;u plus de 150 candidatures, indique Laure Verdeau, directrice de l&rsquo;Agence bio. S&rsquo;il rend la t&acirc;che du jury toujours un peu plus difficile, le succ&egrave;s des Troph&eacute;es d&eacute;montre le foisonnement d&rsquo;initiatives dans toutes les fili&egrave;res et sur l&rsquo;ensemble du territoire, des initiatives &agrave; la fois inspirantes et reproductibles&nbsp;&raquo;.Les Troph&eacute;es de l&rsquo;Excellence Bio commencent du reste &agrave; faire des &laquo;&nbsp;petits&nbsp;&raquo;, dans les R&eacute;gions, en guise de pr&eacute;-s&eacute;lection au concours national. Apr&egrave;s Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes pourrait emboiter le pas en 2022.&nbsp;<div class="citation">
 "Aujourd&rsquo;hui, nous r&eacute;compensons des producteurs et des entreprises qui ont tous fait des choix d&rsquo;avenir pour leur soci&eacute;t&eacute;, mais surtout pour notre environnement et notre alimentation"
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Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, justement et le salon Tech&amp;Bio de Valence (Dr&ocirc;me). Celui-ci a servi de cadre &agrave; la remise des prix, et plus pr&eacute;cis&eacute;ment le stand du Cr&eacute;dit agricole, partenaire des Troph&eacute;es depuis l&rsquo;origine, ici repr&eacute;sent&eacute; par la Caisse r&eacute;gionale Sud Rh&ocirc;ne-Alpes. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, nous r&eacute;compensons des producteurs et des entreprises qui ont tous fait des choix d&rsquo;avenir pour leur soci&eacute;t&eacute;, mais surtout pour notre environnement et notre alimentation&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Cyril Hugues, administrateur du Cr&eacute;dit agricole Sud Rh&ocirc;ne-Alpes.<h2>Gaec de Loran, Laur&eacute;at 2021,&nbsp;cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;producteurs&nbsp;&raquo;</h2>Install&eacute; &agrave; Saint-Maur (Gers), Cl&eacute;ment N&eacute;dellec &eacute;l&egrave;ve 190 jersiaises sur une SAU de 200 ha, enti&egrave;rement constitu&eacute;e de prairies, conduites en p&acirc;turage tournant dynamique et &agrave; 50% irrigables. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai recours &agrave; une technique n&eacute;o-z&eacute;landaise alliant sobri&eacute;t&eacute; et efficience&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le jeune &eacute;leveur. <a href="https://fermedeloran.jimdofree.com/" target="_blank">Le Gaec de Loran</a>&nbsp;pratique la monotraite et trait les vaches neuf mois sur douze. &laquo;&nbsp;Pas de pousse d&rsquo;herbe en hiver, pas de lait&nbsp;&raquo;, argumente Cl&eacute;ment N&eacute;dellec. L&rsquo;&eacute;leveur m&eacute;nage ainsi les b&ecirc;tes et &laquo;&nbsp;la b&ecirc;te&nbsp;&raquo;, tout en produisant un lait repoussant les standards de qualit&eacute;.<h2>Graine de choc, Laur&eacute;ate 2021,&nbsp;cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;associations-entreprises&nbsp;&raquo;</h2>Bas&eacute;e &agrave; Beuvraignes (Somme), l&rsquo;entreprise <a href="https://grainedechoc.com/" target="_blank">Graine de choc</a> poursuit un seul et unique objectif&nbsp;: assurer un d&eacute;bouch&eacute; alimentaire &agrave; la f&eacute;verole bio. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai d&eacute;couvert les vertus &eacute;cologiques et nutritionnelles de cette plante et de ses graines il y a quelques ann&eacute;es, tout en &eacute;tant stup&eacute;faite de ne pas la voir consomm&eacute;e en France&nbsp;&raquo;, explique la laur&eacute;ate. Ce n&rsquo;est plus tout &agrave; fait vrai puisque Graine de choc produit une p&acirc;te &agrave; tartiner &agrave; base de f&eacute;verole, &laquo;&nbsp;la seule p&acirc;te &agrave; tartiner du march&eacute; class&eacute;e A au Nutriscore&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle. Graine de choc a contractualis&eacute; avec quelques agriculteurs en garantissant &agrave; ces derniers un juste prix. L&rsquo;entreprise compte bien &eacute;taler sa p&acirc;te &agrave; tartiner au-del&agrave; des Hauts-de-France et commence &agrave; diversifier son offre de produits, recettes &agrave; la cl&eacute;.<h2>Pierre Pujos, Coup de c&oelig;ur 2021,&nbsp;cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;producteurs&nbsp;&raquo;</h2>Pierre Pujos &eacute;tait un c&eacute;r&eacute;alier tranquille, install&eacute; dans les coteaux du Gers (Saint-Puy) jusqu&rsquo;au jour o&ugrave; il a fait un choix radical et totalement &agrave; contre-courant, mais pas contre-nature. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai cr&eacute;&eacute; de toutes pi&egrave;ces un troupeau de moutons pour corriger la baisse de fertilit&eacute; de mes sols et lutter contre l&rsquo;&eacute;rosion, explique-t-il. &nbsp;La reconnexion entre v&eacute;g&eacute;tal et animal est tr&egrave;s clairement l&rsquo;un des s&eacute;sames de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;. Les moutons p&acirc;turent les terres les moins fertiles, les couverts, les chaumes et m&ecirc;me les bl&eacute;s au stade tallage. L&rsquo;&eacute;t&eacute;, quand tout est sec, le troupeau monte dans les Pyr&eacute;n&eacute;es. Tout sauf une sin&eacute;cure mais tout sauf une surprise. &laquo;&nbsp;La surprise est venue au moment de vendre les b&ecirc;tes car je produis une viande riche en fer dont la couleur sort des standards&nbsp;&raquo;, regrette l&rsquo;&eacute;leveur, qui compte bien &agrave; s&rsquo;atteler &agrave; la vente directe, avec d&rsquo;autres &eacute;leveurs.<h2>Pascal Le Guern, Coup de c&oelig;ur 2021, cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;associations-entreprises&nbsp;&raquo;</h2>La lutte contre l&rsquo;uniformisation et la standardisation&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;un des combats de Pascal Le Guern, boulanger dans les C&ocirc;tes d&rsquo;Armor et dans le Finist&egrave;re, sous l&rsquo;enseigne Messidor. &laquo;&nbsp;Au niveau des vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; et de la fabrication du pain, tout a bascul&eacute; en 1950, explique l&rsquo;artisan. On a s&eacute;lectionn&eacute; des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;pondant &agrave; des imp&eacute;ratifs agronomiques et technologiques mais qui n&rsquo;ont produit que du standard et des ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;intol&eacute;rance au gluten&nbsp;&raquo;. Avec l&rsquo;aide d&rsquo;agriculteurs, le boulanger a contribu&eacute; &agrave; s&eacute;lectionner et &agrave; (re)produire des vari&eacute;t&eacute;s anciennes. &laquo; Et bretonnes&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. &laquo;&nbsp;L&agrave; aussi, il y a tout un travail de r&eacute;&eacute;ducation aux go&ucirc;ts &raquo;, d&eacute;clare le boulanger, p&eacute;tri de convictions.

L’Agence bio a distingué un élevage laitier du Gers 100% à l’herbe et 100% autonome et une jeune pousse valorisant la féverole en alimentation humaine. Deux Coups de cœur ont été attribués. Des prix emblématiques des transitions agroécologique et alimentaire à l’œuvre.

Trophées de l’Excellence Bio : le Gaec de Loran et Graine de choc lauréats 2021

Par rapport &agrave; un investissement dans le neuf, l&rsquo;achat dans l&rsquo;ancien rev&ecirc;t de nombreux atouts. En effet, pour ces biens, l&rsquo;offre est plus importante et ils sont souvent moins co&ucirc;teux &agrave; l&rsquo;achat. En outre, l&rsquo;ancien ouvre la possibilit&eacute; de r&eacute;aliser des plus-values plus cons&eacute;quentes tout en offrant une plus grande libert&eacute; quant au choix de la localisation.En revanche, l&rsquo;achat dans l&rsquo;ancien s&rsquo;accompagne de frais d&rsquo;acquisition ou de charges courantes plus &eacute;lev&eacute;s (pour le locataire notamment), surtout lorsque le diagnostic de performance &eacute;nerg&eacute;tique affiche des scores faibles. Ainsi, l&rsquo;achat dans l&rsquo;ancien rime souvent avec r&eacute;alisation de travaux. Denormandie, D&eacute;ficit foncier, Cosse ancien&hellip; : pour doper l&rsquo;investissement dans l&rsquo;immobilier ancien, le gouvernement propose un panel de dispositifs.<h2>Dispositifs dans l&rsquo;ancien : quelles diff&eacute;rences ?</h2>R&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t pour le Denormandie (entre 12 et 21% du prix de revient), d&eacute;duction forfaitaire pour le Cosse ancien (dont le taux varie entre 15 et 85% du revenu brut) ou bien d&eacute;duction des travaux pour le d&eacute;ficit foncier (variable selon la tranche marginale d&rsquo;imposition) : les dispositifs rev&ecirc;tent diff&eacute;rentes formes. Si le D&eacute;ficit Foncier n&rsquo;est pas soumis &agrave; une date limite, ce n&rsquo;est pas le cas des deux autres dont le terme est fix&eacute; &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2022.Parall&egrave;lement, la dur&eacute;e de l&rsquo;engagement locatif n&rsquo;est pas la m&ecirc;me en fonction du dispositif retenu, de la nature des <a href="https://www.cogedis.com/actualites/maprimerenov/" target="_blank" title="">travaux</a> ou encore du zonage, c&rsquo;est-&agrave;-dire la localisation du bien. Enfin, il faut noter que l&rsquo;avantage fiscal n&rsquo;est pas reportable pour le Denormandie, il l&rsquo;est en revanche pour les deux autres sur les revenus fonciers des 10 ann&eacute;es suivantes.<h2>Choisir.</h2>Le Denormandie permet une r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t sur une p&eacute;riode d&eacute;finie. Il faut donc un imp&ocirc;t suffisant pour l&rsquo;absorber. Les dispositifs Cosse Ancien et D&eacute;ficit Foncier permettent de minorer votre revenu imposable. L&rsquo;impact fiscal est ainsi d&rsquo;autant plus important si votre tranche d&rsquo;imp&ocirc;t est &eacute;lev&eacute;e.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En fonction de votre profil d&rsquo;investisseur et de votre projet, l&rsquo;un de ces dispositifs s&rsquo;av&egrave;rera plus avantageux que les autres. Pour parvenir &agrave; y voir clair, votre r&eacute;flexion doit prendre en compte votre taux d&rsquo;imposition, le plafonnement des niches fiscales, le niveau et la nature des travaux &agrave; r&eacute;aliser, l&rsquo;engagement de location, &eacute;ventuellement, la d&eacute;tention d&rsquo;autres biens impos&eacute;s en revenu foncier. Enfin, l&rsquo;intention de louer &agrave; un proche peut aussi peser dans la balance.
</aside>

En location nue, l’achat d’un bien immobilier dans l’ancien est une alternative au neuf pertinente, surtout lorsque vous engagez la réalisation de travaux. Décryptage.

Immobilier : faut-il investir dans l’ancien ?

L'Organisation de producteurs (OP) lait bio Seine et Loire est une organisation de producteurs transversale repr&eacute;sentant 453 exploitations livrant 155 millions de litres de lait de vache bio &agrave; 6 laiteries priv&eacute;es du Nord Ouest de la France : Lactalis, Triballat Noyal, Sill, Danone, Laiterie Saint p&egrave;re et Monts&ucirc;rs. Elle d&eacute;veloppe des relations contractuelles avec les laiteries avec :

- une charte de production, qui est un engagement des &eacute;leveurs sur le p&acirc;turage (au moins 20 ares accessibles par vache, un minimum de 210 jours d'acc&egrave;s au p&acirc;turage par an, au moins 75 % d'herbe dans la SFP) et une alimentation du troupeau 100 % origine France hors min&eacute;raux ;

- une formule de prix du lait bas&eacute;e sur le m&ecirc;me principe pour toutes les laiteries : 50% bas&eacute; sur un prix de revient de r&eacute;f&eacute;rence et 50% bas&eacute; sur un prix de march&eacute;.

Au cours de ces derni&egrave;res ann&eacute;es, trois moyens ont permis d'assoir des relations &eacute;quilibr&eacute;es et durables entre les &eacute;leveurs et les collecteurs transformateurs :

- l&rsquo;accord cadre, fruit d&rsquo;&eacute;changes entre l'OP et un collecteur transformateur, avec des engagements r&eacute;ciproques. Il a permis en 2020, d'obtenir un prix de base du lait allant de 467&euro; &agrave; 490 &euro;/1000 l selon les laiteries et les r&eacute;gions concern&eacute;es, pour un prix pay&eacute; moyen par laiterie oscillant entre 490&euro; et 520&euro;/1000 l en fonction des d&eacute;marches de valorisation incluses dans l&rsquo;accord-cadre : commerce &eacute;quitable, contrat tripartite, cahier des charges renforc&eacute;&hellip;

- le contrat tripartite entre producteurs, transformateur et distributeur avec un engagement sur le retour au producteur. Les accords tripartites concernent les marques de distributeurs (MDD). Concernant l'OP Lait Bio Seine et Loire, seule la Laiterie Saint p&egrave;re (groupe Agromousquetaire et Intermarch&eacute;) est actuellement engag&eacute;e dans une relation tripartite.

- le label &eacute;quitable. Danone est l'entreprise qui a le plus de recul sur cette labellisation, qui permet une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs et de capter un autre type de client&egrave;le. Triballat Noyal s'y est lanc&eacute; depuis mars 2021.&nbsp;

Lors de la table ronde qui suivait l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l'OP, cinq intervenants ont pu exposer leur exp&eacute;rience :

1 - Joris Lefort, co-pr&eacute;sident de l&rsquo;OP Lait bio Seine et Loire et repr&eacute;sentant de 52 exploitations bio collect&eacute;es par la Laiterie Saint P&egrave;re, a pr&eacute;sent&eacute;<a href="https://www.reussir.fr/lait/lop-lait-bio-seine-et-loire-signe-un-accord-cadre-avec-agromousquetaires" target="_blank"> l'accord cadre sign&eacute; fin juin, avec la Laiterie Saint P&egrave;re (Groupe Agromousquetaires). Et la d&eacute;marche "tripartite" Les &eacute;leveurs vous disent Merci!.</a>

Prix du lait r&eacute;el moyen pay&eacute; en 2020 pour les adh&eacute;rents de l'OP (toutes laiteries et r&eacute;gions comprises) : 493 &euro;/1000 litres.

2 - Arnaud M&eacute;nard, responsable fili&egrave;res et relations agricoles chez <a href="https://www.reussir.fr/lait/lait-bio-triballat-noyal-se-lance-dans-lequitable" target="_blank">Triballat Noyal, a expliqu&eacute; les engagements du label &eacute;quitable et pourquoi la laiterie s'y est engag&eacute;e</a>.

3 - Mathieu Grenier, co-pr&eacute;sident de l'OP lait bio Seine et Loire et repr&eacute;sentant de 50 exploitations laiti&egrave;res bio sous contrat avec Danone, a expos&eacute; ce qu'a permis l'&eacute;quitable et la question que soul&egrave;ve la coexistence de deux contrats au sein de la m&ecirc;me OP.&nbsp; ARTICLE &agrave; venir.

4 - Fabien Choiseau, directeur France des approvisionnements lait chez <a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis-et-sa-demarche-bio-engage-comment-mieux-la-valoriser" target="_blank">Lactalis, &eacute;voque la difficult&eacute; de valoriser les produits laitiers bio &agrave; marque propre face aux marques de distributeurs</a>.

5 - Myriam Jourdan, pr&eacute;sidente de <a href="https://www.reussir.fr/lait/bio-et-equitable-biodis-met-en-garde-sur-les-prix-et-la-clarte-du-message" target="_blank">Biodis, un grossiste en distribution de produits biologiques, &eacute;voque un consommateur ayant beaucoup d'attentes mais arbitrant encore beaucoup sur le prix bas</a>, et perdu au milieu des labels et des all&eacute;gations.

Lors de cette table ronde, <a href="https://www.reussir.fr/lait/egalim-2-devrait-etre-prete-pour-les-prochaines-negociations-commerciales" target="_blank">Thierry Beno&icirc;t, d&eacute;put&eacute; d&rsquo;Ille et Vilaine, a aussi pr&eacute;sent&eacute; les principaux points qui vont changer avec Egalim 2</a>.

Le partage équitable de la valeur ajoutée entre les maillons de la filière est-il possible ? L'OP lait bio Seine et Loire en a fait son thème de table ronde à l'issue de son assemblée générale, en juillet dernier.

Lait bio : Construire une filière durable, 5 intervenants témoignent

Le texte a &eacute;t&eacute; vot&eacute; le 22 septembre par l'ensemble des groupes, &agrave; l'exception du CRCE &agrave; majorit&eacute; communiste qui s'est abstenu. D&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs vont maintenant tenter de se mettre d'accord sur une version commune de ce texte pr&eacute;sent&eacute; par le ministre Julien Denormandie comme une "loi de r&eacute;gulation". En cas d'&eacute;chec de la commission mixte paritaire, une nouvelle lecture devra &ecirc;tre organis&eacute;e dans les deux chambres.Le minist&egrave;re de l'Agriculture vise une promulgation du texte fin octobre, de sorte qu'il soit op&eacute;rationnel pour le bras de fer annuel sur les prix alimentaires. Il vise &agrave; compl&eacute;ter la loi Alimentation ou "Egalim" de 2018, qui n'a pas tenu ses promesses en termes de r&eacute;mun&eacute;ration pour les agriculteurs. Pour le ministre, l'objectif est de "redonner une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration dans les cours de ferme" en r&eacute;&eacute;quilibrant le rapport de force du trio agriculteurs-industriels-distributeurs.Le texte pr&eacute;voit de g&eacute;n&eacute;raliser les contrats &eacute;crits entre l'agriculteur et l'entreprise qui va transformer ses produits, sur trois ans minimum, en tenant compte des co&ucirc;ts de production. Et de rendre "non n&eacute;gociable", entre l'industriel et le distributeur, la part du prix correspondant au co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/remuneration-des-agriculteurs-le-senat-en-quete-d-efficacite" target="_blank" title="">R&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs : le S&eacute;nat en qu&ecirc;te d'"efficacit&eacute;"</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">"Un recul"</h2>Contre l'avis du gouvernement, le S&eacute;nat a revu les dispositions visant &agrave; accro&icirc;tre, entre fournisseurs et distributeurs, la transparence quant &agrave; la fa&ccedil;on dont le prix pay&eacute; en amont pour les mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles est pris en compte lors des n&eacute;gociations commerciales. La rapporteure centriste Anne-Catherine Loisier a d&eacute;fendu une r&eacute;&eacute;criture plus &eacute;quilibr&eacute;e, mais la FNSEA y voit "un recul". La premi&egrave;re organisation agricole a en revanche salu&eacute; le renforcement introduit par les s&eacute;nateurs de l'encadrement des produits alimentaires vendus sous marque de distributeur (MDD).Le S&eacute;nat a enfin r&eacute;introduit en s&eacute;ance une disposition supprim&eacute;e en commission visant &agrave; interdire l'utilisation du drapeau fran&ccedil;ais ou symbole similaire sur les produits alimentaires dont les ingr&eacute;dients primaires ne sont pas d'origine fran&ccedil;aise. L'amendement du centriste Claude Kern apporte une pr&eacute;cision par rapport au texte de l'Assembl&eacute;e, en excluant les ingr&eacute;dients primaires difficiles &agrave; produire en France, comme le cacao.Le S&eacute;nat a encore adopt&eacute; deux amendements du gouvernement visant &agrave; s&eacute;curiser juridiquement les dispositions relatives &agrave; l'indication de l'origine des viandes en restauration commerciale et collective. "La version initiale de cette proposition de loi, bien qu'anim&eacute;e de bonnes intentions, courait le risque (...) de susciter beaucoup d'espoirs d&eacute;&ccedil;us ; nous l'avons donc muscl&eacute;e et simplifi&eacute;e, pour que le texte final ait de r&eacute;els impacts", a d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente LR de la commission des Affaires &eacute;conomiques Sophie Primas.

Le Sénat, dominé par l'opposition de droite, a adopté en première lecture la proposition de loi "Egalim 2" visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dans une version sensiblement modifiée par rapport au texte voté à l'unanimité fin juin par l'Assemblée nationale.

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