&laquo;&nbsp;Avec un syst&egrave;me agroalimentaire biologique, il serait possible de renforcer l&rsquo;autonomie de l&rsquo;Europe, de nourrir la population attendue en 2050, d&rsquo;exporter encore des c&eacute;r&eacute;ales vers les pays qui en ont besoin pour l&rsquo;alimentation humaine, et surtout de diminuer largement la pollution des eaux et les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre par l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;. Tel est le r&eacute;sultat d&rsquo;une <a href="https://www.cell.com/one-earth/fulltext/S2590-3322(21)00289-X?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS259033222100289X%3Fshowall%3Dtrue" target="_blank">&eacute;tude du CNRS men&eacute;e par Gilles Billen, biog&eacute;ochimiste et directeur de recherche, et publi&eacute;e dans One Earth </a>le 18 juin 2021.

<blockquote class="twitter-tweet">
<a href="https://twitter.com/hashtag/Communiqu%C3%A9?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Communiqu&eacute;</a> &#128478;&#65039; | Selon une &eacute;tude men&eacute;e par des scientifiques du <a href="https://twitter.com/CNRS?ref_src=twsrc%5Etfw">@CNRS</a>, un syst&egrave;me agro-alimentaire biologique et durable, respectueux de la biodiversit&eacute;, pourrait &ecirc;tre mis en place en Europe. 
&#10145;&#65039; <a href="https://t.co/9UBO2JBMOo">https://t.co/9UBO2JBMOo</a> <a href="https://t.co/20DdEhhMH7">pic.twitter.com/20DdEhhMH7</a>
&mdash; CNRS &#127757; (@CNRS) <a href="https://twitter.com/CNRS/status/1406881609836544005?ref_src=twsrc%5Etfw">June 21, 2021</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>Un sc&eacute;nario r&eacute;aliste selon l&rsquo;&eacute;quipe de chercheurs &agrave; condition qu&rsquo;il repose sur trois leviers. Le premier impliquerait un changement de r&eacute;gime alimentaire. &laquo;&nbsp;Nous pr&eacute;conisons un r&eacute;gime m&eacute;diterran&eacute;en ou cr&eacute;tois, avec 30% d&rsquo;apports prot&eacute;iques d&rsquo;origine animale et 70% d&rsquo;apports prot&eacute;iques d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale &raquo;, explique Gilles Billen. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le r&eacute;gime propos&eacute; par les di&eacute;t&eacute;ticiens, avec des besoins de base de 3,5 kilos d&rsquo;azote prot&eacute;ique par an par personne. Aujourd&rsquo;hui nous sommes au double, nous consommons beaucoup trop de productions animales &raquo;, poursuit-il. &laquo;&nbsp;Sans aller jusqu&rsquo;&agrave; proposer un r&eacute;gime vegan, ce changement ferait baisser la pression sur la production agricole&nbsp;&raquo;, avance le chercheur.

<figure role="group"><div alt="Sc&eacute;nario bio" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="fb2e7281-ed5d-4c1f-a063-eed6f40b84a3" title="Sc&eacute;nario Bio" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/Sc%C3%A9narioagri.png" alt="Sc&eacute;nario bio" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Cr&eacute;dit : Gilles Billen -CNRS</figcaption></figure>Deuxi&egrave;me levier du sc&eacute;nario&nbsp;: rapprocher culture et &eacute;levage, pour un recyclage optimal des d&eacute;jections animales. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui la Bretagne produit la viande pour le reste de la France et le bassin parisien fournit les c&eacute;r&eacute;ales. C&rsquo;est compl&egrave;tement absurde, cela ne peut fonctionner harmonieusement. Nous pr&eacute;conisons un retour &agrave; la polyculture &eacute;levage&nbsp;pour permettre de refermer les cycles des mati&egrave;res&nbsp;avec la fertilisation des sols gr&acirc;ce aux d&eacute;jections animales &raquo;, avance le biog&eacute;ochimiste.

Enfin troisi&egrave;me levier&nbsp;: se passer d&rsquo;engrais chimiques en ayant recours &agrave; l&rsquo;agriculture biologique avec mise en place de rotations entre c&eacute;r&eacute;ales et l&eacute;gumineuses (haricots, lentilles, luzerne, tr&egrave;fles) qui ont l&rsquo;avantage de fixer l&rsquo;azote au sol.

Avec ce sc&eacute;nario, on n'aurait plus besoin d'importer

Selon l&rsquo;&eacute;tude du CNRS, un tel sc&eacute;nario appliqu&eacute; &agrave; l&rsquo;ensemble de l&rsquo;Europe permettrait d&rsquo;obtenir une souverainet&eacute; totale. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui nous aspirons les ressources alimentaires du monde pour l&rsquo;alimentation du b&eacute;tail. Nous sommes au crochet du reste de la plan&egrave;te, commente Gilles Billen. Avec ce sc&eacute;nario on n&rsquo;aurait plus besoin d&rsquo;importer mais on pourrait continuer &agrave; exporter des c&eacute;r&eacute;ales pour l&rsquo;alimentation humaine vers des pays qui en ont besoin&nbsp;&raquo;.

Ce sc&eacute;nario permettrait surtout de diminuer largement la pollution des eaux et les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre par l&rsquo;agriculture, assurent les chercheurs du CNRS. &laquo;&nbsp;En gros cela r&eacute;duirait de moiti&eacute; la pollution des eaux, avec de l&rsquo;eau potable partout en dessous des champs et cela r&eacute;duirait de moiti&eacute; les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre&nbsp;&raquo;, affirme Gilles Billen.

<h3>La Commission europ&eacute;enne int&eacute;ress&eacute;e par l'&eacute;tude</h3>

La Commission europ&eacute;enne se montre int&eacute;ress&eacute;e par ces travaux et a demand&eacute; au CNRS une version plus fine du sc&eacute;nario &eacute;tudi&eacute;. Il y a deux ans, Gilles Billen avait dirig&eacute; une &eacute;tude similaire au niveau fran&ccedil;ais intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;polyculture-&eacute;levage ou hyper-sp&eacute;cialisation territoriale&nbsp;? Deux sc&eacute;narios prospectifs du syst&egrave;me agroalimentaire fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;. Une &eacute;tude qui n&rsquo;avait pas eu beaucoup d&rsquo;&eacute;chos du c&ocirc;t&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, note le chercheur, qui s&rsquo;&eacute;tonne aujourd&rsquo;hui de la d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise de la future Pac, tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;e de ce sch&eacute;ma. &laquo;&nbsp;La suspension de l&rsquo;aide au maintien de l&rsquo;agriculture bio est catastrophique&nbsp;&raquo;, commente-t-il notamment.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bio/pac-la-hve-risque-de-siphonner-lagriculture-biologique-selon-la-fnab" target="_blank" title="[Pac] &laquo; La HVE risque de siphonner l&rsquo;agriculture biologique &raquo; selon la Fnab">[Pac] &laquo; La HVE risque de siphonner l&rsquo;agriculture biologique &raquo; selon la Fnab</a></div>

Lire l'&eacute;tude&nbsp;polyculture-&eacute;levage ou hyper-sp&eacute;cialisation territoriale&nbsp;? Deux sc&eacute;narios prospectifs du syst&egrave;me agroalimentaire fran&ccedil;ais :

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="bcc2ffca-0fa1-42e8-8bbb-510983a95349" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
 
 
 <div class="field field--name-field-document field--type-file field--label-hidden field__item"><a href="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/2021-06/Billen%20et%20al%202019%20Scenarios%20France%20Innov%20Agron.pdf" type="application/pdf; length=851530">Billen et al 2019 Scenarios France Innov Agron.pdf</a>
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A condition d’opter pour une alimentation moins carnée et de redévelopper le système de polyculture-élevage, l’agriculture biologique pourrait nourrir l’Europe d’ici à 2050, selon une étude du CNRS.

Une Europe bio et autosuffisante en 2050 c’est possible, selon le CNRS

Le 1er juin 2021, le Bureau international d&rsquo;&eacute;valuation du Bremia (IBEB-EU) a nomm&eacute; officiellement une nouvelle race de mildiou de la laitue.&nbsp;L&rsquo;IBEB-EU a collect&eacute; plus de 500 isolats de Bremia dans la laitue europ&eacute;enne en 2019 et 2020, dont un type largement r&eacute;pandu en France mais &eacute;galement pr&eacute;sent en Espagne, au Portugal et en Italie. Il est aujourd&rsquo;hui nomm&eacute; Bl: 37EU. Cette nouvelle race n'a pas encore &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e dans le nord de l'Europe mais pourrait s'&eacute;tendre &agrave; d'autres bassins de production europ&eacute;ens.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-bremia-court-toujours">Salade : la course des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au Bremia</a>

Cette nouvelle race peut &ecirc;tre d&eacute;crite comme une variante plus virulente de Bl: 36EU. Le Conseil du Bureau international d&rsquo;&eacute;valuation du Bremia souligne l&rsquo;importance des mesures de lutte chimique et d&rsquo;hygi&egrave;ne en plus de l&rsquo;utilisation de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes pour emp&ecirc;cher le d&eacute;veloppement de nouvelles races. D&eacute;j&agrave; mobilis&eacute;s depuis plusieurs mois, certains semenciers ont annonc&eacute; qu&rsquo;ils disposaient de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes &agrave; cette souche.

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Une nouvelle race de mildiou de la laitue a été nommée par le Bureau international d’évaluation du Bremia.

Mildiou de la laitue : une 37e race de Bremia

De nombreux internautes nous l&rsquo;avaient demand&eacute;, nous vous avons &eacute;cout&eacute;&nbsp;! <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/15-jours" target="_blank">La m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp &agrave; 15 jours</a> &eacute;volue et propose d&eacute;sormais un tableau synth&eacute;tique permettant de conna&icirc;tre en un coup d&rsquo;&oelig;il la m&eacute;t&eacute;o des prochains jours.Les pr&eacute;visions sont gratuites pour les 5 premiers jours et r&eacute;serv&eacute;es aux abonn&eacute;s Pleinchamp Pro pour les 10 suivants.Pour chaque jour, vous avez acc&egrave;s &agrave; 23 crit&egrave;res m&eacute;t&eacute;o. Afin de r&eacute;pondre au mieux &agrave; vos besoins, vous pouvez &agrave; tout moment modifier les mesures affich&eacute;es en les d&eacute;pla&ccedil;ant dans la liste et en supprimant celles dont vous ne voulez pas, en vous rendant dans vos <a href="https://www.pleinchamp.com/mon-compte/preferences/meteo" target="_blank">&laquo;&nbsp;Pr&eacute;f&eacute;rences m&eacute;t&eacute;o&nbsp;&raquo;.</a>Vous &ecirc;tes titulaire d'un Compte &agrave; Composer Agri ou d'un Compte Service Agri du Cr&eacute;dit Agricole ? Vous pouvez acc&eacute;der directement &agrave; la m&eacute;t&eacute;o de Pleinchamp Pro ! Pour cela, il vous suffit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/acces-pleinchamp-pro-exclusivite-credit-agricole" target="_blank">d'activer votre compte Pleinchamp Pro.</a><aside class="read-also">
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Apr&egrave;s le succ&egrave;s de sa gamme de cosm&eacute;tiques aux l&eacute;gumes bio fran&ccedil;ais Hydrate lanc&eacute; en mars 2020, la marque de cosm&eacute;tiques Cultiv (groupe InVivo) annonce le lancement de la gamme c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;: Epanouit.

<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-beaute-une-autre-facon-de-consommer-des-legumes-francais" target="_blank">La beaut&eacute; : une autre fa&ccedil;on de consommer des l&eacute;gumes fran&ccedil;ais</a>

Cette deuxi&egrave;me gamme est destin&eacute;e aux peaux matures (d&egrave;s 35 ans) pour une action anti-&acirc;ge. &laquo;&nbsp;Les c&eacute;r&eacute;ales sont tr&egrave;s peu exploit&eacute;es en cosm&eacute;tiques alors qu&rsquo;ils ont des propri&eacute;t&eacute;s tr&egrave;s int&eacute;ressantes pour pr&eacute;venir et corriger le vieillissement cutan&eacute;. Nous avons s&eacute;lectionn&eacute; le bl&eacute; et l&rsquo;orge pour leur action raffermissante et leur richesse en lipides et le lin et l&rsquo;orge pour leur richesse en polyph&eacute;nols donc leurs propri&eacute;t&eacute;s antioxydantes&nbsp;&raquo;, explique Laure-Anne de Tastes, directrice de la marque.

<h3>Un sourcing toujours bio et fran&ccedil;ais</h3>

A l&rsquo;instar des l&eacute;gumes pour la gamme Hydrate, Epanouit est fabriqu&eacute;e avec <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/des-cereales-bio-dans-des-produits-cosmetiques" target="_blank">des c&eacute;r&eacute;ales fran&ccedil;aises cultiv&eacute;es en bio</a>. &laquo;&nbsp;Cultiv a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e pour valoriser autrement les cultures fran&ccedil;aises, en particulier bio&nbsp;&raquo;, rappelle Laure-Anne de Tastes.

La Cavac, adh&eacute;rente d&rsquo;InVivo, fournit le bl&eacute; et le seigle, en plus de la betterave et des &eacute;pinards, tandis que le lin et l&rsquo;orge proviennent de deux producteurs ind&eacute;pendants dans le Val de Loire. On parle de volumes anecdotiques, moins d&rsquo;une centaine de kilos (encore moins que pour les l&eacute;gumes, 600 kg pour les betteraves), aucun contrat n&rsquo;est donc pour le moment mis en place.

<h3>Les producteurs gagnent en image</h3>

&laquo;&nbsp;Les producteurs &eacute;taient un peu surpris au d&eacute;but lorsque nous les avons d&eacute;march&eacute;s, l&rsquo;id&eacute;e de fournir la cosm&eacute;tique, en si petits volumes, etc, se souvient Laure-Anne de Tastes. Mais finalement, m&ecirc;me si le petit niveau de volumes ne suffit pas &agrave; un compl&eacute;ment de revenus notable, ils sont contents qu&rsquo;on parle d&rsquo;eux autrement, ils gagnent en image.&nbsp;&raquo;

J&eacute;r&ocirc;me Calleau, pr&eacute;sident de La Cavac, approuve&nbsp;: &laquo;&nbsp;Avec nos mati&egrave;res premi&egrave;res d&rsquo;origine fran&ccedil;aise, c&rsquo;est une vraie satisfaction de contribuer au d&eacute;veloppement de la marque Cultiv qui apporte la preuve qu&rsquo;il n&rsquo;est pas n&eacute;cessaire de faire des milliers de kilom&egrave;tres pour trouver les meilleurs ingr&eacute;dients pour les cosm&eacute;tiques.&nbsp;&raquo;

<h3>Epanouit lanc&eacute;e en septembre et bon bilan pour Hydrate</h3>

Bio, vegan, 70 % des ingr&eacute;dients issus de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, la gamme se compose de trois produits&nbsp;In&amp;Out&nbsp;: la cr&egrave;me et le s&eacute;rum Out et le compl&eacute;ment alimentaire In &agrave; base de bl&eacute; et d&rsquo;orge pour lequel les parties a&eacute;riennes du bl&eacute; ont &eacute;t&eacute; utilis&eacute;es, le garantissant sans gluten et au go&ucirc;t citron-pomme (ar&ocirc;mes naturels fourni par un ingr&eacute;dientiste). Les propri&eacute;t&eacute;s antioxydantes et protectrices du melon et des feuilles d&rsquo;&eacute;pinards, exploit&eacute;es dans la gamme Hydrate, le sont aussi pour Epanouit.

La gamme sera lanc&eacute;e en septembre et r&eacute;f&eacute;renc&eacute;e, comme Hydrate, chez Nocib&eacute;, Monoprix, dans une trentaine de pharmacies, au Printemps Haussmann, chez Bio&amp;Co l&rsquo;enseigne bio de InVivo, ainsi que sur le <a href="https://www.cultiv-cosmetique.fr/" target="_blank">site Internet de Cultiv</a>.

De son c&ocirc;t&eacute;, la gamme Hydrate -9 produits In&amp;Out- poursuit sa croissance, avec plus de 50&nbsp;000 produits vendus depuis son lancement en mars 2020 et d&eacute;sormais r&eacute;f&eacute;renc&eacute;e dans plus de 200 points de vente.

<h3>Bient&ocirc;t une gamme de fruits&nbsp;? De l&eacute;gumineuses&nbsp;?</h3>

Une gamme l&eacute;gumes, une gamme c&eacute;r&eacute;ales&hellip; Et pour la suite&nbsp;? &laquo;&nbsp;On fonctionne par grandes familles v&eacute;g&eacute;tales pour r&eacute;pondre &agrave; un besoin pr&eacute;cis de peau. Chaque v&eacute;g&eacute;tal a des principes actifs int&eacute;ressants mais nous choisissons la famille la plus int&eacute;ressante pour un besoin pr&eacute;cis, c&rsquo;est aussi un choix marketing&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Laure-Anne de Tastes.

&laquo;&nbsp;Depuis le d&eacute;but&nbsp;&raquo;, les peaux &agrave; imperfections int&eacute;ressent Cultiv qui annonce avoir bien avanc&eacute; sur le dossier. Une nouvelle gamme et donc une nouvelle famille v&eacute;g&eacute;tale est donc attendue d&rsquo;ici &laquo;&nbsp;un &agrave; deux ans&nbsp;&raquo;. Fruits&nbsp;? L&eacute;gumineuses&nbsp;? Ol&eacute;agineux ? Laure-Anne de Tastes n&rsquo;a rien laiss&eacute; filtrer. On peut en revanche se douter que cela ne concernera pas le raisin et la vigne, &laquo;&nbsp;le march&eacute; &eacute;tant d&eacute;j&agrave; pris par un acteur majeur. Si c&rsquo;est pour faire comme lui, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t.&nbsp;&raquo;

La marque de cosmétiques d’InVivo lancera en septembre Epanouit, à base de céréales. Pas de quoi faire un complément de revenus aux producteurs mais un beau gain d’image. Laure-Anne de Tastes, directrice de la marque, fait le point sur les gammes légumes et céréales et annonce un travail sur d’autres familles végétales.

Après les légumes, Cultiv lance une gamme de cosmétiques à base de céréales bio et françaises

62%&nbsp;: c&rsquo;est la part de soja import&eacute;e en France au cours de la campagne 2019-2020 et pour laquelle les acheteurs n&rsquo;avaient pas de garantie sur sa contribution, ou non, &agrave; la d&eacute;forestation en Amazonie. &laquo;&nbsp;Ce ratio ne signifie pas que 62% des importations de soja sont issues de parcelles d&eacute;forest&eacute;es&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Patricia Le Cadre, directrice des &eacute;tudes alimentation et fili&egrave;res animales au C&eacute;r&eacute;opa. C&eacute;r&eacute;opa, c&rsquo;est un bureau d&rsquo;&eacute;tudes ind&eacute;pendant attach&eacute; &agrave; AgroParisTech, au service de la comp&eacute;titivit&eacute; durable des fili&egrave;res agricoles. Et la mission que lui a confi&eacute;e Duralim, c&rsquo;est pr&eacute;cis&eacute;ment de lever les incertitudes entourant cette quote-part de 62%.&nbsp;La pr&eacute;dilection pour le soja br&eacute;silien est historiquement li&eacute;e &agrave; l&rsquo;approvisionnement en soja non OGM.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 2019-2020, la France a import&eacute; 3,2 Mt de soja, dont 2,03 Mt en provenance du Br&eacute;sil (64%), 0,62 Mt de l&rsquo;UE (19%) et 0,55 Mt de pays tiers (17%). La France a produit quant &agrave; elle 0,18 Mt. La part de soja br&eacute;silien import&eacute; en France repr&eacute;sente l&rsquo;&eacute;quivalent de 0,57 Mha, soit 1,5% des surfaces que le Br&eacute;sil consacre au soja. En 2020, la France a produit 20,8 Mt d&rsquo;aliments compos&eacute;s, destin&eacute;s aux volailles (41%), aux ruminants (30%) et aux porcins (24%), le solde de 5% servant lapins, &eacute;quid&eacute;s, poissons etc. Le soja repr&eacute;sente 3,5% des mati&egrave;res premi&egrave;res int&eacute;gr&eacute;es dans les aliments. Les esp&egrave;ces les plus d&eacute;pendantes sont par ordre d&eacute;croissant la dinde (29,5% de leur alimentation), le poulet (18,6%), la poule pondeuse (11,2%), le porc (6,2%), la vache laiti&egrave;re (2,4%) et le bovin viande (1,1%).
</aside>
<h2>Tracer tous les flux et tous les produits</h2>Cr&eacute;&eacute;e en 2016, la plateforme Duralim f&eacute;d&egrave;re pr&egrave;s d&rsquo;une centaine de membres repr&eacute;sentant l&rsquo;ensemble de la chaine alimentaire, des &eacute;leveurs aux distributeurs en passant par les importateurs et les fabricants d&rsquo;aliments. Son credo&nbsp;: l&rsquo;alimentation durables des animaux d&rsquo;&eacute;levage. Son objectif&nbsp;? &laquo;&nbsp;Atteindre 100% d&rsquo;approvisionnements durables en soja d&rsquo;ici 2025&nbsp;&raquo; d&eacute;clare son pr&eacute;sident Jean-Fran&ccedil;ois Arnauld, &eacute;leveur en Charente-Maritime. L&rsquo;objectif est ambitieux. D&rsquo;abord parce que la France s&rsquo;est fix&eacute; cet objectif &agrave; l&rsquo;horizon 2030 seulement, pour les produits critiques que sont le bois et ses d&eacute;riv&eacute;s, le cacao, l&rsquo;h&eacute;v&eacute;a, l&rsquo;huile de palme et donc le soja, dans le cadre de sa Strat&eacute;gie nationale de lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e (SNDI), adopt&eacute;e en 2018. Ensuite parce que remonter la trace de graines de soja, mais aussi des tourteaux, de l&rsquo;huile ou encore des coques, transitant par bateau entre deux continents et de multiples ports, sans compter les &eacute;changes intra-europ&eacute;ens, est une gageure.<div class="citation">
 "Nous travaillons avec les ONG car nous devons r&eacute;unir toutes les comp&eacute;tences pour atteindre notre objectif&nbsp;"
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C&rsquo;est tout le d&eacute;fi de l&rsquo;observatoire du risque &eacute;labor&eacute; par le C&eacute;r&eacute;opa pour Duralim, vou&eacute; &agrave; &ecirc;tre r&eacute;actualis&eacute; chaque ann&eacute;e et permettant, in fine, &agrave; chaque op&eacute;rateur de la chaine de jauger la durabilit&eacute; de ses approvisionnements. &laquo;&nbsp;Nous travaillons main dans la main avec les importateurs, pleinement conscients de la probl&eacute;matique, assure Jean-Fran&ccedil;ois Arnauld. Nous travaillons &eacute;galement avec les ONG car nous devons r&eacute;unir toutes les comp&eacute;tences pour atteindre notre objectif&nbsp;&raquo;.A noter que la m&eacute;thodologie d&eacute;velopp&eacute;e par le C&eacute;r&eacute;opa a re&ccedil;u la b&eacute;n&eacute;diction du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.<h2>L&rsquo;&eacute;cueil du surco&ucirc;t et des viandes import&eacute;es</h2>Avec la mise au point de son observatoire, Duralim esp&egrave;re achever de lever les incertitudes pesant les deux tiers de l&rsquo;approvisionnement et atteindre son objectif de 100% de soja garanti sans d&eacute;forestation en 2025. La mont&eacute;e en puissance passera par la mise en &oelig;uvre de process de caract&eacute;risation des zones de production, de s&eacute;gr&eacute;gation et de certification. Techniquement parlant, le d&eacute;fi est relevable. &laquo; La zone critique se situe dans la r&eacute;gion du Cerrado, dont on sait que 2% de surfaces ont &eacute;t&eacute; d&eacute;forest&eacute;es depuis 2014, explique Patricia Le Cadre. Au final, le part de soja d&eacute;forest&eacute; est donc toute relative&nbsp;&raquo;.Le probl&egrave;me est moins technique que financier car Duralim estime, en fonction des process mis en &oelig;uvre, entre 20 et 70 millions d'euros le surco&ucirc;t li&eacute; &agrave; la certification z&eacute;ro d&eacute;forestation, Toute la question est de savoir sur&nbsp;quel(s) maillon(s) de la chaine alimentaire l&rsquo;imputer... Duralim aimerait que les &eacute;leveurs et les fabricants d&rsquo;aliment soient &eacute;pargn&eacute;s, histoire de ne pas entamer la comp&eacute;titivit&eacute; des fili&egrave;res animales fran&ccedil;aises. Et dans le m&ecirc;me registre&nbsp;se pose aussi la question du statut des viandes import&eacute;es au regard de la d&eacute;forestation. &laquo;&nbsp;Il appartient aux distributeurs d&rsquo;&ecirc;tre vigilants sur leurs achats et d&rsquo;imposer ces m&ecirc;mes contraintes aux origines UE et pays tiers&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Jean-Fran&ccedil;ois Arnauld. Pour des questions de co&ucirc;t, Duralim &eacute;carte l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une labellisation des viandes garanties sans soja d&eacute;forestant.

La plateforme collaborative Duralim crée un observatoire permettant à chaque opérateur de la chaine alimentaire d’évaluer la quote-part de soja potentiellement associé à la déforestation. L’incertitude, qui concerne aujourd’hui 62% des sojas brésiliens, doit être ramenée à zéro d’ici à 2025.

Compte-à-rebours et calculette zéro soja déforesté pour Duralim

<h1>Qu'est-ce que le DUERP ?</h1>Le DUERP porte sur l'analyse des risques sur l&rsquo;exploitation ou l&rsquo;entreprise : les proc&eacute;d&eacute;s, les &eacute;quipements, les substances ou pr&eacute;parations chimiques utilis&eacute;es, mais &eacute;galement l'am&eacute;nagement ou le r&eacute;am&eacute;nagement des installations et la d&eacute;finition des postes de travail. Il vise &agrave; identifier et analyser les risques li&eacute;s &agrave; la sant&eacute; et la s&eacute;curit&eacute; des travailleurs de l&rsquo;exploitation.<h1>A qui s&rsquo;adresse le DUERP&nbsp;?</h1>Le DUERP est obligatoire pour toutes les entreprises qui emploient de la main d'&oelig;uvre agricole. Si l&rsquo;entreprise n'emploie pas de travailleur, il n&rsquo;est pas obligatoire, mais reste utile car il permet d&rsquo;informer des risques auxquels les personnes qui interviennent sur l&rsquo;exploitation sont expos&eacute;es et d'anticiper l'arriv&eacute;e &eacute;ventuelle d'un travailleur dans la structure.<h1>Comment r&eacute;aliser son DUERP ?</h1>Le DUERP doit comporter une &eacute;valuation des risques professionnels pour chaque unit&eacute; de travail de l&rsquo;entreprise. Une &laquo; unit&eacute; de travail &raquo; est issue d'un d&eacute;coupage virtuel de l'ensemble de l'entreprise en d&rsquo;&eacute;ventuels groupes de travailleurs expos&eacute;s &agrave; des risques similaires ou qui rencontrent des conditions homog&egrave;nes d'exposition aux risques.Il n'y a pas de crit&egrave;re pr&eacute;d&eacute;fini pour effectuer ce d&eacute;coupage. Diff&eacute;rents types de crit&egrave;res peuvent &ecirc;tre pris en compte, tels que :<ul><li>g&eacute;ographiques : champ, &eacute;table, hangar de stockage du foin, atelier&hellip;</li><li>d'activit&eacute;s : labour, semis, traitements phytosanitaires, moisson&hellip;</li><li>de postes : tailleurs, vendangeurs, employ&eacute;s de cave, administratifs&hellip;</li></ul>Pour l'&eacute;laboration de son DUERP, il est n&eacute;cessaire de se concerter avec ses travailleurs et leurs repr&eacute;sentants s'ils existent. Il est possible de se faire aider et faire appel &agrave; des comp&eacute;tences externes : un organisme de conseil ou de formation, le service de Sant&eacute;-S&eacute;curit&eacute; au Travail de votre MSA&hellip;L'&eacute;valuation des risques est men&eacute;e en 3 &eacute;tapes.<ol><li>L&rsquo;&eacute;tape 1 consiste &agrave; pr&eacute;parer la d&eacute;marche : description de l&rsquo;entreprise et de son activit&eacute;, identification des dangers et des situations d'exposition des travailleurs &agrave; ceux-ci.</li><li>L&rsquo;&eacute;tape 2 comprend l'&eacute;valuation et la hi&eacute;rarchisation des risques : classement gr&acirc;ce &agrave; des crit&egrave;res propres &agrave; l'entreprise (bas&eacute; sur la la gravit&eacute;, la fr&eacute;quence de survenue des accidents, le nombre de personnes concern&eacute;es, la perception des risques dans l'entreprise&hellip;). Celui-ci permet de prioriser les mesures de pr&eacute;vention &agrave; mettre en place.</li><li>L&rsquo;&eacute;tape 3 consiste &agrave; &eacute;laborer le programme d'actions de pr&eacute;vention. Les mesures de pr&eacute;vention pertinentes (existantes ou &agrave; venir) sont discut&eacute;es au sein de l'entreprise. Apr&egrave;s avis des instances repr&eacute;sentatives du personnel si pr&eacute;sentes, elles sont formalis&eacute;es par le chef d'entreprise, par exemple sous forme d'un plan d'actions (avec &eacute;ch&eacute;ancier, moyens &agrave; mettre en &oelig;uvre, etc.).</li></ol><h1>Quelle forme doit prendre le DUERP ?</h1>Aucun mod&egrave;le type de DUERP n'est pr&eacute;vu par la r&eacute;glementation. Il est possible d&rsquo;utiliser tout type de support (&eacute;crit ou num&eacute;rique) pour transcrire les &eacute;l&eacute;ments de l&rsquo;&eacute;valuation des risques. Le document unique doit comporter toutes les pr&eacute;cisions permettant de comprendre la d&eacute;marche men&eacute;e : choix de la m&eacute;thode d'analyse utilis&eacute;e, date des diff&eacute;rentes observations, concertations, &eacute;tapes d'&eacute;laboration...<h1>Quand doit &ecirc;tre mis &agrave; jour le DUERP ?</h1>Le document doit &ecirc;tre mis &agrave; jour chaque ann&eacute;e, mais &eacute;galement lors de toute d&eacute;cision d'am&eacute;nagement importante, modifiant les conditions d'hygi&egrave;ne et de s&eacute;curit&eacute; ou les conditions de travail.Son actualisation est aussi n&eacute;cessaire lorsqu'une information suppl&eacute;mentaire concernant l'&eacute;valuation d'un risque dans une unit&eacute; de travail est recueillie. Il est ainsi important d&rsquo;indiquer sur le document unique les dates de sa mise &agrave; jour.<h1>Qui peut consulter le DUERP de l&rsquo;entreprise&nbsp;?</h1>Le DUERP peut &ecirc;tre consult&eacute; dans l&rsquo;entreprise par les travailleurs, les repr&eacute;sentants du personnel, le m&eacute;decin du travail, les agents des services de pr&eacute;vention et l'inspecteur du travail.La consultation doit se faire dans un lieu unique. Par exemple, une affiche peut &ecirc;tre positionn&eacute;e sur le lieu de travail, indiquant aux travailleurs o&ugrave; il est possible de le consulter. Cette information, mais &eacute;galement le contenu du DUERP, doit se faire de mani&egrave;re compr&eacute;hensible pour chacun, &agrave; l'embauche et chaque fois que n&eacute;cessaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Selon l&rsquo;exploitation/l&rsquo;entreprise, des documents peuvent &ecirc;tre compl&eacute;mentaires du DUERP sans se substituer &agrave; lui. Ils peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s lors de la d&eacute;marche d&#039;&eacute;valuation des risques professionnels. Peuvent &ecirc;tre cit&eacute;s par exemple, des documents qui concernent vos travailleurs (fiches de donn&eacute;es de s&eacute;curit&eacute; des produits chimiques utilis&eacute;s, fiche d&#039;entreprise &eacute;tablie par le m&eacute;decin du travail, registre des accidents du travail, fiches de poste&hellip;), qui sont n&eacute;cessaires en cas d&#039;intervention d&#039;entreprises ext&eacute;rieures sur votre exploitation (plan de pr&eacute;vention, protocole de s&eacute;curit&eacute;&hellip;), qui sont &eacute;labor&eacute;s dans le cadre du Comit&eacute; social et &eacute;conomique (CSE).
</aside>

Identifier et évaluer les risques professionnels sur l’exploitation ou l’entreprise sont le socle de toute démarche de prévention. Des outils imposés règlementairement, tels que le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP), permettent notamment de rassembler les fruits de son évaluation des risques professionnels (EvRP) et de réaliser son programme d’actions de prévention.

Le DUERP, un outil pour organiser la prévention

L&rsquo;Ifip a pour cela d&eacute;velopp&eacute; SIM&rsquo;Alter, qui permet :<ul><li>d&rsquo;une part de consulter des&nbsp;scenarios&nbsp;d&eacute;j&agrave; param&eacute;tr&eacute;s, repr&eacute;sentant des&nbsp;cas-types moyens&nbsp;(3 scenarios r&eacute;alistes bas&eacute;s sur diff&eacute;rentes hypoth&egrave;ses de prix d'aliment),</li><li>et d&rsquo;autre part de construire sa propre&nbsp;analyse&nbsp;personnalis&eacute;e, avec un&nbsp;scenario libre permettant &agrave; chacun de simuler la variabilit&eacute; des situations.</li></ul>Pour chaque scenario, SIM&rsquo;Alter compare 2 situations d&rsquo;&eacute;levage en rythme de croisi&egrave;re&nbsp;:<ul><li>la production de femelles et de m&acirc;les castr&eacute;s&nbsp;(F-MC) avec distribution en engraissement d&rsquo;un aliment &laquo;&nbsp;classique&nbsp;&raquo;,</li><li>la production de femelles et de m&acirc;les entiers&nbsp;(F-ME) recevant tous un aliment &laquo;&nbsp;m&acirc;les entiers&nbsp;&raquo; enrichi en acides amin&eacute;s.</li></ul>Le simulateur estime l&rsquo;incidence de l&rsquo;arr&ecirc;t de la castration sur&nbsp;la charge alimentaire, la charge de main d&rsquo;&oelig;uvre, les d&eacute;penses de sant&eacute; et la r&eacute;mun&eacute;ration des carcasses.&nbsp; Les r&eacute;sultats sont exprim&eacute;s en&nbsp;&euro;/porc sorti&nbsp;(F+ME&nbsp;versus&nbsp;F+MC).Comment se connecter &agrave; SIM'Alter ?&nbsp;<ol><li>RDV sur&nbsp;<a href="http://gtdirect.ifip.asso.fr/">gtdirect.ifip.asso.fr</a>&nbsp;</li><li>s'inscrire&nbsp;</li><li>une fois dans GT-Direct, cliquez sur 'Sim'Alter</li><li>&agrave; vos simulations !</li></ol>Contact&nbsp;:&nbsp;<a href="mailto:alexia.aubry@ifip.asso.fr">alexia.aubry@ifip.asso.fr</a><a href="http://gtdirect.ifip.asso.fr/" title="Se connecter via la plateforme GT-Direct (inscription gratuite)">Se</a><a href="http://gtdirect.ifip.asso.fr/" title="Se connecter via la plateforme GT-Direct (inscription gratuite)"> </a><a href="http://gtdirect.ifip.asso.fr/" title="Se connecter via la plateforme GT-Direct (inscription gratuite)">connecter via la plateforme GT-Direct (inscription gratuite)</a>

Le 1er janvier 2022, la castration à vif des porcelets mâles sera bannie des élevages français.  Les éleveurs devront adopter des alternatives à cette pratique, comme la réalisation de la castration sous anesthésie locale, l’immunocastration ou la production de mâles entiers. Au-delà des faisabilités techniques de mise en œuvre et des enjeux de filière, il est nécessaire d’évaluer l’incidence d’un arrêt de la castration des mâles sur le résultat économique des élevages.

L'outil SIM'Alter évalue l'incidence d'un arrêt de la castration sur le résultat économique de l'élevage de porc

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 <figcaption>Comment conduire les CIVE d&rsquo;hiver dans le Sud-Ouest ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur http://www.youtube.com/&nbsp;

Sur la plateforme SYPPRE Béarn, deux systèmes de culture innovants incluent une CIVE d’hiver, introduite soit entre deux maïs dans une monoculture, soit entre le soja et le maïs dans une succession de deux ans. Retour en vidéo sur les performances de ces systèmes comparées à une monoculture de maïs avec mulch, que ce soit au niveau technique, économique ou environnemental.

[Vidéo] Comment intégrer une CIVE d’hiver dans les systèmes maïsicoles du Sud-Ouest ?

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Le r&eacute;sultat 2020 de la coop&eacute;rative Even est &agrave; peu pr&egrave;s stable &agrave; 19,2 M&euro; <a href="https://www.reussir.fr/lait/even-distribue-16-eu1000-l-aux-adherents" target="_blank">par rapport &agrave; 2019 (19,8 M&euro;), soit 7% du chiffre d'affaires</a>. Pourtant, le retour sur r&eacute;sultat augmente, passant de 6,8 M&euro; &agrave; 7,3 M&euro;. "Cette hausse du retour aux adh&eacute;rents a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute;e pour soutenir les producteurs dans cette conjoncture compliqu&eacute;e, avec un prix du lait qui n'a pas encore vraiment augment&eacute; et des prix des mati&egrave;res premi&egrave;res qui ont d&eacute;j&agrave; progress&eacute;", expose Christian Griner, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Even.

<h3>Une partie du retour conditionn&eacute;e &agrave; la RSE</h3>

Ce retour repr&eacute;sente en moyenne 17,4 &euro;/1000 l, soit un peu plus qu'en 2019 (+16 &euro;) et qu'en 2018 (+11 &euro;). Ce qui porte le prix du lait pay&eacute; &agrave; 355,39 &euro;/1000 l en moyenne (environ 365 &euro; en 2019).

Une partie de ce retour est li&eacute;e &agrave; des actions RSE (responsabilit&eacute; soci&eacute;tale des entreprises). 4 &euro;/1000 l sont conditionn&eacute;s &agrave; la r&eacute;alisation d'actions &eacute;ligiblent &agrave; notre fonds RSE-Amont Even. Un catalogue les recense, en trois chapitres de progr&egrave;s prioritaires : L'Homme, avec des actions pour am&eacute;liorer la s&eacute;curit&eacute; et les conditions de travail... (diagnostique &eacute;lectrique, mat&eacute;riel de contention, journ&eacute;es de remplacement...) ; L'Animal, avec des actions am&eacute;liorant les conditions de vie des animaux (abreuvoirs, tapis de logette...) ; L'Environnement, avec des actions favorable &agrave; l'am&eacute;lioration de l'empreinte carbone, la pr&eacute;servation des ressources et de la biodiversit&eacute; (plantation de haies, am&eacute;lioration des chemins de p&acirc;ture...).

<h3>Le p&ocirc;le distribution s'adapte aux &eacute;volutions de consommation</h3>

Le groupe Even, dont la coop&eacute;rative est la maison m&egrave;re, pr&eacute;sente un chiffre d'affaires relativement stable depuis 2017, entre 2135 et 2260 millions d'euros. Les deux-tiers de l'activit&eacute; est g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par le groupe La&iuml;ta, qui assure la transformation et la commercialisation du lait de la coop&eacute;rative Even, ainsi que des coop&eacute;ratives Terrena et Triskalia.

L'activit&eacute; distribution d'Even (un quart du CA du groupe) a logiquement souffert des perturbations li&eacute;es au Covid-19. "Mais le p&ocirc;le distribution tient bon, gr&acirc;ce &agrave; la croissance &agrave; deux chiffres des activit&eacute;s de vente &agrave; domicile. Et il s'adapte aux nouveaux comportements des consommateurs, depuis le premier confinement, avec plus de ventes de surgel&eacute;s et de plats pr&eacute;par&eacute;s en vente &agrave; domicile", souligne Christian Griner. L'activit&eacute; Amont p&egrave;se 11% du chiffre d'affaires et Even D&eacute;veloppement repr&eacute;sente 1% du CA. Il s'agit de diversifications avec des PME agro-alimentaires non laiti&egrave;res, comme Le Saloir du P&eacute;rigord.
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A 19,2 millions d'euros, le résultat de la coopérative bretonne Even permet un retour de résultat de 17,4 €/1000 l en moyenne pour les 670 exploitations laitières adhérentes.

Le résultat 2020 de la coopérative Even est stable

C&rsquo;est un sujet &eacute;pidermique, et bien des paysans se trouvent dans l&rsquo;impasse d&egrave;s lors que des mottes de terre se forment sur leur prairie car &agrave; ce stade, disons, qu&rsquo;il est presque d&eacute;j&agrave; trop tard puisque l&rsquo;ennemi a d&eacute;j&agrave; entrepris son travail de sape. Le campagnol terrestre prolif&egrave;re depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave; sur le Massif central ravageant durablement les prairies et hypoth&eacute;quant la ressource fourrag&egrave;re. Actuellement, le Cantal, la Haute-Loire, le Puy-de-D&ocirc;me et l&rsquo;Ard&egrave;che sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s avec des niveaux de d&eacute;g&acirc;ts similaires &agrave; ceux connus en 2014 et 2015. Consciente de la probl&eacute;matique qui affecte de nombreux d&eacute;partements, la Copamac-Sidam pilote un comit&eacute; technique et de recherche sur le campagnol terrestre. Ce comit&eacute; qui s&rsquo;est r&eacute;uni derni&egrave;rement a fait le point sur la lutte et les programmes de recherche. Agir avant qu&rsquo;il ne soit trop tard Sur le volet lutte chimique d&rsquo;abord, les premiers retours sur l&rsquo;utilisation du phosphure de zinc (Ratron GW) sont plut&ocirc;t encourageants "&nbsp;avec une demande forte pour pouvoir p&eacute;renniser la lutte m&eacute;canique et sortir des autorisations temporaires&nbsp;", pr&eacute;cise Patrick B&eacute;n&eacute;zit, pr&eacute;sident de la Copamac. En effet, aujourd&rsquo;hui l&rsquo;application avec la charrue est autoris&eacute;e mais elle fait l&rsquo;objet d&rsquo;une d&eacute;rogation et est soumise &agrave; une d&eacute;claration de chantier. A l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne- Alpes, 1&nbsp;235 contrats de lutte ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s&nbsp;: 843 dans le Cantal, 147 en Haute-Loire, 240 dans le Puy-de-D&ocirc;me et 5 en Ard&egrave;che. En Occitanie, 80 contrats ont &eacute;t&eacute; sign&eacute;s, dont 43 dans l&rsquo;Aveyron et 23 en Loz&egrave;re. Pour le moment, aucun contrat n&rsquo;a &eacute;t&eacute; sign&eacute; en Nouvelle-Aquitaine. VetAgroSup poursuit ses travaux sur la mod&eacute;lisation du cycle de pullulation afin d&rsquo;anticiper la croissance ou le d&eacute;clin et ainsi choisir la bonne strat&eacute;gie d&rsquo;intervention. Quatre programmes de recherche Parall&egrave;lement, plusieurs programmes de recherche sont en cours. Ainsi, l&rsquo;INRAE planche sur le projet Ph&eacute;rocamp qui vise &agrave; &eacute;tudier la communication ph&eacute;romonale chez le campagnol terrestre. Le second projet baptis&eacute; Contracamp ambitionne de r&eacute;guler les populations de campagnols terrestres par une approche vaccinale. En clair, il s&rsquo;agit d&rsquo;encourager le d&eacute;veloppement des anticorps contre les gam&egrave;tes de telle sorte que cela limite la r&eacute;ussite de la f&eacute;condation. La cible choisie dans ce cas pr&eacute;cis est le spermatozo&iuml;de. La troisi&egrave;me piste de recherche consiste &agrave; identifier l&rsquo;interaction potentielle avec la flore. En effet, la v&eacute;g&eacute;tation et les pratiques agricoles semblent avoir un impact fort sur la dynamique de population des campagnols. Un lien a d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; &eacute;tabli entre campagnols et pissenlits. Un travail est actuellement en cours pour affiner cette corr&eacute;lation et pour cartographier &agrave; grande &eacute;chelle les pissenlits afin de pr&eacute;dire les futures zones de pullulation. Enfin, le quatri&egrave;me programme consiste &agrave; accompagner la robotisation de la lutte. "&nbsp;M&ecirc;me si les m&eacute;thodes de recherche en cours prennent encore du temps, elles mettent en avant des pistes int&eacute;ressantes qu&rsquo;il faut poursuivre. L&rsquo;enjeu est de parvenir &agrave; de nouvelles m&eacute;thodes de lutte avant une prochaine pullulation. Au-del&agrave; des outils, la mise en place de la lutte doit se faire de fa&ccedil;on collective et coordonn&eacute;e&nbsp;", indique Richard Randanne, agriculteur dans le Puy-de-D&ocirc;me en charge de suivi du dossier au Sidam.&nbsp;

De bons résultats constatés avec le phosphure de zinc et quatre programmes de recherche ambitieux : la lutte contre le campagnol terrestre se poursuit dans le Massif central. Détails et perspectives.

Campagnols : lutte chimique et programmes de recherche menés de front

Un r&eacute;cent rapport de la CNUCED (Conf&eacute;rence des Nations unies sur le commerce et le d&eacute;veloppement) pointe du doigt le manque d&rsquo;industries de transformation des noix de cajou en Afrique. Selon l&rsquo;organisation, cela priverait les producteurs africains des opportunit&eacute;s offertes par l&rsquo;explosion de la demande. &laquo; Les pays qui cultivent des noix de cajou mais ne les transforment pas &agrave; une &eacute;chelle significative ne retiennent qu&rsquo;une petite part de la valeur cr&eacute;&eacute;e lorsque la noix passe de la ferme au magasin &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Miho Shirotori, qui dirige les travaux de la CNUCED sur les n&eacute;gociations et la diplomatie commerciales.

<h3>Un commerce mondial en surchauffe</h3>

Entre 2000 et 2018, le commerce mondial de noix de cajou brutes a plus que doubl&eacute;&nbsp;: il atteint aujourd&rsquo;hui 2,21 Mt.

20 pays d'Afrique occidentale et orientale produisent environ 90 % des noix de cajou brutes commercialis&eacute;es sur le march&eacute; mondial. Apr&egrave;s la C&ocirc;te d'Ivoire, les principaux producteurs sont la Tanzanie, le Nig&eacute;ria, le B&eacute;nin, la Guin&eacute;e-Bissau, le Mozambique et le Ghana.

Cependant, la CNUCED rel&egrave;ve que moins de 15 % des noix de cajou sont d&eacute;cortiqu&eacute;es sur place. L&rsquo;essentiel (85%) est export&eacute; principalement vers l&rsquo;Asie, principalement l&rsquo;Inde et le Vietnam. Ces deux pays ont absorb&eacute;s environ 98 % des importations mondiales 2014 et 2018. 60 % des noix commercialis&eacute;es sont torr&eacute;fi&eacute;es, sal&eacute;es, emball&eacute;es et consomm&eacute;es sur les march&eacute;s europ&eacute;ens d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, augmentant de fait la valeur ajout&eacute;e du produit.

La CNUCED, dans son rapport, fournit certaines analyses chiffr&eacute;es. Ainsi, en 2018, le prix &agrave; l'exportation des noix de cajou de l'Inde vers l'Union europ&eacute;enne &eacute;tait environ 3,5 fois plus &eacute;lev&eacute; que celui pay&eacute; aux producteurs ivoiriens, soit une diff&eacute;rence de prix de 250 %. Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;tape de transformation en Europe, le diff&eacute;rentiel de prix avec le producteur monte &agrave; 8,5 fois.

<h3>R&eacute;pondre aux demandes du moment</h3>

Le rapport de la CNUCED souligne n&eacute;anmoins que certaines tendances enregistr&eacute;es dans la consommation mondiale pourrait offrir une &eacute;bauche de solution. Ainsi, la tra&ccedil;abilit&eacute;, la transparence et la durabilit&eacute; des cha&icirc;nes d'approvisionnement alimentaires deviennent de plus en plus importantes pour les consommateurs et les fournisseurs. Cela pourrait profiter aux transformateurs africains qui se fournissent en fruits &agrave; coque localement plut&ocirc;t que par le biais de longues cha&icirc;nes d'approvisionnement.

<h3>Le bio, autre atout de valorisation</h3>

D&rsquo;autre part, le d&eacute;veloppement du bio est aussi &agrave; consid&eacute;rer. &laquo;&nbsp;Les transformateurs africains qui peuvent r&eacute;pondre aux normes de qualit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute; alimentaires de plus en plus strictes sur les march&eacute;s mondiaux pourraient profiter de cette demande&nbsp;&raquo;, indique le rapport.

Et de pr&eacute;coniser un certain nombre de mesures : acc&egrave;s &agrave; des semis de qualit&eacute;, au savoir-faire technologique et aux informations sur le march&eacute; pour les producteurs, am&eacute;lioration des infrastructures rurales pour mieux relier les exploitations de cajou et les sites de transformation, renforcement de la capacit&eacute; des transformateurs &agrave; r&eacute;pondre aux normes de qualit&eacute;. La CNUCED pr&ocirc;ne aussi pour une meilleure coop&eacute;ration entre les r&eacute;gions productrices de noix de cajou pour &laquo;&nbsp;am&eacute;liorer la stabilit&eacute; du march&eacute;, limiter les goulots d'&eacute;tranglement de l'offre et r&eacute;duire les incitations &agrave; la contrebande transfrontali&egrave;re&nbsp;&raquo;.

Pour en tirer un meilleur prix sur les marchés internationaux, l’Afrique doit transformer elle-même ses noix de cajou, considère la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

 

Noix de cajou : l’Afrique passe à côté du bénéfice d’un marché mondial en développement

&Agrave; l'heure actuelle, 20 % des &eacute;nergies renouvelables produites en France proviennent de l'agriculture. Elles constituent une opportunit&eacute; de diversification pour le monde agricole en recherche de revenus. Le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que et plus pr&eacute;cis&eacute;ment l'agrivolta&iuml;sme pose cependant question. Dans un contexte de consommation de foncier toujours &eacute;lev&eacute;e et de recherche de souverainet&eacute; alimentaire, faut-il miser sur le photovolta&iuml;que ? R&eacute;unis autour de Julien Rougier, vice-pr&eacute;sident de JA Nouvelle-Aquitaine, Xavier Daval, vice-pr&eacute;sident du Syndicat national des &Eacute;nergies Renouvelables, Antoine Nogier, pr&eacute;sident de Sun'agri, Nicolas Tonnet de l'Ademe et Jean-Marc Cammarata, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la communaut&eacute; de communes Albret Communaut&eacute; ont apport&eacute; leurs t&eacute;moignages sur la question. Premier constat de la Safer, l'artificialisation des terres agricoles recule mais demeure encore importante. En 2020, ce sont plus de 3 500 hectares de foncier agricole&nbsp;(b&acirc;ti et non b&acirc;ti) qui ont &eacute;t&eacute; perdus en Nouvelle-Aquitaine. &Agrave; la question &laquo; 0&nbsp;artificialisation, est-ce possible ? &raquo;, Julien Rougier r&eacute;pond oui &laquo; mais c'est un gros effort et tout le monde doit jouer le jeu &raquo;. Pour les JA, si la production de nourriture reste l'objectif num&eacute;ro un, il est aussi possible de produire de l'&eacute;nergie, toute la difficult&eacute; &eacute;tant d'&eacute;quilibrer les deux. Un d&eacute;fi partag&eacute; par l'ensemble des participants. &laquo; Nous devons partager une m&ecirc;me ressource, indique Xavier Daval. Il faut veiller &agrave; ne pas avoir de conflits d'usage. Pour travailler ensemble il faut d'abord se conna&icirc;tre &raquo;. Un autre objectif entre en ligne de compte, celui de la France d'atteindre 32 % d'&eacute;nergies renouvelables sur la totalit&eacute; de l'&eacute;nergie utilis&eacute;e en 2030. Un objectif qui passe par le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que. Comment concilier tout cela alors que, comme le rappelle Xavier Daval, seuls 9 % du territoire est accessible pour des installations, le foncier agricole et forestier &eacute;tant sanctuaris&eacute; ? Pour les JA, la priorit&eacute; demeure &agrave; l'installation de panneaux photovolta&iuml;ques sur les toitures, le photovolta&iuml;que au sol devant &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute;e aux zones inexploitables. Difficile de concilier les int&eacute;r&ecirc;ts de chacun. Une des r&eacute;ponses pourrait &ecirc;tre l'agrivolta&iuml;sme. &laquo; Une &eacute;tude sur le photovolta&iuml;que sur terrain agricole et en cours, souligne Nicolas Tonner de l'Ademe. Il s'agit de donner une d&eacute;finition de l'agrivolta&iuml;sme qui ne soit pas un fourre-tout. Globalement, il doit y avoir une vraie synergie entre production agricole et production d'&eacute;nergie. Le photovolta&iuml;que doit r&eacute;pondre &agrave; une probl&eacute;matique agricole et ne pas d&eacute;grader la production ni en volume ni en revenu &raquo;. Un exemple novateur a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e par la soci&eacute;t&eacute; Sun'agri. Depuis plusieurs ann&eacute;es, l'entreprise d&eacute;veloppe des ombri&egrave;res mobiles pilot&eacute;es par une intelligence artificielle. Install&eacute;es au-dessus de cultures, celles-ci laissent passer la lumi&egrave;re au moment o&ugrave; la plante en a besoin. &laquo; On d&eacute;soptimise en partie la production photovolta&iuml;que pour optimiser la production agricole, mais de mani&egrave;re acceptable, indique Antoine Nogier. On peut am&eacute;liorer les rendements agricoles et diminuer la consommation d'eau. Des projets pilotes sont en cours en vigne, en arboriculture et sur certaines plantes mara&icirc;ch&egrave;res. &raquo; Pour d&eacute;velopper de tels projets, la mobilisation de tous est n&eacute;cessaire. Un point de vue partag&eacute; par Jean-Marc Cammarata, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'une communaut&eacute; de communes dans le Lot-et-Garonne. &laquo; Nous sommes limit&eacute;s par les plans d'urbanisme, le SRADDET et nous sommes tr&egrave;s sollicit&eacute;s, pr&eacute;cise-t-il. Notre r&ocirc;le est celui d'un chef d'orchestre et nous devons &ecirc;tre prudents mais lorsqu'on est raisonnable en tout on peut presque tout faire. &raquo;

L'agrivoltaïsme se développe en France mais que recouvre exactement ce terme ? Est-ce une réelle opportunité pour l'agriculture ? Entourés de nombreux intervenants, Jeunes Agriculteurs de Nouvelle-Aquitaine ont abordé la question lors d'un webinaire le 10 juin sur AgriwebTV.

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