<p>Carrefour, qui se revendique leader sur la bio en France avec 2,1 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires, cherche &agrave; r&eacute;pondre davantage &agrave; la demande du consommateur en produits bio et locaux en d&eacute;veloppant sa gamme &laquo;&nbsp;Carrefour bio fili&egrave;re France&nbsp;&raquo;. Sa premi&egrave;re fili&egrave;re bio fran&ccedil;aise a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en 1992 avec la &laquo;&nbsp;boule bio&nbsp;&raquo; (pain bio). En septembre 2020, une nouvelle charte graphique a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e sur les produits de grande consommation (&eacute;picerie) avec, outre le logo de l&rsquo;Agriculture biologique et le drapeau tricolore, la photo d&rsquo;un agriculteur sur les emballages des produits.<em> &laquo;&nbsp;Et il s&rsquo;agit bien d&rsquo;agriculteurs v&eacute;ritables, avec qui nous signons un accord de droit &agrave; l&rsquo;image&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise en souriant Pierre Milliard, responsable fili&egrave;re bio France chez Carrefour, anticipant les &eacute;ventuelles accusations de tromperies marketing. Sur le salon Tech&amp;bio, il est venu faire conna&icirc;tre les actions de Carrefour en mati&egrave;re de soutien &agrave; la cr&eacute;ation de fili&egrave;res permettant au g&eacute;ant de la distribution de s&eacute;curiser un approvisionnement bio fran&ccedil;ais.</p><div class="citation">
    <span>"Nous allons chercher de nouveaux agriculteurs chaque ann&eacute;e"</span>
</div>
<p>En 2021, la gamme &laquo;&nbsp;Carrefour bio fili&egrave;re France&nbsp;&raquo; compte 26 produits. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif est d&rsquo;en faire 14 nouveaux en 2022&nbsp;&raquo;</em>, indique Pierre Milliard. Toutes ces fili&egrave;res reposent sur des contrats tripartites entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs, pluriannuels (au moins trois ans renouvelables).<em> &laquo;&nbsp;Nous accompagnons aujourd&rsquo;hui plus de 3000 agriculteurs bio, et nous allons chercher de nouveaux agriculteurs chaque ann&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>, fait savoir Pierre Milliard.</p><p>En pratique, pour construire une fili&egrave;re,<em> &laquo; soit&nbsp;nous contactons nos transformateurs partenaires pour savoir s&rsquo;ils sont en mesure de travailler un produit bio fran&ccedil;ais avec la tra&ccedil;abilit&eacute; et l&rsquo;engagement en volumes demand&eacute;e, soit nous rencontrons les chambres d&rsquo;agriculture ou les f&eacute;d&eacute;rations d&rsquo;agriculteur bio pour qu&rsquo;ils nous mettent en relation avec les producteurs et les transformateurs d&rsquo;une r&eacute;gion donn&eacute;e. Ensuite nous co-construisons l&rsquo;accord de partenariat et le mod&egrave;le &eacute;conomique de la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, explique Pierre Milliard.</p><p>Quels produits sont particuli&egrave;rement recherch&eacute;s par l&rsquo;enseigne&nbsp;? <em>&laquo;&nbsp;Il y a de la p&eacute;nurie sur les produits bio fran&ccedil;ais comme la poire, le cornichon, la graine de moutarde, la noisette, l&rsquo;amande, la pistache, la grenade&hellip;&nbsp;Tous ces produits nous int&eacute;ressent&nbsp;&raquo;. </em></p><p>Pour accompagner la transition bio, Carrefour propose diff&eacute;rents outils comme le fonds de financement &laquo;&nbsp;Act for Food&nbsp;&raquo; d&eacute;di&eacute; &agrave; la transition alimentaire ou encore la plateforme de financement participatif &laquo;&nbsp;Je participe&nbsp;&raquo; en lien avec Miimosa.</p>


Pour développer sa gamme « Carrefour bio filière France », le géant de la distribution entend sécuriser l’approvisionnement bio en France en investissant dans la structuration des filières et en accompagnant les conversions.

« Carrefour accompagne les conversions bio »

<p style="text-align:justify;">Pendant un temps consid&eacute;r&eacute; comme une solution de dernier recours pour &eacute;l&egrave;ves en difficult&eacute;, l&rsquo;apprentissage retrouve depuis quelques ann&eacute;es ses lettres de noblesse en d&eacute;montrant son ad&eacute;quation aux besoins des m&eacute;tiers qu&rsquo;il concerne. Car bien souvent c&rsquo;est &laquo; sur le tas &raquo; que l&rsquo;on apprend le plus, et le mieux.<br>Cette ann&eacute;e, c&rsquo;est le certificat de sp&eacute;cialisation &eacute;levage bovin viande que le centre de formation des apprentis a souhait&eacute; mettre en avant. Cette toute nouvelle formation accueille ses 11 premiers jeunes cette rentr&eacute;e. &laquo; Nous avons mis longtemps &agrave; la mettre en place, mais on voit que cette formation r&eacute;pond &agrave; un besoin, t&eacute;moigne Maud Bernussou, directrice du CFA d&rsquo;Ahun. Habituellement dans les nouvelles formations il n&rsquo;y a qu&rsquo;une demi-douzaine d&rsquo;apprenants, pour celle-ci nous en avons tout de suite 11, c&rsquo;est un succ&egrave;s. &raquo;</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des profils vari&eacute;s</strong><br>Ce certificat de sp&eacute;cialisation en 11 modules est accessible &agrave; tous, en t&eacute;moignent les jeunes pr&eacute;sents pour l&rsquo;occasion&nbsp;: issus d&rsquo;un bac, d&rsquo;un BPREA ou d&rsquo;un BTS, chacun souhaite approfondir ses connaissances de l&rsquo;&eacute;levage bovin allaitant. Si la plupart souhaite s&rsquo;installer, certains envisagent plut&ocirc;t le salariat. Il est &eacute;galement possible de valider individuellement les modules en fonction de ses besoins, dans le cadre d&rsquo;un CPF&nbsp;(compte personnel de formation) par exemple.<br>Gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;apprentissage, ces jeunes entrent en confiance dans le monde du travail, &agrave; la fois soutenus par le milieu scolaire et form&eacute;s par des professionnels sur le terrain.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des projets au long cours</strong><br>Contrairement &agrave; l&rsquo;image qui en a &eacute;t&eacute; donn&eacute;, l&rsquo;apprentissage n&rsquo;est plus une voie de garage pour jeune rejetant l&rsquo;&eacute;cole. Sur l&rsquo;exploitation du Gaec de Sous Fran&ccedil;our, c&rsquo;est un partenariat &eacute;quilibr&eacute; qui se construit&nbsp;: Th&eacute;o, l&rsquo;apprenti, est destin&eacute; &agrave; devenir un futur associ&eacute;, son apprentissage lui permettra non seulement de conna&icirc;tre son m&eacute;tier, mais aussi sa future entreprise.</p>


Nouveau certificat de spécialisation « Conduite d’un élevage bovin viande » déployé au CFA d’Ahun : une formation qui répond particulièrement bien aux besoins des exploitants et qui rencontre un franc succès auprès des jeunes.

C’est en forgeant...

<p><strong>&nbsp;</strong>Pour acc&eacute;l&eacute;rer son d&eacute;veloppement,<strong> Nuqo va distribuer le Panbonis d'Herbonis, une solution naturelle riche en forme active de la vitamine D3.</strong> Ce produit permet de soutenir le m&eacute;tabolisme du calcium et du phosphore, afin de pr&eacute;venir les carences et d'am&eacute;liorer la performance et la sant&eacute; des animaux d&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;</em><em><strong>L&rsquo;accord porte uniquement sur la distribution exclusive en France</strong>, </em>pr&eacute;cise Ewenn Helary, directeur de Nuqo, <em>en jouant la compl&eacute;mentarit&eacute; entre les portefeuilles, les technologies et les r&eacute;seaux de distribution de nos deux entreprises. &raquo;</em> Pour Zamira Fran&ccedil;ois, responsable commerciale France de Nuqo, &laquo;&nbsp;<em>la gestion des deux portefeuilles nous permet de <strong>couvrir la majorit&eacute; des probl&eacute;matiques alimentaires en &eacute;levage.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Se d&eacute;finissant comme un <em>&laquo;&nbsp;pionnier&nbsp;&raquo; </em>de l'association de produits phytog&eacute;niques et phycog&eacute;niques encapsul&eacute;s,<em> </em>Nuqo commercialise &eacute;galement des palatants et ar&ocirc;mes (am&eacute;liorant l'app&eacute;tence), des antioxydants naturels et des capteurs de toxines.</p>



Pour accélérer son développement sur le marché français, la société française d'additifs alimentaires Nuqo vient de s’associer avec la société suisse Herbonis

Nutrition animale : Nuqo s’associe à Herbonis dans les additifs

<p>Depuis 10 ans, la production fran&ccedil;aise de lait bio a quasiment &eacute;t&eacute; multipli&eacute;e par quatre. Le nombre de fermes converties au bio a connu des hausses successives &agrave; la suite des crises de 2009 et de 2015 et les volumes moyens de lait produits par exploitation sont aussi en augmentation depuis des ann&eacute;es.<em> &laquo;&nbsp;Actuellement, le volume moyen pour les entr&eacute;es en conversion est de pr&egrave;s de 500&nbsp;000 litres, alors qu&rsquo;il &eacute;tait de 200&nbsp;000 il y a dix ans&nbsp;&raquo;</em>, indique Antoine Auvray, &eacute;conomiste au Cniel.</p><p>Mais la consommation, qui jusqu&rsquo;&agrave; r&eacute;cemment &eacute;tait bien corr&eacute;l&eacute;e &agrave; l&rsquo;offre, montre d&eacute;sormais des signes de fatigue. <em>&laquo;&nbsp;A partir de 2020, on observe un d&eacute;crochage de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;utilisation de la mati&egrave;re grasse et de la mati&egrave;re prot&eacute;ique par rapport &agrave; la collecte&nbsp;de lait de vache &raquo;,</em> observe Antoine Auvray. Autrement dit, il y a un ralentissement de la demande en mati&egrave;re grasse bio, ce qui n&rsquo;&eacute;tait pas observ&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lait-bio-les-ferments-d-une-crise-de-croissance" target="_blank">Lait bio : les ferments d'une crise de croissance</a>
</aside>
<h2>Le frein sur les volumes</h2><p>Gr&acirc;ce &agrave; son enqu&ecirc;te semestrielle aupr&egrave;s des op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re, &eacute;tablie sur la base des conversions bio, le Cniel &eacute;tablit des projections pour les vingt-quatre prochains mois. <em>&laquo;&nbsp;En 2022, la collecte de lait bio en France est estim&eacute;e &agrave; 1,35 milliard de litres, soit une hausse de 25% par rapport &agrave; 2020 &raquo;</em>, indique l&rsquo;&eacute;conomiste. Avec cependant un tassement de la courbe de croissance&nbsp;: les volumes de lait bio augmenteraient de 12% entre 2020 et 2021 puis de 9% entre 2021 et 2022.</p><p>Face &agrave; une demande qui patine, les laiteries mettent le frein sur les volumes bio.<em> &laquo; En 2021 nous avons arr&ecirc;t&eacute; de prendre de nouvelles conversions&nbsp;&raquo;,</em> fait savoir S&eacute;bastien Courtois, administrateur chez Sodiaal. La coop&eacute;rative, dont le lait de consommation repr&eacute;sente 80% du march&eacute;, se tourne vers des segments comme le lait infantile et le fromage bio, pour lesquels<em> &laquo;&nbsp;il y a encore des perspectives de d&eacute;veloppement&nbsp;&raquo;. </em></p><p>Parmi les autres pistes d&rsquo;action pour capter davantage de consommateurs, la coop&eacute;rative travaille &eacute;galement &agrave; d&eacute;velopper son propre r&eacute;f&eacute;rentiel bio, &laquo;&nbsp;Le Bio Pr&eacute; de chez vous&nbsp;&raquo;. Celui-ci inclut au moins 180 jours de p&acirc;turage dans l&rsquo;ann&eacute;e, une alimentation 100% origine France, une limitation des troupeaux &agrave; moins de 240 vaches laiti&egrave;res, ainsi que des diagnostics en mati&egrave;re de bilan carbone et de bien-&ecirc;tre animal.&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"Les attentes du consommateur vont bien au-del&agrave; du cahier des charges bio"</span>
</div>
<p>On assiste ainsi depuis plusieurs ann&eacute;es &agrave; une multiplication des labels se juxtaposant &agrave; celui du bio europ&eacute;en, celui-ci ne semblant plus &ecirc;tre suffisamment attractif pour s&eacute;duire le consommateur. <em>&laquo;&nbsp;Les attentes du consommateur vont bien au-del&agrave; du cahier des charges bio,</em> constate Thierry Renard, pr&eacute;sident de la laiterie ari&eacute;geoise Biochamps. <em>Il y a tr&egrave;s peu de crit&egrave;res concernant la distribution ou la transformation dans le label bio&nbsp;&raquo;</em>. Et de citer les attentes autour du social, du commerce &eacute;quitable, mais aussi du refus de l&rsquo;ultratransformation.<em> &laquo;&nbsp;L&rsquo;homog&eacute;n&eacute;isation du lait, la microfiltration, la cong&eacute;lation, ce sont autant de techniques qui sont autoris&eacute;es en bio car rien ne l&rsquo;interdit. Mais il me semble que le jour o&ugrave; le consommateur d&eacute;couvre que son yaourt bio est fabriqu&eacute; avec du lait congel&eacute;, il peut y avoir un probl&egrave;me &raquo;, </em>explique celui qui pr&ocirc;ne la &laquo;&nbsp;transformation douce&nbsp;&raquo;. <em>&laquo;&nbsp;Dans notre laiterie, on voit le produit, tout n&rsquo;est pas d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute; dans des tuyauteries&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Thierry Renard se dit <em>&laquo;&nbsp;confiant dans le d&eacute;veloppement du march&eacute; de la bio sur le temps long. Le consommateur aspire &agrave; une alimentation plus saine et plus respectueuse de l&rsquo;environnement&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Il faut essayer d&rsquo;imaginer la bio d&rsquo;apr&egrave;s&nbsp;&raquo;</em>, enjoint-il.<em> &laquo;&nbsp;Mais changer le label europ&eacute;en prendrait 15 ans&nbsp;! D&rsquo;o&ugrave; la multiplication des labels alternatifs&nbsp;&raquo;. </em></p>


Face à une consommation qui s’effrite et une offre qui poursuit sa hausse, le lait bio français cherche à séduire les consommateurs en étoffant son cahier des charges pour répondre aux nouvelles attentes sociales, environnementales et nutritionnelles.

Le lait bio en quête de pistes de différentiation

<p>A l&rsquo;occasion d&rsquo;une table ronde organis&eacute;e le 29 juin 2021, professionnels et partenaires <a href="http://itab.asso.fr//programmes/re-covalience.php" target="_blank">du projet Covalience </a>ont fait le bilan de trois ann&eacute;es de travail sur la s&eacute;lection participative sur le ma&iuml;s population. &laquo;&nbsp;Voil&agrave; 15 ans que l&rsquo;on s&eacute;lectionne du ma&iuml;s population dans les fermes. Finalement, on pouvait se demander quelle est l&rsquo;efficacit&eacute; de la s&eacute;lection participative pour cette esp&egrave;ce allogame&nbsp;? Cette question fut l&rsquo;une de celles &agrave; l&rsquo;origine du projet Covalience coanim&eacute; par<a href="http://itab.asso.fr/https://www.inrae.fr/" target="_blank"> l&rsquo;Inrae </a>et l&rsquo;Itab, dont l<strong>&rsquo;objectif &eacute;tait d&rsquo;accompagner des groupes d&rsquo;agriculteurs autour de la s&eacute;lection participative du ma&iuml;s population</strong>&nbsp;&raquo;, souligne Fr&eacute;deric Rey de l&rsquo;Itab.</p>

<p>Ce projet c&rsquo;est articul&eacute; autour de trois actions dans le but de d&eacute;velopper un r&eacute;seau, des m&eacute;thodes et des outils permettant d&rsquo;accompagner la s&eacute;lection participative d&rsquo;une esp&egrave;ce allogame.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-mais-population-commence-faire-son-trou" target="_blank">Le ma&iuml;s population commence &agrave; faire son trou</a></strong></p>

<p>&nbsp;</p>

<h3>De nombreuses ressources disponibles pour accompagner la s&eacute;lection</h3>

<p>&laquo;&nbsp;Ce projet &eacute;tait une super opportunit&eacute; pour relancer la dynamique de s&eacute;lection dans notre r&eacute;gion&nbsp;&raquo;, t&eacute;moignage Dominique Chouin, &eacute;leveurs en Loire-Atlantique. &laquo;&nbsp;Les r&eacute;sultats am&egrave;nent de la mati&egrave;re et permettent d&rsquo;avancer sur la valorisation de la semence paysanne&nbsp;&raquo;, ajoute Bruno Joly, &eacute;leveur dans le Poitou-Charentes.</p>

<p><strong>Ce projet a permis de concevoir de nouveaux protocoles de s&eacute;lection, facile &agrave; mettre en place en exploitation et visant &agrave; l&rsquo;augmentation du rendement. </strong></p>

<p>Covalience a &eacute;galement permis de cr&eacute;er des <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLZjFSxfn6S-YzWwRmlsLjUBnyxXw7XOiy" target="_blank">supports</a> pour d&eacute;couvrir et conna&icirc;tre le ma&iuml;s population, sous forme de <a href="http://itab.asso.fr/programmes/covalience-videos.php" target="_blank">vid&eacute;os</a>, de <a href="http://itab.asso.fr/programmes/covalience-fiches-documents-resultats.php" target="_blank">fiches de synth&egrave;se</a>, disponibles gratuitement sur le<a href="http://itab.asso.fr//programmes/re-covalience.php" target="_blank"> site du projet</a>. &laquo;&nbsp;Ces fiches ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;es pour nourrir la r&eacute;flexion. Elles n&rsquo;ont pas vocation &agrave; donner des recettes ou marches &agrave; suivre&nbsp;&raquo;, remarque Elodie Gras d&rsquo;Agrobio P&eacute;rigord.</p>

<p>Covalience est financ&eacute; par le Minist&egrave;re de l'Agriculture (Casdar) et co-pilot&eacute; par l'Inrae et par l'Itab. Il implique 10 partenaires dont 5 collectifs d'agriculteurs et 5 initiatives r&eacute;gionales.</p>

<p>&nbsp;</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/lait/mais-population-nous-cherchons-ameliorer-la-precocite" target="_blank"> Ma&iuml;s population : " Nous cherchons &agrave; am&eacute;liorer la pr&eacute;cocit&eacute; "</a></strong></p>



Après trois années de travail, le projet Covalience s’achève. Il a permis de développer un réseau, des méthodes et outils permettant d’accompagner la sélection participative d’une espèce allogame, le maïs population.

De nouveaux outils pour accompagner la sélection participative du maïs population

<p>&laquo;&nbsp;<em>En viande bovine, en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, on a des &eacute;leveurs bio qui n&rsquo;excluent pas de renoncer au label bio pour passer ou repasser en Label rouge parce que le diff&eacute;rentiel de prix est t&eacute;nu, alors que les contraintes et les co&ucirc;ts vont s&rsquo;accentuer</em>&nbsp;&raquo;. En une phrase, Lo&iuml;c Guines, pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine et r&eacute;f&eacute;rent bio &agrave; l'APCA, r&eacute;sume les questionnements qui traversent aujourd&rsquo;hui la fili&egrave;re bio, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;&eacute;quation entre l&rsquo;offre et la demande est, dans certaines fili&egrave;res, un peu moins &agrave; l&rsquo;avantage des producteurs.</p><div class="citation">
    <span>"Engraisser sur quatre mois au lieu de trois peut ne pas co&ucirc;ter plus cher, ce n&rsquo;est pas une fatalit&eacute;"</span>
</div>
<p>Par nouvelles contraintes, Lo&iuml;c Guines faisait r&eacute;f&eacute;rence au futur r&egrave;glement bio europ&eacute;en, qui doit entrer en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2022. En viande bovine, il mettra fin &agrave; la d&eacute;rogation autorisant les &eacute;leveurs &agrave; finir leurs animaux en b&acirc;timent, ce qui peut potentiellement g&eacute;n&eacute;rer des charges suppl&eacute;mentaires (engraissement plus long) pour un produit moindre (poids et conformation de carcasse). &laquo;&nbsp;<em>On est questionn&eacute; sur le sujet</em>, reconna&icirc;t Anne Haegelin, charg&eacute;e de mission &agrave; la Frab Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. <em>Mais les &eacute;leveurs pourront toujours distribuer des concentr&eacute;s. Un nouveau r&egrave;glement, c&rsquo;est aussi l&rsquo;occasion de remettre en question son syst&egrave;me, et dans le cas pr&eacute;sent de r&eacute;fl&eacute;chir par exemple &agrave; une meilleure valorisation de sa ressource fourrag&egrave;re. Il y a des marges de man&oelig;uvre pour &ecirc;tre plus &eacute;conome et plus autonome. Engraisser sur quatre mois au lieu de trois peut ne pas co&ucirc;ter plus cher, ce n&rsquo;est pas une fatalit&eacute; </em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le 1er janvier prochain, on n&rsquo;aura plus droit au ratio maximum de 5% d&rsquo;aliment non bio en volailles et j&rsquo;en suis la premi&egrave;re satisfaite"</span>
</div>
<p>Il n&rsquo;emp&ecirc;che. Une petite musique se fait de plus en plus dissonante sur l&rsquo;accroissement de l&rsquo;offre et les limites au consentement des consommateurs &agrave; payer, le tout sur fond de multiplication des labels priv&eacute;s (Bleu Blanc C&oelig;ur, HVE, Lait de p&acirc;turage, ZRP...) et de promotions fracassantes de la grande distribution. Dans ce contexte, le nouveau r&egrave;glement bio arrive au plus mauvais moment car, faut-il le pr&eacute;ciser, il va &eacute;videmment dans le sens d&rsquo;un rel&egrave;vement des exigences. Les producteurs bio sont le plus souvent les premiers &agrave; s&rsquo;en satisfaire, pas m&eacute;contents d&rsquo;en finir avec les syst&egrave;mes d&eacute;rogatoires qui sont par essence contre-nature, en plus de leur valoir ici ou l&agrave; quelques railleries. &laquo;&nbsp;<em>Le 1<sup>er</sup> janvier prochain, on n&rsquo;aura plus droit au ratio maximum de 5% d&rsquo;aliment non bio en volailles et j&rsquo;en suis la premi&egrave;re satisfaite</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare D&eacute;clare Loriane Mazard, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-vente-directe-c-est-beaucoup-plus-facile-de-defendre-le-prix-des-aeufs-bio" target="_blank">&eacute;leveuse de poules pondeuses bio &agrave; Eurre (Dr&ocirc;me), distingu&eacute;e d&rsquo;un Talent Tech&amp;Bio 2021</a>.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;agriculture est quand m&ecirc;me le seul secteur o&ugrave; l&rsquo;on vend &agrave; perte"</span>
</div>
<p>Les agriculteurs bio aimeraient que le l&eacute;gislateur se soucie autant de la mont&eacute;e en gamme du cahier des charges bio que de la question du &laquo;&nbsp;juste&nbsp;&raquo; prix de leur travail et de leurs produits. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agriculture est quand m&ecirc;me le seul secteur o&ugrave; l&rsquo;on vend &agrave; perte</em>&nbsp;&raquo;, poursuit Anne Haegelin, qui fonde quelques espoirs sur l&rsquo;examen imminent de la loi Egalim 2. &laquo;&nbsp;<em>Plut&ocirc;t que de se&nbsp;fixer tel ou tel ratio d&rsquo;AB en 2027 ou 2030, on devrait davantage se pr&eacute;occuper de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs qui, quel que soit le ratio, ont aussi pour effet de tirer les conventionnels vers le haut</em>&nbsp;&raquo;, abonde Lo&iuml;c Guines.</p><p>Concernant le consentement &agrave; payer, Anne Haegelin enjoint les consommateurs &agrave; ne pas raisonner le prix de leur alimentation &agrave; assiette &eacute;quivalente, mais &agrave; questionner la fa&ccedil;on dont ils la garnissent. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est peut-&ecirc;tre ainsi que l&rsquo;on pourra trouver des leviers suppl&eacute;mentaires, et en plus&nbsp;de parler au porte-monnaie, &ccedil;a parlera &agrave; notre plan&egrave;te</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Le 1er janvier 2022, il ne sera plus possible de finir les bovins en bâtiment, une mesure qui soulève des interrogations, en terme de différentiel technico-économique entre bio et Label rouge. La Frab Auvergne-Rhône-Alpes relativise.

Le nouveau règlement bio, source de décertification ?

<p class="normal"><em>&laquo;&nbsp;</em><em>C</em><em>e Club permettra de contribuer &agrave; <strong>trouver des solutions techniques, partager des r&eacute;ussites</strong> mais aussi nos difficult&eacute;s et surtout de renforcer nos &eacute;changes entre associ&eacute;s-coop&eacute;rateurs&nbsp;&raquo;, </em>a expliqu&eacute;, dans un communiqu&eacute; en date du 13 septembre, Marie Gailliot, administratrice de Vivescia.</p>

<h3 class="normal">Un nouveau cycle de formation</h3>

<p class="normal">Cette initiative vient compl&eacute;ter les sessions de formation que le groupe coop&eacute;ratif propose aux producteurs-adh&eacute;rents qui souhaitent se lancer dans la d&eacute;marche HVE. D&eacute;but 2021, ce sont 400 agriculteurs qui ont ainsi &eacute;t&eacute; form&eacute;s &agrave; la certification environnementale Niveau 2 (CE2), en partenariat avec les chambres d'agriculture de l'Aube, de la Marne et Cerfrance. Au vu du succ&egrave;s rencontr&eacute;, <strong>Vivescia a programm&eacute; 40 nouvelles sessions de formation </strong>en novembre et d&eacute;cembre.</p>

<p class="normal">Le premier cycle d&rsquo;animation &laquo;&nbsp;vise &agrave; consolider le niveau CE2 et le second &agrave; faire monter en comp&eacute;tences vers la certification HVE&nbsp;&raquo;, la seule officiellement reconnue. Chaque session de formation comprendra un cours th&eacute;orique en salle et une visite chez un associ&eacute;-coop&eacute;rateur qui s&rsquo;est d&eacute;j&agrave; lanc&eacute; dans la d&eacute;marche HVE.</p>

<h3 class="normal">Un soutien financier &agrave; la certification renouvel&eacute;</h3>

<p class="normal"><strong>Vivescia a d&eacute;cid&eacute; de renouveler sa prime de 1 &euro;/t pour les c&eacute;r&eacute;ales collect&eacute;es aupr&egrave;s d&rsquo;agriculteurs engag&eacute;s dans la d&eacute;marche HVE</strong>. Vers&eacute;e pour la premi&egrave;re fois dans le cadre des moissons 2021, cette mesure de soutien est prolong&eacute;e pour les deux prochaines r&eacute;coltes, aux exploitations en certification environnementale CE2 ou en certification HVE.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/vivescia-renforce-son-activite-hve" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: &laquo;&nbsp;Vivescia renforce son activit&eacute; HVE&nbsp;&raquo;</a></div>

<p class="normal">&laquo;&nbsp;Cette mesure a pour objectif de soutenir chaque associ&eacute;-coop&eacute;rateur par le financement d&rsquo;une partie du co&ucirc;t de sa premi&egrave;re certification&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le groupe coop&eacute;ratif.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/vivescia-fait-la-promotion-de-la-baguette-de-pain-aupres-des-ambassadeurs-de-lunesco" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: &laquo;&nbsp;Vivescia fait la promotion de la baguette de pain aupr&egrave;s des ambassadeurs de l&rsquo;Unesco&nbsp;&raquo;</a></div>



Le groupe coopératif marnais, qui s’est engagé dans la démarche Haute valeur environnementale (HVE) depuis 2019, a profité de son stand « Village Vivescia » à la Foire de Châlon-en-Champagne pour officialiser, le 9 septembre, la création du Club HVE Vivescia.

Vivescia lance son Club HVE

<p>En quoi la conjoncture en viande bovine est-elle plus favorable aujourd&rsquo;hui qu&rsquo;elle ne l&rsquo;a &eacute;t&eacute; ces<br>derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;?<br>Bruno Dufayet, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB)&nbsp;: &ldquo;Plusieurs facteurs expliquent ce ph&eacute;nom&egrave;ne. La consommation de viande bovine se tient. Le march&eacute; &agrave; l&rsquo;export est tr&egrave;s dynamique en viande comme en maigre&nbsp;: + 5 &agrave; 6 % sur l&rsquo;Italie et en positive sur l&rsquo;Espagne, nos deux plus gros march&eacute;s. Dans un contexte o&ugrave; l&rsquo;offre est r&eacute;duite, les effets de d&eacute;capitalisation &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre depuis 2017 se font sentir. Tout cela dans un contexte plan&eacute;taire qui est favorable puisque la plupart des pays d&rsquo;Europe ont vu leur production baisser, notamment en Espagne. Le prix du JB a progress&eacute; de 11 % en Italie par rapport &agrave; 2020. Les pays du Mercosur sont tr&egrave;s peu pr&eacute;sents &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Europe. Ils r&eacute;servent leur production aux Chinois, tandis que l&rsquo;Argentine n&rsquo;exporte plus pour contenir les prix sur son march&eacute; int&eacute;rieur. Tous ces &eacute;l&eacute;ments constituent des arguments solides et tangibles pour aller chercher de la valeur. C&rsquo;est une situation r&ecirc;v&eacute;e pour les commerciaux fran&ccedil;ais.&rdquo;<br>&nbsp;<br>Les &eacute;leveurs&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficient-ils de cette embellie ?<br>B. D.&nbsp;: &ldquo;Nous sommes en droit<br>d&rsquo;esp&eacute;rer une r&eacute;-augmentation tr&egrave;s forte des prix. Depuis deux mois, la tendance est &agrave; la hausse sur les vaches et les jeunes bovins, mais pas encore sur les broutards et les petits veaux laitiers. On sait que finalement, les op&eacute;rateurs limitent cette hausse. Ils jouent la montre&hellip;C&rsquo;est exasp&eacute;rant, c&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce type d&rsquo;attitude qui a motiv&eacute; la d&eacute;cision de la FNB de ne plus si&eacute;ger &agrave; Interbev. Le discours d&rsquo;une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration impossible &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur au titre de la pr&eacute;servation du pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs n&rsquo;est plus cr&eacute;dible.<br>Les chiffres sont t&ecirc;tus. En viande bovine, la consommation se tient alors m&ecirc;me que les prix &agrave; la consommation augmentent de<br>3 % par an depuis 25 ans. Il est temps de sortir de cette posture, qui ne poursuit qu&rsquo;un objectif&nbsp;: essayer de moins payer les producteurs. Malgr&eacute; tout, j&rsquo;ai envie d&rsquo;&ecirc;tre optimiste parce que le march&eacute; est favorable, et qu&rsquo;une orientation politique qui va dans le sens de la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs est en passe d&rsquo;aboutir. Mais l&rsquo;optimisme, on l&rsquo;a connu en 2012-2013 avec la Turquie, mais apr&egrave;s, tout s&rsquo;est &eacute;branl&eacute;. Il est donc essentiel de ne pas s&rsquo;assoir sur cette conjoncture favorable. Nous devons en profiter pour b&acirc;tir une strat&eacute;gie avec de vrais engagements de fili&egrave;re. Que chacun s&rsquo;empare de cette opportunit&eacute;.&rdquo;</p><p>Justement, le second volet de la loi &Eacute;galim port&eacute; par le d&eacute;put&eacute; Besson-Moreau semble plus op&eacute;rant dans la volont&eacute; de redonner du pouvoir de n&eacute;gociation aux producteurs. Qu&rsquo;en attendez-vous&nbsp;?<br>B. D.&nbsp;: &ldquo;Le contexte l&eacute;gislatif est plut&ocirc;t favorable. Nous attendons de la loi qu&rsquo;elle ne vienne pas d&eacute;tricoter le principe de contractualisation obligatoire, et qu&rsquo;elle redonne &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur sa capacit&eacute; de n&eacute;gociation en fonction d&rsquo;indicateurs de march&eacute; tangibles. Si la loi en tant que telle ne va pas tout r&eacute;volutionner, elle offre des outils qui donnent des perspectives avec des vrais engagements de chacun, ce qui est assez in&eacute;dit. Notre m&eacute;tier ne peut se nourrir que de passion. Tout le monde nous aime, tout le monde veut nous aider, mais on ne gagne pas notre vie. Il est temps que les choses changent. C&rsquo;est pourquoi nous demandons &agrave; l&rsquo;aval de construire un vrai projet de fili&egrave;re int&eacute;grant la r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs. On ne l&acirc;chera pas l&agrave;-dessus. C&rsquo;est essentiel pour donner des perspectives, installer des jeunes, renouveler les g&eacute;n&eacute;rations. On sait tr&egrave;s bien que demain on n&rsquo;installera pas des agriculteurs en &eacute;levage s&rsquo;il n&rsquo;y a pas de retour de valeur dans les fermes. Il est temps de passer &agrave; la vitesse sup&eacute;rieure pour se rapprocher du co&ucirc;t de production.&rdquo;</p><p>Pour autant, on entend dire que les &eacute;leveurs ne seraient pas pr&ecirc;ts &agrave; contractualiser&hellip;<br>B. D.&nbsp;: &ldquo;Dans le contexte de revenu dans lequel nous sommes, les seuls contrats que nous avons connus jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, ce sont des contrats de ramassage. Mais une fois que le contrat sera obligatoire par la loi, il sera assorti d&rsquo;une m&eacute;canique de prix pr&eacute;d&eacute;finis et pas uniquement b&acirc;tie sur des volumes. Quand on parle avec des jeunes &eacute;leveurs, tout le monde est favorable au contrat. Sur cette loi, nous avons men&eacute; un gros travail sur la n&eacute;cessit&eacute; de mieux r&eacute;mun&eacute;rer les producteurs, et d&rsquo;autres ont fait un gros travail pour que rien ne change. Ce qui prouve que pour certains acteurs, la situation ne va pas si mal que &ccedil;a.&rdquo;</p><p>Sur la Pac, les r&eacute;cents arbitrages du ministre de l&rsquo;Agriculture fran&ccedil;ais sont plut&ocirc;t d&eacute;favorables &agrave; l&rsquo;&eacute;levage allaitant. Est-ce un dossier sur lequel vous souhaitez l&rsquo;interpeller &agrave; l&rsquo;occasion de sa venue au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage(&sup1;)&nbsp;?<br>B. D.&nbsp;: &ldquo;Avec la r&eacute;forme du syst&egrave;me de couplage, nous sommes effectivement dans un contexte de ren&eacute;gociation de la Pac globalement d&eacute;favorable &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin. D&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de construire un vrai projet de fili&egrave;re. N&eacute;anmoins, m&ecirc;me si nous subissons des pr&eacute;l&egrave;vements, nous nous sommes battus pour que l&rsquo;&eacute;levage puisse acc&eacute;der aux aides prot&eacute;ines, ce qui constitue un vrai enjeu pour tendre vers l&rsquo;autonomie alimentaire de nos troupeaux.<br>Par ailleurs, sur les &eacute;co-r&eacute;gimes, le monde de l&rsquo;&eacute;levage est globalement en capacit&eacute; d&rsquo;y acc&eacute;der, ce qui atteste, si besoin &eacute;tait, de la durabilit&eacute; de nos syst&egrave;mes, de nos performances environnementales qui sont le fruit de nos exploitations &agrave; taille humaine.&rdquo;</p><p>En quoi cette strat&eacute;gie de durabilit&eacute; exig&eacute;e par l&rsquo;Europe<br>l&rsquo;engage&nbsp;selon vous notamment au titre de la concurrence d&eacute;loyale&nbsp;? &nbsp;<br>B. D.&nbsp;: &ldquo;Nous pouvons trouver toute notre place dans cette volont&eacute; europ&eacute;enne de tendre vers plus de durabilit&eacute;. Mais l&rsquo;Europe ne peut pas d&eacute;fendre un mod&egrave;le durable, orienter la Pac en ce sens, et laisser entrer des produits qui ne r&eacute;pondent pas aux m&ecirc;mes normes de production. Dans le cadre de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (1er janvier au 30 juin 2022), nous attendons un signe fort sur ce dossier-l&agrave;.<br>&Agrave; l&rsquo;occasion du Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, nous demanderons au ministre de l&rsquo;Agriculture quelles mesures tr&egrave;s concr&egrave;tes il compte engager avec ses homologues europ&eacute;ens pour sortir de ces<br>incoh&eacute;rences.&rdquo;<br><br>(1) Julien Denormandie, ministre de l&rsquo;Agriculture, est attendu au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le mardi 5 octobre, premier jour du salon.</p>


À la veille du Sommet de l’élevage, le président de la FNB estime que toutes les planètes sont alignées pour aller chercher de la valeur durablement. Du jamais vu, selon lui, depuis 2012.

“Des signaux de marché au vert,  les prix doivent sortir du rouge”

<p>La nutrition animale fran&ccedil;aise exporte depuis longtemps des sp&eacute;cialit&eacute;s et des services, notamment vers l&rsquo;Asie. La rar&eacute;faction des salons pour raison sanitaire et les restrictions de voyages, incitent les op&eacute;rateurs &agrave; proposer de nouveaux outils de mise en relation entre vendeurs et acheteurs.</p>

<p>Le dernier en date vient d&rsquo;&ecirc;tre lanc&eacute;e par Informa Markets avec sa plateforme de march&eacute; &laquo;&nbsp;Asia Livestock Hub&nbsp;&raquo; pour les produits et mat&eacute;riels d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage et &agrave; l&rsquo;aquaculture. L&rsquo;entreprise, organisateur de salons dans la zone Asie (Malaisie, Taiwan, Philippe, Vietnam&hellip;) s&rsquo;appuie sur son m&eacute;tier de base pour lancer ce projet.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/covantis-annonce-le-lancement-de-sa-plateforme-blockchain-de-trading-de-grains" target="_blank">Lire aussi : "Covantis annonce le lancement de sa plateforme "blockchain" de trading de grains"</a></div>



"Asia Livestock Hub" est une communauté en ligne B2B, qui veut répondre aux besoins d'approvisionnement en aliments pour animaux des industriels de l'élevage et de l'aquaculture.

"Asia Livestock Hub", la première plateforme en ligne dédiée à l'industrie de l'élevage et de l'aquaculture

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<p>L&rsquo;arriv&eacute;e sur le march&eacute; de fertilisants &laquo;&nbsp;organiques&nbsp;&raquo; qui annoncent des teneurs &eacute;lev&eacute;es en azote, et une origine v&eacute;g&eacute;tale sans transformation chimique conduit l&rsquo;Afa&iuml;a<sup>(1)</sup>&nbsp;&agrave; faire preuve de <strong>vigilance vis-&agrave;-vis de ces revendications</strong>, notamment pour la fili&egrave;re de l&rsquo;agriculture biologique. Dans un communiqu&eacute;, le syndicat professionnel rappelle quelques points &eacute;l&eacute;mentaires en paticulier sur la teneur en azote des fertilisants.</p>

<h3>Un possible ajout d&rsquo;azote de synth&egrave;se</h3>

<p>Selon les &eacute;l&eacute;ments pr&eacute;sent&eacute;s (voir encadr&eacute;), <em><strong>&laquo;&nbsp;l&rsquo;origine &laquo;&nbsp;v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&raquo; d&rsquo;engrais organiques&nbsp;qui d&eacute;clarent plus de 10&nbsp;% d&rsquo;azote doit &ecirc;tre soigneusement trac&eacute;e afin de s&rsquo;assurer de leur conformit&eacute;</strong> avec ceux permis pour un usage en agriculture biologique&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le document. De m&ecirc;me, <em>&laquo;&nbsp;une teneur &eacute;lev&eacute;e en azote ammoniacal dans un engrais dit &laquo;&nbsp;organique&nbsp;&raquo; doit conduire &agrave; s&rsquo;interroger sur un possible ajout d&rsquo;azote de synth&egrave;se lors du process de fabrication&nbsp;&raquo;</em>, rel&egrave;ve l&rsquo;organisation.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/cedric-abriat-president-de-l-afaia">C&eacute;dric Abriat, pr&eacute;sident de l&rsquo;Afa&iuml;a : "Proposer des solutions innovantes pour les mati&egrave;res fertilisantes"</a></p>

<p class="sequence">&nbsp;</p>

<p>L&rsquo;Afa&iuml;a mentionne qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas aujourd&rsquo;hui de m&eacute;thode d&rsquo;analyse officielle pour caract&eacute;riser formellement, a posteriori, le caract&egrave;re &laquo;&nbsp;organique&nbsp;&raquo; des fertilisants mais des m&eacute;thodes isotopiques utilis&eacute;es en agroalimentaire donnent des r&eacute;sultats tr&egrave;s prometteurs pour les fertilisants, en permettant de <strong>distinguer une origine synth&eacute;tique d&rsquo;une origine organique de l&rsquo;azote</strong>. L'Afa&iuml;a recommande aux agriculteurs, et aux certificateurs, la plus grande vigilance sur l&rsquo;emploi d&rsquo;engrais qui ne satisferaient pas &agrave; ces points de vigilance notamment dans la fili&egrave;re bio, dont les r&egrave;gles de production n&rsquo;autorisent pas le recours aux fertilisants de synth&egrave;se.</p>

<div class="note"><sup>(1) </sup>Syndicat professionnel des acteurs de la fili&egrave;re des supports de culture, paillages, amendements organiques, engrais organiques et organo-min&eacute;raux et biostimulants</div>
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<div class="encadre">
<h2>Azote sous forme organique et chimique</h2>

<p>Afin de permettre aux agriculteurs et distributeurs de v&eacute;rifier des points essentiels concernant la composition de fertilisants &laquo;&nbsp;organiques&nbsp;&raquo;, l&rsquo;Afa&iuml;a pr&eacute;cise que les sources d&rsquo;azote organique les plus riches proviennent de mati&egrave;res premi&egrave;res animales (corne broy&eacute;e, sang dess&eacute;ch&eacute;, farine de plumes par exemple), qui atteignent ou d&eacute;passent 15&nbsp;% d&rsquo;azote. Du c&ocirc;t&eacute; v&eacute;g&eacute;tal, <strong>les mati&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales les plus commun&eacute;ment utilis&eacute;es en fertilisation comme les tourteaux</strong> (de ricin par exemple, ou de colza), ou les pulpes ne d&eacute;passent en g&eacute;n&eacute;ral pas 5&nbsp;% d&rsquo;azote.</p>

<p>Seuls certains tourteaux de soja, ou le gluten, tr&egrave;s rarement utilis&eacute;s en fertilisation approchent les 10&nbsp;% d&rsquo;azote. L&rsquo;azote des engrais organiques est majoritairement sous forme organique, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il est chimiquement li&eacute; &agrave; une cha&icirc;ne carbon&eacute;e plus ou moins complexe. Sauf pour quelques effluents d&rsquo;&eacute;levage,<strong> la part d&rsquo;azote ammoniacal des sources organiques est toujours tr&egrave;s minoritaire.</strong> En particulier pour les sources v&eacute;g&eacute;tales, celle-ci ne d&eacute;passe g&eacute;n&eacute;ralement pas 1&nbsp;%.</p>
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L’Afaïa alerte de l’arrivée de fertilisants « organiques » présentant des teneurs élevées en azote dont l’origine peut porter notamment préjudice à la filière bio.

Vigilance autour de fertilisants « organiques »

<p style="text-align:justify;">Parmi tous les &eacute;v&eacute;nements de 2020, trois faits marquants ont &eacute;t&eacute; relev&eacute;s par la FNO lors de son congr&egrave;s. Premier d&rsquo;entre eux, la covid&#8209;19. Avec un premier confinement juste avant P&acirc;ques, la fili&egrave;re ovine craignant l&rsquo;effondrement du march&eacute;, s&rsquo;est rapidement mobilis&eacute;e. La demande faite aux op&eacute;rateurs de privil&eacute;gier la viande fran&ccedil;aise a fonctionn&eacute; et les prix se sont maintenus. Les travaux engag&eacute;s avec les GMS se poursuivent notamment sur l&rsquo;outil SICOOP qui devrait permettre &agrave; terme, de pr&eacute;voir plus efficacement les sorties d&rsquo;agneau sur l&rsquo;ann&eacute;e. Avec la fermeture des outils de transformation et des restaurants, le lait de brebis a aussi &eacute;t&eacute; impact&eacute; par la crise sanitaire. Sur la p&eacute;riode, la FNO a observ&eacute; une r&eacute;orientation de la consommation en direction de l&rsquo;ultra-frais. L&rsquo;ann&eacute;e 2020 a &eacute;galement &eacute;t&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e du Brexit. L&rsquo;inqui&eacute;tude &eacute;tait de mise pour la fili&egrave;re, le Royaume-Uni &eacute;tant le premier importateur de viande ovine fran&ccedil;aise et 45&thinsp;% des achats de viande ovine en France &eacute;tant d&rsquo;origine britannique. Un accord commercial a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; fin 2020. Il pr&eacute;voit une absence de quotas et de droits de douane pour une ann&eacute;e. La FNO a &eacute;galement suivi de pr&egrave;s les n&eacute;gociations de la PAC. D&egrave;s le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, la FNO a alert&eacute; les pouvoirs publics Sur la n&eacute;cessit&eacute; de maintenir les aides coupl&eacute;es essentielles pour la fili&egrave;re ovine. Des propositions ont &eacute;t&eacute; faites pour un ICHN cibl&eacute; sur l&rsquo;&eacute;levage, des &eacute;co r&eacute;gimes accessibles &agrave; tous ou une meilleure Indemnisation de la pr&eacute;dation. Sur ce sujet. La FNO a alert&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et le minist&egrave;re de l&rsquo;Environnement sur la pression insoutenable subie par les &eacute;leveurs. Entam&eacute;s en 2020, de nombreux travaux se poursuivent en 2020. Ils touchent pour beaucoup d&rsquo;entre eux &agrave; l&rsquo;environnement&nbsp;(avec l&rsquo;adaptation du r&eacute;f&eacute;rentiel HVE non adapt&eacute; aux petits ruminants, mise en place du diagnostic Cap2ER, lancement du projet GREENSHEEP) et au bien-&ecirc;tre animal&nbsp;(projet MOUBIENE).</p><p style="text-align:justify;"><strong>Les d&eacute;fis de demain</strong><br>Pour d&eacute;battre des enjeux qui attendent la fili&egrave;re demain, la FNO et sa pr&eacute;sidente avaient r&eacute;unis plusieurs intervenants autour du th&egrave;me&nbsp;: la fili&egrave;re ovine &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve des d&eacute;fis socio&eacute;conomiques et g&eacute;opolitiques. Autour de Mich&egrave;le Boudoin &eacute;taient r&eacute;unis Sean Dennehy, &eacute;leveur irlandais, vice-pr&eacute;sident du groupe de travail ovin au Copa-Cogeca, Flavien de Vaugelade, responsable des produits carn&eacute;s chez Syst&egrave;me&nbsp;U, et Yves Madre, directeur du think tank &ldquo;Farm Europe&rdquo;. Apr&egrave;s un &eacute;tat des lieux du march&eacute; de la viande ovine viande et lait au niveau europ&eacute;en et mondial par Philippe Chotteau de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, les participants ont &eacute;chang&eacute; sur le Brexit, la PAC et l&rsquo;&eacute;tiquetage des produits. Si la PAC est d&eacute;sormais sur les rails et que l&rsquo;&eacute;laboration des Plans strat&eacute;giques nationaux va bon train, pour Yves Mardre, tout n&rsquo;est pas gagn&eacute; &laquo;&thinsp;la PAC &agrave; venir est plus courte et sous influence&hellip;&thinsp;&raquo;. Un point de vue partag&eacute; par Mich&egrave;le Boudoin&nbsp;: &laquo;&thinsp;la programmation est pr&eacute;vue pour 7 ans, ramen&eacute;e &agrave; 5, avec un bilan au bout de 2, il n&rsquo;est pas possible d&rsquo;investir et de s&rsquo;adapter en si peu de temps lorsqu&rsquo;on travaille avec du vivant&thinsp;!&thinsp;&raquo;. Le comportement des consommateurs pose aussi question. &laquo;&thinsp;Les Europ&eacute;ens sont attach&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture et deux tiers d&rsquo;entre eux estiment qu&rsquo;elle doit &eacute;voluer. Ils semblent pr&ecirc;ts &agrave; payer plus cher mais dans les faits, le feront-ils&thinsp;?&thinsp;&raquo;, se demande Yves Mardre. Flavien de Vaugelade note pour sa part une perte de pouvoir d&rsquo;achat d&rsquo;une partie de la population qui recherche promos et premier prix et, dans le m&ecirc;me temps, une tendance de fond &agrave; la consommation durable et locale. Une autre ombre plane sur les d&eacute;bats, le d&eacute;veloppement du v&eacute;ganisme. Peu nombreux les vegans p&egrave;sent toutefois largement dans beaucoup de d&eacute;bats, les aspects scientifiques &eacute;tant &laquo;&thinsp;de moins en moins pr&eacute;sents dans les discussions&thinsp;&raquo;, selon Yves Mardre. La crise sanitaire a toutefois montr&eacute; l&rsquo;affection des consommateurs pour la viande. &laquo;&thinsp;Lors de la crise en Irlande, les gens se sont ru&eacute;s sur les produits essentiels, dont la viande. Pas sur les produits v&eacute;gans, note Sean Dennehy. Promotion de la diversit&eacute; alimentaire, mise en avant des pratiques vertueuses des &eacute;leveurs, prospection de nouveaux march&eacute;s, &eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation des plus jeunes sont autant de pistes d&rsquo;avenir &eacute;voqu&eacute;es pour la fili&egrave;re. L&rsquo;&eacute;tiquetage est &eacute;galement essentiel comme en t&eacute;moigne Sean Dennehy. &laquo;&thinsp;Origin green est un label qui mesure diff&eacute;rents crit&egrave;res de durabilit&eacute; et de bien-&ecirc;tre animal, explique l&rsquo;&eacute;leveur. 90&thinsp;% des exportations ont ce label. Cela nous est utile pour trouver de nouveaux march&eacute;s&thinsp;&raquo;. Pour autant, la multiplication des labels, peu lisibles par le consommateur, peut aussi s&rsquo;av&eacute;rer sans effet r&eacute;el.</p>


Pour ce premier salon de la rentrée, la pluie s’était invitée à Tech ovin. Pour autant, étudiants, éleveurs, exposants, responsables, professionnels de la filière, tous semblaient heureux de se retrouver après de nombreux mois sans pouvoir le faire.

Tech Ovin fait la part belle à l’innovation

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<p>Les distributeurs automatiques permettent de vendre en direct une partie de sa production. L&rsquo;investissement varie en g&eacute;n&eacute;ral <strong>de 25 000&nbsp;&agrave; 45 000&nbsp;&euro; pour 70 &agrave; 100 casiers</strong>, une moyenne chez les producteurs de fruits et l&eacute;gumes, avec un retour sur investissement annonc&eacute; de deux &agrave; cinq ans. Plusieurs soci&eacute;t&eacute;s en proposent aujourd&rsquo;hui en France et accompagnent les producteurs dans les options qu&rsquo;ils doivent prendre. Certains points cl&eacute;s, qui doivent &ecirc;tre r&eacute;fl&eacute;chis en amont, d&eacute;terminent l&rsquo;installation &agrave; mettre en place.</p>

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<h3>Que veut-on vendre et comment ?</h3>
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<p>Le nombre et le type de r&eacute;f&eacute;rences que l&rsquo;on veut proposer et la fr&eacute;quence de r&eacute;approvisionnement que l&rsquo;on peut admettre d&eacute;terminent le nombre de casiers n&eacute;cessaires et leurs tailles. <strong>Il est recommand&eacute; d&rsquo;avoir des produits phares, de saison (fraise, asperge&hellip;) et des produits d&rsquo;appel (pommes de terre, oignons&hellip;)</strong>. Les habitudes varient selon les r&eacute;gions. Dans le Nord, un sac de 5-10&nbsp;kg de pommes de terre convient car la consommation est &eacute;lev&eacute;e. Dans le Sud, 2,5&nbsp;kg suffisent. Une offre en panier (ratatouille, pot-au-feu, corbeille de fruits, lot de petits fruits&hellip;) permet des prix plus &eacute;lev&eacute;s par casier.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-tenue-de-caisse-en-vente-directe">La tenue de caisse en vente directe</a></p>

<p>Certains producteurs font aussi de l&rsquo;achat revente qui permet de compl&eacute;ter l&rsquo;offre, avec des fruits quand on ne produit que des l&eacute;gumes, des &oelig;ufs, de la cr&eacute;merie, de la charcuterie&hellip;, permettant une offre globale pour le repas. <strong>Le nombre de casiers doit &ecirc;tre suffisant pour qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas d&rsquo;attente</strong>, car la vente doit &ecirc;tre rapide. Il est possible de commencer petit pour tester le march&eacute; et de pr&eacute;voir un agrandissement. Le type de produits d&eacute;termine aussi le choix de casiers &agrave; sec avec ventilation naturelle, de casiers temp&eacute;r&eacute;s ou de casiers ou modules r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s, les trois types pouvant &ecirc;tre associ&eacute;s.</p>

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<h3>A quel emplacement installer le distributeur ?</h3>
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<p>Le distributeur ne doit pas &ecirc;tre trop &eacute;loign&eacute; de l&rsquo;exploitation car le r&eacute;approvisionnement se fait trois &agrave; cinq fois par jour et doit &ecirc;tre d&rsquo;autant plus fr&eacute;quent que le nombre de casiers est r&eacute;duit. Le choix de l&rsquo;emplacement n&eacute;cessite d&rsquo;analyser la situation : <strong>y a-t-il des possibilit&eacute;s sur un lieu de passage, le lieu peut-il drainer les villages alentour&hellip;</strong> Certaines mairies proposent un local sur la place du village. Dans tous les cas, le lieu doit &ecirc;tre accessible en voiture, avec du parking.</p>

<p class="sequence"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-pionniers-de-la-cueillette-directe">Mara&icirc;chage : des pionniers de la cueillette directe dans la Dr&ocirc;me</a></p>

<p>Il faut pouvoir y acc&eacute;der et en sortir sans g&ecirc;ner la circulation, faire des man&oelig;uvres facilement&hellip; L&rsquo;orientation du distributeur est &eacute;galement importante. M&ecirc;me si le but n&rsquo;est pas de conserver les fruits et l&eacute;gumes longtemps <strong>(en moyenne 1 h 30 &agrave; 3 h)</strong>, il est conseill&eacute; d&rsquo;&eacute;viter le plein soleil. Le distributeur doit aussi &ecirc;tre abrit&eacute;, pour le confort des clients notamment. Les fournisseurs proposent en g&eacute;n&eacute;ral des abris, mais il est possible d&rsquo;installer le distributeur dans un local existant, un chalet, un pr&eacute;fabriqu&eacute;. Pr&eacute;voir l&rsquo;alimentation &eacute;lectrique et internet.</p>

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<h3>Quels syst&egrave;mes de commande et de paiement choisir ?</h3>
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<p>L&rsquo;accueil des clients sur la colonne de commande est essentiel. Il peut se faire sur un syst&egrave;me de clavier ou, de plus en plus, sur un &eacute;cran tactile permettant d&rsquo;y ins&eacute;rer des photos des produits ou de l&rsquo;exploitation, des conseils de conservation ou d&eacute;gustation, d&rsquo;annoncer l&rsquo;arriv&eacute;e prochaine de nouveaux produits. <strong>Les fournisseurs proposent d&eacute;sormais des syst&egrave;mes Click &amp; Collect.</strong> Selon les mod&egrave;les, le paiement peut se faire en pi&egrave;ces et billets, en pi&egrave;ces, billets et carte bleue avec et sans contact, ou uniquement en carte bleue avec ou sans contact. Le syst&egrave;me uniquement &agrave; carte &eacute;vite de devoir faire certifier son logiciel.</p>

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<h3>Comment pr&eacute;parer et g&eacute;rer le distributeur ?</h3>
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<p>Une r&eacute;flexion doit &ecirc;tre men&eacute;e sur la pr&eacute;paration des produits, leur pr&eacute;sentation, les &eacute;tiquettes, l&rsquo;information des clients, les outils de communication. Il faut aussi pr&eacute;voir qui va g&eacute;rer les r&eacute;approvisionnements et l&rsquo;entretien, le distributeur devant toujours &ecirc;tre bien approvisionn&eacute; et propre. <strong>Le producteur re&ccedil;oit en g&eacute;n&eacute;ral des alertes quand les casiers sont vides, par SMS ou sur son portable via une application.</strong> Les distributeurs sont le plus souvent ouverts 24h/24 (au moins 19 h/j) et 7j/7. A raison de trois &agrave; cinq r&eacute;approvisionnements par jour avec 10 &agrave; 30 r&eacute;f&eacute;rences quotidiennes, l&rsquo;activit&eacute; peut &ecirc;tre &eacute;puisante. Le r&eacute;approvisionnement peut &ecirc;tre assur&eacute; par une personne de l&rsquo;exploitation ou de la famille ou n&eacute;cessiter une embauche. Certains producteurs choisissent de ne pas r&eacute;approvisionner le dimanche, mais il faut alors l&rsquo;indiquer.</p>
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<p>&nbsp;</p>

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<h3>Filbing Distribution</h3>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL418_TECH_EQUIP_DISTRIBFilbing.jpg" /><figcaption>&copy; Filbing Distribution</figcaption></figure>
Pr&eacute;curseur des distributeurs automatiques en France, Filbing Distribution propose 27 tailles de casiers en inox et plexiglas, avec trois syst&egrave;mes de paiement possibles (pi&egrave;ces et billets, carte bleue sans contact, pi&egrave;ces, billets et carte bleue sans contact). La gestion &agrave; distance se fait par SMS ou application Android ou iPhone. La fonction drive est de s&eacute;rie (ouverture par code), avec suivi depuis une page web et une application Android. Dans le dernier syst&egrave;me de gestion V3, l&rsquo;accueil se fait sur un &eacute;cran tactile 9&rsquo;7, de grande taille. En mode vente, il est possible de taper un num&eacute;ro de casier, d&rsquo;afficher une repr&eacute;sentation graphique du distributeur o&ugrave; le client n&rsquo;a qu&rsquo;&agrave; cliquer sur le casier souhait&eacute; <strong>ou d&rsquo;afficher la liste des produits avec leur photo et un texte</strong>. Dans ce cas, le syst&egrave;me d&rsquo;exploitation peut g&eacute;rer le &laquo;&nbsp;premier entr&eacute;, premier sorti&nbsp;&raquo;. En option, via le site web du distributeur, le client peut voir en temps r&eacute;el l&rsquo;&eacute;tat de remplissage du distributeur et r&eacute;server un casier.

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<h3>Providif</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL418_TECH_EQUIP_DISTRIBProvidif2.jpg" /><figcaption>&copy; Providif</figcaption></figure>
Les distributeurs automatiques de Providif sont constitu&eacute;s de casiers en inox 304 &agrave; porte vitr&eacute;e blind&eacute;e, munis d&rsquo;un &eacute;clairage Led, avec 13 tailles pr&eacute;d&eacute;finies et du sur-mesure. Le paiement est possible en pi&egrave;ces, billets et carte bleue en option. La commande peut se faire sur un mod&egrave;le &agrave; clavier sur lequel la colonne de commande peut g&eacute;rer 250 casiers. Providif propose aussi un mod&egrave;le &agrave; &eacute;cran tactile qui peut g&eacute;rer 1 000 casiers, avec si n&eacute;cessaire plusieurs colonnes de commande g&eacute;r&eacute;es par le m&ecirc;me syst&egrave;me de gestion. Le Click &amp; Collect est de s&eacute;rie. <strong>En option, une partie des casiers peut &ecirc;tre install&eacute;e dans un meuble r&eacute;frig&eacute;r&eacute;</strong> sur mesure r&eacute;glable de 0&deg; &agrave; 20&deg;, &agrave; temp&eacute;rature garantie et dont la porte coulissante ou battante se referme seule. En option &eacute;galement : gestion du distributeur &agrave; distance, syst&egrave;me d&rsquo;alarme et vid&eacute;o surveillance.

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<h3>Le Casier Fran&ccedil;ais</h3>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL418_TECH_EQUIP_DISTRIBLecasierFrancais.jpg" /><figcaption>&copy; Le Casier Fran&ccedil;ais</figcaption></figure>
Le Casier Fran&ccedil;ais propose des distributeurs automatiques fabriqu&eacute;s &agrave; 93&nbsp;% en France, avec six tailles de casiers en acier inoxydable et galvanis&eacute;, double vitrage de 14&nbsp;mm et &eacute;clairage Led. Les distributeurs sont modulables et personnalisables. Les modules peuvent &ecirc;tre r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s, avec gestion du froid ind&eacute;pendante par module. <strong>Une application permet la tra&ccedil;abilit&eacute; des temp&eacute;ratures &agrave; distance</strong>, une visibilit&eacute; des ventes &agrave; tout instant et un export des donn&eacute;es sous Excel pour une simplification de la comptabilit&eacute;. La programmation des produits qui vont &ecirc;tre &agrave; la vente, le choix des photos, les prix, les prix au poids&hellip; peuvent &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;s &agrave; distance &agrave; partir d&rsquo;un PC, d&rsquo;une tablette, d&rsquo;un smartphone. Un syst&egrave;me Click &amp; Case Collect est &eacute;galement possible.

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