&laquo;&nbsp;Le XXIe si&egrave;cle sera v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;! Nos produits sont pl&eacute;biscit&eacute;s&hellip;&nbsp;&raquo;, lance Olivier Morel, pr&eacute;sident de l&rsquo;Unilet (interprofession des l&eacute;gumes surgel&eacute;s et en conserve), le 24 juin, et pourtant &laquo;&nbsp;la France, grande puissance agricole n&rsquo;est pas autosuffisante sur la consommation de l&eacute;gumes surgel&eacute;s et appertis&eacute;s&nbsp;&raquo;, s&rsquo;exclame-t-il.

Au-del&agrave; du constat du trop grand besoin d&rsquo;importation, Olivier Morel alerte sur un autre gros point noir&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les prix de vente sortie industrie de 1re transformation n&rsquo;ont pas permis d&rsquo;int&eacute;grer l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;inflation&nbsp;&raquo;. Il d&eacute;veloppe&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le consommateur ach&egrave;te aujourd&rsquo;hui 1 kg de l&eacute;gumes surgel&eacute;s moins cher qu&rsquo;il y a 10 ans&nbsp;!&nbsp;&raquo;. En 2010, un kilo de l&eacute;gumes surgel&eacute;s co&ucirc;tait en moyenne 2,10 &euro; au consommateur&nbsp;; en 2020, il paie ce m&ecirc;me kilo 1,38 &euro;&nbsp;! (Source Kantar). Et ce avec une inflation grandissante (passant de 100 en 2010 &agrave; 111,6 en 2020, source Insee).

En cause, selon Olivier Morel, la guerre des prix incessante que se livre la grande distribution. &laquo;&nbsp;Le prix d&rsquo;un kilo de haricots verts est mieux vendu &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur sur des march&eacute;s moins riches&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il. &nbsp;

En 2021, pour les entreprises de l&rsquo;Unilet, l&rsquo;enjeu n&rsquo;est pas dans la r&eacute;partition de la valeur, mais bien dans la construction de la valeur.

<h3>Vers une fili&egrave;re tomates d'industrie fran&ccedil;aises accrue ?</h3>

Il y peut-&ecirc;tre aussi des fili&egrave;res de fruits et l&eacute;gumes d&rsquo;industrie &agrave; (re)d&eacute;velopper comme la tomate. &laquo; Si la tomate d&rsquo;industrie italienne a une vraie l&eacute;gitimit&eacute;, je ne crois pas que la tomate d&rsquo;industrie fran&ccedil;aise soit moins l&eacute;gitime que l&rsquo;espagnole d&egrave;s lors que nous pouvons r&eacute;percuter les co&ucirc;ts. Nous travaillons sur cet aspect avec la Sonito&nbsp;&raquo;, annonce <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/une-reprise-sous-tension-pour-ladepale" target="_blank">J&eacute;r&ocirc;me Foucault, pr&eacute;sident de l'Adepale, association qui r&eacute;unit pr&egrave;s de 260 entreprises de l'industrie alimentaire &laquo; &agrave; taille humaine &raquo;.</a>

Afin de r&eacute;pondre encore mieux aux attentes soci&eacute;tales, l&rsquo;Unilet a engag&eacute; un travail commun (producteurs et transformateurs) sur le volet RSE dont &laquo;&nbsp;le premier socle&nbsp;&raquo; devrait voir le jour fin 2021 (cr&eacute;ation d&rsquo;indicateurs, plans d&rsquo;actions communs, objectifs &agrave; 5 ans).

Le président de l’Unilet invité à s’exprimer lors d’une conférence de <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/une-reprise-sous-tension-pour-ladepale">l’Adepale</a> (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) le 24 juin, a alerté sur la destruction de valeur des légumes transformés.

Légumes surgelés : reconstruire de la valeur 

&nbsp;Le 25 juin, la soci&eacute;t&eacute; laiti&egrave;re de Laqueuille tenait son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ordinaire &agrave; la salle des f&ecirc;tes de la commune en pr&eacute;sence de Damien Lacombe, pr&eacute;sident de Sodiaal, partenaire de la SICA Laqueuille, et du s&eacute;nateur agriculteur de la Haute-Loire, Laurent Duplomb, venu rendre hommage au pr&eacute;sident Denis Aubert en partance. 2020, l&rsquo;impasse&hellip; Mars 2020, la soci&eacute;t&eacute; laiti&egrave;re de Laqueuille est stopp&eacute;e net dans son &eacute;lan de croissance. Tous les signaux &eacute;taient pourtant au vert avec une ann&eacute;e 2019 &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre et une croissance dynamique, capable d&rsquo;absorber les gros investissements engag&eacute;s sur les cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, notamment dans la mise en place d&rsquo;un syst&egrave;me de r&eacute;cup&eacute;ration d&rsquo;&eacute;nergie. Mais l&rsquo;arriv&eacute;e brutale du covid-19 en a d&eacute;cid&eacute; autrement. Confinement, fermeture des restaurants et des rayons d&eacute;coupe, chamboulement dans les habitudes de consommation&hellip; la laiterie doit faire face. Pour &eacute;viter les pertes de marchandises, elle fait alors un don de 15 tonnes de fromages &agrave; la banque alimentaire et vend &agrave; moiti&eacute; prix le reste de ses produits. Parall&egrave;lement, elle d&eacute;veloppe la vente &agrave; distance par internet, un challenge r&eacute;ussi mais qui ne comble pas les pertes enregistr&eacute;es par ailleurs. Le chiffre d&rsquo;affaires chute alors de 2 millions d&rsquo;euros en 2020. Dans ce contexte in&eacute;dit, la collecte de lait se maintient &agrave; plus de 13 M le litres avec une stabilit&eacute; des niveaux de qualit&eacute; des laits et "&nbsp;l&rsquo;objectif de maintenir un prix du lait significatif autour de 326&euro;&nbsp;/1000 litres en qualit&eacute; A&nbsp;" explique Philippe Lorrain, directeur de l&rsquo;entreprise. &hellip; 2021, le rebond ? Depuis quelques semaines, les vannes des march&eacute;s se r&eacute;ouvrent et la laiterie retrouve peu &agrave; peu son rythme commercial de croisi&egrave;re, boost&eacute; par la croissance r&eacute;guli&egrave;re des ventes en ligne qui pourraient "&nbsp;atteindre +58% &agrave; fin 2021&nbsp;", selon le directeur. Une tendance positive qui conforte la laiterie dans son ambition de renforcer sa gamme de fromages Aop &agrave; travers le Bleu d&rsquo;Auvergne et la Fourme d&rsquo;Ambert mais aussi celle du bio dont la transformation repr&eacute;sente 346 tonnes aujourd&rsquo;hui (sur 3 500 ton-nes de fromages par an), "&nbsp;notre objectif est d&rsquo;atteindre 500 tonnes&nbsp;" confie Philippe Lorrain. Des espoirs dans Egalim 2 Si cette ambition globale est partag&eacute;e par les producteurs-coop&eacute;rateurs de la laiterie, ces derniers ne cachent pas leur inqui&eacute;tude face &agrave; l&rsquo;avenir. A l&rsquo;occasion de cette assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, certains d&rsquo;entre eux n&rsquo;ont pas manqu&eacute; de rappeler le contexte difficile dans lequel ils &eacute;taient avec des charges en hausse de 30% et un prix du lait qui stagne autour de 300&euro;. "&nbsp;A ce rythme, sur les 51 adh&eacute;rents de la SICA, combien en restera-t-il d&rsquo;ici 5 ans&nbsp;?" interroge un jeune producteur&nbsp;; et "&nbsp;comment attirer et installer des jeunes avec un revenu de 500&euro;/mois&nbsp;?&nbsp;", poursuit un autre&hellip;&nbsp; "&nbsp;Notre combat du moment est de retrouver de l&rsquo;inflation sur les&nbsp; prix de vente des produits laitiers aux consommateurs " r&eacute;pond Damien Lacombe, pr&eacute;sident de Sodiaal. Et d&rsquo;ajouter&nbsp;:&nbsp;"&nbsp;la loi Egalim ne r&eacute;glera pas tout, il faut aussi changer de paradigme et faire en sorte que le consommateur paie enfin la valeur du produit qu&rsquo;il ach&egrave;te&nbsp;". Pour le S&eacute;nateur Laurent Duplomb, le retour &agrave; un juste prix pour les producteurs passe davantage par l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;empilement des contraintes et de charges. "&nbsp;La r&eacute;alit&eacute; de ce que vivent aujourd&rsquo;hui les &eacute;leveurs n&rsquo;est pas qu&rsquo;une question de prix, elle est aussi le fruit des contraintes et des normes franco-fran&ccedil;aises qui sont exig&eacute;es des producteurs fran&ccedil;ais.&nbsp; La France est le seul pays au monde qui impose le plus de normes environnementales &agrave; ses agriculteurs cr&eacute;ant ainsi in&eacute;galit&eacute;s et distorsions de concurrence avec les autres pays. Il faut que cela cesse&nbsp;!&nbsp;" clame le s&eacute;nateur.&nbsp;

La crise sanitaire n’a pas épargné la société laitière de Laqueuille dont le chiffre d’affaires a chuté de deux millions d’euros en 2020 mais le rebond est aujourd'hui aux portes de la laiterie, boosté par les Aop et le bio.

« Le consommateur doit payer  la valeur du produit qu'il achète »

Prise de force, tuyaux hydraulique d&eacute;bitant jusqu&rsquo;&agrave; 150 l/mn, freins pneumatiques, c&acirc;bles &eacute;lectriques pour l&rsquo;&eacute;clairage et les boitiers de commande, Isobus, load-sensing&nbsp;: toutes les liaisons tracteurs-outils peuvent &ecirc;tre connect&eacute;es automatiquement et sans descendre du tracteur. L&rsquo;entreprise danoise propose depuis bient&ocirc;t dix ans des solutions d&rsquo;attelage automatique. Elles sont d&eacute;sormais disponibles en France et distribu&eacute;es par Oria Agriculture bas&eacute;es dans l&rsquo;Ain. L&rsquo;offre se compose diff&eacute;rents modules pour tracteurs et outils attel&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/2/0/4030232-1-fre-FR/e2c7846ed914-capture-d-e-cran-2021-06-30-a-07-34-46-jpg" alt="Le module MM800 pour ensileuse" height="1104" width="1994" /><figcaption>Le module MM800 pour ensileuse</figcaption></figure>

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<h2>Modules pour tracteur, ensileuse et outils</h2>Le module pour tracteur TM800 (jusqu&rsquo;&agrave; 450 ch) se monte sur l&rsquo;attelage trois points du tracteur. Il dispose de 8 huit coupleurs et de 2 connecteurs &agrave; six broches. Il peut recevoir en option les modules prises de force, les freins pneumatiques, les raccords hydrauliques, la connexion Isobus et l&rsquo;usage de divers boitiers de commande, la d&eacute;tection de charge. Il est compatible avec les modules pour remorqueVM800 et VMP800. Le module MM800, qui propose les m&ecirc;mes options, est notamment adapt&eacute; aux ensileuses automotrices. C&ocirc;t&eacute;, outils, Siwi propsoe diff&eacute;rentes variantes adapt&eacute;es &agrave; un large panel d&rsquo;outils attel&eacute;s, avec ou sans prise de force.Il faut compter environ 12.000 euros pour un double module tracteur-outil.

Le fabricant danois propose différentes platines pour tracteurs et outils assurant la connexion des liaisons mécaniques, hydrauliques et électriques. Siwi est distribué par Oria Agriculture.

Combi-Hitch, l’attelage automatique de Siwi

&laquo; Je suis pr&eacute;sident depuis quinze ans du syndicat Prim&rsquo;Holstein Orne, mais &agrave; la retraite depuis quatre ans. Je passe la main &raquo;, a annonc&eacute; 
G&eacute;rard Verhalle, lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat, vendredi 25&nbsp;juin, au Gaec des Grilles, &agrave; Mah&eacute;ru. S&rsquo;il y r&eacute;fl&eacute;chissait depuis quelque temps, G&eacute;rard Verhalle attendait de trouver un successeur. C&rsquo;est normalement Gilles Souvr&eacute;, &eacute;leveur dans le Perche, qui devrait prendre la suite. &laquo; Nous allons assumer une copr&eacute;sidence jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. &raquo; Le syndicat Prim&rsquo;Holstein a tenu deux assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales, 2019 et 2020. &laquo; Les comptes sont valid&eacute;s, nous avons r&eacute;compens&eacute; 18 vaches &agrave; plus de 100&nbsp;000&nbsp;kg de lait. Nous avons abord&eacute; les sujets &agrave; venir comme le Space en septembre. &raquo;

<div class="encadre">A lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-gaec-des-grilles-recoit-la-vente-de-lorne-primholstein-2021" target="_blank">Le Gaec des Grilles re&ccedil;oit la vente de l&rsquo;Orne Prim&rsquo;Holstein 2021</a></div>

<h3 class="normal">Une g&eacute;nisse du Gaec de la Jugleti&egrave;re en top price &agrave; 10 000 &euro;</h3>

La vente aux ench&egrave;res s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e l&rsquo;apr&egrave;s-midi. &laquo; Elle s&rsquo;est tr&egrave;s bien pass&eacute;e, nous avons eu beaucoup de monde &raquo;, appr&eacute;cie Marc Tancerel, chef produit Holstein chez Origenplus, organisateur de la vente aux ench&egrave;res. Il a not&eacute; la pr&eacute;sence d&rsquo;&eacute;leveurs &laquo; venus de Bretagne, des Pays de la Loire, du Nord de la France &raquo;. Sur les trente-deux lots ont &eacute;t&eacute; mis en vente, seuls deux ont &eacute;t&eacute; retir&eacute;s et trois non vendus. Tous les autres ont trouv&eacute; acqu&eacute;reurs. Le &laquo;&nbsp;top price &raquo; s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 10&nbsp;000 &euro; : une g&eacute;nisse du Gaec de la Jugleti&egrave;re (La Fert&eacute;-en-ouche) a &eacute;t&eacute; acquise par le Gaec Auguste, d&rsquo;Eure-et-Loir. &laquo; La moyenne est de 3 389 &euro; pour les animaux vendus et 758 &euro; pour les embryons &raquo;, chiffre Marc Tancerel. Cette ann&eacute;e, les organisateurs avaient annonc&eacute; des surprises. &laquo;&nbsp;La nouveaut&eacute; a &eacute;t&eacute; de mettre en vente des g&eacute;nisses d&rsquo;autres races&nbsp;: une Normande, une Brune, une Jersiaise. Les trois sont parties &agrave; respectivement 5 000 &euro;, 3 800 &euro; et pr&egrave;s de 4 000 &euro;. Cela a permis d&rsquo;attirer d&rsquo;autres &eacute;leveurs &agrave; la manifestation, d&rsquo;apporter une ouverture, de solliciter plus de partenaires. Le bilan est tr&egrave;s positif &raquo;. Marc Tancerel d&eacute;crit aussi &laquo; la joie de se retrouver physiquement &raquo;. G&eacute;rard Verhalle de conclure : &laquo; on compte 275 repas servis et plus de 350 personnes sont venues l&rsquo;apr&egrave;s-midi. La journ&eacute;e s&rsquo;est tr&egrave;s bien pass&eacute;e, l&rsquo;ambiance &eacute;tait super, les gens avaient le sourire &raquo;.

La vente de l’Orne Prim’Holstein s’est déroulée vendredi 25 juin 2021, au Gaec des Grilles, à Mahéru. Le matin, le syndicat de la race était réuni en assemblée générale. Le président a annoncé qu’il passe officiellement la main.

Plus de 350 personnes sont venues à la journée Prim’Holstein Orne

Datant de 2003, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; autorise par d&eacute;rogation l&rsquo;usage d&rsquo;insecticides et d&rsquo;acaricides en p&eacute;riode de floraison ou de production d&rsquo;exsudats pour peu que les produits en question soient porteurs de l&rsquo;une des trois mentions &laquo;&nbsp;abeille&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir&nbsp;: emploi autoris&eacute; durant la floraison en dehors de la pr&eacute;sence d&rsquo;abeilles, emploi autoris&eacute; au cours des p&eacute;riodes de production d&rsquo;exsudats, en dehors de la pr&eacute;sence d&rsquo;abeilles, emploi autoris&eacute; durant la floraison et au cours des p&eacute;riodes de production d&rsquo;exsudats, en dehors de la pr&eacute;sence d&rsquo;abeilles.<h2>Insecticides et fongicides&nbsp;: 5 heures pour traiter</h2>Le projet de nouvel arr&ecirc;t&eacute; introduit une restriction horaire&nbsp;: les insecticides et acaricides portant l&rsquo;une des mentions &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; devront &ecirc;tre appliqu&eacute;s, en p&eacute;riode de floraison, dans les deux heures qui pr&eacute;c&egrave;dent le coucher du soleil et les trois heures qui suivent le coucher.Cette disposition va par ailleurs s&rsquo;appliquer &agrave; l&rsquo;ensemble des produits phytopharmaceutiques, ce qui signifie que les fabricants de fongicides notamment vont devoir &eacute;valuer l&rsquo;impact de leurs produits sur les pollinisateurs &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une demande d&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) ou de renouvellement.En attendant le renouvellement de l&rsquo;AMM, les insecticides portant l&rsquo;une des trois mentions &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; actuelles pourront &ecirc;tre utilis&eacute;s dans le respect des nouvelles contraintes horaires. Il en sera&nbsp;de m&ecirc;me pour les autres produits (fongicides...), en attendant que l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire&nbsp;(Anses)&nbsp;ait statu&eacute; sur l&rsquo;&eacute;valuation des risques. Les fabricants ont 30 ou 48 mois (selon l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance de l&rsquo;AMM) pour d&eacute;poser leur dossier d&rsquo;homologation incluant cette nouvelle &eacute;valuation.Le futur arr&ecirc;t&eacute; s&rsquo;appliquera aux zones de butinage, autrement dit aux &laquo;&nbsp;espaces agricoles ou non agricoles occup&eacute; par un groupement v&eacute;g&eacute;tal cultiv&eacute; ou spontan&eacute;, pr&eacute;sentant un int&eacute;r&ecirc;t manifeste pour les abeilles ou d&rsquo;autres insectes pollinisateurs du fait de la pr&eacute;sence de fleurs ou d&rsquo;exsudats&nbsp;&raquo;. Des pr&eacute;cisions doivent encore &ecirc;tre apport&eacute;es en annexe de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; s&rsquo;agissant des traitements visant sp&eacute;cifiquement les zones de butinage (inter-rang, bandes enherb&eacute;es...).Lorsqu&rsquo;une zone de butinage se situe en inter-rang d&rsquo;une culture p&eacute;renne, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; contraindra le producteur &agrave; rendre la zone non attractive pour les pollinisateurs, en fauchant ou broyant&nbsp;la zone avant le traitement de la zone de culture proprement dite.<h2>D&eacute;rogations horaires</h2>Aux dires des minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; se veut &laquo;&nbsp;pragmatique&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est &agrave; dire conciliant les objectifs de pr&eacute;servation, &agrave; la fois des pollinisateurs et de l&rsquo;activit&eacute; &eacute;conomique agricole, en sus des conditions de travail des agriculteurs. C&rsquo;est ainsi que les petites cultures et petites fili&egrave;res b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;attentions particuli&egrave;res et qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;obligation de travail de nuit.En outre, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;voit l&rsquo;abolition des contraintes horaires dans deux cas de figure&nbsp;: en pr&eacute;sence de bioagresseurs actifs uniquement le jour d&rsquo;une part et d&rsquo;autre part en cas de d&eacute;veloppement d&rsquo;une maladie dont le traitement fongicide ne peut pas attendre la plage des 2 et 3 heures avant et apr&egrave;s le coucher du soleil.L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;voit &eacute;galement la mise en place d&rsquo;une exp&eacute;rimentation destin&eacute;e &agrave; jauger l&rsquo;impact des produits phytosanitaires, en dehors de cette m&ecirc;me plage horaire. Men&eacute;e pendant trois ans, elle mobilisera de nouvelles technologies (ruches connect&eacute;es) et outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision destin&eacute;s &agrave; appr&eacute;cier plus finement les p&eacute;riodes de collecte de nectar et de pollen des abeilles domestiques. L&rsquo;exp&eacute;rimentation fera l&rsquo;objet d&rsquo;une &eacute;valuation par l&rsquo;Anses.<h2>Double consultation publique</h2>Le futur arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; est l&rsquo;un des axes du Plan pollinisateurs port&eacute; par les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transition &eacute;cologique. L&rsquo;objectif du Plan est d&rsquo;enrayer le d&eacute;clin des pollinisateurs, domestiques et sauvages, en tentant d&rsquo;en objectiver les causes (pesticides, restriction de la ressource alimentaire, suppression des zones humides, artificialisation des sols, parasites...). La mise en &oelig;uvre de bonnes pratiques ne se cantonne pas &agrave; l&rsquo;agriculture mais se veut transverse (for&ecirc;t, am&eacute;nagement urbain, industries, infrastructures de transport).&nbsp;Le Plan entend aussi apporter un soutien &agrave; la fili&egrave;re apicole, en d&eacute;veloppant par exemple&nbsp;la production et la valorisation des miels, pour garantir la viabilit&eacute; des exploitations apicoles fran&ccedil;aises et le maintien d&rsquo;un cheptel apicole important sur le territoire national.Le <a href="http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/plan-national-en-faveur-des-insectes-a2416.html" target="_blank">Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation</a>, au m&ecirc;me titre que le <a href="http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-relatif-a-la-protection-des-a2415.html" target="_blank">Projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; relatif &agrave; la protection des abeilles et des autres insectes pollinisateurs et &agrave; la pr&eacute;servation des services de pollinisation lors de l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques</a>, font l&rsquo;objet d&rsquo;une consultation publique jusqu&rsquo;au 20 juillet 2021.Compte-tenu des d&eacute;lais d&rsquo;examen des contributions et des obligations en mati&egrave;re de notification aupr&egrave;s la Commission europ&eacute;enne, le futur arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; pourrait entrer en vigueur &agrave; la fin de cette ann&eacute;e.

Sur les cultures attractives en floraison, tous les produits phytopharmaceutiques, et pas seulement les insecticides et acaricides, jugés peu impactants sur les pollinisateurs, devront être appliqués entre deux heures avant et trois heures après le coucher du soleil. Sauf dérogation...

Arrêté « abeilles » : deux restrictions supplémentaires

Arriv&eacute; en 2011 &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture ornaise, Xavier Berhault &eacute;tait alors en poste &agrave; la Chambre voisine en Mayenne, &laquo; mais je suis Breton, sourit-il, et j&rsquo;ai commenc&eacute; ma carri&egrave;re dans l&rsquo;est de la France &raquo;. Les d&eacute;m&eacute;nagements de cet ancien de l&rsquo;Esa d&rsquo;Angers, dipl&ocirc;m&eacute; ing&eacute;nieur en agriculture, l&rsquo;ont conduit au gr&eacute; de ses postes consulaires, dans l&rsquo;Orne, o&ugrave; il a fini par poser ses valises. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une Chambre proactive qui a une capacit&eacute; importante d&rsquo;adaptation et de r&eacute;ponse aux besoins des agriculteurs &raquo;, appr&eacute;cie-t-il.

<h3 class="normal">Xavier Berhault dirigeait les services &eacute;levage</h3>

 
Tour &agrave; tour chef du service &eacute;levage ornais jusqu&rsquo;en 2015, puis directeur de l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;&eacute;levage normand avant de diriger le P&ocirc;le Elevage r&eacute;gional &agrave; partir de 2017, Xavier Berhault a &eacute;t&eacute; nomm&eacute; officiellement en d&eacute;cembre 2020 au poste de directeur de la Chambre d&rsquo;agriculture, en pleine pand&eacute;mie. Dans ce contexte, &laquo; le lien avec les &eacute;quipes est plus difficile &raquo;, admet-il. Il a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute; au personnel lors des v&oelig;ux num&eacute;riques en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e et a pu se rattraper &agrave; la r&eacute;union, en pr&eacute;sentiel, de juin. Il a pris officiellement ses fonctions le 1er mars 2021, apr&egrave;s quelques mois de tuilage avec Jacques Chevalier,&nbsp; qui ont permis de faciliter sa mise en place, en articulation avec la direction du P&ocirc;le Elevage normand.

<h3>Xavier Berhault est le visage de la Chambre dans l&rsquo;Orne</h3>

 
Le r&ocirc;le du nouveau directeur d&eacute;partemental a &laquo; une dimension politique importante &raquo; : animation des instances de d&eacute;cisions, accompagnement du pr&eacute;sident dans les bureaux d&eacute;partementaux et &agrave; la Cran. Pour les partenaires du territoire, il est le visage de la Chambre : &laquo; je la repr&eacute;sente au niveau d&eacute;partemental au cot&eacute; du pr&eacute;sident &raquo;. Son r&ocirc;le se situe aussi aupr&egrave;s des &eacute;quipes, &laquo; m&ecirc;me s&rsquo;ils ont un rattachement aux services r&eacute;gionaux, les collaborateurs sont ici &raquo;. Celui qui consid&egrave;re qu&rsquo;il faut avoir &laquo; un raisonnement d&rsquo;entreprise &raquo;, veut poursuivre la r&eacute;gionalisation en conservant un lien humain : &laquo; r&eacute;gionaliser n&eacute;cessite d&rsquo;&ecirc;tre en veille au niveau des collaborateurs, pour que tout le monde s&rsquo;y retrouve, parce que &ccedil;a change un peu les rep&egrave;res &raquo;. Sans oublier la raison d&rsquo;&ecirc;tre de la Chambre consulaire, &laquo; un moyen d&rsquo;accompagner l&rsquo;agriculture &raquo;.

Arrivé le 1er mars 2021 pour prendre la suite de Jacques Chevalier qui reste directeur général à plein temps à la Chambre régionale, Xavier Berhault a fait tout son parcours dans les Chambres d’agriculture, par choix.

Xavier Berhault, le nouveau directeur de la Chambre de l'Orne

A Carentan comme &agrave; Juvigny-les-vall&eacute;es, les membres de la commission syndicale ont la volont&eacute; de repartir de l&rsquo;avant apr&egrave;s une p&eacute;riode compliqu&eacute;e qui n&rsquo;a pas facilit&eacute; les &eacute;changes au sein du r&eacute;seau.

<h3 class="normal">Urbanisme, foncier</h3>

 
A Carentan, les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s de la commission syndicale et les pr&eacute;sidents des Unions syndicales ont exprim&eacute; les attentes et les probl&eacute;matiques du terrain. Parmi les points r&eacute;currents, se trouve la r&eacute;daction des documents d&rsquo;urbanisme avec la r&eacute;glementation sur le bocage, la consommation du foncier sur des projets locaux sans r&eacute;flexion d&rsquo;&eacute;conomie et les d&eacute;g&acirc;ts de nuisibles comme les sangliers et les corvid&eacute;s. Parmi les repr&eacute;sentants autour de la table, nombreux sont de &laquo; nouveaux &raquo; &eacute;lus. Ils ont exprim&eacute; le souhait d&rsquo;un accompagnement par la FDSEA et du service syndical dans leur r&ocirc;le d&rsquo;&eacute;lus mais aussi pour la mise en place de r&eacute;unions et la r&eacute;alisation de projets locaux.

<h3>De la communication au sein du r&eacute;seau de la FDSEA</h3>

 
Du cot&eacute; de Juvigny-les-Vall&eacute;es, les responsables syndicaux ont planch&eacute; sur l&rsquo;articulation du fonctionnement entre responsables et qui serait &agrave; leur sens la plus efficace pour leur secteur. &laquo; Nous devons distinguer le r&ocirc;le du d&eacute;l&eacute;gu&eacute; syndical qui est de faire du syndicalisme pur et dur et celui de l&rsquo;administrateur et du r&eacute;f&eacute;rent territorial qui sont plus &agrave; connotation politique &raquo; affirme Jean-Hugues Lorault, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA. Des administrateurs pr&eacute;sents qui plaident par ailleurs pour un accompagnement dans leurs missions et l&rsquo;utilisation de moyens de communication plus en phase avec ceux utilis&eacute;s par les adh&eacute;rents. &laquo; Nous pouvons cr&eacute;er des groupes WhatsApp et &eacute;changer sous la forme de texto entre autres&nbsp;&raquo;. Des attentes qui ne doivent pas occulter la n&eacute;cessit&eacute; de rencontrer directement les adh&eacute;rents et inviter les sympathisants &agrave; adh&eacute;rer &agrave; la FDSEA dans le cadre de r&eacute;unions locales. Les participants ont convenu d&rsquo;organiser au moins une r&eacute;union par union syndicale avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Des r&eacute;unions th&eacute;matiques consacr&eacute;es notamment au d&eacute;ploiement des documents d&rsquo;urbanisme voire d&rsquo;autres sujets, tels que les conditions de revitalisation de la vall&eacute;e de la S&eacute;lune, sont programm&eacute;es. Les id&eacute;es ne manquent pas pour redynamiser un r&eacute;seau affect&eacute;, comme les autres, par les effets d&eacute;l&eacute;t&egrave;res du confinement.

&nbsp;

<h3 class="encadre">&ldquo; Cr&eacute;er une dynamique sur les territoires &rdquo;</h3>

<div class="encadre">L&rsquo;interview de Jean-Hugues Lorault,&nbsp; secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Manche</div>

<figure role="group"><div alt="Jean-Hugues Lorault, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Manche. " data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="70be2d82-0f75-4b0d-8ed2-0be06599efdd" title="Jean-Hugues Lorault, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Manche. " data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/IMG_9486.jpg" alt="Jean-Hugues Lorault, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Manche. " typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Jean-Hugues Lorault, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA de la Manche.</figcaption></figure><div class="encadre">&gt;&gt; Quel est le r&ocirc;le des commissions syndicales ? 
Les commissions syndicales ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;es lors de la refonte des statuts de la FDSEA dans l&rsquo;objectif de cr&eacute;er une dynamique sur les territoires. Le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; syndical, issu de chaque canton, est avant tout notre relais sur les territoires pour nous remonter les probl&eacute;matiques de terrain et engager des actions avec les adh&eacute;rents de son secteur. Nous avons besoin d&rsquo;avoir un retour de ce qui se passe au plus pr&egrave;s des adh&eacute;rents pour mieux appr&eacute;hender les situations et adapter nos r&eacute;ponses. &nbsp; &gt;&gt; Quels sont les sujets qui pr&eacute;occupent les adh&eacute;rents ? 
La probl&eacute;matique des nuisibles est r&eacute;elle. Apr&egrave;s les &eacute;tourneaux qui souillent les tables d&rsquo;alimentation, ce sont les choucas des tours qui pillent les cultures. Contrairement aux corbeaux freux et corneilles noires qui peuvent faire l&rsquo;objet de pi&eacute;geage, le choucas des tours est une esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e. Des d&eacute;rogations seraient accord&eacute;es dans le Finist&egrave;re. Alors, nous devons faire en sorte d&rsquo;obtenir nous aussi cette d&eacute;rogation. &nbsp; 
Les charges en production laiti&egrave;re ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;es. Encore une fois, le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res flambe sans que le prix du lait soit &agrave; la hauteur. L&rsquo;&eacute;quilibre n&rsquo;y est pas. &gt;&gt; Le Covid a-t-il frein&eacute; les &eacute;changes ? 
Les &eacute;lections dans les cantons ont eu lieu en janvier 2020. Entre le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e et l&rsquo;&eacute;lection d&eacute;partementale qui a eu lieu fin ao&ucirc;t, il s&rsquo;est pass&eacute; plusieurs mois. Pendant ces huit mois, on peut comprendre que les nouveaux responsables &eacute;lus n&rsquo;ont pas pu prendre pleinement la mesure de leur fonction. A cette p&eacute;riode, les confinements successifs ne nous permettaient pas de nous r&eacute;unir. D&egrave;s que nous avons vu que la situation s&rsquo;assouplissait, j&rsquo;ai r&eacute;uni les secr&eacute;taires g&eacute;n&eacute;raux adjoints pour que chaque secteur puisse organiser une rencontre. Nous n&rsquo;avons pas perdu de temps. Trois arrondissements sur quatre ont permis &agrave; la commission syndicale d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;unie. Et le r&eacute;sultat est 100 % positif. Les &eacute;changes ont &eacute;t&eacute; int&eacute;ressants et constructifs. &gt;&gt; D&eacute;centraliser les r&eacute;unions permet-il de redynamiser le r&eacute;seau ? 
Aux commissions syndicales ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s les pr&eacute;sidents cantonaux et les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s syndicaux. Il y avait besoin de cr&eacute;er du lien en proposant une rencontre en soir&eacute;e chez un des adh&eacute;rents. Le format est bon et appr&eacute;ci&eacute;. Cela permet d&rsquo;&eacute;voquer les probl&eacute;matiques 
locales et de recentrer la strat&eacute;gie. Pour autant, on ne fera pas l&rsquo;&eacute;conomie de r&eacute;unions &agrave; Saint-L&ocirc; parce que certains sujets sont transversaux, d&eacute;partementaux. On proposera &eacute;galement des formations aux adh&eacute;rents qui le souhaitent. Se former permet de mieux comprendre le fonctionnement et ainsi s&rsquo;impliquer davantage dans le r&eacute;seau.</div>

&nbsp;

Après une réunion sur le centre-est du département et avant une ultime rencontre dans le Cotentin, les responsables locaux de la commission syndicale de la FDSEA de la Manche se sont retrouvé la semaine dernière à Carentan et Juvigny-les-Vallées. Les échanges témoignent d’une volonté de rebondir après le confinement.

Remobiliser les adhérents de la FDSEA autour d’enjeux importants

Tout se fait par Whatsapp, notre salle de march&eacute; est ferm&eacute;e depuis plus d&rsquo;un an &agrave; cause de la crise du Coronavirus. Elle est devenue un symbole&nbsp;&raquo;, l&acirc;che, &agrave; regret, Daniel Nasini, pr&eacute;sident de la Bourse du commerce de Rosario. La salle du march&eacute; aux grains physique de la Bourse du commerce de Rosario, son fameux &laquo;&nbsp;pit&nbsp;&raquo;, ou cri&eacute;e, vieille de 136&nbsp;ans, est quasi d&eacute;serte depuis bient&ocirc;t un an et demi. Et c&rsquo;est toute une affaire. L&rsquo;enceinte a &eacute;t&eacute; ferm&eacute;e en mars&nbsp;2020 &agrave; cause des restrictions sanitaires impos&eacute;es par la crise de la Covid-19. Elle n&rsquo;est plus qu&rsquo;un lieu de transit. Or, cette situation in&eacute;dite pourrait &ecirc;tre d&eacute;finitive, tant elle a oblig&eacute; les op&eacute;rateurs du march&eacute; &agrave; changer leurs pratiques.

&nbsp;

<figure role="group"><div alt="Daniel Nasini (Bourse du commerce de Rosario)." data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="9b9f89c0-2f59-4632-9593-eb40f109103c" title="Daniel Nasini (Bourse du commerce de Rosario)." data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/GA4_4613%20%281%29.jpg" alt="Daniel Nasini (Bourse du commerce de Rosario)." typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Daniel Nasini, pr&eacute;sident de la Bourse du commerce de Rosario.</figcaption></figure>&nbsp;

La reprise des s&eacute;ances tenues dans cette salle, qui reste soumise &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la situation sanitaire en Argentine, encore critique, n&rsquo;est d&rsquo;ailleurs pas sa priorit&eacute;. Celle-ci est plut&ocirc;t &laquo;&nbsp;la cr&eacute;ation d&rsquo;une plate-forme num&eacute;rique unique r&eacute;serv&eacute;e aux op&eacute;rateurs agr&eacute;&eacute;s&nbsp;&raquo;, indique-t-il, en soulignant que la Bourse du commerce de Rosario continue d&rsquo;enregistrer les contrats et le laboratoire de sa chambre arbitrale d&rsquo;analyser les &eacute;chantillons des lots rendus aux ports fluviaux de la r&eacute;gion, en cas de litige. Surtout, ladite chambre continue de publier ses prix qui sont la r&eacute;f&eacute;rence absolue en Argentine.

La fermeture de cette salle de march&eacute; n&rsquo;est pas une mince affaire. Car elle donnait &agrave; ce march&eacute; un gage de transparence. Disons-le franchement&thinsp;: les sc&egrave;nes d&rsquo;effervescence de courtiers se ruant autour d&rsquo;un exportateur demandant un certain tonnage de soja ou de ma&iuml;s, sont devenues rares bien avant l&rsquo;apparition de la Covid-19.

Mais c&rsquo;est bien l&rsquo;emploi m&ecirc;me de son enceinte qui a fait de ce march&eacute; physique &ndash;&nbsp;et ce, &agrave; double titre, par l&rsquo;existence des r&eacute;coltes &eacute;chang&eacute;es et par la pr&eacute;sence individuelle des op&eacute;rateurs&nbsp;&ndash; un cas d&rsquo;&eacute;cole de rencontre de l&rsquo;offre et de la demande de grains, unique au monde, dit-on fi&egrave;rement en Argentine, o&ugrave; ce march&eacute; est v&eacute;n&eacute;r&eacute; pour sa contribution &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie du pays.

C&rsquo;est dans cette salle o&ugrave;, il y a peu, les agents de 103&nbsp;soci&eacute;t&eacute;s de courtage coudoyaient les repr&eacute;sentants de 25&nbsp;firmes exportatrices de grains. &laquo;&nbsp;On pouvait y parler avec cinq ou six exportateurs en l&rsquo;espace de dix minutes, t&eacute;moigne Miguel Simioni, l&rsquo;un des directeurs du Centre des courtiers de la Bourse du commerce de Rosario. Le march&eacute; nous manque. Nous voulons y retourner au plus vite. Hors de ses murs, tout est plus lent. La technologie peut le perfectionner, mais elle ne pourra jamais le remplacer.&nbsp;&raquo;

Malgr&eacute; tout, les op&eacute;rations du march&eacute; physique de Rosario se poursuivent sans discontinuit&eacute; depuis le d&eacute;but de la crise sanitaire, par t&eacute;l&eacute;phone et messagerie. &laquo;&nbsp;Plus de 50&nbsp;Mt de bl&eacute;, ma&iuml;s et soja y auront &eacute;t&eacute; vendues durant cette campagne. C&rsquo;est environ la moiti&eacute; des r&eacute;coltes du pays&nbsp;&raquo;, conclut Daniel Nasini.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/ble-argentin-une-revanche-annoncee-bien-partie" target="_blank" title="Bl&eacute; argentin&thinsp;: une revanche annonc&eacute;e, bien partie">Lire aussi : Bl&eacute; argentin, une revanche annonc&eacute;e bien partie</a></div>

<h3 class="normal">Besoin de rouvrir rapidement !</h3>

&laquo; Rosario, c&rsquo;est notre seule r&eacute;f&eacute;rence &raquo; , reconna&icirc;t un agriculteur fran&ccedil;ais install&eacute; au Chaco, Serge Listello, toutefois critique de ce march&eacute; &laquo; dont les acteurs sont peu nombreux &raquo; : &laquo; Le pic de 600 dollars atteint par le soja &agrave; Chicago, nous n&rsquo;en avons pas vu la couleur, m&ecirc;me en d&eacute;comptant les taxes &agrave; l&rsquo;export pr&eacute;lev&eacute;es par l&rsquo;&Eacute;tat argentin [35% du prix FOB, NDLR]. Et r&eacute;cemment encore, le prix du tournesol &eacute;tait inf&eacute;rieur &agrave; celui du soja, une absurdit&eacute; &raquo;, t&eacute;moigne-t-il.

Ce dernier fait est reconnu par Daniel Nasini qui l&rsquo;explique, lui aussi, par un petit nombre d&rsquo;acheteurs. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;urgence de rouvrir les s&eacute;ances d&rsquo;homme &agrave; homme &ndash; &ccedil;a reste un monde de machos - &agrave; la Bourse de Rosario, au plus vite. Car en ces temps du tout par t&eacute;l&eacute;phone, les exportateurs de grains semblent avoir le loisir de &laquo; chasser dans un zoo &raquo;, selon l&rsquo;expression locale employ&eacute;e par un courtier pour d&eacute;crire &laquo; une situation actuelle tr&egrave;s particuli&egrave;re &raquo;.

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/les-bourses-des-grains-ne-disparaitront-pas" target="_blank" title="&laquo; Les bourses des grains ne dispara&icirc;tront pas &raquo;">Lire aussi : "Les bourses des grains ne dispara&icirc;tront pas"</a></div>

La priorité du président de la Bourse du commerce de Rosario en Argentine n’est pas la réouverture des séances dans cette enceinte historique, mais la création d’une plate-forme numérique unique.

Sans son fameux "pit", la Bourse de Rosario n’est plus la même

Port&eacute; par la ministre de la Transition &eacute;cologique Barbara Pompili, le projet de loi "climat et r&eacute;silience" traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat qu'avait retenues Emmanuel Macron, allant de la suppression de certaines lignes a&eacute;riennes int&eacute;rieures en cas d'alternatives de moins de 2h30 en train &agrave; l'interdiction de la mise en location des logements passoires thermiques en 2028."Le S&eacute;nat a pas mal enrichi le texte", a affirm&eacute; Marta de Cidrac (LR) une des rapporteure de la commission de l'Am&eacute;nagement du territoire. "On &eacute;tait attendus au tournant, on a montr&eacute; qu'on pouvait &ecirc;tre force de proposition" sur l'&eacute;cologie, a rench&eacute;ri son coll&egrave;gue Philippe Tabarot (LR). Pour le rapporteur, "le S&eacute;nat a montr&eacute; son envie de prot&eacute;ger l'environnement, tout en ayant conscience des enjeux &eacute;conomiques et des questions de justice sociale".<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-climat-et-resilience-quelles-incidences-sur-l-agriculture" target="_blank" title="">Loi Climat et r&eacute;silience : quelles incidences sur l&rsquo;agriculture ?</a>
</aside>
Les s&eacute;nateurs ont revu la copie sortie de l'Assembl&eacute;e nationale sur de nombreux points forts qui risquent d'&ecirc;tre autant de points de blocage dans la recherche d'un accord sur un texte commun en commission mixte paritaire. M&ecirc;me si chacun affiche sa volont&eacute; de parvenir &agrave; un accord, chacun a aussi d&eacute;fini ses "lignes rouges".La r&eacute;union de la commission mixte paritaire a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e au 12 juillet, laissant du temps pour un travail en amont. En cas d'accord, le texte pourrait &ecirc;tre valid&eacute; avant la fin du mois. En cas d'&eacute;chec, le texte repartirait en nouvelle lecture en commission &agrave; l'Assembl&eacute;e d&egrave;s le 19 juillet, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP le rapporteur g&eacute;n&eacute;ral LREM Jean-Ren&eacute; Cazeneuve. Le nouvel examen dans l'h&eacute;micycle attendrait la rentr&eacute;e de septembre.<h2 class="MsoPlainText">"Green talking"</h2>Le d&eacute;put&eacute; "craint que les s&eacute;nateurs aient succomb&eacute; &agrave; la mode du "green talking"" avec "un discours tr&egrave;s vert" qui porte "quelques avanc&eacute;es sans&nbsp;r&eacute;el&nbsp;impact", mais cache "des reculs" sur tous les volets du texte.Le jugement est tout aussi s&eacute;v&egrave;re c&ocirc;t&eacute; minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, avec une image de circonstance : "les s&eacute;nateurs ont travaill&eacute; sur la carrosserie, mais en d&eacute;pe&ccedil;ant le moteur". Et de regretter "de nombreux reculs" sur "le coeur du texte", notamment sur les zones &agrave; faibles &eacute;missions (ZFE),<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-projet-de-taxe-sur-les-engrais-azotes-provoque-un-vif-debat-a-l-assemblee" target="_blank" title=""> les engrais azot&eacute;s</a> ou encore les menus v&eacute;g&eacute;tariens &agrave; la cantine.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/coupable-victime-salvatrice-l-agriculture-face-au-changement-climatique" target="_blank" title="">Coupable, victime, salvatrice : l&rsquo;agriculture face au changement climatique</a>
</aside>
"Il y a des avanc&eacute;es assez fortes", estime de son c&ocirc;t&eacute; le chef de file du groupe &eacute;cologiste du S&eacute;nat Ronan Dantec, qui cite par exemple l'abaissement &agrave; 5,5% de la TVA sur les billets de train. Pour autant les &eacute;cologistes voteront contre le texte, parce qu'il ne permet toujours pas d'atteindre l'objectif europ&eacute;en d'une r&eacute;duction d'au moins 55% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre en 2030 par rapport &agrave; 1990.&nbsp;Le projet de loi climat et r&eacute;silience s'articule avec un volet constitutionnel. Il s'agit d'inscrire le climat dans la Constitution, sujet sur lequel Emmanuel Macron souhaite un r&eacute;f&eacute;rendum, mais qui bute sur des divergences de formulation entre d&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs. Ce projet de r&eacute;vision reviendra le 5 juillet dans l'h&eacute;micycle du S&eacute;nat.

Au terme de plus de deux semaines de débats intenses, le Sénat s'apprête à adopter le 29 juin en première lecture un projet de loi climat revu et corrigé, avec une ambition "rehaussée" selon la majorité sénatoriale de droite, le gouvernement déplorant au contraire de nombreux "reculs".

Projet de loi climat : l'heure du vote au Sénat

<div>
Les International Asparagus Days (IAD) se tiendront du 7 au 9 septembre 2021 &agrave; Rimini en Italie, lors de <a href="https://www.macfrut.com/en/" target="_blank">Macfrut 2021</a>. Cet &eacute;v&eacute;nement d&eacute;di&eacute; au monde de l&rsquo;asperge se d&eacute;roulera pour la premi&egrave;re fois simultan&eacute;ment avec Macfrut, le salon international de la fili&egrave;re des fruits et l&eacute;gumes. Renzo Piraccini, pr&eacute;sident de Macfrut, entend ainsi &laquo;&nbsp;cr&eacute;er des synergies et des opportunit&eacute;s importantes pour les exposants et les visiteurs &raquo;.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-asperge-francaise-est-dynamique">Un d&eacute;but de saison 2021 plut&ocirc;t favorable pour l'asperge fran&ccedil;aise</a>

L&rsquo;&eacute;dition 2021 de IAD sera ax&eacute;e autour de quatre p&ocirc;les. Les 7 et 9 septembre, une surface d&rsquo;exposition accueillera des entreprises internationales du secteur de l&rsquo;asperge. Un parcours sp&eacute;cifique IAD permettra &eacute;galement de rencontrer les entreprises pr&eacute;sentes &agrave; Macfrut qui consacrent une part d&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;asperge. Des circuits comment&eacute;s sont pr&eacute;vus par les organisateurs. Les conf&eacute;rences, plac&eacute;es en fin de journ&eacute;e, permettront d&rsquo;approfondir les principaux enjeux li&eacute;s au secteur de l&rsquo;asperge. Le 8 septembre, des machines, &eacute;quipements et mat&eacute;riels d&rsquo;installations, de r&eacute;colte et de conditionnement de l&rsquo;asperge seront pr&eacute;sent&eacute;s sur une aire de d&eacute;monstration. Des visites des sites de production et de transformation de l&rsquo;asperge seront organis&eacute;es le jeudi 9 septembre (participation sur inscription).&nbsp;

<h3>L&rsquo;asperge verte dynamise le march&eacute;</h3>

Lors de la conf&eacute;rence de presse qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e ce lundi, de Christian Befve (cr&eacute;ateur d&rsquo;IAD) et sp&eacute;cialiste international de l&rsquo;asperge, et Luciano Trentini, sp&eacute;cialiste de l&rsquo;asperge en Italie ont donner quelques tendances mondiales et italiennes ce secteur. &laquo;&nbsp;Au niveau mondial, la dynamique de l&rsquo;asperge est donn&eacute;e par la croissance de la consommation de l&rsquo;asperge verte notamment pour les pays exportateurs comme le P&eacute;rou et le Mexique, et le bio et le local dans les pays producteurs europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, mentionne Christian Befve.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-asperge-d-australie-cultive-ses-particularites">L&rsquo;asperge d&rsquo;Australie cultive ses particularit&eacute;s</a>

En Italie, m&ecirc;me si le march&eacute; de l&rsquo;asperge repr&eacute;sente 100 millions d&rsquo;euros en valeur, seul 1 italien sur 2 consomme une fois par an de l&rsquo;asperge. Selon Luciano Trentini, la croissance de la consommation passe par une plus longue disponibilit&eacute; de l&rsquo;asperge dans les rayons gr&acirc;ce &agrave; des techniques de production plus pr&eacute;coces (chauffage du sol) ou plus tardives (culture automnale), par l&rsquo;am&eacute;lioration de l&rsquo;image de l&rsquo;asperge aupr&egrave;s des consommateurs (signes de qualit&eacute;), mais aussi par celle de son image environnementale (peu d&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires, faible consommation d&rsquo;eau).
</div>

<div class="encadre">
<h2>Quatre conf&eacute;rences aux IAD</h2>

Mardi 7 septembre

17h00- 17h30&nbsp;: Nouvelles techniques pour anticiper et r&eacute;pondre&nbsp;au changement climatique,&nbsp;Christian Befve, consultant mondial asperge (Befve &amp; Co)

17h30 &ndash; 18h00&nbsp;: Panorama vari&eacute;tal dans le monde et cr&eacute;ation de champs exp&eacute;rimentaux, Julien Rocherieux, consultant sp&eacute;cialiste mondial des vari&eacute;t&eacute;s d'asperge

Mercredi 8 septembre

17h00- 17h30&nbsp;: Quelles techniques pour r&eacute;pondre &agrave; la rar&eacute;faction et &agrave; l'augmentation du co&ucirc;t de la main d&rsquo;&oelig;uvre, Didier Duprat, consultant sp&eacute;cialiste de l'asperge

17h30 &ndash; 18h00&nbsp;: Relation entre la production et les metteurs en march&eacute; de l'asperge au niveau europ&eacute;en, Luciano Trentini, consultant agronome
</div>

Les International Asparagus Days donnent rendez-vous au monde de l’asperge du 7 au 9 septembre 2021 à Rimini en Italie. Avec au programme une exposition, des démonstrations, des conférences et des visites de terrain.

Les International Asparagus Days auront lieu à Macfrut en septembre 2021

Apr&egrave;s l'usine principale de Grieskirchen (Autriche) pour la production des mat&eacute;riels de fenaison, l'usine de production de semoirs de Bernburg (Allemagne) et le centre de production des mat&eacute;riels de travail du sol de Vodnany (R&eacute;publique tch&egrave;que), P&ouml;ttinger se dote d&rsquo;une quatri&egrave;me unit&eacute; de production, situ&eacute; non loin de son si&egrave;ge autrichien. La surface couvre 6 300 m2 sur un terrain de 17 hectares. En m&ecirc;me temps que l&rsquo;inauguration &eacute;tait lanc&eacute;e une seconde phase de travaux, &eacute;quivalente en surface couverte, et vou&eacute;e &agrave; mettre en &oelig;uvre le traitement de surface des mat&eacute;riels par cataphor&egrave;se et la mise en peinture par poudre. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/7/8/4028720-1-fre-FR/65a579c1e6f9-capture-d-e-cran-2021-06-28-a-23-36-56-jpg" alt="De la nouvelle usine sortiront les andaineurs Top et les presses et presses enrubanneuses, au catalogue de P&ouml;ttinger depuis 2017" height="718" width="1580" /><figcaption>De la nouvelle usine sortiront les andaineurs Top et les presses et presses enrubanneuses, au catalogue de P&ouml;ttinger depuis 2017</figcaption></figure>

</div>
<h2>Presses et presses enrubanneuses</h2>La gamme Impress se compose de l&rsquo;Impress F &agrave; chambre fixe (125 cm de diam&egrave;tre) et des Impress V &agrave; chambre variable (155 cm et 185 cm de diam&egrave;tre). Ces deux mod&egrave;les sont d&eacute;clin&eacute;s en presses enrubanneuses avec les Impress 125 FC Pro &agrave; chambre fixe et Impress 155 VC Pro &agrave; chambre variable. Elles sont &eacute;quip&eacute;es du dispositif de coupe Flexcut 32 permettant d&rsquo;utiliser jusqu&rsquo;&agrave; 32 couteaux doubles Twinblade &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;une s&eacute;curit&eacute; individuelle et g&eacute;n&eacute;rant des brins d&rsquo;une longueur th&eacute;orique de 36 mm. Extractible lat&eacute;ralement, la barre de coupe Easy Move permet d&rsquo;affuter les couteaux &agrave; hauteur d&rsquo;homme, hors du canal et ainsi hors de la zone de danger de la presse. Propos&eacute; en option, le syst&egrave;me de liage par film repose sur un dispositif de liage par pincement, op&eacute;rationnel dans toutes les conditions. Un galet positionne&#769; sur le co&#770;te&#769; permet de charger les rouleaux sans avoir a&#768; monter sur la plateforme. La presse peut accueillir des rouleaux de film de 1420 mm de large et 310 mm de diame&#768;tre maximal.

Le constructeur autrichien a inauguré une nouvelle usine dédiée à la fabrication des presses Impress et des andaineurs de grande largeur Top.

Pöttinger : 150 ans et une quatrième usine

La D&eacute;p&ecirc;che-Le Petit Meunier&thinsp;: Que pouvez-vous nous dire de Prot&eacute;ines France&thinsp;?

Christophe Rupp-Dahlem et Antoine Peeters&thinsp;: L&rsquo;association a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute; en 2017. Prot&eacute;ines France est le consortium fran&ccedil;ais d&rsquo;entreprises ayant pour ambition de f&eacute;d&eacute;rer et de catalyser le d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et nouvelles ressources. Il existe un potentiel de consommation important en France car notre pays consomme plut&ocirc;t moins de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales qu&rsquo;ailleurs. Il existe une demande de la part des citoyens au nom du manger plus sain, plus durable et en int&eacute;grant la notion de proximit&eacute;. Notre volont&eacute; est de participer &agrave; la r&eacute;volution gastronomique avec en particulier le flexitarisme qui place davantage le v&eacute;g&eacute;tal au c&oelig;ur de l&rsquo;assiette. Les vingt-sept membres de l&rsquo;association repr&eacute;sentent toute la cha&icirc;ne de valeur agricole et alimentaire.

LD-LPM&thinsp;: Quels sont vos axes de travail&thinsp;?

C.R-D. et&nbsp;A.P.&thinsp;: Comprendre le consommateur est notre fil rouge. C&rsquo;est pourquoi nous travaillons beaucoup sur la th&eacute;matique du go&ucirc;t v&eacute;g&eacute;tal (grille d&rsquo;analyse, caract&eacute;risation, construction de r&eacute;f&eacute;rentiel, nutrition, qualit&eacute; de la semence) et aussi &agrave; l&rsquo;accompagnement des start-up dans le domaine afin qu&rsquo;elles puissent s&rsquo;int&eacute;grer &agrave; cet environnement &eacute;conomique, en acc&eacute;dant au financement pour leur d&eacute;veloppement. Nous souhaitons que la France soit une terre d&rsquo;attractivit&eacute; pour les start-up &eacute;trang&egrave;res. Avec nos partenaires, nous avons lanc&eacute; le challenge &laquo;&nbsp;Protein Connect&nbsp;&raquo; . Le domaine r&eacute;glementaire nous occupe aussi beaucoup&thinsp;: bonnes pratiques marketing des produits, &laquo;&nbsp;novel food&nbsp;&raquo;. Et nous lan&ccedil;ons un troisi&egrave;me chantier avec l&rsquo;Afnor et le minist&egrave;re autour de la normalisation du secteur&thinsp;: d&eacute;finition, m&eacute;thodologie&hellip;&nbsp;

LD-LPM&thinsp;: Et les mati&egrave;res premi&egrave;res&thinsp;?

C.R-D. et&nbsp;A.P.&thinsp;: Les plantes les plus utilis&eacute;es en France dans le secteur sont le bl&eacute;, le pois, le colza, le soja. La f&eacute;verole est &eacute;galement de plus en plus travaill&eacute;e. Il y a des travaux de g&eacute;n&eacute;tique &agrave; engager ou &agrave; renforcer pour, par exemple, lutter contre la bruche, ou encore am&eacute;liorer la r&eacute;sistance au changement climatique et am&eacute;liorer les rendements. Car le d&eacute;veloppement des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et des produits transform&eacute;s les utilisant ne pourra se faire que si l&rsquo;on offre aussi des perspectives de d&eacute;bouch&eacute;s mieux r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s et des risques mesur&eacute;s aux agriculteurs, qui sont par ailleurs pr&ecirc;ts &agrave; y aller.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/sofiproteol-mise-sur-les-proteines-vegetales-et-le-bio-en-2021" target="_blank" title="Sofiprot&eacute;ol mise sur les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et le bio en 2021">Sofiprot&eacute;ol mise sur les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et le bio en 2021</a></div>

<div class="sequence">&nbsp;</div>

<h3 class="sequence">Revenir au d&eacute;but du dossier : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/entre-revolution-et-tradition" target="_blank" title="Entre r&eacute;volution et tradition">Entre r&eacute;volution et tradition</a></h3>

Christophe Rupp-Dahlem, président, et Antoine Peeters, délégué général, de Protéines France poussent pour créer un vrai écosystème économique autour des protéines végétales.

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