La situation des nappes d'eau souterraine &eacute;tait satisfaisante sur une grande partie du territoire au mois de juin. Malheureusement, les zones o&ugrave; leur niveau est rest&eacute; de "tr&egrave;s bas" &agrave; "mod&eacute;r&eacute;ment bas" se trouve sous les pattes d'un certain nombre de vaches allaitantes.

"La situation reste moins favorable dans les secteurs o&ugrave; la recharge et les pluies de printemps ont &eacute;t&eacute; moins importantes", indique <a href="https://www.brgm.fr/actualites/actualites" target="_blank" rel="nofollow noopener">le BRGM</a> dans son bulletin de situation hydrologique publi&eacute; le vendredi 10&nbsp;juillet 2020. Il s'agit des nappes d'Alsace, des couloirs de la Sa&ocirc;ne et du Rh&ocirc;ne, et de l'est du Massif Central.

En juillet, l'&eacute;volution de ces nappes, qui appartiennent &agrave; la cat&eacute;gorie des nappes dites "r&eacute;actives" (&agrave; distinguer des nappes inertielles qui ne vont pas bouger cet &eacute;t&eacute;) va d&eacute;pendre de la survenue de pluies efficaces et du niveau de la demande en eau. De fa&ccedil;on diff&eacute;renti&eacute;e selon les nappes qui mettent plus ou moins longtemps &agrave; r&eacute;agir.

Au 17 juillet 2020, 33 d&eacute;partements sont concern&eacute;s par des m<a href="http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp" target="_blank" rel="nofollow noopener">esures de restriction de l'usage de l'eau</a> et notamment la Sa&ocirc;ne-et-Loire est partiellement en situation de crise.

Lire aussi&nbsp; : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/s%C3%A9cheresse-les-couloirs-du-rhone-et-de-la-saone-sont-les-plus-preoccupants" target="_blank">&laquo;&nbsp;les couloirs du Rh&ocirc;ne et de la Sa&ocirc;ne sont les plus pr&eacute;occupants&nbsp;&raquo;</a>

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Les nappes d'eau souterraine des couloirs de la Saône et du Rhône et de l'est du Massif Central affichent toujours au 1er juillet 2020 des niveaux modérément bas à très bas, indique le BRGM dans son dernier bulletin.

L'état des nappes d'eau reste bas dans les couloirs de la Saône et du Rhône et dans l'Est du Massif Central

D&eacute;sormais 14% des vignes fran&ccedil;aises sont cultiv&eacute;es en bio, soit 112&nbsp;057 hectares. Au 68&nbsp;506 hectares de vignes certifi&eacute;es s&rsquo;ajoutent 43&nbsp;551 hectares de vignes <a href="https://www.reussir.fr/vigne/extension-en-vue-pour-le-logo-cab" target="_blank">en conversion</a>, dont pr&egrave;s de 21&nbsp;000 hectares entr&eacute;s en conversion en 2019.

Ces surfaces sont cultiv&eacute;es par un peu plus de 8&nbsp;000 exploitations viticoles en 2019. Par rapport &agrave; 2018, 1&nbsp;300 exploitations de plus sont engag&eacute;es en bio (6&nbsp;726 en 2018).

&laquo; Nous sommes sur une belle progression, qui pourrait nous amener &agrave; respecter les engagements pris dans les contrats d&rsquo;objectifs bio&raquo;, a comment&eacute; G&eacute;rard Michaut, vice-pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio en &eacute;voquant l&rsquo;ensemble des chiffres du bilan 2019 lors d&rsquo;une visioconf&eacute;rence. &laquo; Alors que la Commission europ&eacute;enne ambitionne d&rsquo;avoir 25% d&rsquo;agriculture biologique en 2030 en Europe, la France doit s&rsquo;emparer de cet objectif et devenir un leader &raquo;, a lanc&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; Philippe Henry, pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio. La viticulture biologique est en pointe de cette dynamique puisqu'elle affiche une progression en surface de 23%, nettement sup&eacute;rieure &agrave; celle des surfaces bio toutes cultures confondues qui progressent de 13%.

Lire aussi "<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-conversion-doit-santiciper-sur-tous-les-plans"> La conversion &agrave; la viticulture biologique doit s'anticiper sur tous les plans</a> "

La vente directe, premier canal de distribution

C&ocirc;t&eacute; consommation, les achats de vin bio approchent du milliard de chiffre d&rsquo;affaires (979 millions d'euros) avec 5% de progression.

Selon l&rsquo;Agence bio, parmi les achats de vin bio en France, la proportion de vins import&eacute;s ne d&eacute;passe pas 1%, alors que la part d&rsquo;importation est de 33% en moyenne pour l&rsquo;ensemble des achats de produits bio.

Autre singularit&eacute;, les ventes de vins bio se font &agrave; 45% en<a href="https://www.reussir.fr/vigne/quatre-initiatives-pour-booster-les-ventes-directes-ou-locales" target="_blank"> vente directe</a>, une proportion toujours exceptionnelle dans l&rsquo;univers du bio. Cette part n&rsquo;est que de 11% sur l&rsquo;ensemble des achats bio. Le second secteur bio totalisant la plus forte proportion de vente directe est celui des fruits et l&eacute;gumes avec seulement 22%.

La part des &laquo;&nbsp;artisans, commerces&nbsp;&raquo;, parmi lesquels se rangent les cavistes, est elle aussi &eacute;lev&eacute;e avec 21% alors qu'elle est de 5% globalement.

Les grandes surfaces ne repr&eacute;sentent que 24% des achats de vins bio contre 55% pour l&rsquo;ensemble des produits bio. Cette part est toutefois tr&egrave;s sup&eacute;rieure &agrave; celle de la distribution sp&eacute;cialis&eacute;e bio dont la part pour les achats de vins est &eacute;valu&eacute;e &agrave; seulement 11% en 2019 (elle est de 28% pour l'ensemble des achats de produits bio). Dans son rapport, l'Agence bio indique que ses enqu&ecirc;tes "affin&eacute;es chaque ann&eacute;e, ont permis de mieux analyser les ventes de vin dans le circuit sp&eacute;cialis&eacute; bio". En 2018, sa part avait &eacute;t&eacute; estim&eacute;e &agrave; 21%.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/vigne/en-languedoc-levolution-des-cours-favorise-la-rentabilite-du-bio" target="_blank" title="En Languedoc, l&rsquo;&eacute;volution des cours favorise la rentabilit&eacute; du vin bio">"En Languedoc, l'&eacute;volution des cours favorise la rentabilit&eacute; du vin bio"</a>

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Selon le bilan 2019 publié par l’Agence bio début juillet, la viticulture bio affiche une augmentation de 23% de ses surfaces et garde une distribution atypique marquée par une proportion majoritaire de vente directe.

La viticulture bio confirme son dynamisme en 2019

Dans la collection guide pratique de l'Institut de l'Elevage, cette parution permet de mettre &agrave; jour les r&eacute;f&eacute;rences pour les besoins des animaux, en termes de volume d&rsquo;air, temp&eacute;rature, humidit&eacute;. Il d&eacute;taille l'orientation du b&acirc;timent et les ouvertures (dimensions, positionnement, types de bardages et de fa&icirc;tages... )

Un chapitre sp&eacute;cifique est consacr&eacute; aux am&eacute;liorations du confort thermique en &eacute;t&eacute;. L&rsquo;ouvrage traite aussi de la ventilation dynamique par extraction ou surpression.

Une d&eacute;marche de diagnostic de la ventilation d&rsquo;un b&acirc;timent existant est aussi propos&eacute;e, en vue de proposer des am&eacute;liorations.

<a href="https://acta-editions.com/shop/product/la-ventilation-des-batiments-d-elevage-de-ruminants-2071?category=25&amp;search=2137" target="_blank" rel="nofollow noopener">En vente chez Acta Edition au prix de 29 euros TTC (208 pages)</a>

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Cet ouvrage de l'Institut de l'Elevage fait un point complet et intègre les connaissances les plus récentes sur la ventilation des bâtiments d’élevage en toute saison. Il s'adresse aux éleveurs, conseillers, vétérinaires, enseignants et étudiants.

Vient de paraitre : la ventilation des bâtiments d'élevage de ruminants

Au 17 juillet, 74 arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux impliquant des mesures de restriction des usages de l'eau sont en cours dans 33 d&eacute;partements. C'est neuf d&eacute;partements de plus qu'en d&eacute;but de semaine. Cinq d&eacute;partements sont en situation de crise localis&eacute;e (Sa&ocirc;ne-et-Loire, Tarn, Lot, Eure-et-Loir et Loiret), ce qui implique l'arr&ecirc;t des pr&eacute;l&egrave;vements non prioritaires, y compris les pr&eacute;l&egrave;vements &agrave; des fins agricoles. La consultation de ces arr&ecirc;t&eacute;s est disponible sur le site du minist&egrave;re Propluvia.<h2>Niveau des nappes en baisse</h2>Au mois de juin, les niveaux des nappes phr&eacute;atiques sont &laquo;&nbsp;majoritairement repartis &agrave; la baisse&nbsp;&raquo;, indique le service national de g&eacute;ologie (BRGM) dans son bulletin mensuel le 10 juillet. Si la situation des nappes est satisfaisante sur une grande partie du territoire, certains secteurs p&acirc;tissent d'un manque de pluies au printemps. C'est le cas des&nbsp;nappes de la plaine d'Alsace, des couloirs de la Sa&ocirc;ne et du Rh&ocirc;ne et de l'est du Massif Centre, qui affichent toujours des niveaux mod&eacute;r&eacute;ment bas &agrave; bas, comme les calcaires jurassiques du Berry, selon le BRGM.Sur la moiti&eacute; sud, &laquo;&nbsp;la recharge abondante, les apports suppl&eacute;mentaires de mai et la pluviom&eacute;trie localement exc&eacute;dentaire du mois de juin ont eu des effets b&eacute;n&eacute;fiques sur les niveaux des nappes&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le bureau g&eacute;ologique. Les niveaux sont particuli&egrave;rement hauts sur une large partie ouest et sud du bassin aquitain et sur les nappes du littoral du languedocien, du Roussillon, de la c&ocirc;te d'Azur et de Corse.La situation demeure inchang&eacute;e en Rh&ocirc;ne-Alpes-Auvergne, les niveaux demeurent mod&eacute;r&eacute;ment bas &agrave; tr&egrave;s bas dans les couloirs de la Sa&ocirc;ne et du Rh&ocirc;ne moyen et amont ainsi qu'&agrave; l'est du Massif Central, sur les bassins de l'Allier et de la Loire amont.&laquo;&nbsp;L'absence de pluies en p&eacute;riode estivale pourrait engendrer une s&eacute;cheresse des sols et une demande en eau accrue, et avoir pour cons&eacute;quence une baisse rapide des niveaux sur les nappes r&eacute;actives ou fortement sollicit&eacute;es&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient le BRGM.En 2019, la France avait connu un &eacute;pisode de s&eacute;cheresse exceptionnel, avec 88 d&eacute;partements en alerte ou soumis &agrave; des restrictions.


[Mise à jour le 17 juillet] 33 départements sont actuellement concernés par des mesures de restriction de l’usage de l’eau, dont 5 en situation de crise localisée. Dans l’est de la France, le niveau des nappes est bas et la tendance est orientée à la baisse. 


Des mesures de restriction d’eau dans 33 départements

Gros devant&nbsp;! Le constructeur nord-irlandais Redrock &eacute;toffe son catalogue de fourches &agrave; poussoir et &agrave; ensilage, avec un mod&egrave;le de 4,80 m de largeur, compl&eacute;tant ses mod&egrave;les propos&eacute;s jusqu'ici en 2,35 m, 2,60 m, 2,80 m et 3,60 m. Comme ce dernier, la fourche de 4,80 m est repliable, r&eacute;duisant sa largeur au transport de 2,50 m.<h2>11 m3</h2>Adapte&#769;e aux grosses agrochargeuses de Cuma ou d'Eta, d&eacute;ploy&eacute;e par exemple les unite&#769;s de me&#769;thanisation. la fourche Redrock arbore 20 dents 50X70 de 1855mm de longueur, au profil spe&#769;cifique et brevete&#769;, ainsi que de 4 dents late&#769;rales. Le tout lui permet d'appr&eacute;hender un maximum de mati&egrave;re, de toute densit&eacute;, qu'il s'agisse d'herbe, de ma&iuml;s ou encore de pulpe. La pr&eacute;sence de deux boules d'azote lui permet d'&eacute;pouser les sols irre&#769;guliers. En option, le constructeur propose le re&#769;glage hydraulique de la pression des dents. La marque nord-irlandaise, qui fabrique diff&eacute;rents mat&eacute;riels d'&eacute;levage (tonnes et pompes &agrave; lisier, m&eacute;langeuses, pinces coupe-silo et coupe-balles) est import&eacute;e en France par CCES France, bas&eacute;e dans la Manche.


Repliable à 2,50 m, la fourche peut brasser jusqu’à 11m3 de fourrage, qu’il s’agisse d’herbe, de maïs ou encore de pulpes.


Une fourche à ensilage de 4,80 m chez Redrock

<div>Afin de r&eacute;pondre aux agriculteurs disposant d&eacute;j&agrave; d&rsquo;une tr&eacute;mie frontale, Carr&eacute; d&eacute;cline son semoir &agrave; 5 rang&eacute;es de dents (15&nbsp;cm d&rsquo;interligne) en version sans tr&eacute;mie embarqu&eacute;e. Cette configuration a &eacute;galement l&rsquo;avantage de mieux &eacute;quilibrer les masses sur le tracteur. Ce semoir, capable d&rsquo;intervenir en simplifi&eacute; ou sur labour jusqu&rsquo;&agrave; 12&nbsp;km/h, dispose d&rsquo;une t&ecirc;te de r&eacute;partition ADS fournie par Sulky. &Agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, il s&rsquo;&eacute;quipe de roues &agrave; bandage ou d&rsquo;un rouleau Farmflex.<div class="note">Largeur&thinsp;: 6&nbsp;m</div><div class="note">Nombre de dents&thinsp;: 40</div><div class="note">Poids&thinsp;: 1&thinsp;900&nbsp;kg</div><div class="note"><a href="http://www.carre.fr" rel="nofollow noopener">www.carre.fr</a></div></div>

Le semoir à dents Pentasem de Carré est proposé en version sans trémie embarquée, à combiner avec une trémie frontale.

Carré - Le semoir Pentasem avec ou sans trémie

<h2>&nbsp;</h2>

Le contexte haussier du <a href="https://www.reussir.fr/porc/maintien-prevu-des-cours-du-porc-en-2020" target="_blank">prix du porc charcutie</a>r devrait s&rsquo;accompagner d&rsquo;un regain du prix de l&rsquo;aliment. Avec le rench&eacute;rissement du&nbsp;co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;fin 2019 d&eacute;but 2020, le prix de l&rsquo;aliment pour porcs &agrave; l&rsquo;engrais a &eacute;volu&eacute; en hausse au premier trimestre 2020.&nbsp;Les exports dynamiques ont soutenu les cours du&nbsp;bl&eacute;, les tourteaux se sont &eacute;galement rench&eacute;ris, particuli&egrave;rement courant mars.&nbsp;Les perturbations logistiques et &eacute;conomiques li&eacute;es au Covid-19 ont contribu&eacute;&nbsp;&agrave; une augmentation&nbsp;des prix des&nbsp;acides amin&eacute;s et vitamines, dont le premier producteur mondial est la Chine.

Ainsi, la hausse&nbsp;du &laquo;&nbsp;co&ucirc;t mati&egrave;re&nbsp;&raquo; enregistr&eacute;e&nbsp;ces derniers mois devrait&nbsp;maintenir un prix &eacute;lev&eacute; de l&rsquo;aliment pour les mois &agrave; venir.&nbsp;En effet, un d&eacute;calage d&rsquo;environ trois mois est g&eacute;n&eacute;ralement constat&eacute; entre la fluctuation du &laquo;&nbsp;co&ucirc;t mati&egrave;re&nbsp;&raquo; et celle du prix de l&rsquo;aliment. En parall&egrave;le, la demande en aliment est li&eacute;e &agrave; la conjoncture porcine. Bien qu&rsquo;inf&eacute;rieures au niveau exceptionnel de fin 2019, les marges en &eacute;levage restent bonnes. Cela devrait maintenir une demande relativement ferme pour l&rsquo;aliment d&rsquo;engraissement.

Avec le renchérissement du coût des matières premières fin 2019 début 2020, le prix de l’aliment pour porcs à l’engrais a évolué en hausse au premier trimestre 2020. 

Fermeté du prix de l'aliment en porc

La r&eacute;colte des menues pailles r&eacute;duit&nbsp;la pression des mauvaises herbes, mais&nbsp;conduit &agrave; exporter une partie de la mati&egrave;re organique. Les conserver dans la parcelle tout en limitant la banque de graines d&rsquo;adventices est possible gr&acirc;ce aux&nbsp;broyeurs de menues pailles haute performance.

Les destructeurs de menues pailles se composent de turbines, pourvues g&eacute;n&eacute;ralement de plusieurs &eacute;tages, dont le principe est de choquer les graines &agrave; multiples reprises, afin de les pulv&eacute;riser en farine. L&rsquo;Australien <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/le-systeme-ihsd-detruit-les-graines-dadventices-des-la-recolte">De Bruin Engineering</a> annonce, avec son dispositif iHSD V12, d&eacute;truire jusqu&rsquo;&agrave; 99,9&nbsp;% des graines sortant du caisson de nettoyage de la moissonneuse-batteuse. Ce broyeur, factur&eacute; seul plus de 43&thinsp;000&nbsp;euros au d&eacute;part d&rsquo;Australie, se compose de deux turbines tournant entre 3&thinsp;025 et 3&thinsp;075 tr/min. Il est entra&icirc;n&eacute; par courroie&nbsp;et absorbe 100 chevaux &agrave; pleine charge.

L&rsquo;Australien Tecfarm a mis au point le broyeur WeedHOG d&eacute;truisant 80&nbsp;% des graines. Ce mod&egrave;le &agrave; quatre turbines demande environ 40 chevaux et entame sa commercialisation cette ann&eacute;e uniquement en Australie occidentale. Le prix de vente dans ce pays n&rsquo;est pas encore d&eacute;finitif, mais il devrait se situer entre 30&thinsp;000&nbsp;et 36&thinsp;000 euros.&nbsp;

Autre firme australienne, Seed Terminator, repr&eacute;sent&eacute; en Europe par l&rsquo;Allemand Z&uuml;rn, propose un destructeur &agrave; deux rotors &agrave; axes verticaux entra&icirc;n&eacute;s m&eacute;caniquement et &eacute;voluant entre 2&thinsp;250 et 3&thinsp;000 tr/min. Cette solution consomme de 80 &agrave; 100 chevaux, une puissance indispensable pour d&eacute;truire 99&nbsp;% des graines, selon ses concepteurs. Elle est annonc&eacute;e entre 66&thinsp;000&nbsp;et 72&thinsp;000 euros install&eacute;e.

La soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise Oria Agriculture distribue le broyeur Seed Control Unit du Canadien Redekop. Cet appareil &agrave; entra&icirc;nement m&eacute;canique se compose de deux rotors &agrave; axes verticaux &eacute;voluant &agrave; 2&thinsp;850 tr/min. Il est annonc&eacute; pour un taux de destruction de 98&nbsp;%, quelles que soient les graines et propos&eacute; &agrave; un tarif allant de 60&thinsp;000&nbsp;&agrave; 70&thinsp;000 euros, selon la moissonneuse-batteuse. Utilisateur pionnier en France du destructeur de menues pailles, Nicolas Galpin, agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles dans l&rsquo;Essonne, a adapt&eacute; en 2018 un mod&egrave;le iHSD de premi&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration sur sa Claas Lexion 770 Terra Trac, afin de r&eacute;duire les infestations de ray-grass dans les cultures. Il a vite remarqu&eacute; que ce type de broyeur accepte peu le vert et que des bourrages se produisent en bordures ombrag&eacute;es o&ugrave; la paille est souvent moins m&ucirc;re, ainsi que dans les parcelles sales. Les conditions de r&eacute;colte australienne ne sont pas celles de l&rsquo;Hexagone et imposent parfois de d&eacute;sactiver le destructeur.

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Un exemple dans l'Essonne chez <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/le-systeme-ihsd-detruit-les-graines-dadventices-des-la-recolte">Nicolas Galpin</a>

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Sur la m&ecirc;me th&eacute;matique :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/machinisme/deux-nouvelles-solutions-de-recolte-des-menues-pailles">https://www.reussir.fr/machinisme/deux-nouvelles-solutions-de-recolte-des-menues-pailles</a>

Plutôt que récupérer la menue paille, certains équipementiers la détruisent directement au champ.

Les graines d’adventices réduites en farine

Sur la p&eacute;riode 2020-2029, l'indice FAO (Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation) des prix alimentaires mondiaux (incluant les c&eacute;r&eacute;ales, les viandes, les produits laitiers, les huiles et le sucre) r&eacute;els (corrig&eacute;s de l'inflation) baisserait de 0,7% par an environ en moyenne, selon le r<a href="https://www.oecd-ilibrary.org/fr/agriculture-and-food/oecd-fao-agricultural-outlook-2019-2028_agr_outlook-2019-en" rel="nofollow noopener">apport annuel sur les perspectives agricoles 2020-2029, co-r&eacute;dig&eacute; par la FAO et l'OCDE</a> (Organisation de coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomique), publi&eacute; le 16 juillet. Ceci en raison d'une hausse de la production plan&eacute;taire, de 1,4% par an en moyenne, dont 85% se justifiera par une hausse de la productivit&eacute;. Elle d&eacute;passera donc la croissance d&eacute;mographique mondiale, attendue &agrave; 0,9%/an en moyenne lors de la p&eacute;riode 2020-2029 (8,4 milliards de personnes en 2029), contre 1,2%/an sur 2010-2019. La croissance de la population restera le principal moteur de hausse de demande en produits agricoles, davantage que la hausse de la demande par individu, pr&eacute;cise le rapport.

<h3>Tr&egrave;s l&eacute;ger effritement de l&rsquo;indice de prix du bl&eacute; et du ma&iuml;s</h3>

L'indice des prix du bl&eacute; et du ma&iuml;s reculerait de 0,2% en moyenne par an sur 2020-2029 environ, estime le rapport. Ceci en raison d'une hausse attendue de la production mondiale combin&eacute;e &agrave; des politiques de d&eacute;stockages dans certains pays, notamment la Chine (ma&iuml;s). Le rendement plan&eacute;taire moyen des c&eacute;r&eacute;ales poursuivrait sa progression, de 1,1% en moyenne par an sur 2020-2029, mais &agrave; un rythme moins pouss&eacute; que lors de la p&eacute;riode 2010-2019, qui l'a vu progresser de 1,9%/an. Le potentiel de progression de la productivit&eacute; se concentrera essentiellement sur les pays de la mer Noire, la zone disposant des co&ucirc;ts de production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re les plus faibles au monde.

C&ocirc;t&eacute; demande, le d&eacute;bouch&eacute; biocarburant (ou agrocarburant) devrait voir sa croissance ralentir, sp&eacute;cialement du c&ocirc;t&eacute; du biodiesel. Le document ajoute que &laquo;&nbsp;s&rsquo;agissant de l&rsquo;alimentation humaine, la consommation par habitant de la plupart des c&eacute;r&eacute;ales a atteint un niveau de saturation dans beaucoup de pays. La demande globale en mati&egrave;re d&rsquo;alimentation humaine devrait n&eacute;anmoins continuer de progresser, pouss&eacute;e par la croissance d&eacute;mographique rapide en Afrique et en Asie, o&ugrave; les c&eacute;r&eacute;ales demeurent une composante majeure du r&eacute;gime alimentaire&nbsp;&raquo;.

<h3>Production mondiale de bl&eacute; &agrave; 838,5 Mt en 2029</h3>

Ainsi, la production mondiale de bl&eacute; passerait, entre 2020 et 2029, de 764,9 Mt &agrave; 838,5 Mt. La consommation passerait de 761 Mt &agrave; 833,1 Mt. En ma&iuml;s, la production plan&eacute;taire passerait de 1&nbsp;160,1 Mt &agrave; 1&nbsp;315,2 Mt sur la p&eacute;riode, et la consommation de 1&nbsp;172,6 Mt &agrave; 1&nbsp;313,2 Mt. En soja, la production passerait de 364,1 Mt &agrave; 406,2 Mt, et la demande de 358,6 Mt &agrave; 406,1 Mt.

<h3>10 millions de personnes de plus au ch&ocirc;mage dans le monde &agrave; cause du Covid-19</h3>

Le rapport a &eacute;galement &eacute;tabli quelques pr&eacute;visions quant aux effets du Covid-19 sur les march&eacute;s agricoles. Angel Gurr&iacute;a, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;OCDE, indique que &laquo;&nbsp;la crise sanitaire va engendrer un recul du PIB mondial de 6%, mettant au ch&ocirc;mage 10 millions de personnes. Des perturbations dans la cha&icirc;ne logistique ou sur la disponibilit&eacute; de la main d&rsquo;&oelig;uvre ont &eacute;t&eacute; rapport&eacute;s. Mais cela a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s localis&eacute;. Ainsi, la production et l&rsquo;offre ne devraient gu&egrave;re &ecirc;tre p&eacute;nalis&eacute;es, alors que la demande pourrait l&rsquo;&ecirc;tre davantage, baisse du PIB signifiant baisse du revenu et donc du pouvoir d&rsquo;achat et donc de la demande&nbsp;&raquo;. Et ce sp&eacute;cialement dans les pays pauvres, tels que l&rsquo;Afrique subsaharienne. &laquo;&nbsp;Une seconde vague de contamination conduirait &agrave; une baisse de 8% du PIB mondial&nbsp;&raquo;, ajoute Angel Gurr&iacute;a. A titre d&rsquo;exemple, la pand&eacute;mie de Covid-19 engendrerait un repli de la consommation mondiale de bl&eacute; de seulement 0,5% en 2020/2021 par rapport au sc&eacute;nario de r&eacute;f&eacute;rence hors Covid-19, mais se concentrerait sur les pays les moins avanc&eacute;s (PMA), qui verraient leur consommation s&rsquo;effriter de 1,3%.

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Le rapport annuel sur les perspectives agricoles 2020-2029, co-écrit par deux institutions internationales, l'OCDE et la FAO, estime que le Covid-19 a plutôt un effet baissier sur les prix agricoles à court terme, pénalisant d'abord les revenus et donc la demande, et ce spécialement dans les pays les plus pauvres.

Légère baisse prévue des prix agricoles sur 2020-2029 selon l'OCDE et la FAO

En 2019, 2&nbsp;516 exploitations ovines (620 en lait et 1&nbsp;933 en viande) sont certifi&eacute;s bio, soit 8 % de plus qu&rsquo;en 2018. A cela s&rsquo;ajoute 282 &eacute;levages en conversion (30 en brebis laiti&egrave;res et 253 en viande). Selon <a href="https://www.agencebio.org/vos-outils/les-chiffres-cles/" target="_blank" title="Agence bio" rel="nofollow noopener">les derniers chiffres compil&eacute;s par l&rsquo;Agence bio</a>, ces &eacute;levages totalisent plus de 238&nbsp;000 brebis viande et 138&nbsp;000 brebis laiti&egrave;res, ce qui repr&eacute;sente 7 % du cheptel allaitant et 10 % du cheptel laitier. En 2010, ce n&rsquo;&eacute;tait que 3 % du cheptel allaitant et 3,5 % du cheptel laitier...

Cette croissance observ&eacute;e sur la production ovine se retrouve dans toute l&rsquo;agriculture. Ce sont d&eacute;sormais 47 200 producteurs qui sont certifi&eacute;s bios en France, 13 % de plus qu&rsquo;en 2018. Avec 8,5 % de la surface agricole nationale en bio, l&rsquo;espace consacr&eacute; au bio a doubl&eacute; en cinq ans, atteignant 2,3 millions d&rsquo;hectares et pla&ccedil;ant la France au deuxi&egrave;me rang europ&eacute;en apr&egrave;s l&rsquo;Espagne.

Cette production est tir&eacute;e par une forte demande. &laquo;&nbsp;A quasiment &agrave; 12 milliards d&rsquo;euros en 2019, le march&eacute; bio repr&eacute;sente environ quatre fois le march&eacute; des smartphones ou deux fois le montant des exports de c&eacute;r&eacute;ales de la France&nbsp;&raquo;, compare Philippe Henry, le pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio. Pour m&eacute;moire, le march&eacute; de la bio n&rsquo;&eacute;tait que de 6,4 milliards d&rsquo;euros en 2015. La grande distribution est de plus en plus pr&eacute;sente avec 55 % des ventes contre 49 % en 2019, laissant 11 % &agrave; la vente directe, 28 % aux magasins sp&eacute;cialis&eacute; bios et 6 % aux commer&ccedil;ants et artisans. Chaque Fran&ccedil;ais a d&eacute;pens&eacute; en moyenne 178 euros dans le bio en 2019.

Estim&eacute; &agrave; 72 millions d'euros en 2019, le march&eacute; de la viande d'agneau est &eacute;galement en croissance de 9 %. L'agneau bio a &eacute;t&eacute; vendu chez les bouchers (30&nbsp;%), les grandes surfaces (29 %), les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s bio (22 %) et la vente directe (19%).

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<div class="encadre">La croissance du lait bio 
Le dernier dossier &Eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;levage sur Les fili&egrave;res laiti&egrave;res biologiques fran&ccedil;aises publi&eacute; par Idele confirme cette croissance. La production de lait de brebis biologique, qui fournit pr&egrave;s de 9 % de la collecte nationale de lait de brebis, est valoris&eacute;e pour beaucoup au travers de produits ultrafrais. Cette production a connu une dynamique importante ces derni&egrave;res ann&eacute;es, b&eacute;n&eacute;ficiant d&rsquo;un double engouement des consommateurs pour le lait de brebis d&rsquo;une part, et pour le mode de production biologique d&rsquo;autre part. Son d&eacute;veloppement reste tr&egrave;s centr&eacute; sur le Nord-Occitanie (d&eacute;partements de l&rsquo;Aveyron et de la Loz&egrave;re) et se caract&eacute;rise par la part &eacute;lev&eacute;e d&rsquo;op&eacute;rateurs ind&eacute;pendants, c&rsquo;est-&agrave;-dire non membres des interprofessions r&eacute;gionales. <a href="http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/les-filieres-laitieres-biologiques-francaises-la-3eme-vague-de-conversion-un-changement-dechelle.html" target="_blank" title="Idele" rel="nofollow noopener">Le dossier est &agrave; t&eacute;l&eacute;charger sur idele.fr</a></div>

Les derniers chiffres publiés par l’Agence bio montrent, une fois de plus, la croissance insolente de la consommation et de la production biologique, en élevage ovin comme dans les autres productions.

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