
<p style="text-align:justify;">Y&nbsp;compris sur le volet agronomique, 2020 sera manifestement une ann&eacute;e &agrave; oublier. Si c&ocirc;t&eacute; fourrages, les agriculteurs ont b&eacute;n&eacute;ficier de r&eacute;colte plus abondante que les deux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, dans les rangs des grandes cultures, la situation est beaucoup plus contrast&eacute;e, pour ne pas dire compliqu&eacute;e. Avec&nbsp;31,3 Mt, la r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales risque en effet d'&ecirc;tre l'une des moins abondantes depuis l'an 2000. Et l'Auvergne n'&eacute;chappe pas &agrave; la r&egrave;gle avec un recul des rendements qui peut atteindre 40 % dans les zones les plus touch&eacute;es. En orge, la moyenne r&eacute;gionale plafonne &agrave;&nbsp;45 qtx/ha avec de tr&egrave;s fortes disparit&eacute;s. En bl&eacute; tendre aussi, le bilan est rude. Dans l'Allier, comme dans le Puy-de-D&ocirc;me, certaines parcelles ont compl&egrave;tement d&eacute;croch&eacute; passant en dessous de 15 qtx/ha alors que d'autres d&eacute;passent les 80 qtx/ha. Difficile toutefois d'incriminer un seul responsable tant les facteurs &agrave; l'&oelig;uvre ont &eacute;t&eacute; nombreux cette ann&eacute;e. Les agriculteurs ont d'abord &eacute;t&eacute; p&eacute;nalis&eacute;s par des conditions d'implantation automnales relativement humides.</p><p><strong>Pas de cultures sans eau</strong></p><p>Au printemps, sur les mois de mars et d'avril, les c&eacute;r&eacute;ales ont globalement souffert d'un d&eacute;ficit hydrique important. &laquo;&nbsp;L'arr&ecirc;t brutal et durable de la pluie &agrave; partir de la mi-mars a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s pr&eacute;judiciable &agrave; la mont&eacute;e &agrave; &eacute;pis et &agrave; l'alimentation azot&eacute;e des plantes. En sols superficiels, un d&eacute;ficit hydrique marqu&eacute; s'installe &agrave; partir de deux n&oelig;uds ; il persistera jusqu'&agrave; la r&eacute;colte&nbsp;&raquo;, expliquent les &eacute;quipes d'Arvalis. Seules les zones ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'&eacute;pisodes de pluie cons&eacute;quents ont maintenu un rendement correct. C'est le cas notamment en Haute-Loire, en zone de montagne, o&ugrave; les rendements en bl&eacute; atteignent par endroit&nbsp;70 qtx/ha. &laquo;&nbsp;Les 100 mm de la mi-avril ont fait du bien&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne un &eacute;leveur du secteur. Dans le reste du d&eacute;partement, en zone de plaine, c'est la douche froide, avec des rendements catastrophiques. Dans le Cantal, l&agrave;-aussi les rendements sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. Outre le manque de pluie, les quatre jours cons&eacute;cutifs de gel de d&eacute;but du mois d'avril ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement pr&eacute;judiciables en particulier dans l'Allier. Enfin, les attaques de pucerons et de viroses induites ont impact&eacute; les rendements de 20 &agrave; 40%. Selon Mathieu Trillon, agriculteur et pr&eacute;sident de la section productions v&eacute;g&eacute;tales de la FNSEA 63 &laquo;&nbsp;cette pression des ravageurs a &eacute;t&eacute; accentu&eacute;e par l'absence de solutions de traitement alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des. Cette ann&eacute;e doit &ecirc;tre une alerte sur la n&eacute;cessit&eacute; de ne pas laisser les producteurs sans solutions de protection des cultures, indispensables &agrave; la qualit&eacute; sanitaire des aliments, avant d'avoir trouv&eacute; des alternatives de remplacement. Nous ne devons pas avoir honte d'utiliser des traitements homologu&eacute;s &agrave; dose raisonn&eacute;es &raquo;. La qualit&eacute; des bl&eacute;s r&eacute;colt&eacute;es reste le seul lot de consolation de cette campagne 2020 horribilis. Poids sp&eacute;cifique et teneur en prot&eacute;ine sont au rendez-vous. De quoi honorer les commandes des clients fran&ccedil;ais et &eacute;trangers.</p><p style="text-align:justify;"><em>Sophie Chatenet</em></p>



Moissons Encore une année compliquée sur le front des grandes cultures en Auvergne avec des rendements qui, dans certains secteurs, sont très loin du potentiel espéré. En causes une pression de ravageurs de grande ampleur, un déficit hydrique qui devient récurrent, et un gel printanier particulièrement féroce par endroits.


Des résultats décevants en Auvergne


<p>Le Cifog, l'interprofession des palmip&egrave;des &agrave; foie gras, vient de mettre en ligne une carte interactive&nbsp;permettant de g&eacute;olocaliser les producteurs et magasins de vente de foie gras. Objectif&nbsp;: orienter nos concitoyens en vacances vers les producteurs de foie gras et de magrets. Ces derniers ont pay&eacute; cher la crise du coronavirus, avec la fermeture des restaurants, des march&eacute;s, l'arr&ecirc;t des activit&eacute;s &agrave; l'exportation et une moindre mise en avant de leurs produits en grande distribution. Selon le Cifog, pr&egrave;s de&nbsp;60% des d&eacute;bouch&eacute;s de la fili&egrave;re se sont alors ferm&eacute;s, engendrant un recul moyen des ventes de 30% des&nbsp;PME et&nbsp;des&nbsp;producteurs&nbsp;du secteur, tous produits&nbsp;confondus.</p><h2>Une campagne de communication d&eacute;di&eacute;e &agrave; la production fermi&egrave;re</h2><p>Si la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef louent l'initiative du Cifog, ils aimerainent y retrouver davantage leurs &laquo;&nbsp;petits&nbsp;&raquo;. "<em>Le Cifog a d'ores et d&eacute;j&agrave; engag&eacute; des actions en ce sens et nous reconnaissons son exp&eacute;rience en la mati&egrave;re</em>", d&eacute;clarent dans un communiqu&eacute; les deux syndicats, qui &laquo;&nbsp;<em>jugent insuffisant le volet cens&eacute; booster les ventes en circuits courts</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le Modef et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne demandent au Cifog de ne pas n&eacute;gliger les circuits courts qui contribuent &agrave; la notori&eacute;t&eacute; et la qualit&eacute; des produits, ainsi qu'au financement de l'interprofession. Les deux syndicats proposent la mise en place d'une&nbsp;campagne de communication d&eacute;di&eacute;e &agrave; la production fermi&egrave;re.</p>



La Confédération paysanne et le Modef demandent à l’interprofession des palmipèdes à foie gras de soutenir la mise en avant les petits producteurs en vente directe. Une requête qui fait suite à la mise en ligne d’une carte géolocalisant les producteurs, y compris les magasins de vente des groupes coopératifs.


Foie gras : ne pas court-circuiter les producteurs fermiers

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<p>Les d&eacute;penses de sant&eacute; de la base de donn&eacute;es GTE permettent un suivi indirect et annuel de l&rsquo;usage des antibiotiques &agrave; partir d&rsquo;un r&eacute;seau cons&eacute;quent d&rsquo;&eacute;levages et d&rsquo;investiguer des caract&eacute;ristiques d&rsquo;&eacute;levages. Mener des actions dans les &eacute;levages forts utilisateurs d&rsquo;antibiotiques doit permettre de poursuivre la baisse des usages d&rsquo;antibiotiques. &Agrave; partir des enregistrements des d&eacute;penses de sant&eacute; curatives de la base GTE, l&rsquo;Ifip a analys&eacute; le profil des &eacute;levages forts utilisateurs de soins curatifs.</p>

<p>Les &eacute;levages naisseur engraisseur&nbsp;et post-sevreur engraisseur&nbsp;les plus forts d&eacute;pensiers en soins curatifs administrent &eacute;galement significativement plus de soins pr&eacute;ventifs. Cela confirme qu&rsquo;en g&eacute;n&eacute;ral, les strat&eacute;gies pour r&eacute;gler les probl&egrave;mes sanitaires privil&eacute;gient &eacute;galement les vaccins (figure). Cependant, certains profils d&rsquo;&eacute;levages forts d&eacute;pensiers en soins curatifs mais peu en vaccins ont &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence&thinsp;: il convient donc d&rsquo;accompagner ces &eacute;levages pour r&eacute;duire leurs usages d&rsquo;antibiotiques. Un des axes pour diminuer les fortes utilisations est d&rsquo;&eacute;tudier le profil d&rsquo;utilisation en vaccins et en soins curatifs des &eacute;levages forts utilisateurs &agrave; un instant donn&eacute; et dans la dur&eacute;e pour identifier les axes de progr&egrave;s.</p>

<h3>Mieux vacciner contre le SDRP et le PCV2</h3>

<p>Une analyse approfondie chez 60 &eacute;levages naisseur engraisseur forts d&eacute;pensiers en 2016 a montr&eacute; un bon niveau d&rsquo;utilisation des vaccins, sup&eacute;rieur &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence GTE. Cependant, un meilleur taux de vaccination des porcelets vis-&agrave;-vis du SDRP et dans une moindre mesure vis-&agrave;-vis du PCV2 chez ces &eacute;leveurs serait une des pistes pour aider &agrave; stabiliser leur situation sanitaire et donc contribuer &agrave; la diminution de leurs soins curatifs. Ces forts d&eacute;pensiers enqu&ecirc;t&eacute;s ont aussi plus de pathologies diff&eacute;rentes &agrave; g&eacute;rer ou plus souvent dans l&rsquo;ann&eacute;e que les autres &eacute;levages. Leur marge de progr&egrave;s est importante concernant la cha&icirc;ne b&acirc;timent (73&nbsp;% d&rsquo;entre eux ont des b&acirc;timents &agrave; revoir), la conduite d&rsquo;&eacute;levage et l&rsquo;hygi&egrave;ne (respectivement 56&nbsp;% et 53&nbsp;% des &eacute;levages &eacute;tudi&eacute;s ont des pratiques &agrave; revoir). un accompagnement technique renforc&eacute; sur ces th&eacute;matiques est &eacute;galement &agrave; privil&eacute;gier pour aider &agrave; stabiliser la situation sanitaire.</p>

<h3>R&eacute;duire les probl&egrave;mes sanitaires r&eacute;currents</h3>

<p>Les naisseurs engraisseurs forts d&eacute;pensiers en soins curatifs ne sont majoritairement pas forts d&eacute;pensiers &laquo;&nbsp;chroniques&nbsp;&raquo;.&nbsp;Des actions sont donc mises en place pour r&eacute;duire leurs probl&egrave;mes sanitaires et diminuer les soins curatifs. Cependant, bon nombre d&rsquo;entre eux semblent confront&eacute;s &agrave; des probl&egrave;mes sanitaires r&eacute;currents et ils sont donc forts d&eacute;pensiers sur plusieurs ann&eacute;es non cons&eacute;cutives. Les post-sevreurs engraisseurs forts d&eacute;pensiers le sont de mani&egrave;re plus chronique et plus r&eacute;currente. Des actions pr&eacute;ventives sont sans doute plus difficiles &agrave; mettre en place dans ces &eacute;levages tributaires du statut sanitaire des porcelets livr&eacute;s et des vaccinations mises en place sur le troupeau reproducteur et sur les porcelets avant sevrage.</p>

<p>Le seul crit&egrave;re technique impact&eacute; chez les forts d&eacute;pensiers est le taux de pertes sevrage-vente, Il est sup&eacute;rieur de 0,5&nbsp;% en comparaison aux r&eacute;f&eacute;rences GTE. Cela confirme de nouveau la r&eacute;alit&eacute; des probl&egrave;mes sanitaires dans ces &eacute;levages forts d&eacute;pensiers. Les traitements et les vaccins mis en place permettent n&eacute;anmoins un maintien des autres performances technico-&eacute;conomiques des &eacute;levages forts d&eacute;pensiers au niveau de la r&eacute;f&eacute;rence nationale (hors d&eacute;penses de sant&eacute;) dans des contextes d&rsquo;&eacute;levages avec des situations sanitaires d&eacute;grad&eacute;es mais &eacute;galement, pour certains, des conditions d&rsquo;&eacute;levage loin d&rsquo;&ecirc;tre optimales. Par contre, en comparaison &agrave; des &eacute;levages similaires en termes de taille et de localisation mais faibles d&eacute;pensiers, les performances technico-&eacute;conomiques sont d&eacute;grad&eacute;es, ce qui corrobore l&rsquo;impact de la sant&eacute; sur les performances d&rsquo;&eacute;levages.</p>

<p>Entre&nbsp;2006 et&nbsp;2016, il y a une forte baisse des soins curatifs chez les forts d&eacute;pensiers, nettement plus marqu&eacute;e que dans les autres &eacute;levages (diminution de 0,45&nbsp;&euro;/100&nbsp;kg de carcasse de plus chez les forts d&eacute;pensiers par rapport aux autres) et une augmentation des soins pr&eacute;ventifs. Ainsi l&rsquo;effort de r&eacute;duction de l&rsquo;usage des antibiotiques a &eacute;galement &eacute;t&eacute; men&eacute; dans les &eacute;levages o&ugrave; la situation sanitaire &eacute;tait plus difficile &agrave; g&eacute;rer.</p>

<div class="note">&Eacute;tude financ&eacute;e par le plan &Eacute;coantibio</div>
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<div class="outils">
<div class="surtitre">
<h3>&Agrave; retenir</h3>
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<div class="relance">Les forts d&eacute;pensiers en soins curatifs utilisent &eacute;galement plus de vaccins<br />
Les traitements et les vaccins mis en place permettent un maintien des performances de croissance des forts d&eacute;pensiers au niveau de la r&eacute;f&eacute;rence nationale<br />
Les &eacute;levages forts d&eacute;pensiers en soins curatifs ne sont majoritairement pas forts d&eacute;pensiers &laquo;&nbsp;chroniques&nbsp;&raquo;<br />
L&rsquo;identification et l&rsquo;accompagnement dans le temps de ces &eacute;levages sont primordiaux</div>
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<div class="encadre">
<div class="surtitre">
<h3>Profil de d&eacute;penses des naisseurs engraisseurs forts d&eacute;pensiers en d&eacute;penses de sant&eacute; curatives</h3>
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<h2>Les forts d&eacute;pensiers en soins curatifs d&eacute;pensent &eacute;galement plus en vaccins</h2>

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<div class="clearl">&nbsp;</div>
<img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO280_ELEVAGE_SANTE_TECHPORC_ANTIBIO_NIV1_INFO01.jpg" /></div>

<div class="note">Source&thinsp;: Ifip.</div>
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<div class="encadre">
<div class="surtitre">
<h3>&Eacute;volution des d&eacute;penses de sant&eacute; des naisseurs engraisseurs</h3>
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<h2>La diminution des soins curatifs chez les forts d&eacute;pensiers est nettement plus marqu&eacute;e que chez les autres &eacute;levages</h2>

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<img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO280_ELEVAGE_SANTE_TECHPORC_ANTIBIO_NIV1_INFO02.jpg" /></div>

<div class="note">Source&thinsp;: Ifip.</div>
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Identifier les élevages forts utilisateurs d’antibiotiques permet de les accompagner pour réduire leurs usages. Le recours aux vaccins, l’amélioration de la conduite d’élevage et de la chaîne bâtiment font partie des axes de travail.

Comment réduire l’utilisation des antibiotiques en élevage de porcs


<p>Apr&egrave;s un bond de 24 % en 2018, l'utilisation des produits de biocontr&ocirc;le (macro-organismes, micro-organismes, m&eacute;diateurs chimiques et substances naturelles) a progress&eacute; de 8,5 % en 2019, selon IBMA France, l'association fran&ccedil;aise des producteurs de produits de biocontr&ocirc;le. "<em>Cette nouvelle progression confirme l'installation durable du biocontro&#770;le au c&oelig;ur des itine&#769;raires techniques pour la protection des ve&#769;ge&#769;taux</em>", a comment&eacute; sa pr&eacute;sidente Ce&#769;line Barthet dans un communiqu&eacute;.</p><p>L'association, qui compte 42 membres, repr&eacute;sente 90 % du march&eacute; du biocontr&ocirc;le en France. Le chiffre d'affaires atteint ainsi 217 millions d'euros, faisant la part belle aux substances naturelles substances naturelles (65 %), devant les m&eacute;diateurs chimiques (16%), les macro-organismes (10 %) et les micro-organismes (9 %). Le classement par cible fait ressortie les insecticides (41%), devant les fongicides (37%), les herbicides (14%).</p><h2>30% en 2030</h2><p>IBMA estime sa marge de progression importante, notamment en grandes cultures, ou&#768; des innovations sont attendues pour couvrir davantage d'usages. La fili&egrave;re s'est fix&eacute;e pour objectif d'atteindre une part de march&eacute; de 30% &agrave; l'horizon 2030, avec un catalogue produit tel que deux solutions de biocontro&#770;le a&#768; modes d'actions compl&eacute;mentaires puissent &ecirc;tre disponibles pour la majorite&#769; des usages.</p><p>Les entreprises investissent en moyenne l'&eacute;quivalent de 9% de leur chiffre d'affaires en recherche et d&eacute;veloppement. Mais elles misent aussi sur le soutien des pouvoirs publics. "<em>Il faut que les produits de biocontro&#770;le soient exempte&#769;s des mesures relatives a&#768; la se&#769;paration du conseil et de la vente</em>", d&eacute;fend Ce&#769;line Barthet.</p>



En 2019, les produits de biocontrôle ont représenté près de 11% du marché de la protection des plantes, à 217 millions d’euros. Les substances naturelles en assurent les deux tiers. Les insecticides devancent les fongicides et les herbicides.


Biocontrôle : 30% d’ici à 2030


<p>Par un d&eacute;cret publi&eacute; le 20 juillet 2020, les minist&egrave;res de l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique autorisent la reprise des activit&eacute;s professionnelles d'exploitation foresti&egrave;re &agrave; la fronti&egrave;re franco-belge. &laquo;&nbsp;<em>Au vu de l'&eacute;volution favorable ces derniers mois de la situation sanitaire en Belgique, le r&eacute;gime d'interdiction des activit&eacute;s foresti&egrave;res professionnelles est d&eacute;sormais remplac&eacute; par un&nbsp;r&eacute;gime de d&eacute;claration pr&eacute;alable&nbsp;aupr&egrave;s de la pr&eacute;fecture du lieu d'ex&eacute;cution</em>&nbsp;&raquo;, annoncent les minist&egrave;res dans un communiqu&eacute;.</p><p>La zone blanche &eacute;tablie en janvier 2019 &agrave; la fronti&egrave;re franco-belge pour pr&eacute;venir l'introduction en France de la peste porcine africaine (PPA) &eacute;tait assortie de mesures d'interdiction des activit&eacute;s professionnelles foresti&egrave;res.</p><h2>Nouvelle &eacute;valuation en septembre</h2><p>La PPA avait &eacute;t&eacute; mise en &eacute;vidence pour la premi&egrave;re fois en Belgique en septembre 2018 chez des sangliers sauvages. La conjugaison de l'action de la Belgique dans la lutte contre la PPA avec le plan de pr&eacute;vention mis en place en France a permis &agrave; notre pays de rester indemnes de la maladie.</p><p>La derni&egrave;re trace de circulation virale remonte au 11 ao&ucirc;t 2019. La zone infect&eacute;e en Wallonie a ainsi pu &ecirc;tre r&eacute;duite en mai dernier.</p><p>En septembre, l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail proc&egrave;dera &agrave; une nouvelle &eacute;valuation de la situation.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Il est absolument primordial que tous &ndash; &eacute;leveurs, transporteurs, abatteurs, transformateurs, particuliers, touristes, chasseurs &ndash; respectent les mesures de bios&eacute;curit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, conclut le communiqu&eacute;.</p>



La décision est justifiée par l’amélioration de la situation sanitaire vis à vis de la peste porcine africaine en Belgique. Toutes les mesures de biosécurité sont maintenues.


L’exploitation forestière réautorisée à la frontière franco-belge


<p>En interrogeant des op&eacute;rateurs des secteurs de la s&eacute;lection et de la&nbsp;recherche, et plus largement des repr&eacute;sentants du monde agricole et de la soci&eacute;t&eacute; civile. Cette &eacute;tude concernera les fili&egrave;res du porc, les ruminants,&nbsp;de la volaille et le poisson.</p><p>L'objectif est de parvenir &agrave; une perspective &eacute;quilibr&eacute;e sur cette question et de pouvoir saisir&nbsp;l'ensemble des arguments mobilis&eacute;s tant par les opposants que par les partisans de ces NTG.<br>Les entretiens d&eacute;buteront en septembre 2020&nbsp;et les r&eacute;sultats sont attendus pour le premier&nbsp;trimestre 2021.</p><p>En charge de cette &eacute;tude&nbsp;: Rapha&euml;lle Duclos (<em>Sciences Po-Rennes, master dans les Sciences Sociales Appliqu&eacute;es &agrave; l'Alimentation &agrave; Toulouse)&nbsp;</em>depuis le 14 avril 2020 pour une dur&eacute;e d'un an.&nbsp;</p><p>France G&eacute;n&eacute;tique Porc, le Sysaaf, Id&egrave;le&nbsp;et Inrae financent ce CDD et&nbsp;Elsa Delanoue, sociologue des instituts techniques des fili&egrave;res animales&nbsp;(Ifip, Idele et Itavi)&nbsp;&nbsp;participera &agrave; son encadrement.</p><p>Contact :&nbsp;joel.bidanel@ifip.asso.fr, Directeur du P&ocirc;le G&eacute;n&eacute;tique &agrave; l'IFIP</p>



Le GIS Avenir Elevages dont France Génétique Porc est membre, mène une étude sociologique sur l'acceptabilité des Nouvelles Techniques Génétiques (NTG) - la plus connue étant CRISPR-Cas9 – en élevage et les controverses qu'elles suscitent.L'objectif de cette étude est de cartographier les différents points de vue sur l’utilisation de l'édition du génome. 


Enquête : sur l’acceptabilité des nouvelles technologies génétiques en élevage

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<p><em>&laquo;&nbsp;Un de mes fils m&rsquo;a propos&eacute; de faire des asperges. L&rsquo;autre du bambou. On fait les deux car, quand nos enfants reviennent &agrave; la ferme, il faut prendre leurs id&eacute;es.&nbsp;&raquo;</em> Voil&agrave; comment Matthieu Lerdu et ses deux gar&ccedil;ons, Rodolphe et Baptiste, ont plant&eacute; 6&nbsp;ha de bambou alimentaire en juin dernier, au Thil-en-Vexin, dans l&rsquo;Eure. Ainsi, les trois associ&eacute;s, install&eacute;s sur 240&nbsp;ha, cultivent des pommes de terre, de l&rsquo;escourgeon, des pois, des betteraves, des asperges, des c&eacute;r&eacute;ales et maintenant du bambou.</p>

<h3>R&eacute;g&eacute;n&eacute;rer la bambouseraie</h3>

<p>Depuis l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, des agriculteurs fran&ccedil;ais se lancent dans cette culture avec Onlymoso, entreprise italienne qui a d&eacute;velopp&eacute; une fili&egrave;re pour la culture de bambou dans son pays. En 2019, cinq premiers hectares ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;s dans l&rsquo;Hexagone. Cette ann&eacute;e, la surface est multipli&eacute;e par dix. Les Lerdu sont les premiers en Normandie. <em>&laquo;&nbsp;On ach&egrave;te les plants &agrave; la soci&eacute;t&eacute; italienne, qui vient nous aider &agrave; les planter. On compte 1&thinsp;800 pieds/ha.&nbsp;Normalement, les bambous se plantent &agrave; la main. Mais, nous avons trouv&eacute; une machine construite expr&egrave;s par un cultivateur des Deux-S&egrave;vres qui en a plant&eacute; 2 hectares&nbsp;&raquo;</em>, explique Matthieu Lerdu dans L&rsquo;Agriculteur normand. En amont, la parcelle a &eacute;t&eacute; travaill&eacute;e avec un outil &agrave; dents. Un foss&eacute; de 60x60&nbsp;cm a &eacute;t&eacute; creus&eacute; pour &eacute;viter que les bambous n&rsquo;envahissent celles qui la jouxtent. <em>&laquo;&nbsp;La culture ne demande aucun produit phytosanitaire. En revanche, on lui apporte tous les ans 200 uN, 90 uP et 100 uK.&nbsp;Les intrants sont amend&eacute;s via le goutte-&agrave;-goutte car l&rsquo;irrigation est indispensable&nbsp;&raquo;</em>, mentionne le producteur. La premi&egrave;re r&eacute;colte arrive au bout de quatre &agrave; cinq ans.<em> &laquo;&nbsp;On ramasse 75&nbsp;% des pousses, &agrave; la main. On en laisse un quart pour que la bambouseraie se r&eacute;g&eacute;n&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-il. Les pousses sont vendues &agrave; la soci&eacute;t&eacute; italienne. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons un contrat de dix ans avec un minimum de prix garanti. Onlymoso a achet&eacute; les pousses entre 2,30&nbsp;&euro;/kg et 3,60 &euro;/kg cette ann&eacute;e en Italie, en fonction du diam&egrave;tre. Le r&eacute;sultat net annuel est estim&eacute; &agrave; 10&thinsp;000&nbsp;&euro;/ha en moyenne, pond&eacute;r&eacute; sur quinze ans&nbsp;&raquo;</em>, assure le professionnel. Le risque en Normandie li&eacute; au climat serait un gel tardif en avril qui pourrait endommager les pousses de bambou. <em>&laquo;&nbsp;La culture est innovante, exon&eacute;r&eacute;e des cours mondiaux, </em>appr&eacute;cie Matthieu Lerdu.<em> Les Italiens ont plant&eacute; plus de 2&thinsp;000&nbsp;ha, depuis 2014.&nbsp;&raquo; </em>Le bambou est utilis&eacute; en alimentation humaine mais aussi pour l'&eacute;nergie, l'ameublement, la construction, le textile, les cosm&eacute;tiques, les bioplastiques&hellip;</p>

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<p><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/cultiver-de-la-vanille-sous-serre">Cultiver de la vanille sous serre</a></p>
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Matthieu Lerdu et ses deux fils, Rodolphe et Baptiste, ont planté 6 ha de bambou alimentaire, en contrat avec Onlymoso, société italienne qui développe la culture en France.

Du bambou alimentaire planté en Normandie


<p>Mordre dans les sols durs, maitriser la profondeur de travail en &eacute;vitant l'effet &laquo;&nbsp;t&ocirc;le ondul&eacute;e&nbsp;&raquo;, en finir avec les d&eacute;jaugeages intempestifs&nbsp;: telles sont les vertus du d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants Orion, propos&eacute; par Duro. Quitte &agrave; faire son entr&eacute;e dans ce march&eacute; d&eacute;j&agrave; bien occup&eacute;, autant essayer de se distinguer de la concurrence, ce que le constructeur bas&eacute; &agrave; Viabon (Eure-et-Loir) et connu pour ses&nbsp;d&eacute;compacteurs,&nbsp;strip-till,&nbsp;b&ecirc;ches Compil, en jouant notamment sur le poids. L'Orion est ainsi dot&eacute; poutre principale massive (acier 250x250 mm) et &agrave; un ch&acirc;ssis en acier HLE&nbsp; de 150x100 mm.</p><h2>Forges de Niaux</h2><p>L'Orion est dot&eacute; de deux rang&eacute;es (distantes de 120 cm) de disques cr&eacute;nel&eacute;s de 620 mm de diam&egrave;tre et de 6 mm d'&eacute;paisseur (Forges de Niaux), &agrave; suspension &agrave; &eacute;lastom&egrave;res, r&eacute;servant une hauteur sous ch&acirc;ssis de 80 cm. Une herse peigne destin&eacute;e &agrave; intensifier l'&eacute;mottage est intercal&eacute;e entre les deux rang&eacute;es de disques. A l'arri&egrave;re, il re&ccedil;oit un double rouleau &agrave; profil &laquo;&nbsp;en U&nbsp;&raquo;. Il b&eacute;n&eacute;ficie de s&eacute;rie d'un terrage hydraulique, d'un blocage hydraulique en position repli&eacute;e, d'un freinage pneumatique (homologation &laquo;&nbsp;barr&eacute; rouge&nbsp;&raquo;) et d'un dispositif de repliage par abaissement du centre de gravit&eacute;. L'Orion est propos&eacute; en 6 m semi-port&eacute;. D'autres r&eacute;f&eacute;rences sont attendues.</p>



Avec ses 1,1 t par mètre, le déchaumeur à disques indépendants est paré pour les sols durs, la stabilité en prime. Proposé en 6 m semi-porté, l’Orion semi-porté arbore des disques crénelés de 620 mm de diamètre.


Du lourd avec le déchaumeur à disques Orion de Duro


<p>La saisie totale ou partielle d'un bovin amen&eacute; &agrave; l'abattoir alors qu'il paraissait en parfaite sant&eacute; est toujours un moment difficile pour l'&eacute;leveur. C'est pourquoi Interbev a mis en place un dispositif d'indemnisation, le FAR, qui compl&egrave;te la mutuelle GDS Creuse.</p><h2><strong>Le Fonds d'Assainissement R&eacute;gional (FAR) Nouvelle-Aquitaine</strong></h2><p>Le FAR Nouvelle-Aquitaine est une &laquo; caisse de solidarit&eacute; &raquo; destin&eacute;e &agrave; mutualiser et diminuer les cons&eacute;quences financi&egrave;res de certaines saisies. C'est un dispositif g&eacute;r&eacute; par Interbev qui intervient dans &laquo;&nbsp;tout litige li&eacute; &agrave; une cause sanitaire de saisie entre les producteurs, les abatteurs, les transformateurs, les groupements de producteurs, les n&eacute;gociants et les bouchers&nbsp;&raquo;. Pour la Nouvelle-Aquitaine, il est op&eacute;rationnel depuis le 01/01/2019. L'adh&eacute;sion se fait via les abatteurs, les organisations professionnelles ou directement par l'&eacute;leveur, avec une cotisation forfaitaire pour tout bovin de plus de 8 mois. Cela permet une prise en charge partielle des pertes financi&egrave;res li&eacute;es &agrave; certaines causes de saisies d'abattoir pour cause sanitaire.</p><p>L'objectif du FAR est &eacute;galement sanitaire. Il vise &agrave; la connaissance des vecteurs des principales causes de d&eacute;pr&eacute;ciation des carcasses et &agrave; la mise en place d'actions pour l'assainissement des cheptels et ainsi limiter les causes et effets des saisies.</p><h2><strong>Les motifs de saisies couverts par le FAR Nouvelle-Aquitaine</strong></h2><p>Les saisies &agrave; l'abattoir ont des causes tr&egrave;s diverses, la plupart &eacute;tant des s&eacute;quelles d'anciennes pathologies ou des traumatismes r&eacute;cents. Mais parfois, rien ne laissait pr&eacute;sager des l&eacute;sions observ&eacute;es. Sept motifs ont &eacute;t&eacute; choisis pour l'indemnisation du fait de leur caract&egrave;re &laquo; al&eacute;atoire et non-ma&icirc;trisable &raquo;.</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Couleur anormale : m&eacute;lanose</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ict&egrave;re</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Scl&eacute;rose musculaire (d'origine m&eacute;tabolique)</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Processus tumoral, schwannome</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Cysticercose</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Myosite &eacute;osinophilique (sarcosporidiose)</p><p>-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Alt&eacute;rations et anomalies : tiquetage musculaire (purpura)</p><p>D'autres pathologies r&eacute;pondent aux m&ecirc;mes crit&egrave;res mais elles n'ont pas &eacute;t&eacute; retenues du fait de leur raret&eacute;.</p><h2><strong>La m&eacute;lanose bovine, des taches noires</strong></h2><p>C'est une pathologie g&eacute;n&eacute;tique rare provoquant une migration de cellules particuli&egrave;res, les m&eacute;lanocytes qui se multiplient anarchiquement et en grande quantit&eacute;. La m&eacute;lanine produite, de couleur noire, peut s'accumuler dans diff&eacute;rents organes comme les reins, le c&oelig;ur, les poumons, le foie et dans d'autres endroits comme dans les membranes du cerveau, de la colonne vert&eacute;brale... On distingue la forme maculeuse, avec des l&eacute;sions localis&eacute;es et des saisies partielles, de la forme diffuse, plus rare, avec des l&eacute;sions g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es et des saisies totales. Il n'y a pas de contamination possible &agrave; l'homme par voie orale mais l'aspect des produits les rend impropres &agrave; la commercialisation. Les saisies sont le plus souvent observ&eacute;es sur de jeunes animaux qui pr&eacute;sentent des taches noires sur les abats ou les muscles, les l&eacute;sions semblant disparaitre sur les adultes. Du fait du caract&egrave;re g&eacute;n&eacute;tique et al&eacute;atoire de la maladie, aucune mesure pr&eacute;ventive ne peut &ecirc;tre mise en place en &eacute;levage.</p><h2><strong>Les ict&egrave;res, une coloration jaune</strong></h2><p>Ils sont caract&eacute;ris&eacute;s par une coloration jaune de la carcasse, &agrave; ne pas confondre avec l'adipoxanthose, coloration jaune des graisses due &agrave; l'alimentation. La couleur provient de l'accumulation dans les tissus d'une mol&eacute;cule pr&eacute;sente dans les globules rouges, la bilirubine, normalement d&eacute;grad&eacute;e par le foie. L'ict&egrave;re peut &ecirc;tre la cons&eacute;quence d'une destruction massive de globules rouges d'origine infectieuse, parasitaire ou toxique, ou d'un probl&egrave;me h&eacute;patique (abc&egrave;s, h&eacute;patite...). C'est un motif de saisie totale car si l'ict&egrave;re est d'origine infectieuse, il peut y avoir un risque pour la consommation humaine. Au niveau de l'&eacute;levage, il est conseill&eacute; de regarder les muqueuses des animaux avant l'abattage et en cas de doute, garder l'animal sur la ferme.</p><h2><strong>La scl&eacute;rose musculaire m&eacute;tabolique ou fibrolipomatose, des bandes rouges et jaunes altern&eacute;es</strong></h2><p>Plusieurs pathologies peuvent entrainer des l&eacute;sions musculaires irr&eacute;versibles&nbsp;: cicatrisation suite &agrave; chirurgie ou d&eacute;chirure, myopathie carentielle, d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence graisseuse sur les animaux trop gras. La fibrolipomatose ou myodystrophie est caract&eacute;ris&eacute;e par une destruction des cellules musculaires due &agrave; un d&eacute;faut d'apport d'oxyg&egrave;ne. Le muscle d&eacute;truit est remplac&eacute; par du tissu fibreux colonis&eacute; par des adipocytes (cellules graisseuses). En surface, l'aspect du muscle est peign&eacute; : il y a alternance de bandes rouges et jaunes tr&egrave;s irr&eacute;guli&egrave;res en largeur. Les l&eacute;sions ne sont parfois d&eacute;tect&eacute;es qu'&agrave; la d&eacute;coupe avec un muscle qui ressemble &agrave; un damier. C'est un motif de saisie assez fr&eacute;quent, sur tous types de bovins m&ecirc;me si les jeunes semblent plus touch&eacute;s. Si des cas sont r&eacute;guli&egrave;rement enregistr&eacute;s dans un &eacute;levage, il faut limiter les traumatismes sur les animaux (glissades, chocs...), &eacute;ventuellement revoir la ration, notamment la compl&eacute;mentation en oligo&eacute;l&eacute;ments.</p><h2><strong>Processus tumoral, schwannome&nbsp;: une tumeur des gaines nerveuses</strong></h2><p>Comme tous les animaux, les bovins peuvent pr&eacute;senter des tumeurs, m&ecirc;me si elles restent plus rares du fait d'un abattage jeune. Certaines sont b&eacute;nignes, localis&eacute;es et n'entrainent qu'une saisie partielle. En revanche, en cas de processus malin et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;, il y aura saisie totale. Le schwannome est une tumeur des gaines nerveuses qui occupe une place &agrave; part, car b&eacute;nigne mais souvent g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e. L'origine est encore inconnue m&ecirc;me si des pistes g&eacute;n&eacute;tiques et virales sont &eacute;voqu&eacute;es. Tout en restant rare, c'est la tumeur la plus retrouv&eacute;e sur les bovins et bien que les l&eacute;sions internes soient importantes, la maladie est souvent asymptomatique du vivant de l'animal. Elle touche principalement des bovins &acirc;g&eacute;s de plus de 10 ans (14 ans en moyenne). Les animaux de race Prim'holstein et Limousine semblent &ecirc;tre davantage pr&eacute;dispos&eacute;s au schwannome que d'autres races comme la Charolaise et la Blonde d'Aquitaine. Dans tous les cas, l'indemnisation n'interviendra que si aucun diagnostic n'avait &eacute;t&eacute; pos&eacute; avant l'abattage, ce qui est relativement fr&eacute;quent en bovins.</p><h2><strong>La mutuelle sanitaire GDS Creuse pour les saisies d'abattoir</strong></h2><p>Depuis des ann&eacute;es, GDS Creuse indemnisait ses adh&eacute;rents pour cysticercose et tiquetage. Depuis le 01/01/2019, la mutuelle sanitaire fait une prise en charge de 20 % des pertes li&eacute;es &agrave; ces 7 motifs de saisie qui peut &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par l'indemnisation FAR. Pour tout renseignement sur le FAR, contactez INTERBEV Nouvelle-Aquitaine (far@interbev-nouvelleaquitaine.fr ou au 05 57 85 40 10). En cas de saisie d'abattoir, vous pouvez &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour comprendre le motif de saisie et voir si des mesures sont &agrave; mettre en place, ou vous rapprocher de nos services. Nos prochains articles seront consacr&eacute;s &agrave; la sarcosporidiose, la cysticercose puis le tiquetage musculaire.</p>



Saisies d’abattoir, à travers une série d’articles détail de quelques pathologies prises en charge par la mutuelle sanitaire de GDS Creuse et le FAR. 


Détail : motifs de saisie d’abattoir éligibles à une aide 


<p>"<em>Nos recherches montrent que le d&eacute;clin des pollinisateurs pourrait se traduire directement par une baisse des rendements ou de la production pour la plupart des cultures &eacute;tudi&eacute;es et que les esp&egrave;ces sauvages contribuent de mani&egrave;re substantielle &agrave; la pollinisation de la plupart des cultures &eacute;tudi&eacute;es, dans des r&eacute;gions agricoles majeures</em>", soulignent les auteurs de cette &eacute;tude, publi&eacute;e dans la revue Proceedings of the Royal Society B et financ&eacute;e en partie par le d&eacute;partement am&eacute;ricain de l'Agriculture.&nbsp; &nbsp;</p><p>Les chercheurs se sont pench&eacute;s sur des cultures de fruits, de l&eacute;gumes et de fruits &agrave; coque d&eacute;pendant de la pollinisation, par des abeilles sauvages et domestiques, aux Etats-Unis et au Canada. Il ressort de leurs travaux que les abeilles sauvages jouent un r&ocirc;le important, "<em>m&ecirc;me dans des r&eacute;gions d'agriculture intensive</em>".&nbsp;Ils calculent ainsi que la valeur de la production annuelle li&eacute;e aux pollinisateurs sauvages d&eacute;passe 1,5 milliard de dollars, contre 6,4 milliard pour les abeilles domestiques.&nbsp; &nbsp;</p><p>Dans le cas des citrouilles, de pomme, de certaines cerises, de myrtilles et de melon d'eau, les abeilles sauvages d&eacute;posent en moyenne plus de pollen par fleur que les abeilles domestiques.&nbsp;Les chercheurs en concluent que l'agriculture gagnerait peu &agrave; investir dans des pesticides et des engrais, sans s'attaquer au d&eacute;clin des pollinisateurs, par exemple en permettant la pr&eacute;sence de fleurs sauvages.&nbsp; &nbsp;</p><p>Pr&egrave;s de la moiti&eacute; des esp&egrave;ces d'insectes, essentiels aux &eacute;cosyst&egrave;mes comme aux &eacute;conomies, sont en d&eacute;clin rapide dans le monde entier, selon une &eacute;tude parue en 2019 qui met en garde contre un "effondrement catastrophique" des milieux naturels.</p>



Les abeilles sauvages jouent un rôle plus important que ce qui était connu jusqu'à présent pour l'agriculture en Amérique du Nord, selon une étude publiée mercredi, qui avertit que le déclin de ces pollinisateurs menace la production de secteurs cruciaux de l'agriculture. 


Le déclin des abeilles sauvages, une menace pour les cultures en Amérique du Nord (étude)

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<p>Rempla&ccedil;ant du balai Classic, le mod&egrave;le L&ouml;we adopte un ch&acirc;ssis galvanis&eacute; plus fin, dot&eacute; de skis lat&eacute;raux ajustables en hauteur, limitant l&rsquo;&eacute;crasement des brosses. Install&eacute; rapidement sur des fourches &agrave; palette, ce balai int&egrave;gre 7 rang&eacute;es de brosses, compl&eacute;t&eacute;es de deux petites rang&eacute;es lat&eacute;rales de 25&nbsp;cm limitant la dispersion des salet&eacute;s sur les c&ocirc;t&eacute;s. En option, peuvent s&rsquo;ajouter 4 rang&eacute;es de brosses suppl&eacute;mentaires, ou encore une lame et un bac de collecte &agrave; l&rsquo;avant.</p>

<div class="note">Largeur&thinsp;: 1,5 &agrave; 4&nbsp;m</div>

<div class="note"><a href="http://www.fliegl.com" target="_blank" rel="nofollow noopener">www.fliegl.com</a></div>
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Le balai Löwe de Fliegl combine 5 rangées de brosses sur une largeur de 1,5 à 4 m.

Fliegl - Balayer sans forcer


<p>"<em>Il se passe une catastrophe en ce moment dans les champs de betteraves. (...) C'est toute une fili&egrave;re qui est effectivement menac&eacute;e</em>", a soulign&eacute; Julien Denormandie lors de la s&eacute;ance de questions au gouvernement. &nbsp; &nbsp;</p><p>D&egrave;s la mi-avril, dans nombre de parcelles, les agriculteurs ont constat&eacute; la pr&eacute;sence de pucerons verts, presque immanquablement vecteurs de la jaunisse virale: cette maladie, dont les planteurs ne constatent r&eacute;ellement les d&eacute;g&acirc;ts que fin juin ou d&eacute;but juillet, se manifeste par un jaunissement du feuillage, entravant la croissance de la betterave. &nbsp; &nbsp;</p><p>Le syndicat sp&eacute;cialis&eacute; CGB affirmait r&eacute;cemment que les rendements s'annon&ccedil;aient "<em>au plus bas depuis 15 ans</em>", r&eacute;clamant un fonds d'indemnisation et une d&eacute;rogation temporaire pour utiliser des n&eacute;onicotino&iuml;des afin de prot&eacute;ger les semences des pucerons. &nbsp; &nbsp;</p><p>Ces insecticides, qui s'attaquent au syst&egrave;me nerveux des insectes, donc des pollinisateurs comme les abeilles, ont &eacute;t&eacute; interdits de tout usage phytosanitaire en septembre 2018.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Un soutien financier, plut&ocirc;t qu'un changement de la loi</h2><p>Quatre r&eacute;gions - Hauts-de-France, Grand Est, Ile-de-France et Normandie &ndash; soutiennent les revendications des planteurs de betteraves sucri&egrave;res. Elles annon&ccedil;aient lundi vouloir "<em>interpeller le nouveau gouvernement sur la n&eacute;cessit&eacute; d'agir au plus vite pour trouver des solutions techniques en faveur des agriculteurs confront&eacute;s &agrave; cette situation in&eacute;dite qui risque de porter un coup fatal &agrave; l'ensemble de la fili&egrave;re</em>". "<em>Cela fait trois semaines que je travaille d'arrache-pied pour essayer de trouver une solution</em>", a affirm&eacute; &agrave; l'Assembl&eacute;e Julien Denormandie, nomm&eacute; &agrave; l'Agriculture lors du remaniement au d&eacute;but du mois. "<em>Ce secteur de la betterave que je respecte</em>", strat&eacute;gique pour la "<em>souverainet&eacute; alimentaire</em>" de la France, "<em>jamais, jamais, jamais je ne l'abandonnerai</em>", a-t-il soulign&eacute;.&nbsp; "<em>On a un double choix: on change la loi</em> (pour r&eacute;autoriser les n&eacute;onicotino&iuml;des, ndlr) <em>ou on met une fili&egrave;re avec &eacute;norm&eacute;ment de soutien financier, ce sur quoi nous travaillons avec le Premier ministre</em>", a-t-il d&eacute;clar&eacute;. "<em>Je prends un engagement devant toute la fili&egrave;re, c'est de travailler autant qu'il faudra pour trouver des solutions parce que jamais je n'abandonnerai cette fili&egrave;re</em>", a r&eacute;p&eacute;t&eacute; M. Denormandie.</p>



"Jamais, jamais, jamais, je n'abandonnerai" la filière de la betterave à sucre, confrontée à des attaques de pucerons qui amputent les rendements, a promis mardi à l'Asssemblée nationale le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, indiquant travailler sur un "soutien financier".


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