&laquo; En 2019, les Chinois ont davantage consomm&eacute; de produits laitiers (+5 %/2018, &agrave; environ 30 l/hab). Un app&eacute;tit satisfait par une hausse des fabrications chinoises et des importations (+17 % &agrave; 10,7 milliards d'euros) &raquo;, a rappel&eacute; Jean-Marc Chaumet, de l'Institut de l'&eacute;levage, lors des journ&eacute;es March&eacute;s mondiaux de juin dernier. La production laiti&egrave;re devrait continuer d'augmenter en 2020, dans le sillage de la bonne ann&eacute;e 2019. &laquo; <a href="https://www.reussir.fr/lait/le-virus-covid-19-perturbe-les-marches-laitiers" target="_blank">Le Covid-19 a fragilis&eacute; les petites et moyennes exploitations laiti&egrave;res</a>, et a confort&eacute; les grandes fermes dans lesquelles les transformateurs ont investi pour s&eacute;curiser leurs approvisionnements. &raquo;<h3>Les fromages souffrent le plus des mesures de confinement</h3>Pour les importations sur fin 2020 et d&eacute;but 2021, Christophe Lafoug&egrave;re, du cabinet Gira, a bross&eacute; des pr&eacute;visions plut&ocirc;t rassurantes. &laquo; Le Covid-19 a peu d'impact sur les importations de poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; (-10 000 t pr&eacute;vues sur 2020) et nous tablons sur un retour &agrave; la normale d&eacute;but 2021. &raquo; <a href="https://www.reussir.fr/lait/importations-chinoises-de-produits-laitiers-bons-chiffres-en-mars-mais" target="_blank">En revanche, les fromages souffrent</a>, notamment la mozzarella (1er fromage import&eacute; en volume), le cheddar et les fromages &agrave; valeur ajout&eacute;e, essentiellement utilis&eacute;s par la restauration. &laquo; Le cream cheese (2e cat&eacute;gorie en volume), utilis&eacute; en consommation nomade, s'en sort mieux. En tout, environ 20 000 tonnes de moins seraient import&eacute;es (-17 % d'importations), ce qui est peu, compar&eacute; aux &eacute;changes mondiaux. &raquo;<h3>Attention &agrave; l'&eacute;volution pour les laits infantiles</h3>Pour le beurre, il pourrait y avoir une hausse des importations sur l'ensemble de l'ann&eacute;e. &laquo; La situation en beurre et cr&egrave;me est favorable aux exportateurs europ&eacute;ens. &raquo; Par contre, attention pour les laits infantiles ! &laquo; Les grandes marques chinoises se sont renforc&eacute;es pendant le confinement. Le gouvernement chinois veut que les transformateurs d&eacute;veloppent la production en Chine, et le nombre de naissances baisse depuis 2017 &raquo;, a point&eacute; Christophe Lafoug&egrave;re. <h3>Vers une consommation plus &eacute;lev&eacute;e... de yaourts</h3>La hausse de la consommation de produits laitiers pourrait s'accentuer. Christophe Lafoug&egrave;re rapporte que &laquo; dans un sondage r&eacute;cent, pour am&eacute;liorer l'&eacute;quilibre de leur alimentation, les consommateurs r&eacute;pondaient en premier "boire du lait" ou "boire du yaourt". 43 % pensent augmenter leurs d&eacute;penses pour les produits laitiers &raquo;. Les recommandations nutritionnelles nationales incitent &agrave; manger davantage de produits laitiers, &agrave; 300 g &eacute;quivalent lait par jour. &laquo; Seuls 20 % des consommateurs atteindraient ce niveau. Il y a donc une marge de progression &raquo;, ajoute Jean-Marc Chaumet.

Les importations de produits laitiers chinois devraient se redresser, selon le cabinet Gira, fin 2020-début 2021.

Le Covid-19 n'entame pas l'appétit de produits laitiers de la Chine

Apr&egrave;s &ecirc;tre pass&eacute; d&rsquo;une conditionneuse &agrave; une faucheuse rotative simple pour mieux respecter la qualit&eacute; des fourrages, notamment la luzerne, Lionel Annic, &eacute;leveur en Gaec &agrave; Nostang dans le Morbihan, a investi il y a deux ans dans une faucheuse &agrave; sections de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration pour optimiser encore sa r&eacute;colte des fourrages. &laquo; La faucheuse &agrave; disques montre rapidement ses limites dans les m&eacute;teils tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;s &raquo;, justifie-t-il. Import&eacute;e en France par la soci&eacute;t&eacute; Agriser, la faucheuse frontale Seco Duplex 1050 F se compose d&rsquo;une partie centrale et de deux barres de coupe lat&eacute;rales repliables, mont&eacute;es sur un ch&acirc;ssis attel&eacute; au relevage avant du tracteur. Le constructeur allemand BB UmweltTechnik a adopt&eacute; un dispositif &agrave; doubles lames offrant une coupe franche dans toutes les v&eacute;g&eacute;tations. &laquo; Cette conception n&rsquo;a plus rien &agrave; voir avec les faucheuses &agrave; sections d&rsquo;antan. La qualit&eacute; de coupe est remarquable y compris avec les m&eacute;langes fourragers. La machine est &eacute;quip&eacute;e de sabots qui me permettent de faucher plus haut qu&rsquo;avec un mod&egrave;le &agrave; disques. Les plantes red&eacute;marrent ainsi beaucoup mieux apr&egrave;s chaque coupe &raquo;, assure l&rsquo;&eacute;leveur.<h3>Une grosse demi-journ&eacute;e pour faucher 30 hectares</h3>R&eacute;coltant ses fourrages soit en ensilage &agrave; l&rsquo;autochargeuse, soit en enrubann&eacute;, pour pr&eacute;server au maximum leur valeur, il appr&eacute;cie le gain obtenu sur le s&eacute;chage. &laquo; Je r&eacute;alise jusqu&rsquo;&agrave; trois coupes plus pr&eacute;coces et me passe d&eacute;sormais du fanage, gr&acirc;ce &agrave; une d&eacute;pose plus homog&egrave;ne de l&rsquo;herbe au sol. Avec sa largeur de 10,50 m&egrave;tres, en roulant &agrave; 8-10 km/h, je fauche facilement 30 hectares dans une grosse demi-journ&eacute;e. Le jour suivant, il me suffit d&rsquo;andainer avec mon appareil de 6 m&egrave;tres &agrave; deux rotors, en rassemblant en un aller-retour, 12 m&egrave;tres sur un andain. &raquo; Avec cette organisation Lionel Annic peut se contenter de son seul tracteur de 150 chevaux qui fait tous les travaux au champ. &laquo; Un 100 chevaux suffirait vu la tr&egrave;s faible puissance demand&eacute;e. Je travaille ainsi &agrave; 1&thinsp;500 tr/min ce qui limite tr&egrave;s nettement la consommation de GNR par rapport &agrave; une faucheuse rotative. &raquo; Les trois lamiers de la faucheuse Seco Duplex sont entra&icirc;n&eacute;s par une centrale hydraulique anim&eacute;e par la prise de force frontale, ou lorsque le tracteur n&rsquo;en dispose pas comme celui du Gaec, par un moteur hydraulique aliment&eacute; par le circuit du tracteur. &laquo; Cela fonctionne tr&egrave;s bien avec le bon d&eacute;bit du circuit load sensing &eacute;quipant mon tracteur. &raquo;<h3>Entretien des p&acirc;tures et affouragement</h3>La position frontale de l&rsquo;ensemble de fauche a aussi un int&eacute;r&ecirc;t en termes de confort de travail. &laquo; Tout est devant nous, on n&rsquo;a plus &agrave; se retourner sans cesse pour contr&ocirc;ler la machine &raquo;, appr&eacute;cie l&rsquo;&eacute;leveur. La conception tr&egrave;s &eacute;pur&eacute;e du ch&acirc;ssis limite le poids &agrave; seulement 850 kg et participe &agrave; la polyvalence de la machine. &laquo; Comme elle s&rsquo;attelle tr&egrave;s rapidement, elle me sert &agrave; faucher tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement les paddocks apr&egrave;s p&acirc;turage, une action efficace pour lutter contre les adventices. Le faible encombrement des lamiers est notamment tr&egrave;s pratique pour passer sous les cl&ocirc;tures. Et surtout, en position repli&eacute;e, la faucheuse me sert &agrave; l&rsquo;affouragement en vert en combinaison avec l&rsquo;autochargeuse, mon parcellaire travers&eacute; par un axe routier &eacute;tant contraint pour le p&acirc;turage. Cette machine peut m&ecirc;me faire office d&rsquo;&eacute;cimeuse sur des c&eacute;r&eacute;ales&thinsp;! &raquo;&Agrave; premi&egrave;re vue, la l&eacute;g&egrave;ret&eacute; de cette faucheuse pourrait laisser songeur quant &agrave; sa robustesse, pourtant, &laquo; avec l&rsquo;exp&eacute;rience, on se rend compte qu&rsquo;elle n&rsquo;est pas fragile, elle passe sans encombre les pierres et les taupini&egrave;res, qui au passage, ne sont pas &eacute;tal&eacute;es dans le fourrage contrairement &agrave; un lamier &agrave; disques &raquo;, observe Lionel Annic, tout en reconnaissant qu&rsquo;il vaut mieux &eacute;viter les obstacles pour pr&eacute;server la qualit&eacute; de coupe.<h3>Des sections toujours bien aff&ucirc;t&eacute;es</h3>&laquo; Il est indispensable d&rsquo;avoir des sections toujours bien aff&ucirc;t&eacute;es. Je dispose ainsi de deux jeux de lames qui se d&eacute;montent tr&egrave;s rapidement. Avec mon banc d&rsquo;aff&ucirc;tage manuel (meuleuse d&rsquo;angle sur un ch&acirc;ssis), il me faut une demi-journ&eacute;e pour remettre en &eacute;tat un jeu. &raquo; Second point de vigilance, les biellettes d&rsquo;entra&icirc;nement des lames, anim&eacute;es par des moteurs hydrauliques, sont sensibles &agrave; l&rsquo;&eacute;chauffement, &laquo; d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de les graisser tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement. Le constructeur semble travailler sur une &eacute;volution de ces pi&egrave;ces pour r&eacute;duire le ph&eacute;nom&egrave;ne. &raquo; L&rsquo;&eacute;leveur attend &eacute;galement quelques modifications pour limiter les risques de bourrages qui peuvent survenir dans des m&eacute;teils volumineux ou &agrave; base de vesce. &laquo; Le probl&egrave;me appara&icirc;t au niveau des deux zones de chevauchement entre les lamiers. Certains utilisateurs ont opt&eacute; pour le montage de scies &agrave; colza aux extr&eacute;mit&eacute;s du lamier central. &raquo; Mais pas de quoi lui faire regretter son investissement cons&eacute;quent de plus de 40&thinsp;000 euros, &laquo; en tenant compte des diff&eacute;rentes coupes, de l&rsquo;entretien des prairies et de l&rsquo;affouragement, cette faucheuse abat plus de 300 hectares par an&thinsp;! &raquo;<h2>Chiffres cl&eacute;s</h2>112 ha de SAU dont 21 de ma&iuml;s, le reste en herbe, m&eacute;teils et luzerne800&thinsp;000 l de production10,50 m de largeur de fauche300 ha de surface fauch&eacute;e (d&eacute;velopp&eacute;e)42&thinsp;800 euros HT (tarif mis &agrave; jour pour un mod&egrave;le Seco Duplex 950 F de 9,80 m, la 1050 F n&rsquo;&eacute;tant plus commercialis&eacute;e)3&thinsp;500 euros HT pour un jeu de lames complet<h2>Une combinaison frontale de 10,50 m&egrave;tres</h2>La faucheuse Seco Duplex 1050 F de BB UmweltTechnik combine trois unit&eacute;s sur le relevage avant du tracteur. Deux lamiers de 3,75 m sont fix&eacute;s de chaque c&ocirc;t&eacute; du ch&acirc;ssis. Ils se replient &agrave; la verticale pour le transport. Un lamier central de 3,10 m est implant&eacute; &agrave; l&rsquo;avant du ch&acirc;ssis via un parall&eacute;logramme int&eacute;grant un relevage hydraulique. Chaque lamier dispose de son propre entra&icirc;nement hydraulique. Un bo&icirc;tier &agrave; six boutons permet de g&eacute;rer ind&eacute;pendamment le relevage et la mise en route des trois unit&eacute;s. La machine peut ainsi travailler avec un, deux ou trois lamiers.

Avec sa faucheuse frontale à doubles sections Seco Duplex de 10,50 mètres de large, Lionel Annic, éleveur dans le Morbihan, valorise mieux ses fourrages, grâce à une qualité de coupe irréprochable et à une grande polyvalence d’utilisation.

La faucheuse à sections remise au goût du jour

Le retour des fortes chaleurs associ&eacute; &agrave; des situations de s&eacute;cheresse sur certaines parties du territoire ravive le spectre des feux de moisson de 2019, o&ugrave; plus de 12&nbsp;000 hectares en France avaient &eacute;t&eacute; ravag&eacute;s par les flammes.Dans ce contexte, de nombreuses initiatives visant &agrave; coordonner les services de lutte contre l'incendie et les professionnels agricoles ont &eacute;t&eacute; mise en place. Les entrepreneurs de travaux agricoles s'inqui&egrave;tent cependant de l'impact de certaines contraintes r&eacute;glementaires sur l'organisation des chantiers.&laquo;&nbsp;Suite aux &eacute;pisodes d'incendies de 2019, les pouvoirs publics ont revu leurs dispositifs de pr&eacute;ventions avec notamment des arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux r&eacute;glementant l'usage de certains mat&eacute;riels dans le cadre de la pr&eacute;vention des incendies de for&ecirc;t, fait savoir la F&eacute;d&eacute;ration nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) dans un communiqu&eacute;.&nbsp;Cela implique des interdictions partielles ou totales des chantiers sur des zones g&eacute;ographiques identifi&eacute;es ainsi que des plages horaires r&eacute;vis&eacute;es quotidiennement par les services de l'Etat&nbsp;&raquo;.<h2></h2>La FNEDT consid&egrave;re que ces mesures sont &laquo;&nbsp;compr&eacute;hensibles au regard des risques&nbsp;&raquo; mais &laquo;&nbsp;pas sans cons&eacute;quences sur l'organisation des chantiers&nbsp;&raquo;.La f&eacute;d&eacute;ration des entrepreneurs demande donc aux autorit&eacute;s &agrave; ce que &laquo;&nbsp;les chantiers p&eacute;nalis&eacute;s par l'interdiction ou la limitation de travailler soient pris en compte dans la demande de d&eacute;rogation &agrave; la dur&eacute;e du travail ; avec notamment une extension &agrave; 72 heures du temps de travail la semaine concern&eacute;e par l'arr&ecirc;t&eacute;&nbsp;&raquo;.Dans la m&ecirc;me logique, la FNEDT appelle &eacute;galement les organismes collecteurs &agrave; &laquo;&nbsp;adapter les horaires de leurs silos en cons&eacute;quence mais aussi &agrave; sensibiliser les conseillers agricoles dans leurs pr&eacute;conisations de r&eacute;colte selon les taux de prot&eacute;ines, d'humidit&eacute; et de poids sp&eacute;cifique&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 - R&eacute;viser son mat&eacute;riel avant le chantier- Toujours avoir son t&eacute;l&eacute;phone sur soi- En cas de d&eacute;part de feu, appeler au plus vite le 18- Partir &eacute;quip&eacute; d&#039;un extincteur
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Afin d’assurer la gestion des chantiers de récolte dans un contexte de risque de feux de moisson, les entreprises de travaux agricoles demandent aux autorités davantage de souplesse concernant le temps de travail, réglementé par de nouveaux arrêtés. 


Feux de moisson : les entrepreneurs alertent sur l’organisation des chantiers

Le Conseil d&rsquo;Administration du Herd Book Charolais r&eacute;uni le 25 juin a d&eacute;cid&eacute; de reporter le concours national des adultes &agrave; une date ult&eacute;rieure.Jusque l&agrave;, les &eacute;quipes &eacute;taient mobilis&eacute;es pour maintenir cette manifestation mais "des mesures tr&egrave;s contraignantes subsistent encore, avec l'apparition de clusters sur le territoire national. Nous n'avons &eacute;galement pas souhait&eacute; exposer les &eacute;leveurs et les partenaires au risque d'une annulation quelques jours avant l'&eacute;v&eacute;nement " explique un communiqu&eacute; de presse.&laquo; Un travail collectif important a &eacute;t&eacute; men&eacute; par les &eacute;leveurs de l'Association Charolais Coeur de France et les partenaires depuis deux ans autour du National Adultes, et je les remercie vivement pour leur investissement total. Cependant, la vigilance reste le ma&icirc;tre mot de cette p&eacute;riode" explique S&eacute;bastien Cluzel, pr&eacute;sident du Herd-book Charolais. Le National Adultes &eacute;tait pr&eacute;vu les 4 et 5 septembre 2020, &agrave; La Celle-Cond&eacute; / Ligni&egrave;res (Cher). Il devait accueillir pendant deux jours des exposants venus de toute la France, l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re et plusieurs milliers de visiteurs.Le Concours National Veaux et la vente nationale aux ench&egrave;res, pr&eacute;vus le 11 septembre &agrave; Magny-Cours (Ni&egrave;vre) sont maintenus avec une adaptation de leur organisation. Ces &eacute;v&egrave;nements s'inscrivent dans un contexte exclusivement professionnel. "Une r&eacute;flexion est lanc&eacute;e pour la mise en place de solutions garantissant la s&eacute;curit&eacute; de tous. Cet &eacute;v&eacute;nement et les efforts engag&eacute;s par tous les acteurs, &eacute;leveurs, partenaires, organisateurs, permettront d'ouvrir la nouvelle saison des concours et de pr&eacute;server sa dynamique et ses enjeux" assure S&eacute;bastien Cluzel.

Le conseil d’administration du Herd Book Charolais réuni le 25 juin a décidé de reporter le concours national des adultes à une date ultérieure.

Le concours national Charolais adultes reporté, le concours des veaux aménagé

Le projet de rapprochement devrait &ecirc;tre effectif au 1er septembre, date &agrave; laquelle seront communiqu&eacute;es l'organisation et la gouvernance de la future entit&eacute;, indique un communiqu&eacute; commun. Apr&egrave;s des discussions entam&eacute;es en juillet 2019, les actionnaires des deux entit&eacute;s ont sign&eacute; l'accord de rapprochement le 19 juin, pr&eacute;cise le texte.Avec plus de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires et quelque 2 000 collaborateurs, le nouvel ensemble&nbsp;"int&eacute;grera le top 10 des semenciers mondiaux en grandes cultures, avec des positions de leader sur certaines esp&egrave;ces", ajoutent les deux entreprises. Leur rapprochement devrait surtout permettre de "poursuivre les investissements en recherche et d&eacute;veloppement", nerf de la guerre des semenciers. Actuellement, ils s'&eacute;l&egrave;vent &agrave; quelque 31 millions d'euros par an pour les deux entit&eacute;s.<h2></h2>Euralis, bas&eacute; dans les Pyr&eacute;n&eacute;es Atlantiques, et Caussade, dans le Tarn et Garonne, disposent de huit sites de production en France, Roumanie, Ukraine, Espagne, et prochainement en Russie, ainsi que 17 stations de recherche dans toute l'Europe. A eux deux, ils disposent de 45 000 hectares de production r&eacute;partis dans 5 pays. Les autorit&eacute;s de la concurrence des quatre pays concern&eacute;s (France, Roumanie, Ukraine, Russie) ont rendu un avis favorable et sans condition &agrave; ce rapprochement, indique le communiqu&eacute;."Nous avons fait le constat que nos deux entreprises pr&eacute;sentaient de nombreuses compl&eacute;mentarit&eacute;s tant sur les esp&egrave;ces et l'outil industriel que sur les march&eacute;s. Dans un march&eacute; tr&egrave;s concurrentiel o&ugrave; les fusions se sont acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es, il est indispensable de nous unir pour maintenir une taille critique", ont indiqu&eacute; Philippe Saux et Pierre Flye Sainte Marie, respectivement directeur-g&eacute;n&eacute;ral d'Euralis et directeur g&eacute;n&eacute;ral de Caussade semences group, cit&eacute;s dans le communiqu&eacute;.Le rassemblement "pr&eacute;sente un projet de d&eacute;veloppement de nos territoires. Il renforce notre capacit&eacute; d'innovation en int&eacute;grant des solutions durables et rentables r&eacute;pondant aux nouvelles attentes de l'agriculture et permettant aux agriculteurs de d&eacute;velopper leurs exploitations", ont pour leur part estim&eacute; Christophe Congues et Jean Claude Virenque, respectivement pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; d'Euralis semences et pr&eacute;sident de Caussade semences group.


Deux semenciers du sud-ouest de la France, Caussade semences et Euralis semences, ont annoncé leur fusion, afin de maintenir une taille critique suffisante sur le marché mondial et d'accéder au club des dix premiers semenciers en grandes cultures.


Les semenciers Euralis et Caussade annoncent leur fusion

<h2>Un prix du lait et des livraisons en hausse, contrebalanc&eacute;s par une hausse des charges conjoncturelles et parfois "climatiques" tendent &agrave; stabiliser les revenus laitiers au niveau de 2018.</h2>Ces derniers, souvent &agrave; leur niveau le plus haut de la d&eacute;cennie, masquent une forte disparit&eacute; entre &eacute;levages et entre syst&egrave;mes (les exploitations du Massif central qui ont subi deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives de s&eacute;cheresse restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s bas). Les ann&eacute;es de crise encore r&eacute;centes et les forts investissements r&eacute;alis&eacute;s dans les &eacute;levages g&eacute;n&egrave;rent des situations financi&egrave;res difficiles pour une grande proportion de producteurs laitiers.Pour la plupart des syst&egrave;mes laitiers de plaine analys&eacute;s, le revenu 2019 est parmi les plus &nbsp;favorables de la derni&egrave;re d&eacute;cennie. Par rapport &agrave; 2018, on peut parler de stabilit&eacute;, non pas que rien n'est boug&eacute; d'une ann&eacute;e &agrave; l'autre mais plut&ocirc;t que les &eacute;volutions des produits et des &nbsp;charges se sont neutralis&eacute;es en terme de revenu.La l&eacute;g&egrave;re augmentation des chiffres d'affaires gr&acirc;ce principalement &agrave; des livraisons en hausse et un prix du lait qui gagne quelques euros a &eacute;t&eacute; annihil&eacute;e par la progression quasi-&eacute;quivalente de l'ensemble des postes de charges. &nbsp;L'exception vient des syst&egrave;mes bio de plaine et ceux des montagnes et pi&eacute;monts du Sud, p&eacute;nalis&eacute;s par une deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive de s&eacute;cheresse.Retrouvez dans le document complet la synth&egrave;se des travaux r&eacute;alis&eacute;s : Les estimations de revenus pour l'ann&eacute;e 2019 dans les R&eacute;seaux d'&eacute;levage INOSYS, les r&eacute;sultats de l'observatoire de la situation financi&egrave;re,&nbsp;l'indicateur de marge MILC et les indicateurs technico-&eacute;conomiques de performance des exploitations laiti&egrave;res.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 T&eacute;l&eacute;chargez la synth&egrave;seT&eacute;l&eacute;chargez le dossier complet: Croissance mod&eacute;r&eacute;e en 2019. Mais &eacute;quilibre des march&eacute;s menac&eacute; en 2020 ?
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Ce document présente un condensé de divers travaux et études concernant la situation économique et financière des exploitations bovines laitières en 2019 : estimations des revenus par système, marge MILC, observatoire de l'endettement et des trésoreries et indicateurs économiques de l'atelier laitier.


Revenu et situation de trésorerie des exploitations bovines laitières

Les professionnels ont eu une mauvaise surprise le 26 mars dernier. Adopt&eacute; ce jour, l'article 26 du <a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32020R0464&amp;from=FR">r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution 2020/464 </a>qui finalise les nouvelles r&egrave;gles techniques europ&eacute;ennes bio pour l&rsquo;&eacute;levage, stipule que les huit ans de d&eacute;lai accord&eacute;s pour la mise en conformit&eacute; des &eacute;levages (1) ne s&rsquo;appliqueront que si ceux-ci sont certifi&eacute;s bio avant le 31 d&eacute;cembre prochain. Or, en l&rsquo;absence actuelle de r&egrave;gle bio sur les poulettes, aucun ne l&rsquo;est. Actuellement, les pondeuses ne sont certifi&eacute;es bio qu&rsquo;apr&egrave;s 6 semaines de conversion en atelier de ponte.<h3>Moins de six mois pour ouvrir des trappes</h3>&Agrave; la demande du syndicat des labels avicoles (Synalaf), l&rsquo;Institut national de l&rsquo;origine et de la qualit&eacute; (Inao) a &eacute;tabli des r&egrave;gles transitoires de certification bio, valid&eacute;es le 19 juin. Les b&acirc;timents devront notamment h&eacute;berger au maximum 10&thinsp;000 poulettes par compartiment, avec au maximum 24 kg de poids/m2.Les &eacute;leveurs devront respecter 30 % de lien au sol (mati&egrave;res premi&egrave;res de l&rsquo;exploitation ou de la r&eacute;gion), justifier que les effluents sont &eacute;pandus sur des terres bio, et surtout laisser sortir les poulettes (4 m de trappes pour 100 m2 int&eacute;rieur). La surface du parcours sera &eacute;gale &agrave; celle du b&acirc;timent ou au minimum d&rsquo;un m&egrave;tre de large sur toute sa longueur. Avec un cheptel de l&rsquo;ordre d'au moins 7,5 millions de poules (2), le besoin en surfaces d&rsquo;&eacute;levage est d&rsquo;au minimum 200&thinsp;000 m2 &agrave; adapter de toute urgence.(1) Arriver &agrave; 21 kg/m2 de densit&eacute;, 10 cm de perchoir/t&ecirc;te (ou 100 cm2 de plateforme) et &agrave; un m2 de parcours/t&ecirc;te.(2) 6.6 millions selon l'Agence Bio au 31 d&eacute;cembre 2018. et 5,3 millions de pondeuses mises en place en 2019 pour les fili&egrave;res longues selon le Synalaf qui estime recenser 60 % de la production nationale.

Pour continuer à produire des poulettes bio et bénéficier d’une dérogation européenne, les éleveurs de poulettes devront être certifiés Bio d’ici à la fin de l’année.

L’Inao adopte en urgence des règles transitoires pour les poulettes bio

A l'automne 2019, John Deere pr&eacute;sentait la refonte de sa s&eacute;rie 6M, comptant dix mod&egrave;les de 4 et 6 cylindres balayant une puissance de 90 ch &agrave; 195 ch, non compt&eacute;e la surpuissance de 10 ch &agrave; 20 ch (selon les mod&egrave;les) procur&eacute;e par la gestion moteur IPM. Avec ses 166 ch de puissance boost&eacute;e pour moins de 6 t et 2,58 m d'empattement, le 6140M 4 cylindres en est la figure de proue.Sur les nouveaux 6M, le constructeur offrait alors le choix entre trois transmissions, &agrave; savoir les deux semi-PowerShift PowrQuad et AutoQuad &agrave; quatre rapports sous charge ainsi que la CommandQuad Plus, offrant un changement de vitesse et de gamme enti&egrave;rement automatique sans embrayage. Cette version peut recevoir en option l'accoudoir CommandARM compact. Les 6M peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre dot&eacute;s de la transmission &agrave; variation continue AutoPowr &agrave; quatre gammes et dot&eacute;e de la fonction l'AutoClutch, qui permet de stopper le tracteur par l'usage des p&eacute;dales de frein.<h2>Trois finitions</h2>Si la variation continue constitue le nec plus ultra en mati&egrave;re de transmission, le constructeur se montre soucieux de ne pas l'associer automatiquement &agrave; des &eacute;quipements haut de gamme, de nature &agrave; dissuader une partie de sa client&egrave;le. C'est ainsi que la version AutoPowr des 6M demeure accessible avec des distributeurs m&eacute;caniques (Select) ou &eacute;lectrohydrauliques (Select+), l'&eacute;dition Premium int&eacute;grant le management de la transmission au niveau l'accoudoir CommandARM compact. Une attention similaire a &eacute;t&eacute; port&eacute;e au niveau du syst&egrave;me d'autoguidage AutoTrac, d&eacute;sormais accessible via un petit moniteur d'angle, permettant de faire l'&eacute;conomie (r&eacute;versible) de la console 4240, g&eacute;n&eacute;rant une &eacute;conomie de 30% sur ce poste, moyennant le r&eacute;cepteur StarFire. Le m&ecirc;me souci d'optimisation pr&eacute;vaut en mati&egrave;re de chargeur frontal, la s&eacute;rie 6M &eacute;tant compatible avec les chargeurs M&nbsp; pr&eacute;sent&eacute;s r&eacute;cemment.<h2>JDLink de s&eacute;rie sur les 6R</h2>A noter enfin la possibilit&eacute; d'opter pour un d&eacute;bit hydraulique de 155 l/mn sur les 6 cylindres 6175M et 6195M. Les 6M AutoPowr sont disponibles &agrave; la commande pour des livraisons d&eacute;but 2021.Du c&ocirc;t&eacute; des 6R (110 ch &agrave; 250 ch), John Deere propose d&eacute;sormais de s&eacute;rie le syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie JDLink. Ce dernier est le support de services de diagnostic et de d&eacute;pannage &agrave; distance, de conseil &agrave; l'optimisation des performances des mat&eacute;riels ou encore de maintenance pr&eacute;dictive, moyennant des abonnements d&eacute;di&eacute;s.


La transmission AutoPowr est désormais accessible aux dix modèles de 90 ch à 195 ch de la série 6M, y compris dans une version de base à distributeurs mécaniques. L’autoguidage AutoTrac est également accessible via une petite console d’angle, faisant l’économie du moniteur 4240.


La variation continue dès 90 ch sur les tracteurs 6M de John Deere

La pratique des plantes compagnes n&rsquo;a pas r&eacute;ussi &agrave; prendre partout, du moins dans un premier temps. Dans le Gers, par exemple, la douceur hivernale a d&rsquo;abord d&eacute;tourn&eacute; les agriculteurs de cette solution. &laquo; La pratique pr&eacute;conis&eacute;e &eacute;tait d&rsquo;implanter des couverts g&eacute;lifs d&eacute;truits pendant l&rsquo;hiver ou, dans le pire des cas, faire un traitement pour les d&eacute;truire en sortie d&rsquo;hiver, rappelle Laetitia Laffont, du p&ocirc;le agronomie de <a href="https://www.gersycoop.com/" target="_blank">la coop&eacute;rative Gersycoop</a>. Ici, nous avons rarement de vraies s&eacute;quences de gel hivernal et l&rsquo;on se retrouvait souvent avec des f&eacute;veroles non d&eacute;truites ou des vesces qui venaient g&ecirc;ner le colza, qu&rsquo;il fallait traiter avec un herbicide. &raquo;Lire aussi : <a href="/grandes-cultures/colza-les-legumineuses-associees-stimulent-sa-croissance" title="Colza : stimulez sa croissance gr&acirc;ce aux l&eacute;gumineuses associ&eacute;es">stimulez la croissance du colza gr&acirc;ce aux l&eacute;gumineuses associ&eacute;es</a>Son coll&egrave;gue Serge Letellier a cherch&eacute; &agrave; adapter la m&eacute;thode&thinsp;: travailler avec des plantes non g&eacute;lives et, surtout, moins g&ecirc;nantes. &laquo; L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de garder ces plantes sous le colza de mani&egrave;re &agrave; avoir un couvert d&eacute;j&agrave; en place &agrave; la r&eacute;colte, pr&eacute;cise la technicienne. Il fallait trouver un compromis entre des plantes qui arrivent &agrave; couvrir suffisamment le sol pour limiter les adventices, sans trop se d&eacute;velopper pour ne pas concurrencer le colza. &raquo; Apr&egrave;s un gros travail de criblage et d&rsquo;essais, le tr&egrave;fle violet est sorti du lot. &laquo; C&rsquo;est une plante qui s&rsquo;implante assez facilement sous nos conditions, capable de r&eacute;sister au sec et &agrave; l&rsquo;ombrage important du colza, explique Laetitia Laffont. &Agrave; la r&eacute;colte, on a un joli tapis vert qui va pouvoir tenir le chaume propre. Le tr&egrave;fle assure la fonction de couvert avec tous les b&eacute;n&eacute;fices que l&rsquo;on peut en tirer pour la culture suivante. C&rsquo;est aussi un bon levier dans la lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion, un gros enjeu sur notre secteur. &raquo;<h3>Association gagnante entre lentille et tr&egrave;fles</h3>Pour pallier le d&eacute;marrage un peu lent du tr&egrave;fle violet, les experts de Gersycoop recommandent de l&rsquo;associer &agrave; la lentille. Un m&eacute;lange qui fonctionne bien est d&rsquo;ailleurs commercialis&eacute; par Caussade Semences. &laquo; La lentille d&eacute;marre tr&egrave;s vite et occupe vite l&rsquo;espace. En revanche, on ne la retrouve quasiment pas &agrave; la sortie car elle ne supporte pas l&rsquo;ombrage. Le tr&egrave;fle prend donc le relais derri&egrave;re. &raquo; Le tr&egrave;fle violet semble par ailleurs dop&eacute; au d&eacute;marrage lorsqu&rsquo;il est m&eacute;lang&eacute; &agrave; plusieurs autres tr&egrave;fles, par exemple le tr&egrave;fle blanc et le tr&egrave;fle souterrain. Ce m&eacute;nage &agrave; trois est donc une autre solution pr&eacute;conis&eacute;e par la coop&eacute;rative. En revanche, les sp&eacute;cialistes appellent &agrave; la prudence avec la f&eacute;verole, susceptible de favoriser l&rsquo;&eacute;longation du colza si elle est sem&eacute;e trop dense.La vesce commune n&rsquo;a pas non plus les faveurs de Gersycoop. &laquo; Dans notre secteur, faute de gel suffisant, on est quasiment s&ucirc;r de la retrouver par-dessus le colza &agrave; la moisson, ce qui peut fortement compliquer la r&eacute;colte, avertit Laetitia Laffont. Ce serait diff&eacute;rent si les temp&eacute;ratures descendaient souvent &agrave; -7 &deg;C. Il existe en revanche une vesce &eacute;rig&eacute;e, qui ne grimpe pas, et qui est tr&egrave;s int&eacute;ressante pour la couverture des sols. Elle est &agrave; l&rsquo;essai actuellement. &raquo;Exclu web : <a href="/grandes-cultures/plantes-compagnessud-ouest-des-plantes-non-gelives-sous-colza-pour-avoir-un-couvert-en-place-la" title="Plantes compagnes/Sud-Ouest&thinsp;: &amp;quot;des plantes non g&eacute;lives sous colza pour avoir un couvert en place &agrave; la r&eacute;colte&amp;quot;">lisez l'interview compl&egrave;te de Laetitia Laffont sur les plantes compagnes dans le Sud-Ouest</a><img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_RGC347_DOSS_PLANTES-COMPAGNES-SO_Benoit-Serin2.jpg" alt="&laquo; Avec les plantes compagnes, on gagne au moins trois ou quatre jours par rapport &agrave; un colza seul si une intervention est n&eacute;cessaire contre les altises &raquo;, explique Beno&icirc;t Serin, agriculteur dans le Gers. &copy; B. Serin" typeof="foaf:Image"/>
 &laquo; Avec les plantes compagnes, on gagne au moins trois ou quatre jours par rapport &agrave; un colza seul si une intervention est n&eacute;cessaire contre les altises &raquo;, explique Beno&icirc;t Serin, agriculteur dans le Gers.<h3>AVIS D&rsquo;AGRICULTEUR - Beno&icirc;t Serin, 65 ha &agrave; Saint-Arailles, Gers</h3><h2>&laquo; Je n&rsquo;ai pas fait d&rsquo;insecticide sur altises depuis deux ans &raquo;</h2>&laquo; Je s&egrave;me comme plantes compagnes un m&eacute;lange de tr&egrave;fle blanc, tr&egrave;fle souterrain et tr&egrave;fle violet, associ&eacute; &agrave; de la lentille. La lentille va bien couvrir le sol et laisser le temps au tr&egrave;fle de s&rsquo;implanter. L&rsquo;objectif est qu&rsquo;elle sorte en m&ecirc;me temps que le colza pour r&eacute;duire l&rsquo;impact des insectes. Il faut continuer &agrave; bien surveiller ses parcelles, mais cela fait deux ans que je ne fais plus d&rsquo;insecticide sur altises, &agrave; l&rsquo;exception d&rsquo;une parcelle. Avec les plantes compagnes, on gagne au moins trois ou quatre jours par rapport &agrave; un colza seul si une intervention est n&eacute;cessaire contre les altises. Pour le d&eacute;sherbage, c&rsquo;est plus compliqu&eacute;. Si la parcelle se salit beaucoup, on peut laisser passer la p&eacute;riode de sensibilit&eacute; aux altises jusqu&rsquo;&agrave; 5-6 feuilles. Apr&egrave;s, on fait un d&eacute;sherbage en plein en d&eacute;truisant les plantes compagnes. Elles auront quand m&ecirc;me fait le travail contre les altises. Concernant le d&eacute;sherbage, le principal effet positif est l&rsquo;action du tr&egrave;fle qui repart derri&egrave;re le colza, car cela maintient une parcelle propre sans probl&egrave;me pendant l&rsquo;interculture. D&rsquo;un point de vue purement comptable, on ne rentabilise pas chaque ann&eacute;e les 50 euros d&rsquo;investissement sur la seule culture de colza. Mais si on r&eacute;ussit &agrave; conserver un tr&egrave;fle dense apr&egrave;s le colza, il n&rsquo;y a pas de probl&egrave;me pour le retour sur investissement, car le bl&eacute; derri&egrave;re profite de tr&egrave;s bons reliquats azot&eacute;s et d&rsquo;une excellente structure du sol. &raquo;30 ha bl&eacute;, 15 ha colza, 10 ha ma&iuml;s, 10 ha soja et &eacute;levage de canards pr&ecirc;ts &agrave; gaver.

Dans le Sud-Ouest, la coopérative Gersycop a adapté la technique des plantes compagnes pour pallier l’absence de gel hivernal. Les couverts de trèfles ajutent à la lutte contre les insectes et contre le salissement un atout contre l'érosion.

Colza : combattre insectes, adventices et érosion avec du trèfle sous couvert dans le Sud-Ouest

Le march&eacute; du bio est en pleine croissance en France, et suscite les convoitises des producteurs de sucre. Les deux coop&eacute;ratives fran&ccedil;aises, Tereos et Cristal Union, annoncent des surfaces de betteraves bio en hausse en 2020 et comptent bien rester sur cette lanc&eacute;e.Source de satisfaction pour Tereos, la campagne 2019-2020 "a d&eacute;montr&eacute; qu'il &eacute;tait possible de produire du sucre bio avec des outils existants, en s&eacute;parant bien la production bio et traditionnelle", avec une qualit&eacute; de produit totalement satisfaisante. Plusieurs jours ont ainsi &eacute;t&eacute; consacr&eacute;s &agrave; la production de sucre bio sur son site d'Attin, dans le Pas-de-Calais.<h3>500 hectares chez Tereos, 1000 hectares chez Cristal Union... mais ce n'est qu'un d&eacute;but</h3>Pour les deux coop&eacute;ratives, l'objectif est d'accro&icirc;tre les surfaces de cette niche encore tr&egrave;s confidentielle. Chez Tereos, les surfaces sont pass&eacute;es de 200 hectares pour la r&eacute;colte 2019 &agrave; 500 hectares cette ann&eacute;e, le nombre d'agriculteurs ayant lui aussi doubl&eacute; pour atteindre la soixantaine. Chez Cristal Union, 1000 hectares de betteraves sont conduits en bio pour la r&eacute;colte 2020. "Nous esp&eacute;rons continuer &agrave; doubler ces surfaces ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e", a affirm&eacute; Olivier de Bohan, pr&eacute;sident du groupe Cristal Union, le 23 juin. Le groupe coop&eacute;ratif revendique 3 000 tonnes de sucre bio commercialis&eacute;, tandis que Tereos se retranche derri&egrave;re la confidentialit&eacute; concernant les volumes. Les deux structures affichent toutefois leur volontarisme sur la mont&eacute;e en puissance de ce cr&eacute;neau.<a href="https://twitter.com/Cristal_Union/statuses/1275338195090182146"></a>Au-del&agrave; des surfaces, les coop&eacute;ratives entendent d&eacute;ployer la gamme. Toutes deux vont attaquer le cr&eacute;neau de la vente au d&eacute;tail. Cristal Union va lancer dans les prochains jours son sucre bio Daddy en magasin. Pour Cristal Union, l'assaut des grandes surfaces se fera avec les betteraves de la r&eacute;colte &agrave; venir, avec un packaging mettant l'accent sur le "local". La production d'alcool bio est elle aussi dans le viseur. "En plus du sucre bio, il y aura une production d'alcool bio sur le site d'Arcis-sur-Aube pour r&eacute;pondre &agrave; une attente commerciale forte", explique Olivier de Bohan.<h3>La d&eacute;licate question du d&eacute;sherbage et du recours &agrave; la main d'oeuvre</h3>Il faudra toutefois convaincre les agriculteurs de se lancer. Pour cette culture tr&egrave;s sensible &agrave; l'enherbement, les r&eacute;sultats sont tr&egrave;s d&eacute;pendants de la ma&icirc;trise des mauvaises herbes. Le recours aux faux-semis et aux passages multiples d'outils de travail du sol sont souvent insuffisants. Selon les donn&eacute;es collect&eacute;es par Patrice Kerckove, du service agronomique de Tereos, l'utilisation de main d'oeuvre manuelle fait gagner en moyenne 30 tonnes &agrave; l'hectare. "L'objectif est de travailler au maximum avec le d&eacute;sherbage m&eacute;canique, et de compl&eacute;ter avec du d&eacute;sherbage manuel, en ne d&eacute;passant pas 100 ou 150 heures par hectares", explique l'ing&eacute;nieur.<iframe width="854" height="480" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen" src="https://www.youtube.com/embed/dVfT6wWMfuI?autoplay=0&amp;start=0&amp;rel=0"></iframe>
 En Eure-et-Loir, l'agriculteur bio Romain Lhopiteau emploie en 2020 une quinzaine de jeunes saisonniers pour des op&eacute;rations de d&eacute;sherbage manuel sur ses betteraves bioL'autre d&eacute;fi sera celui des pucerons et de la jaunisse, qui sera probablement relev&eacute; dans les ann&eacute;es &agrave; venir gr&acirc;ce &agrave; la g&eacute;n&eacute;tique vari&eacute;tale. Mais <a href="/grandes-cultures/une-infestation-inedite-de-pucerons-verts-sur-betterave" title="Pucerons sur betteraves : &laquo; Une situation extr&ecirc;me avec un risque de perte de rendement de 30 &agrave; 50 % &raquo;">compte tenu de l'intensit&eacute; et de la pr&eacute;cocit&eacute; des attaques en 2020</a>, "on ne constate pas de grandes diff&eacute;rences entre le bio et le conventionnel cette ann&eacute;e", rapporte Olivier de Bohan, pr&eacute;sident de Cristal Union.La r&eacute;mun&eacute;ration sera l'une des cl&eacute;s. Tereos a fait le choix d'une formule incitative, avec une prix fixe de 80 euros la tonne et d'une prime de 200 euros &agrave; l'hectare, auxquels peut s'ajouter une prime additionnelle de valorisation selon les prix du sucre bio. Pour l'heure, l'engagement des producteurs est annuel, pour une surface minimale de 2 hectares.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/betterave-cristal-union-annonce-le-bout-du-tunnel-apres-une-forte-restructuration">Cristal Union annonce le bout du tunnel apr&egrave;s une forte restructuration</a>

Que ce soit chez Tereos ou Cristal Union, le marché du sucre bio confirme son potentiel, avec des surfaces qui progressent fortement après un lancement de production de sucre certifié bio en 2019. Les deux coopératives s'attaquent désormais au marché du sucre français bio en sachet en magasins.

Le sucre de betterave bio français connait des débuts prometteurs

Le march&eacute; du bio est en pleine croissance en France, et suscite les convoitises des producteurs de sucre. Les deux coop&eacute;ratives fran&ccedil;aises, Tereos et Cristal Union, annoncent des surfaces de betteraves bio en hausse en 2020 et comptent bien rester sur cette lanc&eacute;e.Source de satisfaction pour Tereos, la campagne 2019-2020 "a d&eacute;montr&eacute; qu'il &eacute;tait possible de produire du sucre bio avec des outils existants, en s&eacute;parant bien la production bio et traditionnelle", avec une qualit&eacute; de produit totalement satisfaisante. Plusieurs jours ont ainsi &eacute;t&eacute; consacr&eacute;s &agrave; la production de sucre bio sur son site d'Attin, dans le Pas-de-Calais.<h3>500 hectares chez Tereos, 1000 hectares chez Cristal Union... mais ce n'est qu'un d&eacute;but</h3>Pour les deux coop&eacute;ratives, l'objectif est d'accro&icirc;tre les surfaces de cette niche encore tr&egrave;s confidentielle. Chez Tereos, les surfaces sont pass&eacute;es de 200 hectares pour la r&eacute;colte 2019 &agrave; 500 hectares cette ann&eacute;e, le nombre d'agriculteurs ayant lui aussi doubl&eacute; pour atteindre la soixantaine. Chez Cristal Union, 1000 hectares de betteraves sont conduits en bio pour la r&eacute;colte 2020. "Nous esp&eacute;rons continuer &agrave; doubler ces surfaces ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e", a affirm&eacute; Olivier de Bohan, pr&eacute;sident du groupe Cristal Union, le 23 juin. Le groupe coop&eacute;ratif revendique 3 000 tonnes de sucre bio commercialis&eacute;, tandis que Tereos se retranche derri&egrave;re la confidentialit&eacute; concernant les volumes. Les deux structures affichent toutefois leur volontarisme sur la mont&eacute;e en puissance de ce cr&eacute;neau.<img src="https://www.reussir.fr/bio/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
Au-del&agrave; des surfaces, les coop&eacute;ratives entendent d&eacute;ployer la gamme. Toutes deux vont attaquer le cr&eacute;neau de la vente au d&eacute;tail. Cristal Union va lancer dans les prochains jours son sucre bio Daddy en magasin. Pour Cristal Union, l'assaut des grandes surfaces se fera avec les betteraves de la r&eacute;colte &agrave; venir, avec un packaging mettant l'accent sur le "local". La production d'alcool bio est elle aussi dans le viseur. "En plus du sucre bio, il y aura une production d'alcool bio sur le site d'Arcis-sur-Aube pour r&eacute;pondre &agrave; une attente commerciale forte", explique Olivier de Bohan.<h3>La d&eacute;licate question du d&eacute;sherbage et du recours &agrave; la main d'oeuvre</h3>Il faudra toutefois convaincre les agriculteurs de se lancer. Pour cette culture tr&egrave;s sensible &agrave; l'enherbement, les r&eacute;sultats sont tr&egrave;s d&eacute;pendants de la ma&icirc;trise des mauvaises herbes. Le recours aux faux-semis et aux passages multiples d'outils de travail du sol sont souvent insuffisants. Selon les donn&eacute;es collect&eacute;es par Patrice Kerckove, du service agronomique de Tereos, l'utilisation de main d'oeuvre manuelle fait gagner en moyenne 30 tonnes &agrave; l'hectare. "L'objectif est de travailler au maximum avec le d&eacute;sherbage m&eacute;canique, et de compl&eacute;ter avec du d&eacute;sherbage manuel, en ne d&eacute;passant pas 100 ou 150 heures par hectares", explique l'ing&eacute;nieur.<img src="https://www.reussir.fr/bio/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
En Eure-et-Loir, l'agriculteur bio Romain Lhopiteau emploie en 2020 une quinzaine de jeunes saisonniers pour des op&eacute;rations de d&eacute;sherbage manuel sur ses betteraves bioL'autre d&eacute;fi sera celui des pucerons et de la jaunisse, qui sera probablement relev&eacute; dans les ann&eacute;es &agrave; venir gr&acirc;ce &agrave; la g&eacute;n&eacute;tique vari&eacute;tale. Mais <a href="/grandes-cultures/une-infestation-inedite-de-pucerons-verts-sur-betterave" title="Pucerons sur betteraves : &laquo; Une situation extr&ecirc;me avec un risque de perte de rendement de 30 &agrave; 50 % &raquo;">compte tenu de l'intensit&eacute; et de la pr&eacute;cocit&eacute; des attaques en 2020</a>, "on ne constate pas de grandes diff&eacute;rences entre le bio et le conventionnel cette ann&eacute;e", rapporte Olivier de Bohan, pr&eacute;sident de Cristal Union.La r&eacute;mun&eacute;ration sera l'une des cl&eacute;s. Tereos a fait le choix d'une formule incitative, avec une prix fixe de 80 euros la tonne et d'une prime de 200 euros &agrave; l'hectare, auxquels peut s'ajouter une prime additionnelle de valorisation selon les prix du sucre bio. Pour l'heure, l'engagement des producteurs est annuel, pour une surface minimale de 2 hectares.Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/betterave-cristal-union-annonce-le-bout-du-tunnel-apres-une-forte-restructuration">Cristal Union annonce le bout du tunnel apr&egrave;s une forte restructuration</a>

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